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" I feel you watching me [...]

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MessageSujet: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitimeMer 22 Juin - 19:32

[...] I feel you watching me with your secretive, stolen glances, your eyes boring through me. I sense your presence and feel my heart missing a beat."

YON & LUKAN


Yon avait mener avec succès une arrestation difficile d'un des plus grand caïd de drogue de San Fransisco aujourd'hui, et bien que certains de ses collègues voulaient l'inviter à aller fêter ça comme il se doit, il avait gentiment décliner << Allez y sans moi les gars, je suis lessivé >>, en prenant sa douche se soir là dans les vestiaires du commissariat, il se découvrit même quelques muscles dont il ignorait jusque là l'existence et qui lui fit légèrement grincer des dents sous l’afflux de douleur. Ce ne fut que lorsque qu'Alex, un de ses amis, ne vienne le trouver près de son cassier pour lui proposer une soirée plus calme autour d'un verre, qu'il décida finalement, que fatigue ou non, la mission d'aujourd'hui et sa clôture de dossier après des semaines de galères, méritait bien un bon verre de Jack D. Ses muscles tendus et endolorit également.

Les deux compères s'étaient donc arrêter au restaurant près de leur lieu de boulot avant de rejoindre le bar branché du quartier : Harvey's." Rien de tel pour faire de belles rencontre, les filles sont si chaudes là bas ... Les gays ça les existent, on à plus qu'à prendre les choses en mains après et hop " Lui lança Alex en descendant de la voiture pour rejoindre l'entrée du bar. Les filles en ce moment Yon s'en balançait un peu, mais ça il omis de le préciser. Il se contenta d'afficher un sourire faussement intéresser, dans le milieu de la police, mieux ne valait pas préciser son orientation sexuelle. Encore moins si celle-ci figurait le mot Homo. Il ne l'était pas complètement certes, mais il avait toujours eu une grosse préférence pour la gente masculine. Et puis, bien que certains de ces collègues étaient loin d'être homophobe, avec qui il baisait ça ne regardait que lui. Et Emma, quand la demoiselle, se sentait d'humeur à l'écouter.

Après quelques verres, Yon se sentait déjà bien plus léger. Et puis Alex avait beau être un bel enfoiré envers certains trucs, il restait un mec sympa avec qui les soirées passées en sa compagnie restaient des plus agréables. Ce ne fut qu'après quelques heures que Yon ressentis cette sensation étrange et oppressante qui le prit aux tripes. Les poils hérissés, des frissons désagréables, un rythme cardiaque bien trop élevé et ce mauvais pressentiment d'être observer qui lui donnait des sueurs froides. Il ne fut d'ailleurs pas étonné de trouver son front légèrement humide après avoir passer sa main dans ses cheveux. Il balaya le bar du regard le plus discrètement possible mais n’aperçus personne de potentiellement dangereux ou familier. Néanmoins, son comportement avait du titiller les instincts de flic de son collègue qui le ramena à la réalité en passant sa main devant le visage de Yon. << Hey mon pote ... Tout va bien ? T'es devenu blanc comme un linge et ... >> Il feinta un air surpris et un petit rire nerveux << T'en fait pas, j'ai juste l'impression d'être ... Hum ... Comme observer.>> Déclaration qui lui valu un rire bruyant et amuser de la part d'Alex qui s'empressa de répliquer dans un murmure en se penchant à travers la table << Un peu mon vieux que t'es observer, y a pratiquement la moitié du bar qui te dévore des yeux depuis qu'on est arriver. Aller va, détends toi, je te paye un autre verre.>> Yon lui esquissa un petit signe de tête. Peut-être que son collègue avait raison, qu'il était trop fatigué pour réfléchir correctement ou qu'il se faisait des idées, mais il avait toujours écouter son instinct jusque là et celui-ci ne l'avait jamais déçu. Mettez ça sur le dos de son paternel qui les avait toujours exposés lui et son frère devant les projecteurs depuis sa naissance, mais le jeune homme avait développer la faculté de reconnaitre les signes. Et là, sa petite voix intérieure lui lançait des WARNING à tout bout de champs. Il prit une grande inspiration, il devait en avoir le coeur net, mais pour ça, il fallait déjà détourner l'attention d'Alex sur quelqu'un d'autre que sa personne.

<< Hey vieux ... Te retourne pas mais, y a cette jolie gonzelle qui te fixe du regard depuis une demi-heure ! C'est ton jour de chance au dirait ! >> Alex ne perdit pas une seconde avant de jeter un regard furtif derrière son épaule et un grand sourire séducteur se dessina au coin de ces lèvres << Nan mec ! On est venu ensembles, on repart ensembles ... Je suis pas du genre à lâcher mes amis.>> - << Quoi ? Non, lance toi ! Et puis je vais aller faire un petit tour de mon côté, voir ce que la nuit nous à servit comme corps de rêve. ça fait combien de temps hein ? Depuis que toi et Deborra vous avez divorcer. Ta besoin de te lâcher un peu ... Aller file!>> Il n'eu guère à insister plus longtemps et quand Alex fut enfin hors de portée, il lui lança un petit clin d’œil amicale avant de se lever et rejoindre la sortie arrière du bar. Qui que ce soit, cette personne allait certainement lui coller aux basques jusqu'au bout de la soirée. Il sortit son paquet de cigarette, et entama une petite marche en direction de la ruelle. Une ruelle traite puisqu'elle ne menait nulle part qu'à un cul de sac et souvent fréquentée par les employés du bar qui cherchaient un coin tranquille pour décompresser des heures de boulot.

Il accéléra sa cadence en entendant des pas de plus en plus rapprochés puis finit par se cacher derrière le mur adjacent près à bondir comme un animal en chasse. Yon retenue sa respiration, une seconde, deux, puis trois et BAM. Il plaqua l'homme à terre, un genoux au creux de son dos, la respiration saccadée sous l'adrénaline du moment avant de remarquer qu'il avait fait une erreur et que ce n'était que Frédo, le cuistot, a qui il venait de foutre une belle frousse. << Merde frédo, vieille canaille, je suis désolé je t'ai pris pour ... >> Il se stoppa net en entrevoyant un homme faire demi-tour brusquement et rejoindre le bar d'un pas rapide, trop rapide ? << Fait chier ! Merde ! Je dois y aller Fédo ...ça vas aller hein mon pote ? >>

Au loin, dans l'étroitesse de la ruelle, il entendu Frédo prodiguer quelques insultes en italiens, mais Yon était bien trop occuper à retrousser chemin à la recherche de l'inconnu, qu'il attendrait le lendemain pour se sentir coupable et offrir un bonne bouteille au cuistot en guise d'excuses. Une fois à l'intérieure, il guetta toute trace suspecte du regard mais le bar était tellement bondé de monde qu'il n'y avait pas moyen de le retrouver. Il le savait bien et envahi d'un sentiment de colère, il partit en direction des toilettes pour se passer un peu d'eau sur le visage afin de ne pas, une nouvelle fois, attirer les suspicions d'Alex. Le jeune homme n'était franchement pas d'humeur pour un interrogatoire...
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MessageSujet: Re: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitimeMer 22 Juin - 23:23

«  Oh, mon dieu, je vous prie, finissons-en espèce d'enfoiré... » , se lamenta un pauvre diable ligoté comme un animal sur sa chaise. La bouche en sang et la sueur dégoulinant sur les traits de ce visage au bord de l'épuisant. L'aspect de gros dur tranchait complétement avec les larmes qui continuaient de s’amonceler. Lukan, lui, se tenait face à la petite frappe qu'il avait enlevé quelques heures auparavant. C'était son petit rituel, une chose essentielle à sa névrose : faire souffrir ces victimes. Il posa son regard froid et décidé sur la lame qu'il tenait dans sa main. Ce qui était vraiment cool ! Pensa t-il, c'est qu'autant médecin on lui procurait un potentiel très prometteur pour torturer sans tuer. Il fallait voir comment après plusieurs coups au ventre, aux genoux, aux bras, notre pauvre diable sur sa chaise n'était même pas encore mort. «  Mais, voulez quoi de moi ? Putain ! Je vous ai dit ce que vous vouliez savoir.  » , hurla notre Dealer. Il se vidait de son sang et les pauvres chaussures à milles dollars de notre chirurgien étaient complétement foutus. Lukan pesta en se déplaçant sur le côté, il secoua ses jambes comme si de rien n'était. Après tout, pourquoi il devrait avoir des remords à présent ? Ce n'était pas le premier qu'il allait renvoyer chez le très haut. Le dealer marmonna quelques supplications, mais il planta sa lame dans la jambe qu'il avait épargné jusqu'à présent. L'inconnu hurla et s'agita sur sa chaise. Un flot d'excitation anima tout le corps de notre tortionnaire. Un orgasme ? Non, juste la sensation d'accomplir ce qui lui semblait juste. Libérer cette ville de cette gangrène qui lui avait volé ce qu'il avait de plus important : l'amour d'un parent. Lukan plongea son regard dans les yeux de sa victime, la fin approchait et on pouvait le sentir dans les derniers silences qui courraient dans cet entrepôt désaffecté. Sans faire de long discours, dans un geste rapide et assuré, il planta son couteau dans le cœur du pauvre diable qui cracha un filet de sang avant de rendre son dernier souffle.

«  Dégoutant... », lâcha Jacobsen après deux heures de silence. Pourquoi parler ? La souffrance et la détresse le nourrissait. Il ne se sentait pas coupable, juste un profond soulagement. Le vrai problème était que son inconnu venait de repeindre son magnifique costume Armani avec son sang. C'était cela qui l'inquiétait le plus, même s'il avait eu ce qu'il était venu chercher. Il avait réussi à avoir la confirmation d'un nom : Colt. Un sourire éclaira son visage alors qu'il imaginait tout ce qu'il pourrait faire à ce policier véreux. Non, il n'allait pas le tuer brutalement dans la rue, la vengeance serait plus élaboré. Pourquoi ? Car il avait relâché la petite frappe qui avait tué son oncle. Un vice de procédure d’après la presse, le médecin n'en croyait rien et ce soir il savait ! Une magouille, tout ça pour de la drogue, la colère montait en lui alors qu'un flot d'images venaient lui rappeler tout ce qu'il avait perdu. Mais, pas le temps de se morfondre, il respira et commença à nettoyer son couteau avec son mouchoir tout en sifflotant l'Hymme à la joie de notre grand Beethoven. Puis, très calmement alors que les rats commençaient déjà à attaquer le cadavre. Charmantes petites bêtes ! Pensa t-il. Notre médecin rangea la lame dans sa magnifique mallette en inox. Il passa encore une bonne heure pour nettoyer la scène de crime et retourna à son appartement pour un petit rafraichissement. C'est que ce soir, il avait encore du travail, s'il voulait en savoir plus sur ce Colt, il allait devoir continuer sa filature. Lukan prit une bonne douche salvatrice, des vêtements propres, un verre de bourbon, une boite de médicament et en voiture. Jacobsen savait maintenant à quel poste de police son homme travaillait, alors rien de bien compliqué à le suivre et à attendre devant un restaurant, puis à le suivre dans un bar branché de la capitale.

Toujours en retrait, notre espion essayait de se fondre dans la masse et d'être aussi naturel que possible. Il n'y avait rien de choquant dans son apparence, un beau brun proche de la trentenaire dans une chemise et son pantalon d'un grand couturier dans les tons sombres. L'air impeccable alors qu'il remettait une mèche de cheveux en place, mais aucun sourire sur ce visage. Un masque implacable qui tranchait complétement avec les personnes qui faisaient la fête tout autour de lui. Lui, il n'avait rien à célébrer, juste ce Colt qu'il ne lâchait pas de son œil inquisiteur à l'autre bout de la pièce. Il remarqua pas alors qu'une femme s'installa à sa table, mais avant même qu'elle puisse ouvrir la bouche. «  Dégage ! » , trancha t-il avec un sourire carnassier. Pourtant, cette belle blonde vénitienne était très belle et il ne put s'empêcher de la regarder partir en fixant son postérieur très alléchant. Jacobsen restait un homme en fin de compte et son nouveau passe-temps lui avait offert 3 mois de célibat, avec tout ce que cela pouvait impliquer. C'était terminé ses virées dans les bars gays pour étancher sa soif dans la gente masculine, terminé aussi les charmantes infirmières qu'il aimait renverser dans les réserves entre deux opérations. Mais, sa libido n'était pas le problème, le petit oiseau qu'il surveillait se leva de son siège. Lukan paya sa consommation en attrapant un serveur qu'il attira à lui. Il sortit un billet de 100 dollars qu'il agita devant le serveur soudain très intéressé par ce rapprochement. «  Mais, monsieur, c'est beaucoup... », commença t-il. Le médecin l'arrêta en posant le billet sur les lèvres du jeune homme. «  Tsss, Chut ! On te demande pas de réfléchir, juste d'encaisser. » , ironisa t-il avant de glisser le billet dans la poche avant du serveur qui n'avait pas que la petite monnaie sur lui – Lukan confirma avec un petit sourire en coin.

La sortie de secours ? Pourquoi il sortait par là ? Se demanda notre détective amateur. Pas le choix, il devait le suivre. Il s'apprêta quand une femme un peu pompette l'agrippa par le col. «  On se connait, non ? Beau brun ! » , commença t-elle. La patience de notre médecin n'était pas au rendez-vous alors que sa proie venait de disparaître. Il pesta alors que la femme agita son verre de Gin devant le nez. ««  Tu es un acteur toi, non ? Tu joues pas cette merde avec des vampires ? », demanda t-il. Lukan s'apprêtait à lui en mettre une quand elle renversa son verre sur sa chemise. Il pesta et repoussa la femme avec violence. Notre chirurgien prit enfin la sortie de secours, mais ce n'était pas une très bonne idée en fin de compte. Il croisa le regard du policier. Un piège ? Son cœur loupa un battement. Il fit aussitôt marche arrière en rentrant dans le bar où il pensait pouvoir se cacher. Lukan regarda sa chemise, les toilettes semblaient alors la meilleure cachette possible, juste le temps de se faire oublier. Les toilettes se vidèrent à son arrivé, il marcha jusqu'au lavabo pour mettre un peu d'eau sur sa chemise. Il ouvrit les quatre premiers boutons et dévisagea la nouvelle tête qui venait de pénétrer dans la pièce étriqué. Dommage pour lui, dans la confusion il ouvrit trop violemment le robinet qui inonda son pantalon. « Merde ! » Lukan prit sur lui pour se faire violence et essayer d'agir aussi normalement du monde. Il baissa les yeux devant le ridicule de la situation. Le médecin essaya de s'essuyer alors qu'il donnait l'impression de s'être oublié. « Pardon, pour mon langage châtié, mauvaise soirée. », ajouta t-il. Lukan soit normal ! Respire ! Tu peux le faire !
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MessageSujet: Re: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitimeJeu 23 Juin - 22:14

[...] I feel you watching me with your secretive, stolen glances, your eyes boring through me. I sense your presence and feel my heart missing a beat."

YON & LUKAN




Le bar était bondé de monde en se samedi soir : des étudiants ronds comme des queues de pelles à la recherche de la prochaine conquête pour salirent leur draps, les vieux habitués à la retraites déprimés par leur existence qu'ils jugeait minable et qui ne trouvaient plus que le bonheur plongé dans un verre de bourbon et puis toutes ces femmes déçues et trompées l'infidélité des hommes, qui se mettaient en tête de convertir des hommes gays pour passer le reste de leur vie avec. Parce que c'est bien connu, tout les meilleurs sont homo. Naive ; pensa sournoisement Yon, qui jouait du coude tant bien que mal pour rejoindre les toilettes de l'établissement.

Une fois qu'il fut enfin à destination, il ne prit même pas la peine d'inspecter les lieux avant de se jeter sur le premier lavabo et s'asperger d'eau fraiche. Si peu préoccuper de son environnement, qu'il fit un bond de 7 mètres de hauts en entendant quelqu'un lui adresser quelques mots. Une main sur sa poitrine, le jeune homme prit une grande inspiration près à sermonner l'impolitesse de l'idiot qui venait de lui faire manquer une crise cardiaque. Il avait envie de lui crier qu'il se foutait bien de son langage ou de sa soirée, parce qu'elle n'avait certainement pas pu être pire que la sienne, mais le visage familier du jeune inconnu le laissa bouche-bée de longues secondes. Familier mais certainement pas en bien. Pas un ami de longue date, pas un ex petit ami, pas un coup d'un soir de ses longues nuit de célibataire endurci, pas un collègue, une connaissance, un passant qui l'aurait marqué. Non rien de tout ça. Juste une sensation étrange de froideur le long de sa colonne dorsale.

Il l'observa avec une grande attention avant d'esquisser un petit sourire polie
<< Ne vous en faites pas pour ça, j'ai déjà entendu pire ... >> Il se tourna légèrement pour attraper un peu de papier et s'essuyer le visage, balançant celui-ci dans la poubelle au fond de la pièce d'une main experte avant de reporter son regard sur le jeune homme << vous allez trouver ça étrange et ce n'est aucunement une manière d'essayer de vous séduire mais j'ai l'impression de vous connaitre ! >> Ni son nom, ni le lieu de leur rencontre ne lui revenait en mémoire, mais les traits particuliers de son visage lui évoquait des souvenirs récents. Si seulement il n'avait une foutue mémoire de poisson rouge !

Il passa le revers de ses mains contre les poches de son jean pour sécher les dernières traces d'humidité présentes quand il s’aperçut dans l'action de l'absence de bosse où avait précédemment séjourné son porte-feuille. Prit d'une petite crise de panique, il en vain presque à se mettre à nu, retirant sa veste en cuir pour en fouiller les poches, vides évidement, le contraire aurait été trop beau, tâtonnant les poches arrières et avant de son pantalon. Toujours désespérément vides.
<< Putain de merde ! Manquait plus que ça ! Fait chier ! Chiotte ! MERDE !! >> Grinçant des dents, il laissa échapper deux ou trois jurons de plus avant d'inspirer une nouvelle fois profondément et retracer sa soirée. Il ne devait pas être loin, il avait à peine bouger de sa table pendant la nuit, et le peu de fois où il était aller aux toilettes ou passer commande au bar, Alex avait veiller sur ses affaires personnelles. Mais voilà, Alex devait certainement avoir oublier de lui rendre. Non pas que l'argent l'importait tant que ça, il en avait bien assez sur son compte. C'était beaucoup plus ses papiers et ses rendez-vous dont il se souciais. Parce que tout ses contact bon et mauvais étaient noter dans son calepin électronique. Et bien que protéger par un mot de passe c'était risquer, de nos jours, ça n'avait plus guère d'importance en matière de sécurité. Il le savait bien pourtant, après les rumeurs qui circulaient de plus en plus ces derniers temps au bureau, il avait prévu d'être encore plus prudent. Il ne pouvait rien laisser passer. Personne ne devait savoir à quelles activités il s’adonnait en dehors des heures de boulot. Les gens ne comprendrait pas. Il avait beau être loyale envers ses collègues et sa ville, si la vérité éclatait, il n'en resterait pas moins qu'un policier véreux. Ce qu'il était loin d'être. Il n'avait jamais commis de crimes impardonnable à sa connaissance et avait toujours mener ses missions avec seul but de rendre justice. Alors oui, il dealait avec des malfrats ! Et alors ! Au moins, il les avaient à l’œil. D'ailleurs, il n'avait jamais hésité une seule seconde avant de descendre une de ses extra connaissance pour protéger la vie de ses coéquipiers ! Il méritait un peu de respect. Mais l'étroitesse d'esprit des gens, l'empêchait de se sentir à l'abri. La preuve se soir, avec cette putain d'impression d'être dans le collimateur de quelqu'un. Se soir et toute la semaine dernière, en sortant son chien, en sortant du boulot ... Il avait eu la mauvaise impression d'être ... Chassé.


Il leva les yeux brusquement en entendant quelqu'un se racler la gorge. Perdu dans ses pensées, il l'avait oublier celui là ! Le jeune homme précédemment calme semblait tout à coup plus soucieux, des rides d’inquiétude qui lui plissaient le front. Pensant que son mauvais vocabulaire avait put froisser son acolyte. Yon tenta de paraître gêné et leva les mains en l'air avant de les laisser tomber bruyamment le long de son corps
<< Mes plus plates excuses mais ... Je suis en train de passer la pire soirée de ma vie ... Et mon fichu porte-feuille vient de prendre la fuite et puis ...>> Et puis pourquoi tu lui raconte ta putain de vie Yon ? Le jeune flic laissa échapper un soupir et s'avança vers le jeune homme pour lui serrer la main ? Le regarder de plus près ? Peut-importe la raison, le résultats fut le même.

Jamais deux sans trois n'est-ce pas ? Une flaque d'eau au sol, lui fit perdre l'équilibre et il emporta le jeune inconnu dans sa chute. Celui-ci s'emmêla les pinceaux, et en tentant en vain de se tenir au bord du lavabo, celui-ci entra en collision avec le rebord.
<< Ce que je suis maladroit >> Ni une, ni deux, lorsque ses pieds décidèrent enfin de collaborer, il le redressa, un air gêné et implorant sur son visage. Voilà qu'il défigurait des inconnu maintenant ? << Mon dieu, vous aller bien ? Laissez moi voir >> une main sous son menton, il obligea le jeune homme à redresser la tête. Il inspecta sa lèvre inférieure fendu du bout des doigts, d'une manière si délicate que cela l'étonna lui même avant de reporter son regard au niveau de la coulée de sang qui s'échappait du nez de son compère. << Vraiment je suis ... - De l'eau, il a besoin d'eau et de papier, tournant sur lui même, il attrapa de quoi faire l'affaire avant de doucement nettoyer la plaie. << Vous devriez vous en sortir sans trop de bleues! >> DAMN , réfléchit Yon, réfléchit. << Je vous offre un verre pour le désagrément , enfin à moins que vous soyez accompagner, je ne voudrais pas interrompre un rencard ? Donc hum ... Un verre ...>> Et avec quoi Genius ! Ah oui, plus de porte-feuille, quelle chance.

Yon entre-aperçu une goutte qui s'écrasa sur la chemise déjà bien malmenée de Lukan et sauta sur l'occasion
.<< Vous savez quoi ! Amenez moi donc votre costume demain à la première heure, je le ferais nettoyer. Je vous dois bien ça ...>> Il lui tendu la main, un sourire amicale placarder au creux de ses lèvres << Yon ... Yon colt. Je suis inspecteur au commissariat de la ville. Vous n'aurez qu'à passer et le laisser à l'accueil! Ou bien me filer une de vos cartes de visites et j'enverrais quelqu'un à votre domicile>> Et puis avec un nom, il aurait plus de chances de mettre un nom sur ce visage si familier. Yon restait un flic, des bottes à la cravate, et quand il avait un seul doute, infime soit-il, sur quelqu'un, il se devait de vérifier.

De plus, avec la tournure qu'avait prit sa soirée, il devait se méfier de tout et de tout le monde. Et puis ce
<< Quel est votre nom déjà ? J'ai du mal l'entendre la première fois ? je suis tellement distrait >> lui donnait la chair de poule. Trop polie, trop posé. Un visage d'ange mais une aura macabre qui planait sur sa personne comme une ombre discrète mais bien là. Yon avait tellement eu l’occasion de travailler avec des types dans son genre. Des escrocs en col blanc qui ne se salissent jamais les mains mais qui possèdent à leur têtes des entreprises criminelles impitoyables. Et puis si ces doutes n'aboutissaient pas, tant pis, il le mettrait dans son lit et l'affaire serait réglée. Quelle meilleure excuse qu'une invitation sexuelle ? Aucune.

HJ : Je vais me relire mais plus tard, flemme mdr donc fait pas attention aux oublis (sorry " I feel you watching me [...] 523879 ). Pis offre moi donc un verre matelo, ça nous fera du bien à tout les deux " I feel you watching me [...] 57656 Razz Puisqu'en plus tu lui a siffler son porte-monnaie " I feel you watching me [...] 91254
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MessageSujet: Re: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitimeVen 24 Juin - 13:33

Lukan allait devoir revoir ses leçons d'espionnages, car c'était loin de ses plans de se retrouver dans la mienne pièce que celui qu'il essayait de filer. Un policier en plus !? Quelqu'un qui avait été formé et qui comprendrait peut-être ses attentions juste en regardant dans ses yeux. Notre médecin n'était pas dans la merde et commençait à transpirer sous sa chemise sombre aux reflets argentés. Au moins, il avait pour lui le fait que l'inconnu ne semblait même pas avoir remarqué sa présence avant qu'il décide d'ouvrir le bouche. Ou c'était une technique policière ? Bon ! Ce n'était pas le moment de se laisser déborder par ses pulsions paranoïaques. Déjà, notre homme pensait un jour attaquer et infiltrer la vie du policier pour mieux apprendre de lui, c'était juste plus tôt que prévu. Il fallait qu'il continue à faire ce qu'il était venu faire et éponger son pantalon. Les regards de Yon qu'il pouvait entrapercevoir dans le miroir ne l'aidait pas à se calmer. Pantalon ! Concentration sur le pantalon ! Il décrocha un autre morceau de papier pour frotter énergiquement – pas trop quand même car vu la position de la tache cela pouvait donner l'impression d'être un exhibitionniste entre de se faire quelques plaisirs. Voilà ! Il ne pouvait pas faire mieux maintenant, il allait devoir attendre que cela sèche. Il fut assez surprit d'entendre la voix du seul homme présent avec lui dans les toilettes. Il répondit par un sourire poli, puis passa sa veste sous sa manche. Il passa à côté du policier et jeta le morceau de papier dans la poubelle prévue à cet effet. Jacobson s'arrêta alors que sa filature lui demanda s'il se connaissait. Qu'est-ce qu'il devait faire ? Il ne fallait pas laisser de blanc, paraître gêné ou trop hésiter. Le chirurgien répondit la première chose qui lui passa par la tête. «  Je ne pense pas, un petit visage d'ange comme le votre cela ne s'oublie pas. », annonça t-il avec un large sourire.

Non, mais qu'est ce qu'il venait de dire ? Il méritait des claques. Il n'avait pas mieux qu'une drague honteuse pour cacher une gêne et son envie de disparaître le plus rapidement possible. Bon, cela semblait passer au final alors que l'homme face à lui semblait maintenant en pleine recherche de quelque chose dans ses poches. Tant qu'il lui sortait pas sa plaque et lui demandait de le suivre au poste pour un interrogatoire musclé, cela lui allait. Il resta quand même à l'observer, après tout cela aurait mal poli de partir comme cela. C'est qu'il avait des manières. Mais, qu'est ce qu'il pouvait chercher comme cela ? Il ne va pas se foutre à poil quand même ? Se demanda Lukan. En, plus si le jeune homme cherchait son portefeuille c'était mal barré. Pour trouver une explication à ce tour de passe-passe, il fallait retourner quelques heures auparavant, juste avant de rentrer dans le bar où il avait prit place. C'est fou ce qu'il pouvait demander à la gente féminine rien qu'en utilisant ses charmes. Notre médecin avait outrageusement allumé une jeune femme qu'il avait réussi à isoler. «  Vous voyez, l'homme au bar ? Ne le regardez pas. C'est mon pote et je voudrais lui faire une petite blague. Vous voyez il se marie demain et je voudrais que vous alliez vous frotter à lui et que vous lui preniez son portefeuille. » Bien sûr, la belle avait quelques réserves et il l'a travailla au corps, passant un doigt sur le visage voisin, promit un restaurant et pour le coup fatal, il agita ses cheveux – cela marchait toujours ce coup là. Elle s’exécuta et opéra à merveille alors qu'elle alla commander un verre. Merci les bars bondés qui forcent les rapprochement ! Donc, en résumé si Yon cherchait son portefeuille, il était bien au chaud à l'intérieur de sa veste. Il n'avait pas eu le temps d'encore fouiller à l'intérieur, il le ferrait chez lui à son retour. L'énervement de son voisin, l'amusa – et oui, Jacobsen était aussi mesquin que cela. Il jubilait et ce n'était que le début, mais pourquoi il le détaillait ainsi. Le médecin secoua ses esprits, c'était cela de ne pas avoir de libido depuis des mois. Il ne devait pas laisser apparaître ses sentiments, son comportement commença à l'inquiéter. Il se racla la gorge avec les traits de son visage encore sur le coup de l'émotion. La réponse sortit de la bouche de son voisin. C'était bien son portefeuille. Pour le reste, il s'en moquait royalement comme de son premier coït à seize-ans à l'arrière de sa première voiture avec une certaine Sarah. La voiture était si petite pour ses grandes jambes qu'il avait du s'arrêter en plein élan car il avait chopé une crampe à la jambe. «  Je vous excuse. Pour votre portefeuille, c'est effectivement déplaisant. Mais, il ne faut pas vous emporter comme cela, vous l'avez peut-être juste laissé tomber. Quelqu'un vous l'aura peut-être ramasser. » TU PEUX RÊVER ! S'enthousiasma Lukan dans son fort intérieur.

Bon, il avait été poli mais cela méritait pas que le policer se rapproche. Il voulait quoi lui serrer la main ? Lui faire un câlin ? Le stress monta d'un coup et dans un mouvement très humain il voulut fuir, cela aurait pu être simple si Yon n'avait pas glissé et l'avait attiré avec lui. C'était quoi ce plan ? Lukan s'étala sur toute sa longueur, cela lui rappelait légèrement le patin à glace – le seul sport dans lequel il n'enfilait plus les patins sans en revenir avec des bleus et des coupures. Oui, il était maladroit, mais tout cela allait se payer. Lukan se mordit avec fièvre l'intérieur de la bouche pour ne pas hurler quelques jurons. Maintenant, en plus, il voulait savoir comment il allait ? Un nouveau mensonge, que pouvait-il faire d'autre ? «  Ne vous inquiétez pas, ça va. Mais, je vous confirme, c'est pas votre soirée, vous devriez rentrer et vous coucher. » Il esquissa un sourire pour camoufler son mensonge. Aie ! Les doigts sur ses lèvres n'indiquait rien de bon. Lukan se perdit dans les yeux de son adversaire un instant et comment dire...La douleur ne fut plus aussi importante. Mais c'était quoi ce bordel ? Il se remit les idées en place alors Yon voulait jouer au médecin. L'intention était bonne, sauf que chaque seconde en présence du policier lui donnait l'envie d'en finir. Après tout, il pouvait en finir là et maintenant...Il n'y avait personne dans les toilettes....

Il laissa son voisin faire son office et son esprit digressa. Très doucement, il fit retomber sa main sur sa veste. Vas-y ! Doucement ! Tu avais emmené un scalpel avec toi, dans ta poche, juste quelques instants. Yon se confondait en excuses. «  Vous n'avez pas à l'être. Cela arrive les accidents. » Lukan fixa Yon avec intensité, un regard brillant. L'excitation de ce qu'il allait faire attisa tout son corps et il avala sa bille avec difficulté. «  Ne vous dérangez pas. Mais, ôtez moi d'un doute, c'est pas un plan drague j'espère ? Car c'est plutôt violant comme approche. » , plaisanta t-il alors que sa main venait d'atteindre sa veste sur ses genoux. Il s'y glissa comme un serpent. Allez, encore un effort ! Une simple goutte de sang repoussa son plan, en voyant Yon s'approcher dangereusement de sa personne, il sortit sa main sans le scalpel qui désirait tant attraper. Pourquoi il était aussi prévenant ? Pourquoi il ne pouvait pas être tout simplement l'enfoiré qu'il pensait rencontrer ? «  Ne vous dérangez pas, je demanderais à mon assistante de le faire. Sauf, si cela vous dérange pas de payer 1000 dollars en pressing ? » C'est que Jacobsen avait des goûts luxe, il le pouvait avec un salaire de médecin en chef. Maintenant, le policier lui présentait sa main. Il hésita et se tritura l'oreille avec de finalement serrer cette main. Mais, dans quoi il c'était embarqué ? Il sympathisait avec sa future victime et quoi encore ? Il n'avait plus qu'à coucher avec et il serait complétement dans la merde. Lukan inclina la tête, tout en paraissant intéressé par cette présentation. Le policier voulait savoir son nom, il rêvait ? Il voulait pas savoir son adresse et son groupe sanguin et ce qu'il fait exactement de ses soirées ? «  Je vous l'ai pas dit. » , sourit-il avec jubilation. Il lâcha cette main et se regarda dans le miroir. Bon, rien de bien grave. «  Yon, c'est cela ? Tout se paye de nos jours et il vous faudra plus d'un verre pour obtenir mon prénom. »

Il s'avança et s'arrêta devant la porte. Lukan tourna les talons avec élégance vers celui qu'il considérait comme sa futur proie. «  Par contre, si vous essayez de me saouler, je veux bien essayer de vous révélez, quelques petites choses. Le jeu vous intéresse ? », annonça t-il en ouvrant la porte. Il invita par un signe de la main à sortir et à l'accompagner. Bon, qu'est ce qu'il devait faire maintenant ? Yon n'était pas venu seul...Devait-il lui en parler ? Le médecin balaya la pièce de son regard assuré et chercha une table éloignée de tous. Il trouva ce qu'il cherchait et prit place sur un tabouret. «  Je vais briser toute de suite la glace, mon cher Yon. Vous faites cela souvent ? Faire tomber les gens et dire que vous avez oublié votre porte-feuille, tout cela pour vous faire payer un verre ? » , demanda t-il avec son sourire de requin. Il pouvait se moquer un peu, non ? Il appela une serveuse et commanda en se tournant vers son invité en posant une main sur la sienne. «  Un verre de Jack Daniels et vous ? » S'il se rappelait bien, c'est que le policier avait commandé tout à l'heure. Un nouveau plan était entrain de se mettre en place. Jacobsen allait tout faire maintenant pour rentrer (à l'intérieur de Yon) du cercle d'ami de l'homme qu'il voulait détruire. Il sourit en attendant la réaction de son voisin en gardant sa main dans la position où elle était. Perfide, un jour ! Perfide, toujours...

H-J : C'est cela....On sait très bien qu'il l'a oublié dans un bordel de la capitale ! Mais, Lukan va être bon prince. Bon, c'est officiel, Lukan c'est un enfoiré de première XD ! Moi, je dis Yon, fais gaffe à ton cul.
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MessageSujet: Re: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitimeLun 11 Juil - 13:28

« Yon, c'est cela ? Tout se paye de nos jours et il vous faudra plus d'un verre pour obtenir mon prénom. » Le jeune flic esquissa un petit sourire amusé, plus d'un verre pourquoi pas, mais « comme c'est vous qui offrez, j'aurais peur d'abuser de votre invitation,...» Il plongea son regard dans celui du jeune inconnu dont la main droite entourait fermement le revers de la la poignée de porte comme si d'un moment à l'autre, il était prêt à prendre la fuite, Yon fit quelques pas en avant, baissant la tête pour venir coller ses lèvres contre l'oreille du jeune homme « Je ne sais pas si c'est une proposition raisonnable, avec l'alcool, les langues se dénoues souvent sans préavis, Je voudrais en aucuns cas que vous regrettiez de m'avoir connu...» Il ponctua ses dernières paroles d'un ton plus grave, un arrière goût de menace dissimulée sous une attitude faussement soucieuse du confort d'un inconnu. Il se redressa, son éternel sourire narquois dessiné à la commissure de ses lèvres. Il passa sa main sur la veste de costard du jeune homme avant de lui réajuster sa cravate. «Après vous mon ami». Il laissa Lukan choisir la table qu'ils partageraient pour la soirée, en lançant un bref regard autour de lui, il remarqua l'absence de son compère Alex et en déduit qu'il n'aurait donc aucunes nouvelles de son porte-feuille avant demain matin. Si, considéré que c'était bel et bien Alex qu'il l'avait sur lui.

« Je vais briser toute de suite la glace, mon
cher Yon. Vous faites cela souvent ? Faire tomber les gens et dire que
vous avez oublié votre porte-feuille, tout cela pour vous faire payer un
verre ? »
Yon feinta un rire amusé, bon il était tout de même un peu. Lukan semblait avoir un humour assez sarcastique et cela lui plaisait. Il était près à jouer avec le feu, il cachait bien sa peur, et son côté mystérieux taquinait la curiosité du jeune inspecteur. Après tout, les énigmes, il aimait beaucoup ça. Plus s'était difficile, plus ça lui plaisait et peu de ses collègues arrivaient à comprendre son engouement certain pour les meurtriers intelligents qui les menaient en bateaux avec une grande facilité. Ni même la jubilation que Yon ressentait en les coinçant comme un serpent piège une souris entre les muscles de son corps. Un tel dextérité qu'il s'était même vu proposer un emploi de profiler à Washington. Non pas que ça ne lui donnait pas envie, mais c'était hors de question qu'il retourne dans sa ville natale, ni qu'il ne recroisse son paternel un jour. Perdu dans ses pensées, il fut interrompu par son camarade de soirée, qui venait visiblement de lui poser une question. « Un verre de Jack Daniels et vous ? » « Hum ... Comment ?» « Un verre de Jack Daniels et vous ? » «Oh» Il se tourna en direction du bar, «La même chose pour moi s'il vous plait». Il ne se posa pas plus de question sur le choix de boisson, après tout, le Whisky était souvent convoité et apprécié par beaucoup. Surtout dans une grande ville comme San Francisco, où se côtoie de nombreuses personnalités célèbres et une population riches et distinguées. Un peu comme Lukan, 1000 euros de pressing, le mec lésine pas sur les moyens, pensa t-il en se remémorant leur conversation « Alors, dite moi, avec des notes si élevé en pressing vous devez occuper une place de choix au niveau professionnel ...» Il s'adossa de façon plus confortable sur la banquette. « Je dois dire que vous m'intriguez beaucoup, venir dans un bar gay seul ... Vêtue comme une couverture de vogue» Il lui esquissa un grand sourire séducteur « Vous ne semblez pas être le genre d'homme à venir dans un bar, à la recherche d'une aventure d'une nuit... Et puis c'est de loin votre milieu n'est-ce pas ? Vous êtes certainement plus consommateurs de soirée mondaines» Il posa ses coudes sur le bord de la table, pour y accouder sa tête et observa le jeune homme avec beaucoup d’intérêts. Qu'il ne dissimulait pas du tout. Lukan avait un secret, il en était sure, mais lequel. « Quelque chose vous à conduit ici n'est-ce pas ? Ce n'est pas un hasard ? » Il continua de sourire gentiment au jeune homme,« Pardonnez mon impolitesse, mais je suis très curieux, j'aime savoir avec qui je m'entretiens, même en soirée » il avait l'habitude de mettre les gens plus à l'aise pendant les interrogatoires. Le mettre mot c'était de faire passer ça comme une conversation, de la curiosité plus qu'une envie de percer la vie privée des gens. Les questions rendent souvent les situations inconfortables. Il fallait donc faire très attention. Il détourna enfin son attention du jeune inconnu lorsque le serveur s'approcha avec leur commande. Un regard curieux destiné à Lukan. « Oh c'est vous. Vous êtes partis si vite tout à l'heure, je n'ai même pas eu le temps de vous rendre votre monnaie Monsieur... Nous n'acceptons pas les billets de 100 dollars ici, c'est une règle du patron. Je suis vraiment navré, vous n'avez qu'à considérer cette commande comme régler.» Ajouta t'il en déposant les verres avant de rejoindre le bar. Huh ? Yon lança un regard interrogateur au jeune homme.
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MessageSujet: Re: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitimeVen 7 Oct - 17:34

Fermé.
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MessageSujet: Re: " I feel you watching me [...] " I feel you watching me [...] Icon_minitime

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" I feel you watching me [...]

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