Buena Vista n'est pas le meilleur endroit pour une soirée de débauche, je me demande alors comme je me suis trouvé là à boire de l'alcool de tapette car l'aiguille n'a pas dépassé le dix-huit heures. Je n'ai que ça à faire, glander dans des bars sans aucun objectif. Même pas celui de me bourrer la gueule car, pour bien des histoires je n'apprécie guère cette sensation car c'est ainsi que je peux perdre un combat. Le barman me regarde d'un drôle d'air lorsque je fais ma commande, hésitant à demander mon âge mais s'il le fait il se doute forcément qu'il aura le droit à des menaces, à un coup de colère. Bref, il a compris quelque chose et me resserre un verre de tapette je lui lance un regard mauvais et finit par hausser les épaules. Pourquoi suis-je d'une humeur exécrable? Affaler sur le comptoir j'ai une envie pressante de me battre mais ce n'est pas avec les vieux du coin que je vais le faire, ce groupe de jeune fille qui poussent des cries et rigole comme des pauvres dindes me donne envie de me pendre. Qu'elles choisissent leurs tatouages en silence bordel elle me donne mal à la tête! J'aurai pus rester chez moi enfin chez mon frère à m'empiffrer comme un ogre, mais a serait dépendre de lui et je ne peux pas. Je déteste être entretenus de cette façon, alors je devais m'éloigner de cette foutue baraque trop grande pour deux pour me dire que je ne suis pas dépendant de mon frère. Juste pour me voiler la face et garder ma fierté intact, je lâche un soupire laissant glisser mes doigts dans mes cheveux. Toujours affaler sur le comptoir je regarde le groupe de jeune filles encourager leur ami pour l'énième fois, elles sont vraiment chiantes et je remercie cette nana qui finit par se décider après de longues minutes mettant fin à leurs piaillements. Je fais tourner le verre entre mes doigts, baillant mes yeux se poses sur le prospectus des prix des tatouages que je pends entre mes doigts. Si je pouvais dépenser de largement inutilement je ne le ferai certainement pas dans ce genre d'endroit. Je me demande encore pourquoi je me suis assis sur ce siège, peut-être parce que je savais qu'ils servaient l'alcool sans demander l'âge, et que c'était le moins cher. D'ailleurs je devrais réduire les verres sinon je ne vais pas pouvoir payer, me redressant alors pour m'étirer et bailler. Je regard autour de moi, quelques paires d'yeux convergent vers moi car oui j'étais presque entrain de roupiller sur le comptoir. J'ai tous mes droits, travaillé de nuit m’épuisent et j'ai toujours eu cette tendance à m'endormir n'importe où. « Hé gamin si c'est pour roupillé casse-toi. » tiens le travelo à appeler un plus costaud pour me dire de virer, je le regard dédaigneusement et dans un soupir je tape le verre contre le comptoir . J'ai bien cru qu'il allait se briser entre mes doigts. « Serre-moi à boire au lieu d’ouvrir ta gueule inutilement. » je lui décroche un sourire provocateur, je vois dans son regard qu'il hésite à mettre dehors à coup de pieds, je n'attends que ça qu'il essaye de me lever la main dessus il sera dessus du voyage. « Je ne vais pas rentrer dans ton jeu. » dit il en me servant à moitié, je soupire en prenant mon verre entre mes doigts, ce n'est pas avec lui que je vais pouvoir me battre.La soirée ne fait que commencer et je m'emmerde déjà, inutile de dire que je ferais mieux de me casser, je finis mon verre en comprenant pourquoi il le vendait à petit prix. En partant je croise une tête que je crois connaître mais ne la salue pas n'étant pas certain, j'ai tellement de mal à reconnaître les gens que je peux faire erreur. C'est en mettant les pieds dehors que je me rends alors compte que ce visage appartenait au type qui m'avait logé une nuit car j'avais eu un soucies, je ne vais pas retourner pour le saluer. J'heurte quelqu'un, je ne m'excuse pas c'est le meilleur moyen de me battre. « Oh fait attention! » articule l'homme en me prenant par l'épaule, je soupire espérant alors que le combat va durer quelques minutes. Mon regard suffit pour lui faire comprendre que je n'ai pas l'intention de m'excuser, je le laisse tenter de me toucher pour faire croire au témoin qu'il est celui qui m'a attaqué le premier. J'ai sous-estimer ses réflexes et me reçoit une droite, sentant l'adrénaline monté. J'aime tellement cette sensation que je me laisse emporter et deux coups suffissent pour le mettre au tapis et le faire fuir à la direction opposé. Tout le monde aux alentour me regardent d'un drôle d'air, une main se pose sur mon épaule je me retourne violemment croyant que c'est un de ses amis qui se ramènent. Déçu lorsque je vois le visage de ce type-là qui m'a aidé la dernière fois, c'est quoi son nom déjà ? Merde je déteste avoir une si petite mémoire pour retenir les noms et les têtes. « Fais attention, je risque t'abîmer ta belle gueule. » je me stoppe est-ce que je viens juste de dire belle gueule . Whoua reprend mon vieux, tu te transformes en tapette. Non impossible, les femmes me donnent encore trop envies pour que je préfère les... « Qu'est-ce que tu veux ? » je me sors une clope de mon paquet en baillant, je suis crevé tiens. Et ca ne serait pas de refus s'il m'offre un verre, je n'ai plus un rond.

Les personnes me disent souvent que j'ai un sérieux problème, que je dois me faire suivre... A quoi bon ? J'ai fait mon propre diagnostic sur mon état mentale, je n'ai pas envie qu'il me bourre de calmant me trnasformant en une vraie loque, dépendant de tous ses produits. J'ai sans doute un problème car j'ai besoin de me battre pour me sentir vivre, d'autre baise, font des sports extrêmes et un tas d'autres choses. Moi, j'ai besoin de cogner je ne sais pas d'où est né cette cette envie mais elle est toujours présente ce qui me pousse dans le gouffre et de chercher la bagarre.
Par l'ennui qui m'envahit ce soir et ce mélange de solitude je me suis retrouvé en train de frapper un pauvre type qui n'a aucune chance de me battre. Malgré qu'il est réussi à me cogner, ses coups ne sont pas assez puissant, déçu que mon adversaire soit si faible je soupire malaxant l'endroit où il m'a foutue une droite. Là quelqu'un pose sa main sur son épaule encore envahit par cet excès, je me retourne trop violemment près à frapper. A la tête de la personne je stoppe mon élan, je ne peux pas frapper cet imbécile ou plutôt quelqu'un qui m'a aidé. Je lui dis de prendre garde tandis qu'il me fait la morale, je hausse les épaules inutiles que je réponds il sait très bien que la réponse est non. J'allume une cigarette en attendant une quelconque réponse de sa part, il n'allait pas rester là à m'observer comme un étrange spécimen.. « Allez ramène toi, j'vais te payer un coup et crois pas que je te ramènerais chez moi une nouvelle fois.. » je lâche un soupir, je ne refuse jamais un coup à boire alors je jette ma clope au sol et l'écrase. Pour le reste de sa phrase je l'ignore tout simplement, ouais il m'a recueilli un soir car j'étais mal en point ça arrive bien trop peu et ce genre de défaite ou d'état je préfère les oublier. Je ne sais d'ailleurs plus de cette soirée seulement de mon réveil chez lui...« Si tu m'invites. » dis je d'un ton blasé observant ses traits parfaits, le rendant alors bien plus beau que la moyenne. Il doit en avoir des conquêtes, je l'ai vu plusieurs vois en compagnie d'hommes... Il finit par prendre la décision de me ramener au bar, comme si je ne m'étais pas assez battus je repérai déjà mes potentiels cible pour un combat. Je m'assois alors ne voulant pas faire faut bon à ce type dont le nom ne me revient toujours pas, je peux boire gratuitement autant en profiter. Je souris à la commande qu'il vient de faire, il fait preuve de sagesse contrairement à moi qui malgré mon âge fait une commande plus alcoolique. « Du scotch » j'affiche un léger sourire au barman qui se demande toujours si je ne suis pas majeur dans ce pays, mais il finit par prendre ma commande sans un mot, un simple regard suspicieux.« Il ne t'a pas loupé... à croire que tu aimes te battre, la dernière fois tu avais déjà des marques de bagarre » je lâche un léger ricanement en touchant ma blessure, je me suis habitué à la douleur alors peut-être que j'ai sous-estimé la force de mon ancien adversaire. Ou mon interlocuteur n'a pas l'habitude de voir les blessures. Avant que je ne réponde à cette phrase j'hausse les épaules trempant mes lèvres dans l'alcool que l'on vient juste de me servir. « Il paraît oui. » je reste peu loquasse, par méfiance ou par manque d'affinités envers lui. Et surtout au risque de dire des conneries qui peuvent dévoiler que...merde faut que je me sort ça de la tête « Ne bois pas trop, les bulles risquent de te monter à la tête. » je me moque de lui alors qu'il a eu la gentillesse de m'offrir un verre, je ne me souviens même pas de son nom, j'y réfléchis mais rien de concret ne me vient... « Merci pour le verre. » je lui souris légèrement et finit mon verre coup sec, je me prépare à me lever regardant une dernière fois sa belle gueule qui commence à m'énerver, je ne dois pas ressentir une telle attirance pour les mecs. Je dois arrêter de le regarder de cette façon et me casser. Je soupire en me redressant, un dernier sourire et je n'ai plus de raisons de rester avec lui. J'arpente la salle cherchant un nouvel adversaire, l'envie de me battre m'envahit trop pour la contenir. Je ne dois pas rester avec lui et sa belle gueule , quoique ce n'est pas comme si je n'ai jamais vécu l’expérience de coucher avec un autre mec... Pourtant à chaque fois que j'y pense je suis entre le dégoût et le désir de recommencer. Ca reste du sexe après tout, que du sexe... Trop de pensées fusent dans mon cerveau que j'en soupire de nouveau, ça m'énerve. « A plus. »