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(keelyan) We bored to wait

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MessageSujet: (keelyan) We bored to wait (keelyan) We bored to wait Icon_minitimeMar 24 Juil - 0:15




« Putain» Entendre les ébats d'un couple toute la nuit, sentir les ressort du matelas me rentre dans les cottes m'empêchant alors de fermer l'oeil la matinée, m'obligeant même à sortir prendre l'air alors que je venais de bosser toute la nuit. Pour me payer l'hôtel je devais bien bosser, et le seul endroit qui a bien voulu m'embauche est une pizzeria qui livre 24/24h. Faisant partis de ceux qui livrent toute la nuit, je n'ai qu'une envers c'est de trouver le silence et de pouvoir dormir. Je n'ai pratiquement plus aucun rond, devant attendre ma paye et je suis alors dans cette incapacité de me payer une autre chambre d'hôtel. Voilà une semaine que je suis dans cette ville et je n'ai pas été foutu d'aller sur le perron de la porte de mon frère. Je suis venu pour ça et pourtant je n'y suis toujours pas allé, je suis plusieurs fois passé dans sa rue sans pour autant avoir les couilles d'aller sonner à sa porte. Préférant oublier ce détail je m'allonge sur un banc m'allumant une clope, je trouve même ce banc plus confortable que mon matelas.. Je dois vraiment me casser de cet endroit miteux, ouais mais pour l'instant il faut que je dorme bordel. « Jeune homme. » une main agrippe mon t-shirt pour me secouer, j'ouvre un oeil et puis l'autre, quel dommage je faisais un si jolie rêve. J'étais face à un énorme hamburger et de si bonnes frites, et un lit m'attendait derrière moi. « Quoi ? » je dois répondre d'un ton bien trop agressif car le bonhomme recule de deux pas. « Excusez-moi mais vous n'avez pas le droit de dormir ici. » je ne l'écoute même, regardant le soleil pour estimer l'heure, chose perdu cela ne marche que dans les films. Je me redresse en fronçant les sourcils, les rayons du soleil sont encore trop puissants pour mes prunelles, je regrette amèrement d'avoir laissé mes lunettes de soleil. « Ouais, ouais fait pas chier le vieux. » dis-je en me grattant le crâne après m'être étirer. « Te chies pas dessus je ne vais te faire. » dis-je en affichant un léger sourire et me mettant debout, je remarque alors qu'il est bien plus petit que moi. Et les gens osent dires que les asiatiques sont petits, je lâche un soupire en voyant sont air alarmé comme si j'allais le dépouiller. Mon ventre gargouille violemment, j'enfouis mes mains dans mes poches et me retire ne voulant pas à faire à la police. Le chassieux semble vouloir les appeler, je repars avec nonchalance continuant à fouiller dans mes poches pour chercher de la monnaie. Je n'ai pas assez, même pas pour m'acheter un quart d'hamburger, fais chier mon père est plein aux as et je me retrouve à moitié à la rue sans un sous. Je remonte à l'hôtel, la femme de l'accueil m'interpelle en me disant que je dois quitter les lieux avant 12h et merde c'était ma dernière nuit. J'ouvre la porte d'un coup de pied et rassemble mes affaires, je n'ai plus rien à me mettre, presque plus rien. Je profite de la douche pour me laver et sortir à poil pour enfiler ce que je peux et me semble le moins seul. Mon portable n'a plus de batterie, je vis vraiment comme un clodo. Je dois aller voir mon frère, j'aurai aimé être présentable et pas dépendant de lui grâce à mon job c'est impossible. Si seulement j'étais partis avec plus d'argent ou que mon père n'avait pas coupé les vivres je ne serai pas là à flâner dans les rues, et à finir par aller voir son frère pour vivre chez lui. Ca me donne une raison, j'ai tellement de fierté que je ne pourrais lui avouer que je suis là pour lui. Lorsque j'arrive enfin dans le quartier où est censé être sa maison, je l'envie d'un coup de vivre dans si beau quartier, ces énormes baraques avec ma dégaine tous les passant me regardent d'un drôle d'air. Je reste devant la maison qui doit être la sienne, j'hésite à traverser ce sibeau jardin avec cette pelouse si verte, j'écrase ma clope sur le goudron et retire mes lunettes de soleil. Et d'un pas déterminé j'avance jusqu'à sa porte après avoir escaladé ce si beau portail, les voisins peuvent me prendre pour un voleur. Mais je ne souhaite pas à parler à un interphone et qu'il me voit avant que je puisse le voir. Je ferme le poing et l'aplatis a trois reprise sur cette porte énorme oui le désavantage c'est qu'une fois devant la porte il n'y a pas de sonnettes comme elle est à l'entrée. La porte s'ouvre, j'inspire profondément soit naturel. Mes prunelles croisent les siennes, bordel j'ai le coeur complètement compressé ça fait huit ans que je n'ai pas vu sa tête. « Yo ! » je lève la main comme signe de salut en plantant mes prunelles dans les siennes sans sourire qui finit par apparaître au final, bien trop heureux de le voir. « Et bien ça c'est de la baraque! » je lui souris avec ma gueule toujours défoncés des mes précédentes bagarre, même à douze ans je me battais et lorsqu'il est partis j'avais aussi le visage abîmé.

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MessageSujet: Re: (keelyan) We bored to wait (keelyan) We bored to wait Icon_minitimeMar 24 Juil - 6:27

    J'ouvris un oeil, pas trop de lumière, ça va, puis l'autre, j'étais dans un état un peu bizarre. Je m'étira un coup, m'ebouriffa les cheveux en espérant me remettre les idées en place, mais en vain. Je me frotta ensuite les yeux et de nouveau m'étira, je n'étais toujours pas pour autant réveillé. Qu'est ce que j'avais fait la veille pour avoir autant la tête dans le cul? Petit à petit mon esprit repris de l'ordre, ah oui, ça y est, je me souvenais maintenant qu'avant d'aller dormir j'avais fumer un énorme pétard tout seul comme un con. Fallait assumer maintenant, je me levé donc, tout seul comme un con... Manquait quand même quelqu'un dans cette grande maison, me sentait un peu quand même. Mais bon heureusement j'allais bientôt avoir un colocataire avec moi, moi qui n'est presque jamais partagé quelque chose avec quelqu'un d'autre... A si, avec mon frère...Mon frère, je pensais qu'avec le temps la douleur de la séparation allait d'appaiser, enfait je m'étais trompé à ce sujet, je regardai la gourmette que j'avais autours de mon poignet, la gourmette de mon frère... J'avais dût la faire agrandir, car quand mon frère me l'avait donné quand il avait 12 ans, j'en ai maintenant 25, il a fallût rajouter quelques maillons. Si je ne l'avais pas autours du poignet, je l'aurai très vite perdu me connaissant. Bon il fallait maintenant sortir de ce putain de lit, c'est une des seules dont je suis tombé amoureux: mon lit. Une fois debout je marchais en direction de ma fenêtre, j'ouvris les volets, et pendant quelques secondes je compris la douleur des personnes non voyantes. Désormais je savais qu'il faisait très beau dehors, pourvu que ça continue comme ça. Quand je retourna j'étais face à mon mirroir, et je remarqua une petite chose, j'ai dormis à poil, c'est bien enfait quand on vît seul. J'enfila quand même un caleçon ainsi qu'un vieux Tee shirt tout miteux histoire d'avoir un truc sur le dos. Je déscendais mes escaliers d'un pas lent et assuré, histoire de ne pas commencer la journée avec fracas. Une fois en bas, en passant devant la table de ma salle à manger, je vîs mon paquet de clope sur la table, je m'autoraisonnais en me disant qu'au matin j'étais pas obligé d'en prendre une, mais l'attirane fût trop intense, je ne pus résister, j'en pris l'alluma et tira une grande latte, là j'étais bien, il manquait plus que le café que je m'empressa d'en fair un, j'avais tellement de capsule pour le faire que je ne sûs choisir, j'avais choisi de faire ploum ploum, Volluto, parfait. Le temps que mon café coule je m'appuya sur le bar, en fisant d'un air dubitatif le cendrier plein à craquer sur l'îlot central de la cuisine, j'étais motivé pour le vider, je pris le cendrier et versa l'ensemble dans la poubelle, le reposa à sa place et pris mon café dans les mains.

    Je restais un moment adossé à mon bar avec mon café bouillant à la main, au bout d'un moment je prix une gorgée, puis une autre, et encore une autre pour nefin au bout d'un moment le finir, je posa ma tasse dans mon lave vaiselle qui était toujours presque vide au bout d'une semaine. Il manquait vraiment quelqu'un dans cette maison. Je me coula un café de plus, le pris à nouveau dans mes mains et continua à le boire, toujours adosser à mon bar. Mais je fûs sortir de mes pensées par mon alarme de la maison, quelqu'un venait d'escalader le portail, merde il y a un interphone c'est pas pour rien quoi, le temps de me diriger vers ma porte d'entrée, 3 coups avaient rententis sur celle-ci, j'allais raler quand j'ouvris la porte et là, non c'était pas possible, j'en fît tombé ma tasse vide qui exploxa en mille morceaux sur le sol, mais je continuais à fixer la personne en fasse de moi, la main qui avait toujours gardée la forme de la tasse. J'avais les yeux presque exorbités.

    -Shin...

    Rien de plus n'avait pus sortir de ma bouche, trop de pensées se bousculaient maintenant, mais qu'est ce qu'il faisait là? Je ne pouvais démormais même plus penser. La réaction que j'ai pus avoir, c'était lui sauté dans les bras, j'enlaça et posa ma tête sur son épaule, il avait beaucoup grandit et s'étais un peu épaissit, il avait pris du muscle, mais à voir sa tronche il n'avait toujours pas pris du plomb dans la tête. Après un long soupir, une larme coula sur ma joue, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas pleuré, depusi ma séparation avec Lando, ça date quand même. Je m'écarta un peu de lui en gardant mes mains sur ses épaules.

    -T'as presque pas changé, je bredouilla un peu, mais.... Qu'est ce que tu fais là? Je le regarda dans les yeux. Tu peux pas savoir comme tu m'as manqué depuis toutes ces années... De nouveau une larme coula sur ma joue.
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MessageSujet: Re: (keelyan) We bored to wait (keelyan) We bored to wait Icon_minitimeMar 24 Juil - 12:59




Parfois il y a des jours, où, dans un élan soudain, on veut faire quelque chose, qu'elle soit étrange ou normale et on n'est pas pleinement heureux tant qu'on ne l'a pas fait. C'est par ce principe que j'ai finis par décider de partir, avec cette envie subite de rejoindre mon frère, essayant alors te tenir une promesse que nous nous sommes faites étant gosse. Je n'avais plus rien à perdre au fond, j'étais renvoyé de mon université, disant alors adieu à mon rêve. Au lieu de traîner et de me battre inutilement autant le faire ailleurs et de mettre toute ma hargne pour retrouver mon frère. C'était plus simple que je l'aurai penser, le plus dur était maintenant de lui faire face,de montrer que j'étais là. Je suis désormais obligé même si je ne le souhaite pas à faire interruption dans sa vie, bien sûr que j'ai envie de le voir et de le revoir mais pas comme ça, pas dans l'état où je suis en ce moment. A la rue, sans un sous, avec un job merdique, j'avais envie pour une fois dans ma vie que l'on ne me juge pas de bon à rien. Je souhaitai juste de montrer que je n'avais pas besoin de lui et de son fric, que j'étais dans une situation stable et sans problème. Mais je n'ai pas pu venir devant chez lui, bien fringué et dans cette situation; à croire que je suis bon qu'à rien foutre et à flanquer une raclée à la réussite de ma vie. Après tout je crois m'être montrer un peu insouciant, avec le peu d'argent que j'avais eu c'était un miracle que j'ai pu crécher cinq nuits dans cet hôtel miteux et de trouver un job. Me voilà face à cette porte béante après avoir escaladé son magnifique portail sous les regard ahuries des voisins curieux dont il était inutile de se demande ce qu'ils peuvent penser de mon attitude de voyou. J'ai alors eu le temps de me poser un tas de questions le temps qu'il ouvre sa porte, vu la taille de la maison il peut en mettre du temps à venir, a moins que sa soit une jolie gouvernante qui m'ouvre... J'ai préparé un tas de choses à lui dire mais lorsque je me retrouve face à lui, je ne trouve qu'un mot à dire surtout face à cette expression que son visage affiche. J'ai toujours été plus fier que lui, et pourtant c'est moi qui est devant sa porte. J'affiche un léger sourire lorsqu'il prononce l'un de mes prénoms et j'ai à peine le temps d'articuler d'autres mots qu'il vient me prendre dans ses bras. Lui qui a toujours été plus grand que moi se retrouve à mon niveau, je me demande qui gagnerait si on se bat. Merde pourquoi je pense ça alors qu'il chiale sur mon épaule, les premières secondes je reste réticents le temps de réagir et je l'enlace aussi en tapant légèrement dans son dos en lâchant mon sac. Je le regarde amusé lorsqu'il finit son étreinte de retrouvailles, il pleure. J'ai fait pleurer mon frère, ouais mais ce sont des larmes des joies ça ne compte pas. Je lui donne un léger coup de poing dans l'épaule après qu'il est fini de pleurer. « Oh chiale pas. » dis-je embarrassé au fond car il se peut bien qu'il me fasse pleurer à mon tour. Maintenant une réponse à ces questions, qu'est-ce que je fais là ? L'andouille c'est pour lui que je me suis paumé à San Francisco, lui donner cette réponse ? Non jamais j'ai bien trop de fierté. « Je suis à la rue, je cherche un endroit pour crécher et j'ai entendu dire que tu habitais dans le coin. » dis-je en souriant et me baissant pour reprendre mon sac, je le regarde droit dans les yeux. « Ouais ouais, et pourtant c'est moi qui me trouve sur ton perron et non l'inverse. » après tout il la dit lui même je n'ai pas changé, ma fierté c'est sans doute même empirer avec les années, tout comme le fait que je suis encore plus borné et sans self-control qu'avant. « Je te rembourserai la tasse va. » dis-je alors en m'avançant et posant ma main sur son épaule pour qu'il me laisse rentrer. Il ne peut pas refuser de laisser rentrer son frère ? Non mais dois-je lui avouer aussi que de le voir en si bonne santé si je peux dire malgré sa tête de droguer ? Je contacte la mâchoire et plante mon regard dans le sien. « Ouais et tu m'as manqué aussi. » dis je en baissant la tête et haussant les épaules. Après tout si ce n'était pas le cas je ne serais pas sur son perron, je 'n'aurai pas fais tout ce chemin de Miami à ici. D'ailleurs j'attends qu'il me pose des questions sur le vieux, sur ce que je deviens... Le sujet va rapidement être clos, expulsé à cause d'absentéisme et de violence. Ouais, notre père à sans doute raison je ne suis qu'un branleur qui vient se réfugier sur son frère aîné qui ne l'a pas vu depuis huit ans. Merde c'est long, et d'ailleurs ça se voit. Nous nous connaissons rien de nos vies respectives, nous sommes comme des foutus étrangers qui essayent de joindre les bout pour ne plus l'être. Pour ne plus penser à cette absurdité je regarde l'intérieur de ce palace, merde si notre père m'aurait offert une telle maison je ne serai pas là aujourd'hui. Je siffle alors face à la splendeur de cette maison, soit il a un bon boulot pour se payer une baraque, soit il a fait un caprice à notre mère pour qu'elle lui offre, ou il se fait entretenir par une femme aussi riche que vielle. « Je vois que tu ne manques de rien. »j'aurai pu faire tâche avec mes fringues mais voyant alors aussi comme est habillé mon frère, je me dis qu'à côté je fais classe. Lorsque je remarque qu'il me regarde je lui affiche un sourire. « Quoi ? Tu vas encore pleurer ? » je le taquine, je l'ai toujours fait nous n'avons pas le même degré de sensibilité, ou nous réagissons pas du tout de la même manière. Pendant qu'il sortait avec des filles, je me battais ça toujours été comme ça et vue sa mine d'homme qui se défonce et qui baise toute la nuit ça n'a pas dû changer. En vieillissant ça ne fait qu'empirer. « J'ai la dalle tu as quelque chose à bouffer ? » je nous sors alors de ce silence embarrassant, et retire mes chaussures pour ne pas salir ce sol si propre et je remarque alors que je n'ai pas les chaussettes de la même couleur. Une chance que je l'ai trouvé sinon je serai dans une bien belle merde à vivre comme un pauvre imbécile. Appeler mon père pour qu'il m'aide ? Jamais, j'ai déjà du mal à dire la véritable raison de ma venu ici, alors appeler mon père pour qu'il me donne du fric quelle blague. Et je suis là pour mon frère, j'aurai préféré être dans une situation plus stable n'étant pas obliger de squatter chez lui.

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MessageSujet: Re: (keelyan) We bored to wait (keelyan) We bored to wait Icon_minitimeJeu 26 Juil - 15:06

    Mon depart à San Francisco avait été un peu décidé au dernier moment, ma mère m'avait fait comprendre que je n'allais pas tout le temps vivre chez elle. Elle m'avait fait une liste sur laquelle il y avait le nom de plusieurs grandes métropoles, je fermais les yeux et pointa le doigt au pif sur un ville, voilà j'étais donc tombé sur San Francisco, moyen plutôt facile pour choisir une destination, après quelques coups de téléphones, ma mère m'avait trouvé une maison et tout ce qu'il fallait pour la redécorer à l'agencé à son goût, non je n'avais pas mon mot à dire là dedans, après tout la déco et moi ça fait beaucoup. J'aimais beaucoup cette maison, elle était très vaste, je pouvais y faire crécher beaucoup de gens si je le voulais, il y avait également, et c'est une très bonne chose, une piscine! C'était la seule condition que j'avais donné à ma mère. J'avais eu pas mal de temps à Washington pour preparer mon départ, ma mère voulait que je revienne une fois par semaine pour mes boîte de nuit, mais avant de partir j'avais fais le necessaire avec un ami pour qu'il prenne mes boîtes de nuit et en échange il avait droit à un gros pourcentage du chiffre d'affaire. Je complétais le reste, du moins ma mère me complété tous les mois. Je vivais donc très aisément, et en plus j'étais seul, celà me coûtais d'autant moins cher. Mais surement plus pour longtemps, après avoir vu Shin et son sac, je me doutais bien que c'était pas pour boire un café, surtout après toutes ces années. On avait été séparé trop longtemps pour absolument tout connaitre de l'autre, la séparation c'était faire plus de 10 ans auparavant, on a loupé nos meilleures années. Mais je ne sûs expliquer pourquoi je n'avais pas pris de ses nouvelles, et inversement, c'était pas le temps qui me manquait, bien au contraire, mais je sais pas, je ne pourrai expliquer ce manque qui était comblé par autre chose, je ne pourrai non plus dire pourquoi « Je suis à la rue, je cherche un endroit pour crécher et j'ai entendu dire que tu habitais dans le coin. ». Après avoir entendu ses paroles je le regarda d'un air un peu désolé « En même temps, vu ta dégaine, je me doutais bien que c'était intéréssé ». Je le taquinais un peu, c'était normal, si j'avais été dans le même situation que lui, j'aurai fait pareil, mais heureusement pour moi, ça n'est jamais arrivé. Il m'avais également fait remarqué, qu'en effet, c'était lui qui était venu me retrouver et non l'inverse, je ne voulais pas répondre à celà, du moins je n'en avais pas les couilles et surtout je ne savais absolument pas quoi dire en plus, donc autant laissé cette affirmation de côté. « Je vois que tu ne manques de rien. ». C'était vrai, je ne manquais de rien, ou presque, quelqu'un avec qui, on pouvait tout partager, pas seulement quelqu'un qui vivrait chez moi pour tenir compagnie, nan je voulais une vrai histoire "d'amour", enfin je me comprend quand je dis ça, ça fait un peu fleur bleu dit comme ça. « C'est vrai, maman continue de m'entretenir. Ce que le vieux à arreter de faire pour toi je suppose, il devient quoi d'ailleurs? ». Je n'avais pas osé lui dire que notre mère pensait souvent à lui, elle aussi si elle voulait absolument lui parler, elle l'aurai fait d'elle même...

    Je le fixais, il avait la gueule un peu déformé, si il devait crécher chez moi, je devrai instaurer quelques règles, juste pour sa sécurité, moi aussi je me suis déjà battu, mais pas aussi fréquement que lui. Déjà tout petit il cherchait sans arrêt la bagarre, même à moi, je le regardais de haut, il a toujours été plus petit que moi, mais là il avait beaucoup grandit et s'étais fais tout en muscle, si on devait s'affronter, je ne pourrai dire qui arriverait à battre qui. Mais jamais on en arriverai là, du moins je n'accepterai pas de me battre à lui, enfin, il ne faut jamais dire jamais... Nan je n'allais pas pleurer à nouveau, après quelques instants, j'avais l'impression qu'on ne s'était jamais quitté. « J'ai la dalle tu as quelque chose à bouffer ? ». Encore heureux que j'ai quelque-chose à bouffer « Ouais regarde dans la cuisine, il y pleins de trucs si tu veux ». En attendant, je baissa les yeux en direction de ma table basse, le cendrier était presque vide, il y avait juste une "roulée" que je n'avais surement pas dû finir, je l'attrapa et la renifla. Ah non c'était pas entièrement une clope, mais un restant d'un pet que j'avais pas du finir hier soir. Bah pas de gaspillage, j'attrapa un briquet sur la même table et l'alluma, je ne pourrai tirer que quelques lattes, mais c'est déjà ça, ca me permettra surement de digérer ce qu'il venait de se passer dans ce dur début de journée. Je m'étalla sur mon canapé « T'es arrivé quand? » J'avais parlé un peu fort, car il se trouvait déjà dans la cuisine et il y avait un certain espace entre mon canapé et la cuisine, il ne me restait que 2 ou 3 lattes à tirer sur mon pet, j'allais bien en profiter, même si l'effet estomper n'aurait pas lieu, j'étais en dèche d'herbe en ce moment...
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MessageSujet: Re: (keelyan) We bored to wait (keelyan) We bored to wait Icon_minitimeLun 27 Aoû - 23:43




Je suis face à mon frère que je n'ai pas vu depuis trop longtemps, ce con est si sensible que j'ai été surpris par sa réaction, merde je ne pensais pas que mon frangin avec le temps soit devenu ainsi. Oui bien est-ce moi qui ai trop de fierté ? Même si je suis celui qui est venu à lui, j'ai l'air moins émoustille que Keelyan, on a toujours eu cette différence, nous gérons différemment nos sentiments. Je me demande si un jour il aurait décider me partir à ma recherche, je doute fortement que je sois si facile à trouver, j'arpentais trop les rues avant. « En même temps, vu ta dégaine, je me doutais bien que c'était intéressé ». j'affiche un léger sourire, malgré les années passées notre relation ne semble pas avoir changé, étrange phénomène. J'hausse les épaules, en remarquant que mon frère a vu juste j'ai un look de cadeau, la différence c'est que je n'ai pas leurs odeurs. Je lui tapote l'épaule et m'avance dans sa si grande demeure, et dire que je crève la dalle depuis tous ce temps et lui vit dans un palace. Tout est si propre, impossible que lui fasse le ménage, il doit y avoir quelque pour ça. « C'est vrai, maman continue de m'entretenir. Ce que le vieux à arrêter de faire pour toi je suppose, il devient quoi d'ailleurs? » et voilà il me parle de notre vieux, dois-je lui dire qu'il a été malade comme un chien ? Qu'est ce que ça peu lui foutre de savoir comment il va ? J'hausse les épaules et d'un air blasé je me tourne vers lui. « Ouais, on a eu quelques différents...Il va bien pour un vieux. » mensonge, je lui souris tout naturellement en repensant qu'au fond notre vieux était un abrutit, en me laissant sans argent pour me punir d'être parti ou de ne pas êtres assez intelligent. Je peux faire croire à Keelyan que c'est pour cette raison que je me trouve ici mais la vérité étant que j'en avais assez de décevoir notre vieux et le voir se déconfire d'année en année, j'étais mieux loin de lui et j'avais sans doute besoin plus de mon frère que je ne voulais le penser. J'ai alors changé de sujet pour ne pas trahir mes premiers propos et fragilisé ma fierté, l'appelle de la faim me sauve. « Ouais regarde dans la cuisine, il y pleins de trucs si tu veux ». je me dirige alors vers ce qui doit être la cuisine, en constatant sa grandeur elle doit faire le double voir le triple de ma chambre d'hôtel. Il doit se sentir bien seul dans une maison aussi vaste, j'ouvre alors ce frigo. Il y a bien l'embarras du choix « Deux-trois semaines » dis-je en cherchant ce que je peux me mettre sous la dent. Impatient de bouffer je me prépare vite fait un sandwich en mettant quelques minutes avant de trouver ce que je souhaite, trop grand. J'arrive dans le salon mon en-cas à la main, heureux comme un gamin qui vient de gagner sa première bille. A peine rentrer dans la pièce, impossible de passer à côté de cette odeur de joint, voilà qu'il fume ce genre de merde. Je soupire en m'avançant dans le salon « Depuis quand tu fumes ces merdes ? » dis-je en m'asseyant à côté de lui, peut-être ai-je utilisé un ton un peu sec et moralisateur. Ce n'est pas de nature mais le voir fumer de si bonne heure montre qu'il est accroc'. Mon regard doit être aussi mauvais soit il mais je soupire ne le regardant plus et croquant dans mon sandwich. «Merde ça faisait longtemps que je n'avais pas mangé un truc d'aussi bon. » et pourtant c'est un simple sandwich, ma situation est pire que je ne le pensais « Je crois que tu as de nombreuses choses à me dire. » un ton plu sympathique certes, mais à voir sa gueule déconfit j'ai presque en face de moi un drogué, j'ai bien remarqué qu'il y avait quelque chose de différent, je pensais juste qu'il revenait d'une soirée de débauche.... Je le laisse finir son joint alors que je déguste mon malheureux sandwich, je pose mon regard dans le sien, il a cette lueur de mec qui en demande encore, qui aime les effets que lui procures cette merde. « Tu fais ce que tu veux mais... » je me stoppe non, je suis bien mal placé pour lui faire la morale, je me bats, lui fume des pètes toutes la journée. Nous sommes tous les deux dépendants de quelques choses. Elles peuvent toutes les deux nous coûter la vie, pour de centaines de raisons différentes. Moi avec mal gueule abîme et lui sa gueule de drogué, on fait une belle paire. « J'y crois pas que maman t'as laissé tomber aussi bas. » c'est sorti tout seul, j'ai toujours eu un certain mépris pour ma mère pour plusieurs raisons, elle a toujours été la plus attentionnée, normal c'est une mère. Nos retrouvailles ne doivent pas mal se passer alors je me gratte la nuque. « Oublies. » je finis d'avaler mon sandwich, posant un regard attendrissant sur mon frangin. « Tu me fais visiter je risque de me perdre ? » je ricane, rare que je suis celui qui évite les conflits peut-être que ça ne va pas durer.
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