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T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker)

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Gabriel L. White

Gabriel L. White
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MessageSujet: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeSam 19 Mai - 12:19

On ne peut pas dire que la pièce où j’allais exercer était grande. Elle était surtout chaleureuse, et dans la fluidité des drapés de rideaux crème, dans les palpations légères des bougies, dans la chaleur gorgée de fraicheur qui traversait la salle, et l’ambiance sereine soulignée d’une petite musique naturelle, elle était surtout comme j’aimais. Un endroit idéal pour se détendre, qui invitait à la flânerie, au confort, au relâchement. Pour moi, c’était vraiment merveilleux de pouvoir travailler dans des conditions qui rappelaient plus l’heure de la sieste que celle du boulot. Bien sûr, j’avais la pression, le devoir d’enchainer les patients, en me positionnant suffisamment bien pour ne pas fatiguer mon dos. C’était parfois difficile. Mais j’aimais ce travail. Et tout ce qui se situe autour du verbe aimer devient toujours plus facile pour moi.

Le centre Shao Yin m’avait embauchée sans chercher à me questionner très longuement. Mon emploi dans un grand hôtel newyorkais avait sûrement joué en ma faveur. J’étais une bosseuse très à l’écoute, c’est tout ce qu’ils demandaient, du moins je l’espérais. Ils n’étaient pas très chaleureux pour autant, et j’avais mes techniques de massages, bien qu’ouverte à en apprendre davantage, je n’avais pas acquis tous les soins, spécifiquement chinois, de leur catalogue. Apparemment la crise obligeant, ça n’avait pas posé problème.
Ce que j’espérais c’était trouver mes marques, et si ça n’allait pas, cette expérience de plus m’amènerait sûrement vers d’autres chemins, meilleurs, peut-être même l’auto-entreprise.

Mais, perdue dans mes pensées, je ne m’étais pas rendue compte que j’avais lavée mes mains deux voire trois fois. Je fermais le robinet. Malgré tout, j’avais peur. Comme à chaque fois que je débarquais quelque part. Peur du nouveau. Et de l’inconnu. Les patients en eux-mêmes n’étaient pas mes plus grosses craintes. Bien que j’avais toujours l’inquiétude de commettre une erreur. Un impair. Le massage c’est malgré tout rentrer dans l’intimité des gens… Parfois, au simple fait de toucher les muscles, on réveille des souvenirs et des pensées trop enfouies. Ça m’était déjà arrivée de voir des gens pleurer, sans comprendre pourquoi, ou ce que mes doigts avaient réveillés au juste. J’aimais cela. Sentir que dans l’écoute, le partage, le lâcher-prise, quelque chose pouvait enfin se dénouer.

C’était pour ça, même si j’étais dans une société avide d’argent, et pour laquelle je travaillais, que j’aimais malgré tout mon travail. À en oublier les dangers qui l’accompagnaient.

Cela me ramenait à mon premier patient. J’avais peur que ma face européenne le déçoive, lui, qui, comme nombre des autres clients, s’attendaient à être massé par une petite chinoise aux cheveux de jais. Ma figure blanchâtre et mes traits timides pouvaient décevoir.

Je respirais profondément, m’accordant quelques secondes sur un fauteuil. J’essayais que chaque respiration gagne mon abdomen, pour gonfler mon ventre, et que l’air, les échanges gazeux, pénètrent mon sang. C’était toujours comme ça que j’offrais au calme, la possibilité de me submerger.

La porte fut alors ouverte par ma nouvelle collègue, qui faisait entrer le patient. Je me levais, tapissais mon visage de douceur puis m’apprêtait à sourire à l’arrivant lorsque la surprise me désarma.

Je connaissais ce jeune homme. Il me fallut un temps pour me souvenir dans quelles circonstances. Mais il ne pouvait pas en avoir trente six. Dans ma vie, le temps que j’avais consacré avec d’autres personnes était pratiquement toujours celui où je travaillais.
C’était Lando Marker, un client quand je travaillais à New York. Quelqu’un de sympathique, absolument pas prétentieux, qui était plutôt indifférent envers moi. Certains patients m’inondaient de paroles, d’autres m’ignoraient totalement car je n’étais rien, et d’autres enfin, me respectaient en profitant de mon travail sans trop parler. J’aimais aussi être silencieuse, la plupart du temps, quand je massais, pour être suffisamment concentrée afin d’avoir les bons gestes, et aussi, pour que la patient puisse profiter pleinement.

Lando n’avait pas beaucoup changé, il restait cette espèce de brun ténébreux, grand, et fin mais j’étais infiniment surprise de le retrouver jusqu’ici et en plus, en tant que premier patient !

J’en tremblais presque, mais le soulagement que ce visage familier me provoquait m’emporta, à tel point que je ne pu m’empêcher de sourire comme une folle.

-Lando ! Tu te souviens de moi ? Je t’ai massé à New York !

Je lui parlais avec peut-être un peu trop de familiarité, alors qu’il est vrai, nous n’avions pas beaucoup parlé, mais c’était tellement bon… parfois, de pouvoir reconnaitre des traits et une voix ! Tellement bon de ne pas être seule dans l’univers ! Et puis, j’avais toujours senti qu’il n’était pas du genre à juger. Il comprendrait. Il devinerait mon stress.

-Je suis tellement contente de voir quelqu’un que je connais, excuse-moi !

Je fermais la porte sur ma collègue en évitant de croiser son regard et me tournais vers quelqu’un, qui, pour une fois depuis mon arrivée à San Francisco, n’était pas un inconnu.

-Comment tu vas ?
demandai-je. Tu as l’air en forme !

Ce n’était pas tout à fait vrai. Mais j’ai toujours détesté les gens qui disent lire la fatigue sur votre visage. Lando n’avait pas l’air fatiguée. Il n’avait l’air joyeux pour autant. J’avais remarqué quelque chose chez lui, présent en général chez des personnes bien plus âgées, une lassitude de l’existence, ou quelque chose qui n’allait pas, comme si, une partie de sa lumière s’en était allé, et que de constitution solide, il parvenait malgré tout à vivre et à avancer… Peut-être parce qu’il avait vécut des choses pas faciles, ou peut-être parce qu’il ne consacrait pas sa vie à ce pour quoi il était né. Je ne savais pas quel métier il faisait, je ne posais pas ce genre de question à mes patients pour la bonne et simple raison que je n’en avais pas le droit. Et d’ailleurs, à New York, je ne lui avais jamais demandé, parce que je n’en avais pas eu envie, mais là… Là, cette envie d’amitié, plus grande que moi qui me déroutait, menaçait de débouler, me poussait à poser plus de question. Je me retenais en rougissant et m’exhortais à continuer :

-Tu veux peut-être comme d’habitude ? Massage anti-stress ! Ou bien, ici figure toi que j’ai de quoi te faire un massage aux pierres chaudes, je trouve ça, vraiment très amusant.

C’était pas mon genre de parler autant, comme je pouvais être gourde, heureusement que Lando n’était pas un bourgeois manipulateur, il aurait fait de moi de la chair à pâté. Mais bon, je ne pouvais pas non plus le taxer d’angélique, il pouvait bien avoir changé, ou je pouvais tout simplement lui sortir par les trous de nez désormais.
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Lando M. Marker

Lando M. Marker
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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeMar 22 Mai - 21:00





Evy' & Lando

Un coup de rein par ci un coup de rein par là voilà à ce qu'avait été ma soirée, hommes, femmes tout y passer et sérieusement j'en prenais plaisir. Vous n'imaginerez même pas les clients qu'on peut avoir en se prostituant, souvent on dit que c'est des personnes en manquent de sexe, qui sont frustrés et qui n'ont personne dans leur vie mais je peux vous dire que tout ça est faux. Je me suis réveillé au coté d'une femme riche à souhait qui vit dans le luxe et qui pu l'argent à plein nez, heureusement que madame a un mari très riche et qui n'est pas souvent là pour pouvoir se payer le même gars régulièrement et en plus me ramener chez elle pour assouvir le moindre de ses fantasmes que demander de mieux. Une fois réveillée, je pris une douche rapide chez elle avant de m'habiller et de prendre l'argent sur la table et de jeter un coup d'oeil vers cette femme qui dormait encore à poing fermer, je savais très bien qu'elle n'allait pas apprécier mais j'avais besoin de bouger même si je savais qu'elle payait en conséquence. Je jetais un coup à l'horloge avant de prendre une rose qui se trouvait dans un vase sur la table et de venir la déposer sur l'oreiller avant de quitter la maison.

Je pris ma moto pour me rendre chez moi afin de me changer avant de réfléchir à ce que j'allais faire de ma journée, soudain je vis une pub pour un salon de massage où j'avais déjà été auparavant mais c'est vrai que je n'y avais pas mis les pieds depuis un moment et ça me ferai un bien fou. Je vins à me changer rapidement avant de repartir quasiment aussi vite que j'étais venu. En très peu de temps je me retrouvais devant le salon de massage à garer la moto avant d'y entrer. Tout était bien calme, une musique d'ambiance douce, de jolies femmes pour accueillir. « Bonjour, c'est possible d'être pris maintenant ? » Je vins à sourire à la jeune femme avant qu'elle me dise qu'elles avaient une place de libre maintenant avec une nouvelle masseuse. Je vins à la suivre alors qu'elle me conduisait vers une petite salle à l'écart, je ne manquais pas de regarder les courbes voluptueuses et parfaite de la jeune femme avant d'entrer dans la salle. Je regardais l'autre jeune femme dans la salle, son visage ne m'était pas inconnu mais pour le moment je ne pouvais dire si ça avait été une rencontre comme ça ou alors une rencontre ''sexuelle'' où elle m'avait payé.

Quand elle vint à prendre la parole, tout me revint en tête, je l'avais rencontré alors que j'étais en voyage et j'avais eu besoin de ses ''services'' en tant que masseuse et voilà qu'aujourd'hui je me retrouvais face à elle. « Je vais bien merci et toi ? ». Je la regardais avant de retirer ma veste pour la mettre dans sur la chaise avant de me retourner face à elle alors qu'elle reprenait une nouvelle fois la parole. « Ecoute, je veux bien essayer celui avec les pierres chaudes, ça ne peut que me faire du bien, je vais me préparer ». Je me mis sur le coté retirant mon jean et mon haut avant de revenir vers elle en boxer, je vins à m'appuyer contre la table de massage avant de la regarder dans les yeux. « Qu'est-ce qui t'amène ici ? Tu as suivi l'homme de ta vie ? ». Bon j'avoue que j'étais un peu curieux, fallait avouer qu'elle était plutôt attirante et qui sait elle ferait peut-être un jour parti de mes clientes ou pas. En fait, ce n'était pas ce qui m'importait mais pour une fois je prenais le temps d'en savoir un peu plus sur elle.
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Gabriel L. White

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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeVen 1 Juin - 12:19

Apparemment Lando ne prêtait pas vraiment attention à ma nervosité et à ma joie de reconnaitre quelqu’un. En même temps, il ne pouvait pas non plus se douter d’à quel point j’étais seule au monde … Qui aurait pu penser qu’une fille si jeune pouvait avoir si peu d’amis et même de famille ? Je repris mon souffle et me tournais vers les pierres qui attendaient dans une bassine d’eau chaude lorsqu’il me demanda pourquoi j’étais venue jusqu’ici. Sa façon de le demander me provoqua un rire nerveux. L’amour de ma vie ? Ça… ça n’existait pas dans ma vie l’amour. Je crois même que j’évitais totalement d’y penser. C’était plus sûr comme ça.
Je me tournais vers lui en m’efforçant de sourire naturellement même si finalement, à évoquer ce sujet, je me sentais mal tout à coup.

-Oh non, ça sûrement pas. J’avais juste besoin de changer d’air. New York … ça ne me ressemble pas du tout.

À bien y réfléchir, San Francisco non plus … ce qui me ressemblait c’était la paix, la nature… pas ce monde dans lequel je m’évertuais à vivre pour y trouver… je ne savais quoi.

-Ici c’est peut-être mieux. Après tout, tu es là depuis un moment non, tu pense quoi de San Francisco ?

Landa était toujours aussi bien foutu. S’en était presque vexant et gênant. Il avait un corps harmonieux aux longs muscles fins. Je m’étais toujours imaginé qu’il était mannequin pour être aussi beau. À New York, j’avais eu des clients en tout genre. Beaucoup de gros et gras hommes d’affaires, mais aussi des célébrités. J’étais habituée à la beauté physique. Dans les premiers temps j’avais été gênée de poser les mains sur des êtres, des jeunes hommes, très séduisants. Maintenant j’avais l’habitude. Même si le fait que Lando soit en caleçon posté devant moi, nous, seuls dans une pièce, commençait à me troubler un peu. Surtout qu’il essayer d’avoir la gentillesse de s’intéresser à moi. J’avais besoin de maitriser la situation pour me rappeler que j’étais là pour des raisons professionnelles.
Je sortis les pierres chaudes de l’eau et allait les poser sur la table de massage derrière Lando. J’attendais qu’il parle pour lui expliquer le déroulement de la séance.
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Lando M. Marker

Lando M. Marker
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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:46





Evy' & Lando

Je ne m'attendais à tomber sur elle du moins sur quelqu'un que je connaissais comme ça mais qui ne connaissait pas pour le moment ce que je faisais du moins c'est ce que je pensais, il ne me semblait pas lui avoir parler de ça à moins que si. Enfin ce n'était pas vraiment important qu'elle sache que je me prostituais par simple plaisir car au fond c'était simplement ça, je prenais du plaisir à le faire et dans un sens j'en trouvais ma plénitude et rien de plus. J'écoutais la jeune femme me répondre avant d'aller me changer ou plutôt me déshabiller, je la voyais mal me faire un massage alors que j'avais encore mon jean et mon t-shirt. Je lui fis un léger sourire alors qu'elle me posait une question avant de la regarder poser les pierres. « San Francisco est une belle ville, personnellement j'y trouve mon compte à être ici surtout au niveau de mon job » Je vins à la regarder avant de m'installer sur le ventre sur la table de massage. Je lui fis un léger sourire tout en posant ma tête sur ma main pour la regarder avec un léger sourire, j'avais envie de la provoquer un peu « Donc Evy n'a pas d'homme dans sa vie... Bien dommage ça » Je vins à sourire avant de poser ma tête sur mes bras attendant qu'elle fasse ce qu'elle a à faire.

Je fermais un instant les yeux repensant à ce qu'était ma vie, au fond elle n'avait rien de passionnant, ça se passait toujours comme ça, du moins c'était toujours la même routine, lever,sport,repos, diner et baise en tout genre avant de dormir un peu et de continuer ainsi jour après jour sans me soucier du reste. Pour une fois depuis bien longtemps j'avais eu envie de prendre soin de moi différemment et je savais que ça allait me faire un bien fou ou pas tout dépendait de ma condition car je savais aussi qu'il n'était pas loin, qu'il allait revenir rapidement, je le sentais. Il me titillait, ce ''il'' était cette voix que j'entendais, celui qui était devenu mon double, mon frère qui parfois me disait qu'il fallait que je fasse ci ou ça et je le savais très bien que cette situation allait faire qu'il vienne à la surface, i n'était pas loin.

Je vins à soupirer comme pour exorciser cette partie de moi avant de me redresser un peu pour la regarder une nouvelle fois. « ça ne te fais rien de toucher tant de personne ? Je suis sur que des fois tu dois tomber sur des cas » C'est clair qu'elle avait du en voir des mecs ou même des femmes avec une hygiène douteuse ou autre, heureusement pour elle que j'étais peut-être un peu trop pencher la-dessus. Je vins à lui sourire avant de me remettre correctement afin de lui laisser champs libre.
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Gabriel L. White

Gabriel L. White
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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeMar 19 Juin - 22:01

Lando semblait apprécier san fransico, vu son air paisible lorsque je lui posais la question. Cela me rassurait car je n’avais pas du tout mes marques moi. Mais il me fallait juste un peu de temps.
Je ne me serais pas permise de lui poser trop de question mais il était naturel avec moi, alors je commençais à me détendre ce qui n’était pas un mal. Le massage n’en serait que plus agréable pour lui. Quant à moi, mon premier massage ici serait moins stressant que je l’avais craint.
Il s’amusait de me voir célibataire, je ne doutais pas qu’avec son physique de beau ténébreux, le célibat devait être un mot inconnu de son vocabulaire…
Je soupirais devant sa moquerie :
-Il y’a des choses plus dommage que ça, déclarai-je sobrement. Enfin je crois.

Qu’en savais-je après tout, je n’avais jamais fréquenté personne … Alors, même si je n’étais pas crétine au point d’ignorer le bonheur qui étreignait certain couple, je ne savais pas vraiment ce que je manquais… J’estimais déjà avoir assez de choses à régler toute seule.

-Et tu dis donc que San fransico est bien pour ton travail ? Tu fais quoi ?

Je pensais que me montrer curieuse dans ce domaine nous permettrait d’aborder un sujet qui me mettait moins mal à l’aise et dans lequel j’étais plus rôdée … car le travail je ne connaissais que ça. J’avais franchement hâte qu’il me parle des magazines pour lesquels il posait sûrement… Cela me permettrait un peu de rêver…
Avant de placer les pierres, je décidais de masser mon patient doucement, afin de le détendre. J’effectuais de petite pression, rotation, sur sa peau douce qui dégageait une chaleur diffuse. C’était pour réchauffer ses muscles. Son dos me paraissait déjà tendu. Mais c’était le cas de tout le monde. Heureusement, sa masse musculaire était bien entretenue. C’était un délice de travailler sur quelqu’un qui veillait à son corps. Les méridiens étaient plus facile à trouver, la peau épousait mieux mes mains, et surtout, c’était tout simplement moins mou et écœurant que peut l’être parfois la graisse. Lando avait un dos parfait, au point qu’il fallait que je me contrôle pour éviter de fantasmer…
Cela ne m’arrivait presque jamais… c’est que cet idiot était tellement canon !
Je repensais aussi à sa dernière question tout en continuant de le masser doucement, un massage en surface afin de préparer ses muscles.

-Parfois j’avoue que certaines personnes ne sont pas très propres sur elles. Mais je crois que j’ai un don pour savoir me retenir de vomir.

Je riais un peu.

-Mais à vrai dire j’aime m’occuper des autres. Des fois je me dis qu’un massage c’est plus efficace qu’une séance avec un Psy… Je suis d’avis qu’il y’a des choses qui passent par les mains, de la bienveillance … et c’est ce que je m’emploie à ressentir envers tout le monde.
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Lando M. Marker

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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeJeu 28 Juin - 11:23





Evy' & Lando

Comment ne pas apprécier une ville qui vous permet de vous faire gagner assez d'argent pour vivre aisément sans pour autant vous rendre riche. Au fond ce n'était pas ce que je cherchais et ce que je cherche encore, tant que j'ai de quoi vivre normalement, que j'ai de quoi mangé tous les jours mais surtout que j'ai ma dose de chocolat, rien ne me plait plus encore. Je vins à sourire à sa remarque sur le fait qu'il y avait plus dommage que le fait d'avoir un homme dans sa vie et ça je ne pouvais que le concevoir, elle avait totalement raison, pour le moment je ne me voyais pas tomber amoureux et encore plus être en couple. Je tenais trop à mon travail pour que cela se passe ainsi et puis au fond qu'est-ce que l'amour, un sentiment démesuré de sens... Je trouve qu'aujourd'hui les gens aiment trop facilement simplement parce que pour eux l'amour doit faire partie de leur vie sans vraiment chercher si la personne qu'ils ont en face est le ou la bon(ne). Je ne pourrai vous dire ce qu'est le véritable amour pour la seule raison que je ne l'ai jamais vraiment vécu, tous ses hommes ou femmes qui ont partagé ma vie n'était qu'un coup d'un soir, qu'un passage éclair dans ma vie même ceux qui ont été un peu plus.. Mes démons étaient bien trop présent pour que ce soit autrement.

Quand la jeune femme vint à me demander ce que je faisais comme métier je ne pus que sourire avant de sentir les mains de la jeune femme sur mon dos, je fermais les yeux un cours instant pour profiter de ce massage avant de les rouvrir fixant un point sur le mur tout en me décompressant un maximum écoutant la jeune femme répondre à mes autres question avant de pouvoir répondre à elle« Ce que je fais va peut-être te choquer mais étrangement j'aime ce que je fais comme métier... Je me prostitue depuis 9 ans, que ce soit homme ou femme peut m'importe tant que je trouve mon compte là-dedans » je restais à fixer ce point invisible avant de refermer les yeux profitant de ce massage. Ça faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de faire ce genre de chose, mes journées étaient toutes rythmer pareil, le matin je dormais un peu, puis repas prise de chocolat, un peu de sport, avant d'attaquer le boulot jusqu'au lendemain, voilà c'était ainsi et je n'y pouvais rien, je l'avais choisit et personne ne me ferai changer d'avis du moins pour le moment.

« Je ne suis pas sur que tout ça me sera plus efficace qu'une séance de psy.. Même eux ne peuvent plus rien pour mon cas, je suis trop atteint mais en tout cas il est sur que ça me fait un bien fou...J'avais oublié ce qu'il était agréable de prendre soin de soi comme ça » Je n'avais pas remis sur le tapis ce que je faisais peut-être pour pas la choquer, je n'avais pas vu sa réaction et je ne pouvais savoir si elle le prenait plutôt bien ou non mais au fond ce que pouvais penser les gens sur ma façon de vivre m'importait peu car au fond j'aimais ça, le sexe faisait partie de moi comme elle ses massages rien ne pouvait faire dire que ça changerai.
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Gabriel L. White

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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeLun 2 Juil - 15:25

Quand Lando répondit à ma question, je continuais de le masser en me disant que j’avais du mal comprendre. Ou que c’était une plaisanterie… Bien qu’elle ne me parût pas du tout drôle. Mais je fréquentais trop peu de personne pour savoir quels étaient les préceptes en matière d’humour du moment… Et puis, j’avais l’habitude de ne pas être tout à fait sur la même longueur d’onde que les autres.

Mais quand il reprit la parole, mon cerveau plutôt paralysé jusqu’alors par la nouvelle, fut contraint de réaliser qu’il ne plaisantait pas… Lando se prostituait. Il n’en manifestait aucune gêne parce que pour lui, pas grand-chose ne semblait avoir de réelle importance. Du moins en apparence, car il devinait que cela pouvait me choquer…

Et comment ! Lorsqu’il eût finit de parler, mes mains s’immobilisèrent totalement sur sa peau. Je ne pu m’empêcher d’imaginer qu’une centaine d’autres personnes avaient peut-être déjà posé les mains sur son dos. Des hommes, des femmes, qui avaient profité de ce corps sans vergogne, jusque parce qu’il s’offrait… pire, parce qu’il se vendait… Comme si le corps pouvait avoir un prix. Comme si .. « ça » pouvait avoir un prix.

Certes, je n’étais pas une connaisseuse en la matière, bien au contraire. Mais je n’étais pas pour autant idiote. Je devinais qu’on puisse coucher avec quelqu’un sans amour. J’avais déjà regardé des gars en me disant qu’ils étaient beau, et que leur attention ne me dérangerait pas du tout… La présence d’amour ne me semblait pas une obligation, dans la mesure où je ne savais pas ce que c’était… Et l’amour n’était pas nécessaire pour que je fantasme, mais alors pas du tout.

Mais entre la teneur de certaines de mes pensées et ce que je m’autorisais à faire, il y’avait une frontière immense. Ma grand-mère m’avait élevée dans l’amour et le respect de soi. Je savais, je sentais, jusqu’au plus profond de mes os, que ces valeurs nécessitaient de ne pas se donner au tout venant et que la satisfaction du désir n’était pas aussi importante que le respect de son corps. Alors, j’avais choisi et décidé, que je me donnerais à la condition d’être aimée et d’aimer en retour. Et si cela ne m’arrivait pas, et bien je me contenterais des autres agréments que la vie m’offrirait.

Je détachais mes mains du dos de mon patient, réalisant l’écart entre nos deux vies. L’écart immense entre mon corps que personne n’avait jamais vu nue… -À part mes parents et ma grand-mère durant l’enfance, je n’allais jamais chez le médecin, encore moins chez le gynéco, n’ayant aucun problème et pas de vie sexuelle…-et son corps, qui avait été offert à la vue et aux désirs de bien nombreuses personnes… Alors oui, j’avoue que cela me dégoutait un vague instant.

Puis peu à peu, j’eus un immense élan de compassion pour lui. À tel point que les larmes me montèrent aux yeux et que je dû les effacer d’un revers de main. Je respirais profondément pour chasser ce trop plein de sentimentalisme.
C’était mon client. Je n’avais pas à juger sa vie, et pas non plus à pleurer sur son sort. Je devais le respecter et lui apporter les soins qu’il désirait.

Je me dirigeais vers les pierres chaudes posées sur une serviette non loin et qui attendaient d’être utilisée. J’espérais que Lando mettrait mon arrêt sur le passage à l’autre partie du massage, mais il ne devait pas être dupe, car j’étais silencieuse comme une carpe depuis un moment. Mieux valait que je sois honnête avec lui.

-Tu as raison, je suis un peu choquée en effet.

Je posais les mains sur les pierres, incapables de les saisir tout de suite. Comment lui traduire ma peine ?
Qu’était-il arrivé à ce garçon, pour qu’il oublie une part de lui-même ? Au point de faire de son corps un commerce ? Que lui avait-on inculqué durant l’enfance ? Ou justement, qu’avait-on omis de lui donner ? J’avais mal pour lui. Mal de cette part de lumière qu’il avait totalement noyée. Il disait y trouver son compte, alors c’était qu’une partie de lui était complètement morte … ou en passe de mourir. J’avais tellement envie de l’aider. Envie de le serrer contre moi et de le supplier de s’aimer lui-même, assez pour définir sa valeur à autre chose que des billets…

Il fallait cacher les larmes dans mes yeux, qui traitreusement revenaient, je ne voulais pas qu’il croit que je le prenne en pitié ou même qu’il voit ma sensibilité. C’était idiot. J’étais idiote !
Après tout, que pensais-je, dès tas de gens défilaient devant moi depuis que je faisais ce métier et j’étais rarement choquée des horreurs qu’ils me sortaient parfois. Mais avec Lando c’était différent… Parce que d’habitude il ne parlait presque pas, parce qu’il était très propre sur lui, jeune et beau… Alors je n’avais jamais eu de soucis avec lui et je m’étais toujours imaginé qu’il menait une vie enviable. Mais personne n’est parfait, et je le réalisais tristement… Tout le monde a son paquet de problèmes, d’énormes problèmes et le pire dans tout ça … c’est que je n’avais pas le droit de régler les problèmes des gens à leur place. Surtout quand ils faisaient de leur problème une réussite…

-Mais je ne devrais pas, j’ai l’habitude d’être surprise parce qu’on me dit … Et puis de toute façon, ça ne me regarde pas.

Il fallut faire un énorme effort sur moi pour ne pas lui demander pourquoi il ne faisait ça, m’approcher et le supplier de revenir dans la lumière. Je devais lutter, car même si je tenais ma réaction pour une norme, sa vie était la sienne, je n’avais pas le droit d’imposer quoique se soit, même si j’avais mal pour lui. Même si c’était inimaginable pour moi.

-J’évite de demander aux gens ce qu’ils font en général, mais tu m’as mise mal à l’aise en mettant l’accent sur le fait que je suis célibataire. Sauf que là, je ne suis pas seulement mal à l’aise, je sais juste plus où me mettre.

Je ris légèrement.
Puis, ramassais mes pierres chaudes à pleines mains et m’approchais de lui à nouveau.

-Tu dois vraiment me prendre pour une idiote, soupirais-je. Et concernant les psys, pour ma part je pense qu’il n’est jamais trop tard. Après, le problème c’est, est ce qu’on veut vraiment changer ? Parfois, c’est parce qu’on estime que c’est trop dur qu’on y arrive pas.

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Lando M. Marker

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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitimeMar 10 Juil - 13:55





Evy' & Lando

Je savais très bien que le fait que je fasse ce métier pouvait être choquant, combien de fois avais-je été insulté de plusieurs noms d’oiseaux simplement parce que pour eux je n’étais qu’un morceau de viande bon à mettre à la poubelle. Mais quand on me regarde, je ressemble à n’importe quel autre humain, ce n’est pas marqué sur mon front que je suis une ‘pute’ bien au contraire, du moins j’ose l’espérer. Je n’avais pas bougé, j’étais resté là la tête sur mes bras attendant qu’elle continue son massage, je ne lui en voulais pas qu’elle soit comme les autres. J’écoutais sa remarque sans rien dire de plus et ne bougeant plus, je me perdais dans mes pensées c’était tout ce qu’il fallait faire, je ne devais rien faire d’autre, je savais très bien que je pouvais partir en live en un instant pour x raisons et ça il était hors de questions que je le fasse face à cette jeune femme. J’écoutais une nouvelle fois la jeune femme, laissant échapper un léger soupire, je la laissais reprendre son massage sans rien dire sur le coup, pas que je perdais mes moyens non, il m’en fallait plus encore pour me déstabiliser.

Je me décontractais de plus en plus, c’était vrai que ça faisait du bien et que j’en avais besoin. Peut-être à cause de tout ce qu’il y a, à cause de cet homme pour qui je pensais ressentir quelque chose au fond ce n’était que du pipo comme tout. J’avais raison de dire que l’amour n’existait pas et puis au fond à quoi ça sert l’amour, à part à souffrir au bout d’un moment. La seule fois que j’avais véritablement aimé, j’ai été trahi et c’était bien avant d’être ce que je suis maintenant. L’amour est éphémère et n’a pas de grande valeur dans une vie, du moins c’est ce que j’ose dire mais est-ce vraiment le cas, je ne savais pas et je ne le saurai jamais car je ne m’autorise plus à aimer même si j’avoue que l’attirance est parfois plus forte que le reste. « Ne t’en fais pas, je ne te prendrais pas pour une idiote, j’ai déjà connu pire… désolé de t’avoir mise mal à l’aise, si tu veux on peut arrêter là.. Ça ne me dérange pas… Je suis pas là pour te mettre mal à l’aise » Je me redressais légèrement avant de la regarder avec un léger sourire prêt à descendre de la table de massage.

Mon regard se posa sur elle avant de le détourner fixant une image qui se trouvait sur le mur, c’était un paysage magnifique, je vins à me dire que si un jour je choisissais une nouvelle vie c’était pour partir là-bas, abandonnant tout ce que j’ai ici même si j’avoue que je n’avais rien du tout. « Pour ma part, je ne pense pas pouvoir changer, je suis comme ça depuis maintenant trop longtemps et puis il n’y a que ça que je sache faire donc c’est tout il n’y a rien de compliquer ou de dur là-dedans » Je me redressais un peu plus tout en le regardant prêt à réellement partir.. « Je vais me changer ça sera mieux pour toi… » je vins à lui sourire avant de refixer un peu l’affiche perdu dans mes pensées…
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MessageSujet: Re: T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker) Icon_minitime

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T'as l'air tendu ? Tu travaille dur ces temps-ci ? (Avec Lando M. Marker)

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