« Alors frangin, t'en as pas marre de rester coucher là comme ça, putin Cam merde reviens, on a besoin de toi et faut que je te présente quelqu'un et j'ai besoin de toi pour quelque chose d'important, alors s'il te plaît Cam réveille toi vite s'il te plaît, reviens nous..je t'en supplie Cam reviens nous... ». Je regardais mon frère allongé sur ce lit alors que moi j'étais vivant, je me devais de rester fort face à lui pour lui mais aussi pour Adam qui avait encore besoin de moi tout comme j'avais besoin de lui. Mais aujourd'hui il fallait aussi que je pense à mon futur, que je pense à ce bébé qui allait voir le jour dans quelques mois. J'avais pris plusieurs décisions certaines plus faciles que d'autres mais la plus dur avait été de donner la démission de la police, heureusement qu'Adam avait été là pour me conduire vers la bonne voix, malgré qu'il est plus jeune, je savais qu'il était de bons conseils et que je pouvais lui faire confiance, plus que je pouvais m'en faire, c'est vrai qu'en ce moment, je ne pouvais pas dire que j'avais une totale confiance en moi mais bon c'était ainsi. Je restais à observer mon frère espérant qu'il revienne très vite avant de le laisser, je l'embrassais sur le front avant de lui mettre une médaille dans la main puis je vins à quitter la chambre.

Je marchais le long des couloirs lentement pensif, il était tant pour moi de dire à Selena ma décision concernant la police mais pas seulement, il était tant pour moi d'officialiser tout ça, je pris mon portable pour envoyer un message à Selena lui demandant de venir me rejoindre d'urgence à l'adresse que je lui avait donné. Il s'agissait du club, le club que j'avais acheté la veille, du moins ça ne ressembler pas encore à un club mais ça allait l'être, j'avais déjà toutes mes idées sur ce que je voulais faire mais aussi sur ce que je ne voulais pas mais bien sur tout ça allait se faire au dur et à mesure. Je quittais l'hôpital prenant la direction du club ou du futur club, j'avais choisis un endroit dans le quartier Castro, beaucoup aurait dit que j'étais fou, au fond peut-être mais aujourd'hui ma famille passait avant le reste, quand je parlais de famille c'était Adam, Cam, Jack, Elisa malgré tout mais aussi Selena et notre enfant, je ne pouvais pas ne pas penser à leur vie si je n'étais plus là et puis je les aimais trop pour leur infliger ce que je leur avais déjà infligé.

Avant d'arriver à au futur club, je m’arrêtais dans un fleuriste pour prendre un bouquet de roses rouges puis je vins à me garer dans le club, je regardais autour de moi avant d'ouvrir l'endroit, c'était assez grand, l'intérieur était blanc et rien au sol pour le moment mais je voyais ça dans les tons noirs et blancs, et quelques touches de couleurs enfin j'avais déjà mon idée pour tout ça, je ne voulais en aucuns cas avoir déjà un club tout fait tout formater non, je préférais quelques choses de vierge et pure pour tout construire et partir sur de la nouveauté. La vie n'avait pas été de tout repos et encore maintenant mais il était vrai que maintenant j'espérais que tout allait se calmer un peu, que Cam allait enfin se réveiller, que nos vies allaient enfin prendre le cours de leur chemin simplement et sur ce chemin il y avait Selena, un chemin d'amour, de partage, un chemin en total harmonie même si je savais très bien qu'il y aurai des obstacles en tout cas, les projets était en route et pour que tout soit bon il manquait Selena et mes frères.

Je restais un moment là à faire le tour du propriétaire avant de regarder l'heure, je ne savais pas quand elle allait arriver, mais il fallait que je l'attende à l'extérieur c'était mieux pour l'accueillir surtout. Je remontais mon col lentement avant de sortir posant le bouquet une un tas de cartons qui se trouvait à l'intérieur puis je vins à sortir regardant autour de moi. A ce moment précis je me demandais comment elle allait réagir, ce qu'elle allait penser de tout ça, je n'était plus sur de rien à ce moment précis ou je me trouvais sur ce trottoir. La seule chose dont j'étais sur était l'amour que je portais à Selena, elle était ma vie, mon oxygène, ma drogue même et j'étais sur qu'Adam allait devenir un grand homme dans ce qu'il allait faire et je savais aussi que Cam ne nous laisserai pas pour le reste je ne savais pas, et si Selena venait à ne pas approuver mon choix et si ce que je m'apprêtais à lui dire aller la faire fuir. Je baissais les yeux soupirant avant de regarder sur le coté, c'est à ce moment précis que je la vis arriver telle une déesse, elle était resplendissante et l'amour que je lui portais ne pouvais aller qu'en s'accroissant.

« I believe I can touch the sky. »

Aujourd’hui, je me réveillai avec un mal de ventre hors du commun et qui allait certainement devenir le fruit d’un quotidien plus calme, voir même serein. C’est donc en toute hâte que je me suis précipitée dans les toilettes de mon petit appartement, avant de rendre le peu d’aliments qu’il devait me rester. Rien de glamour, certes, mais quoi de plus naturel compte tenu de mon état physique ? Je soupirai, assise à côté des toilettes, avant de me tenir la tête un moment, reprenant mon souffle plus ou moins. Après une brève pause, je me redressai et nettoyai la salle, puis ma bouche et mes dents. Cela promettait d’être long, encore près de six mois de la sorte. Toutefois, j’esquissai un léger sourire en regardant mon ventre encore plat. Bientôt, il prendrait les formes adéquates. Cela ne pouvait que me réjouir sincèrement. J’étais heureuse de donner la vie ; même si mon passé ne me l’aurait jamais permis. Je ne connaissais rien d’autre que le despotisme d’une vie hitlérienne imposée. Trop militaire, j’oubliais que je n’étais pas une machine. Mais les rêves hantaient encore mes journées tout comme mes nuits les plus sombres, transformant mes idylles en abominations. Dormais-je ou étais-je éveillée ? Parfois, je me le demandais encore.

Je me dirigeai alors vers la cuisine, où j’attrapai une tomate et de la mozzarella. Je n’étais pas en avance sur mon planning de la journée, bien au contraire. Midi tapait déjà violemment sur l’horloge lorsque je suis sortie du lit. C’était mes premières vacances, depuis toute ma vie. Je trouvais presque trop monotone tout ceci, mais je m’y ferai pour les prochains mois. Sauf si je trouvais un travail idéaliste pour ne pas prendre trop de risques durant ma grossesse. Je coupai alors des tranches du légume et du fromage blanc en fines lamelles et je les déposai dans mon assiette. Je préparai une sauce de base et je la fis couler sur le tout. Je pris plusieurs bouchées de mon repas, une énorme salade en réalité à la vue de mon appétit de moustique légendaire. J’en arrivai au bout sans grande peine, à mon plus grand étonnement. Une fois mon assiette vidée, je fis la vaisselle à la main avant de me venger sur mon paquet de chips salées. Je m’assis sur une chaise et j’allumai la télé, toujours dans mon peignoir, avant de grignoter en regardant le journal. Je lisais les petites annonces, bien lentement afin de voir si la motivation me menait à un poste de secrétaire. Non, certes non. Je soupirai.

Après une heure d’intenses recherches et de navets à la télévision, je me dirigeai dans la salle de bain pour prendre une douche et m’habiller. J’enfilai un haut noir, qui servait de dessous en quelque sorte, et je mis par-dessus un pull hivernal blanc, qui laissait toutefois un sacré décolleté sur mon top noir. J’enfilai alors un jean très moulant, foncé quant à lui, et je me séchai les cheveux. C’est une fois terminé que j’entendis le téléphone sonner. Je me levai, essuyant mes doigts sur une serviette au passage, et attrapai le combiné téléphonique.

« Mademoiselle Hodgkin ? »

« C’est moi. »

« C’est Ariane. Vous m’avez appelée il y a plusieurs mois sous votre ancienne identité. C’est concernant votre mère biologique. »

Je me souvenais parfaitement de cet appel ; Ce jour-là, j’avais envie d’en apprendre d’avantage sur le vécu de ma mère. Pour tout autant qu’elle n’avait pas seize ans à peine lors de sa mort prématurée. Je me doutais bien que les mères porteuses de Lucian Sarbesco, mon père biologique, ne devaient pas vivre longtemps après la naissance des bâtards, comme moi. Je me mordis la lèvre inférieure. Avais-je envie de connaître sa véritable histoire ? J’en doutais. Toutefois, j’inspirai un bon coup, déterminée cette fois-ci.

« Oui. C’est exact. »

« Nous avons retrouvé sa trace. Elle est actuellement hospitalisée dans son pays d’origine. »

Je déglutis difficilement à l’annonce de cette nouvelle. Hospitalisée, certes, mais en vie surtout. Vivante. Elle n’était pas encore décédée que je me retrouvais confrontée à la triste réalité de tout mon univers. Je fus émue, en quelque sorte. Parce que quoique je puisse penser, une mère reste une mère. Son absence est aussi tuante que douloureuse ; elle nous consume à petit feu, mais la flamme ne cesse jamais de brûler au fond de nous. Ma gorge se noua, moi qui ne cédais jamais à mes émotions de manière aisée. Je baissai les yeux sur le sol. D’où venait-elle, au fait ?

« Où est-elle, actuellement ? »

« Dans un hôpital psychiatrique, à Berlin. Votre mère a été déclarée schizophrène suite à un choc émotionnel. Cela fait vingt-cinq ans qu’elle est internée. »

Je venais d’apprendre que ma mère souffrait, donc qu’elle n’avait jamais été heureuse malgré mon abandon, mais qu’en plus cela correspondait certainement à des suites de m’avoir laissée là-bas. Par la même occasion, j’appris aussi que j’avais du sang allemand, ce qui me fit presque sourire. J’avais toujours aimé ce pays, inconsciemment, malgré que je fusse endoctrinée dans un sombre décor de cet univers macabre, à plusieurs kilomètres de là, en adoptant un mode de vie dans l’idéologie de leur Histoire passée. Je frémis, tant bien que mal. Mes yeux s’humidifièrent, sans que les larmes ne tombent. Je pris un stylo et une feuille de papier, qui traînait par là.

« Pourrais-je avoir l’adresse, s’il vous plait ? »

Elle me la fournit. Nous échangeâmes quelques mots, et je finis par raccrocher au bout d’une conversation qui n’amenait qu’à redoubler mes questions. Abasourdie, un peu émotionnée par toutes les nouvelles, je finis par m’effondrer sur mon canapé, les jambes lourdes et le corps presque sans vie. Mes yeux fixèrent longuement le planché – réaction certes stupide, mais humaine après tout. Au bout d’un moment, mes pensées se perdirent dans l’océan de mes souvenirs. Je fis un sursaut en entendant mon portable vibré. Je m’en saisis, voyant alors qu’il s’agissait d’Elias. Mon cœur s’accéléra et mon sourire reprit de la vie sur mon visage. Je me sentis revivre. Il désirait me voir, me donnant une adresse pleine de mystères. Je lui répondis que j’arrivais le plus rapidement possible. Le message envoyé, je partis me coiffer un peu mieux, laissant mes cheveux détachés et blonds. Soudain, je m’arrêtai sur mon ventre. Je posai la main dessus, un peu attristée.

« Tu sais, ton papa a de la chance. Sa maman, ta grand-maman, est encore en forme elle. Et son papa aussi. Même s’il ne les apprécie pas, ils sont encore là. J’espère bien que tu pourras au moins avoir un grand-parent. Ce serait chouette, hein, bébé ? »

Certes, il ne pouvait pas me répondre. Cette interrogation resterait dans le vide. Je repensai à l’adresse de ma mère, qui habitait loin de moi. Je me sentis vaguement triste. Je n’avais jamais su la haïr ; juste être indifférente. Mais je me voilais les yeux par une obscurité complète. Ma bêtise me valut de ne jamais prendre la peine de m’y arrêter. Aujourd’hui, elle n’était plus ma génitrice. Elle était ma mère ; celle qui m’avait portée et sans doute aimée, malgré les horreurs que j’avais subis. Avec un goût amer dans la bouche, je sortis de mon appartement et je pris la voiture, intriguée par le message d’Elias.

Après plusieurs minutes de route, je me garai devant une sorte d’immeuble un peu étrange. Cela ne me disait rien. Je connaissais peu le quartier, pour débuter. Je me demandai un instant si j’étais à la bonne place. Lorsque je vis Elias, avec un bouquet à la main, je ne puis m’empêcher de sourire. Des roses rouges ! Je les aimais beaucoup. Comment pouvait-il le deviner ? Bien que ce fût un bouquet « classique », je lui trouvais un charme fou. D’autant que je n’avais jamais reçu de fleurs dans toute mon existence. Je sortis de la voiture alors, fermant la portière, et je me dirigeai gracieusement vers lui, telle une féline à qui il aurait trop manqué. Avant quoique ce soit, je lui déposai un baiser sur ses douces lèvres sucrées, et je lui souris. Il était magnifique ; mon Apollon à moi.

« Bonjour toi... Alors, pourquoi tant de mystères ? Pourquoi m’as-tu amenée ici ? »

Demandai-je doucement, en me perdant dans ses yeux d’une couleur incomparable. Ce bleu parfait savait m’envoûter. Il fallait l’admettre, Elias Taylor avait le don de me faire tourner la tête et baisser ma garde. J’estimais le connaître suffisamment pour l’aimer et lui faire confiance aveuglément. Première erreur, dirait mon Général adoptif. Mais aujourd’hui, je m’en moquais. Je retrouvais ma liberté. J’étais humaine, désormais. Ce serait un nouveau départ. Le notre. Pour l’éternité, il m’avait changée. A jamais, je serais prisonnière des moments que nous étions entrain de passer ; car il me transformait.

La première fois que j'ai croisé Selena, je la voyais pas du tout comme je la vois maintenant, avant c'était tout autre, je la voyais plus comme une allumeuse de première, comme une nana sur d'elle qui ne lâchait rien quand elle voulait et c'est encore le cas aujourd'hui pour la deuxième partie mais je la vois autrement. Peut-être qu'aujourd'hui je la vois avec des yeux remplient d'amour, un amour inconditionnel. En quelques temps, elle avait bouleversé ma vie, elle avait fait de moi un autre homme et pourtant rien ne présageait tout ça, rien ne m'aurait dit que j'allais aimer à ce point, que j'allais être père, que mon futur serait autre que dans la police, mais surtout que mon futur serait avec une femme comme elle. Maintenant mon avenir était avec elle, notre enfant mais aussi mes frères et mon père pour ma mère ça viendrait surement un jour mais il faudra du temps bien que je savais qu'il fallait encore que je parle à mon père et j'espérais qu'il le prenne bien mais pour l'instant même s'il devait le prendre mal, je m'en fichais, c'était ma vie et il n'avait plus à dicter celle-ci.

J'attendais sur ce trottoir que Selena arrive, tout était prévu ou presque, il y avait une chose que je n'avais pas encore pensé à la façon dont j'allais lui dire une chose mais ça je verrai bien au moment venu. Je regardais autour de moi avant de la voir arriver, je lui souriais tout en l'observant, elle était tellement radieuse, tellement belle je laissais mon regard sur elle un court instant avant de jeter un coup d'œil vers le bâtiment puis je vins à reposer mon regard sur elle souriant alors qu'elle prenait la parole après m'avoir embrassé. Je la pris dans mes bras un cours instant avant de m'écarter un peu d'elle lui tendant le bouquet « Salut toi ! Tiens c'est pour toi et je ne fais pas de mystère... Bon si un peu » Je vins à sourire avant de lui prendre la main me retournant vers le bâtiment « Viens... ».

Nous entrâmes dans le bâtiment sans rien dire avant de la regarder dans les yeux, il était temps pour moi de tout lui dire sur une partie mais de prévoir aussi la suite, je pris une grande bouffée d'air pure « j'ai pris une décision pour l'avenir... Pour notre avenir... J'ai donné ma démission, je ne fais plus partit de la police Selena » Je restais à la regarder avant de faire quelques pas dans le bâtiment regardant autour de nous puis je vins à reposer mon regard sur elle « avant que tu m'annonces que tu étais enceinte, j'y avais déjà réfléchit, je ne pouvais plus mettre ma vie en danger pour ma famille mais aussi pour toi surtout pour toi... Je ne l'ai pas fait sur un coup de tête sans avoir quelque chose derrière au contraire, j'ai acheté ce bâtiment... Je vais faire de ce bâtiment un club privé... Tout est en parfait état donc il n'y aura pas trop de boulot à faire..... »

Je laissais mon regard sur elle attendant sa réaction, c'était à double tranchant mais j'espérais qu'elle l'accepte bien que je n'avais pas tout dit et tout demandé. « je sais déjà ce que je veux du moins ce que je prévois mais bien sur je veux ton avis là-dessus sauf sur le nom car j'ai déjà choisit...J'ai choisit en pensant à toi mon amour... il s'appellera ''Yelen Lounge '' si j'ai choisit ce nom surtout la première partie c'est pour toi Selena, je veux que ce club ait une partie de toi et j'aimerai que tu le diriges avec moi, mais tu n'es pas obligé d'accepter... » Je m'avançais vers elle lentement avant de lui prendre son visage dans mes mains et de venir y déposer un baiser avant de venir poser mes mains autour de sa taille plongeant mon regard dans le sien « Je t'aime »

« I believe I can touch the sky. »

« Salut toi ! Tiens c'est pour toi et je ne fais pas de mystère... Bon si un peu... »

Je souris, en voyant à nouveau le magnifique bouquet de roses rouges, signe de passion et d’intensité affective. M’émerveillant devant les fleurs que je pris dans mes mains, après une tendre câlin, je me mis à humer leur parfum en écoutant mon petit-ami, et il me fit pouffer de rire quant à la fin de sa petite mascarade. Oh oui, il faisait des mystères. Ca me surprenait, d’ailleurs.

« Elles sont magnifiques, Elias. Tu n’aurais pas dû. Et si, tu es un vrai cachottier ! »

Je lui fis un clin d’œil avant de sourire niaisement. Il fallait l’admettre, il avait les mots et le caractère pour me plaire. C’était un proche de l’homme que j’aurais idéalisé ; certes pas durant ma période de rébellion intensive, mais actuellement en tant que femme, il me plaisait d’avantage au fur et à mesure que le temps passait. Notre amour était né, semant en moi la graine d’une plante qui grandissait, sans que je ne demande rien. Si cette nouvelle m’effrayait, à ses côtés je me sentais capable de soulever des montagnes pour parvenir à mes objectifs. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine depuis que j’avais osé poser mon regard sur lui ; Malgré que je connaissais bien Jordan et que je m’entraînais avec elle. Cela n’avait rien pu empêcher, et la tempête dévorante de mon amour s’était mise à tout fracasser en moi.

« Viens... »

Il me prit ma main valide et je lui souris, me laissant entraîner à l’intérieur du bâtiment qui m’intriguait tant, à ce moment précis. Une fois à l’intérieur, je fus encore plus intéressée par le tout. Cela ne semblait pas vétuste, fort heureusement. Mon intérêt grandissait au fur et à mesure de mes pas, et mon interrogation suivait le mouvement. Mon regard se posa sur Elias, qui semblait plutôt nerveux. J’arquai un sourcil, désireuse d’entendre les mots qu’il avait à prononcer.

« J'ai pris une décision pour l'avenir... Pour notre avenir... J'ai donné ma démission, je ne fais plus partit de la police Selena.»

Cette première révélation me fit presque sursauter. Je connaissais l’importance de ce métier pour Elias ; c’était une fierté que d’être entré dans les forces de police de San Francisco. J’écarquillai les yeux, ne sachant trop que dire. De plus, il semblait évident qu’il décide de parler d’avantage ; je lui souris, un peu nerveuse quant à la suite.

« Avant que tu m'annonces que tu étais enceinte, j'y avais déjà réfléchit, je ne pouvais plus mettre ma vie en danger pour ma famille mais aussi pour toi surtout pour toi... Je ne l'ai pas fait sur un coup de tête sans avoir quelque chose derrière au contraire, j'ai acheté ce bâtiment... Je vais faire de ce bâtiment un club privé... Tout est en parfait état donc il n'y aura pas trop de boulot à faire.....»

Là, ce fut un autre choc supplémentaire. D’un côté, le savoir en sécurité me soulageait d’avantage ; d’autant que je pensais arrêter également la profession d’espionnage pour changer de vie. C’était un nouveau départ qui me rassurait. Un sourire s’esquissa sur mes lèvres, plus tendre. Tandis qu’il m’avouait vouloir en faire un club privé sans engager trop de travaux, je regardai l’intérieur avec un autre intérêt que l’étonnant, mais plutôt cette fois-ci en m’imaginait ce qu’il allait en faire. Je reposai mes yeux sur Elias, sans un mot.

« Je sais déjà ce que je veux du moins ce que je prévois mais bien sur je veux ton avis là-dessus sauf sur le nom car j'ai déjà choisit...J'ai choisit en pensant à toi mon amour... il s'appellera ''Yelen Lounge '' si j'ai choisit ce nom surtout la première partie c'est pour toi Selena, je veux que ce club ait une partie de toi et j'aimerai que tu le diriges avec moi, mais tu n'es pas obligé d'accepter... »

Mes yeux s’illuminèrent, en écoutant les explications d’Elias concernant le nom de ce club. Ma poitrine se serra en entendant un bout du prénom de ma mère, « Yelena ». Puis, lorsqu’il m’avoua son envie de le diriger avec moi, je fis de grands yeux avant de sourire tendrement et de m’approcher de lui. Il m’embrassa et m’entoura de ses bras.

« Je t'aime »

Je frémis en entendant ces mots ; mais j’étais encore un peu abasourdie, sous le choc de tant de nouvelles en si peu de temps. La grossesse, le club, ma mère, tout… C’était beaucoup d’un coup, surtout que je n’avais pas l’habitude de penser à mes émotions ni mes envies. Cela m’était interdit, jadis. Je l’embrassai à nouveau, visiblement heureuse.

« Eh bien ! Que de mystères et de nouvelles. C’est… incroyable. Et le fait que tu donnes le prénom de ma mère c’est… touchant. Vraiment. Et… Bien sûr, je serais ravie de construire tout ça avec toi ! »

Je manquai presque de sautiller de joie sur place, comme une enfant, mais je ne le fis pas. Instinctivement, je posai mes mains sur mon ventre, pour rassurer les bébés qui étaient en moi. Oui, les. Parce qu’il y en avait deux. Des petits jumeaux dont nous allons être fiers, j’en étais persuadée. Je souris à Elias et déposai ma main sur sa joue, le fixant.

« Je t’aime, Elias Taylor. »

Je l’avais dit. C’était rare encore, mais plus le temps avançait, moins je me bloquais à le lui avouer. Je me sentis plus légère, tandis que mes yeux regardèrent le bâtiment. Je me mordis la lèvre inférieure, contente de tout ceci.

« Ca va être super ici, je le sens. »

Je soupirai d’aise, en toisant mon petit-ami qui allait être père et avoir son propre club. Décidément, il me surprenait de plus en plus. Cela me fit tellement sourire que je me laissai aller à mes émotions. Je repensai à ma maman. Ma gorge se noua à cette idée.

« Je suis sûre que ma mère aimerait. »

Je ne parlais plus de génitrice. Je vouais une sorte de respect nouveau pour elle, d’autant que je la savais en vie, finalement. Mais ça, je ne voulais pas le dire tout de suite à Elias. Je voulais m’assurer que c’était la vérité. Et puis, il avait une relation houleuse avec ses parents. Je doutais que le moment ne survienne avant de devoir affronter cette partie noire, mais je préférais ne pas y penser trop rapidement. Je voulais profiter de ces instants magiques et m’en imprégner.

Il y a quelques temps je me demandais ce que serait ma vie dans le futur, je me demandais si ma vie serait enfin normal, si j'allais enfin me poser et arrêter mes conneries et c'était mentir si je disais que j'en avais pas fait mais maintenant je me disais que j'avais bien fait d'attendre même si au départ fallait l'avouer que rien n'était prédestiné que ce soit avec elle au contraire tout le monde ou presque me voyait avec Jordan et je mentirai si je disais que je n'y avais pas pensé il y a bien longtemps mais aujourd'hui tout ça était bien loin et un nouvel avenir s'annonçait à moi. Ce club allait être une bonne partie de moi, et je voulais le partager avec Selena tout en pensant à notre avenir et à l'avenir de ce petit être qui poussait à l'intérieur de son ventre. C'est sur je n'étais pas l'homme parfait, je n'étais pas un ange loin de là malgré le fait que je sois dans la police n'avait rien changé à ma façon d'être mais aujourd'hui je savais que je ferai tout pour l'être, pour être irréprochable pour elle, pour eux.

Il m'avait fallu du temps pour vraiment me faire à l'idée que d'ici quelques mois, je serais père enfin c'était surtout pour réaliser que j'allais l'être, de toute ma vie, je n'avais été aussi sur de mes décisions, aussi sur de ce que je voulais... A quoi bon vouloir autre chose que ce que j'avais maintenant, je venais de prendre la décision de quitter un emploi pour lequel je tenais, je venais de prendre la décision de monter mon club, j'allais être père et de plus ait j'allais prendre un nouveau chemin avec la femme que j'aimais. L'amour n'avait pas fait partie de ma vie depuis bien longtemps bien qu'au départ j'avais peur, peur de la suite, peur de ne pas être à sa hauteur, peur de la faire souffrir par mes actes mais en la voyant là face à moi, ses peurs s'étaient envolés comme par magie, j'étais serein pour mon avenir, pour son avenir, pour notre avenir quoiqu'il pouvait arriver maintenant, ça serait comme ça, comme on le déciderait et rien de plus.

Je la regardais dans les yeux alors que je lui parlais de ce club, de ce que je comptais y faire et tout ce que je pensais maintenant, je lui souriais alors qu'elle me disait qu'elle m'aimait, que tout ce qu'il allait se passer ici serait super et elle n'avait pas tord car je ferai tout pour que ça marche, je ferai tout pour que ce club fonctionne pour avoir un avenir sans faille. Je savais aussi que je devrais bosser pour qu'ils aient tout ce qu'il faut pour vivre sans pour autant mettre de coté ma vie privée. C'était heureux qu'elle le prenne aussi bien, qu'elle veuille bien m'aider dans tout ça, dans mon projet. Je fis quelques pas dans le bâtiment plongeant mes mains dans les poches de ma veste sans dire un mot avant de me retourner vers elle.

« Chacune de mes pensées est envahie de toi. Mon cœur s'emballe quand j’entends ta douce voix mélodieuse, ton rire si charmant me bouleverse les sens. Je t'aime à en avoir mal !! Mon appétit c'est enfuie. J’ai l'impression d'être de nouveau un adolescent, j'ai le cœur qui bat, quand tu n'es pas là je suis empli de mélancolie et n'aspire qu’à te voir. Je n'arrive plus à me concentrer. J’ai envie de tout partagé avec toi la tendresse, les mots doux susurrés au creux de l'oreille, les fous rires et les discussions sans fin ou on refait le monde. J’ai envie de te montrer ce que la vie à de plus beau. J'ai envie de voir le monde à tes côtés, j'ai envie de construire un nid douillet ou je pourrais t'aimer comme tu le mérite. C'est une folie tout ça je le sais mais mon amour pour toi est tellement fort que rien ne pourra venir le briser... Alors épouse moi Selena bien sur pas dans la minute le temps de mettre tout en place, le temps que Cam revienne, le temps que notre enfant vienne au monde car j'aimerai tellement qu'il soit présent pour notre union, pour voir que l'amour n'est pas que dans les contes de fée, que quand deux personnes s'aiment, ils sont prêt à se donner corps et âmes à l'autre mais si tu désires le faire avant je serais heureux. Je t'aime mon amour et ma vie je la vois avec toi et personne d'autre. »

Je fis quelques pas vers elle une nouvelle fois avant de sortir une boite de couleur blanche de ma poche, je la regardais pendant un moment avant de lever mon regard sur elle ouvrant la boite tout en me rapprochant d'elle lentement lui présentant la bague tout en plongeant mon regard dans le sien, à ce moment précis, je n'espérais qu'une chose qu'elle ne m'envoie pas promener.

« I believe I can touch the sky. »

Avec Elias, les débuts avaient été plutôt froids. Il faut dire que je faisais partie de ces nombreuses femmes en recherche de soi-même, vaguant à des occupations peu intéressantes en dehors du travail. Aucun ami pour parler de moi, ni même une présence rassurante. J’étais seule face à la réalité de mes choix, mes décisions et de mes propres actes. Personne ne me dictait ma conduite, si ce n’est un Général ambitieux et un Géniteur absent, évasif, trop gourmand à mon goût. Si être un soldat d’élite aurait pu suffire, ils avaient réussi à me persuader de prendre comme époux Kaylhan Pietru, un homme influent et héritier d’un grand empire. Avant ce mariage, je ne sais même plus comment je m’appelais réellement. Cette identité fut effacée de ma mémoire, tant on tenait à ce que je sois une parfaite épouse pour lui. Il m’avait pris ma virginité et volé une partie de mon cœur. Contre toute forme d’humanité, je fus dans l’obligation de céder aux requêtes de mes Pères. Aussi sournois que cela soit, j’ai empoisonné mon époux chaque jour un peu plus, jusqu’à ce qu’il meurt dans mes bras. J’avais dix-neuf ans quand je fus déclarée veuve. Une étape dont je ne parlais jamais, enterrant ce souvenir horrifiant au plus profond de ma mémoire. Kaylhan fut un bon mari et je lui en étais reconnaissante. Lui prendre sa vie fut la plus douloureuse épreuve que j’avais pue ressentir jusqu’à lors. Une décision que je ne pouvais pas contester, sous peine que l’on m’arrache mon propre cœur. Le jour de son enterrement, j’ai versé des larmes de tristesse ; le Général me félicita pour ma comédie remarquable, sans se douter que j’étais réellement dans cet état piteux, morne. Une expérience traumatisante qui me fit penser à ne plus jamais vouloir ressentir de la compassion ou un quelconque sentiment pour qui que ce soit ; même pour ma famille. Puis le temps a filé à une allure folle. Et me voici aujourd’hui dans un tournant inattendu de ma vie. Un moment magique dont personne ne pesait les sentiments, parce que j’étais définitivement seule avec mon âme ; personne ne me dirigeait. J’étais totalement libre de mes choix. Aucun Père ne me dirait plus jamais ce que je devais penser ou exécuter. Jamais une autre goutte de sang ne jaillirait d’un corps par mon intention.

Je posai mon regard sur Elias. Mon monde ne tournait plus qu’autours de lui. C’était encore difficile à concevoir pour moi qu’un seul être puisse prendre autant d’importance dans ma vie. Pourtant, c’était le cas et je ne le regrettais pas du tout, bien au contraire. Il m’inspirait confiance et sa seule présence réussit à calmer mes craintes les plus profondes. Depuis le début, j’avais senti qu’il était différent et ma méfiance n’en fut que plus grande. Mais je n’avais pas su résister à une telle personnalité. Elias Taylor n’était pas comme tous les autres hommes. Il était fait pour moi, en quelque sorte. Une alchimie entre nous qui ne s’expliquait pas. J’en étais très heureuse ; la béatitude m’envahissait au fur et à mesure du temps passé à ses côtés. J’étais capable de beaucoup donner, avec lui. Et lorsqu’il se retourna vers moi, je ne compris pas tout de suite ce qui allait se passer. Du moins, je n’en fus pas certaine.

« Chacune de mes pensées est envahie de toi. Mon cœur s'emballe quand j’entends ta douce voix mélodieuse, ton rire si charmant me bouleverse les sens. Je t'aime à en avoir mal !! Mon appétit c'est enfuie. J’ai l'impression d'être de nouveau un adolescent, j'ai le cœur qui bat, quand tu n'es pas là je suis empli de mélancolie et n'aspire qu’à te voir. Je n'arrive plus à me concentrer. J’ai envie de tout partagé avec toi la tendresse, les mots doux susurrés au creux de l'oreille, les fous rires et les discussions sans fin ou on refait le monde. J’ai envie de te montrer ce que la vie à de plus beau. J'ai envie de voir le monde à tes côtés, j'ai envie de construire un nid douillet ou je pourrais t'aimer comme tu le mérite. C'est une folie tout ça je le sais mais mon amour pour toi est tellement fort que rien ne pourra venir le briser... Alors épouse moi Selena bien sur pas dans la minute le temps de mettre tout en place, le temps que Cam revienne, le temps que notre enfant vienne au monde car j'aimerai tellement qu'il soit présent pour notre union, pour voir que l'amour n'est pas que dans les contes de fée que l'amour que quand deux personnes s'aiment, ils sont prêt à se donner corps et âmes à l'autre mais si tu désires le faire avant je serais heureux. Je t'aime mon amour et ma vie je la vois avec toi et personne d'autre »

Mon pouls s’accéléra de manière inattendue, inhabituelle et surréaliste. Je me mis à trembler, de la tête aux pieds et mes mains prirent une sensation d’humidité que je n’identifiais pas. Mon ventre se tordit doucement sous le poids des mots qu’il utilisait habilement. Et puis il y a eu cette boîte blanche qui se rapprochait de moi et dont mes yeux ne pouvaient se défaire. Il l’ouvrit. Je vis une bague, magnifique. Je tressaillis sous le coup des émotions qui me frappaient de plein fouet. Le temps semblait s’être arrêté. Je restai là, hébétée par une telle déclaration d’amour et de sincérité. Mes yeux se posèrent sur lui et je remarquai alors que ma vision se troublait petit à petit. Soudain, une larme perla sur ma joue rosée et roula de son long pour que sa chute se fasse. Ma main toucha le liquide salé. Je fus déconcertée. C’était quoi, cette eau ? Je pleurais ? Mon regard se posa alors sur Elias. Mon sourire s’esquissa et devint de plus en plus grand. Surprise mais heureuse, sans le montrer tout de suite, je ne pus m’empêcher de sauter dans les bras d’Elias.

« Oh mon Dieu, Elias ! Si tu savais comme je t’aime. »

Je restai accrochée à son cou quelques secondes, avant de me décrocher de lui, un sourire naïf et innocent sur le bout des lèvres. Mes larmes tombaient dans une rafale incontrôlée. Rien ne semblait pouvoir fermer les vannes. La joie que j’exprimais était trop grande pour que je la contienne. Je déglutis, séchant du mieux possible mes joues du revers de ma main.

« Pardon... Les émotions… Je maîtrise mal. »

Et je me mis à ricaner doucement, comme si cette nouvelle était un message incroyable. Mon regard douceâtre se posa sur lui et je m’approchai de ce corps si fort, si désirable. Mes lèvres se posèrent délicatement sur les siennes et je ne pus m’empêcher de sourire peu après, plongeant mon regard dans le sien.

« Rien ne me ferait plus plaisir que de devenir ta femme un jour. Et si tu souhaites attendre le réveil de Camden et la naissance des jumeaux, je n’y vois aucun inconvénient. J’attendrai ce que tu juges être le meilleur pour toi. Pour nous. Et c’est plus que normal de vouloir attendre ton frère. »

Je regardai alors la bague, sourire aux coins de mes lèvres.

« La bague est magnifique, Elias. »

Je replongeai mon regard dans le sien, frémissant d’un bonheur si intense qu’il m’électrisait de toutes parts. Doucement, je ris et je me perdis dans sa contemplation, tandis que mes lèvres bougèrent.

« Mariée maintenant ou dans dix ans, peu m’importe. Je t’aimerai toute ma vie, je le sens. Et porter un jour ton nom de famille… ce sera un honneur. »

Je souris alors amoureusement avant de l’embrasser avec passion, amour et tendresse. Le tout dans un subtile mélange de nos deux cœurs qui s’enlaçaient pour l’éternité.

Plus je regardais cette jeune femme devant moi plus je me disais qu'elle ne pouvait pas être réelle, combien de fois avais-je dit que je ne serais jamais père simplement par peur, que plus jamais je serais heureux... Je ne pourrais vous le dire tellement cette jeune femme me pénétrait au plus profond de mon être, elle avait un pouvoir que jamais je ne pouvais soupçonner pourtant, elle ne me manipulait pas loin de là, mais l'amour qu'elle m'apportait me donnait une sensation qui me donnait l'expression d'être un autre, d'être une meilleure personne bien que je refusais de me laisser marcher sur les pieds dans mon boulot ou encore avec des personnes de mon ancien boulot. Je savais que la-dessus je devais travailler sur moi pour ne pas partir en sucette régulièrement et ça je savais aussi qu'avec mon caractère de merde ça pouvait très vite partir en n'importe quoi. Je la regardais alors tout en lui disant ce que j'avais sur le cœur, je lui demandais de m'épouser, beaucoup pouvait dire que c'était tôt ou autre mais franchement qu'est-ce que j'en avais à faire de ce que pouvais penser les autres au fond le plus important pour moi n'était-il pas qu'elle soit heureuse, franchement si, c'était la plus belle chose qui pouvait arriver quand elle vint à me répondre, je fus le plus heureux, tout ce que je voulais se réaliser maintenant avec elle, la femme de ma vie, je répondais à chacun de ses gestes, à chacun de ses baisers, tout s'encrait en moi un peu plus à chaque instant passé avec elle, ses mots résonnaient en moi un peu plus à chaque moment, j'aimais à la folie cette femme, je l'aimais plus que ma propre vie.

Je la regardais, elle tellement belle, tellement désirable, si parfaite, elle qui portait nos enfants, j'avais hâte de savoir ce que s'était même si au fond tout ça ne m'importer peu. Pour moi le fait que ce soit un garçon ou une fille n'était pas si important pour la simple et bonne raison, qu'à mes yeux le plus important était que ces petits anges soient en bonne santé. Je regardais Selena avec des yeux remplit d'amour, un amour que rien ni personne ne pourrait venir entacher par sa présence ou autre. « Je t'aime Selena et je ne veux que ton bonheur » je la regardais avant de me détacher un peu d'elle lentement laissant mon regard sur elle avant de regarder autour de nous, puis je lui pris la main délicatement « Tu vois j'aimerai un truc classe pour ce club mais tout en restant branché, je ne veut pas d'un truc cul-cul si tu vois ce que je voulais dire, et j'aimerai une scène pour certaines soirées et j'en passe, en fait j'ai plein d'idées peut-être trop en fait ». Je regardais partout j'avais l'impression d'être un gamin qui venait d'avoir un nouveau jouet c'était étrange comme sensation mais excitant en même temps. Je la regardais tout en souriant avant de venir l'embrasser une nouvelle fois, j'avais du mal à me détacher d'elle comme si un jour ou l'autre elle finirai par partir, par me laisser seul, je savais que si cela devait arriver je ne m'en relèverai pas, ma ne serait que réduite à néant même s'il me resterait mes frères et mes parents.

« Au fait mon amour, quand faut que je te dise un truc, quand j'ai été au poste, la chef m'a remis une cassette vidéo.... »Je la regardais perdant mon sourire avant de soupirer légèrement affrontant son regard « Cette vidéo c'est euh.... comment dire... C'est nous quand on a couché ensemble dans le bureau » Je restais là à la regarder avant de faire quelques pas dans le bâtiment pensif, je n'avais pas envie de lui mentir ou de lui cacher quoi que ce soit, donc je me devais de lui dire pour la chef bien que rien ne s'était passé et après sa provocation il avait fallu que j'en joue un peu simplement pour la mettre mal à l'aise mais à la fin ça m'avait rapporté quoi rien du tout. « Elle a visionné la cassette en plus de me provoquer verbalement ce qui a eu le don de me gaver quoi alors je l'ai provoquer verbalement avant de me rapprocher d'elle pour finir par lui mettre une tape sur ses fesses par vengeance » Je la regardais toujours dans les yeux, je savais très bien qu'elle n'allait pas le prendre bien mais je ne voulais en aucun cas lui cacher, quand j'aime je lui dis tout même si quand on regarde, je n'avais pas couché avec elle, et heureusement, c'est vrai qu'avant j'aurai pu le faire mais aujourd'hui je savais très bien que jamais je ne le ferai car pour moi l'amour que j'avais pour cette femme ne pouvait être entacher par une autre, aujourd'hui avec cette demande en mariage, je scellais simplement notre amour. « Je sais que j'ai été un peu loin mais il fallait que je lui clous le bec bon d'une façon étrange mais bon... Je ne voulais pas te le cacher, pour moi un couple est basé sur la confiance et sans mensonge ou cachotterie alors je préfère te le dire moi-même même si tu viens à me rejeter à présent.... Je ne suis pas un mec infidèle au contraire...Enfin voilà » Je laissais mon regard sur elle avant de détourner mon regard m'attendant à une réaction sauvage...