Hum... Bonjour. [PV Joshua]

Réveil Difficile

« Bon, restons zen. Willy tu peux le faire. Je sais que tu PEUX le faire ! » M'exclamais-je en inspirant un grand coup. Cela devait bien faire dix bonnes minutes que j'étais bloqué dans ma salle de bain, un chausson à la main devant une araignée accrochée au mur. Il faut dire que j'ai une peur maladive de ces petites bestioles à huit pattes et qu'elles ont le dont de me tétaniser sur place. Je ne sais pas comment cela se fait-il mais je me sens comme paralysé lorsque je suis en face de l'une d'entre elles. Je dois le reconnaître, c'est assez surprenant qu'un grand garçon comme moi, plutot tête brulée et qui en général n'a peur de rien, flippe devant une petite bête. Mais c'est plus fort que moi, quand vois ces choses avec leurs grandes pattes, leur huit milles yeux et là façon dont elles se déplacent et bien je panique. C'est un peu comme si une alarme se mettait en marche dans ma tête en m'ordonnant de quitter au plus vite les lieux. Pourtant comme tout le monde le dit si bien : ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse. Peu importe la taille, moi j'ai peur de ca ! Tant pis si ma virilité en prend un sacré coup. Après quelques minutes de stress intense, je finissais par tout simplement aller chercher l'aspirateur afin d'aspirer – ce qui est plutot logique en fait – l'intrus qui avait décidé de loger dans ma magnifique salle de bain. Une fois mon ennemi aspiré, j'enlevais le sac à poussière afin de le balancer à la poubelle. Mission accomplie et bon débarras. Vous ne pouvez pas imaginez le courage qu'il m'a fallu pour faire ca, moi qui avait peur qu'elle me saute dessus à tout instant. Soulagé, je ne peux tout de même m'empêcher d'inspecter les moindres recoins de la pièce avant de me décider à enfin prendre ma douche.

Ma salle de bain ressemble actuellement à une piscine municipale. Très bien, au moins ca fera du travail pour la femme de ménage. Qu'est-ce que je peux être gentil parfois, je donne du travail aux gens dans le besoin. On devrait me décerner la palme de la charité je crois bien. Déambulant dans mon grand appartement seulement vêtu de ma serviette négligemment nouée autour de ma taille, je me dirige tranquillement dans ma chambre afin de trouver de quoi me vêtir. Hum. C'était toujours un très grand moment ca. Bien que je sois assez rebelle, mon look était toujours attentivement étudié. Il fallait que je garde mon style punk-rock tout en ayant la classe vous voyez de quoi je parle. Seuls les pauvres ne comprennent rien c'est évident. C'est fou de constater à quel point j'avais pu rapidement oublier mes quelques mois de « pauvreté » après m'être "enfuit" de la maison familiale. Heureusement pour moi, j'avais touché la moitié de la grosse fortune de papa et je pouvais donc revivre comme un prince. Il n'y a pas de doute à ce sujet, l'argent me va bien au teint.

Envoyant valser quelques bouts de tissus à travers la pièce, je finis par me dégoter un jean noir avec un t-shirt des Rolling Stones. Parfait ! Je reviens dans ma chambre et là : SURPRISE ! Un mec était dans mon lit et dormait comme un loir. J'avais loupé quelque chose en me levant ce matin. Attends un moment, il faut que je réfléchisse... Mais oui, au Castro ! Owh ! J'étais bourré, lui aussi. Puis je me souviens d'une phrase que je lui ai sorti : « Tu sais que tu es mignon, toi... Joshua, c'est ça ? Pff... On s'en fout ! » Puis on s'est embrassé et... Oh Mon Dieu ! Est-ce qu'on aurait... « Hééé ! Debout ! » Criais-je à l'intention du dénommé Joshua.

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Invité

Williams Ҩ Joshua

« que faire dans la confusion et l'inquiétude? C'est simple, dire ce qu'on croit. »

Quelle nuit. Nuit agitée. Nuit mouvementée. Mais toutefois … nuit un peu floue. Mes yeux ne veulent pas s'ouvrir, persistent à rester clos. Mon esprit trop embrumé me donne indice cependant sur le genre de soirée que je viens de passer. Ce genre que je n'aime pas. Je sens que si je tente de me réveiller, la lumière va m'assaillir et m'aveugler. Je ne veux pas. Tout cela, tous ces symptômes n'annoncent généralement rien de bon, effectivement, le fait que tous les sons soient décuplés et affreusement horribles à entendre me prouve que je ne suis pas resté bien sage hier. Pourtant, peu de souvenirs me reviennent, quelques-uns, sans plus. Et c'est frustrant. Frustrant d'autant plus que le lit dans lequel je suis ne … ne semble pas être le mien. Non, je ne peux pas être ailleurs que dans ma chambre, ce ne sont que des hallucinations tactiles … simplement des hallucinations. Et pourtant, je déchante vite quand on vient me hurler dans les oreilles et sursaute même. … god … Réveille toi Josh, réveille toi. Tu rêves, tu n'es pas chez un autre, tu n'es pas dans le lit d'un autre. Putain ouvre les yeux.

Et finalement, peut-être que j'aurais préféré les garder fermés pendant longtemps. Non je ne suis pas chez moi et oui, un autre homme m'appelle. Homme qui si je remonte dans mes souvenirs … n'est pas une de mes connaissances. Ou tout du moins, n'était ? Soudainement, le stress me prend. Je me redresse brutalement et regarde autour de moi avant de m'observer moi-même. Mes vêtements, où sont mes vêtements ?! Mes yeux se posent ensuite sur le garçon en question, le foudroyant du regard. « Putain qu'est-ce que j'fous là moi ?! » Réflexe certes débile mais humain et totalement compréhensible, je tire avec force la couverture vers moi. J'ai toujours été pudique et cette situation est pour le moins … perturbante. Malgré qu'il me reste encore mon boxer, je ne tiens plus à lâcher la couette. « Trouve moi mes fringues ! » L'énervement est la seule réaction qui me vient. Je sais que je n'aie rien fait avec lui, j'en suis persuadé … mais pourtant un doute persiste. Non non non et non. « Allez grouille toi j'tiens pas à m'attarder là ! » Ici ou ailleurs … Je me cache sous la couette, totalement déboussolé pour simplement cacher le rouge embaumant méchamment mes joues. Après la colère vient la gêne et … les doutes. De gros doutes. Tellement que je n'ose rien lui demander. De toute façon, s'il est dans le même état que moi, ça ne sert pas à grand chose de s'acharner ; il ne doit pas se souvenir non plus. L'inquiétude fait ensuite très vite place aux quasi certitudes et mon cœur s'emballe. Des tas de questions. Qu'en dira Adam ? Doit-il le savoir ? Suis-je vraiment assez con pour avoir couché avec un inconnu, pour avoir offert ma virginité à ce brun dont je n'arrive même pas à trouver le nom ?! Prière pour que le temps fasse marche arrière … mais rien n'y fera.

fiche par century sex.

On se calme, mon mignon !

Atlanta. Ma ville natale. Ville que j'ai toujours considéré comme étant la plus belle du monde. Tout du moins l'une des plus belles. Mais il fut un temps – j'avais dix-neuf ans pour être précis – où je ne me sentais plus du tout à ma place dans cette grande ville dans laquelle j'avais grandi. Plus rien n'allait dans ma famille, j'étais dans une phase de rébellion extrême, et je n'avais plus qu'une seule envie : celle de quitter Atlanta pour San Francisco. Lorsque l'on quitte un endroit dans lequel on a toujours vécu, ca fait toujours quelque chose. J'ai beau être le mec le plus insensible de la planète, je ne peux pas nier le fait d'avoir eu un pincement au coeur en décidant de tout plaquer du jour au lendemain. La première fois que j'ai mis les pieds à San Francisco, je me suis senti comme un enfant perdu dans un des rayons du supermarché. Tout était grand, bruyant et rapide. C'était un peu comme si j'avais atterrit dans une fourmilière. Et puis finalement c'est comme tout, on fini par s'y habituer et on prend ses marques. Mes marques moi, je les avais prise dans les soirées branchées de la Grosse Pomme à boire jusqu'à en perdre la raison. Je crois que c'est durant mon année passée là-bas que j'ai connu la pus grosse débauche de ma vie. Mais mener une vie à cent à l'heure lorsque l'on est atteint d'amnésie n'est vraiment pas la meilleure des choses à faire. Car dans cet abus de fêtes et tout ce qui les accompagnent, j'ai failli y laisser ma peau.

Un soir je me suis senti affreusement mal, une violente douleur me transperçant le crâne avant de m'écrouler sur le sol. C'était en plein milieux du salon d'un ami, salon qui était accessoirement bondé de monde. Quand ma mère est venue me voir à mon chevet – car à l'époque nos liens n'étaient pas inexistants comme à l'heure actuelle – j'ai tout de suite compris qu'il était grand temps pour moi de retourner vivre à Atlanta. Bien que j'ai voulu me persuader du contraire, il fallait que je me rende à l'évidence, je ne pouvais pas vivre ailleurs que dans ma ville natale. Certains arrivent à changer de vie du jour au lendemain, mais pour ma part c'est impossible. Une grande partie des étudiants de l'Université ne sont même pas de San Francisco. Beaucoup viennent d'autres villes des Etats-Unis, ou bien carrément de l'autre bout du monde. Je ne saurai dire si il y a plus d'italiens, de français ou d'anglais ici. Ils sont bien trop nombreux. Aussi nombreux que toutes les petasses de la ville. Comme Joshua en ce moment. Il ne m'avait rien fait je le reconnais. Comme beaucoup d'autres personnes que je ne peux pas saquer c'est un fait. Mais c'était plus fort que moi, dès que je croisais son regard il fallait que je me montre affreusement désagréable. Tout du moins les trois quarts du temps, car il m'arrivait parfois d'être « moins méchant ». C'était surement lorsque j'étais de bonne humeur, ce qui est au passage un phénomène très rare. De toute façon les personnes que j'apprécie sont à compté sur les doigts d'une main. Il faut dire que je n'accorde ma confiance qu'à très peu de gens. Il y a des gens comme Heaven avec qui le feeling est passé directement et pour lesquels je pourrais faire absolument tout et n'importe quoi. Mais en règle général je me contente d'envoyer bouler tout le monde sans donner d'avantage d'explication. Ma mère m'avait d'ailleurs envoyé chez un psychiatre pour essayer de comprendre pourquoi j'agissais de cette façon là. Je me suis simplement contenté de faire ma crise de nerfs dans le bureau du psy avant de me barrer. Une boule de nerfs qui a peur d'être aimé voilà ce que je suis. Je me sens bien comme ca.

C'est bien connu, on ne change pas une équipe qui gagne, alors je ne me gêne pas pour envoyer un pique à Joshua lorqu'il commença à péter son cable tout seul « Putain qu'est-ce que j'fous là moi ?! » J'affiche un sourire. « Hum... Tu squattes mon lit, ça ne se voit pas ? » Dis-je simplement. « Trouve moi mes fringues ! Allez grouille toi j'tiens pas à m'attarder là ! » « Ouaf ! Bah écoute, tu te prends par la main, tu te lèves et tu le fais par toi-même, pigé ? » Dis-je sur un ton provocant. C'est vrai, admettons que je ne vois pas ses vêtements que je glisse dessus, tombe et en essayant de me rattraper, j'me cogne à la table basse et que je perde un oeil ou que je perde la serviette dans laquelle je suis enveloppé. Ce serait vraiment dommage ! Puis je le regardais du coin de l'oeil s'emmitouflant dans la couette, rougissant comme pas possible « 'Tain. » Je saisis les vêtements qui traînaient sur le plancher de mon appart' et lui tendis, concluant que c'était les siens. « Tiens. Au fait, je ne pense pas qu'on l'ai fait. J'avais encore mon boxer et j'étais écroulé par terre à trois mètres du lit. » Il était plus facile de parler de ce genre de choses à une personne du même sexe. Si si, j'vous assure ! Je fis une pirouette sur moi-même afin de le laisser s'habiller tranquillement. « Je m'appelle Williams. Mais bon, j'suppose que t'en as rien à faire ? »

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» Section invité
» (m) Joshua Petrova « I love you, now & forever ♥ »

Hum... Bonjour. [PV Joshua]

Hum... Bonjour. [PV Joshua]

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