Casse pied, casse pied quand tu nous tiens. [ PV YON]

La veille la soirée de Kieran s’était terminé très tard dans la nuit, ou plutôt très tôt le matin et la raison de cette soirée tardive ce trouvait couché à ses côtés dormant comme lui, une belle blonde de peut-être quoi dix-huit, vingt ans, plus jeune que lui en tout cas et vraiment pas très fute fute, mais hier soir peut lui importer son QI, il n’en avait rien à faire comme souvent en ce moment, depuis le début du mois il collectionnait les filles d’une nuit et finissait par aller bosser avec des valises sous les yeux ce qui lui avait valut deux ou trois remarque plus que limite de son chef, même en étant un de ses amis, Jake savait être droit dans le boulot et ne laisser rien passé et Kieran en faisait les frais en ce moment, mais il avait son excuse, une excuse qu’il ne confirait à personne enfin presque personne, seul trois personnes à San Francisco étaient au courant, son frère, sa sœur et son meilleur ami, mais même à eux, il n’en parlerait pas, il le garderait pour lui comme toujours, mais en cette période de l’année, il était triste et déraillé. Bref, Kieran dormait d’un sommeil agité quand son téléphone sonna une musique agaçante de bon matin, il sursauta dans le lit et tourna la tête dans tous les sens pour se repéré et tomba nez à nez avec la blonde qui souriait bêtement en le regardant, Kieran ne lui répondit pas et attrapa l’objet de bouquant d’enfer de bons matin.

« QUOI ! »

Sa voix rageuse et surtout pâteuse raisonna à son oreille et il réprima une grimace. C’était pas le meilleur des accueils, mais en même temps la personne au bout du fils comprendrait rapidement que c’était pas le moment de l’emmerder et peut-être raccrocherait. Dans le même instant une main baladeuse se posa sur son torse et commença à dessiné des arabesques. Apparemment, elle n’avait pas compris qu’il était de mauvais poils ce matin. Malgré tout, le jeune homme fils de son mieux pour garder tout son sang-froid et repoussa une première fois la main et faisait une grimace contrite à la jeune femme qui fit mine de boudé avant de revenir à la charge cette fois descendant sa main encore plus bas, Kieran lui jeta un regard d’avertissement, mais en continua. Pourvu que la personne au téléphone raccroche, pensât-il sur le moment pour pouvoir s’occuper de la jeune femme s’en le mordre dérangement.

<< I wuv hugs >>

Yon avait l'habitude des migraines. Après 28 ans d'existence et plus d'un quart de celle-ci passer à faire la fête jusqu'au petit matin, il avait eu le don de prévoir les gueules de bois avant qu'elles ne se manifestes. Et même si hier, il avait peut-être légèrement rechuter dans ses vieilles habitudes et bu comme un trou, il en était sûre, ça ne venait pas de là. Le jeune homme s'était donc tant bien que mal tirer du lit jusqu'au cabinet de son médecin à trois pattés de maisons de sa villa et n'avait eu que guère à attendre avant que le verdict tombe : La grippe. Qui, si ce n'est le plus malchanceux du monde, n'arrive à être contaminer par un virus hivernale en plein été ? Oui oui, la grippe en été, ça existe! En tout cas, maintenant, Yon le saurait. Il avait certainement du être contaminer après sa descente dans ce restaurant malfamé du quartier chinois. Le résultat restait le même, peu importe la source. Avec plus de 18 de tension, une migraine aiguë et des nerfs à vif, Yon n'avait plus qu'à appeler son patron et se clouer au lit en se laissant mourir . Ce qu'il fit, enfin pour la première partie de sa théorie en tout cas, il contacta son boss pour le mettre au courant qu'il ne rejoindrait pas la station de police pour la semaine à suivre, voire plus, si les symptômes persistaient avant de contacter sa meilleure amie Emma qui faisait des cookie comme nul autre, parce que si il devait mourir si jeune, autant mourir heureux, la bouche pleine de chocolat.

Le plan devait s'avérer sans contraintes, si ce n'était pas le fait que pour marquer le coup, il tombe malade en pleine semaine, oubliant ainsi que d'autres avaient toujours des obligations professionnelles à tenir.

Emma : Yoyo je viendrais bien ... Mais je peux pas me permettre de lâcher mon boulot encore une fois cette semaine. Je passerais se soir, je te le promet.

"Mais c'est maintenant que je me meurt moi, pas dans quelques heures" Le jeune flic avait bien conscience de pleurnicher comme un bébé, mais si il y avait une chose au monde capable de le faire régresser si bas, c'était bien le fait d'être malade, ennuyer et sans personne à qui se plaindre.

Emma: Appelle Kieran!

"non, Kieran ne sait pas cuisiner!"

Emma: Tu veut juste que je cuisine pour toi ?

" euh non ... Voyons Emma ... Les cookie c'est un bonus"

Emma : Va au supermarché alors ! et appelle Kieran! Bisou et a ce soir ...

"Mais emma attends ... Grrr... " Allonger de tout son long sur son canapé, il lâcha le combiner des mains, le laissant ainsi s'écraser violemment sur la moquette du salon avant de croiser les bras contre sa poitrine, l'air boudeur. Il se voyait mal appeler Kieran, tout simplement parce que son meilleur ami n'avait aucun aspects maternant enfouie au plus profond de lui et qu'il allait certainement se contenter de le bourré de cachets avait de se caler devant un match de football américain.

Yon hésita encore une bonne heure avant de prendre sur lui et franchir le pas. Il restait suspicieux face à la bonne volonté de kieran et sa ne manqua pas de se faire remarquer lorsque le sauveteur décrocha son téléphone.

"QUOI !"

Yon se permis un petit roulement des yeux sarcastique destiné à sa bonne conscience, celle qui lui criait depuis une demi-heure d'arrêter de faire l'enfant et d’appeler son ami, une petite voix qui ressemblait fortement à Emma.

" Monsieur à les ver aux fesses ?! Tu parle à ta mère avec ce ton la! Ingrat! "

Pas de réponses, si ce ne fut un petit grognement, mi-humain, mi-animal.

" Ecoute Tiger, calme toi un peu, j'ai besoin de toi ! " Il laissa sa voix s'adoucir un peu, pas la peine de se donner rendez-vous si ils étaient réveiller tout les deux du pieds gauche, cela ne pouvait que mal finir. D'un ton un peu exagérément implorant avouons le, Yon lui expliqua la situation. Sa migraine atroce, sa visite chez le medecin, ...

" ze suis en train de mûrir kieran, tu peux pô me laisser comme ça ... Zeul et et et ... (éternument) , c'est ton zevoir de meilleur ami d'être à mes côtés, zinon je te vire de mes zamis facebook, zu sera plus meuh queupain... Ze le ferais pour toi mouai... Kieran ? Tu m'écûteuh ? Kieronnnnnn ?" Non il n'était pas encore enrhumer et alors, si son petit jeu pouvait faire venir Kieran plus vite, tant mieux, c'est qu'il était en train de mourir de soif Yon, et qu'il n'avait aucune motivation quelconque pour rejoindre le lavabo de la cuisine ...

(Je suis en train de mourir Kieran, tu peux pas me laisser comme ça, seul et et et ... C'est ton devoir de meilleur ami d'être à mes côté, sinon je te vire de mes amis facebook, tu sera plus mon copain ... Je le ferais pour toi moi ... Kieran ? Tu m'écoute ? Kierannnnnnnnnnn ?)

Il entendit Kieran marmonner dans sa barbe, quelques chose de certainement abjecte à l'autre bout du fil, mais ne prit même pas la peine de l'écouter. Il savait que son ami n'était pas du matin et encore moins avant un bon café d'ingurgiter, enfin un dans ces meilleurs jours, disons quatre.

Et puis de toute manière, Kieran avait beau râler, Yon ne se faisait pas de soucis sur sa venue au chevet de celui-ci. C'était passer une soirée, avec un glandu malade et chiant ou s'attendre à vivre la pire semaine de sa vie. Parce que Yon jouerait sans état d'âme sur la carte de la culpabilité jusqu'à que Kieran s'excuse auprès de lui. Voir même qu'il le ferait s'agenouiller et lécher ses chaussures ! si si ...

Tenant toujours le téléphone d’une main prêt de son oreille et essayant de calmé la jeune femme prêt de lui qui semblait maintenant bien éveillé, Kieran attendait que la personne qui venait de le déranger daigne bien ouvrir son clapet et lui dire pourquoi il l’appelait. Cette foutu personne ce fut bien sûr Yon, qui pouvait l’appelé aussitôt pour l’emmerder, y avait que lui. Sa réflexion sur sa mère, même si involontaire ne fut qu’augmenter sa colère, ce couillon avait le don pour ça.

« Qu’est-ce que tu veux Yon. » Sa voix n’avait rien d’aimable sur le coup. Il avait besoin de lui, mais s’il commençait comme ça, il risquait de l’attendre longtemps, autant il adorait Yon, autant là il était pas d’humeur à jouer à ses petits jeu, il avait un sacré mal de crâne et de plus il venait de revenir à la réalité et de réaliser que cette fille n’était pas celle qu’il voulait. « Lâche moi, toi. » dit-il en mettant la main sur le téléphone et faisant comprendre à cette nana de foutre le camp, mais elle semblait aussi cruche qu’elle le paraissait et resta planté assise sur le lit à bouder.

" ze suis en train de mûrir kieran, tu peux pô me laisser comme ça ... Zeul et et et ... (éternument) , c'est ton zevoir de meilleur ami d'être à mes côtés, zinon je te vire de mes zamis facebook, zu sera plus meuh queupain... Ze le ferais pour toi mouai... Kieran ? Tu m'écûteuh ? Kieronnnnnn ?" Dans d’autres circonstance, Kieran aurait rit volontiers et pour tout dire cela lui arracha un petit sourire, mais il resta inflexible, il avait prévue de passer la journée à flemmarder dans son lit et à ruminé tout ce qu’il savait et même son meilleur ami ne le ferait se levé.

« Prend des cachets et dors, ça ira mieux pour toi et pour moi aussi. » dit-il trouvant la situation amusante de le faire mariné un peu. Et puis, il n’était pas un gosse, il pouvait se démerder tout seul, non ? Bien sûr que si. Kieran regarda la femme assise sur son lit.

« Hé, je t’ai dit de foutre le camps, tu as pas pigé encore. » dit-il avec froideur avant de se levé du lit, de balancé le téléphone sur le lit, laissant son ami geindre au bout du fils et d’enfiler un boxer. Après s’être mis ce bout de vêtement, il récupéra le téléphone et parti se servir un café dans le salon, laissant l’autre se rhabiller et foutre le camp. Après avoir laissé impitoyablement Yon pleurniché, il demanda par pitié.

« Tu as été au toubib au moins ? Je ne suis pas médecin moi. »

Au fond de lui, il savait qu’il ne pourrait pas résister, parce que d’une c’était l’une des personnes qui comptait le plus pour lui et que même pénible comme il était, il ne le laisserait pas seul et de deux parce qu’il savait pertinemment que s’il le faisait, il allait chargé ensuite.

« Oh je vois, Monsieur est trop occupé pour penser à ses amis. Si j'avais su, je t'aurais pas appelé... Mais de qui je me fou ! C'est pas comme si tu passais une seule nuit en solitaire ces temps-ci ... J'aurais dû m'y attendre.» Ce type était vraiment une plaie dans toute sa splendeur, il n'y avait pas à dire. Comment le supportait-il? C'était la question qui se posait souvent, une question qui n'avait pas vraiment de réponse, parce qu'il le supportait voilà tout. C'était un type bien malgré les apparences, mais parfois il lui cassait les pieds plus qu'autre chose et ce genre de petite phrase avait le don de le faire sortir de son calme qu'il essayait souvent de garder en toute circonstance.

" Tu te fou de qui, oui ! C'est toi qui me fais des remarques sur mes nuits, tu devrais te regarder cinq minutes avant de me faire des phrases comme celle-là et en quoi ça te regarde en plus."

C'est vrai ça, en quoi cela lui regarder ce qu'il faisait de ses nuits, il n'était pas sa mère, ni son père, ni même son conjoint alors merde, il faisait ce qu'il voulait et avec qui il voulait cela ne regardait que lui, même si le matin, il le regrettait comme maintenant, mais il savait que ce soir il recommencerait et la nuit d'après aussi jusqu'à ce que cette foutue période son passé ou jusqu'à ce que quelqu'un lui fasse remettre les pieds sur terre, ce qui pour l'instant semblait impossible puisqu'il se braquait à la moindre occasion. Il savait au fond de lui qu'il ne pouvait pas en vouloir à la terre entière et envoyait chier tout le monde, mais il n'avait pas envie de mettre sa petite façade de type bien en ce moment, il n'avait pas envie de paraitre le gendre idéal parce qu'il ne l'était pas. Voilà tout ! « Quand tu seras obligé de quitter la ville parce que t'auras sauté tous les Thomas, Sarah et compagnie, j'espère que tu prendras au moins la peine d'envoyer des textos de temps à autre... » Et voilà qu'il continuait ! Finalement, il ne devait pas être si malade que ça.

" Pas si tu continues comme ça et tu peux toujours chercher à ce que je vienne supporter tes pleurnicheries à ce rythme."

Bon maintenant, il fallait qu'il s'extirpe de ce foutu lit, il avait perdu toute envie de flemmarder dedans et puis vu ce qu'il y avait à l'intérieur hors de question d'y rester et elle se pressait pas en plus. Kieran fut obligé... enfin pas vraiment obligé, mais il ne pouvait pas garder cette fille plus longtemps chez lui, elle lui rappelait sa connerie, elle lui rappelait qu'elle n'était pas elle, alors il l'expédia avec le moins de douceur possible ce qu'il lui valut encore une réflexion de la part de son "ex-meilleur ami". Jetant le téléphone sur le lit pour ne pas être tenté de l'envoyer chier et de raccrocher le téléphone, il en profita pour enfiler son boxer avant de récupérer le téléphone et de sortir de sa chambre. Il fila se préparer un café bien serré, il sentait qu'il allait en avoir besoin. Oh oui, la journée promettait avec un début comme celui-là. Reportant le téléphone à l'oreille, un sourire, fin, apparut sur ses lèvres. « Bien sûr dont j'y suis allé, pour qui tu me prends ? Je suis pas idiots Kieran ! Et merde ... »

" J'aurais cru!" dit-il avec son sourire sur les lèvres. Oh, il lui avait tendu une énorme perche, tant pis pour lui. « On retrouve mon cerveau éparpillé sur le carrelage, faudra pas se plaindre de ne pas pouvoir retrouver un ami aussi formidable que moi » Et voilà que MONSIEUR essayait de le faire culpabilisé, celui-là lui en ferait vraiment voir de toutes les couleurs. Un soupire échappa au jeune homme, il sentait qu'il n'avait plu le choix, il allait falloir qu'il sorte de son chez lui pour allait faire du baby-sitting, la poisse!!!!!! Les sourcils de Kieran se froncèrent, en entendant Yon fredonnait ! Non, il n'osait pas... mais si c'était bien du Gaga, mon dieu, il était vraiment malade. Secouant la tête devant sa propre décision, Kieran ouvrit à nouveau la bouche.

" Ferme là Ladyyyyyyy, j'arrive."

Et voilà, Yon avait encore gagné... quoiqu’il ne savait pas ce qu'il avait vraiment gagné le pauvre petit chou. Kieran jeta le téléphone sur la table d'un geste rageur, "canard en sucre", il allait voir ce qu'il allait lui faire le canard en sucre, nom de dieu, ce type aurait sa peau.

Le jeune homme fila sous la douche et eut la bonne surprise en ressortant dix minutes plus tard de voir que sa conquête de la nuit dernière était partie. Il s'habilla, prit ses clefs et quitta son nid douillet pour les mouchoirs et les pleurnicheries.

" You whine like a baby "
" Sooo ... ? "

Le réveil fut un des pires de sa vie. Une douleur lancinante qui le fit grimacer et une sensation désagréable comme si quelqu'un jouait du tambour avec ses lobes frontaux. Il laissa échapper un long gémissement. Au loin, il entendu une petite voix murmurer son prénom et se força à ouvrir les yeux. Après que le brouillard visuel se soit dissimulé, il aperçu le visage de Kieran, agenouiller près du canapé, un verre dans la main. Merci, mon dieu, il a penser aux medoc, pensa Yon en essayant tant bien que mal de se redresser dans une position mi-assise, mi-allongée. Il prit le verre que lui tendu son ami, les petites pilules avec, grognant un remerciement entre deux expirations."mmmmm-ci"

Lorsque le cocktail fut enfin ingurgiter, le jeune homme attendu quelques minutes le temps que la douleur soit moins forte avant de se tourner vers Kieran. Il se sentait encore un peu fiévreux et bancal mais au moins, il n'était plus tout seul. Il empoigna la tête de Kieran entre ses mains et le tira vers lui pour lui donner un câlin plein de gratitude."T'en as mis un temps ...Tu peut pas imaginer comme j'ai souffert" dit-il avec une petite mou sur le visage, une ton un peu plaintif - " Yon, laisse moi respirer!" - " Non ... Sauf si tu promet de me faire a manger ?! Alors ... Ton choix!" Il parvint à retenir son cris de joie et son sourire fière assez longtemps pour voir Kieran disparaitre dans la cuisine ouverte qui donnait sur le salon. " Sans oeufs !" - " Quoi ?" - Il roula des yeux avant de répéter, plus fortement " Le sandwich crétin ! Sans oeufs" Il lança son plus beau sourire en direction de Kieran, des petits yeux tout ronds "Hum... Je veux dire, Kiki, s'il te plaît ... Sans oeufs! "

Yon lâcha un petit soupir de contentement en s'allongeant de nouveau sur le sofa. Il passa une main sur son visage fatigué. Avec quelques pilules en plus, la douleur devrait passer complètement. Bon, il savait que prendre plus de trois cachets dans la même heure, voir la même minute, n'était pas du tout prudent mais qu'est ce qui pourrait bien arriver de pire qu'un marteau piqueur dans le crâne ? Huh ? Il se leva en direction de la cuisine, évitant de déranger Kieran dans sa tentative de cuisiner ( c'est la volonté qui compte, pensa Yon, à peine convaincu lui même ). Il scruta le plan de travail de longues secondes avant d'enfin trouver la boites de comprimées que le jeune homme lui avait apporter de la pharmacie. Il en prit deux de plus dans le creux de sa main et les avala sans attendre, un "Mais qu'est ce que tu fait ? ducon " Ou peut être "stupide - idiot - banane" lui parvenant aux oreilles. Il se tourna vers l'objet de sa torture "Chut ! Pas si fort ...", se retrouvant face à face avec un Kieran visiblement très agacé. "Quoi ? Qu'est ce que j'ai fait encore ?" Il plissa les yeux, réellement curieux. C'était quoi cette nouvelle manie de toujours lui gueuler dessus. " Hey! Si tu compte me gifler laisse moi au moins savoir pourquoi !" Ajouta t'il en voyant la main de Kieran se fermer et s'ouvrir par à coups rapides. " Je viens de te donner 3 cachets ! 3 Yon!" - "Mais j'ai super mal à la tête!" Il pinça sa lèvre inférieure entre ses dents, un regard innocent. Il ne voyait pas du tout où était le problème. Laissant ses épaules se relaxées, il secoua légèrement la tête " OH je vois, tu t’inquiète pour moi ? ta peur que je frise l'overdose ? Et encore ta vu la fois où je me suis avaler ... " Il se stoppa brusquement en gloussant légèrement mais de façon très masculine. Il tapota la joue de kieran affectueusement. Yon n'avait aucune idée de la signification d'espace personnel ou de distance de sécurité entre deux mecs quand il était malade. Bien au contraire, il était même très touchy-feely "Tu t’énervera quand j'aurais tellement faim que je serais obliger de te bouffer parce que tu ma pas fait ce sandwich assez rapidement Bitch! "

Et voilà, il était en route pour aller faire du baby-sitting et il avait toujours autant les nerfs, parce que c’était certain, il aurait largement préféré resté chez lui à boire quelques verres de son meilleur whisky et à trainer toute la journée entre son lit et son canapé et ce soir il serait sorti ne travaillant pas les deux jours qui arrivaient, il aurait pu respecter son programme, mais il avait la mal chance d’avoir un meilleur ami qui se nommait Yon, un vrai casse-pied et il était poli là. Le pire c’était quand il était malade, là cela devenait une vraie pleurnicheuse et là, il allait devoir vraiment se contenir et ne pas laisser sa colère faire sa venue quand il serait chez Yon, parce qu’il ne voulait pas montrer à son ami qu’il n’était pas des plus en forme, même s’il devait sans douter… pour tout dire, il ne voulait vraiment pas parler de ce qui le tracassait. Alors, il ferait tout ce qu’il pourrait pour aider Yon et partir le plus vite possible. Oh, il ne fallait pas croire qu’il ne l’aimait pas, bien au contraire, il l’adorait, parfois il l’agaçait oui, mais il l’adorait plus que tout. Bref, il débarqua trente minutes après avoir raccroché le téléphone, chez son ami. Un retard dû au fait que ce cher Kieran s’était dévoué encore une fois pour passer à la pharmacie chercher de quoi soigné sa pleurnicheuse préféré. Il frappa plusieurs coups à la porte d’entrée, mais personne ne répondit, alors il prit les devant et ouvrit la porte de lui-même, Yon n’ayant pas fermé à clé. Kieran pénétra dans l’appartement et avança vers le salon, trouvant allongé sur le canapé le malade.

« Ah ouai, il ne blaguait pas en disant qu’il était malade finalement » pensa le jeune homme en voyant l’état pitoyable du corps devant lui. Après s’être rendu compte par lui-même de son état, le jeune sauveteur partit à la cuisine chercher une grand verre d’eau et décapsulait trois cachets qu’il avait acheté, par-là suite Kieran s’assit sur la table basse et regarda Yon un moment, puis décida de le réveillé pour le faire voir qu’il était finalement venu et surtout lui donner ses médicaments. ."T'en as mis un temps ...Tu peut pas imaginer comme j'ai souffert" Non ... Sauf si tu promets de me faire a manger ?! Alors ... Ton choix!"

Et voilà ça commencer, même pas un bonjour, ni rien, il partait directement dans la plainte, Kieran eu une énorme envie de ne pas répondre et de mettre les voiles, le laissant se plaindre à lui-même, mais il choisit de prendre une grande respiration et de garder son calme.

« Salut et de rien, c’était avec plaisir ! » dit-il cependant sarcastique. « Et rêve pas mon vieux, je vais pas jouer la nounou a ton bon gré."

Malgré ses dires, le jeune sauveteur se leva et fila dans la cuisine, il ouvrit le frigo pour voir se qu’il y avait dedans, après tout lui aussi avait fait, il n’avait pas déjeuné, mis à part un petit café. " Le sandwich crétin ! Sans oeufs" "Hum... Je veux dire, Kiki, s'il te plaît ... Sans oeufs!" Un grognement s’échappa de la gorge de Kieran.

« Si tu continues comme ça, tu vas l’avaler par le nez ton sandwich. »

Kieran attrapa du pain de mie dans un des placards, du beurre, du jambon blanc et essaya de faire un sandwich potable, dans celui de Yon il rajouta de la mayonnaise et quelques tomates, quand il vit se dernier débarquer dans la cuisine. « T’es pas si mourant, on dirait….hé qu’est-ce que tu fou abruti. » dit-il en le voyant prendre de nouveaux cachés, il lui avait déjà donné la dose maximale et cette abrutis continuait d’en prendre, vraiment il était pire qu’un gamin. Kieran essaya de garder son calme, mais là une bonne poire dans la tête de Yon le tentait bien. " OH je vois, tu t’inquiètes pour moi ? ta peur que je frise l'overdose ? Et encore ta vue la fois où je me suis avaler ... " D’un geste brusque et agacé Kieran retira la main que Yon venait de poser sur sa joue pour le tapoter de façon, agaçant.

« Je m’inquiète tellement que si tu fais une overdose, je te promet de te laisser agoniser sur ton canapé, puisque tu n’en fais qu’à ta tête… Tiens, pourquoi tu n’as pas pris tes saloperies, au moins tu serais défoncé et tu serais beaucoup moins chiant. » dit-il en finissant les sandwichs. "Tu t’énervera quand j'aurais tellement faim que je serais obligé de te bouffer parce que tu ma pas fait ce sandwich assez rapidement Bitch! "

Sur ses paroles, Kieran attrapa un des sandwichs, celui de Yon, et le leva à deux doigts de lui mettre dans la figure, mais il s’arrêta de lui-même, préférant fourré l’encas dans une des mains de Yon, il lui tourna la dos pour aller chercher une bière pour lui et un verre d’eau pour Yon. Et dans un silence pesant, il rejoignit le salon où il se laissa tomber sur le canapé. « Ramène tes fesses ici avant de me tomber en pleins milieu de la cuisine. » Kieran croqua dans son sandwich avant d’ouvrir une nouvelle fois la bouche. « Tu sais que j’avais un programme intense aujourd’hui, tu as tout gâché. » dit-il en sachant que c’était complètement faux, mais voulant piquer un peu son ami.

Oui, lui faire avaler par le nez et franchement avec un peu de méthode, cela devait pouvoir être possible, mais pas franchement agréable. C’est avec satisfaction que Kieran regarda Yon se tripotait le nez, puis marmonnait quelque chose d’incompréhensible, mais qui fit fronçait les sourcils au sauveteur. « Arrête de marmonner, on dirait un vieux grincheux. »Kieran termina ses fichus sandwich et entendit un à son meilleur ami qui parfois l’exaspéré encore plus quand il parlait comme-ceci : « Je crois que les dealers sont en vacances. Tu crois que les dealers peuvent prendre des vacs ? » Comment pouvait-il parler de ça avec si peu de sérieux, le jeune homme ne supportait pas cette facette de son ami, mais il faisait avec, cependant il ne manquait pas une occasion pour le remettre en place sur le sujet. Et puis, depuis qu’il avait découvert que Nate se droguait il était devenu de plus en plus con sur ce sujet, essayant par tous les moyens de faire lâcher Yon de ses saloperies, mais sans résultats pour l’instant. Après un nouveau regard désapprobateur Kieran fila dans la salon pour se laisser tomber dans le fauteuil en attendant que Yon le rejoigne il croqua dans son sandwich… très réussi au passage. « Oui daddy, j'arrive »



« Daddy, tu ferais mieux de me remercier, je te jure que si tu m’avais pas tu serais perdu. » Quoi, oui il avait le droit de ce lancé des flatteries parce que tout ce qu’il récoltait de Yon c’était des réflexions à la con, enfin, il était méchant parfois, il pouvait être tout à fait charmant, mais surement pas quand il était malade. « Hey! Pourquoi je me tape un fichu verre d'eau moi! Je veux de la bière aussi! »


« Justement par un gamin qui pleurniche comme toi, n’a droit qu’à de l’eau. » dit-il sur un ton paternaliste des plus accentuer. Finalement, cette situation commençait à l’amuser… Il allait se changer les idées en torturant son p’tit Yonni…. Non là c’était vraiment pas possible comme surnom… Quoi que vu sa dernière réplique, il pourrait lui en trouver un bien pire. « Ah oui ? Il me semblait que tes commentaires de ce matin criait la bonne humeur! Pardon ... Quel était ce fabuleux programme mon chère ami ? Métro, tétons, whisky!» Le jeune homme lui lança son plus noir regard ! Ne pouvait-il pas comprendre? Il aurait dut être celui qui pouvait le comprendre, c’était son meilleur ami, oui ou non ? ! Alors, oui son programme aurait été plus ou moins celui-là, mais il en avait BESOIN, oui besoin !!!

« Va te faire voir, Yon » dit-il le regard sombre se reportant sur la télévision, une boule s’étant formé dans sa gorge. Il prit un temps plus long que la normal à répondre. « Hockey » Dans le silence Kieran termina son sandwich et sa bière, il se leva même pour aller en chercher une autre. Son regard rivait vers la télévision, il entendit Yon l’appelait. Il tourna donc la tête vers ce dernier, pour entendre : « Merci » Un sourire sincère se forma sur ses lèvres en réponse. Il n’avait pas besoin de plus et même ce merci n’était vraiment pas utile. Il savait que dans le cas contraire, il aurait fait la même chose, il adorait ce type, même si il envoyait des piques régulièrement, c’était surement l’unes des seuls personnes qu’il adorait à ce point.

« De rien, de toute façon tu avais raison, ma journée n’aurait pas été si super que ça. Les téton,s y en aura toujours demain. » dit-il en riant. « Eh si tu savais mon vieux, en ce moment je sais pas ce qu’elles ont toutes mais tu devrais te requinquait et vite. » Un sourire amusé était toujours formé sur ses lèvres.

Son regard se reporta sur la télévision où le match était des plus nuls vraiment. « Tu as pas autre chose ? Parce que je crois que je vais piquer un somme sinon ! »

« Daddy, tu ferais mieux de me remercier, je te jure que si tu m’avais pas tu serais perdu. » Yon tourna la tête vers Kieran, amusé par la réplique de celui-ci. C'était faux évidement, Yon se débrouillait très bien tout seul. Imbus de lui même, il avait même longtemps longer les rues en solitaire, peu sociable pour un sous, il ne s'était jamais plains de n'avoir qu'un entourage très limité comportant son frère et sa meilleure amie. Mais il n'était plus l'homme qu'il était depuis son départ de Washington. Et depuis son entrée dans la police, il avait dû faire preuve d'un peu plus de conversation avec le monde extérieure. Le jeune homme en avait même compris l'importance d'avoir des gens sur qui compter, dans les coups durs, où quand votre "soi intérieur" vous pousse à faire des choses qui vous expose aux dangers. On a toujours besoin d'être deux pour cacher les traces d'un crimes. Il hocha la tête en souriant Ta bien raison ... (il laissa échapper un petit soupir) Mon sauveur Il garda un air sérieux quelques minutes avant d’exploser de rire La chevalerie mourra avec toi Bro' soit en sure.

« Justement par un gamin qui pleurniche comme toi, n’a droit qu’à de l’eau. » T'es pire que mon père tu sait, et c'est vraiment pas l'exemple à suivre Son père, il en parlait rarement. N'entrant jamais dans les détails du pourquoi du comment, mais depuis leur rencontre, Kieran devait bien avoir compris qu'entre lui et son père le fossé était si grand qu'ils n'enterrait certainement jamais la hache de guerre. D'ailleurs, il le mentionnais toujours avec une distance dans ces sentiments. Des reproches, jamais de manque. Tout simplement parce que le manque de son paternel, Yon en avait fait le deuil depuis bien longtemps. Son but dans la vie : Être tout sauf son père. Alors si son père faisait la lois, il la contredirait. Aussi simple que ça.

Il croqua dans son sandwich et n'ajouta rien au commentaire de son meilleur ami. Après tout, Kieran l'avait demander, Yon se contentait simplement d'exposer des faits. Il sélectionna la chaine de hockey de son écran plasma et se perdit un instant dans l'écran avant de remercier Kieran. « De rien, de toute façon tu avais raison, ma journée n’aurait pas été si super que ça. Les téton,s y en aura toujours demain. » - Il se pouffa légèrement de rire en secouant la tête, c'est bien Kieran ça, pensa t'il en reprenant doucement son calme. Exactement, demain, après demain ... Bon et cette demoiselle de ce matin, raconte ... dit-il avant de prendre un air faussement ahurie par la remarque de kiki« Eh si tu savais mon vieux, en ce moment je sais pas ce qu’elles ont toutes mais tu devrais te requinquait et vite. » - Quoi ? Mec, j'ai plus d'actions en un jour que toi en une semaine bon, pas vraiment, mais ce n'était pas le point. Yon était juste très particulier sur les choix de ces partenaires et puis En plus, c'est que je navigue sur les deux bords moi. Les femmes peuvent toujours me tourner le dos, j'aurais toujours un jolie minois pour me remonter le moral. Il lança un sourire charmeur en direction de Kieran Enfin ça ou ... Ce petit côté brutal que j'aime beaucoup. Tu devrait peut-être essayer aussi, évacuer toute cette tension te ferait le plus grand bien buddy. Le sexe n'a pas de yeux ajouta t'il d'un ton plus bas, comme un secret, avant de lui faire un clin d'oeil. Il attrapa la télécomande et la lança sur le jeune homme Tient choisit, après tout, t'es mon invité et j'ai de très bonnes manières.

Le regard septique de Kieran tomba sur Yon, il venait de dire qu’il avait raison… Il se foutait de lui, il le connaissait assez pour savoir qu’il ne dirait rien de tel surtout après ce qu’il venait de lui dire et en effet, il se foutait de lui quand il rajouta : Mon sauveur, avant d’éclater de rire. Kieran aurait bien aimé faire le vexé, mais le voir rire fut contagieux et il laissa échapper un petit rire qui ne dura pas longtemps, mais un léger sourire amusé, lui resta sur ses lèvres. Sourire qui ne disparut pas de ses lèvres quand il taquina le flic en lui disant qu’il était pire qu’un gamin pleurnicheur, par contre sa réponse à lui, le laissa pensif : T'es pire que mon père tu sait, et c'est vraiment pas l'exemple à suivre. Son père ! Il n’en parlait jamais, où plutôt jamais vraiment, il le nommait parfois, mais c’était froid et distant comme commentaire et jusqu’à présent Kieran n’avait jamais oser poser la question qui dérangeait, mais il était curieux d’en connaitre plus sur son ami, alors c’était peut-être le moment et s’il se faisait rembarrer, il serait à quoi s’en tenir.

« Tu m’a jamais parlé de lui. »

C’était pas vraiment la question : Parle-moi de lui, mais c’était plutôt un constat, espérant avoir derrière une explication au sujet de son paternel, il avait des doutes quant à la suite de la conversation sur ce sujet. Yon pouvait parfois lui ressemblait, gardant tous les mauvais souvenirs pour lui, n’en parlant jamais, faisant croire que tout allait bien quand ce n’était pas le cas. C’était aussi en partie pour ça qu’il adorait ce mec, il le comprenait la plupart du temps, bon parfois c’était tout le contraire et il le mettait en pétard, mais il savait qu’un fond c’était autre chose.

Son regard se porta sur la télévision, télévision qui affichait à présent un match de Hockey, mais pour tout dire, son esprit était partie ailleurs quand Yon l’avait taquiné, mais sur le sujet sensible de ses sorties nocturne du moment. Exactement, demain, après-demain ... Bon et cette demoiselle de ce matin, raconte ... A cette remarque Kieran releva la tête ! Cette fille ! Y avait pas grand-chose à dire, hier soir, elle lui avait vaguement rappelé « le réconfort » l’alcool l’avait aider et ce matin et bien elle ressemblait absolument plus à cela. Il l’avait juste envoyer boulet et même si au fond il s’en voulait de l’avoir traité comme ça, cela lui avait fait du bien.

« Y a pas grand-chose à en dire, elle était dans un bar moi aussi et ça a fini chez moi et ce matin, elle était plus pot de colle qu’autre chose. »

Bon en ce moment, c’était tout le temps ça, de toute façon, il sortait en ramené une et la jeter au matin ou partait avec qu’elle soit réveillé, ça lui convenait très bien malgré la gueule de bois qui le poursuivait toute la matinée. Quoi ? Mec, j'ai plus d'actions en un jour que toi en une semaine. Ce constat totalement faux fit éclater de rire Kieran. « Mais oui, si tu veux le croire, ma poule. » En plus, c'est que je navigue sur les deux bords moi. Les femmes peuvent toujours me tourner le dos, j'aurais toujours un jolie minois pour me remonter le moral. Enfin ça ou ... Ce petit côté brutal que j'aime beaucoup. Tu devrais peut-être essayer aussi, évacuer toute cette tension te ferait le plus grand bien buddy. Le sexe n'a pas de yeux.

Captant le regard de Yon, Kieran grimaça et fit une fausse grimace de dégout. Il pratiquait aussi les deux bords comme disait Yon, mais en ce moment, les mecs ne l’intéressait pas, il lui fallait des femmes peut importe lesquels, mais la gente féminine avait sa préférence, cela passerait.

« Rêve pas mec, je te laisserais pas me toucher, surtout pas toi… berkkkk. Et puis, non en ce moment les mecs c’est pas pour moi, je te les laisse profites-en parce qu’après ils seront plus à tes pieds, mais aux miens. »

Brutal, évacuer … Ces mots déclenchèrent une image dans la tête du jeune homme, l’image de Julian, si Yon savait comment il pouvait être avec le pompier, il ne le verrait surement plus pareil et ça il préférait le garder pour lui, parce que d’un côté, il en avait honte. C’était son secret, son jardin « démoniaque ». D’un réflexe le jeune sauveteur attrapa la télécommande pour choisir lui-même le programme, un sourire se forma sur ses lèvres quand il remarqua l’heure.

« Pour une fois ! C’est l’heure de la meilleure série que tu as jamais connu. » dit-il en changeant de chaine et en mettant la série Akward. Fier de lui, il se mit à regarder le nouvel épisode.





PS : Sortie de la tête d’Adam : une série débile et délire Qui fait honte après la puberté ^^ Mais c’est toujours bon les trucs qui font honte, non ?!