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Fun at work ? [PV]

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MessageSujet: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeDim 4 Mar - 18:34

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Work, work, work ...

La course du soleil dans le ciel commença de bonne heure ce matin. A 5h00 précisément. Les premiers rayons tranchaient la pénombre sans prévenir garde, laissant disparaître les étoiles et la lune qui reviendrons le soir prochain. Dans la ville tous commençait à s’accélérer. Les volets se levaient, les livraisons se terminaient. Déjà les premiers riverains se faisaient voir. Pas ceux qui viennent de se lever mais ceux qui vont se coucher. Ceux qui viennent de finir leur nuit de travail. La mienne s’apprêtait à commencer.

Il était 5h30 quand mon réveil se mis à raisonner dans la plénitude qui régnait dans ma chambre. Je l’éteignais presque instantanément et le débarrassais de la couverture qui était sur moi. Mes deux pieds touchèrent le sol et j’ouvris les yeux. J’étais en forme ce matin. J’avais bien dormi. Cela me faisait toujours bizarre d’être seul chez moi. Mais je m’y faisais peu à peu. J’attrapais la télécommande à côté de mon réveil et appuyais sur un bouton qui déclencha l’ouverture de tous les volets de mon nouveau chez moi. Je fis un petit sourire en voyant au loin le soleil entamé sa course dans le ciel. M’étirant un peu, je me levais finalement pour me diriger vers la salle de bain. Je quittais mon boxer pour me glisser sous une douche chaude et réveillante. Elle dura un bon quart d’heure avant que je ne sorte finalement, attrapant une serviette pour m’essuyer avant de l’enrouler autour de ma taille. Je me regardais dans le miroir avant de me passer de la mousse à raser sur le visage et de me raser à la vitesse grand V. Je me passais un peu d’eau sur le visage avant d’attraper ma brosse à dent et de me brosser les dents avec énergie. Un sourire blanc ça s’entretien. Le mien me servait d’image de marque. Je pris une deuxième serviette avec laquelle je m’essuyais le visage rapidement. Je souriais en voyant mon reflet. Je laissais tomber la serviette nouée autour de ma taille et pris la direction de mon dressing. J’enfilais alors un caleçon Abercrombie&Fitch noir, un pantalon de costume noir également. Je passais une chemise bleu ciel. Je la boutonnais jusqu’en haut, passant ensuite une cravate rouge autour de mon coup et fermant rapidement mon nœud. Je passais ensuite la veste du costume par-dessus et voilà que j’étais prêt. Je glissais mes pieds nus dans une paire de chaussure noire et blanche. Habituellement ces chaussures sont utilisées lors des mariages mais ce sont les chaussures que je porte tous les jours. Cela me permettait de me différencier de mes collègues. Je pris à nouveau la direction de la salle de bain et mis un coup de laque dans mes cheveux avant de les coiffés avec ma main droite. Je m’imprégnais finalement d’un peu d’eau de Cologne. Et voilà. J’étais prêt. Il était 6h15. Je descendis les marches qui menèrent vers la cuisine. J’allumais alors la cafetière pour qu’elle me délivre ce doux nectar. Attendant qu’il coule, je me dirigeais alors vers la porte d’entrée que je déverrouillais pour récupérer mon journal, déposé sur le perron. Je lu rapidement les gros titres avant de le poser sur la table. Je fis couler une partie du café dans ma tasse avant de mettre le reste dans ma tasse-thermos que j’amènerais avec moi au travail. Je pris mes lunettes et commençais alors à lire les articles qui m’intéressais. Je le repliais finalement. Je bu le fond de ma tasse avant de la déposer dans l’évier. Je passais devant le miroir du couloir et ajustais ma cravate avant de prendre mes clefs de voiture et mon téléphone. Je glissais mes lunettes dans ma poche intérieure. Il était finalement 7h10 quand je quittais la quiétude de mon chez moi pour affronter le monde extérieur.

Il faisait un temps superbe sur San Francisco aujourd’hui. Si bien que je décidais de laisser les fenêtres de mon Audi A6 ouvertes. J’aimais bien partir tôt de chez moi parce que cela m’évitais d’affronter les embouteillages matinaux qu’il y a souvent en ce moment. Je fus quand même ralenti quand je pénétrais dans le centre de la ville. Je voyais au loin l’immense building de la société qui m’emploie. La société de mon père. Plus qu’un dizaines de minutes. Je roulais à allure modérée. Il y avait de plus en plus de piéton et le soleil brillait déjà fort dans le ciel. Je n’étais finalement plus qu’à quelques mètres du bâtiment. Je passais finalement la grille de sécurité, prenant bien évidement le temps de saluer le gardien. C’était très important d’avoir de bon lien avec le personnel. Cela permet d’une de faire moins sévère et surtout cela permet aussi d’entretenir des liens amicaux avec certains. Je roulais au pas jusqu’à ma place. Elle était identifiée. La première place la plus proche de l’entrée ou l’on pouvait lire « Dougie Spencer –Directeur Général ». Cela me faisait toujours sourire quand je voyais ça. Je me disais que j’avais bien réussi dans la vie quand même. J’ai bientôt 24 ans et je suis l’un des membres les plus influents de notre succursale. J’attrapais ma mallette qui avait passé la nuit dans la voiture et descendais de la voiture. J’aimais bien arrivé avant tout les autres. J’ouvrais la porte à l’aide de mon badge d’accès accroché sur ma mallette et me dirigeais vers l’ascenseur. Direction le 31ème étage. J’avais un grand bureau à cet étage, le dernier du bâtiment. Quand un employé doit se diriger au-delà du 30ème étage ce n’est généralement pas bon signe. Les portes s’ouvrèrent finalement sur mon étage. On arrivait directement à mon bureau qui était un open-space. Le meuble physique trônait au milieu. Derrière, une immense baie vitrée. De chaque côté : idem. Il y avait deux sièges. A droite, un espace détente avec un canapé et une télé. A gauche deux grandes bibliothèques remplies de livre. Je m’avançais doucement. Sur une table près de mon bureau, une thermos de café pleine, quelques tasses retournée, des verres eux aussi retournée. Une carafe de jus d’orange et des bouteilles d’eaux était également posée derrière les deux corbeilles de petits pains. Je jetais un œil à ma mini salle de conférence. Une grande table en acajou autour de laquelle était installé 8 fauteuils noirs et un grand fauteuil en cuir noir. Devant celui-ci, une tablette tactile. La femme de ménage devait être passée tôt parce que la veille j’avais eu une réunion importante et j’avais laissé tout en vrac. Mais là, tout était exactement comme d’habitude. Je souriais, passant derrière mon bureau pour finalement m’asseoir sur mon imposant fauteuil en cuir ivoire. Je posais ma mallette sur le bureau et en sortit quelques dossier. J’allumais alors mon mac et sorti un stylo. J’étais enfin prêt à travailler.

La journée passa rapidement. J’avais lu tous mes mails et j’avais commencé à préparer les statistiques de ventes et d’exploitation pour savoir à quel montant la prime annuelle s’élèverait. J’étais tellement plongé dans mon travail que je n’avais même pas vu l’heure. Midi et demi. C’est mon ventre qui me rappela que j’étais dépendant de nourriture et cela à heure fixe. Appuyant alors sur un bouton sur mon téléphone, une voix de jeune femme raisonna, me demandant ce qu’elle pouvait faire pour moi. Je demandais à ce que l’on me monte une salade verte avec dés de jambon et de fromage ainsi qu’une pomme rouge. Je n’eus pas le temps de raccrocher que déjà je voyais le bouton de l’ascenseur s’allumer, m’indiquant que quelqu’un venait. Ma secrétaire était très prédicatrice et savait ce que je mangeais. Elle avait déjà du tout préparé. Les portes s’ouvrirent sur elle, un plateau dans les mains. Elle le déposa sur mon bureau et le quitta presque immédiatement. Je la remerciais et elle disparut dans l’ascenseur. Je me mangeais rapidement mon repas en lisant un article intéressant sur internet. Quand j’eu fini, je pris une rasade d’eau avant de me replonger dans les chiffres. La journée passa calmement jusqu’à presque 17h. C’est à ce moment-là que, plongé dans mes pensées et mes statistiques, je fus ramené à la réalité quand l’ascenseur se mis en marche. La personne venait d’en bas. Je regardais ma montre puis consultait rapidement mon agenda. Aucun rendez-vous aujourd’hui. Je me demandais bien qui cela pouvait être. Je ne pouvais même pas appeler ma secrétaire. Elle finissait le travail à 16h30. Je fis de l’ordre sur mon bureau en débarrassant rapidement la boite vide qui s’y trouvait, la mettant dans la poubelle. Je quittais mes lunettes que j’avais remises quelques heures auparavant et les déposais face à moi sur le bureau, fixant les deux portes coulissantes. J’étais vraiment intrigué par la personne qui allait se dévoiler d’ici quelques secondes. En effet, rares sont les personnes qui viennent spontanément me voir. Elles ont généralement soit rendez-vous, soit elles sont convoquées. Cette personne n’était dans aucun des deux cas. L’ascenseur finit finalement sa course folle et les portes s’ouvrirent…


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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeLun 5 Mar - 1:02




Je prends mon courage à deux mains pur prendre cet ascenseur. Je ne suis pas de nature trouillarde, du moins je ne suis jamais parti la queue entre les jambes par peur de la difficulté mais j'avoue sans honte que je suis anxieux à l'idée de prendre cet ascenseur, et surtout à l'idée de rendre visite à la personne qui se trouve à l'autre bout. Dans ma vie professionnelle comme privée, je suis lié à Douggie, je suis avocat et c'est mon cabinet qui représente sa boîte, spécialement moi, car j'ai demandé il y'a bien longtemps d'être responsable du dossier juste pour avoir la chance de le revoir. M'occuper du groupe Spencer ne m'avait jusque là poser aucun réel problème. Vu que les affaires marchaient comme il le fallait, il n'était que question de paperasses à faire signer ou de dossier à faire valider. D'ailleurs, ça m'a toujours enchanté l'idée de venir ici, parce que je le voyais. Lui. Mais depuis trois mois maintenant, beaucoup de chose avait changé. J'avais décidé d'épouser Louise, j'avais décidé de me reprendre en main et j'avais décidé que plus jamais je ne laisserais me traiter comme il le faisait. Raconter comment je me suis retrouvé à sa merci serait inutile. Je me suis promis de ne plus être simplement utilisé et c'est pour cette raison que j'ai coupé définitivement les ponts avec lui. C'est pour cette raison, que depuis trois mois maintenant, je prends soin d'éviter ses appels.

Malheureusement, si dans le privé je peux l'éviter; dans le milieu professionnel, je ne peux pas, il faudrait être fou pour donner ce client à quelqu'un d'autre, rien qu'à cause des primes. Je le garde donc, même si pour faire signer la paperasse, je préfère passer à son bureau après les heures de travail. 17 h, il doit déjà être en train de courir chez lui pour se préparer à sa soirée. Je n'ai juste qu'à laisser le dossier sur le bureau, sa secrétaire me le renverra et basta'... Oui, je vais faire ça. Je ne veux pas le croiser, je ne veux pas affronter une éventuelle colère. On ne coupe pas les ponts avec douggie spencer comme avec n'importe qui. Je l'ai fais, et vu que j'ignore comment il l'a pris. Je sais pas comment il prendrait le fait de me revoir. Parce que même si ça sera " poing dans la tronche et bastah' " beh' j'y tiens moi à ma petite gueule.

Je finis néanmoins par appuyer sur le bouton me conduisant à son étage. Il ne s'agit que d'un dossier que je pose sur le bureau de sa secrétaire, il sera sûrement pas là. Mais là, la question qui me revient sans arrêt à l'esprit c'est " et si il était là ? " Si il est là, je vais avoir des comptes à rendre, bien que probablement, il s'en foutra, au pire je l'aurais juste blesser dans son égo en refusant de continuer à n'être qu'un simple coup. Parce que raison de plus pour l'oublier : Je suis rien pour lui, sa façon de me jeter comme un malpropre tout les matins m'a éclairé sur ce sujet, et malgré le manque de sa tendresse, j'ai su pallié son absence. L'ascenseur finit sa course, il sonne et je sors. A première vue, il n'y a personne. Je peux souffler. Je souffle. Puis je relève la tête; mon coeur fait un dératé lorsque je croise son regard. Je me sens obligé de l'approcher, tant pis pour la secrétaire. Je dois rester pro-fes-sion-nel

« Bonsoir » Je m'avance vers lui, vers son bureau plutôt. J'hésite à lui tendre la main, mais je ne le fais pas. Je lui donnerais l'impression de me moquer de lui, alors que ça n'est pas le cas. « Je suis passé déposer ces dossiers, ils ont besoin d'une signature. » Rapidement, je lui tend le tout, j'essaie de camoufler au mieux ma gêne. J'ai l'impression de me mentir à moi même en me comportant tel un inconnu face à lui; mais la vérité c'est que je n'ai pas quoi faire, ni comment agir. Je dépose le tout rapidement, et je pars comme je l'avais prévenu rapidement. Je me racle la gorge,[color=darkred] « heum.. bonne soirée.. »
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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeJeu 8 Mar - 10:13

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Work, work, work ...

J’étais en train de lire un document important quand l’ascenseur se mis en route. Je fus un peu surpris puis je reportais mon attention sur ce dernier. A ce moment-là j’imaginais qui pouvaient venir me déranger dans ma quiétude. Peut-être mon père ? Mais pourquoi viendrait-il ? Les comptes sont bons. La côte ouest fait des bénéfices pour la première fois depuis 2 ans. Et je peux me venter que c’est grâce à mon travail. Le tout était dans la communication. Le fait de sortir, de me faire voir dans les différents diner et soirées mondaines aidait beaucoup. Je suis mon propre ambassadeur de marque. Ça aide. Non cela ne pouvait décidément pas être mon père. Mais qui ? Un assistant ? Un collaborateur. Je n’allais pas tarder à le savoir puisque l’ascenseur arrêta sa course folle à mon étage.

Les portes s’ouvrirent sur cet homme. Hannibal. Ce que je ressentais pour Hannibal était … c’était spécial. J’ai toujours été attiré par lui. Je le trouve bel homme. Très bel homme même. Suis-je amoureux de lui ? Surement. Mais voilà j’ai été élevé dans une famille ou l’on m’a toujours appris à ne pas faire étalage de ses sentiments. Mon père disait toujours que ce sont les hommes faibles qui montrent leurs sentiments. Ajoutons à ça le fait que dans mon enfance j’étais tourmenté à l’école. Je suis devenu violent. Et même si parfois la violence ne résout pas tout cela aide fortement. Nos regards se croisèrent finalement. Je restais impassible, fidèle à moi-même et à mes convictions. Après tout c’est lui qui avait choisi de ne plus donner de nouvelle. Et même si ça m’avait fait mal, j’avais réussi à en faire abstraction. « Bonsoir » Sa voix brisa le silence qui c’était imposé de lui-même il y a quelques minutes. « Bonsoir » fût ma seule réponse. Pourquoi dire mille mots quand un seul suffit. Il avança finalement vers moi. Je continuais de l’ignorer en pianotant quelque chose sur mon ordinateur. « Je suis passé déposer ces dossiers, ils ont besoin d'une signature. » Je tendis la main pour les attraper et regardait rapidement de quoi il s’agissait. C’était le plaidoyer final d’une affaire qui nous opposait, Spencer&Allen et moi, à une petite structure qui plagiait certain de nos confections. Je le déposais alors face à moi alors que le jeune homme me tourna le dos. C’était dur. Aussi bien pour moi que pour lui d’après son attitude. Il prit la direction de l’ascenseur. Dans un dernier raclement de gorge il me souhaita une bonne soirée. « heum… bonne soirée... » Sans un mot je compris. Je levais les yeux. Le voir de dos me fit un choc. Je compris que cette fois je ne pouvais pas le laisser partir. Alors ni d’une ni de deux, je me levais pour le rattraper. Jamais la distance bureau ascenseur n’aura été si longue. J’arrivais finalement à sa hauteur. Derrière lui. « Hannibal … » Je posais ma main sur son épaule. Je l’aidais à se retourner en exerçant une forte pression. Je voulais dire quelque chose mais rien ne sortit. Alors je posais mes lèvres sur les siennes, rentrant ma langue dans sa bouche. Ma main se posa sur ses abdos, remontant sur ses abdos. Mas lèvres ne voulaient pas quitter les siennes. Ma main remonta peu à peu vers son cou. Elle se resserra peu à peu autour de sa trachée. Je l’expulsais contre les portes de l’ascenseur et le soulevait un peu. Il quitta alors le sol et je le regardais droit dans les yeux, mon regard furieux.

Mes yeux étaient posés dans les siens. Je l’embrassais rapidement avant de finalement prendre la parole. « Ne t’avise plus jamais de m’ignorer comme tu viens de le faire aujourd’hui et ces dernières semaines. Tu m’as compris ? » Voyant qu’il ne pouvait pas répondre, je pris mon petit sourire narquois « cligne des yeux si tu as compris » Lâchant peu à peu mon étreinte, je le relaissais toucher le sol. Je redéposais mes lèvres sur les siennes. J’étais fier. Je l’ai toujours été. L’arrogance même de mon caractère. La de suite j’avais envie de lui. Ma main passa alors sous son t-shirt. Mes lèvres se reposèrent sur les siennes, attendant maintenant une réaction.



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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeJeu 8 Mar - 13:37



Je manquais de courage, atrocement. A vrai dire je ne sais même pas comment j'ai fait pour ne pas défaillir pendant que je lui disait ces quelques mots. De simples formalités, et à en juger par sa totale ignorance, nous en étions bien là; à des formalités. Cela aurait pu être un soulagement, après tout c'est ce que j'avais voulu; mettre fin à cette relation qui menait à rien, j'étais la victime de ses changements d'humeur et ça ne pouvait pas continuer. Et pourtant, j'étais pas soulagé du tout, lorsque je faisais demi-tour, que je me dirigeais à nouveau vers l'ascenseur, je m'insultais intérieurement de partir sans un mot. Il méritait mieux que mon silence & des banalités à la con; j'étais presque sûr qu'il m'avait couvert de tout l'amour dont il était capable, même si je n'en étais pas certain. C'est un drôle de personnage, difficile à cerner et pourtant j'avais du mal à penser être loin de la vérité. Je continuais mon chemin vers l'ascenseur tout en repensant à quel point je pouvais être idiot et surtout ingrat.

« Hannibal … » La pression de sa main sur mon épaule me sortit de mes pensées. Comme toujours, j'obéissais à ses gestes et me retournais. Mon coeur fit un bond lorsque je lui fis face, j'avais passé des semaines à l'ignorer et j'avais beau me voiler la face, même professionnellement je ne pouvais pas le revoir. Je n'eus pas le temps de dire un mot que déjà ses lèvres agrippait les miennes, j'étais comme un junkie en manque de sa dose, je l'embrassais avec férocité pour combler le manque que j'avais subit pendant ces semaines. Sa main qui vint se poser sur mes abdos me firent frissonner, j'étais demandeur de caresse comme toujours et là, je foutais carrément en l'air toute mes résolutions, comme un type sans détermination, je me faisait presque honte. Toute cette excitation me quitta néanmoins lorsque sa main commença à appuyer sur ma trachée, plaqué contre le mur je perdais toute excitation, à l'inverse je prenais peur. « Ne t’avise plus jamais de m’ignorer comme tu viens de le faire aujourd’hui et ces dernières semaines. Tu m’as compris ? » Positionné comme je l'étais, même avec ses baisers je n'en voulais pas. Il me faisait mal, et en plus je respirais plus. « cligne des yeux si tu as compris » Je clignais des yeux sans émettre la moindre opposition, j'avais besoin d'air, j'aurais fait n'importe quoi.

Ressentir ses lèvres sur les miennes après ça avait un goût acide dans ma gorge. Déjà parce que j'avais peiné à reprendre mon souffle mais surtout parce qu'il venait de me heurter à nouveau. J'avais oublié durant ces quelques semaines à quel point Douggie pouvait être violent; il me rappelait d'une façon pas agréable du temps. Sa main qui passait sous mon tee-shirt activa malencontreusement une chaleur dans mon bas ventre, je pouvais presque sentir des papillons. Fais chié' Je déteste quand ma tête n'est pas en accord avec mon corps, parce que là, c'est clair que je ne le laisserais pas me toucher. Ma main vient se poser sur son poignet, malgré moi j'attend deux secondes avant de rompre le contact. Ca y'est, je redeviens accro à cette multitudes de frissons. « Non mais je peux savoir ce que tu fais ? » Je dégage sa main, je me dégage de lui, je dégage tout. Mon premier réflexe est de faire un bond loin de lui. C'est peut être inutile, un ou deux mètres ne l'empêchera pas de me courir après pour me démolir mais je n'ai pas le sentiment d'avoir le choix. Je me suis juré d'arrêter de m'écraser, au moins pour avoir un semblant de fierté. « C'est quoi ça ? Tu me menace & tu m'embrasse ? » Je fronce les sourcils, pas vraiment joyeux d'être considéré comme un bout de viande. « Je suis pas venu là pour ça; et j'ai pas envie que ça continu comme avant. » Je serre le poing, je suis nerveux, mon sang tape dans mes tempes, sans cette adrénaline, j'aurais peut être pas envie de lui dire, même avec j'hésite, je veux pas que tout redevienne comme avant; au lie d'arrêter avec lui, j'aimerais avancer.
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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeJeu 8 Mar - 17:42

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Work, work, work ...

La rage en moi était revenue d’un coup. Pourquoi fallait-il toujours que je sois comme ça. J’avais l’impression que c’était inévitable et même si je savais que je le perdrais en faisant ça, je le faisais quand même. Alors que je le reposais à terre, je ne pouvais m’empêcher de le regarder droit dans les yeux. Il était si parfait. Ma main commença doucement à parcourir son corps. C’était bon. Très bon. Mais d’un coup, il prit la parole. « Non mais je peux savoir ce que tu fais ? » Il poussa ma main et recula un peu. C’était la première fois qu’il agissait de la sorte. La première fois qu’il agissait tout court. J’étais un peu surpris. Désemparé. Puis je me mis à sourire « Oh ne fait pas ta mijaurée. Toi et moi on sait que c’est ce que tu as envie… » Il me regarda d’un regard que je ne connaissais pas. « C'est quoi ça ? Tu me menaces & tu m'embrasse ? Je suis pas venu là pour ça; et je n’ai pas envie que ça continu comme avant. » Je le regardais incrédule. Une chose était sûre. Ces quelques semaines loin de moi l’avait rendu plus fort, plus sûr de lui. Je le vis alors serer le poing. Je fis de même. La pression en moi commença à atteindre un paroxysme. J’étais désœuvré. Je ne savais plus quoi faire. Sans que je comprenne, mon poing se leva. Ma tête avait pris le contrôle. Je luttais pour ne pas le blesser. Ce n’était pas mon souhait. Plus maintenant. Mon poings partit et … PAF. LA douleur remonta le long de mon bras. Mon poing me faisait souffrir. Mais pourtant j’étais content de moi. Je sentais mon esprit et mon corps se tirailler. L’un sous la douleur provoqué par ce coup de poing. L’autre par le sentiment d’avoir fait ce qu’il fallait. Ma vision était encore troublée. Je distinguais du rouge. Du sang. Mon esprit était ailleurs. J’inspirais alors un coup. Je fermais les yeux et les rouvrait pour finalement voir le carnage …

Ma main était en sang. Je venais d’écraser mon poing contre la porte de l’ascenseur. Le choc avait dû être violent. On distinguait la trace du poing dans le métal. Je fixais Hannibal. C’était la première fois que j’arrivais à me contrôler. La première fois que je ne voulais pas lui faire de mal. Je commençais à trembler. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Je le regardais alors droit dans les yeux. « Au revoir Hannibal. » Je tournais des talons, titubant vers mon bureau, ma main en sang ne répondant plus aux impulsions envoyées par mon cerveau. Les gouttes de sang tombèrent au sol. Avec ma main valide, j’avais ouvert le bouton de ma chemise et remonté ma manche. J’arrivais finalement à mon bureau et m’écroulais dans le fauteuil. J’ouvrais alors un tiroir pour en sortir une bouteille de scotch. J’en bu une grande rasade d’un coup pour faire passer la douleur. Je sortais d’un autre tiroir un vieux t-shirt que j’avais laissé ici au cas où. Je l’enroulais autour de mon poing et je me laissais finalement m’écrouler. Ma tête se posa sur mon bureau. J’avais mal. Pas à cause de la douleur, enfin un peu mais ce n’était pas la cause principal. Mon orgueil en avait pris un coup. Pourtant j’avais été si fier d’Hannibal. Il a osé me tenir tête. Et j’étais fier de moi. J’avais réussi à passer outre mes impulsions destructrice et violente. J’avais envie de changer. Mais je savais que je n’y arriverais pas. J’ai toujours été comme ça. Je ne me contrôle pas. La violence est une chose innée chez moi. Même avec la plus grande volonté du monde je n’arriverais pas. Il valait mieux que je laisse partir Hannibal. C’était la seule chose à faire de bien. Pour lui mais aussi pour moi. Aller de l’avant c’était la seule chose à faire finalement.



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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeVen 9 Mar - 1:58



Je le fixe, je ne suis pas furieux mais j'aimerais lui faire comprendre que je ne suis pas content de son attitude. Je suis forcé d'admettre que la façon dont je suis accro à Douggie me dépasse, j'ai bien dire " non " tout le reste dit " oui "; ça en devient difficile de le rejeter. J'y parviens, malgré tout. Je le regarde. Surpris ? Je m'y attendais, et à vrai dire, tant mieux. Je ne veux pas être prévisible, c'est parce que je l'ai toujours été que j'en suis réduis à cet état de dépendance. « Oh ne fait pas ta mijaurée. Toi et moi on sait que c’est ce que tu as envie… » Non. J'hoche la tête. Ca n'est pas ce dont j'ai envie; du moins pas en premier lieu. Je n'ai aucunement envie de retomber dans la gueule du loup; de n'être avec lui que pour du sexe. Mon âme de romantique le refuse, & de toute façon, ma relation avec Louise - même si elle soit fausse - me préserve des conneries que je pourrais faire.

J'ai bien conscience que je suis en train de le défier. Mon regard sur lui observe chacune de ses réactions, si il a d'abord été surpris, je dirais qu'il est rapidement passé à la colère. J'ai peur, je suis tétanisé, je sais que le coup va partir, je le sens, je pourrais fuir mais mes jambes ne m'obéissent plus, elles tiennent debout c'est tout. Mon coeur bat à toute vitesse, je suis en alerte, quand vais-je recevoir ce coup ? Va t-il me faire des marques ? Comment vais-je l'expliquer à Louise en rentrant ? Vais-je devoir lui parler de Douggie ? Toutes ces questions dans ma tête ne font que baisser ma vigilance, j'entend un gros fracas,je sors de mes pensée. Il a frappé ? Je n'ai rien senti. J'ouvre les yeux, je vois rouge. Non, je suis pas en colère, du tout même. Je vois la main de Douggie & je m'inquiète. C'est ma faute tout ça, je l'ai provoqué. Je m'en veux. « Au revoir Hannibal. »

J'hoche la tête en murmurant « Non .. Non .. Non.. » Non, je ne veux pas partir, je ne veux pas le laisser comme ça. Je l'observe jusqu'à ce qu'il prenne place derrière son bureau. J'ai envie de pleurer; il s'est blessé par ma faute & moi comme toujours je pense qu'à moi. Je laisse rapidement tomber mes affaires au sol et me dirige vers son bureau. Je suis affolé, je sais pas quoi dire. Et lui, ne dis rien non plus; mais bordel ! faut appeler les urgences. « Douggie, tu peux pas rester comme ça' Laisse moi voir » Je n'attendais aucun accord de sa part pour prendre sa main et retirer le bout de hciffon qu'il avait placé autour. « C'est peut être fracturé, bon sang Douggie, il faut faire quelque chose » Garder mon calme ? Pas possible, j'imaginais combien il avait mal, et puis il y'avait du sang que j'essuyais. « Je suis désolé, pardonne moi, c'est ma faute tout ça' » J'arrivais pas à retenir quelque larmes, c'était ma faute j'étais honteux et tout ce que je trouvais à faire, c'était chouiner en m'excusant et en embrassant sa main brisée.

« Je ... Il faut quelque chose de froid. De l'eau. » Je l’entraînais vers la salle de bain, son tee-shirt dans une main. De l'eau; même si c'était les urgences qu'il aurait sûrement fallu, c'était déjà mieux que rien. Silencieux à cause d'une trop grose boule dans ma gorge, je nettoyais le sang qui avait commencé à sécher. Tête baissé, je ne le regardais pas. Je n'osais pas; voilà ce qui arrivait quand je le cherchais. Il aurait du me frapper moi, je le méritais.
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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeVen 9 Mar - 6:46

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Work, work, work ...

Alors que je m’éloignais de lui, je l’entendais dire non. J’étais trop ailleurs pour y prêter attention. J’avais toujours la tête posée sur le bureau quand finalement je sentis sa présence. Je levais un peu la tête pour le voir. Je restais un instant face à ce visage si angélique. Il était tellement beau. Je me rappelais pourquoi je l’avais choisi lui la première fois. Parce qu’il n’était pas comme moi. Moi j’étais un tyran, un con tandis que lui faisait toujours preuve d’altruisme. Et sans faille. Je l’entendis prendre la parole. Cela me demanda une forte concentration pour deviner ce qu’il disait. « Douggie, tu ne peux pas rester comme ça' Laisse-moi voir » Je ne disais rien. Je me laissais faire. Je n’avais plus aucune volonté. J’étais faible. Très faible. Trop faible. Je sentis alors sa main me frôler. Il attrapa la mienne et retira le chiffon dont je m’étais servi comme pansement. J’avais l’impression qu’il m’arrachait la peau. Sans protection je sentais que le sang se remettais à couler de plus belle. Je serais les dents, pris par une douleur atroce. « C'est peut être fracturé, bon sang Douggie, il faut faire quelque chose » Je ne pus m’empêcher de sourire. Il paniquait. C’était normal. Mais c’est une chose que mon père m’a appris à ne pas faire. Toujours garder son sang-froid. Paniquer ne sert à rien. Et c’est alors que je l’entendis. Il me dit quelque chose avec une autre voix. Il sanglotait on dirait. « Je suis désolé, pardonne moi, c'est ma faute tout ça' » Ce fût comme un électrochoc qui me ramena à la réalité. Ma main valide se leva pour se poser sur sa joue et du pouce je balayais la larme qui était en train de perler au coin de son œil. « Ce n’est pas ta faute Hanni. Ça ne l’a jamais été. Ca a toujours été ma faute. Sauf qu’aujourd’hui j’ai fait preuve d’assez de force et de courage pour ne pas m’en prendre à toi. Pour ne pas te blesser une énième fois. Parce que tu ne mérites pas tout ce que je te fais subir. Parce que tu … tu mérites mieux que moi » J’étais sincère. Ma voix était restée neutre. Pourtant on sentait quand même la vérité. J’avais l’impression de me mettre à nu. Je n’aimais pas cette sensation. Je fus pris alors d’un frisson, sentant ses lèvres chaudes sur ma main abîmée. Il était si doux et si attentionné. Cela me plaisait.

« Je ... Il faut quelque chose de froid. De l'eau. » Je n’étais pas en mesure de résister quand il m’entraîna vers la salle de bain. Alors, contraint et forcé, je me levais et le suivait. Il glissa ma main sous l’eau. Je me mis à hurler. La douleur était devenue trop forte. « Ahhhhhh » Toute ma fierté était partie dans ce hurlement. Pourtant peu à peu, je sentais la douleur disparaître. Je sentais sa main qui frottait la mienne et quand je baissais la tête vers celle-ci, je constatais le sang disparaître. Je reportais mes yeux sur Hannibal. Il ne me regardait pas. Pourquoi ? Était-il gêné ? Je le regardais encore et encore, agir avec minutie. Alors, je me reprochais de lui et déposais ma tête sur son épaule. Je ne bougeais plus. J’arrivais presque à oublier la douleur qui était mienne. Si quelqu’un arrivait maintenant, il m’aurait pris pour une épave. Pire pour un amoureux transit. Mais je m’en fichais. J’étais avec lui. J’étais contre lui. Sa délicatesse me réchauffait le cœur. Je me décidais à prendre la parole. « Je n’arrive pas à comprendre Hanni. Avec tout ce que je t’ai fait subir. Pourquoi es-tu encore là ? Pourquoi continues-tu à t’occuper de moi avec une telle gentillesse. Je ne le mérite pas » C’était LA question. Celle qui m’intriguait. C’est vrai qu’il n’était pas obligé de rester. Je venais de l’agresser. Toute personne normalement constitué aurait fui. Et pourtant lui était resté.

J’étais toujours contre lui. Je sentais qu’il finissait de me nettoyer la main. Je le vis prendre une serviette propre et me l’enrouler autour de la main pour la sécher. Au moins ma main n’était pas déformée. J’avais quelques égratignures mais rien de grave. Alors les seuls mots qui me viennent à ce moment-là étaient des mots que je ne lui avais jamais dits. Des mots simples, sincères, qui font toujours plaisir mais que je n’avais jamais réussi à lui dire. Je cherchais son regard du mien désespérément et lorsque finalement je le trouvais je lui dis ce mot. « Merci » Mon regard était doux. Je le sentais. C’était la première fois que j’étais comme ça face à lui.


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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeVen 9 Mar - 14:01




Je renifle, j'essaie de ne pas me mettre à pleurer définitivement, parce que même si je sanglote déjà, j'aurais l'air bien plus pitoyable. Remarque, je suis déjà pitoyable à ma façon de paniquer alors que lui reste si calme, si fort. J'ai honte de moi, même si mon ressenti ne doit pas primer sur l'instant. C'est de lui dont il faut s'occuper. « Ce n’est pas ta faute Hanni. Ça ne l’a jamais été. Ca a toujours été ma faute. Sauf qu’aujourd’hui j’ai fait preuve d’assez de force et de courage pour ne pas m’en prendre à toi. Pour ne pas te blesser une énième fois. Parce que tu ne mérites pas tout ce que je te fais subir. Parce que tu … tu mérites mieux que moi » J'hoche la tête, j'en crois pas un mot, j'ai envie de l'embrasser, de lui dire que tout est ma faute & que je le cherchais. J'ai toujours su qu'il était violent, je l'ai provoqué en connaissance de cause, c'est donc moi qui aurait du être blessé. « Si, c'est ma faute. C'est ma faute parce que je t'ai cherché. J'aurais pas du disparaître comme je l'ai fait, surtout pour revenir en me comportant comme le pire des ingrats. Si tu savais comme je suis désolé, tu as raison de t'en prendre à moi .. C'est toi qui me mérite pas, je ne suis qu'un ingrat.» Je baisse la tête pour continuer à m'occuper de sa main. Cette main qui aurait du me détruire le visage au lieu de se détruire elle même, j'y dépose des baisers comme si le " bisous magique " pouvait marcher.

De la façon la plus douce possible, j'essaie de m'occuper de lui. « Ahhhhhh » Zut, je lui fais mal. Toujours avec la même panique je chuchote. « Pardon .. Pardon » J'essaie d'être le plus délicat possible. Il faut nettoyer cette main pour voir ce qu'il en est. Est-elle cassée ou pas ? Et surtout il ne faut pas qu'elle s'infecte. J'évite son regard, j'ai honte. Voilà, où on en est, parce que j'ai fui, parce que je n'ai pas osé lui dire en face ce que je ressens . Il me tire à nouveau de mes pensées lorsqu'il pose sa tête sur mon épaule. Le rouge me monte aux joues, mon coeur se met à battre, je ne contrôle même pas ça. Mon corps fait chier à jouer les émotifs; enfin ça reste ce que je suis. « Je n’arrive pas à comprendre Hanni. Avec tout ce que je t’ai fait subir. Pourquoi es-tu encore là ? Pourquoi continues-tu à t’occuper de moi avec une telle gentillesse. Je ne le mérite pas » Je ne répond pas tout de suite, d'abord surpris par sa question. J'en cherche une réponse qui expliquerait tout, sans que j'ai pourtant à me confier et à passer pour une grosse larve, même si là, c'est plutôt mal barré. « Je .. » Les mots ne sortent pas, je prends une grande inspiration. « Parce que, si je ne m'occupe pas de toi, qui le fera ? Tu es bon. C'est juste que tu ne le sais pas encore, et que personne ne t'a jamais laissé le montrer. » Je réponds en tout honnêteté. Douggie n'a pas eu ma chance, un père aimant, une meilleure amie parfaite. Je suis entouré depuis toujours de personne qui m'aime et qui me le dise; lui aussi en a besoin. C'est tout.

Je le gardais contre moi pendant que je séchais sa main. « Je pense pas qu'il y'est fracture. Seulement, attend toi à un beau bleu et à pas pouvoir te servir de cette main pendant quelques jours. » Je ne suis pas médecin, mais j'ai déjà vu ce genre de blessure. Au collège, Ulysse se battait avec n'importe qui et c'était à moi de le soigner, toujours. « Merci » Je le regarde dans les yeux, comme toujours, je fonds complètement lorsqu'il est doux. Ca contraste tellement avec le Douggie d'il y'a quelques minutes que j'en perds complètement l'équilibre. Je passe mon bras autour de lui, pour qu'il s'approche, pour qu'il sente que je ne lui en veux pas du tout. Mes lèvres se posent au creux de son cou pour y déposer un baiser. Je sens mon coeur battre; j'apprécie le calme de la situation. Je profite de lui contre moi, de lui contre moi quand il est dans un de ces moments plein de douceur. Je sais que je vais essuyer un revers tôt ou tard, mais je m'en moque. Je suis sûr que je ne l'aimerais pas si il était parfait. Après plusieurs minutes, je finis par demander. « Tu auras besoin d'aide ? Pour quoi que ce soit ? » Je jette un coup d'oeil à sa main, mieux vaut qu'il ne l'utilise pas. Le voilà manchot maintenant
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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeDim 11 Mar - 20:51

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Je soupirais. Alors que je prenais toute la responsabilité sur moi, Hannibal trouvait le moyen de la reprendre sur lui. Jamais je n’ai été si faible. Jamais je n’ai eu si peu de force et de bravoure. Et pourtant, aujourd’hui, face à lui, je dévoilais une autre facette de ma personnalité. Peut-être le vrai Douglas Spencer. Celui qu’il aimerait. Qui sait. Peut-être celui qui devrait prendre le dessus. « Si, c'est ma faute. C'est ma faute parce que je t'ai cherché. Je n’aurais pas dû disparaître comme je l'ai fait, surtout pour revenir en me comportant comme le pire des ingrats. Si tu savais comme je suis désolé, tu as raison de t'en prendre à moi ... C'est toi qui me mérite pas, je ne suis qu'un ingrat.» Je ne pus m’empêcher d’afficher un léger sourire face à sa gentillesse. « Disons que c’est notre faute à tous deux » Si je ne pouvais lui faire accepter ma faute je pouvais au moins alléger la sienne. Je le regardais embrasser ma main. C’était tellement enfantin et pourtant j’étais touché par ce geste. Je sentais mon cœur battre. Mon cœur s’emplir d’un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti. L’amour. La fierté.

Une fois dans la salle de bain, il me passa la main sous l’eau. Je ne pus m’empêcher d’hurler tant la douleur était insupportable le temps de quelques longues minutes. « Pardon... Pardon » Le voir s’excuser est amusant. Ce n’est pas sa faute. Il continue avec application. Ce geste son calme, minutieux. J’ai presque l’impression qu’il a fait cela toute sa vie. C’est lorsque que je décide de poser ma tête sur son épaule que je sens une réaction. Quand il commence à bouger la tête. Quand je sens son cœur battre différemment. Comme le mien. Je lui demandais pourquoi il restait. Sa réponse fût directe et sans mensonge. « Je... Parce que, si je ne m'occupe pas de toi, qui le fera ? Tu es bon. C'est juste que tu ne le sais pas encore, et que personne ne t’a jamais laissé le montrer. » La vérité était dur à entendre et tellement blessante. « Tu as raison. Une fois encore. Je suis bon. Peut-être. J’aimerais tellement l’être plus. Pour que tu puisses m’aimer. Pour plus que tu restes avec moi par pitié. » J’étais franc moi aussi. Je détestais la condescendance.

Il reprit la parole quand il finissait de me soigner. Il épongeait doucement ma main. « Je pense pas qu'il y'est fracture. Seulement, attend toi à un beau bleu et à pas pouvoir te servir de cette main pendant quelques jours. » Ce n’était pas grave. Je me prendrais une assistante pour quelques jours. Et je prétexterais un accident dans les médias. Je le remercie alors pour ses soins. C’est à ce moment-là que nos regards se sont finalement croisés. Il me rapproche de lui en passant son bras autour de ma taille. Je me laisse faire et frissonne quand je sens ses lèvres dans mon cou. J’apprécie ce moment. La chaleur de son corps contre le mien. Sentir son parfum. La douceur de sa peau. Je voulais que cet instant soit éternel. Je ne voulais pas qu’il s’arrête. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Nous marchons vers mon bureau. Mon bras invalide pendouille lâchement le long de mon corps. Comme mort. J’arrive finalement a mon bureau ou Hanni m’aide à m’asseoir. Dehors, le soleil a déjà bien entamé sa descente. La couleur orange du ciel tranche le bleu de la journée. « Tu auras besoin d'aide ? Pour quoi que ce soit ? » Mes yeux ne quittent pas la baie vitrée. Pas par manque de respect mais parce que je suis ailleurs. Pourtant je l’ai entendu. Inconsciemment je réponds. « Je ne veux plus être seul. Je ne veux plus être sans toi Hanni » Mes paupières se ferment. Elles se rouvrent et finalement je me tourne vers Hannibal. « Tu as sûrement d’autre projet ce soir Hannibal. Je ne veux pas abuser de ta gentillesse plus longtemps. Rentre chez toi. Et merci d’avoir été là pour moi. Comme tu l’as toujours fait. » Je posais ma main valide sur le bureau et je m’efforçais, dans un effort considérable, de me lever. J’y arrivais non sans mal. Je m’approchais de lui et l’embrassais d’une manière que je n’avais jamais employée. J’étais doux. Mes yeux étaient fermés. Je ne le touchais pas. Je ne le forçais pas à rester. Je l’embrassais simplement. J’avais du respect pour lui.


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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeSam 17 Mar - 20:29

« Disons que c’est notre faute à tous deux » Je lui laisse le dernier mot. Je ne veux pas insister sur ma responsabilité, car je sais qu'il fera de même & ainsi de suite jusqu'à ce qu'il s'énerve à nouveau & nous avons déjà là la preuve qu'il ne faut pas l'énerver. Surtout je ne veux pas prendre le risque de l'abîmer plus, c'est con, surtout que je me dis que ça aurait pu être mon visage à la place de cette main; mais quand c'est moi, ça ne fait rien je refuse qu'il se blesse. C'est tout. Je l'entraîne dans la salle de bain. Je nettoie sa main avec le plus de soin possible, je l'entend crier, je m'excuse à nouveau pour ça, je ne le fais pas exprès. Je tente de me concentrer sur ses blessures pour ne pas penser à autre chose, comme au fait que j'avais voulu m'éloigner de lui alors que je actuellement en train d'envoyer valser toutes mes résolutions. Je sors de mes pensées lorsqu'il me demande pourquoi je reste. Je me le demande aussi, mais au final la réponse vient d'elle même; et elle répond même à la question pourquoi je n'arrive pas à m'en défaire. J'ai l'impression que Douggie n'a que moi pour l'aimer tel qu'il est. « Tu as raison. Une fois encore. Je suis bon. Peut-être. J’aimerais tellement l’être plus. Pour que tu puisses m’aimer. Pour plus que tu restes avec moi par pitié. » J'esquisse un sourire, hoche la tête. « Je ne veux pas que tu change, tu serais plus toi. » C'est tout ce que je répond, calmement. J'aime Douggie comme il est, je ne veux pas qu'il change, je ne veux pas en aimer un autre.

Je termine de " prodiguer mes soins ". Il s'agit juste d'un bandage mais si l a besoin, je suppose qu'il ne fera pas sa tête de mule et ira voir un médecin. Ou pas. A vrai dire, je sais qu'il dira rien & souffrira en silence, encore une fois par ma faute. Ca m'agace, mais j'essaie de ne pas le dire à haute voix. Pour surveiller ça, je lui propose mon aide pour n'importe quoi. C'est plus un prétexte pour surveiller mais ça, je le garde pour moi. « Je ne veux plus être seul. Je ne veux plus être sans toi Hanni » Sa réponse me surprend, à vrai dire heureusement qu'il regarde ailleurs sinon il pourrait apercevoir que je suis en train de rougir et que mon coeur bat la chamade. Voilà, c'est exactement le genre de moment qui font que je suis accroc à lui. Quand il est ailleurs, il sait vous dire des joli choses, puis il revient à la raison et là, ça change tout. D'un côté, Douggie ne serait pas lui même si il n'était parfois aussi distant. « Tu as sûrement d’autre projet ce soir Hannibal. Je ne veux pas abuser de ta gentillesse plus longtemps. Rentre chez toi. Et merci d’avoir été là pour moi. Comme tu l’as toujours fait. » Je réfléchis cinq minutes, non je n'ai pas de projets. J'ai certes Louise qui m'attend mais elle n'a pas besoin de moi dans l'immédiat. Autrement, elle aurait appelé. Je le regarde se lever, je n'ose pas lui dire que je veux lui tenir compagnie encore un peu. Je reste figé tandis qu'il s'approche de moi et je sors de mes pensées qu'à partir du moment où il m'embrasse. C'était bien la première fois qu'il n'y mettais pas de hargne; peut être pas la première mais c'était rare & délicieux, ma respiration qui s'accélère fait que j'ai encore moins envie de m'en aller. Je profite de lui encore un peu, ne sachant quand je le reverrais. « Non. Je .. J'ai pas de projets dans l'immédiat. Je peux rester un peu. Je peux même te reconduire, tu vas pas conduire avec ta main ? » C'était un coup à avoir un accident, j'allais pas être tranquille, je le suis même pas déjà. Et dire que tout ça c'est ma faute.
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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeDim 1 Avr - 18:47

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Je commençais à éprouver des remords. Face à moi-même mais surtout face à Hannibal avec qui j’ai vraiment été le plus odieux des hommes. Et pourtant il reste fidèle à lui-même avec sa gentillesse et tout ce que cela implique. J’avouais alors face à lui que je devais changer. Sa réponse me troubla un peu face à sa clarté et à succinctivité. « Je ne veux pas que tu change, tu serais plus toi. » Un sourire se dessina sur mes lèvres. C’est pour ça que j’étais amoureux de lui. Que je suis amoureux de lui. Hannibal pris sois de terminer de soigner ma main. Et c’est tant bien que mal que je me traîne jusqu’à mon bureau, libérant par la même Hannibal de ces obligation sans toutefois le congédier de mon bureau. Lorsqu’il me proposa finalement son aide, je lui avouais sans vergogne que je ne voulais plus être seul et qu’implicitement je voulais qu’il reste à mes côtés. Et puis je me mis à réfléchir et pensais à mon égoïsme. L’égoïsme dont j’étais en train de faire preuve. Cette fois ci j’étais mon discret. Je le congédiais, l’incitent à rentrer chez lui et à reprendre une vie normale.

Je décidais de me lever. Jamais de ma vie je n’ai eu aussi mal. Il y a la douleur physique mais il y a aussi cette blessure invisible. Mon cœur saigne. Mon âme saigne. C’est difficile de rester fort dans de tel moment. Je n’avais envie que d’une chose, éclaté en sanglot. Mais à chaque fois je revoyais l’image de mon père en train de me dire. « Tu es un Spencer. Les Spencer ne pleurent pas. Ils sont plus fort que ça » Je m’approchais alors d’Hannibal qui restait fier et fort face à moi. Mes lèvres et les siennes fusionnèrent pour ne faire qu’un tout. Ce baiser tendre me fit frissonner. Ces lèvres étaient aussi douces que dans mes meilleurs souvenirs. Ma main valide se posait alors délicatement sur son torse. Je sentais mon cœur battre un peu plus. Lorsque nos lèvres ses quittèrent, je ne pus m’empêcher de sourire. « Non. Je … J'ai pas de projets dans l'immédiat. Je peux rester un peu. Je peux même te reconduire, tu vas pas conduire avec ta main ? » Je secouais la tête alors pour dire oui. « Très bien. Je prends juste mes clefs de maison » dis-je en me trainant jusqu’au bureau. Je prenais également mon téléphone. Je m’approchais de lui pour me reposer un peu sur lui. Cela allégeait la souffrance. Il m’aida à marcher jusqu’à l’ascenseur que j’appelais pour qu’il monte à notre niveau. Quelques minutes plus tard les portes s’ouvrèrent. C’est à ce moment-là que j’éteignis les lumières de mon bureau. Les portes se refermèrent sur moi. J’appuyais sur les 0 et la course folle de l’ascenseur. Je m’approchais d’Hannibal pour poser ma tête sur son épaule. L’ascenseur arriva finalement au niveau souhaité et nous sortions tout deux. Le vigile me regarda sans dire mot et nous ouvrit la porte. Nous arrivions sur le parking. Je voyais ma voiture. Tout le monde sait que j’y tiens plus que tout que c’est mon bébé et que seul moi peux la conduire. Une Audi a presque 175000 dollars. Normal que j’y tienne. Sans réfléchir je sortis mes clefs, déverrouillait les portes et lançais la clef vers Hannibal. « Fait toi plaisir mon beau » lui dis-je en m’installant sur le siège passager. « Ramènes moi chez moi s’il te plait »



Hanni, je te laisse conclure sachant que cette conclusion sera le début de notre nouveau RP donc si tu veux bien la poster ici et dans la partie logement Smile

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MessageSujet: Re: Fun at work ? [PV] Fun at work ? [PV] Icon_minitimeSam 21 Avr - 0:27

Je le regardais sourire, je savais que mes mots avaient leurs effets. après tout, je ne les prononçais pas pour rien. Je ne pense pas que j'aimerais Douggie si il n'était pas ce qu'il est, c'est ainsi qu'il m'a séduit et si il devenait un autre, il ne serait plus mon Douggie. Maladroit certes, je sais que c'est parce qu'il ne sait pas montrer son affection. Si il est violent c'est qu'on ne lui a pas appris à être autrement, comme Ulysse. Même si forcément, Ulysse c'est une autre histoire. Pour l'instant, je ne veux pas qu'il change, malgré tout. Puis, ça ne me concerne plus, nous ne sommes pas un couple malgré nos moments; et je suis fiancé, deux raisons pour le laisser être tel qu'il est car cela servirait à rien qu'il se façonne à mon image, ce n'est pas moi qui lui faut. Rien de tout ça ne pourrait cependant m'empêcher d'être un ami, c'est donc tout naturellement que je finis de le soigner pour le ramener chez lui. Je me décidais à rester avec lui encore quelque instants décelant dans l'intonation de sa voix qu'il en avait besoin. Bon ! d'accord' le fait qu'on s'embrasse foire complètement le côté " ami " de notre relation, mais ça n'était pas le moment de le repousser, et peut être même encore moins de lui dire que je vais me marier, si ? je sais pas, à part sa main, il va bien non ?

« Très bien. Je prends juste mes clefs de maison » Je le laissais rassembler ses dernières affaires tandis que je me sortais des tas d'idées de ma tête, non mais qu'est ce que je faisais ? j'étais censé mettre fin à toute relation entre nous, nous ne sommes plus rien, nous n'avons jamais rien été et j'essayais de me convaincre. Et si on me demandait pourquoi mon coeur battait la chamade juste après l'avoir embrasser, je dirais que c'est .... parce que ! Silencieux, je descendais avec lui au sous-sol; dans l'ascenseur je me contentais de lui sourire, priant dieu pour que cela lui suffise et qu'il ne se demande pas pourquoi je disais plus rien. « Fait toi plaisir mon beau » Obéissant comme toujours, je le suivais jusqu'à sa voiture, j’attrapai les clés qu'il me lançait avant de monter et de mettre le contact. « Ramènes moi chez moi s’il te plait » Ce que je fis, immédiatement en laissant ma voiture à moi là. >< Tant pis, j'y penserais demain.

La route ne prit pas longtemps, Douggie n'habitait pas loin et avec la voiture que j'avais entre les mains, ça aurait été un crime de ne pas faire rugir le moteur >< J'ai presque honte rien qu'en pensant au fait que je suis comme tout les mecs, incapable de ne pas se la raconter en voiture. Nous finissons pas arriver, par entrer à l'intérieur. J'ai d'abord hésité trente secondes car peut être, il vaut mieux que je rentre. Louise, Louise ... Encore & toujours elle, d'un côté c'est bien rare que passer un moment avec elle ne soit pas ma priorité. après avoir déposer nos affaires, je me dirigeais vers la cuisine, je connaissais l'appartement de douggie par coeur vu le nombre de fois que j'y ai passé la nuit, même si c'était pour être viré comme un malpropre le lendemain. Ainsi va la vie dirons nous. « Je .. euh .. tu as faim ? Je peux te faire quelque chose si tu veux ; enfin si tu as besoin. Je vais rester une petit heure je pense. » « Ramènes moi chez moi s’il te plait »

Pardonne moi d'avoir été d'un longueur affolante. Les cours & tout, c'est la galère. J'espère que mon post te plaira, faut que je me remette dans le bain. J'ai aussi poster l'autre sujet ici , tu me dis si ça convient. Maintenant, je vais au lit. ^^
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