She fucking hates me and I love it

Je m'étais réveillé avec une sale migraine, et mes vêtements de la veille. J'avais encore probablement trop forcé sur l'alcool en sortant du boulot mais je ne m'en faisais pas plus que cela, la sensation engourdissante de ce poison était une compensation comme une autre. J'avais eu de plus vilaines habitudes. Je me levais à regret, mon lit semblant très confortable, et enclin à m'héberger jusqu'à que je sois de nouveau du à mon travail. Mais je n'étais pas vraiment du genre à apprécier l'inactivité, j'aimais me changer les esprits, et évitait de penser. Je me déshabillais donc avant de m'enfouir sous une douche bien chaude, histoire de me réveiller un peu. Il était encore tôt ou tout du moins, la journée ne semblait pas entièrement compromise. Le jet qui fouettait ma peau était un coup de fouet bien accueilli. Je ne savais pas ce que j'allais foutre de ma soirée, probablement errer dans un autre bar, et tout aussi probablement à la recherche d'une victime consentante à évacuer mes pulsions. J'émergeais de la douche, au bout d'une longue demi-heure, mettant les premières fringues me tombant sous la main, et je passais dans ce qui me servait de cuisine, me versant une bonne dose de café dans une large tasse, et sortant une cigarette que je glissais entre mes lèvres. L'inconvénient quand on était comme moi, c'est qu'on avait pas une tonne d'amis à contacter pour tenir compagnie, mais ce n'était pas comme ci, j'avais été un papillon sociable, et ma solitude me plaisait la plupart du temps. De toute façon quand j'en avais trop marre, il me suffisait de passer un coup de fil à Tom. Je finis par me vautrer dans mon canapé, légèrement défoncé, et alluma la télé sans vraiment la regarder.

Je n'avais pas vraiment senti le moment où je m'étais de nouveau assoupi, avant que j'entendes frapper à ma porte, je laissais échapper un juron. Frottant mes yeux, encore rempli de sommeil, et m'extirper de mon sofa, avoir passé l'après midi dedans, me coûterais probablement des douleurs toute la journée du lendemain. Je m'avançais pour ouvrir à la volée, prêt à chasser l'opportun avant que mes yeux ne se posent sur une silhouette familière, ma bouche se tordant dans un sourire machiavélique. Avant que mes yeux ne glissent sur ses courbes parfaites avec une lenteur voulu, pour remonter jusqu'à son regard " Hey, princesse, si j'avais su que j'aurais le plaisir de ta compagnie, j'aurais fait un peu de ménage " Si le ton de ma voix n'avait pas été aussi mordant et rempli de cynisme, on aurait pu croire les mots amicaux. La vérité était que je n'étais pas vraiment du genre à penser de cette manière. Je me disais qu'elle tombait bien, j'avais besoin de me défouler, mais je n'aurais pas à chercher longtemps pour trouver la victime consentante idéale. Dylann devait probablement se haïr encore un peu plus de ne pas avoir su tenir sa parole, de ne jamais revenir me voir mais juste pour enfoncer le clou, j'ajoutais avec venin " Tu auras tenue à peine une petite semaine, tu y mets de moins en moins de bonne volonté, trésor " Et dans les règles de l'art, j'attrapais son poignet pour l'attirer à l'intérieur de mon loft, avant qu'elle ne décide de faire demi-tour, une fois dans la cage, il lui était beaucoup plus difficile de maintenir ses bonnes volontés. Je serrais et je savais que je ne faisais pas preuve de tendresse, à son égard. Je pouvais sans peine imaginer la douleur de son frêle poignet enserré dans ma poigne de fer. Elle était si délicieusement attirante quand je sentais l'emprise que je pouvais avoir sur elle. Comme la drogue avait pu être mon poison, j'étais probablement le sien, m'infiltrant par chaque pores de sa peau douloureusement.

Elle marchait dans la rue s'en vraiment savoir où elle allait. Ses pieds la conduisaient ou bon ils leurs semblaient. Cette journée était des plus horribles de sa vie, oui elle avait appri le divorce de ses parents ses propres parents.. Elle était comme dépité et malheureusement pour elle sa journée n'allait pas s'arranger. Oui ses pieds l'avaient conduit devant la porte du loft de l'homme le plus odieux de toute la ville. Reprenant un instant ses esprits elle fit demi tour mais, cela ne dura pas longtemps elle revint en arrière et toqua à la porte. Sens savoir pourquoi elle fit un pas en arrière reprenant enfin ses esprit mais, il était déjà trop tard il venait d'ouvrir la porte. « Hey, princesse, si j'avais su que j'aurais le plaisir de ta compagnie, j'aurais fait un peu de ménage » Son ton était des plus cyniques comme à son habitude. Dylann leva les yeux au ciel comme en signe de désespoir. Elle se détestait autant qu'elle le détestait en cet instant. Elle venait de regrettait d'avoir posé sa main sur le bois de la porte. Elle ne pouvait plus reculer maintenant et comme par malheurs elle savait qu'elle ne pourrait pas résister bien longtemps à son emprise. Il était comme une drogue, un fantasme qu'elle se refusait de mettre au grand jour. Il était comme un aimant donc elle ne pouvait qu'être attiré pourtant, il la faisait souffrir à chaque fois qu'il posait la main sur elle.. Plongeant son regard noir dans celui de son interlocuteur elle répliqua sur un ton de dégout. « Vas te faire foutre Potter » lança-t-elle a son visage. Si elle avait pu elle lui aurait bien craché au visage mais, avant de pouvoir faire quoi que ce soit il l'avait saisie par le poigné la faisant entrée dans l'appartement avec brutalité comme il avait l'habitude de le faire. « Tu auras tenu à peine une petite semaine, tu y mets de moins en moins de bonne volonté, trésor » Elle le haïssait plus que n'importe quoi. Et elle ne pouvait pas le fuir elle était coincée emprisonné par Julian emprisonné dans cette drogue dans ce fantasme. Elle détestait ce qu'elle était devenue quand elle était face à lui. C'est vrai qu'avec lui elle n'avait aucune volonté, elle n'avait réussi qu'une fois à ne pas revenir prêt de lui durant deux mois. Quand on y pense Julian l'avait bien mérité, oui il aimait la posséder, il aimait qu'elle lui appartienne qu'il soit comme le seul a profité de ses formes et quand il avait sentit l'odeur d'un autre homme il n'avait pas pu s'empêcher de lui faire une remarque. Mais, Dylann était une femme des plus fatal et sa main était parties pour se fondre sur le visage de l'homme. Elle était revenue deux mois après. Et maintenant elle revenait trop souvent.. « Comme ci cela te déranger tu aimes me prendre comme une chienne Potter !! » Il lui faisait mal et pourtant aucun signe sur le visage de la jeune femme ne le montrer. Elle ne pouvait pas lui donner ce plaisir elle ne pouvait pas faillir devant lui. Malheureusement la poigne qu'il avait sur elle la fit se rapprocher de lui se retrouvant proche de son visage. Elle le regarda comme elle pouvait regarder un violeur. Cette fois-ci elle ne put s'en empêcher elle lui cracha au visage.

Mon sourire narquois ne quittait pas mon visage, je me nourrissais du dégoût et de la haine qui inondait chacun de ses mots. Je n'avais qu'à lire dans son regard pour savoir qu'elle haïssait un peu plus celle qu'elle devenait à chaque fois qu'elle revenait me voir. Je savais que j'aurais pu lui dire de partir, mais ce jeu, je n'étais pas prêt de l'abandonner, je voulais voir jusqu'où je pourrais aller avant qu'elle ne disparaisse pour de bon. Jusqu'où elle tiendrait avant que de ne faire face à son miroir lui soit si insoutenable qu'elle abandonne toute prétention, et qu'elle accepte la vérité. Elle ne pourrait se débarasser de moi qu'en me chassant de sa vie. Je ne la poursuivrais pas, je la laisserais partir parce qu'au final, je savais qu'elle serait bien mieux sans moi mais je ne pouvais me résoudre à être le premier à faire semblant de bon sens. Malgré ce qu'elle pouvait penser, je n'appréciais pas plus qu'elle de la détruire mais je savais que c'était la seule option possible. Je ne pouvais pas m'offrir le luxe de me soucier de quelqu'un, et encore moi que quelqu'un se souci de moi. Je ne savais que trop bien qu'elle serait l'issue d'une telle situation. J'aimais qu'on me détestes parce que cela rendait ma vie, tellement plus évidente. Ce n'était pas ses mots violents qu'elle avait à mon encontre, ni ses gestes pleins de dégoûts, mais ses yeux qui trahissait combien elle m'avait en horreur, et pourtant elle était là. Je me demandais sans l'exprimer ce qui pouvait la pousser à s'infliger une telle souffrance. Je la relâchais alors qu'elle venait de me cracher au visage, m'essuyant du revers de la main, avant de poser un regard noir, rempli d'une furer à peine contenu sur elle. " Garce " Le mot était sorti comme un grognement sourd d'animal. Je me rapprochais menaçant, mais je savais qu'elle ne se défilerait pas, je ne lui avais jamais donner de raison de craindre que je pourrais lever la main sur elle, même moi je parvenais à contrôler quelque peu mes gestes. Je l'acculais cependant tout contre le mur, et je convergeais toute ma rage dans ma mâchoire. J'attrapais sa nuque d'une main ferme, avant de me pencher à son oreille, grondant d'un ton sourd " Ne refais jamais un tel truc "

Honnêtement, j'avais l'habitude qu'on me traite comme un moins que rien, mais ce n'était pas pour autant que je l'acceptais avec le sourire. Je la relâchais avant de me diriger vers le bar trônant dans le coin de mon salon, me servant un verre de whisky, le liquide amer me permettrant pour oublier les tremblants nerveux de mon corps. Je savais que je pouvais me montrer violent et impulsif, dieu seul savait quel genre de sang pouvait couler dans mes veines. Et si je ne m'écoutais pas, j'aurais probablement abîmer son joli minois, et j'étais persuadé que ce serait probablement une chose que je regretterais. Et je savais que je n'avais pas besoin de cette culpabilité en plus, à son égard. Je me laissais tomber dans mon sofa, ne prenant pas la peine de la regarder, comme ci sa présence me laissait totalement indifférent, comme souvent. C'était un mécanisme que je maniais à la perfection. " T'es juste venu pour te défouler un peu, princesse ... " Le sarcasme accentuant le sobriquet, qui aurait pu être tendre si il ne s'était pas agi d'elle, si il ne s'était pas agi de moi " Parce que tu as raison, j'aimerais bien prendre la petite chienne que tu es, et de préférence que tu la fermes pendant que je le fais " Je lui adressais un sourire lumineux, transpirant la condescendance et la méchanceté. J'étais plutôt doué comme acteur, et j'effaçais vite le masque blessé ce regard de mépris sur moi. Comme ci, je la forçais à ouvrir ses jambes pour moi, comme ci je n'étais que la râclure que tous pensait que j'étais. Mais je n'étais plus vraiment étonné, avec les années, j'avais fini par m'y habituer.