AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-25%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 Go /512 Go
749.99 € 999.99 €
Voir le deal

Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy -

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitimeMer 1 Aoû - 18:55

    J’avais fermé les yeux quand nous étions entré dans l’état alors que le soleil n’était même pas encore levé. Ma mère avait insisté pour que soyons à la maison le plus tôt possible. Je me demandais si ça n’avait pas un rapport avec son téléphone qui n’avait pas arrêté de sonner depuis le début de notre voyage. Elle le regardait presque effrayée ou nerveuse. Je ne le connaissais pas assez pour vraiment pouvoir le dire. Je lui avais demandé pourquoi elle ne répondait pas après la troisième fois, mais elle m’avait juste dis que ce n’était pas urgent alors la personne pourrait attendre pour lui parlé plus tard. Puis, elle me distrayait en changeant de sujet totalement parlant alors de ce que j’aimais manger. J’appris un peu plus sur elle durant le voyage. Elle me raconta quand elle était née, où, me dit qu’elle était enfant unique, mais ne parla pas vraiment de ces parents, mes grands-parents. Elle avait serrée le volant quand j’avais demandé si grand-père était quelqu’un de gentil. Ma mère avait simplement dis qu’il était mort quand elle était adolescente et j’avais senti une grande peine pour elle. Perdre son papa devait vraiment être terrible... bien que le mien était peut-être perdu pour toujours. À cette pensée, j’avais eu les larmes aux yeux. Je voulais le revoir. Je ne voulais pas qu’il meure. C’était mon père, je l’aimais même si parfois je lui disais le contraire. Je ne le pensais pas vraiment dans le fond. J’étais juste en colère parce qu’il me disait non ou m’empêchait de faire certaines choses. On était sensé toujours aimer nos parents comme eux nous aimait. C’était un fais non? Une vérité? Kevin, un garçon de mon école, m’avait dit que ce n’était pas toujours vrai. Parfois, les parents n’aiment pas leur enfant alors ils leur font du mal, beaucoup de mal. Peut-être que c’était pour cette raison que ma mère agissait comme ça quand je lui avais posé des questions sur ces parents.

    Pendant plusieurs minutes de silence, après qu’elle m’est avoué ne jamais s’avoir très bien entendu avec ces parents, j’avais décidé que c’était mieux pour nous deux de changer de conversation. Je lui avais demandé de me parlé de l’endroit où j’allais vivre avec elle. S’il y avait des parcs ou beaucoup d’enfants dans son quartier. J’avais appris deux choses.: qu’elle ne vivait pas dans le meilleur quartier de la ville et qu’elle en avait honte. Elle me promit que nous déménagerions dès qu’elle trouverait un meilleur appartement, mais je me disais que c’étais plus une phrase pour me faire comprendre qu’elle vivait dans le pire quartier de la ville et qu’elle voulait me mettre en sécurité. J’avais l’impression que je ne la conaissais vraiment pas soudainement. Comme si une autre femme était assit derrière le volant avec moi dans la voiture. Elle ressemblait à ma mère, mais ne l’était pas, pas complètement. Elle m’intriguait et me faisait un peu peur aussi. C’était juste stupide de ma part de pensé ce genre de chose après tout, elle était venu de si loin pour lui.

    La voiture se secoua sous moi me réveillant sur le coup. Le soleil frappait dans le pare-brise et je fermai les yeux de nouveau au trop plein de lumière ambiant. Un odeur de chocolat chaud et de café me fit tourné la tête. Les yeux sur la route, Remy, ma mère, je ne comprenais pas pourquoi elle s’appellait ainsi. C’était un prénom de garçon généralement. Donc, ma mère, avait toujours une main sur le volant. Elle semblait fatigué, mais elle m’offrit un sourire, doux, affectueux qui chassait toujours tous les doutes que je pouvais avoir sur l’amour qu’elle me portait. Elle me tendit un verre de carton qui laissait sortir un peu de fumé et sentait bon le chocolat. Elle me promit un bon repas une fois que je serais installé. Le reste du chemin fut tranquille, confortable alors que mes yeux se fermaient de temps en temps et que je perdais le fils des heures.

    Bientôt, la voiture s’arrêta complètement. Nous étions arrivés. Mes yeux parcouru les environs. C’était de très loin le quartier dans lequel je vivais à Albany. Les immeubles étaient sombres, mals entretenus et parfois même elles semblaient abandonnées. Je sorti de la voiture avec mon sac à dos alors que ma mère prenait déjà quelques boîtes. Les escaliers craquèrent sous nos pieds alors que nous montions au deuxième étage. Définitivement, je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle vive dans ce genre d’endroit. Elle finit par s’arrêté devant une porte bleu et la déverrouilla puis, me laissa entré en premier avec un sourire. L’endroit ne semblait pas très grand, mais je réalisa qu’il était beaucoup mieux que ce que je m’étais attendu au final. Le salon et la cuisin était à air ouverte et on pouvait facilement communiquer entre les deux pîèces ou discuter avec une personne qui se trouvait dans l’autres. Les meubles étaient usés, mais semblaient confortables. Les couleurs des murs variaient de vert pâle en passant au beige et brun. C’était agréable surtout avec le plafon qui se trouvait être plutôt haut. Elle me guida vers le couloir à la première porte à gauche qu”elle ouvrit. La chambre était petite, les murs blanc et un lit avec deux vieilles commodes se trouvaient dans l’espace. Je déposais mon sur le lit alors qu’elle commençait à déposer les boîtes. En très peu de temps après, nous étions en train de rire devant notre diner. Elle me laissa un instant voulant me montré quelque chose. Alors qu’elle était partie, on frappa à la porte. Je couru alors vers celle-ci et l’ouvrit. Une femme brune bien habillé se trouvait de l’autre côté.« Bonjour.» Je lui souris alors que j’attendais la voix de ma mère qui me demandais à qui je parlais. « Il y a une dame à la porte maman! »J’ai tourné la tête vers la dame.« Vous êtes une amie de ma mère? »Je la regardai de haut en bas, elle ne devait pas venir du coin et elle s’habillait très différemment de mère. Je la jugeai un long moment avant de sentir la main chaude et appaisante de ma maman sur mon épaule. Je ne me doutais pas de ce qui allait suivre entre elles.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 1:55


Combien de fois avais-je essayé de la rejoindre au cours de la journée? Trois, quatre, cinq fois? J’avais cessé de compter depuis longtemps déjà. Pour la énième fois, je laissai tomber mon téléphone sur la surface dure et lisse de mon bureau et me laissai tomber contre le dossier de fauteuil. Elle finirait bien par me rappeler lorsqu’elle en aurait le temps, me soufflait une petite voix fluette dans ma conscience alors que la majorité de mon être me criait qu’elle ne pouvait être qu’occupée à voler une vieille femme dans un coin sombre des quartiers malfamés. J’aurais pu m’en vouloir de penser cela, mais ce ne fut pas vraiment le cas. Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher d’être anxieuse. Je l’imaginais quelque part dans une ruelle sombre une aiguille dans le bras et mourante. C’était ridicule. Vraiment. Il n’en restait pas moins que nous nous étions laissé sur une mauvaise note lors de notre dernière rencontre et que je savais que Remy n’aimait pas que l’on reste fâchée. Du moins, jamais elle n’avait dédaigné mes appels par la suite, quand bien même la dispute aurait été phénoménale. Ce qui n’était pas vraiment le cas cette fois-ci. Elle devait donc travailler, enfin, c’était comme ça qu’elle appelait ça, j’aurais plutôt dit « magouiller ». Ce devait être un point de vu. Valait donc mieux que j’en fasse de même plutôt que de noyer sa boite vocale de mes messages. Je me concentrai donc sur la tonne de paperasses qui m’attendaient, cherchant des faits, des preuves, jonglant avec elles comme un clown avec ses balles.

Ce qui était totalement inutile puisque je n’arrivais pas à comprendre les phrases écrites à l’encre noire sur le blanc des dossiers. Je finis par passer mes mains sur mon visage, agacée par ma propre attitude. Les heures avaient passé sans qu’elle ne retourne mon appel. D’ailleurs, le seul que j’avais reçu venait tout droit de ma sœur et j’avais été presque déçue en entendant sa voix au point que je dois lui répéter une bonne demi-douzaine de fois que j’étais heureuse de l’entendre. Bon, elle n’avait pas l’air convaincu. Tant pis. Je me rachèterai plus tard. J’ignore combien de temps j’écoutai Isabella babiller au bout du fil, pimentant la conversation en changeant de langue à chaque phrase au point où je dois m’adapter si souvent que j’en fus soulagée lorsqu’elle me quitta en prétextant que c’était l’heure qu’elle aille chercher les enfants à l’école. Pour la énième fois de la journée, le téléphone tomba sur le bureau. Je fis pivoter mon fauteuil vers la fenêtre et pendant un long moment j’observais les minuscules voitures dont je ne captais que les reflets que créait le soleil sur leurs capots rutilants qui passait sur le Golden Gate Bridge. Sa couleur orange vif contrastait tellement contre le bleu de l’eau que j’eus pendant un instant l’image du petit enfant qui y pose ses couleurs avec la langue entre les dents. Je bondis sur mes pieds, rangeai grosso modo mon bureau et décidai de rentrer chez moi, sachant qu’à cette heure-là, les embouteillages risquaient d’être monstrueux.

Pourtant, ce ne fut pas vers chez moi que je conduisis. J’empruntais les rues que je ne connaissais pas si bien que ça, des rues qui menaient vers les bas-fonds de la ville et bientôt le décor changèrent. Les hauts immeubles de verres devinrent de gros bloc de béton sale et sans fenêtre, les villas de la haute société devenaient de petites maisons rustiques aux portes-moustiquaires qui claquaient dans le vent. La seule chose que je connaissais à propos de ce quartier que je ne fréquentais généralement pas, c’était que c’était là que vivait Remy. C’était un accord placide entre nous. Elle passait tout le temps qu’elle voulait chez moi, mais je n’en passais presque pas chez elle. Sans doute avait-elle honte de son milieu, ou alors désirait-elle me protéger des mauvaises fréquentations que je pouvais y croiser. Peut-être considérait-elle que je n’étais pas assez solide pour y faire face, après tout, elle ne me connaissait pas vraiment, comme je ne la connaissais pas. Je finis par garer ma voiture devant l’immeuble qui n’avait rien d’élégant et en sortie, non sans avoir verrouillée les portières. Je grimpai l’escalier, qui protesta sous mon poids, avant d’atteindre la porte où mon point buta contre la peinture écaillée. J’aurais pu me faire tous les scénarios du monde, jamais je n’aurais été préparée à ce qui m’attendait.

Car si je m’attendais à voir une tête blonde, ce fut un petit garçon aux cheveux bruns et aux grands yeux d’une couleur que je ne serais définir dans les teintes variées s’y mélangeait, les rendant épatants. « Bonjour.» Son sourire était adorable, mais je ne comprenais toujours pas ce qu’il faisait là. « B-Bonjour.» Répondis-je d’une voix qui trahissait ma surprise. Pendant quelques secondes, j’essayais de comprendre sans réussir et je regardai autour de moi, un peu perdue.« Désolée, j’ai dû me tromper de…» La voix de Remy me parvint en arrière fond, comme étouffer. Visiblement je n’étais pas à la mauvaise adresse. Mes doigts s’agitèrent, seuls signe que je respirais encore tant j’étais figée dans ma stupéfaction.« Il y a une dame à la porte maman! » Maman? Venait-il tout juste de l’appeler « maman »? Je voulais bien ne pas tout connaître au sujet de mon amante, ne pas savoir d’où elle venait et ce qu’elle faisait quand elle n’était pas avec moi, il y avait quand même des limites à tous, non? Je comprenais qu’elle préférait ne pas parler d’elle tant et aussi longtemps que je ne parlerai pas de moi, mais elle ne pouvait pas me cacher qu’elle avait un enfant, comme ça. Bon d’accord, je l’avais bien fait moi, sauf que mon bébé ne risquait pas de débarquer à l’improviste puisqu’il ignorait qui était sa mère biologique. « Vous êtes une amie de ma mère? » Je baissai les yeux vers lui, forçant un sourire aimable. Après tout, ce n’était pas de sa faute à lui, ce n’était qu’un enfant. « C’est un peu ça, effectivement. » Je le laissai m’étudier de la tête aux pieds sans réagir en faisant de même de mon côté. Sans doute ne connaissait-il pas mon existence non plus, ce qui, au final, ne m’étonnerait pas. La main de la femme avec qui je passais tant de temps mais que je ne connaissais pas du tout en fait, ce posa sur l’épaule du gamin dans une attitude maternelle «Buongiorno mia cara. » roucoulais-je comme à mon habitude, en posant mes yeux noirs sur elle, bien que mon ton était charger de sarcasme plus que perçants. J’appuyai sur le surnom affectueux dont l’intonation donnait des allures d’insultes. J’aurais voulu être plus posée devant l’enfant mais tant pis.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitimeSam 4 Aoû - 3:33

    La vie pouvait parfois être le plus étrange des concepts. Un jour, elle se retrouve seule impliqué dans une relation instable qui ne mènera sans doute jamais à rien et le jour d’après, elle apprend qu’elle doit être celle qu’elle a toujours voulu être pour la personne, la seule personne qui semble pouvait l’aimé de manière inconditionnelle. Il était très tard dans la nuit quand Remy avait reçu un téléphone des services sociaux. Au début, elle n’avait pas comprit pourquoi ces gens l’avait appelé. Elle n’était pas ivre, mais l’alcool courait encore dans son sang ce qui la rendait assommée malgré elle. La blonde se souvenait très bien de cet appel.

    « Miss Elisabeth Jeanson? »

    Le très fort accent africain de l’homme à l’autre bout du fils ainsi que le fait qu’il ne semblait pas savoir qu’il venait de l’appeler par son second nom. Elle avait été aussitôt hérité par l’homme qui était fort mal renseigné.

    « C’est Remy Jeanson… Vous êtes? »

    « Pardonnez-moi… Je suis Jacob Norman des services sociaux d’Albany. Votre fils, Quentin, nous a été amené après le signalement de la disparition de votre ex mari. »


    Elle s’était complètement redressée dans son lit à la simple mention du nom de son fils alors parfaitement éveillé, mais aussi des plus inquiètes. Remy oublia alors l’heure tardive, la dispute qu’elle avait eue avec Esmée et l’alcool dans son sang semblait maintenant totalement disparue depuis longtemps. Elle repoussa les couvertures alors qu’elle sortait de son lit qui craqua fortement sous son poids même si elle était bien loin d’être lourde. La blonde serra le téléphone contre son oreille.

    « Mon fils va bien? Et Kurtis? Puis-je lui parlé? »

    Elle ressemblait maintenant à toutes les mères ce qui était franchement étrange pour quelqu’un qui la connaissait un temps soit peu ou qui connaissait sa réputation. Remy était contente d’être dans son misérable studio et non pas dans le grand lit douillet de son amante à ce moment. Esmée aurait posé des questions, elle n’aurait pas voulu répondre ou elles finiraient par inévitablement se disputés parce que Remy partait sans raison encore fois en pleine nuit. Mais d’un côté, elle aurait aimé avoir son amante avec elle, sentir sa chaleur, le confort de son corps dans ce qui était pour elle l’un des moments les plus stressant de sa vie au courant des dernières années. Comme toujours, elle était partagée.

    « Votre fils va très bien Miss Jeanson. Il dort présentement, mais il a demandé pour vous dès que possible. Pour Monsieur Olivers, et bien il semblerait que l’armée tente de le retrouvé. Je suis désolé, mais je n’en sais pas plus. Pouvez-vous venir à Albany? »

    « Oui… laissez moi quelques jours et je serai là… Je suis à San Francisco. »


    Ils discutèrent pendant près d’une heure alors que l’homme la rassurait tout en lui indiquant qu’il prenait bien soins de son fils alors qu’elle viendrait les rejoindre et qu’elle serait mieux de se reposé avant de prendre la route. Remy avait fait un sac rapidement trop énervé pour pouvoir retourné dormir. Elle avait alors réalisé que la pièce vide qui se trouvait au début du couloir allait finalement servir. Elle avait pris un soin inconscient à tenir cette chambre plus propre que le reste de son appartement. La blonde fit le tour de son appartement bien décidé à ce que son fils ne tombe pas sur quelques choses qui risque de la mettre mal à l’aise voir plus. Elle jeta un bon nombre de bouteilles et de déchet si bien qu’au final le petit studio était plus propre qu’il ne l’avait jamais été. Remy fut franchement étonné, mais surtout très fière d’elle. Elle dormit quatre heures de plus, avant de prendre la route vers l’Oregon. La route d’allé fut longue, pénible et jamais elle n’avait été aussi nerveuse. Elle savait que maintenant son fils allait venir vivre avec elle pendant un certain temps. S’il ne l’aimait plus après avoir découvert ces nombreux problèmes? S’il prenait peur et se sentait mal avec elle? S’il prenait mal que sa mère soit avec une autre femme? Il y avait tellement de questions qui le troublaient et qui ne faisait que augmenté son stressant encore plus haut minutes après minutes, heures après heures alors qu’elle s’approchait de l’homme de sa vie.

    Il était tôt en après-midi quand elle se gara devant l’immeuble des services sociaux. Pour la première fois depuis très longtemps, Remy avait éclaté en sanglot en voyant son fils qui s’était précipité dans ces bras. Elle s’était mise à genoux devant lui et l’avait serré contre elle en lui murmurant qu’elle était là pour lui, que tout irait bien. Remy était impatiente de retourné à San Francisco. Depuis le matin, elle avait reçu de nombreux texto ou encore des appelles venant de son amante qui lui demandé de l’a rappelé, le suppliait même de le faire. Dans un soupire, elle ne le fait pour autant décidant de prendre le restant de la journée pour rassembler ce que son enfant aurait de besoin avant de partir. Elle passa la nuit dans la maison que Kurtis avait achetée il y a tellement d’année de ça alors qu’ils étaient toujours ensemble… si on peut dire qu’ils le furent un jour. Elle s’était souvent demandé à quoi ressemblerait leur vie si elle avait dit oui quand il avait fait sa demande en mariage. Quelque part, elle se disait que sa vie serait sans doute bien rangé, droite et fade, mais au moins elle aurait un homme qui tient à elle et vivrait avec son fils. Elle regrettait parfois, mais de moins en moins depuis sa rencontre avec Esmée.

    Elle avait décidé de partir très tôt le lendemain alors que son fils dormait encore debout. La voiture fut rapidement remplit de ces effets personnels. Ils s’étaient mis en route discutant d’un peu de tout alors que la blonde évitait bien trop souvent de répondre à ces questions, mais son fils ne semblait pas trop lui en vouloir, pour le moment du moins. Les heures s’écoulèrent et elle continua de conduire s’arrêtant que pour les repas ou encore mettre de l’essence alors que son fils se dégourdissait à ces côtés. Son téléphone avait sonné de nombreuses fois sans qu’elle ne répondant sachant très bien de qui provenait les appelles et les texto. Elle soupira en sachant qu’elle allait en prendre toute une à son retour. La blonde regarda son fils dormir alors qu’il roulait sur l’autoroute. Devait-elle le prévenir ? Elle y pensa jusqu’au moment jusqu’à ce que son fils se réveilla. Remy décida alors de lui dire simplement qu’elle avait une amie qui viendrait les voir sans pour autant donner de nom ou encore d’indication que cette amie était plus que ça. L’enfant secoua la tête sans plus.

    Ces mains se serrèrent sur le volant quand ils entrèrent dans le quartier dans lequel ils allaient maintenant vivre ensemble. Chaque instant, elle le surveille du coin de l’œil à savoir comment il réagit et pour le moment tout va bien. Ils se retrouvent bien vite dans son studio qui lui semble bien plus accueillant qu’il ne l’avait jamais été par le passé. Ensemble, ils portent les boîtes du garçon dans sa chambre. Elle rit, sourit comme elle ne l’a jamais fais car avec lui elle est tout ce qu’elle aurait voulu toujours être. Une personne bien. Remy quitte la cuisine au moment ou on frappe à la porte. Elle change de t-shirt ayant salit l’autre en mangeant.

    « Kid, qui est-ce? »

    Elle se dépêche de revenir vers la porte d’entrée anxieuse de qui s’y trouve à sa porte. Elle reconnait la voix de la personne qui se trouve à la porte bien avant qu’elle ne la voit et son cœur se met à battre à toute vitesse dans sa poitrine. Elle n’aurait jamais cru qu’Esmée viendrait à son appartement aussi tôt. La blonde avait l’intention de l’appeler quand son fils serait endormi dans sa nouvelle chambre et qu’elle serait tranquille pour se faire hurler dessus. Fallait croire qu’elle allait se faire hurler dessus maintenant et elle ne voulait surtout pas que son fils les voit se disputés. Elle n’entendit pas les phrases qu’ils échangèrent, mais se retrouva bien vite derrière son fils déposant une main affectueusement sur son épaule avec un sourire doux sur son visage. Elle leva les yeux vers la femme brune qui se trouvait devant sa porte et qui ne semblait pas vraiment comprendre la situation.

    «Buongiorno mia cara. »

    « Hey, entre… »


    Remy avait senti dans sa voix le sarcasme, mais aussi le ton lourd qui ne voulait dire qu’une seule chose. Esmée était en colère après elle. Elle referma la porte derrière la brune soudain très nerveuse encore plus qu’elle ne l’avait été les dernières heures et surtout pas du tout prête à faire face à son amant.

    « Esmée… Je te présente Quentin, mon fils. Kid, voici mon amie, Esmée. Tu veux bien aller te laver pendant qu’on discute toutes les deux. »

    Elle savait que son fils comprendrait qu’il était mieux pour lui de ne pas être là dans les prochaines secondes et elle préférait le voir loin des éclats. La blonde embrassa affectueusement le haut de sa tête alors qu’il quittait la pièce. Elle le couvrit d’un regard maternel inhabituel chez elle avant de serrer ces bras autour de son corps pour revenir à sa compagne.

    « Tu es en colère, je le prends et je suis désolé de ne t’avoir parlé de mon fils, mais je t’ai dis que j’avais de la famille à Albany… c’était lui. Ça n’excuse rien, je le sais. »

    Sa voix était faible basse alors qu’elle la regardait prête à prendre toute sa colère d’un instant à l’autre tout en espérant que finalement elle comprendrait, qu’elle ne hurlerait pas ou encore ne la détesterait pas après ça. Remy savait que les questions viendraient et que cette fois elle se devrait d’y répondre malgré elle. Mais d’un côté si ça lui permettait de la gardée encore à ces côtés, c’était un petit prix à payer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitimeLun 6 Aoû - 0:00

    D’accord, j’avais l’impression que j’étais sur le point de me retrouver comme étant le témoin d’un match de catch ou encore d’un meurtre alors que je regardais ma mère puis l’autre femme qui se tenait à la porte de notre demeure. Elle avait semblé très surprise de me voir et encore plus quand elle avait comprit qui était ma mère. Je crois que dans les premières secondes elle croyait savoir simplement tromper de logement. Faut croire que finalement, elle était bien au bon endroit. J’avais beau ne pas être un adulte et me faire dire trop souvent que je ne pouvais pas tout comprendre parce que j’étais encore bien trop jeune pour le faire, mais je voyais bien que cette femme et ma mère se connaissaient bien peut-être même plus que bien. Le problème avec les adultes, c’est qu’ils croient toujours qu’on ne voit rien, qu’on entend rien ou ne comprend pas quand deux personnes sont en conflit ou encore quand elles sont plus que tout simplement des amis ou en d’autre terme, amis bien spécial. Je n’étais pas stupide. J’avais déjà entendu ce genre de terme à l’école quand la mère d’un de mes amis s’était refait un amoureux. Il disait qu’ils étaient des amis bien spéciaux. C’est pourquoi je regardais la nouvelle venue avec un air que je savais sonnait comme si je la jugeais purement. Mais c’était le cas, après tout, ma mère disait toujours que j’étais son homme et je me devais de faire en sorte que ma maman soit en tout temps en sécurité. Je sentais sa main sur mon épaule et je levai la tête vers elle un regard mi curieux, mi inquiet parce que je pouvais bien voir qu’elle ne semblait pas s’avoir attendu à voir cette personne devant sa porte.«Buongiorno mia cara. » Sans que je le veule vraiment, ma tête se pencha sur le côté alors que je regardais la femme qui venait de parlé dans une langue qui m’était totalement inconnu et dont la voix ne me semblait pas des plus sympathique à l’égard de ma mère. Je pris un air refrogné, fronçant les sourcils alors que mes yeux se rétrécissaient lui lançant un regard que je voulais être de mise en garde sur ce qu’elle semblait vouloir dire.« Hey, entre… » Pas de doute possible, ma mère la connaissait. Je restai près d’elle alors qu’elle faisait entrer notre invité toujours sa main solidement accroché à mon épaule et moi bien décidé à rester entre elles histoire que les choses ne dégénèrent pas. J’avais beau être un enfant d’à peine 10 ans je savais quand même quand une dispute était sur le point d’avoir lieu et en ce moment, sa sentait clairement le tirage d’assiettes en pleine poire… Surtout au niveau de l’inconnue.

    Je sais que j’étais très loin d’être imposant ou un temps sois peu effrayant, mais je voulais montrer à la dame que j’étais prêt à protéger ma mère quoi qu’il en coût. J’étais serré tout prêt d’elle avec toujours le même regard qui la scrutait à la loupe et d’avertissement sur mon visage.« Esmée… Je te présente Quentin, mon fils. Kid, voici mon amie, Esmée. Tu veux bien aller te laver pendant qu’on discute toutes les deux. » Esmée, au moins maintenant je savais quel nom donné à se visage qui ne m’étais pour le moment pas le moindre du monde sympathique. Je levai la tête rapidement vers ma mère en gémissant ne voulant pas partir et la laissé seule avec elle. « Mais maman… Je soupirai sachant que s’était peine perdu de me disputé à se sujet avec ma mère. Elle m’embrassa sur le front et je lui souris avant de décoller vers ma nouvelle chambre pour y prendre ce qui me fallait afin de me nettoyer. Je pus entendre très vaguement la voix de ma mère alors qu’elle parlait à nouveau, mais pour le moment, celle de la brune ne semblait pas vouloir se faire entendre. Je réalisai alors qu’une fois dans la chambre de bain, aucun bruit ne pouvait me parvenir. Je m’agitai alors autour de la pièce le plus vite que je le pouvais afin d’être de retour dans la cuisine avec les adultes espérant pouvoir capter ce qu’elles se diraient. Je sais, ce n’est pas bien, mais ma nature curieuse était beaucoup trop forte pour que je puisse y faire quoi que ce soit. J’aimais bien m’asseoir dans les escaliers quand le soir venait et quand mes parents parlaient ensemble dans la cuisine alors que j’étais plus jeune. J’entendais souvent les reproches de mon père, les demandes de pardon de ma mère, ces sanglots aussi parfois qui me donnait simplement envie d’aller la rejoindre pour la prendre dans mes bras, lui dire que je l’aimais très fort et que peu importe ce que papa pouvait bien dire, rien de tout ça ne changerais jamais. Je la voyais si forte et pourtant dans ces yeux, chaque fois qu’elle les posait sur moi, je pouvais y voir son incertitude de ne pas être à la hauteur à force de ce le faire dire. Mon père lui avait plusieurs fois dit qu’elle ne pourrait jamais être une bonne mère, que s’il y avait bien quelque chose qui ne serait jamais pour elle, s’était ce rôle, après il y avait toujours ce sanglot sourd puis les excuses. Je ne comprenais pas pourquoi il lui faisait mal pour ensuite lui demandé pardon. Les adultes étaient parfois tellement étranges. Pourquoi ils ne pouvaient pas tout simplement être heureux d’être ensemble et s’aimer? Je ne les comprenais vraiment pas et j’avais juste peur que cette femme fasse du mal avec ces mots comme mon père l’avait fait trop souvent par le passé.

    Comme je n’étais pas un de ces enfants qui adoraient prendre son temps sous l’eau, rapidement, j’ai fini de prendre ma douche et de me séché. J’ignorais totalement ce que je retrouverais quand j’allais mettre les pieds hors de la pièce dans laquelle ma mère avait voulu m’envoyé pour me cacher. J’enfilai un t-shirt noir tout simple avec des shorts en jean, puis j’ouvris la porte dans la chambre de bain avant de courir de nouveau vers la cuisine. « Maman!!! Est-ce qu’on peut regarder un film maintenant? » Je m’arrêtai sur les trois petite marches qui mène au couloir les regardant surpris, mais sans dire un mot. Je tombais droit dans le mauvais moment et j’en étais plus que certain maintenant quand je les regardais une après l’autre intensément.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitimeMar 7 Aoû - 19:45


Je sentais le regard du gamin brûler ma peau sans que je ne réagisse pour autant. Quelque part, il me rappelait moi-même un peu plus jeune que ma belle-mère était entrée dans ma vie en y mettant le chaos. Observant l’intrus avec une mise en garde qui était loin de faire peur, comme un petit chien aux babines retroussées qui défendaient l’inconnue de toucher la personne qu’il aimait au risque de se retrouver avec des doigts en moins. Cette fois-ci, par contre, c’était moi qui jouais le rôle de la vilaine, c’était moi qui passais pour l’ennemie à abattre. Pourtant, je n’avais aucune intention de faire mal à Remy, jamais je ne l’aurais voulu et bien que je fusse un jour à la place de cet enfant, je n’arrivais pas à me sentir compatissante envers lui. J’imagine sans mal que les sentiments confus que je ressentais ne m’aidaient à rien. Je n’arrivais pas à savoir si j’étais furieuse ou simplement blessée qu’elle m’est cachée cela. Jusqu’à un certain point, je pouvais comprendre qu’elle refuse de me parler de son passé, comme je la tenais éloignée du mien, mais jamais je ne lui avais caché quoi que ce soit sur mon présent. Elle connaissait mon emploi du temps, ce que je faisais pour vivre. Elle savait que ma fratrie était si loin que je ne les voyais que très rarement malgré nos appels fréquents. Je ne lui avais rien caché sur ce point-là. Et elle débarquait comme ça, en m’annonçant qu’elle avait un enfant, un petit garçon qui était ici, avec elle, sans même m’en aviser, sans même m’en glisser un mot.

L’air renfrogné du gamin ne m’échappa pas lorsque je saluai sa…Remy. Sa mise en garde ne m’atteignit pas vraiment et je tâchai de me concentrer sur la réaction de mon amante, notant que celle-ci avait entendu la colère froide dans ma voix, sans qu’elle ne le fasse remarquer. Était-ce vraiment de la colère? Je commençais à en douter fortement, sans pour autant arriver à trouver un mot pour décrire ce sentiment envahissant qui semblait me priver de tous mes sens. « Hey, entre… »Malgré son invitation, je ne bougeai toujours pas, comme si mes pieds refusaient complètement d’obéir à mon cerveau. J’aurais voulu lui dire que ce n’était pas la peine, que je ne faisais que passer et que je devais retourner au boulot, mais je ne le fis pas. Il me fallut plusieurs secondes pour finalement passer la porte et lorsqu’elle la referma dans mon dos je me sentis soudainement piégée, comme un animal que l’on enfermerait dans une cage. Je savais que ce n’était pas le moment pour que mes nerfs me lâchent, pas le moment pour une crise d’angoisse, je me concentrai donc sur me respiration pendant un moment, jusqu’à ce que Remy me sorte de ma léthargie. « Esmée… Je te présente Quentin, mon fils. Kid, voici mon amie, Esmée. Tu veux bien aller te laver pendant qu’on discute toutes les deux.» «Esmaëlle.» m’entendis-je rectifier en tiquant légèrement. Je n’avais jamais apprécié les surnoms. Depuis ma plus tendre enfance, il n’y avait eu que ma mère qui y avait eu le droit. Je n’avais jamais repris Remy à ce sujet, lui donnant tous les droits sans qu’elle ne le sache, pourtant, ce soir je n’avais aucune envie de me la jouer familière avec elle. À quoi bon puisque visiblement, je ne connaissais rien à son sujet. J’entendis à peine la voix du gamin- Quentin- lorsqu’il voulu protester et je fini pas entendre ses pas s’éloigner de nous et une porte, quelque part, se fermer. J’étais maintenant seule avec mon amante, ne sachant sur quel pied danser.

Tous les petits gestes inhabituels dont elle couvrait son fils ne me vinrent même pas à l’esprit, je ne les remarquai même pas. Je l’observai enrouler ses bras autour de sa taille alors qu’elle prit la parole de nouveau d’un ton bas, comme si elle ne voulait pas alerter son…enfant. Cette pensée seule faisait mal. « Tu es en colère, je le comprends et je suis désolée de ne t’avoir parlé de mon fils, mais je t’ai dit que j’avais de la famille à Albany… c’était lui. Ça n’excuse rien, je le sais. » Soudain, je réalisais que je n’étais pas furieuse, mais uniquement blessée. J’avais le goût amer de la trahison sur la langue, un goût qui me rendait nauséeuse. J’eus un rire reflétant toute cette amertume, un rire dur alors que je levai momentanément les yeux au ciel. «Tu ne comprends rien et tu t’en fou! C’est toujours comme ça! »Le noir de mes yeux se fixa au vert des siens avec un mélange de détresse et de froideur. Mon ton était vingt fois plus fort que le sien, résonnant d’une colère glaciale. Mes poings se serrèrent et se délièrent, comme pour contenir le trop-plein d’émotion. «Tu me fais subir tes petites scènes, tu hurles à l’injustice parce que je refuse de parler de ce qui s’est passé y’a des années, alors que tu ne me parles même pas de ton présent! J’ignore ce que tu fais pour vivre, je ne sais pas où tu files au milieu de la nuit, ce qui n’est pas ton cas! Puis, soudain, comme ça, tu me lances que tu as un fils, sans même m’en parler! » Mes poings se serrent un peu plus, au point que mes ongles s’enfoncent dans mes paumes me causant une certaine douleur sans pour autant surpasser celle qui broie mon cœur. Mon ton était resté égal. C’était sans doute le plus effrayant dans tous ça, ce ton parfaitement contrôlé, un ton qui avait baisser de plusieurs octave, c’était le même ton que j’utilisais avec les criminelles les plus immondes. Je fis un pas vers elle, juste un, mais sans doute un de trop. «Tu passes la moitié de ton temps à me faire mal et quand je commence à me dire que c’est pas grave, que j’ai l’habitude, tu trouves toujours le moyen de frapper plus fort, encore et encore. »Quelque part, j’entendis une porte s’ouvrir et se refermer, sans réalisé que c’était surement l’enfant qui revenait de la salle de bain. «J’en ai assez d’être ton jouet, Remy..»

Ma voix s’était fêler sur son prénom, mais je n’avais pas pu continuer puisqu’une voix m’interrompis dans ma lancer, me faisait sursauté, ayant oublié sa présence. «Maman!!! Est-ce qu’on peut regarder un film maintenant? » Je tournai la tête vers Quentin, me sentant soudainement pas à ma place. Je n’avais aucunement le droit de m’immiscer entre l’enfant et sa mère. Je reculai, réalisant à quel point j’étais près du visage de mon –ancienne?- amante. Mon regard allait de l’enfant à la blonde avant que je ne passe une main dans mes courtes mèches sombres, les ébouriffants davantage. «Je devrais y aller…»lançais-je d’une voix blanche en pointant la porte du pouce par-dessus mon épaule. Mon regard se posa sur Quentin un moment et je grimaçai un sourire. «Ravie de t’avoir rencontrer, tesoro» Sur ce, je tournai les talons, sans un regard pour Remy.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
MessageSujet: Re: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 2:59

    Elle avait foiré, tout simplement foiré et elle le savait que trop bien quand elle avait vu le visage de son amante. Elle l’avait encore profondément blessé parce que Remy ne semblait savoir faire que ça blessé les gens à qui elle tenait. Ils étaient si peu nombreux… En faite, ils se comptaient sur une main et ils n’étaient que deux. Ces deux personnes qu’elle aimait vraiment plus que tout, dont une seule le savait, était son fils alors que l’autre ne semblait pas l’avoir vu. Comment la blonde pourrait même lui en vouloir de toute manière? Elle ne s’était jamais montré vraiment comme si ses sentiments étaient plus loin, enfin si, mais elle avait très vite compris que les sentiments n’étaient pas nécessairement la meilleure chose à avoir avec l’autre femme. Leur relation n’avait pas de sens tout simplement. C’était à se demandé parfois pourquoi elle avait débuté? La blonde se demandait souvent pourquoi elle s’était tellement attaché à la brune. Comment celle-ci avait pu obtenir autant d’elle sans même vraiment s’en rendre compte. Merde, c’était presque comme si une journée sans sa voix ou son odeur la brûlait complètement de l’intérieur alors elle faisait ce qu’elle savait mieux faire quand la douleur était trop forte, quand elle déchirait tout son être en deux, elle buvait à ne plus pouvoir sentir ou prenait une dose qui calmait tout instantanément. C’était sa manière depuis des années de calmé la douleur. Elle n’avait jamais connu autre chose que cette voie pour faire face à ce qui était trop dur dans sa vie. Sa vie en elle-même était une suite non stop de coup et de douleur permanente qui ne semblait jamais vouloir s’arrêté. Elle avait mal encore et toujours. Dieu ne semblait n’avoir aucune pitié pour elle ne lui accordant jamais une once d’espoir ou encore de bonheur plus que quelques simples heures. Elle ne voulait pas perdre Esmée. Elle ne pouvait pas la perdre, pas maintenant quand elle en savait plus que n’importe qui d’autre n’en avait jamais su sur elle. Quelque part, malgré ces peurs, malgré toutes les barrières entre elles, Remy ne voulait qu’être à découvert avec l’autre femme. Cette même femme qu’elle avait laissé tracé les marques qui parcourait sans corps sans jamais l’arrêté. Cette femme avec qui elle avait fait preuve de plus de douceur qu’avec jamais personne d’autre dans sa vie. Esmée représentait beaucoup plus pour la blonde qu’elle ne voulait lui faire croire et une petite voix en elle lui disait qu’elle était mieux de lui faire comprendre très tôt si elle ne voulait pas la perdre rapidement. Mais comment faire comprendre à quelqu’un qui ne voulait pas de relation réelle avec votre propre personne que vous teniez à elle? C’était toujours compliquer quand il y avait de grands sentiments en cause. Remy aurait voulu lui annoncé avant qu’elle avait un fils. Elle lui avait dit plusieurs fois avoir de la famille à Albany, mais n’avait jamais précisé cependant de qui il s’agissait en le disant. Elle savait qu’elle était en tord et que si la brune partait, c’était uniquement de sa faute. L’honnêteté n’était pas une valeur entre elles et ce depuis le début de leur fréquentations. Son cœur se serait, elle s’en voulait, elle avait peur et ne savait pas comment faire pour pouvoir lui demandé pardon n’ayant jamais vraiment eu à le faire avant avec un de ces amants… Faut dire qu’aucuns d’entre eux n’était Esmée.

    Elle est nerveuse face à elle et son corps le montre alors que son fils se tien devant elle. Remy a les épaules vers le bas et la tête rentré dans ceux-ci. Elle baisse les yeux n’osant plus regardé Esmée directement se sentant très mal sous ces orbes bruns intenses… intenses de colère alors elle fait de son mieux pour que sa voix ne tremble pas. Elle les présente rapidement l’un à l’autre.

    «Esmaëlle.»

    Elle lève les yeux un peux étonnée. La brune ne l’avait jamais corrigé au par avant quand elle l’appelait par son surnom. Remy était certaine que ça n’annonçait rien de bon. C’était comme un autre signe avant la tempête éminente qui approchait dans le petit appartement. Voilà pourquoi elle envoya son fils prendre sa douche avant que son amante décide qu’elle commençait à faire entendre le vent de sa fureur qui n’attendait que de souffler sur elle. Remy parle en premier espérant pouvoir adoucir la colère, mais elle se trompe… en faite le mot en faible et dès que l’orage se déclenche elle serre ces bras autour de son corps se sentait terriblement vulnérable face à la brune.

    «Tu ne comprends rien et tu t’en fou! C’est toujours comme ça! »

    Elle ne répond rien baissant la tête en acceptant qu’elle avait sans doute raison. Elle ne comprenait pas ce que l’autre femme attendait d’elle, ce qu’elle voulait d’elle. Elle ne comprenait pas comment faire en sorte que les choses aillent dans la bonne direction. Elle ne comprenait pas ce qu’était une relation stable, normal. Non elle ne comprenait définitivement rien parce que personne ne lui avait jamais montré ce que s’était, personne n’avait jamais pris le temps d’aller plus lui dans sa carapace, personne avant cette femme damnée devant laquelle est s’écrasait presque au sol alors qu’elle haussait le temps sur sa personne et qu’elle ne répondait même pas.

    «Tu me fais subir tes petites scènes, tu hurles à l’injustice parce que je refuse de parler de ce qui s’est passé y’a des années, alors que tu ne me parles même pas de ton présent! J’ignore ce que tu fais pour vivre, je ne sais pas où tu files au milieu de la nuit, ce qui n’est pas ton cas! Puis, soudain, comme ça, tu me lances que tu as un fils, sans même m’en parler! »

    « Je suis désolé ok! Je suis désolé de ne pas savoir comment te parler. Je suis désolé de ne pas avoir le courage de te l’avoir dis! J’avais peur! J’avais peur parce que… je me suis dis que … je me suis dis que tu me regarderais avec le même regard que les autres… J’ai honte assez de qui je suis, de ce que je suis … je ne voulais pas le voir dans tes yeux …


    Sa voix tremble alors qu’elle finit de parlé et pour la première fois depuis longtemps, elle sent les larmes lui venir aux yeux, mais elle serre la mâchoire en tentant de ne pas les laissées couler, de ne pas pleurer devant elle. Malheureusement, quand elle lève les yeux vers elle, ces iris vert brillent et sont fade contrairement à d’habitudes, triste voir même désespérés.

    «Tu passes la moitié de ton temps à me faire mal et quand je commence à me dire que c’est pas grave, que j’ai l’habitude, tu trouves toujours le moyen de frapper plus fort, encore et encore. »

    Elle ne sait pas trop quoi lui répondre… Esmée a raison et elle le sait. Remy soupire abattu et sait que la fin arrive, qu’elle est presque inévitable… Cette fin l’était depuis le début de toute manière, mais elle se doit quand même se tenter quelque chose. Généralement, c’est ce qu’on fait quand quelqu’un nous tient à cœur et Esmée est une partie de son pauvre petit cœur.

    « Tu as raison. Je ne fais que te faire mal… Je suis désolé pour qui je suis, je suis désolé de ne savoir que te faire mal… je suis désolé de ne pas savoir comment ou qui être avec toi parce que je ne sais pas ce que nous sommes… La seule chose que je sais… c’est que je ressens quelque chose de fort quand je suis avec toi… Je suis en train de tombé amoureuse de toi et ça me terrifie… »

    Elle murmure les derniers mots sans savoir si Esmée les entendra alors qu’elle grimace une larme solitaire qui glisse sur sa joue doucement. Elle venait de lui avoué l’une des choses les plus incroyables et qu’elle n’aurait sans doute jamais dis à personne d’autre. Elle entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir savait que son fils serait de retour bientôt.

    «J’en ai assez d’être ton jouet, Remy..»

    « Tu ne l’as jamais été, Esmée… mais moi je suis ta plus grande honte par contre. »


    Sa voix est faible assez pour que seule la femme en face d’elle ne l’entende au final. Remy savait très bien que quelque part, la brune avait toujours été réticente à être avec elle en publique. La blonde s’était senti comme si elle était une honte par le simple fait d’être une femme et non pas un homme. Avec Esmée, elles ne sortaient jamais dans un restaurant, dans un pub ou même un bar. Elles étaient toujours chez elle la plus part du temps et quelque fois ici. Remy avait été blessé par chaque non quand elle l’invitait à venir manger, chaque fois qu’elle l’avait vu avec un homme qui était bien trop près de son corps, qu’elle laissait même ouvertement l’a dragué. La blonde avait été jalouse… Jalouse de voir Esmée sans aucun crainte de s’affiché avec ces hommes, mais jamais avec elle. Elle ne le méritait sans doute pas finalement. Elle tourna la tête en entendant la douce voix de son fils faisant de son mieux pour lui sourire tendrement et faire en sorte que voix ne sonnait pas mal.

    «Maman!!! Est-ce qu’on peut regarder un film maintenant? »

    « Vas le choisir, j’arrive. »


    Elle se retourna vers Esmée toujours à la porte de sa demeure. Elles se tenaient l’une devant l’autre immobile.

    «Je devrais y aller…»

    Son cœur s’affole et sa tête tourne soudainement réalisant que si elle par, jamais la blonde ne pourrait la revoir. Elle regarde par-dessus son épaule, son fils n’est pas en vu. Temps mieux.

    «Ravie de t’avoir rencontrer, tesoro»

    Esmée tourne les talons sans un regard pour elle alors Remy agit rapidement. Elle l’attrape et la retourne pour la mettre dos à la porte. Les larmes qui se trouvaient dans ces yeux coulent à présent sur son visage, mais elle s’en fiche totalement. Elle plante son regarde dans le sien.

    « Esmée… Ne part pas… pitié ne me laisse pas. J’ai besoin de toi… »

    Sa voix se brise dans un premier sanglot alors qu’elle pleure doucement la tête maintenant sur son épaule son corps contre le sien alors qu’elle la supplie de ne pas partir.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy - Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Chérie, j'ai ramené mon fils - Ft Es&Remy -

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Can you see that I'm bound in chains ? ● Ft. Remy
» Une rencontre surprenante (ma petite No chérie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
San Francisco ; Don't Dream It, Be It ::  :: RP Terminés-