KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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La peur me glaçait jusqu'à la moelle, je devais l'admettre. J'avais toujours été rongé par cette dernière mais jusqu'alors, je parvenais à la gérer assez bien mais depuis que j'avais appris ma nouvelle condition physique. Que j'avais appris que le malheur qui m'entourait avait finalement trouvé sa victime finale, j'étais perdu, confus et j'avais beau vouloir noyé tout comme je le faisais à l'habitude, je n'avais plus rien qui me permettait de m'accrocher. J'errais sous la fine pluie nocturne de ce soir, trempé jusqu'à la moelle, des frissons parcourant mon corps sans que je ne parviennes à les contrôler. Le goût acre de l'alcool rongeant ma gorge et j'avais sans but. Je ne savais pas quoi faire pour me sortir de cette transe. Je ressentais chaque battements de mon coeur, et je les savourais, me disant qu'à tout moment ce serait peut être le dernier. Je sentais les larmes coulaient le long de mes joues, mais ce n'était pas grave, parce que la pluie les dissimulait, et je n'avais pas de témoin de cette faiblesse passagère.

Un quart d'heure plus tard, je me retrouvais à tambouriner contre ses portes en bois, sans vraiment pourquoi j'avais été le voir, lui. De tous mes choix possibles. Peut être parce que j'avais besoin de me sentir vivant, ne serait ce que l'espace d'un instant. Il n'apprécierait probablement pas une visite à une heure aussi tardive, mais je n'avais pas vraiment réfléchi, je sentais juste ce besoin grouillait sous ma peau comme un million de petites fourmis rongeant chaque parcelles de mon corps. Le goût métallique du sang, remplaçant celui de l'alcool du à la violence avec laquelle je mordais l'intérieur de ma joue. Je ne lui donnais pas vraiment le temps de réfléchir, une fois qu'il ouvrit la porte, l'assaillant après l'avoir attrapé par la nuque. Mes lèvres exerçant une pression desespéré, la chaleur d'un autre corps sous mes mains. J'étais un noyé qui se raccrochait et il me laissa faire le temps de comprendre ce qui se passait avant de me repousser. Je passais une main dans mes cheveux, les ramenant en arrière, mon regard tombant.

- S'il te plait, juste pour ce soir, laisse moi ... Ma voix se cassait alors que je faisais un geste vague entre nous deux. Je ne savais pas pourquoi lui, mais j'avais besoin qu'il ferme sa grande gueule pour une fois, qu'il oublie ses putains de préjugés et qu'il me laisse me noyer dans l'enivrante fièvre d'un instant de passion. Oublier, c'était bien le mot pour être honnête. Oublier cette foutue épée de Damoclès. Et puis, il ne poserait pas de question, il se fichait de moi, c'était finalement le choix le plus logique. Je n'aurais pas le droit à un regard rempli de pitié, de tristesse. Des regards que je refusais encore d'accepter. J'avais voulu mourir tant de fois, et maintenant, je sentais ce besoin de vivre pour la première fois depuis ma naissance. C'était légèrement déconcertant. J'attrapais son tee shirt entre mes mains, et le rapprocher de moi, affrontant son regard et murmurant contre ses lèvres - S'il te plait.

Hj: Excuse moi pour la longue, longue attente, en espérant que ça te convienne

Onze heures vingt du soir, c’était l’heure à laquelle Kieran était parti ce couché, fatigué d’une journée de travail éprouvante, à peine avait-il posé la tête sur son oreiller que le sommeil l’envahis, un sommeil réparateur, mais qui fut interrompu d’abord par un bruit lointain, mais qui se rapprocha de plus en plus jusqu’à lui faire ouvrir les yeux. Il lui fallut plus de quelques secondes pour comprendre que ce bruit n’était autre que sa porte d’entrée, quelqu’un tapait dessus comme un forcené. Son regard se porta sur son radio-réveillé à sa droite, quand il réalisa qu’il était encore en pleine nuit, le jeune homme poussa un long soupir d’agacement. Qui cela pouvait-il bien être ? Nate ayant perdu ses clefs, ce ne serait pas la première fois, mais dans ce cas si c’était lui… il passerait la nuit sur le pallier, cela lui ferait les pieds… Avec cette idée, Kieran referma les yeux, mais le bruit de tambourinage ne s’arrêta pas ! S’il ne voulait pas entendre les voisins hurlaient, il allait devoir ce levé et c’est dans un effort surhumain que Kieran s’extirpa de son lit bien chaud et bien douillé pour la froideur de l’appartement. Il ne prit même pas le temps de se vêtir, convaincu qu’il retournerait au lit très très vite, c’est donc vêtu d’un boxer et d’un t-shirt blanc qu’il alla ouvrir sa porte d’entrée prêt à envoyer boulet celui ou celle qui venait l’emmerder en pleine nuit. Toutefois, le pauvre Kieran n’eut pas le temps de dire quoique ce soit et pour tout dire de voir quoi que ce soit avant de se retrouver attaqué, oui attaqué par un homme vu la corpulence et la force, mais ce n’était pas une attaque d’un cambrioleur, non c’était une attaque d’un autre genre et surement plus attirante, il se retrouva des lèvres sur les siennes, une langue forçant le barrage des siennes et il dut faire un effort colossale pour retrouver ses esprits et comprendre qui était en train de lui faire subir ceci, au cette bouche il l’a connaissait que trop bien, ce corps aussi. En fait, s’il ne se mentait pas, il le connaissait par cœur, parce qu’il l’adorait. Et il adorait sa présence contre lui. Cependant, il refusa de ce laissé faire sans réagir, après tout cela faisait des semaines qu’ils ne s’étaient pas vu, des semaines que malgré sa colère envers lui-même, Kieran attendait un geste, un appel de la part de cet homme. Un homme qu’il commençait à aimer plus qu’à détester et ça cela lui foutait la frousse. Pourquoi aimé un type qui prenait plaisir à vous méprisé, à vous taper dessus, à vous rabaissé constamment ? Tel était la question du moment ! D’un geste brusque Kieran repoussa Julian loin de lui, essayant de reprendre un souffle normal.

« S'il te plait, juste pour ce soir, laisse-moi ... » Le son de sa voix, son regard tout laissa Kieran complètement perdu. C’était pas là l’homme qu’il connaissait, c’était là un homme qui semblait fragile et désemparé, rien à voir avec l’homme sûr de lui et énervant qu’il côtoyait en temps normal et cette constatation donna des frissons à Kieran, laissant un chaleur peu explicable envahir sa cage thoracique. Il l’observa sans dire un mot, le regardant se rapprocher de lui, lui attrapé le t-shirt « S'il te plait. » Le jeune sauveteur s’extirpa de l’emprise de Julian pour allait vers la porte d’entrée rester ouverte, deux choix lui venait à l’esprit, le renvoyé chez lui, mais cette option, il ne l’envisagea que deux secondes et encore, non s’il était venu jusqu’ici, il devait lui laisser une chance et faire un autre pas lui aussi, alors il ferma la porte avant de revenir vers Julian qui était plus que trempé par la pluie qui était tombé toute la nuit. C’était vraiment étrange avec n’importe quel autre personne, il n’aurait pas ressenti cette gêne, cette retenue, il l’aurait pas hésité à lui prendre la main et à le tirer vers sa chambre, mais là, il bloquait, non ce n’était pas un blocage, c’était une peur de se faire renvoyé chier ou de le faire revenir sur sa demande et fuir, c’est pourquoi il passa devant lui et s’arrêta en chemin vers sa chambre.

« Viens. »

C’était un petit mot, mais c’était un mot qui pouvait changer plein de chose, en l’invitant dans sa chambre, c’était autre chose que de s’envoyé en l’air avec lui en pleine rue, ou dans un local de ménage dans un lieu public, non là il l’invité chez lui, dans son intimité et dans le fond, il lui accordé plus d’importance qu’à beaucoup d’autre.

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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Quand il s'éloigna de moi pour se rapprocher de la porte, l'angoisse me submergea qu'il me mettes à la porte, après tout il en avait tous les droits, nous n'étions rien l'un pour l'autre même si j'avais semble-t-il ressenti le besoin inexpliqué et inexplicable de venir le voir, lui. Je ne comprenais même pas moi même ma réaction, mais je me résignais à être fichu dehors, presto. Quelques mots cinglants à l'appui, rien de plus que notre constante relation. Pourtant, il ne prononça pas un mot, et referma la porte, je laissais s'échapper un souffle, ne me rendant pas compte que j'avais retenu ma respiration jusque là. Je passais une main dans mes cheveux trempés, n'osant affronté son regard. Comment lui dire que dans ce moment insoutenable de desespoir, il avait été la première personne à qui j'avais pu pensé, auprès du quel j'avais l'impression de me sentir vivant. C'était trop confus même dans ma propre tête, je portais une main tout contre mon tee shirt, au niveau de mon coeur, ce dernier redoublant dans ma poitrine, et se faisant plus entendre qu'à l'habitude, peut être parce qu'il était en instance. -Viens. Le mot n'avait pas été prononcé avec force, et pourtant le choc de ce dernier me coupa le souffle comme ci j'avais reçu un uppercut en plein dans le ventre. Je relevais sur lui, un regard désemparé. Il le savait, non ? Cette invitation tranquille, c'était évident que cela changerait les choses. Mais en quoi et pourquoi ? Je me mordis la lèvre avec force, et finit par acquièscer silencieusement, en le suivant dans sa chambre, son univers. Un monde qui m'était jusqu'alors totalement inconnu, un territoire nouveau et qui semblait à milles lieux de ce que j'avais connu depuis un long moment. Je me stoppais au pas de la porte, subitement pris d'une timidité et d'une frayeur sans non. Je commençais à ressentir le froid des vêtements mouillés, collé à ma peau et je sentais des légers frissons me transperçaient de part et d'autre. La pluie avait été la couverture idéale pour cacher les larmes et faire un compromis avec mon orgueil mais maintenant l'idée semblait des plus incongrus. Tomber malade ne serait probablement pas l'idée du siècle dans ma condition. Je jouais avec le bas de mon tee shirt, et je relevais le regard sur lui. Que devais je faire, que devais je dire. J'étais venu recherché le réconfort de son corps contre le mien, je n'étais pas venu pour me lamenter. Parce que je n'avais pas vraiment dans l'idée de le faire un jour auprès de qui que ce soit mais ne lui devais je pas des explications pour débarquer ainsi en pleine nuit, après plusieurs semaines de silence radio. Mon esprit était confus, et la frustration me gagnait mais je savais une chose, je ne voulais pas le quitter, je ne voulais pas prendre le risque qu'il me chasse pas alors que j'avais besoin de lui, plus que jamais.

" Je suis désolé de débarquer sans prévenir " Le ton de ma voix était bas, presqu'inaudible si il y avait eu un autre son que celui de la pluie frappant les carreaux. J'étais loin de celui qu'il avait pu connaitre dans le passé, et je me rendais bien compte. Ma fierté en souffrait peut être même un peu mais subitement, j'étais juste fatigué de faire semblant. Il avait déjà réveillé une part de moi que j'avais depuis longtemps fui, lors de notre dernière entrevue, ce qui m'avait empêché de le recontacter depuis lors. J'avais peur parce que plus on passait de temps ensemble, plus il semblait effriter la muraille qui m'entourer, que j'avais mis des années à ériger, et je savais qu'il ne s'en rendait même pas compte. C'était tout simplement terrifiant, mais après avoir appris pour ma maladie, toutes ces stupidités qui dirigeait ma vie depuis mon enfance semblait si futile. J'avais fui, constamment ou presque par peur de souffrir mais au final, je me rendais compte que j'allais probablement mourir seul dans mon coin, et je n'avais jamais autant ressenti la solitude de mon existence, autant qu'à cet instant précis. Qu'avais je gagné, à mener cette existence ? Avais je vraiment épargné les gens de mon malheur ? Probablement, mais au final, je n'avais jamais laissé aux autres le choix. J'avais agi avec lachêté si je faisais preuve d'honnêteté envers moi même.

" Je ... " Et je ne parvenais pas à finir ma phrase, parce qu'il y avait des choses à dire, j'en étais sur mais je ne parvenais pas à me souvenir d'une seule à cet instant précis, j'avais juste conscience de lui, de moi, de cette pièce, de nous deux. De mon corps transi de froid, de la proximité de sa chaleur. De mon besoin de me sentir vivant plus que jamais, de mon coeur résonnant dans ma tête en stéréo. A défaut de mots, je me décidais à me rapprocher de lui, et de plonger mon regard dans le sien, j'espérais que ce qu'il y lirait serait une réponse suffisante aux questions auxquels, je ne pouvais pas répondre.

Après avoir invité Julian dans sa chambre, Kieran continua son chemin jusqu’à celle-ci, il passa la porte et alla vers le coin opposé, il venait de faire quelque chose de totalement irréfléchi, il venait d’inviter cet homme dans sa chambre, il ne savait pas où cela allait le conduire, ce qui était sûr c’est qu’à partir de maintenant rien ne serait pareil… Il venait de le faire rentrer dans SON monde, dans son intimité, en quelques sortes il lui ouvrait sa porte et ce montrer vulnérable. Pourquoi avait-il fait ça ? Peut-être parce que voir Julian dans cette état, lui avait ouvert les yeux, peut-être que le voir si fragile l’avait fait changer d’avis sur l’homme, ou peut-être simplement qu’il en avait marre de ce battre avec lui et de lâcher sa haine sur lui sans vraiment raison. Ce n’est qu’en sentant la présence du pompier derrière lui que Kieran pivota sur ses talons pour lui faire face, inconsciemment, il avait mis le maximum de distance entre lui et Julian. Julian a la porte, lui prêt de la fenêtre de l’autre côté du lit. Le jeune homme hésitait que devait-il faire ? Il passait d’un pied à l’autre sans s’en rendre compte, ce n’était pas facile de savoir commence ce comporter à présent, avant c’était facile, une agression facile, un coup ou deux et basta ils finissaient au lit, mais là pour Kieran il était hors de question qu’ils aient un rapport violent, non parce que si c’était au fond ce que Julian était venu chercher, il le foutrait à la porte. Hors de question que cette facette de sa vie entre dans son antre. D’un geste automatique Kieran voulu enfoncé ses mains dans ses poches de pantalon et c’est là qu’il réalisa ou qu’il re réalisa qu’il n’avait qu’un boxer et un pauvre t-shirt sur lui et pour la première fois, il se sentit tout nu et mal à l’aise face à Julian… Il l’avait vu dans son plus simple appareil, mais là c’était… gênant d’une certaine manière, parce qu’il n’était pas à l’aise, il ne savait pas quoi faire. Il resta là, les bras balant à regarder Julian, Julian qui s’excusa d’avoir débarqué sans prévenir. Kieran haussa les épaules de façon nonchalante, comme si c’était normal, même si cela ne l’était pas, mais il n’avait pas envie de lui dire qu’il lui en voulait d’avoir été si long à venir, il ne voulait pas non plus admettre qu’il l’avait attendu en quelque sorte. Le regard du sauveteur était fixé au corps de Julian, il le laissa approché sans bouger, mais ce sentant moins imposant que d’habitude et quand il releva son regard pour se perdre dans celui de Julian, il eut comme un choc. Ce regard ne ressemblait pas à celui qu’il avait l’habitude de voir, ce regard était plus sensible, plus ouvert, plus réchauffant… Et ce regard fini par faire tomber la réserve de Kieran, qui fit le pas pour se rapproché de lui. Il leva une de ses mains pour la passer derrière la nuque de Julian et le poussa à avancer la tête vers lui, pour coller ses lèvres aux siennes. Ce baissé n’avait rien de brutal, d’animal, non c’était un baisé doux et intense, mais le contact d’un Julian trempe lui fila des frissons dans tout le corps ou peut-être était-ce ce baisé ? Qui sait ! Kieran recula et avec un petit sourire en coin lança :

« Tu devrais enlever tout ça, tu vas finir par attraper la mort… et par me la refiler. »

Le jeune homme contourna Julian pour aller encore une fois fermer la porte… Pourquoi ? Parce qu’il s’était déjà fait surprendre pour son frangin avec un mec au lit et que ce n’était pas dans ses projets de recommencer à nouveau. En se retournant pour voir Julian, Kieran eu la satisfaction de le voir enlevé son t-shirt, le retrouvant torse nu. Pris par une envie incontrôlable, Kieran retira le sien, le balança négligemment dans la pièce et vint collé son torse au dos de Julian. Ses mains passèrent sur son torse de façon presque naturel. Sa bouche déposa des baisés au niveau de sa nuque, avant de s’arrêter prêt de son oreille. Malgré son envie de se laisser aller, il avait toujours une crainte, une crainte que Julian veuille autre chose… veuille ce qu’il avait l’habitude avec lui, mais ici, chez lui, Kieran s’y refusait.

« Je te préviens, si tu es venu pour qu’on se casse la gueule et qu’on baise comme des cons, je te fou à la porte, j’ai pas envie d’agir comme un abruti ce soir. A toi de voir. »

Il se détacha de Julian pour aller s’allonger dans son lit, attendant de voir la réponse de son amant… possible !

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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Je ne savais pas si j'avais fait le bon choix, en venant ici, ce soir alors que j'étais si à vif, si désemparé, mais ce n'était pas comme ci mon inconscient m'avait laissé le choix, et je ne savais même pas vraiment ce que cela voulait dire, sauf qu'il commençait prendre une certaine ascendance sur moi, qui devrait m'effrayer mais bizarrement dans ce moment, où ma solitude ressortait douloureusement, je trouvais la pensée réconfortante bien que stupide. J'espérais qu'il comprenne, et le baiser qu'il m'offra en réponse à mes aveux muets me troubla plus que de mesure, c'était si différent de tous les baisers que nous avions pu avoir. Il avait un goût de tournant, un goût de fin et un goü de commencement. Les frissons qui le traversaient, miroir des miens, mais je n'avais plus aucune idée si il s'agissait de la morsure du froid sur ma peau, de la peur qui me vrillait l'estomac ou si il s'agissait d'autres choses. - Tu devrais enlever tout ça, tu vas finir par attraper la mort… et par me la refiler. Les mots étaient dit plus calmement, sans la morsure habituel, et cela me tétanisé. J'avais peur qu'il est pitié de moi, et je ne voulais pas qu'il est pitié de moi, mais me voir dans cet état pitoyable lui avait peut être fait de la peine, et avec son bon coeur de saint maritain, avait il décidé de faire sa B.A. Cependant dans un automatisme, j'obéis et me débarassé de mon tee shirt, comme il me l'avait ordonné tel un robot. J'étais après tout venu pour cela, non ? Qu'il me fasse me sentir encore vivant, mais je ne savais pas ce que j'avais prévu dans ma tête, mais tout était si différent, l'endroit, l'atmosphère et mon état d'esprit. Je savais que j'étais vulnérable, plus enclin à le laisser s'infiltrer dans chaque recoin de mon corps et de mon âme. Et c'était terrifiant. Mais je n'avais pas le temps de réfléchir ou de laisser le moment de panique s'installait, qu'il se collait à moi, la chaleur de sa peau contre la mienne, m'indiquant qu'il s'était lui aussi débarasser de son tee shirt. C'était étrange ce genre d'étreinte, je n'en avais pas l'habitude, et encore moins le désir, mais à cet instant précis, il répondait au désir que je ne me connaissais pas, en m'offrant ce répit de tendresse dans notre relation habituellement conflictuelle. Je fermais les yeux et savourait la caresse de ses mains et ses lèvres sur mon corps, la température de ma peau remontant de quelques degrés grâce à ses soins. - Je te préviens, si tu es venu pour qu’on se casse la gueule et qu’on baise comme des cons, je te fou à la porte, j’ai pas envie d’agir comme un abruti ce soir. A toi de voir. Je le sentis s'éloigner, et j'ouvrais les yeux pour se glisser dans ses draps. L'image me coupa dans mon élan de lui répondre, déglutissant avec peine. Cette image semblait si intime, si proche, presque comme ci ... Je me sentais submergé par une vague d'émotion, que je tentais de maitriser du mieux que je pouvais, avant de me décider à le rejoindre, presqu'avec timidité. Je me demandais où était passé l'homme fier et têtu, que je m'efforçais d'être en permanence, surtout en sa présence.

- Je suis pas venu pour ça ... Je murmurais les mots, alors que je m'allongeais après m'être débarasser de mon pantalon, n'osant pas affronter son regard, je laissais mon regard dérivait sur la couverture recouvrant son lit. - Je ... je ... Quel idiot, je faisais, il allait bientôt finir par se réveiller et se moquer de moi. Me traiter d'illettré en plus de toutes les autres tares qu'il me connaissait. C'était le pire, savoir qu'il ne me ferait probablement jamais comme son égal et me sentir si en proie à la confusion la plus totale le concernant, vous entendre dire que vous alliez probablement y passer, vous faisez prendre conscience de certaines choses.

Alors, je ne saurais probablement jamais ce qui me prenait mais je m'emparais de sa main, entrecroisant nos doigts, mon regard fixés sur nos mains, plutôt que d'affronter l'émeraude réprobatrice. Est-ce que je franchissais une limite, en instaurant un contact qui n'aurait pas du exister entre nous. Pas en l'état actuel de notre relation. Mes cheveux mouillés me retombant sur le visage, me servant de garde fou, alors que l'aveu franchissait mes lèvres dans un soupire encore plus inaudible. Soudain, il m'impressionnait bien plus que toutes les petites frappes auquel je m'étais frotté et pour d'autres raisons que la peur de me retrouver à l'hopital.

- Tu ... es la première personne à laquelle j'ai pensé alors que j'étais au plus mal, oui j'imaginais de suite sa tête si je lui sortais un truc pareil. J'osais pour la première fois affronter son regard, le suppliant de ne pas poser de questions quand je concluais - Je n'avais pas envie d'être seul, ce soir.

Le jeune home se laissait emporter dans une sensation qu’il n’avait pas ressenti depuis très très longtemps et il devait admettre qu’il était troublé, mais en même temps, il n’avait aucune envie de rompre ceci, il voulait que ça dure et il ferait tout ce qu’il pourrait pour que ça dure et non que ça s’évapore aussi vite que c’était venue et c’est bien pour cela qu’il avait précisé avec détermination que s’il était venu pour se battre, il pouvait partir, parce qu’il était hors de question qu’il le fasse. Qu’avait Julian dans la tête à cet instant précis ? Il ne le savait pas ! Julian lui-même le savait-il ? Non, alors il valait mieux jouer carte sur table que ce retrouvé après embarqué dans un cercle qui ne s’arrêterait pas. Allongé dans son lit, le jeune homme observa Julian avec une sourde angoisse. Il venait de lui faire comprendre ce que lui voulait et maintenant il avait peur de le voir repartir comme il était arrivé. Et c’est avec un soulagement non fin qu’il le vit se dirigeait vers son lit, se débarrassé de son pantalon plus que trempé et se glisser dans son lit, SON LIT ! Un petit sourire en coin se forma sur les lèvres de Kieran, l’angoisse et le soulagement était passé, maintenant il avait juste envie de savourer, oui de savourer parce que personne ne savait combien de temps ça durerait, surement que demain matin, tout ça serait classé dans un tiroir « A oublier » C’était presque sûr, Julian était trop fier pour que ce moment se reproduise ou qu’ils en reparlent, c’est en tout cas ce dont Kieran était persuadé. « Je suis pas venu pour ça ... Je… je » Les sourcils du jeune homme se froncèrent, mais il se tut, faisant même un signe de tête à Julian, essayant de le pousser à parler et à lui dire ce qu’il essayait de lui dire. C’était vraiment perturbant de le voir comme ça, d’habitude, il était vraiment, mais alors vraiment plus doué avec les mots, surtout quand il s’agissait de le mettre dans une colère noir, pensa Kieran. Son regard se porta sur leurs mains, leurs mains que Julian venait de lier dans un geste vraiment très intime, un geste qui était vraiment inhabituelle et perturbant. Décidément, il était surprenant ce mec ! Etait-il en train de découvrir un autre Julian ? Ou non ? Kieran devait admettre qu’il était perdu, il avait peur de se retrouver dans une situation difficile, il avait peur de lui faire confiance et de se laisser aller pour ensuite se retrouver comme un… un misérable, oui parce que s’il s’ouvrait vraiment, il risquait gros et avec Julian, d’après ce qu’il avait pu voir la stabilité n’était pas là ! « Je n'avais pas envie d'être seul, ce soir. » Le silence accueillis ces mots du pompier, Kieran essayant de juger ce qu’il devait dire ou faire, les mots ce n’étaient plus son fort, à une époque, il se serait livré sans appréhension, mais là, il y avait une crainte, une crainte de se faire renvoyé au fond du trou. Un soupire s’échappa de ses lèvres, son regard se posant sur leurs mains jointe avant de revenir se poser sur le visage de Julian, évitant dans un premier temps ses yeux, mais finissant par si ancré.



« Et c’est à moi que tu as pensé ? » dit-il avec un sourire amusé, mais sans mauvais esprit derrière cette question, c’était juste de la surprise et au vue de leur relation, c’était assez ironique qu’il ait pensé à lui.

Le regard de Kieran descendit sur les lèvres du pompier et comme obsédé par elle, il avança son visage de celui de Julian pour finir par poser ses lèvres sur celle de Julian, un baisé d’abord gentil, mais de plus en plus passionné ce qui donna que Kieran bascula son corps au-dessus de celui de Julian, mais il rompit le baissé et l’observa de sa position.


« Alors ? » dit-il bien décidé à avoir une réponse.

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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J'étais troublé, perdu et je ne savais pas quoi dire ou quoi faire, je savais que ce qui se passait été peut être inhabituel mais j'y trouvais un réconfort étrange, comment expliquer cela ? Sérieusement aucune idée. - Et c’est à moi que tu as pensé ? Sa surprise était normale, à vrai dire, je l'attendais mais je ne savais pas vraiment quelle réponse lui offrir. Oui, j'avais pensé à lui mais je ne comprenais pas vraiment moi même, pourquoi lui. Je baissais les yeux, incapable d'affronter son regard. Il était presque doux avec moi, et ce changement me perturbait plus que je n'aurais su le dire. Parce que si je n'avais jamais cherché à ce qu'il m'apprécie, au fils de nos précédentes rencontres, c'était peut être parce que je me doutais qu'il était bien plus dangereux que n'importe qui. Pourquoi j'étais fasciné par lui, comme un insecte par la lumière au risque de m'y brûler les ailes. Soudain, je sentis ses lèvres se posaient sur les miennes, son corps tout contre le mien, et mon coeur s'emballant légèrement. Peut être qu'elle était là, la réponse dans ce qu'il me faisait ressentir, même quand nous nous battions, il éveillait toujours en moi l'intérêt, la curiosité, le désir, la passion. J'avais peur parce que je n'avais plus l'habitude de ressentir ce genre de choses, et c'était même totalement différents de ce que j'avais ressenti pour Jiliane. J'avais peur parce qu'au fond de moi même, je savais très bien que je commençais à me lier à lui, et plus qu'au sens où il m'attirait sexuellement. Je ne connaissais pourtant rien de lui, et lors de nos précédentes rencontres, il me méprisait ouvertement. C'était stupide et pourtant, quand nos lèvres dansaient avec passion, tout me semblait parfaitement logique. Je savais qu'il y avait bien plus à découvrir chez lui, que ce qu'il ne me laissait voir, et c'était ce qui me troublait. Je savais que j'avais beau me moquer de ces talents de gentils garçons, il n'en était pas moins là. Il avait du bon en lui, et même si je l'avais abaissé à me rejoindre dans mon univers, il arrivait à en sortir la tête haute. Mes doigts s'enfonçaient dans la chair de ses reins, alors qu'il me recouvrait de son corps, ses yeux verts se plantant dans les miens avec détermination. - Alors ?

- Oui ... Ma voix n'était qu'un murmure alors que je me forçais à me décrocher de ce regard imperturbable, je n'aimais pas vraiment cette impression que mon corps étaient parcouru par un milliers de fourmis, que mon souffle semblait s'accélérer comme ci je venais d'avouer une chose de la plus haute importance. Et pourtant, ca l'était, non ? Lui avouer qu'il avait été la première personne à laquelle j'avais pensé. J'en disais peut être bien plus que je n'en comprenais moi même. C'était troublant, irritant mais aussi libérateur en quelque sorte. Mes doigts pianotaient nerveusement sur sa peau, alors que je me mordais la lèvre inférieure.

Doucement , je relevais un regard perdu vers lui, comme ci il pourrait m'apporter les réponses qui me manquaient. Et ce fut un choc quand je remarqua qu'avec sa posture, il me dominait et que pour la première fois, je n'en sentais pas de l'inconfort mais bien au contraire une sorte de réconfort. Comme ci pour la première fois, je n'avais pas à faire semblant d'être ce type cynique que rien n'atteignait, je sentis une larme solitaire rouler le long de ma joue, et m'empresser de l'essuyer, parce que je ne pleurais jamais devant quiconque. C'était ma règle numéro un, ne jamais paraitre faible.

- Je ... J'ai peur. La honte m'envahit les joues à l'aide d'un bon teint carmin. Je ne savais même pas pourquoi les mots s'échappaient de mes lèvres, mais soudain j'avais besoin d'exprimer à haute voix ce qui m'avait perturbé toute la journée.-J'ai peur de mourir seul, d'avoir gâcher mon existence entière.

C’était à lui qu’il avait pensé ?! Vraiment ! Le sourire qui flottait sur les lèvres de Kieran à ce moment-là, était un sourire amusé, mais gentil, presque touché par ce fait. Même s’il ne le reconnaitrait pas encore, il appréciait cette idée d’être celui vers qui était venu Julian alors qu’il n’allait pas bien. Cette constations poussa le jeune sauveteur à agir, à agir sans réfléchir et ce qu’il fit, ce fut tout simplement ce qu’il mourrait d’envie de faire… l’embrasser, se glisser sur lui et profiter tout simplement de cette sensation, cette sensation qui était unique et dangereuse. Dangereuse dans le sens où aucun d’eux ne savait ou ça allait les mener… c’était peut-être ce qui expliquer cette envie irrésistible d’y gouter. Cependant, Kieran n’en avait pas pour autant oublier sa question, question qui appelait une réponse et il l’a voulait pour être sûr, parce que les gestes ça ne valait pas les mots. Alors, à regret, mais sachant que ça ne s’arrêterait pas là, il décolla ses lèvres de celle de Julian, s’appuya sur ses avant-bras pour observer le pompier. Son regard se planta dans celui de ce dernier et il l’incita à lui répondre. « - Oui ... » Le sourire réapparut sur le visage de Kieran… Il essayait de pas lui répondre, il essayait de faire comme s’il ne se souvenait pas de sa question apparemment, mais le jeune homme n’était pas dupe. Un de ses sourcils se leva, montra son scepticisme, cependant Julian ne put le voir puisqu’il détourna le regard et là, ce fut plus de l’inquiétude qui se dessina sur les traits de Kieran. Il n’allait pas faire demi-tour ? Non… il n’avait pas le droit ! Il pouvait pas faire demi-tour alors qu’il venait de lui ouvrir bien plus qu’à n’importe qui. D’un réflexe de retrait ou pour prévenir le rejet, Hamilton se redressa pour se retrouver à genou sur le matelas entre les jambes de Julian. Son regard n’avait pas quitté le visage de Julian et il attendait, attendait une réaction, un mot, mais il ne s’attendait surement pas à le voir essuyer précipitamment son visage. Mais que ce passait-il ? Il y avait quelque chose qui lui échappait, là, il lui manquait une pièce du puzzle et sans elle, il n’arriverait pas à comprendre. Maintenant la question, c’était comme l’obtenir. « - Je ... J'ai peur. -J'ai peur de mourir seul, d'avoir gâché mon existence entière. »

Les yeux vert de Kieran se baladèrent sur le visage de Julian, sur son torse, pour revenir les planter dans les siens. Il était sincère, là, il n’en doutait pas, mais pourquoi pensait-il à mourir seul, qu’est-ce qui c’était passé bon sang ! Le sauveteur se mordit la lèvre inférieure comme pour ne pas dire de bêtise. Que pouvait-il dire ? Que devait-il dire ? Quelque chose, mais quoi ?! Il ne pouvait pas rester silencieux. S’il avait été à la place de Julian, il aurait voulu des mots, mais aussi la vérité.

« Mourir seul ! Ca ne dépend que de toi, tu es ce que tu veux être Julian, si tu veux pas être seul alors ouvre-toi… mais.. » Kieran se pencha à nouveau vers Julian, se remettant dans sa position initiale, son regard à quelques centimètres de celui de Julian.

« Tu n’es pas seul, pas aujourd’hui en tout cas. »

Sa bouche vint à nouveau sur celle de Julian, appuyant ses propos, mais ça n’avait rien d’un baisé virulent ou passionner, non c’était doux et attentionné. Il rompit se baissé après un certain temps.

« Et puis, tu vas pas mourir de sitôt, tu as le temps de changer ce que tu veux changer. Il est toujours temps. »

Après avoir dis cela avec un sourire confiant, il reprit de déposer d'infime baisé sur le corps de Julian.

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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Je sentais mon corps parcouru de frissons incontrôlables sous ce regard inquisiteur, je savais qu'il y avait des chances qu'il ne croit pas à ma sincérité, après tout nos rapports n'avaient jamais été au beau fixe. - Mourir seul ! Ca ne dépend que de toi, tu es ce que tu veux être Julian, si tu veux pas être seul alors ouvre-toi… mais.. Je le regardais attendant la suite de sa phrase, alors que je le voyais revenir auprès de moi, et quelque chose se libéra en moi, comme ci sa proximité était libératrice, qu'il acceptait et qu'il croyait mes dires même si j'étais encore bien incapable de savoir pourquoi cela m'était si important qu'il me croit. - Tu n’es pas seul, pas aujourd’hui en tout cas. Il conclut ses mots en venant cueillir un baiser sur mes lèvres, et mon instinct m'aurait habituellement poussé à reprendre le dessus, en profiter pour rendre le terrain à mon avantage, mais je me contentais juste de nouer mes bras autour de sa nuque, et je savourais la tendresse étrange de ce moment. Le réconfort insoupçonné que quelques mots pouvaient procurer. J'avais envie de lui dire, promets le moi, reste avec moi, mais ces simples pensées étaient si déstabilisantes que je me murais dans mon silence alors qu'il s'éloignait, reprenant la parole. - Et puis, tu vas pas mourir de sitôt, tu as le temps de changer ce que tu veux changer. Il est toujours temps. Non. La réponse était simple, je n'avais peut être plus le temps, je ne savais pas et c'était ce qui me terrorisait mais alors que sa bouche parsemait de légers baisers sur mon corps, je savais que je n'allais pas ouvrir cette conversation. Je voulais qu'il continu à me traiter comme son égal, et non comme une pauvre chose malade. Je ne voulais pas qu'il est pitié de moi, je ne le supporterais pas, c'était une chose certaine. Je fermais les yeux, et je glissais une main dans ses cheveux, le guidant sans le pousser à continuer son exploration. Je le laissais faire avant d'agripper sa nuque avec fermeté, et de le remonter pour qu'il me fasse de nouveau face. Un instant silencieux, ne profitant juste que du contact de son regard avec le mien, je relevais finalement la tête pour lui voler un baiser. Je ne comprenais pas mes impulsions, mais une certitude se muait au creux de mes entrailles, effrayante par ce qu'elle signifiait mais c'était comme ci j'étais incapable de la taire.

Je laissais mon pouce caressait le contour de sa mâchoire, l'ombre de barbe s'accrochant contre ma peau et me procurant un délicieux frisson. J'étais en train de tomber, de chuter sévèrement et je n'avais aucune emprise dessus, mais je m'en fichais bel et bien à cet instant précis, cela n'avait aucune importance. J'acceptais de perdre le contrôle, pour lui. Quand était il devenu cela à mes yeux, c'était troublant, et quelque part cela réveillait en moi, quelque chose que j'ignorais posséder même quand j'étais avec Jiliane. La possibilité de m'abandonner complètement à quelqu'un, c'était tellement ridicule de vouloir lui offrir cela, alors qu'il ne faisait probablement qu'avoir pitié de mes airs hagards.

- Je ... Ma respiration s'accélérait au rythme de mon pouls, et incapable de prononcer ses mots alors qu'il avait une vue si parfaite de mon âme à travers mon regard, je le guidais contre moi, mes lèvres allant se poser tout contre son oreille pour chuchoter avec hésitation. - Je veux bien ... Enfin ce que tu voulais à l'hopital, je veux bien.

Mes derniers mots étaient prononcés avec un tremblement évident, je ne savais même pas si il comprendrait à quoi je faisais référence, et une goutte de sueur me glissait le long de la tempe en appréhension. Je n'avais pas vraiment le courage d'être plus explicite. C'était une invitation discrète, mais elle avait un caractère si unique et différents du millier que j'avais pu faire avec désinvolture qu'elle prenait toute sa signification. Jamais je ne m'étais offert à un homme, j'avais je n'avais eu l'envie de laisser quelqu'un avoir autant d'ascendance sur moi, et pourtant je lui offrais timidement, la chaleur envahissant mes joues, le rouge les carmant probablement. J'avais l'impression d'être une personne si différente. - Juste ... Doucement, je n'ai ... Et je me taisais par l'embarras d'admettre que moi qui me vantait de toute sorte d'exploit, c'était une première. J'aurais probablement détesté être ainsi, si ma vie n'avait pas pris un tel tournant radical. Si je ne savais pas que le temps n'était plus une donnée vague et confuse. Je n'avais plus le temps de le gâcher.

Il n’allait pas mourir de sitôt, c’était avec cette pensée et surtout avec l’idée en tête de lui sortir ses idées noires et mal venue de dedans la tête que Kieran commença une exploration du corps de Julian, déposa une multitude de baisé sur son corps, descendant de ses pectoraux à ses abdominaux, mais il sentit Julian l’agripper par la nuque et le forçait à remonter et docilement il le fit, parce que cela n’avait rien avoir avec leur précédent rapport, même s’il avait fait avec force, il n’y avait aucune agressivité, c’est pourquoi le jeune homme se laissa faire sans brochet, se remettant sur ses coudes, surplombant Julian et attendant une explication. Il savait pertinemment que le fait de le surplombé ne durerait pas longtemps, il n’aimait pas ça, il le lui avait fait comprendre lors de leur dernière entrevue, et même si Kieran n’était pas fana de cela non plus, il le laisserait faire, parce qu’avec Julian c’était différent, oui différent… tellement qu’il n’arrivait pas à le définir… Il fut sorti de ses pensées par les lèvres inquisitrices de Julian. Ce baisé ne lui correspondait vraiment pas, mais le jeune sauveteur avait décidé de laisser cela au placard, du moins jusqu’à ce que cette passade soit passé, il ne voulait pas tout foutre en l’air et se brisé se moment juste parce qu’il y avait une dizaine de question sans réponse qui se bousculait dans son esprit… Les questions sur le comportement de Julian était classé dans un tiroir… tiroir à enfermer pour le moment et rouvrir ensuite. Voilà ! Il profitait de ce moment, profitant de leur proximité, il était dans une tel excitation lui-même que réfléchir devenait de plus en plus dure, mais il devait se calmer et ne pas brusquer les choses. « - Je ... - Je veux bien ... Enfin ce que tu voulais à l'hôpital, je veux bien. » Les sourcils de Kieran se froncèrent, ne comprenant pas tout de suite de quoi il parlait… Qu’est-ce que l’hôpital venait faire ici et maintenant, puis un flash apparut dans son esprit, la scène qui s’était dérouler dans cette pièce vide… Dire que le jeune homme était surpris d’entendre cela aurait été un euphémisme, il était ahurie… ahurie, oui c’était le mot. « - Juste ... Doucement, je n'ai ... » Sa voix le ramena sur terre, enfin s’il était vraiment sur terre, peut-être qu’il dormait toujours finalement, peut-être qu’il était en train de rêver tout ça, peut-être qu’il devrait se pincer… Une grimace irrita ses traits, mais il l’effaça, pour se redresser un peu plus sur ses avant-bras et perdre son regard troublé dans celui de Julian. Il essayait d’y voir une … une quoi… blague… hésitation… moquerie, mais ce qu’il y vu fut tout autre chose, du sérieux et de l’angoisse, mais Kieran hésitait… oh il le voulait oui, mais il se rappelait que trop ce qu’il s’était passé la dernière fois et même si Julian avait dit avoir été surpris, il savait qu’il y avait autre chose, il l’avait pu capter son regard affolé pendant quelques secondes avant qu’il ne se détourne. La voix de Kieran s’éleva doucement dans l’air.

« Sûr ? »

Besoin de moi ou d’un geste, mais voyant dans son regard une approbation, Kieran décida de se laisser aller de voir ce qui l’en découlerait. Il se redressa cette fois complètement pour s’assoir de façon inconfortable sur le lit entre les jambes de Julian, mais qu’importe cette position n’allait pas duré longtemps, sans quitté le pompier du regard, Kieran remonta ses mains le long des cuisses de son amant pour attraper ce qui le couvrait encore un peu à la ceinture et le faire glisser doucement, sensuellement le long de son corps et pour finalement le lui enlevait le laissa à sa vue totalement. Le regard brillant et pétillant de Kieran passa sur le corps de Julian s’arrêta sur l’objet de son désir pou finalement en un mouvement rapide s’enlevait lui-même son boxer et venir se placé face à Julian, les mains sur ses cuisses, l’incitant à le laisser passer, mettant ses chevilles sur ses épaules sans arrêter de l’observé. Son bassin ondulant contre ses fesses, mais il s’arrêta comme la première fois qu’il avait fait ses gestes, attendant une réaction, son assentiment surtout.

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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J'avais pu lire l'incrédulité sur son visage, et je ne pouvais pas vraiment l'en blâmer, après tout je lui avais laissé comprendre que ce n'était guère ce que je désirais dans le passé, et pour être totalement honnête, je ne pensais pas être capable de le vouloir un jour. Je ne savais pas exactement ce qui me poussait à le vouloir à cet instant précis. Je savais juste que j'en ressentais le besoin, peut être parce que ce serait ma seule occasion de connaitre cela avant de mourir, ou peut être parce que depuis que j'avais mis les pieds dans cette chambre, j'avais l'impression d'être entré dans un univers différent, une vie différente. Je n'étais plus ce connard qui se protégeait en mettant une multitude de barrière mais bel et bien quelqu'un qui avait besoin d'être protégeait, aimé. La pensée était ridicule et m'aurait peut être provoqué un reniflement cynique en temps normal. Mais rien de cette soirée ne reflétait quelque chose de normal. - Sûr ? J'étais bien incapable de formuler une réponse cohérente avec des mots, mon corps tremblait légèrement et mon coeur se serrait étrangement dans ma poitrine, j'essayais de lui transmettre la permission qu'il semblait attendre à travers mon regard. Et c'était de nouveau une sensation bien étrange, qu'il prenne le temps de s'assurer de mes désirs, ce n'était pas comme ça que nous fonctionnons en temps normal. Nous ne prêtions pas égard à ménager l'autre. Je ne pouvais empêcher l'angoisse de m'envahir alors que lentement, il nous découvrait de nos derniers vêtements. J'avais l'impression que mes joues étaient en feu, comme une vierge pudique ce qui était tellement peu mon genre. Je me demandais encore si j'avais choisi la bonne option, la bonne personne pour me livrer de manière totale. Pourquoi lui ? La question tournait encore et encore dans ma tête, tentant de trouver sa réponse alors que mon coeur redoublait dans ma poitrine, que ma respiration s'accroissait dramatiquement. Je n'allais pas le nier, j'avais peur, je crispais mes mains sur les draps pour empêcher le réflexe de le repousser, alors que son corps se frayait un chemin entre mes cuisses. Je me rendais compte que mes yeux s'étaient fermés contre mon gré, et je les réouvrais en le sentant se stoppait. Je relevais doucement mon regard sur lui, prenant le temps de graver chaque parcelle de son corps dans mon esprit avant de finir ma course dans ses yeux. Bordel, qu'est-ce qui m'arrivait, pourquoi j'avais soudain ce désir brutal d'aggriper sa nuque et de lui donner un tendre baiser, et pourquoi je ne prenais pas le temps de réfléchir et m'exécuter. Ce baiser avait un goût de nouveauté, la tendresse de notre étreinte de cette nuit me perturbait mais en même temps, semblait réchauffait une partie de mon corps qui semblait avoir hiberné jusque là. Mes jambes glissant de ses épaules pour aller enserrer sa taille, facilitant l'échange de nos souffles brûlant dans une danse lente et étourdissante. C'était mon signal, et pourtant j'étais terrifié, et je savais que je ne devais pas très bien le cacher. Sinon, il ne serait pas si gentil, non ? Il n'avait pas d'affections particulières pour moi, mais c'était un gentil garçon, il n'était pas du genre à pousser les limites.

- Vas y. Mon murmure ne cachait pas le tremblement indécis de ma voix, rauque et voilé par le désir. Je pensais que je perdrais toute envie mais la vérité était que je ne m'étais pas senti depuis longtemps tant envahi par le désir à la vue de sexe potentiel. Biensur, j'avais un bon palmarès mais ces derniers temps, la lassitude et l'automatisme était mes seuls réflexes avec mes conquêtes. Je posais une main sur son visage, caressant sa mâchoire du pouce. A l'exception de lui, il vrillait en moi ce mélange de haine et de passion. Nos rencontres sans sens allumaient toujours un brasier incroyable au fond de mes entrailles. Je le regardais se penchait vers sa table de nuit, extirpant le nécessaire, avant qui ne reprenne sa position au dessus de moi. Doucement me préparant, tout cela avait des allures de dernières nuits, et mon coeur se serrait péniblement à cette impression, et c'était peut être pour cela que je m'autorisais à glisser les mots suivants, que j'aurais probablement regretté en temps normal. - Je regrettes la façon dont je me suis comporté avec toi. Tu es quelqu'un de bien, Kieran. Et c'était tellement nouveau pour moi que de l'appeler par son prénom avec tant de facilité, les mots roulants sur ma langue.

Sa position ne bougea pas pendant un long moment, observant Julian, cherchant le moindre indice lui disant qu’il ferait mieux de faire marche arrière et son regard tomba ses mains, enfin l’un de ses mains, solidement agrippé aux draps, il était tendu à l’extrême, il le sentait entre ses mains. Le regard de Kieran fixa pendant de longue seconde sa main, puis il leva la sienne pour venir se poser sur cet dernier, il la lui décolla du drap pour venir la poser sur son torse à lui.

« Essai de te détendre, je m’arrêterais si tu le souhaite. » Avait-il dit avec une voix base, presque gêné de lui dire ses mots là, mais cela eu pour effet de faire réagir Julian apparemment, puisqu’il se redressa pour l’embrasser, un de ses baisés qu’ils avaient partagé depuis qu’il était arrivé et que jusque-là n’avait jamais pensé partager avec lui, un baisé tendre, passionné, mais pleins de douceur. Que leur arrivaient-ils bon sang ? Le jeune homme ne laissa pas le temps à son cerveau d’analysé cette question et il répondit avec tout autant d’envie à ce baisé. « - Vas-y. » Le son de sa voix prêt de lui, le fit réagir et agir, avec une lenteur calculée, il unis leurs corps. « - Je regrettes la façon dont je me suis comporté avec toi. Tu es quelqu'un de bien, Kieran. » Sa tête qui avait glissé prêt du cou du pompier se redressa en entendant ses paroles, paroles qu’il n’aurait jamais cru entendre de la voix de cet homme, parole qui pour une raison étrange le dérangèrent autant qu’il le satisfaire. L’entendre s’excuser, l’entendre regretter aurait dû lui procurer une sensation de fait et surtout de fierté d’avoir réussi à le dominé, mais ce n’était en aucun cas ça. Il était touché de le voir comme cela, touché qu’il s’ouvre enfin. Il n’était pas tout blanc dans cette histoire, il le savait. Julian avait été son exutoire, sa façon à lui de sortir la rage qu’il pouvait ressentir en se pensant supérieur à lui et en se comportant comme un salopard au même titre que lui. Il n’en était pas fier. Son regard se planta dans celui du pompier, ses mouvements cessèrent et il se perdit un instant dans ce dernier.

« Pour une tel situation, il fallait être deux, alors laisse tombé. » Il se pencha en avant, rapprochant leurs lèvres. « Et profite de maintenant, pour l’instant c’est tout ce qui compte. »

Alors qu’il finissait à peine ses mots, les lèvres brulantes du sauveteur se posèrent sur celle du pompier, pour une baisé cette fois empreint de plus de fougue et de besoin, son corps recommença à bouger de façon régulière, montant peu à peu en intensité. Sa bouche se déplaça dans son cou, mordillant sa peau, laissant un cillons sur son passage. Alors qu’il se redressait pour surplombé Julian, il continua à maintenir un va et viens rythmer.

« Ça va ? » Sa voix s’éleva, une voix rauque, essoufflé, mais pleine d’un besoin de le savoir en accord.

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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J'étais loin d'être à l'aise de la position dans laquelle je me retrouvais, moi si plein d'assurance n'était plus qu'un vague miasme de terreur, de besoin et d'envie. Il me faisait tomber en morceaux, lentement, pièce par pièce. Et je ne savais pas si devais lui en être reconnaissant ou si je devais être furieux. Mais mon coeur battait avec puissance contre ma cage thoracique, et je me sentais vivant, c'était la seule chose qui importait. Il me rendait vivant. Mes doigts se raccrochant à la chair musclé de son corps, s'enfonçant légèrement dans ce qui laisserait probablement quelques marques. La douleur des premiers instants ou il s'était uni à moi s'estompant pour laisser place, à une sensation nouvelle, étrange. Ma bouche s'articulait incohérente malgré ses mains rassurantes. Des aveux que j'aurais cru impossible, franchissant mes lèvres. Sa réponse tout aussi inattendu se glissant au creux de moi - Pour une tel situation, il fallait être deux, alors laisse tombé. Et profite de maintenant, pour l’instant c’est tout ce qui compte. Je laissais un son rauque, et inaudible sortir de mes lèvres alors que la sueur coulait lentement le long de mon corps au moindre de ses mouvements, c'était si différent, et pourtant si enivrant. J'aurais préféré surement me couper un bras que de l'admettre en temps normal, mais le voir me dominer, allumer un brasier intense et incompréhensible. Avais je raté toute ma vie cette sensation, ou était ce seulement du à la personne avec qui je partageais le moment. Je n'avais guère la cohérence nécessaire pour y réfléchir. Ses lèvres, ses dents, ses mains, mes nerfs n'avaient jamais été aussi accru qu'à cet instant.

- Ça va ? Je laissais mon regard se posait sur lui, je laissais mes dents maltraitaient ma lèvre inférieure, alors que j'acquièsçais dans un geste peu sur. J'avais peur de trop en dire, mais j'étais submergé par tant d'émotion différente à cet instant précis, que je n'étais pas sur de pouvoir filtrer ce qui était bon à dire ou pas. Je passais une main sur sa joue, dans un geste que j'aurais eu honte de qualifier d'affecteux mais qui n'en était pourtant rien d'autre. Je ne restais pas passif et aller à la rencontre de ses coups de reins, nous conduisant avec une lenteur délectable vers cette chute, ce puit sans fond, ce point où je ne saurais probablement plus comment faire marche arrière. Je l'encourageais de mot court, essouflé, éraillé - Continue ... Oui ... Kieran ... Des non sens qui était la seule chose que mon cerveau était capable de produire. J'aurais pu être plu cru, je l'avais été avec lui mais j'étais dans une sensation étrange de nouveauté, où je ne savais pas encore où été mes limites.

Je n'avais pas envie que cela s'achève, j'avais peur de la suite, j'avais peur du moment où il me jeterait de son lit et que je retournerais à mon existence pathétique. - Besoin de toi ... C'était un souffle court, un murmure étouffé dans la chaleur fièvreuse de sa peau, plus que je n'aurais voulu en dire si j'avais été assez lucide mais c'était la vérité. J'avais beau savoir ce qui m'attendait, le retour à la triste réalité. L'espace d'un instant, je me raccrochais avec force à lui, tel un naufragé. Mes jambes se resserant contre sa taille alors que nous étions sur le chemin final. Mes mains s'enfouissant dans ses cheveux, et mes yeux se perdant dans le magnétisme subi des siens. Je ne m'étais jamais senti aussi vulnérable, aussi ouvert, aussi franc malgré l'absence de réelles révélations.

Une sensation de bien-être commença à monter petit à petit en lui, au fur et à mesure que ses mouvements prenaient de l’intensité, son corps tout entier montait en pression, ses muscles étaient contracté et sa peau brulante et sa bouche complètement accro à celle de l’homme en dessous de lui. Jamais il n’avait pensé qu’un jour ce serait lui qui le dominerait, jamais au grand jamais, c’était peut-être pour cela qu’il y avait cette sensation extraordinaire, cette sensation unique, cette sensation quand on avait enfin ce qu’on pensait impossible. Son cerveau avait grillé, il ne pensait plus, il ressentait, ressentait un plaisir inexplicable. Il ne voulait rien de plus à ce moment précis que de sentir le corps de Julian contre lui, le ressentir autour de lui. « - Continue ... Oui ... Kieran ... » Ses mots eurent l’effet voulut, faisant reprendre un rythme plus intense dans ses va et viens, son bassin allant de plus en plus vite, sentant son corps devenir de plus en plus tendu, mais il devait ses contenir, alors il reprit un rythme plus lent, accompagnant son va et viens de petits ondulements, avant de ré intensifié ses pénétrations, voulant entendre Julian gémir, jouir sous lui. « - Besoin de toi ... » Ses mots firent la route dans son cerveau embrumé, atteignant après un certain temps la compréhension. Alors, doucement, ralentissent, il se redressa sur ses avant-bras, plantant son regard dans celui de Julian, essayant de reprendre son souffle alors qu’il maintenant un va et viens d’une lenteur extrême. Il n’arrivait pas à savoir ce que cela voulait dire à cette instant prévis. « Avait-il besoin de lui, là, maintenant, ou avait-il besoin de lui dans le futur ? Cela ne ressemblait vraiment pas à Julian.

« Je serais là, je suis là.»

C’était tout ce qu’il pouvait dire, c’était tout ce qu’il était capable de dire à ce moment précis, sans se découvrir de trop, s’en se faire de mauvaises idées. Après un dernier regard, il replongea son visage dans le cou de Julian et repris d’un coup sec, des mouvements rapide, il avait besoin maintenant de le sentir jouir contre lui, et plus que tout, il voulait jouir en lui, le possédait, parce que ce serait surement la seule et unique fois.

KIERAN & JULIAN
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Dammit, heureusement que je n'avais pas le sang nécessaire pour réfléchir pragmatiquement à la façon dont je me comporterais, je me serais probablement détesté. De me raccrocher de manière si pathétique à lui, à sa chaleur, à son corps, à son regard. - Je serais là, je suis là. Au désir stupide de croire ses mots. Cette maladie était en train de me transformer et je n'étais pas sur d'apprécier les changements. J'étais subitement faible, je me laissais dominer par quelqu'un, je me laissais être en position de le laisser voir en moi. Je savais que malgré tous les mensonges que je pourrais me raconter, je ne pourrais pas effacer cela de ma mémoire. Idiot. Je serrais un peu plus mes bras autour de son cou, alors que je m'effondrais lentement, que je le laissais prendre possession d'une partie de moi que je n'avais jamais cédé à personne. Même pas Jiliane, et bon sang, je l'avais épousé. Je n'avais pourtant pas le coeur à me détacher alors que mon corps entier frémissait de plaisir et de désir, m'amenant au sommet de l'extase. Ses mouvements effleurant mes nerfs, me mettant à fleur de peau. Je glissait ma main entre nos corps, et quelques caresses à peine suffire à atteindre l'orgasme alors qu'il se mouvait encore en moi. Mon souffle ralant, mes poumons incendiant mon corps. Je le laissais finir son propre chemin, une marionnette complaisante à la merci de ses désirs. J'étais dans l'extase post coitale d'une bonne partie de jambe en l'air et en même temps, c'était tellement plus que ca. Mon corps me faisait souffrir dans de nouveaux endroits. Mais la sensation ne me rappellait juste l'expérience intense que je venais de connaitre. Je me laissais envahir par cette sensation qui disparaitrait surement bientôt. Je repris conscience avec mon entourage en le sentant se raidir, atteignant probablement à son tour, la fin du chemin, le point de non retour.

Mes mains tremblaient légèrement, appréhendant magistralement le retour de flamme de m'être livrer de cette manière, alors qu'il retombait lourdement dans le lit à côté de moi. Mes yeux se promenant dans la pièce, mon coeur ne se calmant pas, et mes nerfs mise à rude épreuve. Est-ce que je devais partir ? Oui quelle stupide question, il attendait probablement que ça. Ma gorge se serrait douloureusement à cette pensée. Je me mordais la lèvre inférieure avec une telle violence, qu'un léger gout de sang envahi ma bouche. - Euh ... Très constructif, et maintenant tu as attiré son attention sur toi. - Je dois partir ? La phrase sortit de ma bouche plus comme une question que comme l'affirmation solide qu'elle aurait du être. Je ne restais pas auprès de mes conquêtes d'une nuit, et encore moins Kieran Hamilton. Ce type qui exécrait plus que tout ce que j'étais. Et pourtant, honteusement, je devais m'avouer que quelque chose avait changé pour moi, ce soir. Au dela de lui avoir abandonner le contrôle, au dela de la maladie qui se tenait au dessus de ma tête comme une épée de Damoclès. Mais cela n'avait aucune raison que les choses aient changés pour lui. Je posais un regard confus et incertain sur lui. Je ne voulais pas entendre le rejet qui m'attendait mais mon corps semblait incapable de bouger sans ce dernier.

Les mouvements de son corps devenait de plus en plus irrégulier, de plus en plus saccader, il sentait que son plaisir ne tarderait pas à arriver, mais avant, il sentit celui de son partenaire du moment arrivée, le regard plantait dans celui de Julian, il le regarda partir dans un moment de plaisir, s’en cesser ses mouvements, il arriva très vite à son tour dans ce moment rechercher, son corps tout entier se contracta, le plaisir l’envahis et il laissa échapper à travers ses lèvres, un râla de plaisir, un râle qui ressemblait beaucoup au nom de son amant. Après un dernier mouvement, il se laissa choir sur le lit prêt de Julian, sur le dos, sa main vint se poser sur son visage frottant énergiquement son visage essayant de calmer son cœur, inutilement. Un sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire rêveur, cela avait été… wouah, il n’avait pas de mot assez fort pour l’exprimé. Lui, était au paradis à cet instant précis, mais ce moment fut interrompu brutalement par Julian ! « - Euh ... - Je dois partir ? » Les sourcils de Kieran se froncèrent, son sourire disparut ! Essayant de comprendre les paroles de Julian à travers son esprit encore brumeux. Il était en train de lui dire qu’il devait partir ! Cela l’étonnait pas, pourquoi resterait-il de toute façon. Kieran contracta sa mâchoire et détourna le regard pour le fixer au plafond, attendant qu’il se lève et parte. Cependant, il n’eut aucun mouvement, la mâchoire toujours tendu, le jeune homme reporta son attention sur Julian qui l’observait ! Avait-il loupé quelque chose ? Les yeux dans le vide, il rechercha dans son esprit et le doute s’immisça. Avait-il bien compris sa phrase ? Confus lui aussi Kieran chercha quoi dire, son regard cherchant une confirmation qu’il avait bien compris ou au contraire mal compris. Après une hésitation, il ouvrit la bouche, mais la referma aussi sec, son regard se déplaçant vers le radioréveil, avant de revenir vers Julian en se mettant sur le côté en appuis sur son avant-bras.

« Tu veux rester ? C’est ça ? »

Il avait besoin d’une confirmation, il en avait besoin, parce que oui, là, il était perdue, il ne voulait pas faire d’impair, mais en même temps, il n’avait pas non plus envie de le laisser partir. Il se plierait à sa volonté, même si elle pourrait ne pas lui plaire.

« Ecoute, tu peux rester…enfin si c’est ce que tu veux, tu peux aussi partir toute manière quoique je dise tu en fera qu’à ta tête, non ? Alors, fait ce que tu a envie. »

Et après ses quelques mots, Kieran se remis sur le dos, fermant les yeux, fermant les yeux pour ne pas voir la suite, pour ne pas le voir quitté le lit, surement comme il en avait prévue. Il posa un bras sur son ventre alors que l’autre venait se mettre derrière sa tête !

KIERAN & JULIAN
“I want to feel passion, I want to feel pain. I want to weep at the sound of your name. Come make me laugh, come make me cry... just make me feel alive.”

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Bon sang, j'étais rongé par la honte de me montrer si faible, et je fuyais autant que possible son regard, trop apeuré de ce que je pourrais y lire. Je sentais juste mes membres trembler comme une feuille, mon corps légèrement douloureux par notre expérience mais satisfait. Mais il semblait ne pas savoir non plus quel protocole suivre. - Tu veux rester ? C’est ça ? Ecoute, tu peux rester…enfin si c’est ce que tu veux, tu peux aussi partir toute manière quoique je dise tu en fera qu’à ta tête, non ? Alors, fait ce que tu a envie. Je me mordais la lèvre, incapable de prononcer le moindre mot, alors qu'une boule brûlante se formait dans ma gorge. Il avait été mon encre, mon réconfort dans ce moment où je me trouvais totalement perdu, et j'étais à court de mots pour exprimer mon besoin de rester à ses côtés. Peut être parce que j'avais toujours fait en sorte de n'avoir besoin de personnes en toutes circonstances. Parce que les gens finissent toujours par mourir autour de moi ... Je me retourner et me laisser un instant pour admirer son profil alors que d'une main, peu assurée, je venais poser mes doigts contre la peau de son torse. Je voulais qu'il me regarde, j'avais besoin qu'il me regarde. J'étais légèrement perturbé par la puissance de mon désir à savoir que ce qui s'était passé, n'était une illusion de mon esprit malade mais en même temps, je n'avais jamais vraiment été très doué pour les mots.

- Je ne resterais pas si tu ne veux pas de moi, ici. Je sais que ... Je prenais une grande bouffée d'air et je m'armais de mon ton le plus solide avant de reprendre la parole. - Je sais que toi et moi, on est pas les meilleurs amis du monde, et je sais ce que tu penses de moi mais ... Si tu ne veux pas de moi alors alors je ne resterais pas.

Mes mots étaient clairs, solides et confiants malgré ce que je pouvais ressentir, je posais mon visage au creux de ma paume, tandis que je m'accoudais sur mon bras pour capter ses réactions.

- Mais oui je veux rester ... Je n'en revenais même pas moi même de le dire à haute voix mais c'était un soulagement en quelque sorte de s'exprimer librement, de laisser tomber le masque de garçon cynique que j'étais.

Il y avait encore tant de choses qu'il ignorait sur moi, sur ma vie actuelle, sur ma vie passée tout comme moi, il y avait tellement de choses que j'ignorais sur lui, mais ce n'était pas notre accord, de toute manière. Pourquoi alors j'avais envie d'en savoir plus, pourquoi ces pulsions idiotes de le pousser à me faire des confessions. Je ne comprenais pas vraiment ce qui m'arrivait, c'est comme ci, cette maladie avait fait naitre en moi une amnésie sur toutes les raisons pour lesquelles je ne devais pas m'attacher. Mais je savais la vérité. La vraie. J'étais terrifié à l'idée de finir seul. Et il avait été le premier à qui j'avais pensé pour combler cette solitude immense.

Dans sa position actuelle, Kieran attendait juste la sentence, la sentence que devait lui donner Julian. Qu’allait-il faire ? Rester avec lui ou fuir comme d’habitude ? La pensée de Kieran penchait plus vers la fuite, cela ne l’étonnerait pas bien au contraire. Les yeux fermaient, il attendait d’entendre sa voix…cela devenait très long, trop long… ou était-ce lui qui était trop impatient, mais alors qu’il s’attendait à entendre une voix, ce fut un geste qui le sortit de son attente, il sentit une main se posait sur son torse, ses yeux s’ouvrir d’un seul coup, son regard se posa sur son torse avant qu’il ne tourne la tête vers Julian. Son regard rencontra celui du pompier et au même moment, il vit ses lèvres bouger. « - Je ne resterais pas si tu ne veux pas de moi, ici. Je sais que ... » Ses sourcils se froncèrent de surprise. Il voulait rester, était-ce qu’il sous-entendait ? Avait-il bien compris. « - Je sais que toi et moi, on n’est pas les meilleurs amis du monde, et je sais ce que tu penses de moi mais ... Si tu ne veux pas de moi alors, alors je ne resterais pas. » Secouant la tête, Kieran poussa un soupire. Non, il ne savait pas ce qu’il pensait de lui, il connaissait juste les apparences qu’il voulait lui montrer rien d’autre. Alors qu’il allait répliquer, il n’eut pas le temps puisque Julian le devança et Kieran en resta bête quelques instants « - Mais oui je veux rester ... » Avant qu’un sourire s’affiche sur ses lèvres, un sourire soulageait, un sourire qu’en temps normal, il n’aurait jamais montré à Julian, mais là, cela en valait trop le coup. Il venait de lui dire qu’il voulait rester et ça, ça il ne l’espérait même plus, alors c’était un vrai soulagement. Wouah !

« Alors reste ! Tu veux rester, ce qui je dois t’avouer me surprend, mais je veux que tu restes aussi. » Jour ou plutôt nuit de confession. Demain serait surement autre chose, mais pour l’instant autant en profiter. Kieran, se tourna à nouveau sur le côté, son bras plié et sa tête poser sur sa main. Son autre main se tendit pour passer sur les contours de ses pectoraux, son regard suivant ses gestes avant qu’il ne remonte vers son visage.

« Au fait, tu ne sais pas ce que je pense de toi, tu crois le savoir, mais tu n’en sais rien. Je tenais juste à préciser ça. » dit-il en soulevant sa tête pour poser ses lèvres sur les siennes, pour un baisé tendre, avant de se remettre sur le dos, sa main caressant cette fois, les abdominaux de son amant, tout en le fixant.