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Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante

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Catalyne A. Hamilton
    « I Do Belive In Fairies, I Do I Do!! »

Catalyne A. Hamilton
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MessageSujet: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeMar 20 Déc - 17:07

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_leerdzoWPV1qfby4no1_500

Je devais me rendre au boulot dans l'après-midi, pour voir une jeune femme qui avait commencé la veille, Mike m'avait demandé de la prendre sous mon ail et c'est ce que j'allais faire c'était étrange, elle me faisait penser à moi au début bien que je ne connaissais pas du tout son histoire, je ne connaissais rien d'elle et franchement ce qu'elle avait pu faire dans le passé m'importait peu. Chacun à son passé, chacun à eu une vie avant de faire ça et aujourd'hui c'était une bonne chose pour tout le monde. Je mis ma veste prenant la direction du club, je bossais ce soir mais il fallait bien aider, je marcher lentement les mains dans les poches regardant autour de moi avant de m'arrêter devant une vitrine, il y avait une robe simple mais superbe à mon goût, je pensais qu'elle serait parfaite pour une sortie avec Nathaniel du moins si cela devait se faire.

Il était comme gravé en moi, encore plus depuis notre premier baiser, un baiser qui est gravé en moi, un baiser tellement puissant qu'il avait fait monter en moi un flot de sentiments et j'avais compris qu'il fallait que je change, c'était décidé, je ne laisserai plus personne me toucher par respect pour lui et je ne ferai rien qui pourra faire arrêter ce bonheur naissant. Je savais qu'il allait falloir que je parle à une personne, à Dante, notre relation était étrange et puissante, je tiens énormément à lui mais je sais aussi que tout peu basculer quand je viendrais à lui apprendre pour Nat, peut-être pour lui je ne suis qu'un coup, qu'une autre de ses chiennes avec qui il prend du bon temps et rien de plus pas même une amie ou une amie à devenir. Je regardais cette robe avant d'entrer dans le magasin pour l'acheter, ça faisait un moment que je n'avais rien acheté pour moi et j'avais bien le droit de le faire.

Je vins à rester pendant un petit moment dans le magasin me faisant plus plaisir que je ne l'avais dit avant de rentrer puis en sortant mon regard se posa sur un homme sur l'autre trottoir, sur le coup je ne voyais pas son visage c'était étrange, son allure, sa carrure tout me rappelaient quelqu'un mais ça ne pouvait pas être lui, ça ne pouvait pas, je vins à marcher pour me rendre au club quand soudain, je vins à sentir une présence de plus en plus présente. Soudain je vins à me retourner, voyant de nouveau l'homme, cette fois-ci je vis son visage, d'un coup me sang se glaça en moi, ça ne pouvait pas être lui, pas maintenant. Je le vis me faire un signe de main avec un grand sourire, cette fois-ci il était bien là, je me sentais suffoquer de plus en plus en voyant. D'un coup je vins à avancer le pas regardant où j'étais, j'étais encore bien loin du club.

J'étais paniquée, je regardais partout avant de me souvenir que Dante ne vivait pas trop loin, d'un coup, je vins à retirer mes chaussures à talon avant de me mettre à courir jusqu'à l'appartement de Dante, je regardais souvent derrière moi, pour vérifier qu'il ne suivait pas prenant des chemin différent puis une fois devant chez Dante, je pris soin de regarder qu'il n'était pas là avant de tambouriner tremblante et essoufflée à la porte de Dante
« Dante....Ouvre.... Je t'en prie... Dépêche toi.... Dante, c'est Cat... Ouvre moi... »
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeMar 20 Déc - 20:59

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_llpkmzUpbX1qb74sfo1_500

    LES ADIEUX NE M'INTERESSENT PAS
    Les adieux ne m'intéressent pas si c'est pour me proposer pire, ne reviens pas.


Le brouhaha autour des cages, mes poings serrés, qui s'abattent contre cette chaire humaine, la chaleur étouffante et la sueur qui coule sur mon front, mon souffle qui se mélange dans celui d'un parfait inconnu. Mon âme hurlait, elle hurlait à l'aide, elle disait qu'elle avait besoin d'aide, qu'elle avait besoin de sortir de ma poitrine et pourtant je la repoussais, je la repoussais tout aussi vivement que je repoussais cet homme qui se trouvait sous moi. Les coups ne faisaient même plus de bruit, je n'entendais plus la foule, je voyais mes propres coups au ralentit. Ce goût amer de rouille dans au fond de ma gorge, du sang. De la violence à l'état brutale, animal, bestiale ! Faire mal pour faire mal, ne plus réfléchir, ne plus penser. Pourtant, pourtant au moment même où j'allais certainement assommer et probablement gagner, c'est sa voix qui résonnait dans mes oreilles. «-je t'aime Dante, pardonne moi... » Et entourée d'une lumière blanche, elle se trouvait là, son sourire faible, tout aussi faible que sa corpulence, ses os, j'avais l'impression qu'ils pouvaient transpercer ses joues. Cette vision ne durait qu'une seconde et pourtant j'avais l'impression qu'elle venait de me prendre trente années de ma vie. J'avais l'impression que son doigt venait de m'arracher les yeux et qu'elle appuyait encore et encore, tant la douleur était encore là et pourtant cette douleur était muette, je n'arrivais pas à crier, à pleurer ou même à hurler tant je souffrais. Et ma garde baissée, l'ennemi enfonça son poing contre ma joue, j'avais l'impression que le goût amer du sang venait de disparaître, les yeux clos, je ne voulais simplement que tout cela s'arrête et pourtant, j'étais tellement contradictoire que de nouveau je me mis à frapper encore et encore. Non, je ne me battais plus contre, l'adversaire, contre l'être humain, c'était la mort, c'était contre elle que je me battais, hurlant comme un dément, il fallut plus de quatre hommes pour m'éloigner de ma pauvre victime. Je revenais sur terre, prenant cette dure réalité en pleine face, lorsque mes yeux se posèrent sur ce qui restait du visage de mon ennemi, ainsi la salle était plongée dans le silence. J'ouvris ma bouche, posant ma main sur ma joue gonflée avant de secouer la tête, en silence, je sortais des cages, allant dans les vestiaires.

Je n'entendais rien, ni les conversations des autres ''joueurs'' ni les insultes des perdants, je ne faisais même pas attention aux regards des autres. Vide, une simple carcasse vide, j'attendais simplement que les vautours viennent manger mon cœur et vomir ce qui restait de mon âme en enfer. Je souriais en coin à cette pensée. Laissant l'eau brûlante des douches, laver le sang que j'avais sur les mains, mes phalanges étaient ouvertes à vifs et l'eau piquait légèrement les blessures et pourtant, je ne sentais quasiment rien.Je sortis, enfilant mes vêtements propres avant de mettre une paire de lunette de soleil sur mon visage, ma voiture m'attendait déjà, mon chauffeur aussi d'ailleurs. Sans un mot, je montais à l'intérieur, pensif, fuyant cette dure réalité. Cette souffrance qui me tiraillait de part en part comme un damné. Le chemin fut court et pourtant, les secondes me paraissaient être des heures et les heures des jours, puis les jours des mois et les mois des années. Tout était tellement fade, noir et blanc, aucune couleur, j'entrais chez moi. Un manoir, un manoir que j'avais payé avec mon argent, j'étais riche et pourtant, ce manoir si magnifique soit-il, me paraissait froid et hostile. Je laissais tomber mon sac sur le sol, avançant calmement, un peu trop même, jusqu'à ma chambre, je me laissais tomber sur le dos, dans mon lit. Observant un long moment mon plafond, avant de fermer les yeux et de finir par somnoler. Je frissonnais, ma respiration se faisait de plus en plus forte, jusqu'à ce que je sente doucement une main se poser sur ma joue. Froide, mais douce, lente, mais pas trop. Parfaite. Je souriais, je souriais doucement, mais sincèrement, son parfum, un savoureux mélange de vanille et de cannelle. « -Dante, tu ne dois pas faire ça, ce n'est pas de ta faute. » Me murmurait cette voix, une voix douce, mais forte, elle devait savoir ce qu'elle voulait dans la vie. Je me laissais bercer par cette douceur, par ce fantôme du passé que je ne pouvais pas oublier, ni même rayer de ma vie, j'aimais ces moments, ces simples moments où cette femme parfaite me parlait. « -Au revoir amour... » Doucement, un murmure. Et puis le néant, le silence lourd et morbide, froid. Je me redressais vivement, inspirant profondément avant de poser ma main sur mon visage. J'étais devenu fou, je ne savais même pas combien de temps j'avais dormi. Je me redressais, allant jusqu'à ma salle de bain, passant ma tête sous l'eau, je fixais mon propre reflet dans le miroir. Mes yeux cernées et rouges, tant je ne dormais que trop peu. Posant ma main sur ma joue, en grimaçant légèrement, un magnifique hématome orné cette joue. Je soupirais avant d'entendre des frappements contre ma porte. Hésitant un moment, car je ne voulais pas voir Kyle, pas comme cela.

Je descendis jusqu'à mon salon, curieux, mes mains dans mes poches, je restais devant la porte, sans bouger, me disant que l'invité ou l'intrus finirait par partir. « Dante....Ouvre.... Je t'en prie... Dépêche toi.... Dante, c'est Cat... Ouvre moi... » J'arquais un sourcil, avant de m'approcher de la porte. Cat n'était pas le genre de femme à venir en simple visite de courtoisie, si elle était venue jusqu'ici c'était qu'elle devait avoir une très bonne raison. J'ouvris la porte, mon regard se posa sur elle, de haut en bas, elle était pied nue et son regard semblait, paniqué. Effrayé même. « -Cat...qu'est-ce qu'il t'arrive? » Demandais-je d'une voix rauque et enrouée, tant je n'avais pas ouvert la bouche ces dernières semaines. J'ouvris la porte un peu plus avant d'attraper ses chaussures avant de me décaler. « -Entre et calme toi, je vais te faire un café... » Disais-je évasif avant de la faire entrer et de fermer la porte derrière nous, laissant tomber ses chaussures sur le sol avant de marcher jusqu'à la cuisine en silence, pensif.


Dernière édition par Dante A. Cooper le Ven 13 Jan - 18:06, édité 2 fois
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Catalyne A. Hamilton
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeVen 30 Déc - 11:36

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_leerdzoWPV1qfby4no1_500

Pourquoi fallait-il qu'il revienne maintenant, alors que je pensais avoir tourné la page de tout ça, alors que je pensais l'avoir complètement oublié mais non je ne pouvais pas rêver il était bien présent là devant moi à me regarder, il fallait que je fuis, il fallait que je l'évite, que je reste loin de lui et la seule solution que j'avais trouvé était d'aller chez Dante, je savais que j'y serai en sécurité mais je savais aussi que ça pouvait être ma perte en lui disant ce qu'il s'était passé dans le passé mais aussi en lui parlant de Nat mais je me devais de lui dire, je ne pouvais pas le lui cachait simplement parce que je tenais à lui, parce qu'il avait une place importante dans ma vie bien plus que je le disais. Dante malgré le fait que je couchais avec était pour moi un modèle, je me doutais qu'il n'était pas tout rose, mais je voyais en lui bien plus qu'un homme dont je me servais à l'habitude, il avait une place importante dans ma vie mais aussi dans mon coeur.

Je venais de frapper à sa porte espérant qu'il était présent, je ne savais pas mais j'espérais, pour une fois j'avais besoin de lui. Quand je vis la porte s'ouvrir, je laissa mon regard sur lui avant de le baisser alors qu'il prenait la parole, je le laissais prendre mes chaussures avant de faire un pas dans la maison, sursautant légèrement alors qu'il lâcha les chaussures puis je vins à le suivre alors qu'il marchait vers la cuisine, je restais un moment à la porte tout en le regardant, je me sentais à l'abri mais dans un sens j'avais peur, peur que mon beau-père finisse par s'en prendre à lui, peur que tout dérape en un instant
« Je suis désolé de te déranger Dante, je ne savais pas où aller » je vins à frissonner un peu avant de regarder autour de moi puis je vins à m'avancer vers la fenêtre regardant rapidement si je voyais quelqu'un puis je vins à me retourner vers Dante.

Il avait l'air d'être fatigué et je me demandais s'il fallait que j'en rajoute une couche , si je ne devais pas au contraire prendre la fuite, de le laisser seul, de le laisser loin de tout ça, mais il était bien trop tard, j'avais besoin d'être avec lui et de lui dire tout
« Dante...Il y a une chose que tu ne sais pas sur moi... Une chose que personne ne connait ou presque... je ne parle jamais de ça... Mais là je n'ai plus le choix... Mon passé refait surface et je ne veux pas que ça finisse par te causer du tord... Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi... » Je le regardais toujours avant de revenir vers la porte, je n'osais m'avançais vers lui, j'avais peur, peur qu'il finisse par me détester pour ce que j'étais, pour ce que je représentais au fond. Certes j'avais mon caractère, j'étais comme j'étais par protection mais au fond qui étais-je vraiment à force de jouer un jeu chaque jour je ne le savais pas moi-même.

C'était bien trop pour moi et je vins à frissonner légèrement avant de baisser le regard, je ne savais pas vraiment comment lui dire, comment dire ce qu'il m'avait fait, je n'arrivais plus à le regarder, j'avais honte, honte de moi, honte de ce qu'il avait fait, honte de m'être laissé faire tant de fois, honte de ne pas avoir été plus forte pour me battre contre lui et contre ma mère qui m'insultait mais au fond je suis peut-être comme ça, qu'une vulgaire pute. Je sentais mon coeur battre plus vite par la peur, peur de revivre ce moment mais il fallait que j'affronte ça une nouvelle fois et en parler à Dante me faisait encore plus peur que de nature.
« Tu sais... Je n'ai pas toujours été comme ça Dante, je n'ai pas toujours été la fille qui savait ce qu'elle voulait, petite j'étais différente...Bien différente, j'avais du surpoids, et mon beau-père passait ses nerfs sur mon frère sauf que je ne pouvais pas le laisser faire alors je me mettais au milieu pour recevoir les coups à sa place, je n'avais pas beaucoup d'ami, la seule véritable amie que j'avais c'est suicidé pour un abruti »

Je laissais mon regard sur lui avant d'entendre un bruit sourd venant de dehors, ce qui me fit sursauter, je vins à trembler pensant qu'il était là, qu'il m'avait suivit jusque là, je sentais une nouvelle fois la peur m'envahir « Il est là....Je suis sur que c'est lui... Je.... Je veux pas... Il ne doit pas.... » je sentais les larmes montaient sous la peur, j'avais du mal à me contrôler mais surtout je ne voulais pas faire voir ce coté de moi à Dante, je me retournais pour éviter qu'il me voit ainsi refoulant tout ça....
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeVen 30 Déc - 14:12

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_llpkmzUpbX1qb74sfo1_500

    LES ADIEUX NE M'INTERESSENT PAS
    Les adieux ne m'intéressent pas si c'est pour me proposer pire, ne reviens pas.


Je me trouvais dans la cuisine, attrapant un tasse dans mon armoire avant de la poser sur mon mini-bar. Allumant la cafetière, le regard vague, pendant quelques secondes j'en avais oublié la présence de Catalyne. Je secouais ma tête pour me reprendre, allumant mon robinet avant de passer mes mains sous l'eau froide et de les poser sur mon visage, pour me réveiller. Je suis désolé de te déranger Dante, je ne savais pas où aller » Je pris un torchon m'essuyant le visage avec, m'appuyant ensuite dos à ma cuisine, mes bras croisées sur mon torse. « -Tu ne me dérange pas, tu sais que tu es la bienvenue ici, mais raconte moi plutôt la raison qui fait que tu es dans cet état. » Passant ma main dans mes cheveux, je devais certainement avoir une tête à faire peur aux fantômes. À cette pensée, je souriais vaguement avant de me redresser pour suivre Cat. J'avais l'impression qu'elle m'évitait, chose qui était ridicule, sinon pourquoi était-elle chez moi ? Je demeurais impassible, en fait, une partie de moi était déconnecté du monde réelle, j'espérais seulement qu'elle ne le remarque pas. Je n'avais aucune envie de partir dans un long et chiant moment de confidence sur ma vie, qu'elle me parle d'elle était une chose. Il était hors de question que je mentionne ma femme aujourd'hui. « Dante...Il y a une chose que tu ne sais pas sur moi... Une chose que personne ne connait ou presque... je ne parle jamais de ça... Mais là je n'ai plus le choix... Mon passé refait surface et je ne veux pas que ça finisse par te causer du tord... Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de moi... » Je fronçais légèrement les sourcils en me demandant si elle ne venait pas de se fumer un truc louche. Parce que, j'étais loin d'être un type à qui on pouvait faire du mal, personne ne se dressait contre moi, sans quoi il risquait de finir à la rue et sans emploie, famille ou pas. J'étais le seul capable de me faire du mal. Je baissais les yeux pour regarder le bandage à ma main avant de secouer ma tête. M'approchant de la jeune femme avant de poser ma main sur son épaule. « -Je t'en pris Cat, vas droit au but, je risque rien crois-moi. T'as pas tué quelqu'un j'espère....bref calme toi un peu et raconte, parce que je pige rien là. » Ironisais-je avant de la lâcher voyant qu'elle baissait la tête presque honteuse.

Merde, je commençais sérieusement à perdre patience là, déjà qu'en général je n'étais pas un homme patient, là c'était juste insupportable. Lorsque j'avais quelque chose à dire je le disais, point. Apparemment Cat n'était pas de cet avis et j'étais fatigué, pour ne pas dire lessivé en fait. Donc, j'étais facilement agacé, je faisais de mon mieux pour ne pas perdre mon calme. « Tu sais... Je n'ai pas toujours été comme ça Dante, je n'ai pas toujours été la fille qui savait ce qu'elle voulait, petite j'étais différente...Bien différente, j'avais du surpoids, et mon beau-père passait ses nerfs sur mon frère sauf que je ne pouvais pas le laisser faire alors je me mettais au milieu pour recevoir les coups à sa place, je n'avais pas beaucoup d'ami, la seule véritable amie que j'avais c'est suicidé pour un abruti » J'enregistrais le moindre mot venant d'elle, sans la quitter du regard, passant ma main sur mon visage, je me rendais compte à qu'elle point j'étais con. Ce n'était pas qu'avec elle, en fait je me foutais royalement de la vie des gens, de leur passé en particulier, ainsi je connaissais certainement des gens qui devaient avoir butés quelques personnes dans leur vie. Cependant, ça ne me dérangeait pas plus que cela. En revanche apprendre que Catalyne avait été battue, ça m'en foutait un coup dans la gueule, pour ne pas dire qu'en fait la nouvelle m'assommait totalement en réalité. « -Je comprends, ça n'a pas dû être facile, mais ça ne me dit pas la raison pour laquelle tu es carrément hystérique là. » Pour le tact on repassera, mais elle me connaissait, je n'étais pas du genre niais et doux, les mots sortaient de ma bouche avant même que l'impact de ces mêmes mots ne montent jusqu'à mon cerveau. Elle le savait, tout le monde le savait. Un bruit sourd me sortit de mes pensées, fixant la brune qui se trouvait en face de moi, je la voyais qui tremblait comme une feuille. Elle avait peur de quelque chose ou de quelqu'un plutôt et quelque chose me disait que c'était en rapport avec ce fameux beau-père. « Il est là....Je suis sur que c'est lui... Je.... Je veux pas... Il ne doit pas.... » Je regardais autour de moi, allant jusqu'à la fenêtre en me rendant compte que ce n'était rien d'autre que des gosses du quartier qui s'amusaient avec des pétards. Je soupirais avant de rejoindre la jeune femme, posant ma main le long de son dos avant de l'attirer contre moi et de lui caresser les cheveux avec tendresse. « -Calme toi, c'est rien d'autre que les gosses, il ne t'arrivera rien ici je suis là, mais il faut que tu te calmes. » La sonnerie de la cafetière me ramenait doucement à la réalité. Je me détachais doucement de la jeune femme avant de lui caresser la joue et de lui prendre la main, l'entraînant jusqu'à la cuisine avant de la faire s'asseoir sur l'un des tabouret. Posant une tasse devant elle avant de verser un peu de café. Je lui passais un bol de sucre avant de m'asseoir en face d'elle. Croisant mes bras contre mon torse en la fixant. « -Bon et si tu commençais depuis le début, calmement, quelque chose me dit que ton beau-père n'a pas fait que te frapper et y'a pas besoin d'être un psy pour comprendre ça... » Je plongeais ma main dans ma poche, sortant une boite de doliprane, avant de prendre un cachet et de le mettre dans ma bouche, j'avais l'impression que ma tête allait exploser.


Dernière édition par Dante A. Cooper le Ven 13 Jan - 18:05, édité 1 fois
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Catalyne A. Hamilton
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeMar 3 Jan - 15:31

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_leerdzoWPV1qfby4no1_500

En un instant, je me revoyais bien des années en arrière avec cette peur au ventre, la peur de le voir de nouveau me faire ce qu'il m'avait fait le jour où Mike était partit, ça m'avait détruit petit à petit avant de me remettre aussi bien que je le pouvais et devenir ce que j'étais aujourd'hui. Dante était quelqu'un qui comptait pour moi et c'était la seule personne en dehors de Nat et Lonan en qui j'avais confiance et je me devais de lui dire, de lui dire pour mon passé surtout maintenant qu'il était là, qu'il était parmi nous, je savais que tout pourrait de nouveau basculer en un instant. Je vins à lui parler lentement je n'arrivais pas à lui parler mieux que ça, j'avais peur, peur de me perdre dans tout ça. Je le regardais alors que je vins à attendre un bruit qui me fit frissonner de plus belle avant de paniquer, j'étais sur qu'il était là, sur qu'il voulait me faire revivre la même chose.

Quand Dante vint à me prendre dans ses bras je m'y blottis tendrement profitant de ce moment de tendresse tout en fermant un instant les yeux avant de les rouvrir pour plonger mon regard dans le sien. Puis je le suivis dans la cuisine prenant place sur une chaise face tenant la tasse de café qu'il venais de me servir dans le creux de mes mains avant de baisser le regard alors qu'il prenait la parole.
« Tu as raison Dante, il n'y a pas eu que ça.... Le jour des 18 ans de Mike, il est partit laissant un simple mot disant qu'il fallait que je le pardonne... C'est la dernière fois que j'ai vu mon frère et que ma vie a basculé encore plus. » Je levais le regard un instant portant la tasse à mes lèvres pour boire une gorgée puis je vins à rebaisser le regard tripotant l'anse de la tasse. « Ce soir là quand mon beau-père est rentré, il cherchait Mike, disant qu'il fallait qu'il lui parle, j'avais vu sa rage une nouvelle fois et ce soir-là, il est venu dans ma chambre et il a commencé à me frapper avant...avant de me... violer ».

A ce moment précis, je n'étais plus la femme forte, la femme sur d'elle qu'il connaissait, j'étais ce que je détestais en moi, une femme faible, les larmes coulaient sur mes joues alors que je gardais le regard baissé, je ne pouvais le regarder simplement parce que j'avais honte, honte de ce que j'étais au fond, honte de ce qu'il m'avait fait. Je vins à lâcher la tasse pour me lever venant à me mettre devant la fenêtre et regardant dehors « Le lendemain je l'ai dit à ma mère mais elle ne m'a pas cru et m'a insulté de pute et m'a mise de hors... C'est à ce moment précis que j'ai pris la décision de changer et de devenir ce que je suis aujourd'hui au fond ce que ma mère disait doit être vrai, je suis qu'une pute pour ce que je fais... » Je soupirais lentement avant d'essuyer mes yeux puis je vins à passer ma main sur mon bras lentement essayant de reprendre mes esprits tout en me calmant.

« Je pensais que tout était derrière moi, mais tout à l'heure, je l'ai vu, il était en ville et il m'a suivit, j'ai peur que tout recommence, peur qu'il ne cherche qu'une chose... » Je restais ainsi immobile à regarder dehors à ce moment précis, je pensais à Nat, me demandant ce qu'il allait penser de tout ça, ce qu'il allait se passer s'il venait à tomber sur lui. Je vins à frissonner rien qu'à l'idée qu'il pourrait lui arriver quelque chose tout comme à Dante. Je me retournais lentement posant un regard rapide sur Dante avant de détourner une nouvelle fois le regard.
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeJeu 5 Jan - 17:28

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_llpkmzUpbX1qb74sfo1_500

    LES ADIEUX NE M'INTERESSENT PAS
    Les adieux ne m'intéressent pas si c'est pour me proposer pire, ne reviens pas.


Ma tête allait exploser, tant les coups de la veille avaient été puissant, sur le coup je n'avais rien sentit, trop occupée à chasser ce sourire de mon esprit. Cette odeur de bonheur qui finissait par se faner au fil du temps. Moi Dante, le gars plutôt superficiel, chaque fois que Noël approchait, j'avais cette passe qui était à la limite de la dépression. Je préférais me noyer dans la violence et le silence plutôt que de parler à quelqu'un. C'était ma façon de me battre contre la mort, en la côtoyant chaque jours un peu plus. Si cela pouvait paraître ridicule, pour moi ça ne l'était pas. Je vivais en quelque sorte, par procuration certes, mais je vivais quand même. « Tu as raison Dante, il n'y a pas eu que ça.... Le jour des 18 ans de Mike, il est partit laissant un simple mot disant qu'il fallait que je le pardonne... C'est la dernière fois que j'ai vu mon frère et que ma vie a basculé encore plus. » Je relevais mon regard vers elle, elle semblait souffrir et cela aurait été mentir que de dire que ça ne me faisait rien. Au contraire, elle était importante pour moi. Peut-être pas par amour, mais autre chose que je ne savais pas expliquer. Je tenais à elle, même si j'étais trop maladroit. Je la fixais avec tendresse, essayant de lui donner le courage et la force de mettre des mots sur sa souffrance. « Ce soir là quand mon beau-père est rentré, il cherchait Mike, disant qu'il fallait qu'il lui parle, j'avais vu sa rage une nouvelle fois et ce soir-là, il est venu dans ma chambre et il a commencé à me frapper avant...avant de me... violer ». Je tentais d'assimiler ce qu'elle venait de me dire, bien sûr, cela aurait été mentir que de dire que je ne m'en doutais pas un petit peu. Ceci dit, l'entendre le dire m'assommait totalement. J'avais dû mal à réaliser et en imaginant le corps de cet homme sur un enfant je serrais les poings. « -Je suis désolé...je ne sais pas quoi te dire si ce n'est désolé... » Que dire de plus de toute façon, j'espérais seulement que le passé ne la hantait pas comme il me hantait moi-même.

Je ne savais plus quoi dire, j'étais à la fois triste, en colère et fatigué, un savoureux mélange qui me mettait les nerfs à vifs. La voyant pleurer, je sentais mon cœur se serrait un peu plus avant de la voir se lever et se mettre devant ma fenêtre. Je l'a suivais du regard, sans pour autant trouver la force d'ajouter quelque chose. « Le lendemain je l'ai dit à ma mère mais elle ne m'a pas cru et m'a insulté de pute et m'a mise de hors... C'est à ce moment précis que j'ai pris la décision de changer et de devenir ce que je suis aujourd'hui au fond ce que ma mère disait doit être vrai, je suis qu'une pute pour ce que je fais... » J'arquais un sourcil, me demandant qui était la plus idiote, la mère qui avait favorisé l'amant à son propre sang ou bien la fille qui croyait qu'elle était une pute. Je soupirais avant de me lever à mon tour , posant ma main sur son épaule pour la rassurer. « -écoutes, je ne peux pas dire que je comprends, parce que je ne comprends pas, je ne peux pas comprendre en fait, puisque je n'étais pas à ta place. Cependant, tu n'es pas une pute, certes je me doutes que les gens doivent te juger en rapport à ton job, mais laisse moi te dire que ce sont des abrutis, ma femme...enfin la femme que j'avais aimé était une prostitué, alors un peu de respect... » Je lui fis un sourire rassurant avant de grimacer en me rappelant vaguement de ma première rencontre avec Ezra. Un souvenir qui était tout aussi beau, qu'il était douloureux, un savoureux poison qu'elle m'avait laissé après son départ.

« Je pensais que tout était derrière moi, mais tout à l'heure, je l'ai vu, il était en ville et il m'a suivit, j'ai peur que tout recommence, peur qu'il ne cherche qu'une chose... » Je fronçais les sourcils, la laissant se calmer et je posais ma main sur son bras avant de la forcer à me regarder. Lui caressant la joue avant de lui sourire pour la rassurer. « -On peut aller voir la police ensemble si tu veux, tu peux porter plainte ou demander une injonction d'éloignement, comme-ça s'il t'approche il ira en taule. » Je l'embrassais sur le front avant de poser mes mains sur ses épaules. « -Si tu veux, tu peux passer la nuit ici ou rester quelques jours chez moi, je peux aller chercher tes affaires chez toi, le temps que ça se calme et qu'on aille voir la police. Cesse de te faire du soucie et ne pense plus à lui, je sais, facile à dire, mais essaye et ne te bouffe pas la vie pour ce type. Regardes-toi tu es magnifique aujourd'hui ton job on s'en fou, tu es une fille en or. » Je lui souriais avant de me détacher d'elle et d'ouvrir le frigo, prenant une petite bouteille d'eau je l'ouvris avant d'en boire un peu tout en la regardant.


Dernière édition par Dante A. Cooper le Ven 13 Jan - 18:04, édité 1 fois
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Catalyne A. Hamilton
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeMar 10 Jan - 10:15

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_leerdzoWPV1qfby4no1_500

Pourquoi tout ça avait été possible, pourquoi avais-je laissé faire tout ça, je ne savais pas mais c'était arrivé sans le vouloir certes mais c'était ainsi et je ne pouvais rien changer aujourd'hui juste vivre ainsi, juste vivre en oubliant le passé et en me concentrant vers l'avenir, un avenir qui se promettait merveilleux en tout point. Je me sentais faible à Dante alors que je lui parlais de tout ce qu'il s'était passé, je lui disais tout ou presque, je détestais être comme ça face à lui, face à cet homme que j'aimais dans un sens d'un amour fraternel, il comptait énormément pour moi mais j'avais cette impression de ne plus être à celle qu'il connaissait. Une fois que j'eus finit de lui parler, je regardais sa main qu'il venait de poser sur mon épaule et je posais le regard sur lui alors qu'il prenait la parole, quand il parla de sa femme, mon regard se posa sur le sol, quelle idiote j'étais pour ce que je venais de dire, je murmurai un simple « désolé » avant de regarder une nouvelle fois par la fenêtre reprenant la parole.

J'avais peur pour lui même si je savais très bien qu'il était capable de se défendre mais dans l'histoire il n'y avait pas que lui, quand il posa sa main sur mon bras, je relevais lentement le regard sur lui répondant légèrement à son sourire avant de fermer un cours instant les yeux sous sa caresse sur ma joue avant de les rouvrir alors qu'il prenait une nouvelle fois la parole, il me rassurait et ça me faisait du bien, je restais là à le regarder alors qu'il reprenait la parole après son baiser sur le front, j'enregistrais tout ce qu'il disait avant de sourire à sa dernière phrase, je le suivis du regard un instant avant de jeter un coup d'oeil dehors, puis je vins à penser à Nathaniel, il n'était pas au courant et il pouvait être aussi en danger à cause de moi et ça je ne pouvais le supporter, je ne voulais pas le perdre tout comme Dante.


« Merci Dante, j'irai à la police » Je lui souriais avant de faire quelque pas dans la salle puis je reposais mon regard sur lui avant de soupirer légèrement « Je ne vais pas te déranger Dante, comme tu as dit faut que j'avance et puis je dois prévenir quelqu'un, il peut tout autant que toi tomber sur lui et que ça finisse mal et ça je ne le veux pas surtout pas lui » c'est vrai que je parlais de Nat à Dante sans vraiment l'évoquer et le pire c'était qu'il ne savait rien, il ne savait pas qu'il avait changer ma vision de l'amour, ma vision sur les hommes bien que cette vision je ne l'avais sur Dante, avec Dante c'était bien plus complexe que ça pourtant il était vrai que je m'étais abandonné dans ses bras plus d'une fois, que nos moments charnels étaient de plus brûlant et je mentirais de dire que je n'aimais pas mais aujourd'hui, je savais aussi qu'il n'y aurait plus ses moments, juste une complicité autre que celle d'avant.

Je n'étais pas un modèle en amour, mais là avec Nat c'était différent et ma vision envers lui était que je lui serais fidèle et que mon corps seul lui le toucherai à présent, je baissais la tête avant de me remettre vers la fenêtre m'appuyant sur celle-ci tout en regardant Dante.
« Faut que je te parle d'autre chose aussi Dante.... Tu sais tu as une place important pour moi, tu as même bien plus que ça et pas seulement car on couche ensemble, c'est quelque chose que je n'arrive pas à expliquer mais c'est comme ça, tu es l'une des seules personnes avec qui je me sens en sécurité... Mais je dois t'avouer aussi que depuis quelques temps un homme est entré dans ma vie, il est pas comme les autres qui me regardent comme un bout de viande, il m'a donné son amour....et aujourd'hui il a le mien » Je le regardais sans sourire gardant un air sérieux me demandant comment il allait réagir c'est dingue comme il avait cette importance. « Je suis amoureuse de lui Dante, je mentirai en disant que ça ne me fait pas peur au contraire mais je veux vivre ça malgré tout ce qu'il se passe en ce moment... Mais par ce fait, entre nous... Je veux dire...que pour lui, je ne coucherai plus avec toi... J'espère que tu me comprends Dante... Mais en dehors de ça rien ne change » Je le regardais toujours avant de soupirer tout en le regardant attendant sa réaction.
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitimeVen 13 Jan - 22:13

Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Tumblr_llpkmzUpbX1qb74sfo1_500

    LES ADIEUX NE M'INTERESSENT PAS
    Les adieux ne m'intéressent pas si c'est pour me proposer pire, ne reviens pas.


Celui qui a dit un jour que le temps guérissait les blessures n'était rien d'autre qu'un sombre idiot. Mon coeur tout comme mon âme étaient toutes deux meurtris au point que seul les anti-depresseurs m'aidaient à avoir l'illusion d'être normal. De ne pas être brûlé à vif, sombrer était quelque chose de tellement facile, je me laissais sombrer petit à petit, sans pour autant prendre le temps d'observer les autres. Ma vue étaient simplement brouillée par mes souvenirs et ma douleur stridente. Les seuls et uniques moments où j'arrivais l'espace d'un instant à me sentir mieux, était lorsque je me battais en cage. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'était la douleur physique qui parfois arrivait à reprendre le dessus, elle se glissait au fond de mon âme pour me rappeler que j'étais bel et bien en vie. Quelque chose comme ça. J'étais conscient que je me voilais la face et au fond je me complaisais certainement de cette façon, en me fermant au monde et aux autres. « Merci Dante, j'irai à la police » Je hochais la tête doucement, mais surtout lourdement, car mes mots de têtes ne passaient pas du tout, pourtant cela faisait un bon moment que j'avais pris mes aspirines...à moins que les doses n'étaient pas assez forte. Je jetais un regard discret en direction de l'étage, il était certain que si je courais chercher mes « médicaments », Catalyne se douterait de mon état. Et en parler, n'était pas dans mes priorités, j'avais l'impression que mes poumons se serraient un peu plus, à chaque seconde qui passait. La voix de la jeune femme, me sortais de nouveau de mes pensées. Le regard vide, je la toisais de haut en bas, pendant qu'elle faisait quelques pas dans la pièce. « Je ne vais pas te déranger Dante, comme tu as dit faut que j'avance et puis je dois prévenir quelqu'un, il peut tout autant que toi tomber sur lui et que ça finisse mal et ça je ne le veux pas surtout pas lui » Je haussais un sourcil avant de hausser mes épaules lourdement. Je lui avais proposé de dormir ici, pas de la violer. Je secouais lentement ma tête de droite à gauche, ce n'était pas le moment de me montrer désagréable, c'était une amie, elle avait besoin de mon soutien. Oui, mais, moi...de quoi avais-je besoin au fond ? Automatiquement, ma main se posa sur mon anneau de mariage qui se trouvait autour de mon cou. J'avais besoin d'elle, de ma femme, de la seule qui avait réussi à percer mon coeur à jour, de celle qui avait fait de mon enfer, son paradis. De la pureté, parmi les impurs de ce monde. « -Comme tu veux... » Murmurais-je doucement, après tout. Je n'étais pas son père et je n'allais pas l'attacher pour qu'elle puisse rester ici, si son choix était de partir, alors qu'elle fasse. Elle se posa contre la fenêtre, baissant la tête, alors je posais une fesse sur ma table, en croisant mes bras contre mon torse, la fixant, avec curiosité, peut-être un peu trop en réalité. Sans doutes, mais qu'importe, ce n'était pas le moment de penser à ce qui était bien ou mal. « Faut que je te parle d'autre chose aussi Dante.... Tu sais tu as une place important pour moi, tu as même bien plus que ça et pas seulement car on couche ensemble, c'est quelque chose que je n'arrive pas à expliquer mais c'est comme ça, tu es l'une des seules personnes avec qui je me sens en sécurité... Mais je dois t'avouer aussi que depuis quelques temps un homme est entré dans ma vie, il est pas comme les autres qui me regardent comme un bout de viande, il m'a donné son amour....et aujourd'hui il a le mien » Je fronçais légèrement mes sourcils, sans dire un mot, m'enfermant dans un mutisme, semblable au cimetière. Pensif avant toute chose et même vexé de la fin de sa tirade. Ce n'était pas tant le fait qu'elle soit amoureuse qui me vexait, elle était libre et la jalousie ne faisait pas partie de mon vocabulaire, si je tenais réellement à ce qu'elle soit à moi, j'aurais pu faire plus d'effort, elle était importante. Certes. Cependant, pas de la façon la plus romantique qui soit, elle n'était pas non plus un bout de « viande » pour moi. Hors, j'eus l'impression en l'écoutant, qu'elle croyait que je la voyais comme cela. Ce n'était pas le cas et je trouvais ça tellement vexant.


Sans dire un mot, je la laissais continuer lorsqu'elle releva le regard dans ma direction. Toujours dans la même position ; Bras contre ma poitrine et à demi assis sur ma table, je levais les yeux sur mon horloge murale. Avant de reposer le regard sur elle, impassible, ce qui ne me ressemblait pas, mais à cet instant, je me ferais à elle, comme je me ferais au monde. « Je suis amoureuse de lui Dante, je mentirai en disant que ça ne me fait pas peur au contraire mais je veux vivre ça malgré tout ce qu'il se passe en ce moment... Mais par ce fait, entre nous... Je veux dire...que pour lui, je ne coucherai plus avec toi... J'espère que tu me comprends Dante... Mais en dehors de ça rien ne change » J'esquissais un faible sourire avant de me redresser sans dire un mot. Allant dans le halle de ma maison pour prendre ma longue veste noir, je revenais dans la cuisine tout en enfilant ma veste. « -Je suis content pour toi Catalyne, tant mieux franchement. Seulement tu vois, le truc qui me gène là, c'est pas que tu sois en « couple », ça je m'en fiche totalement tu vois. Si j'avais voulu me mettre en couple, je l'aurais fait depuis longtemps, j'espère qu'il n'y avait pas de mal entendu sur notre relation. » Fis-je calmement, sans pour autant relever le regard vers elle. Attachant les boutons de ma veste les uns aux autres, avant de prendre mes clefs de voiture qui étaient posées sur la table. Détachant mes clefs de maison, je les lançais sur la table de son côté, sans grande douceur. « -Moi, ce qui me gène, c'est que tu viennes me voir pour me raconter ta vie, alors que tu devrais être dans les bras de ton copain Catalyne, je suis pas une poupée qui est à ta disposition et sache que je ne t'ai jamais pris pour un bout de viande comme tu l'as si bien dit. Je suis peut-être pas le chevalier blanc, mais j'ai un minimum de respect pour les femmes, après libre à toi de penser ce que tu veux... » Lui lançais-je doucement avant de lui tourner le dos. « Quand tu partiras, mets la clef sous le paillasson, je sors, j'ai des trucs à faire. » Puis, je sortis de ma maison, m'engouffrant dans ma R8, prenant un chemin que je ne connaissais que trop bien. Celui de la mort.
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MessageSujet: Re: Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante Icon_minitime

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Quand le passé remonte à la surface, il ne reste qu'une chose à faire {Dante

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