Une certaine douleur émane du mollet de Dylan alors qu'il vient d'être heurté à la jambe par... Mais qu'est-ce que cela peut-il bien être ? Il remue légèrement, sans pour autant entrouvrir les yeux, étant toujours assez lent à se réveiller. Puis, ayant bougé son torse tranquillement, il sent quelque chose lui chatouiller l'épaule. Il retire son bras un peu plus vivement qu'il ne s'est remué, de plus en plus éveillé. Roulant sur le côté, il tente de tirer la couette sur lui pour couvrir son corps comme il le fait chaque matin avant d'accepter la dure réalité lui imposant de se lever après trop peu d'heures de sommeil pour satisfaire son système. Il tâtonne, la main vers le bas, toujours les yeux fermés, sans réussir à atteindre une quelconque couverture que ce soit. Puis, baladant sa main vers la droite, celle-ci se pose sur un tissu inconnu qu'il ne parvient pas à identifier, d'autant plus qu'il n'est qu'à demi conscient. Il laissa sa main glisser sur cette matière étrangère et sent sous sa main une toute autre texture qui elle lui est bien familière, une peau toute lisse, celle des fesses d'une femme.
Il entrouvre brusquement les yeux, totalement désarçonné de ne pas se rappeler avec qui il est rentré la veille... Rentré? Ce n'est pas son lit! Dylan se redresse vivement sur un coude pour scruter la pièce dans laquelle il se trouve. Toutefois, la vitesse à laquelle il reprend ses esprits a un prix; il sent une douleur aiguë bourdonner dans tout son crâne qui l'oblige à reposer rapidement sa tête sur l'oreiller. Le jeune homme passe une main sur son visage et pousse un soupire de confusion. Cherchant une indication de l'heure qu'il peut bien être il se tourne de l'autre côté avec espoir d'apercevoir un réveil sur la table de chevet.
C'est alors qu'il réalise qu'ils ne sont pas que deux dans ce lit, mais bien trois... et que ce troisième occupant n'est nul autre... qu'un autre homme !? Estomaqué par la situation incompréhensible dans laquelle il se retrouve il manque de s'étouffer, mais pourtant aucun son ne sort de sa bouche. Dès lors, il n'a qu'une envie, sortir de là. Mais comment faire avec ces deux belles au bois dormant lui bloquant le passage.
-Shit.
Et voilà, Dylan était pris au piège, comme un pauvre insecte coincé dans une toile qu'il avait sans doute lui-même tissé en ingérant une quantité plus qu'irraisonnable d'alcool.