Eh beh quelle journée mes aïeux. Tout d'abord mes retrouvailles avec Nolan, le fait que je me sois perdue dans cette putain de ville pour trouver la fac. Ensuite, je me suis étalée comme une daube sur le sol en criant à l'injustice parce que c'est vrai quoi, je ne suis pas douée pour marcher avec des talons aussi hauts. Ah la féminité, cela n'a jamais été mon fort, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, je ne cessai de regarder les minutes défiler depuis quelques temps parce que j'attendais le soir. Oui, j'avais rendez vous avec Nolan et heureusement que j'avais eu le temps de prendre des vêtements de rechange car il est certain que je n'allais pas y aller habillée comme une mémère. Non, merci. Je suis quelqu'un de distinguée – ou pas hein – de très féminin etc. Donc, je me suis donc armée de patience et de sympathie à l'égard de mes nouveaux élèves pour entrer dans la salle et voir que le cours finirait surement un peu en retard. Shit. 19H50. Bon, comme je n'avais pas son numéro, je me contentai d'allumer mon ordinateur pour me mettre face aux élèves sur toute ma hauteur et me présenter en quelques mots assez brefs. Certains avaient du entendre parler de moi et c'est tant mieux. Alors, je me mis à arpenter l’amphithéâtre et constatai que mes élèves étaient assez disciplinés. Bande de petits génies prétentieux. Je levai les yeux au ciel avant de leur demander de me noter quelques références et affichai mon programme à l'aide d'un rétroprojecteur. J'étais adepte de la simplicité, n'aimant pas le papier. Étrange pour une archéologue non ? Quoi qu'il en soit, le cours m'a paru long. Très long. Je repensai à sa manière de me plaquer contre la voiture, de poser sauvagement ses lèvres sur les miennes. Zut ! Je devenais comme une adolescente. Doucement, je détachai mes cheveux pour passer mes mains dedans et soupirer. L'heure arriva, mais pas assez vite à mon goût. Je m'ennuyai arpentant la salle de long en large avant de sortir derrière tout le monde et filer dans les toilettes des femmes pour me changer. Une jupe plus courte mais qu'il était drôle. Je retirai le tailleur trop serré pour mettre une autre robe, un peu plus à mon image. Décontractée et des bottes. Je me sentais mieux déjà. J'attachai mes cheveux dans un chignon lâche avant de mettre mes habituelles lunettes, ôtant mes lentilles. Je détestai ces machins mais c'était uniquement dans un but esthétique. Et pour le premier jour. Demain, je dis fuck aux lentilles. Puis, sac sur l'épaule, je sortis des toilettes pour dames et empruntai le hall pour sortir sur le parking et chercher Nolan, jurant contre moi-même de ne pas avoir pris son numéro de téléphone. Imbécile.

Quand je le vis, un large sourire illumina mon visage et je m'approchai de lui pour l'embrasser tout en douceur. Avec moins de passion que le dernier baiser. « Je ne suis pas trop en retard. » Comme ci nous étions ensembles depuis des mois, je glissai mes mains dans ses poches arrière et mes yeux rieurs rencontrèrent les siens. J'avais attendu pendant des années, trop longtemps qu'il se déclare et nous voilà maintenant sur le point de franchir le pas. Un pas décisif surement pour un tournant de notre vie. Hum. Magnifique.

La journée avait été longue, même très longue pour l’homme d’affaire qu’était Nolan, après son rendez-vous au restaurant et sa rencontre imprévue, mais au combien magnifique avec Sophia, il avait dû allait au bureau de son entreprise à San Francisco, enfin entreprise qui pour l’instant n’était qu’à moitié la sienne puisqu’elle était surtout à son père, mais bref, passons. Il était arrivé dans ses bureaux la tête ailleurs, la tête à son rendez-vous de ce soir, imaginant mainte et mainte scénario qui tenait plus ou moins la route, mais qui finissait toujours pareil, pareil que comme dans ses rêves les plus imaginatif, mais au fond de lui, il savait que cela serait plus dur, parce que Sophia n’était pas une de ses filles qu’on ramène pour la nuit, ça il ne le voulait pas, alors il allait devoir mettre le paquet et peut-être passer outre ses envies pour lui prouver que cette fois il serait sérieux. Bon d’un côté il était terrorisé, il n’avait JAMAIS eu de relation sérieux ou plutôt de relation stable avec le mot fidélité inscrit en gros et il ne savait pas comment gérer une vraie relation. Voilà rien que cette pensée le faisait déraillé et peut-être pour rien, peut-être qu’elle n’avait pas les mêmes envie que lui, peut-être qu’elle ne pensait pas pareil et tout ça l’avait perturbé tout au long de la journée. Durant les réunions, il avait passé son temps à griffonner sur son bloc-notes et à ne rien écouter, ce qui lui avait valu plusieurs raclements de gorge, mais pour tout dire, il s’en était foutu pas mal. Cependant, vers 18h20, en pleine réunion, il s’était levé, avait laissé tout le monde en plan, laissant des visages ahuris ou résigner derrière lui et avait foncé dans sa maison. Il avait rendez-vous à 20h oui, mais il comptait bien y être un peu avant, hors de question d’être à la bourre pour le coup. Il s’était doucher et habillé. Habillé de façon chic, mais décontracté. Un t-shirt gris avec des imprimés, une veste de costume noir, un jean et des convers bleus clair au pied. Puis il avait filé dans une de ses voitures en direction de l’Université où travaillait sa chère Sophia, il s’était garer sur le parking, le plus près possible de l’entrée vers 19h45. S’il avait su dans quel salle elle donnait ses cours, il se serait fait un plaisir d’aller la rejoindre là-bas devant ses élèves qui devaient bavé comme pas permis, mais il n’en avait pas la moindre idée, mais il garder sa petite idée bien en tête et il ne manquerait pas un de ses quatre de faire son apparition en pleine salle de cours. Il se contenta de sortir de son véhicule et de l’attendre, les bras croisés, les fesses appuyé au capot de la voiture. Après une courte minute son regard se posa sur sa montre, 19h48… c’était long ! Très long comme attente pour quelqu’un comme lui qui n’était pas patient. Encore une fois son regard dévia vers sa montre 19h58… Il releva les yeux et la vit arrivant un grand sourire sur le visage et cela eut le même effet sur lui, il sentit son visage se fendre. ENFIN ! Nolan se décolla de sa voiture pour faire quelques pas en sa direction, il ouvrit la bouche pour parler, mais fut interrompu par un baisé. C’était vraiment nouveau pour lui, et cela le laissant une demi seconde sans réaction, mais il se reprit très vite et répondit à ce baissé. « Je ne suis pas trop en retard. »

« Pas du tout, je viens juste d’arrivée même. » Menteur !!! Oui, mais il ne voulait pas admettre qu’il était arrivée bien à l’avance tellement il était pressé de la rejoindre, non cela ne le ferait pas. Nolan passa sa main dans son dos, mais eut l’agréable surprise de sentir la main de Sophia s’enfonçait dans la poche arrière de son pantalon. Un sourire amusé s’alluma sur son visage.

« Je peux faire pareil moi aussi. » dit-il en descendant sa main au niveau de ses fesses et en la posant sur sa fesse droite. Il jouait avec le feu, vraiment, mais il adorait ça.

« Tu es ravissante au passage, même si je dois admettre être déçu, je pensais que ma proposition de jupe plus courte serait entendu. » dit-il avec un sourire de plus en plus amusée. « J’ai réservé dans un restaurant à quelques blocs, on y va. »

Il fit le tour de sa voiture, pour ouvrir la portière de la jeune femme, la laissant monter avant de faire le tour aussi rapidement qu’il le put et enfin monter dedans.

Les cours furent longs. Très longs et j'avais tellement hâte de voir Nolan que je bâclai presque le dernier bien que je sois une passionnée d'archéologie. Cependant, je l'avais attendu pendant sept ans et je dois dire qu'attendre une journée de plus était en train de me tuer. Je passais une main dans mes cheveux blonds pour voir les minutes défiler à contre cœur. Je voulais le voir. On aurait dit une adolescente et j'étais reconnaissante à ma meilleure amie de garder ma fille ce soir. Les gamins étaient en train de copier le programme et je voulais prendre mon téléphone pour l'appeler ou même lui envoyer un sms. Je ne savais pas trop quoi faire mais je ne le faisais pas. Je restai là assise devant mon ordinateur à regarder le diaporama de photos amassées toutes ces années éloignée de lui défiler sous mes yeux. L'adoption de Rose, les découvertes en Afrique et les photos avec les enfants. Tout ça me manquait, je devais l'admettre mais non, je devais penser à me poser maintenant. Alors quand la fin du cours retentit, je pris le chemin des toilettes pour me changer, prenant soin de me regarder dans le miroir. J'étais maigre, avec des cernes, que pouvait-il bien me trouver ? Je ne sais pas. J'enfilai une de mes tenues habituelles. Je savais qu'il m'aimait pour ce que j'étais à la base et je sortis de l'université en repoussant quelques étudiants qui me posaient des questions. « Ecoute moi honey, à partir du moment où la sonnerie retentit, tu n'existes plus pour moi. » Et enfin, je le vis. Adossé contre sa voiture. Il fit quelques pas vers moi et cela eut l'effet d'un film au cinéma où les deux crétins se rencontrent mais je passais ma main autour de sa nuque pour déposer un doux baiser sur ses lèvres J'étais amoureuse – ouais, je crois que c'est le mot – de ce mec. Profondément. Et je ne savais pas trop comment m'en dépêtrer. Mes mains glissèrent. J'étais en manque. Sept ans sans faire quoi que ce soit. Je dois être plutôt rouillée il faut dire.

Je sentis ses mains glisser le long de mes hanches. Et je n'en fus pas étonnée. Alors je plongeai mes prunelles dans les siennes avant de sourire à nouveau comme une idiote. « Dieu que tu m'as manqué. » Je ne savais pas trop comment réagir et j'avais peur que si je le quittais des yeux il filerait. Alors, je capturai son regard longuement éclatant de rire quand il renchérit sur la mini-jupe. « Je sors de cours, tu crois franchement que je vais me montrer à poil devant mes élèves ? Et je doute que tu apprécies que quelqu'un d'autre que toi vois mes formes. Ai-je tord ? » Je savais que j'avais raison. J'étais tout aussi jalouse que lui. Je me souviens de quand j'ai entendu parler de ses exploits à l'autre bout du monde. J'avais du me battre contre moi même pour ne pas sauter dans un avion et aller lui mettre une claque magistrale dans la figure. Mais même si l’ambiguïté avait été fortement prononcé dans les mails, elle n'avait jamais été concrétisé par des mots. Là, nous passions aux choses sérieuses. « Ouais allons-y. » J'étais de plus en plus nerveuse et je lui souris quand il m'ouvrit la portière avant de prendre la place du mort – prem's – et poser ma main sur sa cuisse une fois qu'il fut assis. « Et si j'avais pas fait le premier pas, tu l'aurais fait ou j'aurais encore attendu pendant sept ans ? » Un battement de cils et je me penchai pour l'embrasser plus sauvagement. Faut que je fasse gaffe, je pourrais m'y habituer.

L’attente avait été forte, mais la revoir était encore plus fort ! La voir avancé vers lui, lui donna des frissons, frissons inexplicable, mais réelle. Un sourire séducteur sur les lèvres, Nolan s’approcha d’elle d’un pas lent, même s’il aurait préféré arrivé à ses côtés beaucoup plus vite. Une fois à ses côtés, ce fut d’un naturel presque perturbant qu’elle l’embrassa et passa sa main dans une des poches arrière de son jean… amusé, il fit pareil… enfin, pareil, pas vraiment, il plaça juste sa main sur sa fesse droite de façon dangereuse pour la suite de la soirée, mais tant pis, il avait joué prudent avec elle jusqu’à maintenant… il était temps de passé aux risques. « Dieu que tu m'as manqué. » Un sourire de plus en plus large s’afficha sur les lèvres de notre millionnaire…

« Je savais que j’étais indispensable » dit-il pour détendre l’atmosphère, parce que malgré son air sur de lui, là à ce moment précis, il n’en menait pas large. Il voulait pas tout foirer en faisant l’idiot, ou juste la décevoir, parce qu’il n’avait rien du type qu’elle avait imaginé ou qu’elle avait pu lire dans la presse. Dans le privé, il était simple même si parfois, il pouvait être exubérant et agaçant, il pouvait être aussi très pantouflard, maussade et solitaire. Mais pour l’instant, il n’était rien de tout ça et il avait bien l’intention de la mené manger dans un des meilleur restaurant de la ville et être le meilleur des cavaliers. Sa tenue était parfaite, elle était magnifique, mais il ne put s’empêcher de faire remarquer qu’elle ne l’avait pas entendu sur la taille de la jupe ! « Je sors de cours, tu crois franchement que je vais me montrer à poil devant mes élèves ? Et je doute que tu apprécies que quelqu'un d'autre que toi vois mes formes. Ai-je tord ? » Bon, c’est clair qu’elle n’avait pas tort, mais pour le moment, il n’était pas des plus prêt à le reconnaitre, il ne voulait pas qu’elle sache qu’il était complètement accro d’elle, il avait sa fierté, mal placé souvent, mais elle était là.

« Plus court, j’ai pas dit à poil ! Oh, tu sais, moi je suis partageur, y a pas de soucis ! »

C’était faux, maintenant qu’il savait qu’elle était à lui, il laisserait plus personne s’approchait, c’était véridique, mais bon, c’était vraiment autre chose de le reconnaitre. Nolan l’accompagna jusqu’à la voiture et galamment lui ouvrit la portière pour qu’elle monte, une fois installé, il ferma la porte et ce dépêcha de faire le tour du véhicule pour enfin monter dedans. Une fois installé, il m’y le contact, mais fut interrompu par une main baladeuse, mais fortement appréciable. Il pivota la tête pour regarder Sophia qui posait des questions qui avait le don de le mettre mal à l’aise. Lui et ses sentiments c’était un combat permanent. « Et si j'avais pas fait le premier pas, tu l'aurais fait ou j'aurais encore attendu pendant sept ans ? » Le baissé lui allait largement mieux et il se fit un devoir de bien y répondre, laissant à son tour sa main se baladait sur la cuisse de Sophia. S’ils continuaient comme cela, le restaurant allait passé à la trappe. Ce fut donc Nolan qui rompit se baissé mais en restant bien collé à elle, enfin autant que leur position respective leur permettait.

« Je savais que tu craquerais la première. » dit-il en riant, essayant encore une fois d’échappé à la question, mais il reprit un peu de sérieux. « Honnêtement ? Je n’ai pas de réponse à te donner, je… comment savoir que tu voulais quelque chose de moi ? »

La journée avait été longue, très longue et revoir Nolan avait été une espérance qui avait dépassé mes attentes. Je ne voulais pas reprendre contact avec lui avant d'avoir eu le temps de me poser, de voir ce que j'allais faire, si je repartais ou non. Puis le hasard avait voulu qu'on tombe l'un sur l'autre, que je l'embrasse et lui dise qu'il était la personne la plus importante pour moi. Mise à part Rose. Alors quand on conclut d'un possible diner, j'appelai Conchita pour qu'elle garde ma fille le temps de la soirée. Et j'eus le droit au baratin habituel. Oh Madame, c'est bien vous sortez enfin. Oui mais cela ne deviendra pas une habitude je pense. Je passais une main sur mon visage fatigué avant de reprendre mes cours et de faire face à cette bande d'incompétents qui me cassent les noisettes. Bon, voyons voir, toi la blonde du premier rang, j't'aime pas. Toi, le rouquin, tu auras cinq parce que tu as une drôle de mâchoire. Oui, je suis cruelle mais c'est comme ça. Alors quand la fin des cours arriva, je fis fissa. Ouais, les questions, on attendra ça demain hein les gens. Quoi qu'il en soit, je me changeai vite pour rejoindre mon « nom non défini encore » et le voir sur le parking. Je m'arrêterai bien là pour le prendre en photos, il est juste farpait. Magnifique. Je ne bave pas. Non, non, je suis juste en train d'admirer une œuvre d'art. J'arrivai à sa hauteur pour voir un sourire s'étirer sur ses lèvres. Hum, Sophia, tu as mis le doigt sur une perle rare. Il est beau et bien conservé. Et riche (bien que je n'en ai jamais eu rien à foutre de sa fortune) alors pourquoi t'as attendu sept putains de longues années pour lui foutre le grappin dessus. « Indispensable. Je ne dirai pas ça, mon chou. » Je déposai un baiser dans son cou avant de me défaire de son emprise, m'esclaffant de sa remarque sur la jupe. Genre, suis-je le genre de femme à mettre des minijupes même si je suis le genre de femme à mettre des jupes pour montrer mes longues jambes.

Sauf que quand on est archéologue, on s'habille souvent en garçon manqué pour aller sur le terrain. Un bon vieux jeans, un chapeau et une écharpe sont vos meilleurs amies. Vous n'avez donc pas à vous en faire et hop direction des lieux plein de poussières. J'avais déterré des os, des vieilles momies mais avec les vivants, j'étais une bille, mais complète. Alors, je caressai son visage avant de me mettre à rire. « D'accord alors je peux aller voir – oh zut, comment il s'appelle. Dis un nom au hasard, il n'en saura rien – Harry ? Après tout, je sais qu'il m'aime bien. Il adore mes jambes. » Je haussai le sourcil avant de ricaner à nouveau pour prendre ma place sur le siège passager, poser ma main sur sa cuisse et me pencher en avant pour lui poser de multiples questions. Puis, je ponctuai ma phrase d'un baiser avant de e faire interrompre par Nolan qui me répondit. « Certes. J'étais toujours partie en vadrouilles à l'autre bout du monde. Mais tu m'aurais demandé de revenir. Je l'aurai fait. » Je passai une main derrière sa nuque pour planter mon regard dans le sien et reprendre ses lèvres, avide. Ma main remonta doucement et je dus me faire violence pour ne pas aller droit au but. « Allons-y. Sinon... » Sinon tu vas passer à la casserole mon gars, c'est moi qui le dis !

« Indispensable. Je ne dirai pas ça, mon chou. » Mon chou ! L’un des sourcils de Nolan se releva à cette appélation, on lui en avait donnés des surnoms, mais jamais on l’avait dit « un chou » Il en avait de toute sorte, des marrants, des méprisants et même des farfelus et dans le genre farfelu, celui-là l’était. Maintenant, c’était bon, il avait l’image d’un chou à crème dans la tête… Cette femme lui grillait vraiment le cerveau sans était terrifiant. Il secoua la tête pour essayer en vain de se sortir cette image de la tête.

« Evite les chou, hein… tu peux me dire « mon héros » « mon dieu », mais pas mon chou, non non là c’est vraiment…. Non ! » dit-il avec un aplomb fictif. Son regard la détailla de haut en bas, elle était sublime, même s’il l’avait taquiné sur sa tenue et surtout sur sa longueur, elle était parfaite. Vraiment, il se demandait comment il avait pu rester si longtemps loin d’elle, à douter qu’il pourrait se passer quelque chose alors que à présent c’était si simple, c’était naturel, ils étaient ensemble depuis quelques heures et on aurait dit que c’était depuis des années… mais finalement, ça faisait sept ans qu’ils entretenaient un lien particulier, alors peut-être était-ce vraiment naturel. Bref, Nolan décida de pas réfléchir trop à cela ce soir et plutôt à se concentré sur le présent et non sur le passé. Possessif, lui ? Pas vraiment, enfin cela dépendait de quoi, avec les femmes en général, non parce que celle qu’il avait fréquentée ne l’intéressait pas vraiment, c’était plutôt des faire-valoir, même si c’était méchant à dire c’était la vérité, il n’avait jamais eu de relation qui l’avait poussé à être jaloux ou possessif, non c’était pas dans son caractère. Quand une femme qui était censé être avec lui ce faisait dragué et bien qu’elle se fasse dragué et qu’elle parte si elle voulait, comme disait le dicton, une de perdue… dix de retrouvés, mais cette fois-ci en entendant le nom d’un certain Harry, Nolan se raidit, mais essaya de garder un visage détendu en apparence. Qui était-ce celui-là ? Qu’elle était son lien avec « sa » Sophia ? Voilà maintenant des dizaines de questions se bousculaient dans sa tête et des questions vraiment pas rassurante. Il adorait ses jambes ! Automatiquement, le regard de Nolan se porta sur cette zone du corps de sa compagne… En effet, comment ne pouvait-on pas aimé ses jambes là ! Ce serait un crime !

« Y a pas que lui. » dit-il dans sa barbe, mais avec un ton plus maussade qu’il ne l’aurait voulu ! Voilà, cette Harry l’emmerder bien maintenant. Lentement, il tourna son visage vers Sophia, il ne voulait pas montrer que cela le dérangeait, il n’aimait pas ce sentir, comment dire, en position de faiblesse, oui parce qu’admettre qu’elle était importante pour lui, le mettait en position de faiblesse, il risquait beaucoup en s’ouvrant à elle et il était surtout terrifier que cela puisse se retourner contre lui. Il l’observa pouffer de rire, c’était-elle moquer de lui ? Bougon, Nolan lui lança un regard noir.

« Ça t’amuse, hein ? »

Pour la punir, même s’il se punit encore plus, Nolan fit un effort colossale pour ne pas répondre à son baisé. « Certes. J'étais toujours partie en vadrouilles à l'autre bout du monde. Mais tu m'aurais demandé de revenir. Je l'aurai fait. » Nolan retrouva son sérieux devant cette déclaration, mais une chose était sûr, il ne se serait pas mis entre elle et sa passion.

« Je ne pouvais pas te demander de rentré, tu as ta vie, ton métier et je sais que tu l’aime. Ça aurait été égoïste… Je sais qu’on me prête souvent cet adjectif, mais je ne le suis pas à ce point-là. »

L’homme d’affaire se pencha pour embrasser sa nouvelle compagne et démarra la voiture peu après, il s’engagea sur une voie en direction du restaurant qui n’était pas bien loin, en à peine dix minutes, ils arrivèrent sur le parking.