❣ Messages : 2496 ❣ Date d'inscription : 10/09/2011 ❣ Âge du perso : 31 ans ❣ Occupation : Lieutenant de police & Patron d'un Bar/Club ❣ Humeur : Massacrante
Sujet: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Jeu 19 Juil - 21:31
Je crois qu’on….. Nan rien… Ft. Jailyn & Elias
Rien n’était prévu, un moment de discussion de tout et de rien avant qu’on arrive à parler d’un sujet épineux, l’amour… C’était trop complexe pour ma part, une nouvelle fois j’étais déçu, je pensais que ça pouvait être sérieux avec Heaven et voilà qu’une nouvelle fois, je me retrouvais seule, elle avait disparu sans donner d’adresse, à croire que j’étais bon qu’à ça. Je parlais sentant ce mal aise en moi avant de m’approcher d’elle caressant sa joue, me rapprochant de plus en plus pour finir par l’embrasser tendrement continuant un peu plus… la suite s’enchaina vite, des caresses, des baisers, et la suite s’enchaina, en très peu de temps on se retrouva dans mon lit, faisant tout ce que des adultes consentant puisse faire dans un lit à part dormir (tout en étant protégé)…
Il était le petit matin quand je vins à me réveiller, machinalement, je regardais l’heure, il devait être environ 7h et les enfants dormaient encore. Depuis quelques jours ils faisaient leur nuit complète, du moins il était rare que l’un deux se réveille et j’avoue que ça me faisait du bien de prendre un rythme normal bien que je me doutais que les nuits courtent reviendraient qu’en l’un d’entre eux serait malade ou autre. Je me frottais les yeux lentement avant de tourner le visage pour regarder la jeune femme qui se trouvait dans le lit. Je savais très bien ce qu’il s’était passé, on n’avait rien bu et c’était totalement consentant. Je m’appuyais sur mon bras pour la regarder. Je ne regrettais pas ce qu’il venait de se passer, de toute façon cela ne servait à rien de regretter. Je restais à la regarder avant de venir dégager son visage .
Je ne pouvais nier qu’elle était belle mais ce qui venait de se passer devait être l’unique fois. Simplement parce qu’elle était elle, c’était ma confidente, mon amie, je la respectais trop pour profiter d’elle encore. Je déposais un léger baiser sur son front tout en prenant soin de ne pas la réveiller avant de me lever, de passer un boxer et un short avant d’aller voir mes enfants. Je restais un moment à les regarder dormir avant d’aller sur la terrasse prendre l’air pensif. Tout était calme, il y avait que très peu de bruit dehors et ça me faisait du bien tout simplement.
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Jeu 19 Juil - 22:11
« L’amour ? Connais pas ! »
feat. Elias Taylor
Ces lèvres. Ce souffle chaud qui vous effleure le visage. Des soupires. Des caresses. Des embrassades. Des murmures. Son corps. Le mien. Rien n’était prévu. Même pas la conversation qui avait débutée quelques heures plus tôt, assis tous les deux dans le salon où nous parlions de nos vies. La médecine. Le Club. Les jumeaux. L’Amour, sujet désastreux. Et puis, tout s’est enchaîné. Mon rythme cardiaque s’est accéléré, les sensations m’ont prise à l’intérieur de mon être, et je n’ai plus contrôlé le moindre de mes mouvements. Mon cerveau a cessé de fonctionner, préférant se laisser aller le temps d’une simple nuit. Cela n’aurait jamais dû se produire, sans doute. Mais c’était trop tard. Nous avions fait l’amour, quoique l’on puisse ne penser désormais.
Je me suis réveillée ce matin-là, seule dans le lit d’Elias Taylor. Mon ami, mon confident ; celui à qui je donnerais ma vie. L’homme le plus important au monde pour moi. Je me souvenais très bien de la soirée. Aucune goutte d’alcool, aucune drogue. Tout était pleinement consenti, désiré. Un coup de folie, peut-être bien. Mais il ne servait à rien d’épiloguer là-dessus. Je me redressai, totalement nue, dans se grand lit. Il était déjà parti. Regrettait-il ? Certainement. Un goût d’amertume envahit ma bouche. Quelle idiote ! Il fallait être folle pour laisser un homme comme lui poser ses mains sur moi. Je soupirai péniblement. Dans un geste désespéré, je remis ma chevelure plus ou moins en ordre ; heureusement, un élastique traînait par-là. Le mien, que j’avais ôté durant la nuit. Je le saisis et me fis un chignon mal fait, juste pour avoir l’air moi bête. Où étaient passées mes vêtements ? Eparpillés à côté du lit, ils jonchaient sur le sol.
Avec une lenteur désespérée, je me levai, me mettant sur mes deux jambes, et j’enfilai mes sous-vêtements. Je tentai de prendre meilleure mine en souriant. Ca, je savais le faire. Et bien. Masquer les émotions, c’était si facile. Finalement, je retrouvai ma robe bleue et je la mis aussitôt. Je me rappelai alors la manière dont Elias l’avait ôtée, mais je chassai bien vite ses pensées grotesques. Décidée à affronter son regard, quoiqu’il advienne de notre relation, je me mis à le chercher un peu partout. C’est alors que j’aperçus sa silhouette sur la terrasse où il admirait le paysage. Mon coeur rata un bond, ce qui était pensable étant donné ce que nous avions fait. Je pris mon courage à deux mains et sortie dehors, moi aussi, sourire aux lèvres.
« Bonjour Monsieur Taylor. »
Je ris doucement en l’appelant de la sorte. Mon regard se perdit sur son corps à moitié dévêtu, ce qui lui donnait un air de dieu grec. Mais, très vite, mes yeux se plantèrent dans les siens. Je ne devais pas paraître triste ou quoique ce soit. Cela ne servait à rien. Alors, je continuais de sourire, comme si je me moquais de tout ceci. Comme si rien ne comptait. Faux. Totalement faux. Prévisible, bien sûr. Mais un bon masque suffirait-il ? Pas sûr. Il était mon meilleur ami, après tout...
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Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Sam 21 Juil - 14:21
Je crois qu’on….. Nan rien… Ft. Jailyn & Elias
J’étais là debout les mains dans les poches sur la terrasse à regarder un peu partout essayant d’écouter le moindre bruit pourtant tout était calme à part cette légère brise qui se faisait ressentir et pourtant cela ne me déranger pas du tout au contraire cela me permettait de me remettre un peu les idées en place. Je restais à fixer un point invisible repensant à ce qu’il venait de se passer, du moins ce qu’il s’était passé dans la nuit. Je me souvenais parfaitement du moindre détail, de la moindre caresse, du moindre baiser, tout était encore bien trop frais pour l’oublier et puis je ne pouvais le faire. Je vins à soupirer légèrement avant d’entendre du bruit, je baissais lentement la tête avant de la relever en entendant une voix. Je tournais la tête sur le côté pour la regarder « Salut toi ! Bien dormit ? » Je vins à lui sourire avant de passer une main sur sa joue remettant une mèche de ses cheveux derrière l’oreille tout en souriant. Elle était vraiment belle, je retirais lentement ma main reposant mon regard sur un point imaginaire. La ville commençait à se réveiller lentement, des bruits se faisaient entendre, sans compter cette odeur qui émanait de la boulangerie non loin de la maison. Ça me donnait faim du moins j’osais l’espérer à moins que c’était le reste peut m’importait, il nous fallait faire un bon petit déjeuné. « Humm, un bon petit déjeuné te plairai Princesse ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai énormément faim ce matin »
Je m’approchais d’elle tout en rigolant avant de venir déposer un léger baiser sur le coin de ses lèvres avant de lui prendre la main pour aller dans la cuisine, je faisais surement exprès de ne pas parler de ce qu’il s’était passé cette nuit peut-être par crainte qu’elle s’en veule ou alors qu’elle regrette ce qui n’était pas mon cas, je ne regrettais rien et ça n’allait jamais être le cas. La seule chose que je ne voulais pas c’est que tout ça soit la perte de notre amitié. Je fis couler du café avant de la regarder « Une envie particulière ? » pour ma part j’avais envie de faire des pancakes et des œufs brouillés au bacon, ça faisait longtemps que je n’avais pas pris un tel déjeuné, je la regardais tout en sortant ce qu’il fallait en souriant puis je la regardais dans les yeux une nouvelle fois. « Tu sais, je ne regrette pas ce qu’il sait passer cette nuit bien au contraire… J’espère que tu ne le regrettera pas » Je vins à rester un moment à la regarder avant de me retourner pour préparer la pâte à pancake, au fond j’évitais simplement de la regarder par crainte qu’elle vienne à dire qu’elle regrettait tout ça… Au fond c’était compréhensible aussi…
Je commençais à faire cuire tout ça lentement sentant une légère douleur dans le cou, je fis bouger la tête lentement avant de passer une main dessus le frottant légèrement. Puis je me retournais vers elle en souriant…
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Sam 21 Juil - 15:56
« L’amour ? Connais pas ! »
feat. Elias Taylor
Je ne savais pas si je devais avoir des remords ou des regrets concernant cette nuitée tous les deux. Bien sûr, j’étais au courant de sa relation avec une jeune femme, une employée du club, qui avait disparu sans donner signe de vie. L’aimait-il sincèrement ? Je ne doutais jamais des intentions d’Elias. Il était de ceux à qui on pouvait aisément se fier, sans le moindre doute. Si jamais cela devait arriver, je n’hésiterais pas à donner ma vie pour lui ; mettre mon destin entre ses mains. Je ne pouvais pas douter de lui. Jamais. Et je savais très bien que cette nuit n’était rien d’important pour lui. Un moment d’égarement, peut-être. Il avait eu besoin de sentir proche d’une femme, d’une amie.. .de sa confidente. Je devais donc rester à ma place. C’est ce que je faisais en continuant de lui sourire bêtement au moment où il tourna son visage en direction du mien.
« Salut toi ! Bien dormie ? » Je fus un peu surprise par sa voix si neutre. Mais, en y réfléchissant bien, c’était plutôt normal. « C’est toujours plus confortable que les lits de la salle de garde.» Répondis-je en riant doucement, l’air de rien. Sa main effleura ma joue et je fermis à peine les yeux, le temps qu’il remette une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je les rouvris pour le regarder, gardant mon sourire habituel sur mes lèvres. Il regardait la rue, sans doute. Le matin qui se levait sur San Francisco. Cela faisait des mois que je n’avais pas profité d’un tel moment au réveil. Je passai mes mains sur mes bras, comme si j’avais froid. Ce n’était pas le cas, mais je me sentais... étrange. Nerveuse et pourtant heureuse. Je ne devais pas. C’était idiot, n’est-ce pas, de se sentir ainsi ? Je ne vois pas ce qu’il y avait de si « joyeux » là-dedans. Puis, je me remémorai son corps chaud. Je me mordis la lèvre inférieure, baissant le regard sur le sol, en regardant mes pieds nus. « Humm, un bon petit déjeuné te plairai Princesse ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai énormément faim ce matin » Je redressai mes yeux sur lui et je me mis à sourire. « Princesse » ? Quel surnom... étrange. Je n’avais rien d’une princesse. A la limite lorsque mes cheveux étaient presque aussi longs que moi, j’aurais pu être Raiponce. Oui mais je n’étais pas Américaine de pure souche. J’étais Chinoise... et ça, on savait me le faire remarquer. Quoiqu’il en soit, je n’eus pas le temps de riposter qu’il déposa un baiser au coin de mes lèvres et m’attrapa par la main, m’emmenant avec lui dans la cuisine. Je n’avais pas compris ce baiser, mais je tâchai de faire comme si de rien n’était, arborant mon plus beau sourire alors que je le laissai enclencher la machine à cafés.
« Une envie particulière ? » Je ne pus que sourire d’avantage en imaginant Elias en pleine préparation culinaire gastronomique. Le tablier blanc lui irait bien, surtout s’il n’avait rien dessous. Mais qu’est-ce que je pouvais m’imaginer ? Il fallait que je sorte de mes songes, et au plus vite. Alors je posa mon index sur le coin de ma lèvre et je levai les yeux, comme pour réfléchir d’avantage. Je devais avoir une sacrée tête, mine de rien. Finalement, c’est vrai que j’avais faim. « Déjà, un bon café pour me réveiller. Ensuite... Ca dépend de ce que tu me proposes, maître du petit déjeuner ? » Je pouffai de rire à mon idiotie. J’étais prête à tout pour oublier ce qu’il avait déjà oublié, selon moi. C’était mieux ainsi, sans le moindre doute. Lentement, je me rapprochai de lui, mais je restai à distance. Pas que je n’avais pas envie d’être contre lui... je ne voulais juste pas me perdre. Je n’avais pas besoin de ça. Je l’appréciais trop pour prendre un tel risque. Mettre de la distance entre nous n’était pas mon souhait. Elias prit alors de quoi préparer un petit déjeune copieux. C’est alors qu’il reprit la parole.
« Tu sais, je ne regrette pas ce qu’il sait passer cette nuit bien au contraire… J’espère que tu ne le regrettera pas » Oh, Elias. J’aurais tellement aimé que tu regrettes, que tu me dises que c’était une belle connerie. Mon rythme cardiaque s’accéléra. Pourquoi ne regrettait-il pas ? Hein ? Il était papa et sans doute amoureux. Il y avait tellement de filles à ses pieds... Je secouai la tête nerveusement, surprise par une telle déclaration. Puis des idées me traversèrent l’esprit, aussi grotesques les unes que les autres. Se pourrait-il qu’il ait vraiment apprécié cette nuit, sans regret ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? On devait être amis, rien de plus. Jamais rien de plus... Bon sang. Qu’est-ce que je m’imaginais ? Il avait juste dit ça pour me rassurer ! Oui, c’était ça. Des paroles en l’air sans aucune arrière pensée. Je souris alors, reprenant mes esprits, même s’il ne me regardait pas. « Je ne regrette rien. Promis, juré. » Comment aurais-je pu, de toute façon ? Elias était l’homme qui comptait le plus dans ma vie actuellement. Il était une des rares personnes qui avaient osé frôler ma joue. Et, pour tout avouer, je n’étais pas déçue. Je m’emballais juste trop vite, me faisant des idées saugrenues. Nous avions fait une erreur, si on peut la qualifier ainsi, et cela ne se reproduirait jamais. Tout simplement parce que c’était une nuit « comme ça » pour Elias. Et ce que je sentais ou ressentais n’avait aucune importance. J’étais son amie et je le resterai, comme il le désirait tant. Mes propres désirs passaient toujours après ceux des gens que j’appréciais. Et justement, j’aimais Elias. D’une certaine façon qui me dépassait un peu...
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Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Lun 23 Juil - 15:05
Je crois qu’on….. Nan rien… Ft. Jailyn & Elias
Pour moi cette nuit passée à faire l’amour avec Jai, n’avait rien d’un regret, au fond tout était consentant sans compter que personne n’était en couple, sinon rien ne se serait passé. Certes, j’avais des sentiments pour une autre femme qui encore une fois m’avait laissé tomber comme une merde. De toute façon, il fallait que je m’y attende, je ne devais simplement pas être capable d’être en couple ou alors peut-être qu’il fallait simplement que je n’aime pas pour y être et que là ça fonctionnerait… Enfin maintenant j’allais faire attention à la suite des événements, au fond je devais penser à mes enfants et à rien d’autre. J’étais perdu dans mes pensées quand Jai vint à se lever, après quelques échanges et un baiser de ma part, nous primes la direction de la cuisine. Je préparais ce qu’il fallait pour le petit déjeuné avant de sortir deux biberons au cas où les enfants viendraient à se réveiller. J’écoutais une nouvelle fois la jeune femme qui voulait un café avant de lui en servir un et de lui donner la tasse. « Voilà princesse.. ».
Je mis une poêle pour faire cuire les pancakes avant de me retourner vers la jeune femme. « Et bien écoute, j’ai une envie de pancake avec du bacon et des œufs ça te tente ? » Je restais à la regarder pendant un bon moment avant de lui dire que je ne regrettais rien de ce qu’il s’était passé, au fond cela ne servait à rien de regretter, j’en étais dans un sens heureux de tout ça. Au fond les regrets ne devaient plus faire partie de ma vie, j’assumais parfaitement ce que je faisais et ça rien n’allait changer, je n’avais jamais rien regretté de ma vie et ce n’était pas maintenant que ça allait commencer. Quand elle vint à me répondre, je vins à sourire avant de faire le tour pour venir me mettre derrière elle, glissant une main sur sa taille « T’es sûr que ça va ? j’ai l’impression qu’il y a un truc ?, je suis désolé si ce qu’il s’est passé te mets mal à l’aise ou autre, je ne voulais pas ça Princesse… » Je laissais mon regard sur elle avant de venir lui déposer un baiser sur la joue puis de revenir derrière les fourneaux.
Je ne voulais pas que ça crame à cause d’une erreur de ma part. Je la regardais une nouvelle fois avant de commencer à faire cuire des pancakes, je préférais faire attention à ce que je faisais car j’avais déjà tellement fait cramer ce que je voulais manger pour x raisons que là valait mieux pas que ça arrive.
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Sam 28 Juil - 19:43
« L’amour ? Connais pas ! »
feat. Elias Taylor
Toute mon adolescence, je n’avais jamais été en couple. Pour moi, cette notion n’existait pas réellement. J’étais la fille qui préférait avoir le nez plongé dans un bouquin plutôt que de regarder les sportifs du lycée. A une époque, on me demanda même si je n’étais pas homosexuelle, tant je portais peu d’intérêt aux hommes. Ce n’était pas le cas, évidemment. Je n’avais jamais été attirée par les femmes. Et pour cause, je ne savais pas réellement m’entendre avec elles. Pour moi, les femmes sont des harpies prêtes à vous démolir à la moindre occasion, surtout par jalousie. De ce fait, je ne m’étais jamais aventurée à tomber dans les bras d’un garçon ; d’autant que la plupart était déjà « réservé » par les filles populaires, sexy et superficielles. Quant au peu d’hommes qui osait poser un regard sur moi, c’était plus pour me rappeler que j’étais une fille bizarre ; trop chaste pour eux. Mon intelligence devait effrayée, ou peut-être mon sérieux. Mais je me bornais à croire que c’était mon air autoritaire et trop sage qui les faisait partir en courant. J’étais la bonne copine, tout au plus, et bien souvent la fille sur laquelle on pouvait recopier les devoirs ; car je travaillais plus dur que la moyenne pour être la meilleure dans tous les domaines. Aucune matière ne me résistait. J’avais tellement peur de ne pas être brillante que j’avais pris des cours supplémentaires pour apprendre les langues étrangères, entre autre. Ce fut précieux, par la suite, mais assez encombrant. En somme, je n’avais pas le temps d’aimer. Je n’en avais jamais eu le temps ; c’était devenu futile, jusque-là, à mon sens.
« Voilà princesse.. » Elias me tendit la tasse de café, comme un parfait gentleman. Par la même occasion, il eut le loisir de me sortir de mes pensées. J’affichai un sourire franc, honnête, avant de lui répondre. « Merci. » Je me saisis alors de la tasse encore chaude et le glissai entre mes doigts, en profitant pour me placer contre le petit bar derrière moi, histoire de me caler. Je n’avais pas imaginé voir un jour Elias cuisiner, surtout pas pour moi. La bonne odeur s’empara de mes narines, tandis qu’il retourna son regard sur moi, ce qui manqua de me faire fondre. Idiote ! « Et bien écoute, j’ai une envie de pancake avec du bacon et des œufs ça te tente ?» Savait-il seulement depuis combien de mois je n’avais pas pris la peine de manger correctement dès le matin ? Trop pour que je ne m’en souvienne. Puisque je pensais plus à manger à l’hôpital – quand je pensais à manger – que de rentrer seule chez moi à me préparer un je ne sais quoi. D’ailleurs, mon réfrigérateur était vide. « C’est parfait. » Et là, Elias parla du sujet délicat de la nuit derrière. Alors je fis quelques pas avant de lui répondre, en souriant, que je ne regrettais rien, comme lui, ce qui était vrai fort heureusement. La seule chose qui me perturbait était cette sensation étrange au fond de moi, comme une petite voix intérieure qui me crie que je dois courir, reculer, que je vais me brûler. Pourtant, ma main a envie de toucher le feu. C’était si étrange. Je pris une gorgée de mon café chaud, tandis qu’Elias s’approcha de moi. J’avalai et mon coeur manqua de rater un bond monumental quand il passa sa main sur ma taille, restant derrière moi. « T’es sûr que ça va ? j’ai l’impression qu’il y a un truc ?, je suis désolé si ce qu’il s’est passé te mets mal à l’aise ou autre, je ne voulais pas ça Princesse… » Je sentis alors la chaleur de sa peau, l’odeur parfaite de son parfum, et cette sensation étrange me reprit de plus belle. Il déposa un baiser sur ma joue, ce qui me fit l’effet d’une gifle, étonnement, tandis qu’il retournait derrière les fourneaux.
Qu’est-ce qui se passait, bon sang, pour que je sois perturbée autant ? Je ne m’étais laissée perturber par un homme qu’une seule fois dans ma vie et je l’avais terriblement regretté. C’était à l’université, et ma première fois. Je me suis faite avoir par un beau parleur qui, en réalité, m’avait utilisée pour plusieurs raisons. Notamment pour que je lui donne un coup de main poussé en l’aidant à tricher, ce que je refusai quand même, et l’autre pour un stupide pari. Je n’étais qu’un pari. Juste un coup à tirer. Il ignorait que c’était ma première fois et, lors de la révélation, il s’était senti con. Et moi, je me suis sentie humiliée, me promettant de ne jamais ressentir cela à nouveau. Sauf que, avec Elias, je sentais que je tombais à nouveau dans le piège. Et ça, je me l’interdisais formellement. « Non, ne t’en fais pas. Je ne suis pas mal à l’aise. C’est juste que je suis pensive. » Ce qui était vrai, finalement, mais je n’avais pas l’intention de lui dévoiler ce que j’éprouvais. Ni de lui dire qu’il était l’un des rares hommes a avoir eu l’occasion de me toucher, aussi futile que cela puisse paraître. Eh oui, je n’étais pas une fille facile. Je ne l’avais jamais été. Les plaisirs charnels, je ne les connaissais que rarement. Peut-être était-ce simplement à cause de cela que je me sentais bizarre ? Oui, cela faisait un moment déjà que je n’avais plus eu de rapports intimes avec un homme ; surtout un mec bien. Je souris à Elias, bien qu’il était en pleine préparation. « Tu as besoin d’aide pour quelque chose ? » Demandai-je poliment, avant de prendre une gorgée de café. Je ne voulais pas m’impliquer dans sa vie ni avoir d’attache particulière. Elias était un homme bien, il méritait le bonheur ; et c’est ce que je lui souhaitais le plus au monde. Gardant mon sourire habituel, celui qui masquait mes émotions, je le toisai lentement, espérant que mon coeur cesse de battre pour lui.
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Jeu 30 Aoû - 13:29
Je crois qu’on….. Nan rien… Ft. Jailyn & Elias
Pouvait-on oublier un moment passer dans les ras d’une jeune femme qu’on ne connaissais que trop bien du moins c’est ce que je pense. Je ne pense pas, chaque chose, chaque geste, chaque parole, chaque moment passé rien ne pouvait s’oublier simplement parce que pour moi chaque chose avait son importance tout à divers degrés. Je préparais le petit déjeuné tranquillement tout en lui posant certaines questions et sans pouvoir l’expliquer j’avais cette impression qu’il y avait un truc qui n’allait pas, je vins derrière elle posant ma main sur sa taille avant de déposer un baiser sur sa joue à ce moment précis je ne me voyais pas profiter de la situation au fond nous étions amis et rien de plus, ce moment n’avait été qu’une faiblesse passagère. J’écoutais ce qu’elle disait avant de lui faire un signe de tête « D’accord… Tu penses à quoi ? », je me retournais tout en posant mon regard sur elle alors qu’elle me demandais si j’avais besoin d’aide. Je fis le tour avec la poêle et la servit.
« Pas besoin c’est prêt » je me servit à mon tour avant de retourner de l’autre côté et de ramener le reste avant de m’installer à table. J’avais vraiment faim, c’était incroyable mais bon pour une fois que c’était le cas je n’allais pas rechigner là-dessus. Je posais mon regard une nouvelle fois Jay avant de commencer à manger « Si tu as besoin d’autre chose n’hésite pas à le dire » Je lui souris une nouvelle fois avant de manger un peu, c’était assez calme, les jumeaux dormaient encore et j’espérais qu’ils allaient me laisser un peu de temps pour finir mon petit déjeuné car avec eux rien n’étaient joués. Je posais mon regard sur elle avant d’entendre un petit bruit dans la chambre, je vins à soupirer lentement avant de poser ma fourchette. « excuse moi je vais voir », j’allais dans la chambre des jumeaux pour les voir. Elaïs dormait à poings fermés alors que Soren jouait avec un petit jouet à ses côtés. Je restais un moment à le regarder sans faire de bruit avant de revenir lentement dans la cuisine.
Je me remis à ma place avant de regarder Jay « bon j’ai encore un peu de temps pour finir de manger, Elaïs dort et Soren joue et est calme mais une fois qu’il sera bien réveillé ça sera autre chose » Je vins à rire avant de continuer de manger
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Mer 5 Sep - 14:27
« L’amour ? Connais pas ! »
feat. Elias Taylor
Ma vie ne me paraissait jamais désastreuse ou triste. J’avais toujours appris à remercier la Vie pour le don qu’elle m’avait offert en me permettant d’intégrer la famille Silverstone. Sans cette chance unique au monde, je ne serais probablement plus de ce monde. Ou alors une esclave sexuelle d’un gang de prostitution, à coup sûr. En Chine, les femmes délaissaient les bébés filles dans les poubelles des cités ou dans des endroits encore plus monstrueux. La mienne avait au moins su m’emmener à la porte d’un orphelinat. Parfois, je me demandais si elle était triste de m’avoir laissée ? Ou si elle avait agi car elle était mère célibataire ou par amour pour son époux, mon père peut-être bien, qui désirait un enfant mâle ? Je ne savais pas. Je ne le saurai jamais, parce que je vivais depuis vingt-huit longues années avec l’idée que je ne devais pas fouiller dans le passé et me contenter du présent que j’avais. Ce fut difficile, à des moments de ma vie. Toutefois, j’avais toujours mes parents « adoptifs » et ma famille. Alors, le moment que je venais de partager avec Elias ne devait pas être un moment mélancolique. Je devais le prendre comme une bonne chose, peu importe les conséquences et mes sentiments. Je lui souris, tandis que je répondis que j’étais seulement pensive ; et c’était le cas. « D’accord… Tu penses à quoi ? » Je regardai alors ses yeux, qui étaient d’une infinie beauté. Mon coeur chavira, mais il n’en parut rien. Que devais-je lui annoncer ? Simplement que je ne le voyais pas avec des yeux d’amitié, mais que c’était beaucoup plus complexe entre nous que je ne voulais bien l’admettre, du moins de mon côté ? Je ne pouvais pas. « Rien d’important. » C’était totalement faux. C’était très important, à mes yeux. Mais je ne devais pas y songer. Elias n’était qu’un ami, rien de plus. Cela n’riait jamais plus loin entre nous. Aussitôt, je lui demandai si je pouvais me rendre utile. Il me répondit alors que c’était prêt.
Je m’installai alors à table, tandis qu’Elias amenait tout ce dont on pouvait rêver pour un petit-déjeuner copieux. Cela me fit sourire. Moi qui ne mangeais jamais, autant dire que j’avais droit à un festin digne d’une princesse. Je regardais alors toute cette nourriture avec des yeux ronds. « Si tu as besoin d’autre chose n’hésite pas à le dire » Il se moquait de moi ou il considérait réellement qu’il pouvait manquer quelque chose sur cette table ? Devant un air incrédule, celui de ma tête, je me radoucis pour finir par rire doucement tout en l’admirant. « A mon avis, il me faudrait une semaine pour manger tout ça. Je doute qu’il manque quoique ce soit ! » Je lui accordai un clin d’oeil complice. Nous commençâmes alors à déguster notre repas, tandis qu’un petit bruit provint de la chambre des enfants. Aussitôt, nous relevâmes la tête et Elias soupira en reposant sa fourchette. Je lui souris. Il était très attentif à ses enfants. Aussitôt, il s’excusa et se leva pour partir dans la pièce d’à côté. Je posai alors mon regard sur l’extérieur, le coeur battant la chamade. Pourquoi, bon sang, fallait-il que je ressente autant de sentiments divers pour lui ? Soudainement, je n’avais plus faim. Mon estomac se noua sous la pression de ma tristesse. J’avais mal de l’imaginer amoureux d’une autre. Pourtant, c’était bel et bien le cas. Il ne me regarderait jamais de la manière dont je le regardais. De prime, il ne se doutait de rien. A croire que j’étais une excellente comédienne. Pourtant, ce n’était pas cela qui allait me permettre d’effacer ma peine. Pensive, visiblement ailleurs, je ne l’entendis pas arriver. Lorsqu’il passa à côté de moi, je tournai la tête et je le regardai se rasseoir en face de moi. Des pensées me traversèrent l’esprit, mais je me ressaisis aussitôt. « Bon j’ai encore un peu de temps pour finir de manger, Elaïs dort et Soren joue et est calme mais une fois qu’il sera bien réveillé ça sera autre chose » Je ne pus que me contenter d’accompagner son rire, avant de le voir manger. J’adorais lorsqu’il souriait, plus encore lorsqu’il riait. Il était simplement parfait. Mon coeur se serra alors, tandis que je l’imaginais avec cette autre femme dont la beauté n’avait d’égal. Elle avait une chance infinie. Pourquoi la gâcher en partant comme une voleuse ? Je la méprisais, au fond de moi, d’oser lui faire du mal. « J’adore quand tu ris. » Lui dis-je sincèrement, avant de reprendre une bouchée de mon repas. Je n’avais toujours pas faim, alors je piochais dans mon assiette. Je regardais mon plat, essayant de rester calme et distante, sans trop accorder de l’importance à mes sentiments. Cela n’en avait pas, pour lui. Je n’étais pas une priorité dans sa vie, juste une amie. Alors m’attacher à lui serait d’un stupide... Même si c’était trop tard, je devais lutter. Et m’éloigner. Aujourd’hui, je devais apprendre à me maîtriser. Pour mon bien personnel. Néanmoins, je n’en avais pas envie du tout...
créée par Matrona
Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Je crois qu'on... Nan rien... [Jai Lun 17 Sep - 13:16
Je crois qu’on….. Nan rien… Ft. Jailyn & Elias
Ca avait été une nuit merveilleuse, je ne pouvais le nier, mais au fond elle n’était qu’une amie et rien de plus. Il ne fallait pas qu’elle pense à autre chose et je ne voulais surtout pas qu’elle puisse rompre ce contact que nous avions enfin ce lien. Mon regard la parcourait rapidement alors que je revenais de la chambre des petits et pris la parole avant de rire. Je la regardais alors qu’elle prit la parole, arquant légèrement un sourcil. Avant de sourire de nouveau, depuis longtemps elle avait le don pour me redonner le sourire, pour me redonner du baume au cœur et pourtant il n’y avait rien de plus qu’une solide amitié basé sur la confiance, du moins j’osais l’espérer. Je finissais de boire mon café tout en ingurgitant deux pancake, à croire que je n’avais pas mangé depuis bien longtemps et pourtant ce n’était pas le cas, j’avais mangé la veille du moins je crois. Je soupirais légèrement avant de me mettre au fond de mon siège, c’était étrange de se sentir bien mais aussi de se sentir différent pas par rapport à Jay non mais parce que je savais que la journée, allait être longue car je savais très bien qu’au club je devais faire l’inventaire, puis passer les commandes puis les payes avant de lancer les paiements et tout ce qui allait avec.
Soudain des pleurs, se firent entendre, je lever les yeux vers l’heure avant de préparer deux biberons et de les poser sur la table basse du salon. Ensuite je souriais une nouvelle fois à Jay avant d’aller chercher les jumeaux puis je revins dans le salon pour donner les biberons, depuis qu’ils étaient là j’avais pris le coup maintenant pour leur donner à manger. Je reposais mon regard sur Jau «Pfiouu j’ai l’impression de tout faire de travers en ce moment » Je souriais avant d’entendre mon téléphone sonner, je regardais qui cela pouvait être avant de décrocher. J’écoutais la personne au bout du fil avant de jurer. Je finissais de donner à manger aux bébés avant de regarder l’heure une nouvelle fois, la nounou allait arriver mais je n’avais pas le temps d’attendre. « Euh Jay tu pourrais rester un petit moment, la nounou va arriver mais y’a un soucis et je dois partir rapidement », je lui souriais alors qu’elle acceptait alors, je partis dans la chambre pour m’habiller avant de revenir dans le salon, de prendre mes affaires et d’embrasser mes enfants puis Jay sur le front avant de quitter l’appartement et de croiser la nounou dans les escaliers.