[B&W] Des retrouvailles sentimentales ? {pv ; Adam}

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Pourquoi avais-je caché mon retour à Adam ? Comment lui dire que je voulais du temps, mon retour à San Francisco m’avait perturbé plus que je ne le croyais ! A vrai dire je savais qu’en revenant ici ce serait dur pour moi de faire face à la réalité… dans mes rêves les plus fous, Adam comprenait que j’étais celle qui lui fallait et renonçait à tous ses mecs ! Mais je savais très bien que c’était faux, que pour lui je n’étais que sa meilleure amie, sa petite sœur… avec qui il a couché, bien sur ! Ce jour là, je commençais finalement à le regretter même si c’était le plus beau jour de ma vie. J’en souffrais terriblement ; depuis ce temps aucun autre garçon n’a réussi à me faire changer d’avis. Que devais-je répondre à sa question, je sentais bien qu’il attendait une réponse de ma part ?

« Oh je suis désolé, j’ai voulu t’appeler, te prévenir… mais j’ai du en une semaine faire mes valises, m’expliquer au près du directeur du lycée, tout quitté pour revenir ici. C’est passé tellement vite, que me voilà ici. »

Je pris une pause pour reprendre mon souffle, on s’éloigna un peu de tous les gens et surtout de la musique. J’entendais à peine sa voix ; celle qui me manquait tant.

« La maladie de ma mère c’est aggravé, elle ne peut plus rien faire. Alors quand ma sœur m’a appelé en pleurant, je n’ai pas pu les laisser ainsi. Je suis revenu… je suis l’ainée, je suis responsable d’eux. »

Manquerait plus que je me mette a pleuré, toutes ses histoires me donnaient les larmes aux yeux. Adam commanda deux verres, et nous allâmes nous assirent sur une banquettes nous loin. Rien que d’avoir son bras autour de mes épaules, je me sentais rassuré. Lorsqu’il m’annonça qu’il avait déménagé, je compris pourquoi je ne voyais plus sa voiture dans l’allée de chez lui. Et oui, je n’avais pu m’empêcher de aire la curieuse… je comprenais mieux. Mais le fait qu’il vive avec ce garçon ne me plaisait guère en revanche. Puis il enchaine rapidement sur le fait que son frère avait eu des jumeaux. Il semblait si heureux d’être tonton, que je ne pouvais que sourire face au sien. Et encore plus lorsqu’il ajouta que je serais leur « tata » .

« Oh je suis heureuse pour Elias , et je serais heureuse de les rencontrer ! Tu sais tout comme moi que j’adore les bébés ! »

Après avoir été la grande sœur de 3 filles et un garçon, je peux l’avouer je suis habituer aux enfants ! Je pris place sur le canapé et Adam me demanda ce que j’avais vécu en France. L’histoire serait surement longue si je lui racontais tout ; alors j’allais aller au plus mémorable.

« Paris est si différent d’ici, les gens aussi d’ailleurs. J’ai visité plein de monuments, la tour Eiffel, le Louvre, L’arc de Triomphe ; enfin j’ai essayé de faire tout ce qu’il y avait à faire ! J’ai même gouté à leur gastronomie ! Délicieuse. Mais le mieux serait que je t’emmène avec moi »

Je bu quelques gorgées de ma boisson puis mon regard se posa sur le barman. Et comme a ma grande habitude, je fis la fille indiscrète, mais je préférais avoir la réponse tout de suite que d’attendre la fin de soirée :

« Et … c’est ton nouveau petit copain » demandais-je en montrant son ami barman de regard.

crédit:romee.

Adam & Eve

J’étais bien trop heureux pour en vouloir à Eve de ne pas m’avoir mis au courant de son retour. Le plus important pour moi, c’était que maintenant elle était là et que visiblement ce ne serait pas que pour les vacances, mais pour rester, étant donné qu’elle chercher où reprendre ses études. Pourtant quand elle m’avoua la raison anticipé de son retour, cela me déchanta vite. Il m’était arrivé d’avoir croisé la mère d’Eve de temps à autre au courant de cette dernière année. Je n’avais pourtant pas vu des signes qu’elle allait plus mal… où alors avais-je étais trop préoccupé par le sors de mes frères pour le voir ? La mère d’Eve est quelqu’un qui me tenait à cœur, un peu comme une mère de substitution depuis tout petit. Je comprenais qu’Eve ait voulu revenir alors et je ferais tout pour l’aider.

Je la pris un instant dans mes bras pour la rassurer. Il fallait rester positif, tout comme mes frères et moi-même on s’en était sortie, la mère d’Eve allait être tout aussi forte pour aller mieux. Désireux de pouvoir parler avec Eve au calme, je nous pris les boissons pour qu’on aille se mettre de côté, un peu plus à l’abri du son envahissant de la musique. A mon tour je lui racontais vite fait ce qui c’était passé, laissant tout de même nos séjours à l’hôpital de côté. Je ne voulais pas la préoccupé et si jamais je le lui dirais, ce ne serait certainement à nos retrouvailles. « Oh je suis heureuse pour Elias , et je serais heureuse de les rencontrer ! Tu sais tout comme moi que j’adore les bébés ! » C’était clair, étant donné toute la fratrie qu’elle avait comme frère et sœurs. Je lui avais même dis il y a quelques années qu’elle devait devenir institutrice ou éducatrice, bref n’importe quoi avec des enfants, car elle était adorable avec eux. Mais bon, c’était normal qu’elle veuille aussi du changement pour sa vie future. « Ils sont encore tout petit, ils ont à peine trois mois. » Oui parler d’eux me mettait curieusement dans un état tout joyeux. Les bébés m’avaient jamais réellement attiré, ‘fin c’était des bébés quoi, pas la peine d’en faire tout un plat. Mais là c’étaient ceux de mon frère, ça changeait tout.

En tout cas j’étais intéressé par savoir ce qu’elle avait fait en France. Dire que l’an dernier pour mon anniversaire, mes frères et moi on avait planifié d’y aller. J’avais dû reporter à cette année ci à cause de Jake… sauf que cette année-ci c’est tombé encore à l’eau, vu tout ce qui nous était arrivé. Peut être que je leur en parlerait pour y passer au nouvel an. « Paris est si différent d’ici, les gens aussi d’ailleurs. J’ai visité plein de monuments, la tour Eiffel, le Louvre, L’arc de Triomphe ; enfin j’ai essayé de faire tout ce qu’il y avait à faire ! J’ai même gouté à leur gastronomie ! Délicieuse. Mais le mieux serait que je t’emmène avec moi » Y aller avec Eve, me plairait aussi. On pourrait y aller tous ensemble. « Ce serait génial. Depuis le temps qu’on projetait d’y aller. » En plus visiter le Louvre, on le croirait pas, mais j’étais très intéressé. Camden le serait aussi d’ailleurs, mais ce n’était pas pour rien que je faisais des études dans l’art. Par contre… un peu suspicieux sur cette affaire, je m’approchais d’Eve pour parler plus lentement. « ça veut dire que t’as mangé des escargots ? » L’horreur, il y avait que les Français pour manger des trucs pareils.

Cette idée était tout de même horrible. S’imaginer manger des escargots tout baveux. Berk… Je repris mon verre en main pour boire quelques gorgées. En tout cas, la boisson avait bien meilleur goût, certainement plus que des escargots. « Et … c’est ton nouveau petit copain » Je suivis le regard d’Eve pour tomber sur Seth. Pourquoi j’avais regardé moi ? La question en elle-même était tout à fait ridicule. Je lâchais tout de même un rire en hochant de la tête. Nouveau… pourquoi nouveau ? J’en avais jamais eu. Quoi que… hum non, une relation d’une semaine, je ne qualifierais pas Hunter comme un petit ami, mais pour moi il resterait mon meilleur ami. « Non, Seth est un proche ami, mais ça en reste là » Me rapprochant d’elle, je m’asseyais à côté d’elle pour passer mon bras sur elle. « En une année, je n’ai pas changé mes résolutions tu sais, je n’ai toujours pas envie de me caser. A quoi bon » Surtout pour le peu que j’avais expérimenté, c’était déjà un coup bien foiré. « Et toi dis moi, pas de petit copain laissé en France ? T’es pas tombé sous le charme d’un Frenchboy ? »

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Retrouver Adam était si merveilleux pour moi, je l’aimais tellement, que durant ses 2 ans je n’avais cessé de penser à lui. Et pourtant j’étais bel et bien partit pour tenter d’oublier, oublier cette histoire impossible entre nous… Nous étions si fusionnels que je ne comprenais pas pourquoi il s’acharnait à vouloir trouver le bonheur dans les bras d’hommes, alors que j’étais là, moi. J’avais juste envie de le secouer, de lui ouvrir les yeux ! Mais comment lui dire sans qu’il ne m’en veuille pas, sans qu’il ne me rejette pas ?

Là tous les deux, assis sur cette baquette, j’étais bien. Pourquoi avais-je eu si peur de le retrouver ? Nous parlâmes quelques instants des enfants d’Elias ; je ne manquerais pas d’aller à leur rencontre. Je ne connaissais pas très bien les frères d’Adam ; mais je savais qu’ils étaient très soudés tous les trois. Un peu comme moi et mes deux sœurs cadettes. Pour ma part, je ne voulais pas d’enfant tout de suite, j’avais une longue vie devant moi et pour le moment … pas de père pour élever mes futurs enfants ! Et si je continuais à me fixer sur Adam, je n’étais pas prête d’en avoir.

Puis mon séjour à Paris devint notre sujet de discussion. J’étais très enthousiasme quand je parlais de Paris, de ses monuments, de son caractère… J’aimais bien ma vie parisienne, j’avais prit quelques habitudes là-bas. Mais San Francisco resterait ma ville natale, et ici il y avait des personnes précieuses à mes yeux. Adam me parla de mon projet de l’emmener là-bas, et du faite que j’avais mangé des escargots. J’en rigolai d’ailleurs.

« J’espère que tu pourras te libérer, le voyage en vaut le détour. Et puis si je suis ton guide se sera encore mieux ! Pour se qui est des escargots, non je n’ai pas gout é. Je n’avais vraiment pas envie de manger ce truc ; en plus ils le servent cuit dans un truc vert… beurk ! Mais j’ai essayé les cuisses de grenouilles ! C’était délicieux !! On aurait dit du poulet ! »

Mon regard se baladait dans la salle, j’interrogeais Adam sur ce fameux Seth derrière le bar. Il était son colocataire, et peut être bien plus… Il fallait que je me tienne informer avant de dire une bêtise. Il nia tout de suite, puis me serra contre lui… puis ajouta qu’il ne voulait pas se caser de si tôt !

« Pourquoi tu dis ça ? Patience, tu trouveras bien quelqu’un qui te fera changer d’avis ! »

J’ai bien dit « quelqu’un » je ne voulais pas dire « homme, ou garçon » non ! J’espérais secrète qu’il comprenne le sens de ma phrase… mais il ne me voyait que comme sa meilleure amie, c’est tout. Puis il me retourna la question… Que devais-je répondre à ça ? « Non, parce que, comme une idiote, je ne pensais qu’a toi ? » Non, ça c’était impossible.

« Et bien disons que j’étais plus concentré sur mes cours, que sur les Parisiens. Je me suis faite quelques amis masculins, mais rien de plus. »

J’avais bien sur eu le droit à quelques demandes, quelques déclarations, mais rien qui n’est pu me faire oublier celui que j’avais laissé à San Francisco… oui je sais, je suis navrante au plus haut point.

« Peut être j’suis trop difficile ! Et peut être que toi aussi ! »

Je bus quelques gorgés de mon passoa ; puis je sentie mon téléphone vibrer. Je le sortis, un message de Jack, un ami français. « Bizarre » me dis-je. Quand on parle du loup… Je regardais rapidement le message puis le rangea aussitôt pour ne pas qu’Adam le voit.

crédit:romee.

Adam & Eve

Ouf Eve, me rassurait beaucoup là. Elle n’avait pas goûté à des escargots… Non mais c’était immonde, rien que de penser avoir ces limaces dans son assiette. Ils étaient fous ces Français, vraiment fous. Par contre, je fus tout de même surpris de l’entendre dire qu’elle avait goûté aux cuisses de grenouilles. Hum… ce ne serait pas pour moi non plus, peu importe que ça goûte le poulet. A vrai dire c’était plutôt la manière dont c’était fait que je n’appréciais pas, un peu comme pour les crabes, où homards… voila pourquoi j’en mangeais jamais. En tout cas je ne voulais pas que ces histoires de nourriture nous plombe la soirée, donc je préférais tout de même passer à autre chose. Chose peut être moins passionnante de mon côté, vu que ça parlait des amourettes. « Pourquoi tu dis ça ? Patience, tu trouveras bien quelqu’un qui te fera changer d’avis ! » Je souris à nouveau, retrouvant bien Eve là. Toujours à ne pas accepter ma vision des choses. « J’en doute » Après tout ce n’était pas ce que je voulais. A quoi bon ? Si quelqu’un devrait se mettre en couple, c’étaient mes frères et pas moi. Et puis c’était barbant, à la longue de devoir être collé toujours à la même personne. Heureusement qu’en fait je n’étais pas allé jusque là avec Hunter. Ça aurait été vraiment chiant de devoir casser notre amitié pour ça. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais pris le risque d’accepter un tel engagement avec lui. « Tu sais bien que ces histoires de couple c’est pas fait pour moi » Je lui souris en passant ma main sur ses cheveux. Bon sang, ce que je pouvais être heureux de la revoir. Elle allait rester ici et c’était tout ce qui comptait maintenant.

Curieux, tout de même, je lui renvoyais la question, à savoir si elle avait rencontré quelqu’un en France. « Et bien disons que j’étais plus concentré sur mes cours, que sur les Parisiens. Je me suis faite quelques amis masculins, mais rien de plus. » Eve toujours bien trop sérieuse, elle n’avait pas changé, même à l’autre bout de l’océan. J’espérais quand même qu’elle pensait un peu à s’amuser. « Peut être j’suis trop difficile ! Et peut être que toi aussi ! » Je feignais d’être vexé, me penchant pour prendre mon verre. N’importe quoi. « Je suis pas difficile.»Ben non, vu que la plupart des types me plaisaient bien. J’avais certes quelques critères de préférences, supportant moins de partager un lit avec un gringalet, mais bon. « Au contraire, vu que je ne cherche personne. Si je cherchais quelqu’un, là, ce serait compliqué, vu que ça aurait des notions d’engagement et surtout à long terme. Tu te rends compte trouver LE type parfait pour ça ? Je ne sais même pas s’il existe. Quoi que certains acteurs, je ne dirais pas non » répliquais-je avec amusement en buvant à mon tour de mon passoa. J’observais Eve, un instant. « Tout va bien, tu fais une tête bizarre » simple constatation, je me demandais bien qui avait pu la contacter. Peut être une de ses nouvelles amies. Ça n’avait pas dû être simple de quitter tout ce qu’elle avait reconstruit en France.

Pourtant je comprenais qu’elle devait revenir pour sa mère… C’était injuste comment des fois les choses se passaient. J’avais été heureux pour Eve, laissant ma peine de côté, quand elle m’avait annoncé quitter San Francisco. Je m’étais déjà fais à l’idée de ne plus tellement la revoir. Le temps de ses études et… qui sait peut être qu’elle serait resté là bas. J’aurais préféré qu’elle revienne pour une autre raison, et non celle de la maladie de sa mère. « Qu’est-ce que les médecins ont dis pour ta mère ? », lui demandais-je, concerné.

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La discussion s’était engagé sur la nourriture française, je dois dire que j’aimais manger dans certain restaurant parisiens pour me changer de toute cette nourriture américaine grasse et calorique ! Et oui, notre fameux modèle américain avait aussi atterri en France avec les fast-foods ! Alors découvrir de nouveaux goûts était pour moi agréable ! Comment apprendre à aimer un pays si on ne goute pas ses plats ?

Puis Adam changea de sujet, bien sur celui-ci m’intéressait énormément ! Je voulais tant savoir ce qu’il se passait dans le cœur de mon meilleur ami, et d’après ce que j’entendais, il n’avait pas tant changé que ça ! Pourquoi s’acharnait-il a vouloir rester seul ? Avait-il peur de souffrir ? Enfin je pouvais parler ! Moi l’idiote qui était tombé amoureuse de lui… alors qu’il n’envisagera jamais de sortir avec moi. J’aimerais réellement trouvé quelqu’un qui me fasse oublier mes sentiments pour Adam, et enfin redevenir l’amie fidèle et simplement une amie ! Mais qui a dit que l’on pouvait contrôler son cœur ? Je l’écoutais parler, et me rendait compte que mon ami était du genre « solitaire ». Je le regardais dans les yeux, et finalement je me lançais… j’avais besoin de découvrir pour Adam était ainsi.

« Pourquoi as-tu si peur de t’engager ? On dirait que pour toi vivre avec quelqu’un que tu aime est un supplice ! Tu as eu une histoire qui t’a déçu ? »

Peut être que durant mon absence, Adam a souffert… ou je ne sais, peut être a-t-il aimé quelqu’un qui ne l’aimait pas en retour ? … ah non, ça c’est moi ! Lorsque mon téléphone vibra, je sortis de mes pensées. Lorsque je vis le nom de Jake s’afficher, je fus surprise. Après lu le message, je rangeais mon portable dans mon sac… mais cela m’avait troublé… autant qu’Adam s’en aperçu rapidement. Il me demandait si ça allait … je ne savais pas quoi répondre. Devais-lui parler de Jake ? Et surtout de se message … Je regardais Adam, avalant ma salive, je décidai de lui dire. Après tout il était mon meilleur ami, non ?

« C’est un message d’un ami de France… il a décidé de venir ici. Apparemment il veut me parler… Je ne sais pas vraiment quoi en penser. »

Je ne savais pas si Adam allait pouvoir m’éclairer sur ce sujet, mais je préférais lui dire... Plutôt que de mentir et d’être tendue toute la soirée. En attendant, Adam me demanda des nouvelles de ma mère. Le sujet était très sensible pour moi, ainsi que pour mes frères et sœurs.

« Les médecins ne peuvent pas s’avancer sur sa maladie. En faite, elle a cette maladie en elle depuis des années, c’est une maladie qui se déclenche du jour au lendemain ; un jour tu te sens en pleine forme, et le lendemain tu ne peux plus bouger le petit doigt. Il n’y a pas vraiment de traitement, elle a juste de la morphine pour les jours sans. »

Cette maladie était devenue très pesant pour ma mère, et pour toute la famille. Parfois elle restait une semaine clouée au lit sans pouvoir bouger. Alors je devais tout prendre en main, le ménage, le repas, et m’occuper mon petit frère. J’aurais aimer penser que ça aller en s’arrangeant, mais les médecins ont dit que ça serait de pire en pire, et les crises de plus en plus rapprocher… Dans ses moments là, je pense que j’aurais vraiment besoin d’Adam.

crédit:romee.

Adam & Eve

Eve n’avait vraiment pas changé. Comme toutes les filles, cela parlait garçon. Bon rien de surprenant moi aussi je parlais garçons, donc c’était un sujet de conversation qui nous intéressait tous les deux. Mais elle était la seule à parler engagement, chose qui me faisait plus rire qu’autre chose. Depuis aussi loin que je me souvienne, la notion de couple était inexistante. Je croyais en l’amitié, mais pas en l’amour. L’attirance, le sexe, oui, mais il n’y avait rien d’autre à attendre. « Pourquoi as-tu si peur de t’engager ? On dirait que pour toi vivre avec quelqu’un que tu aime est un supplice ! Tu as eu une histoire qui t’a déçu ? » Je ne comprenais pas pourquoi elle n’arrêtait pas avec le fait de vouloir me caser, du moins essayer de me faire croire que cela servait à quoi que ce soit. J’haussais les épaules, buvant de ma boisson, tout en hochant de la tête. Je n’avais nul envie de débattre dessus. Comment croire en l’amour avec la famille que j’avais ? Avec l’exemple de mes géniteurs ? Pire… ce qui arrivait à mes frères. Le mariage était une institution défaillante et voué à l’échec, la notion de couple s’en rapprochant, cela était tout autant inutile. Pourquoi s’attacher si c’était pour souffrir à la fin ?

Heureusement on put changer de sujet quand le téléphone de mon amie vibra. Toujours aussi curieux, je lui demandais qui cela pouvait bien être. « C’est un message d’un ami de France… il a décidé de venir ici. Apparemment il veut me parler… Je ne sais pas vraiment quoi en penser. »Je lâchais un rire, me retenant tout de même un peu. « Attend il vient de France, à traversé tout l’océan et les Etats-Unis, juste pour venir te parler ? » C’était pas bien compliqué à voir que ce mec avait des yeux que pour Eve. Hum… fait qui me plu pas tellement. Je venais de la retrouver, donc je n’avais nul envie qu’un petit Français vienne se mettre entre elle et moi. « Il doit vraiment tenir à toi pour faire tout ce voyage… » lui dis-je tout de même, vu qu’elle attendait une réponse plus productive de ma part. « Il y a eu quelque chose entre lui et toi ? », lui demandais-je ensuite, curieux.

Inquiet, je lui demandais aussi au sujet de sa mère. C’était dommage que depuis qu’Eve était partie, je ne l’avais plus tellement revue… la mère d’Eve m’était importante et savoir qu’elle était toujours malade, ne m’enchantais guère. « Les médecins ne peuvent pas s’avancer sur sa maladie. En faite, elle a cette maladie en elle depuis des années, c’est une maladie qui se déclenche du jour au lendemain ; un jour tu te sens en pleine forme, et le lendemain tu ne peux plus bouger le petit doigt. Il n’y a pas vraiment de traitement, elle a juste de la morphine pour les jours sans. » C’était sur… je comprenais qu’Eve devait rentrer. Ses sœurs étaient encore trop jeunes et bien sûr il y avait les aides à domicile, mais ça… je savais qu’ils n’en avaient pas les moyens. Ça m’emmerdait vraiment… « Hésite pas à m’appeler s’il le faut » Bien sûr je viendrais tout de suite. Si je le pouvais bien sûr… rentrant, si tout allait bien, dans la formation pour devenir Coast Guard, mes journées allaient être assez prises. C’était bête que personne de la famille faisait médecine… on aurait certainement pu aider mieux.

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Les sujets de conversation entre Adam et moi revenaient toujours au même, et on finissait par abandonner. L’amour est si complexe, que chaque personne le voit différemment. Il y a ceux qui croient encore au contes fée : comme moi, et ceux qui pense que ça n’arrive qu’aux autres ou encore que ça ne sert qu’a faire souffrir. J’espérais de tout mon cœur trouver le garçon qui prendrait soin de moi, qui m’aimerait assez pour ne jamais me faire pleurer. Bien sur, bête et discipliner je pensais que ce garçon c’était Adam… et pourtant celui-ci faisait tout le contraire pour me prouver le contraire. Mais dans mon genre, j’étais assez têtu, tellement que je ne l’ai pas oublié durant cette longue année sans lui.

Mon téléphone nous coupa dans notre discussion ; une fois rangé et éteint, je pris l’initiative de demander conseil à mon meilleur ami. J’observais Adam, quelque chose n’allait pas ? Il semblait pensif tout à coup. Puis il me répondu finalement. Quelque chose entre lui et moi ? Non, pourquoi cela ? Je n’avais rien fait qui pourrait lui faire penser le contraire en tout cas.

« Non, nous sommes juste de très bons amis. Il m’a aidé à parler correctement le français, puis m’a fait visiter Paris. Nous étions dans la même classe… Je n’ai jamais eu autre chose que de l’amitié pour lui. »

Je me sentais idiote tout à coup, j’étais vraiment la dernière des imbéciles. Et si ce garçon venait réellement parce qu’il avait des sentiments pour moi ? Je n’avais rien remarqué… a croire que l’amitié fille/garçon est bien plus complexe que je ne le pensais.

« Oh ... Adam tu pense vraiment qu’il vient pour me dire un truc du genre « je suis amoureux de toi, viens en France avec moi ? » »

J’avais honte.

En parallèle nous avions abordé le sujet de ma mère et de sa maladie. Je savais que je pouvais compter sur mon meilleur ami, il a toujours été là pour moi, et inversement. Je posai ma main su la sienne et le remercia d’être avec moi ce soir. Cela me changeait les idées, voir ma mère dans ces moments de crises me déchirait le cœur.

crédit:romee.

Adam & Eve

Pour être curieux, oui là je l’étais carrément. J’étais peut être pas un frère de sang d’Eve, mais un mec qui s’approche trop d’elle, passerai forcément par moi d’abord. Après tout, Eve mérite le meilleur et pas n’importe quel garçon qui passerait par là. Il est vrai que quand elle était en France, je ne pouvais rien faire et j’étais tout de même un peu rassuré de savoir qu’elle n’avait eue aucune peine de cœur.

« Non, nous sommes juste de très bons amis. Il m’a aidé à parler correctement le français, puis m’a fait visiter Paris. Nous étions dans la même classe… Je n’ai jamais eu autre chose que de l’amitié pour lui. »

Hum hum… d’accord. Bah peut être qu’il y avait rien alors, mais c’était quand même énorme de traverser l’océan pour venir lui parler. Les téléphones étaient pas fait pour les chiens après tout.

« Oh ... Adam tu pense vraiment qu’il vient pour me dire un truc du genre « je suis amoureux de toi, viens en France avec moi ? »

Je souris, lâchant un léger rire, cette fois-ci amusé par la situation. J’haussais les épaules sans la quitter du regard.

« Aucune idée, je le connais pas ce type moi »

Non que je n’étais pas intéresser, mais je ne pouvais pas lire dans les pensées, surtout pas de quelqu’un que je ne connais pas du tout.

« Mais ça doit quand même être important pour qu’il vienne jusqu’ici pour t’en parler »

Ce n’était pas pour lui rendre en personne un bouquin qu’elle aurait pu oublier là bas. Quoi que si c’était ça, alors il y avait quand même quelque chose de plus derrière.

« Et tu vas aller le voir quand ? »

Hum… peut être que je pourrais me faire discret et venir avec. J’étais curieux de savoir de quoi avait l’air ce jeune homme. Ce n’était pas tout les jours qu’on rencontrait un français. Le seul que j’avais connu, était repartie en France y continuer ses études, alors bon…

« Si tu ne veux pas y aller toute seule, je viendrais avec toi »

Bon peut être que je m’incrustais un peu, mais peu importe. Je voulais y aller pour voir ce type c’est tout. Et puis qui sait peut être qu’elle aurait besoin de se débarrasser de lui. Mais là c’était moi qui divaguais pour trouver une excuse à aller avec elle.

« Dit donc, il s’appelle comment en fait ? »

C’était qu’un détail bien sûr et en fait c’était un détail qui m’intéressait peu, mais au moins si jamais je le voyais, je savais quel nom associer à la tête du type.

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