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Invité Invité
| Sujet: Last Saturday Night Mar 6 Sep - 19:42 | |
| Dans cette grande maison, les matins de dimaches duraient jusqu’au 13h00 voir même 14h00, exceptionnellement. C’était là, une des règles du lieu…une des nombreuses règles loufoques et amusante d’ailleurs. Mais comme toutes les règles, celles de cette étrange collocation avaient-elles aussi leur raison d'être. Alors, pour les matinées du dimanche, la raison était que les samedis soir précédents étaient toujours programmés pour une grosse fête ou une sortie. C’est pourquoi, les habitants du 568, Anza Street, exigeaient de pouvoir récupérer en dormant un maximum le lendemain. Surtout que cette fois-ci …les deux jeunes gens allaient en avoir besoin… La maison était complètement sans dessous, la soirée avaient été grandiose et s’était déroulé sans aucun problème, mais surtout s’était déroulée …chez eux ! Les bouteilles d’alcool vides jonchaient le sol du salon, l’évier coulait toujours dans la salle de bain, la cuisine était saccagée de chips, des vêtements s’étalaient aux quatre coins de la bâtisse et il était possible de trouver encore des personnes endormies derrière certaines portes.
Ah ! le lendemain de veille, toujours moins drôle que la soirée en elle-même, n’est-ce pas ? Sasha se réveillait et s'étira. Le dos engourdit, allongés par terre…Pour lui, la soirée n’avait pas terminé dans son lit, non. Il semblerait que le jeune ait choisit la buanderie pour s’endormir. Il est vrai que Sasha y adorait l’odeur de la soupline mais de là à y passer la nuit… Il faut dire que Sasha et l’alcool avaient une relation particulière. En effet, entre-eux, ce n’était jamais violent, ni à pleurer, rarement à en être malade, mais ça se terminait souvent par un sommeil bien profond. Une fois encore, Sasha avait si bu qu’il s’était endormi et visiblement, le fait qu’il se réveillait à présent, la tête dans un placard ouvert, le reste du corps allongé contre la machine à laver, ne l’étonnait pas plus que ça. Ce qui semblait plus surprenant toutefois était le fait qu’il soit nu mis à part les chaussettes, tandis que sa main reposait dans le t-shirt d’un autre garçon, sur le torse de cet invité qui dormait lui, paisiblement. Sasha faisait des grands efforts et devait vraiment se forcer pour ouvrir ses yeux bien que le beau morphé dans les bras duquel il s’était endormi, offrait une magnifique vue.
Les souvenirs de la soirée faisaient leur apparition dans l’esprit de Sasha jusqu'à se rappeler qu’il avait terminé la soirée sur la machine à laver avec cet inconnu, hétéro paraissait-il …ou seulement pour le début de soirée en tout cas…le sourire de Sasha disparut lorsqu’il se rappelait de la petite copine de l’inconnu qui était apparue, les prenant tout les deux en flagrants délits et qui, d’une gifle rompait avec ce grand brun tandis que Sasha s’endormait partiquement, nu comme un vers sur la machine à laver. Et puis trou noir pour Sasha …mais la douleur d’un suçon dans son cou lui indiqua que l’inconnu avait du vouloir se réconforter par après avec lui, qu’il soit réveillé…ou pas.
Sasha se leva et cherchait à droite, à gauche après son caleçon …Visiblement, il avait du le retirer dans une autre pièce de la maison puisqu’ici, dans la buanderie, il n’y avait pas l’ombre de son sous-vêtement. En revanche, Sasha trouva un slip bleu clair pour se couvrir et l’enfila, laissant le bel au bois dormant derrière lui. Dans le couloir flânait une odeur âpre de vomit et au bout de celui-ci, Sasha commença le rangement en ramassant une pauvre petite poêle perdue qu’il ramènerait chez elle puisque la cuisine était pour lui aussi, sa destination. Sasha s’arrêta en chemin se rendant compte de l’étroitesse du sous-vêtement bleu ciel lorsqu’un bruit se fit entendre dans la cuisine.
- Ah vraiment, on a pas idée de porter des slips aussi serré, mon Dieu... faut asbolument que je retrouve mon caleçon !.... Sasha avançait plus doucement vers la cuisine, la poêle bien serrée dans sa main et se méfiait de qui pouvait bien s’y trouver. Après tout, les lendemains de fête était souvent l’occasion idéale pour des voleurs en quête de butin. Je vous préviens, je peux très bien vous assomer, espèce de tas de …Ah, Seven ! c’est toi !
Alors qu’il s’apprêtait à bondir avec sa poêle sur un voleur sans scrupule, le jeune garçon fut dérouter dans son geste par la présence de sa colocataire et cacha la poêle maladroitement dans son dos, tandis qu’il tentait, gêné, de remettre ses cheveux ébouriffé en place de son autre main
- Ca …ça va ? Tu vas bien ? T’as bien dormis …dans ton lit, toi ? Nan, parce que moi je me suis réveillé à la buanderie…avec ton pote, tu sais celui qui avait une copine rousse et un petit nez ? Oh et regarde …j’ai trouvé ça dans le couloir, une poêle…je sens que la journée va être longue en rangement, pfff.
Dernière édition par Sasha L. Kingston le Dim 23 Oct - 19:06, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Last Saturday Night Mer 7 Sep - 16:51 | |
| Il était treize heures, deux silhouettes se dessinaient dans mon lit, la mienne, et celle d'un autre gars. Je me souviens pas avoir couché avec un autre gars hier, mais c'est fort probable étant donné que je suis nue... La soirée d'hier avait été un succès sur toute la ligne bien évidemment, mais un échec en matière de propreté. Je me souviens du début, mais beaucoup, beaucoup moins de la fin. Je passais une main fatiguée dans mes cheveux qui sentait la cigarette, les ramenant en arrière, fatiguée, j'étais encore très fatiguée et j'avais très mal, très mal au crâne. J'ouvris le tiroir de ma table basse, et sortit un cachet que j'avalais d'un trait, sans eau, je suis devenue douée à ce genre de pratique de lendemain de soirée. Je pris ma tête entre mes mains. Si je ne me souviens pas de lui, c'est que ça devait pas être top. Je m'attachais machinalement les cheveux, essayant de me souvenir de la soirée de cette nuit, qui n'était pas si loin que ça en fin de compte, j'ai pas dormi très longtemps. Ma chambre c'est pas trop le bordel, à part des fringues dans toute la pièce, des bouteilles, un cendrier pleins de cigarettes et de joints en tout genre, ainsi qu'un magnifique jeune homme dans mon lit. Mes souvenirs ne semblaient pas vouloir revenir, qu'à cela ne tienne, je les retrouverais bien un peu plus tard. Je quittais mon immense lit, dans mon immense chambre, et me dirigeais ilico presto dans la douche. Je n'ai aucune envie de ranger cette maison, mais pourquoi on a fait ça ici ? Pourquoi ?
Après une douche que je jugeais divine, salvatrice et quasiment magique, j'enfilais un short de sport dans une matière de jogging en coton extrêmement molle et terriblement confortable. Ainsi qu'un tee shirt assez grand pour que je ne me sente pas à l'étroit en ce dimanche matin difficile. Je jugeais aussi intéressant de prendre une paire de tongs, histoire de ne pas patauger dans de l'alcool, ou pire, du vomi. L'horrible réalité me rattrapait, et ce n'était franchement pas très plaisant. Ça dormait encore, personne ne semblait vouloir se réveiller. La maison, aussi immense soit elle, ne semblait pas avoir été épargnée, aucune des pièces ne semblaient avoir survécus. Aucune. Et c'était ça le plus décourageant, car si vous pensez qu'on va nous aider à ranger. J'aurais pu ramasser les bouteilles dans le couloir, mais non, impossible. Le sol est bien trop bas pour le moment. J'avais les cheveux encore mouillés, et je descendis les escaliers. Afin de vivre en harmonie avec mon colocataire dans cette maison immense, nous avions mis en place certaines règles. Mais ne pensez pas à l'austérité des règles, celle ci ne servent qu'à limiter une débauche qui pourrait sérieusement nuire à notre santé, de plus, ces règles sont plus souvent sujet à rigolades qu'à disputes. Règle de colocation du 568, Anza Street numéro une : Il est défendu de réveiller son colocataire avant treize heures, un lendemain de soirée. Cette règle transgressé c'est au colocataire réveillé de décidé du châtiment. Vous voyez, on est cool. Après avoir descendu les escaliers, non sans mal, je me dirigeais vers la cuisine, le trajet fut plus long, je dus contourner cadavres de bouteilles renversé, ainsi que corps endormi. Sérieusement, j'ai pas envie de ranger. Je continuais mon parcours du combattant, évitant tout. J'étais toute propre, je voulais le rester.
Arrivée dans la cuisine, je me fis une grande tasse de café et un jus d'orange. J'allumais une cigarette, et me posait sur un des hauts tabouret que l'on avait dans la cuisine. Je me massais les temps. Petit à petit mes souvenirs me revenaient, tranquillement, se ponctuant de shooter de je ne sais plus trop quel alcool, et je me souviens aussi de ce mec dans mon lit. C'était pas si mal que ça.. Moi au moins, j'ai pu dormir dans mon lit. D'un coup, apparu Sasha, habillé d'un simple sous vêtements. Je hochais la tête en signe de bonjour, tirait sur ma cigarette et but mon café, laissant me revenir mes joyeux souvenirs de la veille. L'important est que je n'ai pas vomi quelques part. Je n'ose pas me dire qu'il y a du vomi quelque part dans la maison qui n'est pas le mien et que l'on va devoir nettoyer. Je refuse cette idée. Je la refuse Catégoriquement. Ce que je propose, c'est d'embaucher quelqu'un pour tout nettoyer à notre place. Ou une équipe complète et en attendant, on regarde la télévision avec des litres de cafés, de la nicotine ne tube et surtout des piles de paracétamol. Il cacha une poêle, je ne savais pas trop pourquoi, avec tout le bordel qu'il y avait autour de nous. J'avais définitivement aucune envie de ranger tout ça. Il me parla de mon ami, qui était arrivée avec une autre de mes amies, une fille rousse très jolie. J'explosais de rire. Et lui proposait du café, ce colocataire est impossible, je continuais à rire. « Etais ? Mais t'es pas possible ! Tu as profité ? Oh d'ailleurs en parlant de rangement, je n'ai absolument AUCUNE envie de ranger. J'ai pas l'habitude de ranger ... T'as fait ton petit effet hier hein ? » Déclarais-je en faisant la moue. Je n'ai JAMAIS rangé après une soirée, jamais. C'est quelque chose que je n'ai jamais fait. Depuis que je suis en âge de faire des soirées, c'est dire depuis quelques années, on a toujours rangé pour moi. Que voulez vous que je vous dise ? Mais c'est une expérience qui peut s'avérer intéressante. Je bus d'un trait mon jus d'orange et continuais de rire à l'histoire de Sasha, ce mec est quand même capable de faire virer de bord les autres. Ce qui me tracassait un peu, c'est que je suis convaincue d'avoir passé un moment plutôt intime avec une autre fille. Voilà pourquoi je trouvais bizarre d'être dans mon lit avec une personne de sexe masculin. Je haussais les épaules. « Dis moi, est ce que tu te souviens un peu de ce que j'ai fait avant de monter avec le monsieur qui est dans mon lit en ce moment même ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Last Saturday Night Ven 9 Sep - 20:42 | |
| - Moi ?? Profiter ? Nan, nan, nan …disons, que …euh ça à débuté avant même qu’elle et lui rompe, j’ai pas profiter de la rupture…je l’ai plutôt …engendré ? Sasha baissait la tête comme un petit gamin pour éviter de se faire trop gronder. Néanmoins, sur son visage, se dessinait un large sourire taquin, il avait peut-être fait quelque chose de mal en couchant avec ce garçon, mais qu’est-ce qu’il avait adoré ça !- Comment ça ? Rien ranger ?? Mais c’est pas possible, faut bien qu’on remette tout en état. Et comment ça ? j’ai fait mon petit effet hier ? Je euh …j’ai fais quoi ?? Je devrais me souvenir de …quelque chose de particulier ?
Un bruit de vase qui se brise résonnait au fond de la pièce. Depuis l’un des murs de la cuisine qui s’ouvrait sur le salon, Sasha et Seven virent en face d’eux la cause de ce petit drame. Une demoiselle, invitée de la soirée, s’était sans doute endormie dans le canapé du salon et avait passé la nuit à dormir là. Jusque là, quasi basique. Là où c’était moins drôle encore, c’était que la demoiselle venait de décider à l’instant, tout en dormant, de rouler hors du canapé, sans doute préférait-elle la douceur du parquet à celle des coussins du fauteuil. En tout cas, la jolie jeune fille se retrouvait à cogner contre une table basse proche et en renversa le vase. Génial, encore plus à ramasser maintenant ! Toutefois, ce vase qui se brisa et la jeune demoiselle à moitié endormie contre le meuble, donnèrent une idée à Sasha. Aussitôt ce dernier murmura dans l’oreille de Seven ce qui lui passait par la tête. Son plan était simplement divin. Puisqu’il y avait assez de gens endormis, éparpillés partout dans la maison, il leur suffirait de faire ranger et nettoyer la maison par leurs invités. A ceux qui subiraient encore le tournis de l’alcool, on leur proposait des coktails revigorants, à base de fruits exclusivement, bien sûr. Pour les plus réticents, on leur confisquerait leur vêtements eux aussi, éparpillés aux quatre coins de la maison, et ces derniers se retrouvaient obligés de ranger pour pouvoir récuperer une tenue décente. Sasha tendit sa main à Seven pour qu’elle confirme cette idée et que les deux coloc’s se transforment en chef de chantier. Le travail serait épargné pour eux !
Puis, Seven partageait ses doutes quand à ce qu’elle avait fait, elle aussi de la soirée. Pour elle tout avait débuté dans les bras d’une jeune femme. Normal donc qu’elle se questionne quand au garçon avec lequel elle avait couché. Sasha avait suivit le début de la soirée et il aurait pu confirmer les dires de la demoiselle mais quand à ce qu’elle avait fait ensuite… Il semblerait que ce soit le flou total.
- Euh…et bien, tu dansais avec Julie, ça je m’en souviens…ensuite elle et toi, êtes allées dans ta chambre. Et il me semble que ce garçon vous a rejoints par après. Oui, c’est ça ! Il m’a demandé par où se trouvait ta chambre pour retrouver …oh non ….Seven, c’est dégoutant ! Il m’a dit qu’il cherchait sa nièce ?! Me dit pas que tu t’es tapé les deux en même temps, s’il-te-plaît me dis pas ça Sasha joignait ses mains comme pour prier et levait les yeux au ciel. Pour digérer la nouvelle, il lui faudrait un café, noir et bien fort. Le jeune homme contourna le plan de travail et mit la machine à café en route. En attendant, il piocha un croissant dans la corbeille.- Mmmmh très bon, c’est toi qui les as achetés ? A l’intérieur de la corbeille, Sasha trouva une carte qu’il lut : merci Seven pour la nuit torride, ça valait bien quelques croissants, bisou Julie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Last Saturday Night Sam 10 Sep - 20:22 | |
| J'ai toujours su m'amuser, j'ai toujours su m'approcher de l'excès, j'ai toujours voulu tout tenter, tout tester, m'ouvrir aux excès. J'avais de moins en moins mal au crâne, mais l'idée de ranger restait une chose que je ne voulais pas faire. Je n'ai jamais rangé, ni même ma chambre, ni même mon dressing, et c'est une chose qui ne m'est jamais venu à l'esprit. Tout ce que je faisais depuis que je suis petite c'est profiter, dépenser, sortir, et m'amuser. Et aujourd'hui, c'était toujours pareil. Mais depuis peu, j'ai été engagé comme assistante à la rédaction d'un magasine de mode. Je m'occupe des rendez vous, des photographes, des stylistes, des déplacements de la rédactrice en chef. C'est un travail un peu ingrat, mais qui me passionnent, et en tant que mannequin ça me semblait si facile, et presque naturel. J'assistais à de nombreuses soirées. Mais là, penser à mon boulot ne ferait pas avancer grand chose. Je haussais les épaules, fatiguée, et continuait de boire mon café, me forçant à me souvenir de ma soirée d'hier soir. J'ai un rapport à l'alcool qui ne m'aide pas dans ce genre de situation. Engendré ? Il baissa la tête comme un enfant ce qui me fit rire, je ne m'inquiète pas du tout au sujet de la conscience de Sasha, elle est absolument intacte, surtout à ce niveau là des choses. Et puis franchement, je suis franchement mal placée pour essayer de lui faire la morale, de plus, je n'en ai pas franchement envie, ni même la force, et ni même le droit. Il fait vraiment ce qu'il veut.
Règle de la colocation 568 Anza Street : Faire la morale à son colocataire à propos de ses partenaires sexuels qu'ils soient mariés, ou non. La limite étant tout de même de deux partenaires maximum.
Son petit effet c'était le cas de le dire. J'avais surpris une conversation entre deux mecs qui étaient à la cuisine, ils discutaient tous autour d'un shoot de vodka, parlant de Sasha qui je cite : Ne les laissait pas complètement indifférent et que s'ils pouvaient, ils lui feraient bien les fesses. Je me souviens avoir exploser de rire, vouloir en parler à Sasha, mais l'avoir oublié après avoir été abordée par je ne sais plus qui à propos de ne sais plus quoi, mais ça m'avait déconcentrée et j'avais oublié de lui en parlé le soir même. En soirée, j'ai la mémoire d'un poisson rouge, ou du moins, si je suis détournée de mon but, je n'y reviendrais que beaucoup plus tard, voirepas du tout. Mais ceci m'était revenu, autant que je lui dise. Je terminais mon café et m'en réservais encore une tasse. Je pense que je ne vais boire que du café, en tout cas pour toute la journée. « Exactement, ton petit effet. Y'en a deux qui parlaient de toi, en disant qu'ils te feraient bien les fesses. Et franchement, ils étaient canons. » déclarais-je non sans rire. Sasha avait le chic pour mettre ses atouts en avant. Je me levais et ouvrit le frigo à la recherche d'un yaourt nature, puis j'allumais une seconde cigarette, je sortis mon yaourt, et me rasseyais.
Il commençait avec ma danse avec Julie et petit à petit les choses se remirent en place, oui, oui, je hochais la tête, puis il eut une expression qui me fit rire. QUOI ? Ah non, j'ai pas beaucoup de principes, mais franchement, pas deux personnes de la même famille dans mon lit en même temps. C'est quand même glauque. J'en tremblais un peu, c'était une situation qui m'attirais particulièrement. J'avais, certes, fais partie d'un triangle amoureux, mais faire ça au sein de sa propre famille, faut véritablement avoir de sérieux soucis psychologiques. Je n'ai pas ceux là. Il prit un croissant, non j'ai pas acheté de croissants moi. Il trouva une carte, il la lu. Je lui pris des mains et m'étouffais avec mon café. Ah bah merci. Non enfin de rien. Je retournais la carte et la posait sur le plan de travail. « Non, pas les deux en même temps. Mais peut être l'un après l'autre. Non mais je sais plus moi dans quel ordre, Julie en premier et Thomas ensuite je crois, oh tu peux parler toi ! » Il me parla ensuite de son plan, qui me fit rire au éclats mais je trouvais que c'était une idée extrêmement intelligente, il fallait déssaper tout le monde pour pouvoir mettre son plan que je considérais comme diabolique. Et tout garder en lieu sur. Je lui serrais la main très solennel, mais toujours en proie à un possible fou rire. Y'avais du verre cassé, et moi j'étais bien décidé à croiser les jambes sur mon tabouret, et regarder tout le monde ranger sans rien foutre. Je ne range pas après les soirées, je ne suis pas du genre à aider, je tirais sur ma clope en riant, approuvant son plan, ce Sasha est plein de ressources et pleins d'astuces que moi fille de riche ne connaissait pas, j'avais toujours à ma disposition des gens qui voulaient bien faire le travail pour moi. « Tu es astucieux. A la chasse aux fringues ! » Je terminais ma seconde tasse de café et continuais de fumer en me levant. J'allais chercher un bac qui servait à la base pour le linge sale puis je me dirigeais vers les corps encore endormis, et pris les différents fringues qui s'éparpillaient dans la maison. Clope au bec, je remplissais mon bac tranquillement le sourire aux lèvres.
Dernière édition par Seven A. Belle le Mar 25 Oct - 17:52, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Last Saturday Night Mer 21 Sep - 11:30 | |
| La tasse de Sasha tournait encore sur la table. Le jeune garçon s’était dirigé précipitamment vers sa chambre pour trouver de quoi motiver les troupes et accélérer le rangement/nettoyage de l’appartement. Dans son lit, là où il aurait dû passer la nuit, il y a avait deux mecs canons enlacés et endormis l’un contre l’autre. Il s’agissait certainement des garçons dont parlais Seven quelques minutes auparavant lorsqu’elle expliquait que Sasha avait fait son petit effet pendant la soirée. Toutefois, même si ces deux-là avaient espérés dormir avec le jeune Sasha Lloyd, ils avaient dû se résigner à dormir ensemble, et peut-être même que Sasha venait de former un couple sans même réellement intervenir. Pourtant, entre leur deux corps, Sasha découvrit la plupart de ses slips, caleçon, boxers et autres dessous coquins éparpillés. Les apollons avaient donc vidés complètement le tiroir de sous-vêtements de Sasha, une idée bien perverse quand on imaginait ce qu’ils avaient bien pu en faire. Sasha n’appréciait pas du tout leur geste, ces deux garçons seraient donc ses premières victimes. Dans un coffre au fond de sa chambre, Sasha fouillait. Il en retirait des jouets. Evidemment, il n’avait plus l’âge, lui, de posséder de telles choses, mais lorsqu’on est un baby-sitter prévoyant comme Sasha, il fallait posséder quelques munitions pour adoucir les marmots surexcités qu’il devait parfois se farcir. Après quelques secondes de recherches, c’est avec un petit cri de victoire que Sasha sortit du coffre son arme du jour. Une mini-trompette jaune dont les touches permettaient de somptueux bruits stridents, parfait pour motiver ses troupes. Sasha approcha de son lit avec un sourire narquois, il posa ses lèvres sur l’embout de la trompette et sonna avec son instrument de torture dans le creux des oreilles des beaux endormis.
- DEBOUT SOLDATS !!!! Vous avez un appartement à ranger ! Vous ne récupérerez vos habits qu’une fois que tout brillera, c’est bien compris ?? Je veux voir mon reflet dans chacun des coins de ma chambre pour commencer. Bougez vos fesses plus vite que ça, bande de pervers ! Et vous avez intérêt à ranger tout mes sous-vêtements ...par forme et par couleur !
De voir les deux garçons se réveiller en sursaut faisait éclater de rire Sasha qui se comportait comme un petit colonel, sauf qu’au lieu de porter l’uniforme adéquat, lui ne portait que ce slip turquoise bien trop étroit pour lui. Il sortit de sa chambre faisaient résonner sa petite trompette dans tous les couloirs. " Oui, mais Mimie, il est dix heures" Décidemment, sa trompette faisait de l’effet. Et contre toute attente, les invités se réveillaient, souriant, surpris par l’originalité de leur réveil. Sasha passait par la salle de bain où il récupéra deux boîtes d’aspirines pour ceux qui auraient besoin de vitamines avant de commencer le rangement et finalement, Sasha revint vers Seven, tout en s’amusant avec sa petite trompette. Alors qu’il comptait ses recrues, Sasha s’aperçut qu’il manquait le propriétaire du slip bleu ciel, le garçon contre lequel le jeune Kingston s’était réveillait. Puis ce dernier fit son apparition en baillant, et au lieu d’avoir, en échange enfilé le boxer de Sasha, le voilà qu’il débarquait en plein salon, complétement nu, en demandant s’il était possible de boire un café.
- Non ! Mais tu récupéras peut-être ton slip une fois que tu m’auras retrouvé le mien. Impossible de remettre la main dessus dans tout ce bordel ! Bon, écoutez bien tous, cet appartement doit être nickel dans 1h00, j’ai des enfants à surveiller ce soir et pas question qu’il me voit dans cette tenue parmi tous vos débris. Puis Sasha ajouta en faisant un clin d’œil à SevenNous sommes ravis que vous ayez décidés de rester pour nous aider, c’est très gentil de votre part. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Last Saturday Night Dim 25 Sep - 9:16 | |
| J'eus cette image du duplex immense que nous habitions en plein New York, dans l'Upper East Side, avec mon frère et ma soeur, ainsi que mes deux absentéïstes de de parents. C'était de ces "foyer" que l'on pouvait qualifier de somptueux, il y avait des tableux d'Art Contemporain dans l'entrée, une magnifique cuisine à l'américaine avec des services d'argenterie et de porcelaine pour le thé lorsque ma mère daignait nous rendre visite et quand nous étions en état de lui dire bonjour sans sentir la clope ou l'alcool de la veille. Ce qui n'arrivait souvent. Mon véritable chez moi à New York n'était que l'illustration de l'échec de notre vie de famille. Je ne travaillais pas, je ne foutais rien, mais je suis bien sur destinée à finir aussi riche que Maman et Papa parce que c'est comme ça, et c'est dans la juste suite des choses.
Je regardais autour de moi prenant les vêtements quand il me tombait sous le nez ne cherchant franchement pas à savoir à qui pouvait appartenir cette robe ou ce pantalon. Je prenais et je foutais ça dans le sac, toujours clope au bec. La soirée d'hier avait un grand moment de n'importe quoi, je retrouvais des choses assez inédites, et croyez moi, il ne vaut mieux pas savoir. Nous avions bien fumé, bien bu, et voilà. Bien sur, ce désordre est fait avec le plus grand plaisir, mais le lendemain matin, le ménage lui est définitivement la pire corvée du monde. Mais l'idée de Sasha m'avait parue particulièrement ingénieuse pour un lendemain de soirée. Je n'aurais pas trouvé mieux. Après ramassage intensif des vêtements je retrouvais Sasha, et il fit une magnifique déclaration avec cette minuscule trompette en plastique, je ne fis qu'approuver, écraser ma clope dans un cendrier. Je m'asseyais, croisais les jambes et commençait à rire. J'entendis la musique Last days of magic, de The Kills, la sonnerie de mon Iphone, on m'appelait, et le prénom d'Alice s'afficha sur mon écran. Eh merde. Je décrochais, pendant que je cherchais de quoi noter, elle allait certainement me demander un truc pour Lundi, et je ne sais pas trop comment je vais faire pour trouver tout ceci avant dix heures demain matin. Elle me demanda de faire du shopping pour le shooting du mois prochain, d'apporter quatre cafés dont un serré, un long, un cappucino et un latte sans sucre, d'aller chercher sa veste au pressing et de prendre rendez vous avec les photographes et autres personnes dont on aurait besoin. Cette femme allait me tuer, c'est évident, je raccrochais. Je regardais les autres ranger, au moins ça je n'aurais pas à le faire.
Au bout d'une heure, la maison paraissait comme neuve, et c'est ainsi que commença le début de la distribution des vêtements, robes, jupes, hauts, pantalon, ceintures, chaussettes, escarpins, collants, chaussures. Je donnais les fringues, une fois terminé, je n'eus envie que d'une chose : Manger. J'avais très faim. Je sortis une sac de nuggets que je foutais dans le four de la cuisine, et allait m'affaler sur le canapé avec une bouteille d'eau, un paquet de cigarette et j'allumais la télévision comme la grosse loque que j'étais en cet instant. Je me détachais les cheveux, les secouant avec ma main droite et commençait à zapper. « Au moins, on a rien eu à faire. C'était du grand art Sasha, du GRAND art. Une idée lumineuse en lendemain de soirée, j'approuve complètement. » Je me mis à rire et zappait sur MTV, je posais la télécommande, c'était une émission de télé réalité à la con, mais je haussais les épaules, j'étais pas d'humeur à regarder un documentaire animalier, j'allumais une cigarette, encore une fois, tirais sur le cendrier que je posait à côté de moi. « N'empêche j'ai un sacré trou noir ... » soupirais-je en regardant une certaine Snookie hurler comme une truie, dont elle avait l'apparence et la grâce. Sérieusement, de nos jours c'est ce genre de pétasse qui devient célèbre ?
Dernière édition par Seven A. Belle le Sam 1 Oct - 12:38, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Last Saturday Night Mar 27 Sep - 13:40 | |
| Alors qu’il raccompagnait les derniers invités vers la sortie, Sasha lançait un regard noir au dernier garçon qui devait partir. Celui-ci voulait récupérer son slip turquoise, il avait dormit certes avec Sasha dans la buanderie, mais d’après ce garçon, il n’était pas responsable de la perte du sous-vêtement de Sasha. Sous-vêtement, qui restait donc toujours introuvable malgré le fait que l’appartement soir nickel à présent. Bien que Sasha soit terriblement à l’étroit dans ce slip turquoise flashy dont franchement le look ne laissait aucun doute quant à l’orientation sexuelle de son ronchon de propriétaire, Sasha mit ce dernier dehors sans aucune retenue. Pas question de se foutre à poil pour celui-ci. Le jeune Kingston n’en démordait pas, c’était lui le responsable de la perte de son boxer. L’invité fut flanqué à la porte, complètement nu, avec ses habits en main mais parmi lesquelles, il manquait le slip que portait Sasha. A travers le Juda, Sasha aperçut le jeune homme en colère enfiler rapidement ses vêtements et le voir s’éloigner dans son jeans mais son sous-vêtement.
- Nan mais vraiment ! En plus, il est affreux ce slip moulant, qui voudrais le récupérer ??
Au salon, Sasha cherchait sous les canapés, dans l’escalier en colimaçon, et parmi les livres de la bibliothèque. Aucune trace nulle part du boxer de Sasha. En soupirant, le jeune homme rejoignit sa chambre où il trouva de quoi s’habiller. Heureusement que les deux pervers qui y dormaient quelques heures plus tôt avaient relativement bien rangé son tiroir de sous-vêtement, ce qui laissa à Sasha le soin de choisir avec beaucoup d’hésitation son sous-vêtement du jour. Au loin, Seven parlait du programme de télé-réalité qu’elle regardait. Sasha ne fit que mugir une réponse banale du style : ouais, c’est sûr ! puisque son esprit était toujours à la recherche de son boxer perdu. Puis, de retour au salon, Sasha se posa à côté de Seven, histoire de se reposer avant que les enfants sur lesquels le baby-sitter devrait veiller, n’arrivent.
- Même si on a rien dû ranger, ça me plait pas trop tout ces gens qui ont vraiment pris notre appart’ pour une ferme. Tout à l’heure, j’ai même trouvé une fille les pieds dans la cuvette de wc pour mieux enlever son vernis tandis que son mec pissait dans l’évier ! Une forte odeur de caoutchouc envahit le salon, et une fumée l’accompagnait depuis la cuisine. - Euhh …Seven ?? Tu fais cuire quelque chose ?
Sasha n’avait pas besoin de la réponse de sa colocataire et s’était déjà levé. Il ouvrit le four avec précipation et une forte odeur de brûlé lui sauta au nez. Le jeune garçon s’éloigna et vit des flammes rugir à l’intérieur du four. Parmi celles-ci, Sasha aperçut un morceau de tissus, responsable de l’incendie. Le jeune Kingston se dirigea rapidement vers la fenêtre pour dissiper la fumée avant que le détecteur d’incendie ne se mette en marche et il fit signe à Seven de lui passer l’extincteur tout proche. Deux coups suffirent à vider le mini-extincteur de cuisine et le four rempli de mousse, eut raison du feu. Sasha y fourra ses mains et sortit du four de nuggets à la mousse sous le regard triste de Seven qui compris qu’elle devrait se trouver autre chose à se mettre sous la dent. Puis, Sasha trouva le coupable pyromane !
- Ah …ben le voilà mon boxer …Mais qu’est-ce qu’il foutait dans le four ?! Décidemment, Seven, tu n’es pas la seule à ne pas te souvenir de toute la soirée dans ses moindres details. |
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| Sujet: Re: Last Saturday Night Sam 1 Oct - 12:39 | |
| Elle restait sur le canapé, dans son petit short en pilou bleu marine qui faisait plus culotte qu'autre chose. Elle regardait la télévision, sans vraiment trop savoir ce qu'elle faisait ni même ce qu'elle regardait. Seulement, elle n'avait pas envie de se charger l'esprit avec des choses trop intellectuelles. Beaucoup lui avait dit que vu qu'elle n'allait pas à l'Université alors qu'elle en avait les moyens et surtout les possibilités, elle était idiote, stupide et superficielle. Ce qui était faux, elle ne se disait pas très intelligente, mais assez pour pouvoir avoir la liberté de faire des choix. Elle pouvait aller à l'Université, mais elle n'en avait pas l'envie. Elle n'en avait pas besoin, elle est née dans un milieu si élitiste et si privilégié que faire des études lui semblait d'une hypocrisie totale, puisque du millieu où elle venait elle pouvait avoir ce qu'elle voulait. Mais peut être qu'un jour elle retournerait à l'Université. Elle réfléchissait et oublia les nuggets, ça commençait à sentir le brûler mais ça sentait pas vraiment la bouffe brûlée. Sasha sauta sur le four et sortit son ... sous vêtements. Seven s'était levée et regardait Sasha avec une air extrêmement intriguée.. Ok. Plus d'extasy. Là, c'était du grand n'importe quoi.
Je regardais Sasha et son boxer ? Du moins ce qu'il en restait. Et puis je posais le regard sur mes nuggets. Non pas eux.. Ce sont d'innocentes victimes d'une soirée de débauche. J'eus une moue contrariée, j'avais faim... Sérieux, les Nuggets à la mousse d'extincteur ça me donnait tout sauf envie. J'attrapais mon téléphone et commandais une pizza quatre fromages. Je m'asseyais alors dans la cuisine en regardant les nuggets, qu'est ce que j'avais faim. Puis mon téléphone se remit à sonner. C'était ma mère. Nous avons toujours des conversations extrêmement passionnantes : Est ce que tu manges ? Oui. Est ce tu as assez d'argent pour la semaine ? Oui. Tu viens à New York ce week end ? Non. T'as dépensé combien cette semaine ? Beaucoup d'argent. Tu veux plus d'argent ? Si vous voulez. Tu sais comment va ton père ? Oui, il est France en ce moment. Tu vas bien ? Oui Maman. Tu sais que ton frère réussit parfaitement ses études ? Oui maman, il m'appelle souvent et vient très souvent à San Francisco. Il vient à San Francisco TE voir et pas moi ? Faut croire. Donc je te fais un nouveau virement ? Oui c'est ce que tu avais dis je crois. Combien ton père te donne par mois ? Je sais pas, j'ai une carte qui tire directement sur son compte. Ah vraiment ? Vous allez pas faire une compétition à celui qui donne le plus à ses enfants quand même. Elle me souhaita une bonne journée et ne répondit pas à ma question. Décidémentn, je ne comprendrais jamais le délire de mes parents. Mais après tout, je vais pas me plaindre. Mon père m'a acheté cet endroit, ma mère a payé l'ensemble des meubles, et je ne travaille pas et je dépense plus qu'un salaire de caissière dans deux trois jours quand je suis pas en forme.
Je regardais Sasha, soupirait, posait mon téléphone. Quand ma mère m'appelle je me sens... fatiguée. Et vu que là j'ai fait la fête, je me sens lourde, très lourde. Je me massais les tempes, et me servit un verre d'eau. « Si seulement c'était le seul problème »J'agitais les bras comme possédée. « Non sérieusement qu'est ce que fous ton truc dans le four ? »
Dernière édition par Seven A. Belle le Mar 11 Oct - 17:32, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Last Saturday Night Dim 9 Oct - 19:04 | |
| Sasha regardait tristement le reste de son sous-vêtement brûlé. Puis, le jeune garçon soupira et jeta le morceau de tissus à la poubelle. Il avait déjà découvert beaucoup de choses anormales causées par la soirée, mais son boxer dans le four restait la chose pour laquelle il ne voyait aucune explication. Pendant que Seven répondait au téléphone, Sasha nettoyait les dégâts en jetant les nuggets à la poubelle et en épongeant la mousse de l’extincteur. Il fut toutefois soulagé de constaté que le four n’avait pas subit de dommages majeurs si ce n’est une trace de brûlure sur la porte.
– Comment ça le seul problème ? Y a quelque chose qui ne va pas, Seven ? Puis Sasha ajouta d’un ton plus sûr de lui: J’en sais foutrement rien ! C’est sûrement ces deux pervers qui ont tout retournés dans ma chambre là où j’ai déjà retrouvé mes sous-vêtements sans dessus-dessous. Si jamais je remet la main dessus…
Le jeune garçon faisait mine de se fâcher réellement mais l’effet de la soirée précédente agissait sur lui et il avait l’air beaucoup moins stable sur ses pieds. Les deux colocataires mirent en commun leur souvenir de la soirée afin de compléter par eux-même leurs différents trous noirs et peut-être éviter une nouvelle catastrophe dans l’appartement comme celle du boxer dans le four. Sasha achevait une bouteille de vin rouge parce qu’il était de ceux qui combattait le feu, par le feu et l’alcool, par l’alcool. Et le temps s’écoula si vite. L’heure du four semblait affichée déjà 17h00. Sasha sentit le besoin de vérifier l’heure sur plusieurs horloges de l’appartement…Le four fonctionnait toujours aussi bien pour l’heure, et le jeune homme souriait à l’idée qu’il se soit passé autant de temps. Mais quelque chose semblait inquiété Seven…et en repensant à sa journée, Sasha lui aussi fut frappé par un événement.
- Euh mais au fait, Seven ? T’avais pas commandé une pizza ? Comment ça se fait que le livreur ne soit toujours pas arr… "Diiing Dooong ! "
Sasha Lloyd fit signe à Seven. C’est lui que se chargerait d’acceuillir ce si malpoli livreur qui arrivait avec plus de deux heures de retard. Lorsque Sasha ouvrit la porte, il s’agissait bien du livreur. Mais Sasha qui s’attendait à des explications de la part de celui-ci sur son retard, fut surpris de constater que finalement il n’en aurait pas besoin…L’homme qui se tenait devant lui avec la pizza de Seven n’était autre que l’un des invités qui était parti de chez lui quelques heures auparavant. Sasha fut plus en colère lorsqu’il s’aperçut qu’il s’agissait surtout de l’un des deux pervers sans doute responsable de la catastrophe du four. C’était certain, cet enfoiré était en retard sans doute pour son taux d’alcolémie qui devait traîner encore dans son corps et qui l’avait conduit ici avec plus de deux heures de retard. Sasha convint avec sa bonne et sa mauvaise conscience qu’il était nécessaire de remettre les idées en place chez ce livreur de pizza qui avait faillit mettre le feu chez lui. "PAF ! "
- Tiens, ça te raffraîchira les idées…et, bien sûr, la pizza est offerte !
Sasha avait lançé son poing de façon très nette dans le visage du livreur encore sous l’effet de l’alcool. Quel egoïsme d’assurer la fonction de livreur et de le faire aussi ivre qu’il l’était. Sasha referma la porte et apporta la pizza à Seven, lui demandant si ça la tentait toujours de manger. Puis, alors qu’ils se partageaient les parts de la pizza, Sasha lui expliqua la raison pour laquelle celle-ci fut gratuite. |
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| Sujet: Re: Last Saturday Night Mar 11 Oct - 17:44 | |
| Je comatais devant la télévision, c'était le mot. Je comatais comme pas possible devant la télévision, je massais mes tempes, ma tête étaient toujours douloureuses, mais cela ne m'empêchait pas de fumer clopes sur clopes, expirant la fumée par reflexe, tels était ma vie, j'étais aussi extrêmement contrariée, pensive, face à l'attitude puérile de mes parents qui semblait faire un concours sur les meilleurs parents possibles. Seulement donner de l'argent à ses enfants ce n'est pas ça qui les rendra meilleurs. C'était peut être superficiel, j'étais peut être superficielle, et beaucoup avaient des problèmes beaucoup plus graves que ce que j'avais. Après tout, je ne suis qu'une jeune fille très riche, des magnifiques quartiers de New York, ma famille possède plusieurs maisons dans le monde, un réseau d'hôtels et d'immeubles de grands luxe qui dépensait un smic par soir s'il le fallait. C'est sur, il y a des gens qui ont de plus gros problèmes que les miens. Mais très franchement, j'estime que je peux être un peu égoïste. Sasha me parla, je l'écoutais, il me posa la question de mes soucis« Mes parents comme toujours... », je lui souriais, ce n'était pas important et ça allait sûrement lui semblait stupide. Je lui fis un signe de ne pas s'en soucier. « Mais ces deux là... Je les connais pas tu sais ? Tu les connais toi ? » Je regardais la pizza avec envie, me penchant vers le carton fumant, qui respirait la pizza quatre fromages. Ma préférée. Je pris une part, le fromage s'étira, formant alors un long fil jaune clair, j'adore ce genre de truc. Les petites plaisirs de la vie. Je me rasseyais dans le canapé bien trop paresseuse pour aller manger à la table de notre superbe cuisine à l'américaine.
Il répondit à mes questions en exprimant sa haine envers les deux jeunes hommes qui avaient passé la nuit chez nous. Je commençais à rire écrasait mes cigarettes et je ramenais avec souplesse et agilité mes jambes contre ma poitrine, on voyait bien la moitié de mon cul avec mon mini short, mais qu'importe, Sasha était gay et une paire de fesses féminines, il en avait bien rien à foutre et c'était tant mieux. J'avais longtemps hésité à prendre un colocataire, mais c'est une immense, pour une seule personne et moi, je n'étais définitivement pas décidée à vivre seule, et ressentir la solitude, c'était un coup à tomber dans une débauche encore plus glauque que celle qui avait pris quartier dans notre maison hier soir. Il parla d'une pizza, une pizza ? Ah oui exact, on toqua à la porte, il ouvrit, il s'énerva, je n'entendis pas véritablement ce qu'il se disait, mais il était certain que ce n'était pas amical. Il revint avec la pizza. Mon téléphone se remit à sonner, c'était ma sœur, décidément, je vais avoir le droit à tous les membres de la famille aujourd'hui ? Oui ? T'as eu Maman ? Oui.. Elle t'a fait un virement ? Oui.. Et toi ? Oui, pareil, ça va toi ? Un peu fatiguée mais ça va. Je parle pas de ça. Je sais, mais j'ai pas envie d'en discuter. Je vois. Tu vois ? Non pas du tout, mais si tu veux pas en parler, je vais pas te forcer. Tu travailles toujours pour Alice ? Oui, je la vois demain. Très bien, c'est bien que tu travaille Sevy. Oui, je pense aussi, même s'il semble que ce soit une chose très superficielle pour Maman et Papa. Ils t'ont parlé des suites de ton Cotillon poussin ? Non. Pourquoi ? Laisse tomber. J'y vais bisous ma Sevy.
OOOOOOOOOK. « Ah le Cotillon... » déclarais-je dans un soupirs nostalgique, époque de ma vie, où pour une fois, j'étais une vraie princesse dans une belle robe de créateur, et où mes parents avaient un regard admiratif. |
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| Sujet: Re: Last Saturday Night Sam 22 Oct - 14:26 | |
| Alors que Seven dégustait sa pizza, Sasha quand à lui trainait par-ci, par là, vérifiant que l’appartement était assez convenable pour accueillir les enfants qu’ils devraient garder pour la soirée. Il repassait vite fait devant le grand miroir du salon afin de vérifier qu’il serait présentable pour les parents qui ne devraient plus tarder. Désormais, Sasha portait des souliers aux lacets simples, un pantalon proche du corps surmonté d’une ceinture très design et une chemise dont les deux boutons du hauts étaient entrouverts, un détail à ne pas négliger qui plaisait surtout aux mamans des enfants. Enfin, ses cheveux courts coiffés en bataille vers le ciel, mettait en valeur le haut de son visage et ses yeux noisettes. A l’autre bout de la pièce, le jeune entendit son portable sonner et en un instant l’élégant Kingston décrocha, surpris de voir apparaître sur l’appareil le nom des parents dont il attendait patiemment la venue.
A l’autre bout du fil, une jeune femme, Félice. La voix de la maman semblait pressée et inquiète, ce qui s’expliqua par ses propos. Une fois qu’elle eut vérifié qu’elle avait bien affaire à Sasha, celle-ci expliqua au baby-sitter qui serait impossible pour elle et son mari de déposer les enfants comme prévu à l’appartement de Sasha. Aussi, Félice proposa à Sasha de venir lui, le plus rapidement possible à leur domicile et de recevoir en défraiement, une somme plus importante. Certes, il aurait fallut à Sasha traverser une grande partie de la ville dans les plus brefs délais, mais sa réputation de garçon de confiance était en jeu ! C’est avec beaucoup de conviction que Sasha accepta et qu’il raccrocha.
- Je vais devoir te laisser, Seven. Pas de mioches dans les pieds pour toi, ce soir.
Rapidement, Sasha décrocha son manteau pendu au porte-manteau du hall d’entrée et noua tout aussi vite une écharpe à carreaux blancs et noirs, avant de venir déposer un bisou de bonne soirée à sa colocataire. Sans perdre un instant de plus, Sasha sortit de l’appartement…
Deux minuscules minutes plus tard, le jeune homme revint, essoufflé et encore plus pressé qu’auparavant. Il se dirigea vers la table du salon où reposait toujours son portable. Il le prit d’un geste vif et le montra à Seven en signe d’explication de son retour précipité et de son oubli. Puis, Sasha Lloyd repartit à nouveau et pour de bon, cette fois. H.J.: *soupir* Toutes les bonnes choses ont une fin. Merci pour ce rp, Seven =3 |
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| Sujet: Re: Last Saturday Night | |
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