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| Sujet: Who the f** do you think you are? Mar 28 Mai - 2:57 | |
| Featuring Aaron N. Carter and Mady A. Carter...Tout est foutu.
Ma positivité va bien finir par me tuer ma foi. Après deux mois de tentatives plus ou moins réussies, finalement, j’ai fini par le convaincre. Cette merde qui partage mon sang a fini par donner signe de vie. Un pouilleux de luxe je dirai. Aaron Carter, ce salaud porte le même nom que le chanteur du célèbre boy band des années 90, j’aurai juré qu’il s’était caché dans le corps de ce merdeux qui roule en BMW. Le frère de Kyle, cet homme dont on m’avait averti de maintes fois d’y tenir loin, avec une perche à la main et un shotgun dans l’autre. Il avait une belle réputation celui-là, presque aussi désirable que la mienne, la droguée au père millionnaire qui volait des paquets de tampons au Walgreen (pour ma revanche cette merde est chère, j’ai demandé à quelqu’un moi de saigner comme une damnée chaque mois?). Je me tenais devant le porche de sa somptueuse résidence de Richmond Hill. Un portail en fer avec un dispoisitif électronique pour s’identifier (je jurerai voir des canons qui pointait mon visage prêts à me tuer, je vous dis ces mafieux, feraient n’importe quoi pour protéger leur cul en or). Il m’avait répondu il y a deux jours, laissant un message sur mon portable qui, après de maintes tentatives de compréhension, a révélé être une invitation (espérons). Si je suis chanceuse, j’aurais à bouffer, je crève la dalle. Peut-être une dinde rôtie comme à la maison, ou un gâteau à la poudre à canon qui laissera un goût amère dans ma gorge et qui me ramènera six pieds sous terre, regrettant mon nom de famille et ma vie en général. Je portais des jeans troués et un vieux t-shirt de The Who, une vraie princesse en devenir. Et puis bof, je lui fouetterai la honte avant de partir avec son argenterie et la revendre pour m’acheter du Crystal meth. Je rigole, de la cocaïne peut-être mais pas du meth, vous me prenez pour qui? Lindsay Lohan? Mon portable affichait 20 :46, il était en retard. Probablement occupé à lécher le cul de sa secrétaire obèse pour avoir une augmentation; spécialiste en fouttage de merde, la ville en avait bien de besoin. J’avais pris contact avec Aaron en prenant bien soin de ne pas révéler mon identité, probablement que ce mec avait la cervelle grillée et ne se souvenait pas qu’il avait une nièce. J’avais imité mon plus bel accent britannique et avait conclu de le rencontrer pour des raisons obscure. Au pire il pensera que je fais de la télé marketing, au mieux, et bien il me prendra pour une prostituée de luxe en jeans (le luxe étant mes sous-vêtements j’imagine).
Je perdait patience, alluma ma énième clope en donnant des coups de pieds sur la façade avec mes Keds usés quand j’entendit un moteur au loin. C’était lui. Let the show go on.
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