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Seven years later...

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MessageSujet: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeSam 6 Aoû - 0:29

J'allais t'appeler, j'te le jure...

Lundi. Début de semaine, envie de se tirer une balle à peine le pied posé par terre. Mais non, moi, je suis de bonne humeur. Et pourquoi ça ? Peut être parce que je suis un peu tarée. J'ai réussi à dormir cette nuit, bravo Sophia, c'est juste magnifique. Je décide donc de sortir de mon lit comme une véritable pile électrique. Truc numéro un sur ma check list à faire: prendre une douche. Ca c'est très important. J'étais fière de dormir en pyjama pour une fois et non toute habillée. J'ai pas de vie, pas de copains et j'passe mon temps en visioconférence avec cette saleté d'assistante qui n'arrive même pas à brancher la webcam correctement. Ha les jeunes ne sont-ils pas censés être accro à la technologie, à fond devant Glee tandis que nous autres considérés comme des vieux étions relayer devant Esprits Criminels. Personnellement, j'aimais bien Reid. Il était sexy, même s'il n'était pas grand brun et avec une barbe. Tiens, ça me fait penser qu'il faudrait peut être que je mette monsieurgrandbrunetavecunebarbe au courant de mon retour dans la belle ville de San Francisco, maiiiiiiiiiis pas aujourd'hui. Après une douche glacée – mes douches du matin sont toujours glaciales, allez savoir pourquoi - je ressors avec les lèvres toutes bleues. Bonjour Schtroumphette. Je me fais un signe à moi-même dans la glace avant de sortir le sèche cheveux, mimant une pub l'Oréal, faisant des avances à mon propre reflet avant lisser ma longue crinière blonde, mettre de l'anti cernes – ce n'est pas une nuit de sommeil qui allait les cacher et essayer de m'habiller. Alors pantalon, robe ou jupe ? Jupe droite, allure de mémère mais qui mettrait en valeur mes jambes ou jupe sexy qui mettrait en valeur mes jambes ? Sexy. J'allais arriver, faire baver les élèves sur moi-même et ensuite les tyranniser. Non, non. Faire ami-ami serait pas mal. Mais seulement pendant les heures de cours. Alors, la thermos à café est prête, yaay. Les lunettes de vue sont sur le nez – elles me servent à rien, ça me donne juste un air sérieux – oreille bluetooth dans l'oreille, je pars de chez moi après avoir fait une caresse à chaton pour me rendre sur mon premier lieu de travail.

A pattes ou en voiture ? Allez un peu de sport sur mes talons hauts ne me feraient pas de mal. Moi, la nana qui ne mettait jamais de jupe, qui était aussi féminine qu'un bulldozer, au franc parler et avec le sourire allait tenter de se rendre sur son lieu de travail en jupe. Tarée. Complètement eeeeeeeet j'assume. Sur le chemin, je bois quelques gorgées de café et prends un appel venant de mon assistante. Je ne faisais donc pas attention à ce qui se passait, parce que j'avais l'air occupée quand je vis qu'il y avait des journalistes un peu partout et des photographes. Oh pour moi ? Mais fallait pas. Nan, nan, c'est pas pour moi, apparemment il se passe quelque chose. Mais je suis où là ? Décidément, ça se voit que je suis partie trop longtemps. « Attends, je te rappelle, dis-je à ma collègue avant de me diriger vers la foule de mecs acharnés avec leurs micros et évite même quelques coups. Je tapote sur l'épaule de quelqu'un, le surplombant d'une bonne tête. « Hum, qu'est-ce qui se passe ? » Le mec me tanne qu'un corps avait été retrouvé à l'hotel et que du coup, blablabla, je perds vite le fil, ne m'y intéresse pas, ne fais même pas attention au mec qui reluque mes jambes. Oui, elles sont magnifiques n'est-ce pas ? Et lui fais un sourire colgate avant de décrocher et d'essayer de me barrer de la foule. Haaaa bande de vautours! Je réussis enfin et me rends compte que la communication a coupé. Bon, j'étais visiblement dans la direction opposée de mon lieu de travail. Je ne sais pas où elle est moi, cette satanée université! « Allez rappelles, rappelles. Allez chéri, c'est le moment de me rappeler. » Je colle une cigarette dans mon bec avant de l'allumer le portable dans les airs tout en virevoltant comme une cinglée sans me rendre compte que quelqu'un m'observait. « Saleté de téléphone de meeeeeeeer... Haaaa ça y est! Allô ?  J't'entends pas, bouge, hurlai-je presque, nan nan, il y a du monde. Quelqu'un est mort, bref rien d'important. » En pleine conversation sur la momie, je regarde l'heure. Ouais, bon, ça va. Apparemment, je suis en avance. Je commence que l'après-midi mais je voulais reconnaître les lieux. « Comment ça c'est une fausse ? » Je tire un peu sur ma cigarette, m'assois sur une rambarde en l'écoutant déblatérer sur la fausse momie, regardant au loin toute l'agitation qui se déroulait sous mes yeux en me foutant de leurs gueules. Je détestai les journalistes.
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeMar 9 Aoû - 16:22

    C’était bien sa vaine, le jour où il avait rendez-vous avec Kyle dans le restaurant situé dans cet hôtel, un type ce tué. Quelle idée il avait eu ce con… Enfin ce n’était peut-être pas sa faute, pauvre type, mais quand même, il aurait pu attendre demain ou encore après-demain. Maintenant, un nombre incalculable de journaliste était poster devant l’hôtel et c’était une mauvais, mais alors très mauvaise chose. Oh, il avait le droit de déjeuner avec un ami, bien entendu, mais d’habitude, ils évitaient les lieux ou la presse pouvait les voir. Nolan avait vraiment pas envie de se faire voir avec le patron d’un des journaux les plus lu à San Francisco, en plus de cela, le journal qui balancé des informations compromettante sur les entreprises dont la sienne. Vraiment c’était une mauvaise idée. Après un regard échanger avec Kyle, Nolan se leva de sa chaise et alla voir un employé du restaurant, il voulait passer par la seconde sortie, celle de service et après un billet celui-ci accepta. C’est comme cela qu’il s’échappa incognito de ce foutu hôtel, la prochaine fois, ils iraient diner au McDo pensa-t-il en secouant la tête. La sortie de service donnait sur une ruelle vraiment puante, Nolan grimaçant se dépêcha de sortir de cet endroit dégoutant. Remontant l’avenue à présent, il passa, essayant la discrétion, derrière la horde de journaliste enragé par l’évènement, mais il s’arrêta net quand son regard se posa sur une femme assise sur une rambarde. Cette silhouette, ces cheveux, ce visage, il ne rêvait pas, ils les connaissaient par cœur, cela ne pouvait-être qu’elle. D’un pas limite flagada Nolan avança vers la femme qui était au téléphone. Il s’arrêta tout de même à une dizaine de mètre d’elle, prenant plaisir à la détaillé, à l’admirait. Cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vue, mais elle n’avait pas changé, elle était toujours aussi belle que dans ses souvenirs. Son rythme cardiaque avait augmenté, carrément augmenté. C’était la dernière personne qu’il pensait voir, aux dernières nouvelles, elle était d’en un recoin de l’Afrique, mais apparemment, elle n’y était plus. Elle était rentrée chez elle… Sans l’avoir avertie. Cette constatation lui fit comme un coup de poing en plein estomac. Pourquoi n’avait-elle pas dit qu’elle revenait à San Francisco. Pourquoi ne lui avait-elle pas envoyé un mail. Ne voulait-elle pas le voir ? Pourtant, ils s’étaient toujours dis que le jour où ils seraient tous les deux dans la même ville, ils se reverraient dès le retour de l’autre et elle savait qu’il vivait ici maintenant. Finalement, il avait dû s’imaginer tout ceci, s’imaginait qu’il comptait vraiment pour elle, comme elle comptait pour lui. Oh oui, cette femme, lui avait sauvé la vie et plus que ça, elle lui avait ouvert les yeux. S’il était aujourd’hui l’homme qui était c’était grâce à elle. Enfin l’homme derrière l’image de playboy alcoolique et don juan. Peut-être avait-elle vu les articles dans la presse à scandale et avait imaginé qu’il était redevenu le crétin qu’elle avait connu en cure. C’était surement ça, mais non il n’était plus ce type-là. Prenant son courage à deux mains, il avança vers elle, s’arrêta à un mètre à peine, les mains dans les poches, attendant qu’elle relève la tête pour croisée son regard, un sourire amusée, qui cachait beaucoup de questionnement et de peur, avait pris place sur son visage. Voyant qu’elle ne relevait pas assez vite la tête vers lui à son gout, il choisit d’ouvrir la bouche.

    « Cette jolie dame accepterait-elle un peu de compagnie ? » dit-il avec une voix qui se voulait charmeuse, mais qui était tout autant nerveuse. Avec une petite peur, il attendit qu’elle relève les yeux vers lui et de voir sa réaction.
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeMar 9 Aoû - 17:15

J'allais t'appeler, j'te le jure...

Je suis mal, là, vraiment mal. On nous avait volé la momie pendant la nuit et l'auteur des faits avait bien pris soin de la remplacer par une pâle copie. Bien entendu, mon assistante qui avait été formé par la meilleure archéologue de la planète – moi, oui, oui je me jette des fleurs – avait tout de suite reconnue la duperie et m'en avait avertie. Mais sur un autre continent et avec des responsabilités cette fois-ci, je ne pouvais pas faire grand chose mise à part la conseiller par correspondance. Mon boulot était presque tout pour moi, mise à part ma fille mais Conchita veillait au grain pour s'occuper de Rose le temps que j'arrive à régler certaines affaires et ma fille très intelligente ne trouvait rien à redire vu qu'elle a été à mes côtés pendant trois ans. Tête baissée, perdue dans mes pensées je ne le vis pas approcher et continuai de m'énerver sur mon téléphone. « Écoutes, tu te débrouilles, t'es une grande fille, tu ne vas pas venir pleurer dans mes jupes comme ça tout le temps. Que veux-tu que j'y fasse moi que ce soit une fausse ? Tu retrouves la vraie et tu colles le connard qui nous l'a volé en prison. C'est simple pourtant. » Je soupirai excédée. Je ne l'avais pas si bien formée que ça tout compte fait puisqu'elle continuait de geindre. Mais ta gueule! J'en avais marre et plus que marre. Au loin, les autres braillaient toujours comme des phoques, le réseau passait mal, ma cigarette était finie et je devais prendre mes cours en fin d'après-midi avec surement une bonne partie d'adolescents qui voudraient être archéologues pour ressembler à Indiana Jones. C'est ce que j'avais fait, alors pourquoi pas eux ?

« Cette jolie dame accepterait-elle un peu de compagnie ? » Je ne pris même pas la peine de lever la tête et montrai mon index à mon nouvel interlocuteur toujours en communication avec cette pouffe. « Deux secondes, chéri, je suis occupée. » Quand soudain, je me pétrifiai sur place. Je connaissais cette voix. Mais oui que je la connaissais. D'un bond, je plantai mes yeux dans ceux du nouvel arrivant et les écarquillai de surprise, laissant tomber mon portable. Je le rattrapai in extremis avant de reprendre la communication. « Tu vas écouter attentivement ce que je vais te dire. Tu vas te démerder comme une fille. Tu me retrouves cette momie ou j'te fais bouffer la fausse, est-ce clair ? » Puis je lui raccrochai au nez avant de descendre de la rambarde et me planter devant Nolan. Nolan! Le mec qui obnubilait mes pensées depuis sept longues années. Très attirée par lui, je n'ai même pas pris le temps de le rappeler une fois en ville. Olalala. Il allait m'en vouloir à mort. Je lui souris donc, passant une main derrière la tête, gênée. « J'te juuuure que j'allais t'appeler mais j'ai été occupée. Entre trouver une école pour Rose, mon poste de professeur, l'appartement et reprendre une vie normale. J'ai déjà tout juste le temps pour dormir et encore, quand cette pimbêche ne me téléphone pas pour faire une visioconférence, j'suis un peu à la ramasse. » J'avais débité tout ça à vive allure, consciente que j'étais en train de stresser, je jouais avec mes mains. Puis d'un geste, je le fis venir à moi et le pris dans mes bras. Comme j'étais extrêmement tactile, il devait s'y attendre. « Tu m'as tellement manqué, chuchotai-je à son oreille. » Puis, je le repoussai aussi brutalement que je l'avais fait auparavant et le regardai avec un immense sourire. « Et toi sinon, ça va ? Dis t'as tué personne ? Demandai-je en montrant les journalistes derrière moi. »
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeSam 13 Aoû - 17:29

    Maintenant qu’il avait ouvert la bouche pour signaler sa présence, Nolan était nerveux. Oui nerveux, c’était assez rare pour le souligné, cette femme le mettait toujours dans des états pas possible, c’était irréel. C’était tout con, mais même discuter par mail avec elle le rendait intenable. Chaque fois qu’il lui envoyait un mail, il attendait la réponse avec impatience, ouvrant sa messagerie toute les heures, grognant en voyant que sa messagerie de contenait aucun message d’elle, devenant irritable s’en nouvelles de plus de quelques jours et quand parfois cela durait des semaines, là il était tout juste tenable, envoyant paitre pour ne pas dire autre chose, sa secrétaire et toutes les personnes qui lui étaient plus ou moins proche. Vraiment, elle avait un très mauvais effet sur lui… mais dieu qu’il adorait ça, mais bon personne de devait le savoir, encore moins elle parce qu’apparement, il n’était pas aussi important ce qui eut pour effet de lui faire vraiment mal. Cependant, la réaction de la jeune femme le fit rire, elle était égal à elle-même parlant au téléphone de manière tellement…elle… tellement vraie. Elle n’avait pas changer, comme dans ses souvenirs ou dans les photos, trop rare, qu’ils avaient parfois échangé.
    « Deux secondes, chéri, je suis occupée. » Elle ne l’avait pas reconnu, ça c’était certains, mais ce n’est pas ce qui l’agaça le plus, ce qui l’agaça c’est qu’elle puisse appelé un inconnu « chéri » Oh, il savait qu’il n’avait aucun droit d’être agacé, mais sur le coup c’était plus fort que lui, c’est sourcil se froncèrent, mais il fit un effort pour rester souriant attendant qu’elle relève enfin sa foutu… magnifique tête. Et enfin, c’est avec une sacrée satisfaction que Nolan la vit se redresser d’un bond et plantait son regard surpris dans le sien. D’un coin de l’œil il remarqua son téléphone portable lui échappait, mais avec agilité elle le récupéra. Cependant Nolan ne la lâcha pas du regard, un regard chaleureux et même plus que ça, un regard appréciateur, gourmand…


    « Tu vas écouter attentivement ce que je vais te dire. Tu vas te démerder comme une fille. Tu me retrouves cette momie ou j'te fais bouffer la fausse, est-ce clair ? » Il l’écouta patiemment répondre à son interlocuteur… ou trice, peut l’importer avec un sourire de plus en plus grand au fur et à mesure de ses répliques, puis enfin, elle raccrocha ce fichu engin pour lui parler à LUI !!! « J'te juuuure que j'allais t'appeler mais j'ai été occupée. Entre trouver une école pour Rose, mon poste de professeur, l'appartement et reprendre une vie normale. J'ai déjà tout juste le temps pour dormir et encore, quand cette pimbêche ne me téléphone pas pour faire une visioconférence, j'suis un peu à la ramasse. »

    Malgré sa précipitation pour lui répondre et malgré ses excuses plus que compréhensible il n’en était pas pour le moins vexé. Cependant avant que Nolan n’ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il se retrouva propulsé contre le corps de Sophia, et quel corps, un corps dont il avait rêvé mainte et mainte fois. Alors, il profita du moment, il passa ses mains entour d’elle et posa un baisé dans son cou, mais ce moment s’arrêta aussi vite qu’il était arrivée ne le satisfaisant vraiment pas. « Tu m'as tellement manqué » Cette fois-ci, Nolan ne put retenir une réponse des plus sarcastiques.

    « Oui, tellement que trouver un appartement était plus important que me passer un coup de téléphone ou juste venir me voir chez moi. Enfin, qui suis-je pour passer avant toute ses sacrées obligations. »

    Oh oui, il était sacrément vexé et en colère de passer après une gamine et un boulot…et surtout un appartement. Franchement, elle l’aurait appelé, il l’aurait hébergé, même avec une môme dans les pattes, il en avait un à gérer maintenant lui aussi, mais ça elle ne le savait pas et puis il n’était pas très à l’aise sur le sujet encore pour le partager. . « Et toi sinon, ça va ? Dis t'as tué personne ? » Le regard de Nolan se posa sur les journalistes encore attroupé devant l’hôtel, puis il se retourna avec nonchalance vers son… amie ?

    « Un petit maitre d’hôtel qui m’avait apporté un thé au lieu de mon café, il m’a pris pour une british, j’ai pas aimé. » dit-il avec sérieux, mais finalement, il secoua la tête. « Je sais pas ce qu’il en ait et franchement entre nous, je m’en fou, j’ai mieux à faire là de suite que m’occuper de ça. Tu es MA priorité pour le coup. Alors pourquoi ne pas m’avoir dit que tu rentrais à San Francisco dans ton dernier mail ? » Sa voix était un brin hargneuse, mais ce n’était pas vraiment par colère, mais plus par déception.
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeSam 13 Aoû - 23:44

J'allais t'appeler, j'te le jure...

Je devais bien vivre à trois cents kilomètres à l'heure pour ne pas avoir le temps de me poser un peu. Et puis, assise sur ma rambarde comme ça. En jupe, en plus. Moi qui n'en mettais jamais, je pense que je devais en jeter un maximum. Mais bon, mon cœur est déjà pris. On dirait un peu une adolescente qui se conforte dans l'idée qu'un jour, le beau mâle en question accepterait de l'accueillir dans sa vie. Tu parles. Il était trop occupée avec ses pouffes le pauvre chéri. Je vis donc une ombre se poser devant moi et relevai la tête pour lever l'index et intimer mon interlocuteur de se taire pendant deux secondes. C'est vrai quoi, je déteste qu'on vienne m'interrompre alors que je suis en pleine conversation téléphonique. Avec une pouffe certes mais quand même. Puis, je reconnus la voix et faillis tomber à la renverse. Merde. Nolan. Non pas que je n'étais pas heureuse de le revoir, c'est même tout le contraire mais je devais admettre que je n'avais pas prévu de me retrouver devant lui en jupe-tailleur, bien coiffée comme une sorte de dame. Mon téléphone faillit heurter le bitume tellement je ne m'y attendais pas mais je le rattrapai le souffle court, donnant des ordres à mon assistante et raccrocher, furibonde. Je détestai qu'on me prenne pour une débile puis regardai Nolan, surprise. Mais que faisait-il ici ? Il est évident qu'il n'était pas là pour tout le remue-ménage qui se déroulait sous nos yeux. Non. Mais pourquoi diable était-il ici alors ? Je ne savais pas.

A peine eus-je établie un contact visuel que je partis dans des explications maladroites. Je n'avais pas eu le temps et je voulais lui accorder du temps. Je voulais... Enfin, je le voulais lui, tout simplement. Alors, je le pris dans mes bras, enfouissant ma tête dans son cou. Et lui murmurai une parole qui se voulait tendre mais qui n'accueillit pas la réaction voulue. Il était en colère. Même vexé. Oups. En même temps, je pense que j'aurai réagi pareil si jamais j'avais appris qu'il était en ville depuis une semaine ou deux et n'avait pas pris la peine de venir me voir. Alors, je lui fis une mine désolée, ne sachant quoi répondre. Bordel. Je devais dire quoi. « Jenesaispas, balbutiai-je d'une manière incompréhensible, je pense que... Enfin, je voulais être posée pour... venir. » Te déclarer ma flamme aurait du suivre normalement mais les mots restèrent dans ma gorge, comme étouffés. Putain. Alors, je me perdis dans des banalités. Lui demander s'il n'avait pas tué quelqu'un pour comme détendre l'atmosphère, essayer de faire passer une sorte de message. Il m'en voulait. Son ton était amer et quand j'entendis que j'étais sa priorité, je le regardai en penchant légèrement la tête sur le côté, surprise. Moi qui pensais que je n'étais qu'une amie pour lui. « Pourquoi ? Parce que je pense que je voulais... te surprendre. Et je ne pensais pas qu'une telle info... » Je ne finis même pas ma phrase et tapai du pied, me posant la question. Oserais-je ? « Oh pis merde, au diable les explications. » Je tendis le bras vers lui, refermai ma prise sur le col de sa chemise et l'attirai vers moi pour sceller nos lèvres dans un baiser. Je ne sus dire combien de temps il dura mais je savais que si je devais attendre que le premier pas soit fait par ce nigaud, on allait attendre sept années de plus. Mais non. C'est mort. Je rompis l'étreinte finalement doucement. « Peut être parce que je suis amoureuse de toi depuis sept ans et que je ne savais pas trop comment reprendre contact / me comporter ou autre. PUTAIN, Nolan! Ça crevait les yeux que j'en pinçai pour toi, déjà au centre. » Et pourquoi lui mentir ? Autant tout lui déballer. « Et honnêtement, je ne pensais pas rester plus de quelques heures. Les fois précédentes tu n'étais pas en ville, occupé avec toutes tes pouffes. Pourquoi cette fois-ci aurait-elle été différente ? » C'est vrai quoi. Moi, je l'avais attendu pendant sept ans. Je n'avais eu aucun homme depuis. Mais pas lui visiblement. « Bref, si tu ne p... enfin voilà. Je comprendrai. » J'avais sans doute fait la plus grosse connerie de ma vie.

Et merde!
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeMar 23 Aoû - 18:23

    Il n’avait pas l’habitude qu’on l’oublie ça c’était le moins que l’on puisse dire, mais que la femme avec qui il pensait partager quelque chose de spécial - certes par mail, mais tout de même- l’oublie cela le mettait drôlement en rogne, une colère qui cachait plus de la déception qu’autre chose. Leur retrouvaille aurait dû être un plaisir pour Nolan, mais là ça tournait pas aussi bien que dans ses pensées, dans ses rêveries. Non, là c’était tout le contraire, il avait toujours pensée qu’elle débarquerait un de ses jours à sa porte et que ce serait plus… intime comme retrouvaille, là c’était tout le contraire. Au milieu d’inconnus, et surtout de journaliste ce qui n’était pas bon pour lui, et en face de lui une femme, tiens habillé comme il ne l’avait jamais vu… « Trop » bien habillé, tailleur, coiffure soigné, elle lui faisait pensé à une prof d’école comme ça, ce n’était pas comme ça qu’il l’aurait imaginé. Là, tout de suite, une pensée lui traversa l’esprit… Peut-être qu’il avait cru lire entre les lignes de ses mails des choses qui n’existait pas, peut-être avait-il rêvé tout ça et là si c’était le cas, il risquait fort de pas s’en remettre tout de suite, parce que malgré ses apparences de dom juan qui en avait rien à faire de tel ou tel personne, il était plus sensible que ça et caché chez lui, seul sans le regard de personne pour le juger, il risquait fort d’exploser. Son regard était un mélange de colère et de déception et pour le coup, il n’arrivait pas à masquer tout ça, il la détesta un quart de seconde pour le faire se sentir si… fragile, mais ça ne dura qu’un quart de seconde parce que la seconde d’après il l’a trouvé magnifique et adorable. « Jenesaispas, je pense que... Enfin, je voulais être posée pour... venir. » Cette réponse le laissa plus que sceptique, pour être franc, il n’y croyait pas du tout, mais alors pas du tout. Elle essayait juste de lui donner des raisons pour se faire pardonner, elle aurait mieux fait de lui dire la vérité, il l’aurait encaissé, avec beaucoup de mal, mais il l’aurait su où il allait au moins.

    Secouant la tête, Nolan ne répondit rien… ce qui était rare, il avait toujours une réplique acerbe à sortir dans ce genre de cas, mais pas là, ce qui montrer qu’il était vraiment touché. Elle déclencha une conversation sur l’incident à l’hôtel et pour tout dire, il s’en fichait, mais il essaya de retrouver un peu de contenance et plaisanta avec elle, mais la plaisanterie tourna court, parce que comme il le dit franchement, sa priorité c’était elle et tant pis s’il perdait son image de connard arrogant et volage sur le coup, avec elle il voulait bien passer pour autre chose, mais juste avec elle ! « Pourquoi ? Parce que je pense que je voulais... te surprendre. Et je ne pensais pas qu'une telle info... » Le surprendre !!! Et bien là, il était surpris oui et plus que surpris même, pour tout dire, il était sur le CUL !! Elle était en train de l’embrasser et qu’elle baisé, wouahhhhhhhhhhhhh, et s’est sans attendre qu’il répondit à ce baisser passant ses bras autour d’elle et se pressant contre elle, malheureusement elle stoppa le baissé alors que Nolan commençait juste à en profité ce qui le fit grogner. « Peut être parce que je suis amoureuse de toi depuis sept ans et que je ne savais pas trop comment reprendre contact / me comporter ou autre. PUTAIN, Nolan! Ça crevait les yeux que j'en pinçai pour toi, déjà au centre. » « Et honnêtement, je ne pensais pas rester plus de quelques heures. Les fois précédentes tu n'étais pas en ville, occupé avec toutes tes pouffes. Pourquoi cette fois-ci aurait-elle été différente ? » « Bref, si tu ne p... enfin voilà. Je comprendrai. » Le regard de Nolan était fixé à Sophia, ancré dans le sien, mais il était complètement … HS après avoir entendu ce qu’elle venait de dire. Il y avait trop d’information à intégrer et il fallait dire que le baisé lui avait un peu grillé le cerveau, alors il prit quelques longues secondes avant d’assimilé tout ça. Elle était amoureuse de lui déjà au centre… S’il l’avait su, il n’aurait pas attendu 7 ans pour partager leur premier baisé, mais pour ça défense, au centre, il était complètement déphaser par l’absence de drogue. Les pouffes ! Aie à ce mot Nolan grimaça, pour le coup, il n’avait pas d’excuse, mais alors pas du tout, il était un homme voilà ce qu’il pouvait répondre et un homme qui avait tendance à trop s’amuser avec la jante féminine, mais non il ne pouvait pas dire ça, sinon elle croirait qu’il allait s’amuser avec elle aussi, mauvaise idée. Finalement, il ouvrit la bouche pour parler, mais la referma aussitôt, puis la rouvrit.

    « Ça aurait tout changé si tu avais tapé à ma porte pour me dira tout ça, comment j’aurais pu savoir que tu en pincer pour moi au centre, tu as vu l’état dans lequel j’étais ? Cru tu vraiment que j’étais capable de pensé que tu pourrais t’intéressé à un type aussi déphaser que je l’étais et que je suis parfois même sans drogue. Et, je dis pas que je ne suis pas parfait, mais toi, tu es. » Il fit une pause, essayant de caché sa sincérité derrière de l’humour bancale. « Tu n’es pas comme ces filles avec qui je traine habituellement et que je ramène à la maison pour une nuit, tu es tellement mieux, je ne suis pas sûr de savoir… » De savoir se comporter avec elle, voilà ce qu’il aurait voulu dire, mais pour l’instant, il en avait dit sur lui-même plus que jamais et il avait beaucoup de mal avec la franchise de ses sentiments, mais il fit un effort parce que c’était peut-être le moment, elle l’avait fait l’effort elle.

    « Franchement Sophia, j’ai pas envie de te ramener à la maison que pour la nuit, j’ai pas envie de ça, mais tu es toujours en déplacement, toujours en vadrouille et la distance et moi… ça fais deux. »

    Voilà, il avait mis carte sur table, maintenant, il n’était pas sûr de savoir quoi faire…
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeDim 28 Aoû - 21:10

J'allais t'appeler, j'te le jure...

Mes excuses pouvaient paraître insipides, je savais qu'il m'en voulait mais comment faire pour me rattraper ? Dans mon esprit, je n'avais rien fait de mal. Enfin, je ne pense pas. Au lendemain de ma cure de désintoxication, j'ai du partir afin de me reconstruire. Sa mort, cette longue cure et enfin ma rencontre avec Nolan m'avait laissée perplexe. Je n'étais pas capable d'entamer une nouvelle relation mais après sept ans de doute, de questionnement, je pense que je pouvais me jeter à l'eau désormais. C'est vrai que j'avais désormais la trentaine bien passée. Les années avaient laissé une marque sur mon visage avec quelques rides mais je vivais encore comme ci j'avais vingt ans. Certaines personnes étaient mariés à mon âge, avaient des enfants, le pavillon, la belle voiture alors que je peinais à clôturer le mois, que mon appartement était une porcherie mais je me saignais pour Rose est une belle vie. D'où le fait que je me posais à San Francisco, que je l'avais inscrite dans une des écoles les plus renommées de cette foutue ville, que j'admirai secrètement les femmes qui avaient des métiers qui gagnaient plus que le mien et j'avais donc accepté une offre pour devenir enseignante. A mes yeux, je n'avais rien fait de mal mais je continuai de me justifier afin de lui prouver que je tenais à lui. Adossée à une barrière, dans un tailleur, chevelure impeccablement coiffée, il devait se dire que je n'étais plus la Sophia qu'il avait connu sept ans auparavant et ignorait tout mon plan de torturer les futurs étudiants de mon cours.

Je lui donnais donc une argumentation décousue, incompréhensible qui fait qu'une personne me connaissant ne m'aurait pas cru et je voyais sur son visage qu'il ne me croyait pas. Qu'il ne voulait plus me voir, m'entendre, me toucher ou même me contempler. Une pensée, un geste et je plaqua mes lèvres sur les siennes sans trop réfléchir. J'étais assez impulsive comme fille. Cela m'avait perdue et maintenant, j'étais en train de m'abandonner à lui, passant mes mains autour de sa nuque, prolongeant notre premier baiser comme ci ma vie en dépendait. Il faut dire que je l'avais attendu. Je l'avais attendu depuis des années. J'en avais rêvé de nos retrouvailles, de comment cela se passerait et je devais admettre... que je n'avais pas du tout prévu ça. Très vite, je rompis l'étreinte pour partir dans des explications, une tirade qui lui révélait la teneur de mes sentiments mais l'effet qu'elle produisit ne fut pas celui escompté. Fuck. « Ça aurait tout changé si tu avais tapé à ma porte pour me dira tout ça, comment j’aurais pu savoir que tu en pincer pour moi au centre, tu as vu l’état dans lequel j’étais ? Cru tu vraiment que j’étais capable de pensé que tu pourrais t’intéressé à un type aussi déphaser que je l’étais et que je suis parfois même sans drogue. Et, je dis pas que je ne suis pas parfait, mais toi, tu es. » Il s'arrêta et je l'encourageai à continuer. Je ne bougeai pas d'un cil, priant pour que rien ne nous interrompte. J'avais un mauvais pressentiment sur la suite de la conversation et j'avais raison. Certes, je suis parfaite – fadaise, tu n'es qu'un imbécile – et me dit que la distance et lui faisaient deux. Mais il m'a écrit pendant sept ans, ce n'est pas rien.

« Si la distance et toi cela fait deux, alors pourquoi cette longue correspondance ambigüe pendant sept ans ? » La question était légitime et je le tenais. Alors, un sourire se dessina sur mes lèvres en affreux rictus carnassier apparut. Puis, je me rapprochai doucement de lui pour caresser doucement son visage et planter mon regard dans le sien. « Je ne pars pas cette fois-ci Nolan. Je reste ici. Ma fille est inscrite dans une école. Et je suis habillée comme une pimbêche pour la simple et bonne raison que je suis devenue enseignante à la fac. » Puis, j'éclatai de rire déposant un doux baiser sur ses lèvres. « Tu me connais voyons, chuchotai-je à son oreille. Si je ne suis pas habillée avec mon jean et ma chemise trop laide, c'est pour leur faire croire que je suis une humble femme fragile avant de leur faire une interro surprise et de leur coller une bulle générale. » Le revers de ma main caressa son visage avant de me dégager. Puis, je ramassai mon sac que je remis sur mon épaule, une cigarette dans le bec, je l'allumai avant de reporter mon attention sur lui. « J'bosse à Stanford. Viens me chercher ce soir. Huit heures et ne sois pas en retard, je t'ai attendu pendant des années et j'ai pas l'intention de te laisser filer. » Puis après un nouvel élan passionné, je me frayai un chemin dans la foule perchée sur mes talons et me mis sur le rebord du trottoir avant de héler un taxi.
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeJeu 1 Sep - 15:49

    Vraiment, il ne savait pas s’il n’allait pas regretter cette instant, s’il n’allait pas regretter de s’ouvrir enfin à quelqu’un parce que ce qu’il venait de lui dire à demi-mot était un énorme sacrifice pour Nolan, il venait de sous-entendre qu’il l’aimait vraiment et qu’il voulait autre chose que quelques nuits ensemble, il ne savait pas vraiment s’il était prêt à se ranger, il ne le croyait pas, il n’arrivait pas à s’imaginer en couple pour de bons avec des gamins et tout le bazar qu’impliquer la fidélité et la stabilité, mais s’il ne tentait pas sa chance, il allait surement laisser passer sa seule chance d’être un tant soit peu heureux avec la seule personne avec qui il avait envie de l’être. Cependant, il ne l’avouerait pas à haute voix, mais il avait peur, peur de s’ouvrir, peur de partager beaucoup et d’être déçu, d’être trompé ou pire d’être rejeté. Oui, il avait peur c’est surement pour ça que pendant 7 ans il avait fait que discuter avec elle, partagent beaucoup, mais en se livrant qu’à moitié. Il repensa à toutes ses années de correspondance après qu’elle lui ait lancé : « Si la distance et toi cela fait deux, alors pourquoi cette longue correspondance ambigüe pendant sept ans ? » Pourquoi, parce qu’il n’avait pas voulu la laisser partir définitivement de sa vie et puis, ils ne s’étaient rien promis, c’était un peu une relation sentimentale sans engagement, mais là s’ils sautaient le pas, il devrait se tenir convenablement, moins de fête, moins d’alcool et surtout plus de sexe et ça, ça il devait avouer qu’il ne savait pas si ça pourrait marcher, si elle n’était pas là. Pouvait-il lui avouer ça ? Il se posait la question.

    « Pourquoi, je sais pas… Je… je n’avais pas envie de t’effacer de ma vie, mais ce s’était différent d’une vraie relation, tu dois l’avouer, on a aucun…engagement l’un en vers l’autre. »

    Ce n’était pas des mieux formuler et ça l’agacer fortement, elle le mettait mal à l’aise, elle le mettait dans un état où il avait du mal à avoir les idées claires et à parler simplement et clairement comme à son habitude. Il se souvenait le temps interminable qu’il passait derrière son ordinateur à écrire, effacer et récrire une phrase pour trouver les bons mots, là c’était moins facile, elle était en face, il ne pouvait pas passer une demi-heure à réfléchir, non et c’était là son problème. Cette situation l’agaçait au plus haut point, ce n’était pas elle le problème mais lui, il était énerver contre LUI ! Trop perturber par lui-même, il n’avait pas remarqué le sourire de Sophia, ni qu’elle s’était rapprocher de lui, ce n’est qu’en sentant sa main se poser sur son visage qu’il revint au moment présent. « Je ne pars pas cette fois-ci Nolan. Je reste ici. Ma fille est inscrite dans une école. Et je suis habillée comme une pimbêche pour la simple et bonne raison que je suis devenue enseignante à la fac. Tu me connais voyons. Si je ne suis pas habillée avec mon jean et ma chemise trop laide, c'est pour leur faire croire que je suis une humble femme fragile avant de leur faire une interro surprise et de leur coller une bulle générale. »

    Un sourire purement idiot ce dessina sur ses lèvres, cette femme était… incroyable et surtout incroyablement sexy quand elle parlait comme ça, c’était ça qu’il adorait son caractère, son allure, elle n’avait pas peur de passer pour une dingue ou de dérangeait les gens avec son vocabulaire et ses attitude et ça il adorait. Il l’observa, profitant de sa main sur son visage sans rien dire, fixant sa bouche avec une envie presque insoutenable, mais elle la rouvrit pour parler. « J'bosse à Stanford. Viens me chercher ce soir. Huit heures et ne sois pas en retard, je t'ai attendu pendant des années et j'ai pas l'intention de te laisser filer. »

    Stanford…. Huit heures… Elle venait vraiment de leur donner un rendez-vous…et ça n’avait rien d’un rendez-vous amicale s’il avait bien tout compris, c’était un rendez-vous qui risquait de les mener loin… Partagé entre l’excitation et la peur, il la regarda filer, mais avant qu’elle ne monte dans un taxi, il fut pris d’un moment de folie. Il courut après elle, pour l’arrêter au moment de monter, d’un geste brusque, il la poussa contre le taxi pour poser ses lèvres sur les siennes dans un baisé qui n’avait rien de doux, mais qui était plutôt du genre passionné, mais il fut interrompu par un flash, s’écartant brusquement, il posa son regard vers les journalistes.
    « Merde. » Ce retournant vers Sophia, il grimaça.

    « Désolé, ça était plus fort que moi. » Un sourire charmeur sur les lèvres, il s’éloigna. « A ce soir et habille toi autrement que comme une pimbêche… quoique j’aime bien la jupe, un peu plus courte ce serait encore mieux. » dit-il moqueur, avec le regard qui la détailla sous toute les coutures avant de se retourner et d’aller jusqu’à sa voiture pour rentrer chez lui en attendant avec impatience le soir.
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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitimeJeu 1 Sep - 19:03

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MessageSujet: Re: Seven years later... Seven years later...  Icon_minitime

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Seven years later...

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