| Perdu dans un brouillard noir, Nathaniel ne cessait d'être transporté d'un souvenir à l'autre, comme si sa mémoire voulait lui faire parcourir sa vie en l'espace de quelques heures. Il se vit ainsi à quatre ans en train de demander à Kieran où était parti leur mère et pourquoi. Il se vit également un peu plus vieux, en train de jouer avec son frère et sa sœur dans le jardin de leur petite maison. Il se vit également adolescent, en train de toucher à son premier joins. A partir de là, les souvenirs furent plus sombres, passant des vols diverses aux beuveries, sans oublier les moments où il était trop drogué pour savoir ce qu'il faisait. Cette période de sa vie était loin d'être la plus heureuse mais ce fut pourtant celle dont il mit le plus de temps à en sortir. Après ça, le visage d'une jeune femme fit son apparition devant ses yeux. Elle était magnifique avec de longs cheveux bruns. Il avait envie de la serrer dans ses bras, de lui dire à quel point il l'aimait, mais au moment où il s'apprêtait à le faire, ce fut comme s'il tombait en arrière. Une chute qui sembla durer une éternité jusqu'à ce qu'il finisse par ouvrir les yeux.

| Clignant alors plusieurs fois des paupières, il observa les tubes néons qui se trouvaient au dessus de lui. Ou était-il ?! Il tenta bien de se souvenir de ce qui s'était passé mais il avait vraiment du mal. Les dernières images qui lui revenaient en tête étaient celles d'Elias en train d'escalader la falaise au dessus de lui. Mais ensuite ?! Il aurait été bien incapable de dire ce qui s'était passé... Tournant légèrement la tête, il finit par découvrir Catalyne, assoupie sur un fauteuil près de lui. Pourquoi était-elle là ?! Elle ne devait pas travailler ce jour-là ?! Combien de temps s'était-il écoulé depuis le moment où il était en train d'escalader la falaise ?! Un peu interloqué par toute cette histoire, il décida d'indiquer à sa femme qu'il était réveillé... « Cat... ?! » Il se serait bien levé pour poser sa main sur son bras, mais c'était comme si son corps manquait cruellement d'énergie. Sans compter les douleurs qu'il avait dans certains membres. Bien que son cerveau semblait marcher au ralenti, il se doutait bien qu'il devait être à l'hôpital, mais depuis combien de temps ?! Etait-il tombé en faisant de l'escalade ?! Et est-ce qu'Elias allait bien ?! Une multitude de questions se bousculaient dans sa tête. Essayant de forcer sur sa voix, il réitéra donc son appel... « Catalyne ?! » Intérieurement, il pria pour qu'elle l'entende et qu'elle puisse enfin répondre à ses questions.

| Allongé sur son lit d'hôpital, Nathaniel avait du mal à reprendre ses esprits. C'était tellement étrange de se retrouver dans cet endroit sans se souvenir de ce qui s'était passé réellement. Il avait du avoir un accident, mais comment?! Et surtout quand ?! Etait-il resté longtemps inconscient ?! Alors que les questions affluaient dans son esprit à la vitesse de la lumière, il se dit que Catalyne serait certainement son salut. Si elle veillait près de lui depuis qu'il avait été admis dans cet endroit, elle devait surement connaitre toute l'histoire. Ni une ni deux, il entreprit donc de la réveiller pour pouvoir la questionner et surtout, pour pouvoir la rassurer. Il se doutait qu'en le sachant mal en point, elle avait du passer de longues heures à s'inquiéter. D'ailleurs, il ne lui fallut guère de temps pour se rendre compte qu'elle paraissait affaiblie elle aussi, comme si elle avait oublier de s'alimenter correctement. Intérieurement, il se promit de la gronder pour ça. Il savait qu'elle devait se faire du soucis mais même mort, il souhaiterait qu'elle soit heureuse et en bonne santé. N'était-ce pas ça l'amour après tout ?!

| Enfin bref. Par chance, elle finit par l'entendre et ouvrit les yeux. Instinctivement, il voulut lui sourire mais même ce geste insignifiant lui coutait trop. Et puis, il était tellement pressé d'avoir les réponses à ses questions. Silencieusement, il écouta donc ses questions avant de bouger légèrement la tête de droite à gauche. « Non... Je faisais de l'escalade avec Elias et puis plus rien... Comment il va ?! Il est blessé lui aussi ?! » L'inquiétude nettement visiblement sur le visage, il fut tout de même relativement touché par les paroles de sa femme. Lui causer du soucis était bien la dernière chose qu'il souhaitait. Baissant le regard pour éviter le sien, il ajouta donc faiblement... « Je suis désolé... » Souhaitant la rassurer, il tenta de serrer un peu plus sa main dans la sienne. La douceur de sa peau sur la sienne était tellement agréable. C'était dans des moments comme celui-ci qu'il se disait qu'il avait vraiment fait le bon choix. Catalyne était celle qui lui fallait et pas une autre. En revanche, il regrettait de ne pas pouvoir la prendre dans ses bras. Il sentait que son corps n'était pas encore suffisamment remis de son accident pour qu'il puisse se redresser d'avantage. Même si cela le pesait fortement, il allait certainement devoir rester quelques temps dans ce fichu lit...

| Alors qu'il ne pouvait s'empêcher de culpabiliser vis à vis de sa femme, Nathaniel fut soulagé de sentir ses lèvres contre les siennes. Elle ne lui en voulait pas et Elias n'avait rien, que demander de plus ?! Bien qu'il ai encore de nombreuses questions qui lui venaient à l'esprit, cela le rassurait énormément. Ses proches étaient ce qu'il y avait de plus important à ses yeux et il ne supportait pas l'idée de leur causer des soucis. Il aurait d'ailleurs bien aimé passer d'avantage de temps seul à seule avec Catalyne, mais cette dernière s'empressa d'aller chercher les médecins. Aussitôt, une armée d'aides soignantes, d'infirmières et de médecins firent irruption dans la pièce. Aussi intimidé que paniqué, le jeune homme les laissa faire sans oser ouvrir la bouche. Tout y passa : sa tension, son cœur, ses yeux... Il tenta bien de leur lancer des regards interrogatifs, mais c'était comme s'ils ne le voyaient pas. Les seules paroles qui lui furent adressées furent celles du médecin alors qu'il était penché sur ses jambes. A ce moment là, Nathaniel se dit qu'il y avait quelque chose qui clochait. C'était comme s'il ne sentait pas du tout ses jambes. Le médecin avait beau essayer de tester ses réflexes, rien ne se passait. Se pouvait-il qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave ?! Pour le coup, il ne pu s'empêcher de s'inquiéter d'avantage. « Docteur, qu'est-ce qui se passe avec mes jambes ?! Dites moi quelque chose ! » Plus les secondes passaient, plus il sentait son pouls s’accélérer. Il sentait que quelque chose n'allait pas et il voulait absolument savoir ce que c'était.

| Ce fut à ce moment là que le médecin demanda à son équipe de sortir. Tout en les regardant faire, ce fut avec plaisir que le jeune homme vit sa femme revenir vers lui. Il avait besoin d'elle. Il savait que ce qu'il allait entendre n'allait pas lui faire plaisir, mais ce serait certainement moins difficile si elle était près de lui. Malheureusement, le médecin sembla prendre un malin plaisir à lui parler de détails insignifiants avant d'en venir au fait important. N'en pouvant plus, Nathaniel ne pu s'empêcher de lui couper légèrement la parole. « Et mes jambes, qu'est-ce qu'elles ont ?! J'ai l'impression de ne pas sentir le bas de mon corps... » Le léger soupire que le médecin poussa par la suite n'échappa pas au jeune homme. Tendu comme jamais, il l'écouta donc reprendre. « J'allais y venir... En ce qui concerne vos jambes, c'est un peu compliqué. Votre moelle épinière a été touchée pendant votre chute et il semblerait que cela ait entrainé une paralysie de vos membres inférieurs... » A ces mots, le jeune homme cru que le monde venait de s'écrouler autour de lui. Paralysé ?! Cela signifiait un fauteuil roulant, et l'impossibilité de réaliser tout ce qu'il avait prévu pour l'avenir... Non, non, non, le médecin devait se tromper ! Sentant des larmes monter doucement sur le bord de ses yeux, il écouta la suite de ce que le médecin avait à lui dire. « La bonne nouvelle, c'est que nous ignorons encore si cette paralysie est permanente ou temporaire... Nous allons devoir faire des examens supplémentaires pour en savoir plus... Tout de fois, il faut quand même que vous gardiez à l'esprit que cette situation pourrait être irréversible. »

| Comment pouvait-on annoncer de telles choses ?! Le médecin prononça bien quelques paroles supplémentaires mais Nate sembla ne pas les entendre. Il avait l'impression qu'on venait de l'enfermer dans une bulle où lui seul avait sa place. Les autres ne pouvaient pas le comprendre, c'était la fin de sa vie. Qu'allait-il bien pouvoir faire une fois en fauteuil roulant ?! Il devait oublier son rêve de devenir pompier... Quand au fait de devenir père, ce n'était même pas la peine d'y penser. Comment ferait-il pour s'occuper d'un bébé si lui même avait du mal à s'occuper de lui ?! Et Catalyne ?! Elle ne pouvait pas passer sa vie à jouer la garde malade. Elle méritait d'avoir une vie heureuse avec un mari valide qui pourra s'occuper pleinement de leur famille. Il n'avait pas le droit de la garder près de lui dans cette situation. Pris d'un accès de colère, il tourna alors un visage en larme vers sa femme. « Vas t-en Catalyne, je ne veux pas t'infliger ça... » Puis voyant qu'elle semblait ne pas vouloir l'écouter, il haussa le ton pour l'obliger à partir, les larmes coulant abondamment sur ses joues à présent. « Vas-t-en ! Je veux plus te voir ! Vas te trouver un mari qui sera capable de te rendre heureuse !!! » Prononcer ses mots lui briser le cœur. Premièrement parce qu'il était fou d'elle et c'était ce qui le poussait à agir ainsi. Deuxièmement, parce qu'il savait qu'il allait lui faire énormément de peine et ça c'était tout, sauf ce qu'il voulait. Cependant, il était convaincu que c'était le mieux qu'il y avait à faire. Elle serait bien plus heureuse sans lui à présent...

Cela faisait une semaine, que mon fils était allongé sur ce lit d’hôpital, je me faisais du soucis pour lui mais aussi pour sa femme, cela faisait une semaine qu’elle était présente nuit et jour pour lui, oubliant totalement de prendre soin d’elle, je voyais qu’elle était fatiguée et j’avais beau la pousser à rentrer chez elle, à lui dire de se reposer rien n’était, elle n’en faisait qu’à sa tête mais je ne pouvais pas la pousser à faire ce qu’elle ne voulait pas et puis je la comprenais parfaitement, il n’y avait pas un jour où je ne passais pas pour le voir, je téléphonais régulièrement aussi juste pour avoir des nouvelles. Comme tous les jours il fallait que j’y aille, j’avais quitté la maison de bonne heure pour me rendre sur le bateau, j’avais le besoin d’y aller pour me vider la tête même si ce n’était pour qu’une heure, je rêvais le jour où je pourrais y emmener Nathaniel comme quand il était enfant. Passer un moment tranquille et profiter tout simplement de la vie. J’étais resté pas loin de 4 heures en mer sans pour autant profiter de la pêche, je n’en avais pas envie mais c’était comme ça. Une fois de retour sur terre, je pris la direction de l’hôpital directement, tout était calme et pour une fois sur la route il n’y avait pas grand-chose.

Je me trouvais sur le chemin menant à l’hôpital quand je vis Catalyne, elle n’avait vraiment pas l’air d’être bien, je voyais qu’elle avait pleuré « Catalyne.. » Je restais à l’observer alors qu’elle ne m’avait pas vu, je fronçais les yeux avant de soupirer. Je me pressais inquiet dans l’hôpital, il avait dû se passer quelque chose. Plus j’avançais, plus l’inquiétude grandissait en moi et si c’était plus grave… Non je ne voulais pas y penser, ça ne pouvait pas être ça… C’est alors que je vis le médecin, je me pressais vers lui « Docteur, que se passe-t-il ? je viens de croiser ma belle-fille en larmes » je laissais mon regard sur lui alors qu’il avait l’air désolé, je ne comprenais pas vraiment « Votre fils s’est réveillé, il va bien mais il a la moelle épinière touché, il a les membres inférieurs paralysé. Il a très mal réagi en l’apprenant et c’en est pris à sa femme, du moins il lui a dit qu’il ne voulait plus la voir… » je soupirais, n’arrivant pas à le comprendre, ils s’aimaient plus que tout et voilà qu’il la repoussait, c’était vraiment incompréhensible. « D’accord merci Docteur, je vais aller le voir… » je fis demi-tour « Attendez, votre belle-fille a fait un malaise avant de quitter l’hôpital, je n’ai pas encore vu le médecin qui s’est occupé d’elle mais je voulais que vous mettre au courant.. » « Merci docteur » manquait plus que ça, que c’était-il passé pour en arriver et qu’avait-elle. Je me dirigeais vers la chambre de mon fils avant de pousser la porte et de le voir allongé sur le lit. Je m’avançais vers lui prenant place à ses côtés. « Salut Fils… Heureux de te voir de retour parmi nous… »

| Une fois Catalyne partie, Nathaniel sentit tous ses nerfs le lâcher. C'était comme si sa semaine de coma lui avait fait accumuler une quantité incroyable de larmes et qu'elles avaient absolument besoin de sortir maintenant qu'il était réveillé. Devant cet état chose, il vit le médecin qui l'accompagnait sortir de la chambre et revenir quelques minutes plus tard en compagnie d'une infirmière. N'y pouvant pas grand chose, il la regarda ajouter quelque chose dans sa perfusion, certainement des calmants. Intérieurement, le jeune homme se dit que tout ça était bien inutile. Ils pouvaient toujours essayer de le calmer pour le moment, mais il n'en restait pas moins qu'il avait perdu l'usage de ses jambes. Même si le médecin lui avait dit qu'il pourrait peut-être remarcher un jour, il se disait que c'était uniquement pour lui remonter le moral. Au final, il finirait dans un fauteuil roulant toute sa vie et devrait dire adieu à tous ses projets, y comprit ceux avec Catalyne. Il savait que la jeune femme serait bien restée avec lui pour l'instant... Mais plus tard dans quelques mois, lorsqu'elle se serait rendu compte que vivre avec un handicapé pouvait être compliqué, qu'aurait-elle fait ?! Elle l'aurait certainement laissé à son triste sort... Afin d'éviter ça, le jeune homme préférait encore qu'elle parte dès à présent. Au moins elle pourrait tourner la page et qui sait, peut-être se trouver quelqu'un d'autre. Quant à lui... Il ne lui restait plus qu'à se faire à l'idée que sa vie ne serait plus jamais la même. Or, à cette seule idée, il sentait les larmes affluer de plus belle dans ses yeux. Même s'il essayait d'être fort, s'en était trop pour lui...

| Par chance, il finit par ressentir les effets du calmant et ses pleures s'atténuèrent quelque peu. Les yeux dans le vague, il laissa alors le médecin et l'infirmière quitter la chambre, le laissant seul. Que n'aurait-il pas donné pour revenir deux semaines en arrière, au moment où ils avaient décidé avec Elias de faire une journée escalade ensemble. Il refuserait alors l'invitation et tout serait réglé. Mais pourquoi avait-il fallut qu'il accepte ?! Et surtout, qu'avait-il bien pu se passer ?! Ils avaient pourtant fait extrêmement attention à tout ce qui était sécurité. Fermant les yeux un court instant pour tenter d'oublier tout ça, il les rouvrit lorsqu'il entendit quelqu'un pénétrer de nouveau dans la chambre. Ne prenant même pas la peine de tourner la tête, il resta obstinément le regard braqué vers les fenêtres. Que ce soit n'importe qui, il ne devait pas s'attendre à ce qu'il fasse la conversation. Il avait envie qu'on le laisse seul dans son malheur, un point c'est tout. Cependant, en sentant quelqu'un s'asseoir à côté de lui, il crut que c'était Catalyne qui revenait. Aussitôt, il tourna la tête avec la ferme attention de lui dire de repartir... Son élan fut vite arrêté lorsqu'il se retrouva nez à nez avec son père. Son papa... A cette vision, il rectifia intérieurement ce qu'il venait de penser. Il n'avait pas envie d'être seul, il avait envie d'être avec celui qui avait toujours veillé sur lui et qui avait toujours su le réconforter lorsque ça n'allait pas.

| Instinctivement, les larmes se remirent à couleur le long de ses joues. « Papa ! » Aussitôt, il tenta de se redresser dans son lit pour aller dans les bras de son père. Manque de chance, les douleurs qu'il ressentait partout ne l'aidèrent pas dans sa tache. Il du s'agripper à James tant bien que mal pour l'attirer à lui et continuer à pleurer la tête enfouie dans son pull. Cela dura quelques instants jusqu'à ce qu'il finisse par garder assez son calme pour pouvoir articuler... « Je veux pas être paralysé papa... Je veux marcher... » Il savait que son père ne pourrait rien changer à la situation, mais il avait tout de même besoin de lui demander, comme pour atténuer le désespoir qui l'avait envahi.

Comment tout ça c’était passé, c’était incompréhensible comme quoi la vie était parfois mal faite. A ce moment précis j’aurai tout donné pour prendre la place de mon fils mais je ne pouvais pas c’était ainsi. J’avançais vers lui venant me poser à ses côtés tout en prenant la parole, j’essayais de rester serein mais j’avoue que j’avais du mal à l’être mais c’était ainsi. Quand il prit la parole, je m’avançais un peu plus vers lui le prenant dans mes bras tout en faisant attention de ne pas lui faire de mal. Ce n’était pas ce que je voulais, j’essayais de le réconforter le plus possible, de le soulager même si je savais que cela ne servait pas à grand-chose « Je sais Fils mais je suis là… Tu vas remarcher, tu es un battant mais tu n’y arriveras pas seul Fils… » Je gardais mon fils contre moi, caressant le dos lentement, j’avais cette impression de ne pas être dans grand secours mais une chose était sûr, je n’allais pas le laisser tomber pas maintenant alors qu’il avait besoin de soutien mais je savais aussi qu’il avait besoin de sa femme. Mais ça j’avais l’impression qu’il ne le comprenait pas, ils s’aimaient plus que tout et cette épreuve ne devait pas les séparer au contraire, elle devait être à ses côtés, elle devait le soutenir et lui devait se reposer sur elle, j’en étais persuadé.

Je le lâchais tout en l’aidant à se remettre allongé, je tapotais sur l’oreiller afin qu’il soit dés plus confortable puis je pris la chaise pour venir un peu plus à ses côtés. Je restais à la regarder avant de soupirer il fallait que je l’informe pour le malaise de Catalyne et que je lui remette un peu du plomb dans la cervelle concernant tout ça. « Nath… Il s’est passé quoi avec ta femme ? » Je voulais avant savoir ce qu’il s’était vraiment passé même si je savais que mon fils était une personne extrêmement têtue. Depuis tout petit il était comme ça quand il avait quelque chose en tête il ne l’avait pas ailleurs c’était un peu de famille, parfois je voyais en lui sa mère et dans un sens j’étais content qu’il est quand même quelque chose d’elle-même si elle avait abandonné sa famille. « Fils faut que je te dise que quand je suis arrivé, j’ai croisé Catalyne, elle avait vraiment l’air de ne pas aller bien, elle ne m’a pas vu… Elle t’aime vraiment et elle ne veut qu’une chose être avec toi et t’aider dans cette épreuve, n’oublie pas tes vœux de mariage. » Je lui pris la main sans lui dire pour le moment qu’elle avait fait un malaise du moins pour le moment.

Je lui souriais une nouvelle fois avant de me mettre au fond de mon siège, il fallait qu’il se repose aussi mais avant il fallait que je sache ce qu’il s’est passé et lui dire pour le malaise de sa femme. Cela m’inquiétait aussi bien pour lui que pour elle. Ils étaient fait l’un pour l’autre ça j’en étais sûr

| Recroquevillé dans les bras de son père, Nathaniel avait l'impression de revenir des années en arrière lorsqu'il n'était qu'un petit garçon avec un gros besoin de réconfort. Lorsque le chef de famille n'était pas en mer, c'était lui qui serrait ainsi son fils contre lui. Dans le cas où il n'était pas présent, c'était Kieran qui s'en chargeait... Toujours est-il que cela durait quelques minutes, puis tous les soucis du petit garçon s'envolaient. Aujourd'hui, l'homme qu'il était devenu doutait que cela fonctionne de la même manière, cependant ça ne coutait rien d'essayer... Le seul petit bémol fut les paroles de son père. Dès qu'il les entendit, Nathaniel se mit à pleurer de plus belle. Il semblait convaincu qu'il remarcherait un jour, or il n'y avait vraiment rien de sûr. Il devait d'abord passer des examens afin de savoir si oui ou non, il aurait peut-être la possibilité de remarcher. Au final, ça faisait beaucoup de paramètres à prendre en compte et le jeune homme n'était pas du tout persuadé qu'ils s'aligneraient tous pour lui redonner à nouveau l'usage de ses jambes. M'enfin... Les calmants que le médecin lui avait donné semblaient tout de même faire leur effet puisqu'il se sentait de plus en plus las. Sans opposé la moindre résistance, il laissa donc son père le remettre confortablement dans son lit. Son corps était douloureux en plusieurs endroits et il se demandait quelle était la meilleure position pour que cette situation s'arrange. Manque de chance, il ne devait pas y avoir de solution miracle...

| Tandis que son père s'installait dans une chaise à côté du lit, Nathaniel le regarda faire silencieusement. Qu'allait-il bien pouvoir lui dire ?! Il était tellement désespéré qu'il préférait garder le silence. Comment pourrait-il parler d'un sujet ou d'un autre alors qu'il passerait sa vie dans un fauteuil roulant ?! C'était totalement impossible. Rien n'était plus important à cet instant précis que son malheur... Cependant, il ne fut pas indifférent aux paroles qu'il entendit concernant sa femme. S'il l'avait rejeté et même si cela pouvait paraître étrange, c'était par amour pour elle. Il ne souhaitait que son bonheur et ce n'était certainement pas avec un mari handicapé qu'elle l'atteindrait. Baissant le regard, il hésita quelques secondes à répondre. Son père ne comprenait-il pas son raisonnement ?! C'était pourtant logique... Poussant un léger soupire, il se décida donc à lui donner des explications. « Je ne les oublie pas papa... C'est pour ça que je lui ai dit de se trouver un mari valide qui sera capable de la rendre heureuse... » Retenant les larmes qui menaçaient une nouvelle fois d'inonder ses yeux, il releva le regard vers James. « On avait décidé d'avoir un enfant papa... Comment veux-tu que je l'aide à s'en occuper si j'ai déjà du mal à m'occuper de moi-même ?! Je ne peux pas lui infliger ça... C'est parce que je l'aime que je préfèrerai qu'elle construise sa vie avec quelqu'un d'autre ! » Comme lorsque la jeune femme était partie, il lui en coutait de prononcer ses mots. Il ne supportait pas l'idée qu'elle puisse rencontrer quelqu'un d'autre cependant il se disait qu'il le fallait. Il ne pouvait pas lui imposer les épreuves qu'il allait devoir traverser. Elle ne méritait pas ça.

Je ne comprenais pas mon fils, pourquoi se montrait-il si dur et cruel avec sa femme alors que je savais qu’ils s’aimaient. Avant son accident, je n’avais jamais vu mon fils autant épanouie, bien qu’on m’avait dit ce que faisait dans le passé Catalyne, elle avait apporté une stabilité chez mon fils et je savais qu’il lui avait aussi beaucoup apporté. Ils étaient complémentaire tout simplement. Je gardais mon fils dans mes bras, il avait besoin de moi et je n’allais pas l’abandonner, il fallait que je reste, que je le soutienne mais aussi que je lui fasse comprendre qu’il fallait qu’il reprenne ses esprits concernant sa femme. Je regardais mon fils alors qu’il prenait la parole quand il parla qu’il essayait d’avoir un enfant, j’eus un léger sourire, ils avaient des projets et c’était ce qu’il lui fallait pour reprendre le contrôle de sa vie tout simplement. Je connaissais mon fils il était fort mais là s’il ne voulait pas perdre la femme de sa vie c’était à lui de faire en sorte d’y arriver mais maintenant de se faire pardonner car je savais aussi qu’il lui avait fait énormément de mal tout comme il avait mal. « Fils arrête de dire que tu ne seras capable de rien, ce n’est pas à cause de ce qu’il arrive que tu ne seras pas capable de l’aimer où même de lui apporter ce que tu lui avais promis lors de vos échange de vœux » Je restais à le regarder dans les yeux il fallait qu’il comprenne que tout était encore possible.

Je ne pouvais dans un sens comprendre mon fils simplement parce qu’au fond il préférait que la personne qu’il aime le plus au monde soit heureuse même si ça devait être sans lui mais dans ce cas-là il pouvait encore la rendre heureuse, il pouvait lui apporter tout ce qu’il avait promis « Nath écoute, ce n’est pas parce que tu ne pourras pas te servir de tes jambe pendant un moment que tu n’es pas capable de rendre ta femme heureuse et que tu n’es pas capable de t’occuper de tes futurs enfants. Catalyne t’aime, elle a été là tout le temps où tu étais dans ce lit, elle ne rentrait pas à la maison juste pour se changer et c’est tout. Elle a toujours été près de toi jours et nuits en ne mangeant quasi rien, elle prenait soin de toi Nath et je suis sûr que ça plus ce que tu lui as dit a fait qu’elle a eu un malaise avant de quitter l’hôpital » Il fallait qu’il le sache, qu’il sache qu’elle avait fait un malaise, ce n’était surement pas pour lui faire du mal mais il avait le droit de savoir étant son mari.

Je soupirais avant d’attraper mon téléphone et d’envoyer un message à Kieran, Hannah mais aussi Lara, chacun c’était fait du souci pour lui comme d’autre. Je levais le regard vers Nathaniel ayant un petit sourire. « Voilà ton frère et ta sœur sont au courant que tu t’es réveillé, ils ne tarderont pas à venir te voir j’en suis sur » je souriais à mon fils avant de regarder un peu dans la chambre.

| Alors qu'il écoutait les paroles de son père, Nathaniel avait beaucoup de mal à soutenir son regard. Il savait qu'il pourrait toujours aimer Catalyne... Cependant, c'était également pour ça qu'il ne voulait pas lui infliger ce qu'il allait traverser. De quoi aurait-il l'air s'il était obligé de lui demander de l'aide pour s'habiller ou encore pour aller aux toilettes ?! Il finirait certainement par y arriver tout seul avec le temps mais il savait qu'il allait tout de même être dépendant de quelqu'un pendant plusieurs semaines. Or, il ne voulait pas paraitre faible devant sa femme, c'était plus fort que lui. Peut-être était-ce par amour, peut-être était-ce par orgueil. Toujours est-il qu'il ne voulait pas lui causer des soucis. Certes, elle souffrait certainement de l'attitude qu'il avait eu avec elle, mais au fil des jours cette souffrance allait s'atténuer et elle pourrait vivre sa vie comme elle le souhaitait, sans avoir à trainer un boulet derrière elle. Oui car Nathaniel en était persuadé, il était devenu un boulet à présent pour les autres. Il ne pourrait plus être avec eux sans leur causer des soucis. Il ne pourrait plus aller que dans des endroits accessibles aux handicapés et ça, c'était une réelle contrainte. Certes les médecins lui avaient dit qu'ils devaient encore faire des examens pour savoir s'il pourrait remarcher un jour ou pas... Mais quand bien même il pourrait remarcher un jour, le chemin pour y arriver risquait d'être particulièrement long. Face à toutes ces possibilités, le cerveau du jeune homme ne cessait donc de fonctionner à plein régime.

| Son père avait peut-être raison au fond, mais il avait du mal à l'accepter. Ce qui le fit changer légèrement d'attitude fut l'évocation d'un malaise qu'aurait fait Catalyne. Son regard qui ne cessait de vagabonder jusqu'alors, vint se planter dans celui de son père. Qu'était-il arrivait à sa femme ?! Comment allait-elle ?! L'inquiétude pouvait se lire sans peine sur son visage alors que toutes ces questions affluaient dans sa tête. Il hésita plusieurs secondes avant de demander timidement... « Comment va-t-elle ?! » Après tout, ce n'était pas parce qu'il lui avait dit de partir qu'il ne s'interrogeait pas sur sa santé. Il l'aimait et il espérait de tout son cœur qu'elle n'ai pas de problème de santé. Il ignorait si son père allait lui répondre mais en tout cas, il attendait la réponse avec impatience. Le seul hic fut lorsqu'il parla d'Hannah et Kieran... Tout comme avec Catalyne, il n'avait pas envie que son frère et sa sœur le voient ainsi diminué. Il avait sa fierté et il n'avait pas envie que celui qu'il prenait comme modèle depuis des années le voit cloué au lit. Et puis comment allait-il pouvoir veiller sur sa petite sœur s'il avait déjà du mal à s'occuper de lui-même ?! A cette pensée, des larmes coulèrent à nouveau le long de ses joues. « Je veux pas les voir ! » Tête de mule un jour, tête de mule toujours... Mais que voulez-vous, c'était comme si cet accident avait cassé quelque chose en lui...

Nathaniel était un homme qui avait un sacré caractère, je me demandais de qui il tenait –pas de moi si… - Bref pour le moment, je savais qu’il fallait que je le mette au courant pour Cat, je me faisais du soucis aussi bien pour Nathaniel que pour son épouse. Savoir qu’elle avait fait un malaise après que Nathaniel lui dit de partir, n’était pas courant, il devait bien y avoir quelque chose qui n’allait pas mais ça j’allais très vite savoir ce qu’il se passait. Je n’allais pas laisser ça comme ça et puis quand on regardait bien Cat à part Nathaniel n’avait pas de famille à part son frère qui était revenu depuis peu d’après ce que j’avais compris. Je regardais mon fils alors que je venais de lui dire pour sa femme. Je pouvais voir qu’il était inquiet mais ce n’était pas ce que je voulais mais ils étaient mariés et je ne pouvais lui cacher la vérité. Autant tout savoir que de lui mentir, il finirait par savoir un jour où l’autre. Mon regard se posa sur lui avec un léger sourire essayant de le réconforter même si j’avouais que je m’inquiétais aussi. « Ecoute si elle a pu sortir de l’hôpital c’est que ça va mais j’essayerai de passer chez vous en sortant car elle ne m’a pas répondu quand j’ai essayé de l’appeler tout à l’heure ».

Je la regardais avant de détourner le regard un cours instant, cela me faisait de la peine de les voir comme ça mais je savais aussi qu’ils étaient fort et que ce n’était qu’un mauvais passage dans leur couple. Je pris alors mon téléphone pour prévenir son frère et sa sœur avant de reposer mon regard sur mon fils tout en lui disant. Je soupirais en entendant sa réponse avant de revenir vers lui m’installant sur le bord du lit pour venir plonger mon regard dans le sien tout en fronçant les yeux « Maintenant tu vas arrêter de faire ta tête de mule, tu fais n’importe quoi là Nat… Ton frère et ta sœur se sont fait du souci pour toi. Ils n’espèrent qu’une chose que tu ailles mieux et te voir, alors tu ne vas pas faire comme avec ta femme compris… Maintenant tu te ressaisis, tu as besoin de soutien et d’aide pour aller mieux et on est ta famille donc que tu le veuilles ou non, on va te bouger pour que tu ailles mieux… » J’avais parlé sur un ton un peu sec mais c’était voulu, il fallait qu’il réagisse surtout s’il ne voulait pas perdre les personnes qu’il aimait. Déjà qu’il allait falloir recoller les morceaux entre lui et sa femme, valait mieux pas rajouter des histoires avec sa sœur et son frère. Il pouvait s’en prendre à moi, ce n’était pas important.

« Tu sais quoi on va faire quelque chose Nath, si tu dois hurler, crier sur quelqu’un, tu le feras sur moi pas sur tes frères et sœurs. J’espère que tu as compris, je ne tolèrerais pas que tu te fâches avec eux alors que tu as besoin d’eux, je suis là pour prendre ça sur moi d’accord ? » Je regardais mon fils avant de lui sourire et de venir déposer un baiser sur son front.

| Inquiet, Nathaniel attendit la réponse de son père avec impatience concernant Catalyne. Même s’il lui avait dit de partir afin qu’elle n’ait pas à supporter la situation, il n’en restait pas moins que ses sentiments pour elle étaient toujours intacts. Comment aurait-il pu en être autrement ?! Au fond elle n’avait rien fait de mal et ne méritait pas du tout de souffrir. Déjà qu’il se doutait bien qu’elle ne devait pas être au meilleur de sa forme après ce qu’il venait de lui dire, alors si en plus elle avait elle aussi des soucis de santé… Intérieurement, il se demanda s’il ne devait pas revenir sur sa décision, mais cela ne fut que de courte durée. S’il avait choisit de l’éloigner de lui c’était pour son bien, il ne pouvait pas changer d’avis comme de chemise non plus. Tentant de se raisonner, il écouta donc la réponse de son père avec anxiété. Effectivement, le fait que les médecins l’aient laissée partir était bon signe, cependant elle devait être sacrément préoccupée pour ne pas répondre à son beau-père. D’accord, c’était peut-être par rapport à leur dispute mais le jeune homme ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il y avait quelque chose d’autre. Or, il aurait bien voulu savoir de quoi il s’agissait. « Tu me tiendras au courant ?! » Bon d’accord, cela montrait qu’il n’était pas totalement en accord avec ce qu’il avait fait un moment plus tôt… Mais c’était plus fort que lui, il voulait savoir ce qui se passait.

| Suite à cela, James se mit à parler d’Hannah et de Kieran. Il ne fallut alors guère de temps avant que les larmes montent aux yeux de Nathaniel. Son frère et sa sœur étaient extrêmement importants pour lui et il refusait d’apparaitre ainsi devant eux. Qu’allaient-ils bien pouvoir penser ?! Il allait certainement lire de la pitié dans leur regard et c’était tout sauf ce qu’il voulait. Il comprenait bien ce que son père essayait de lui dire, seulement c’était plus fort que lui. C’était comme si son orgueil allait en prendre un sacré coup. Il voulut répondre une première fois, mais James continua sur sa lancée avant de venir déposer un baiser sur son front. Mais pourquoi se fâcherait-il avec lui alors que c’était la seule personne qu’il souhaitait voir en ce moment ?! C’était étrange mais c’était ainsi. Peut-être était-ce parce que son père était le seul à lui donner cette impression qu’il veillerait toujours sur lui. Enfin bref, les larmes coulant toujours le long de ses joues, il baissa le regard quelques instants avant de le remonter. « Mais je ne veux pas qu’ils me voient comme ça papa… Qu’est-ce qu’ils vont penser ?! Ils vont avoir pitié et c’est pas ce que je veux… Je suis sensée veiller sur Hannah pas l’inverse… » Rien qu’en pensant à sa petite sœur dans cette chambre d’hôpital, il sentait tous ses poils se hérisser. Elle qui était si joyeuse en temps normal, il n’avait pas envie de voir de la tristesse dans ses yeux, ou même de l’inquiétude. Tout comme Catalyne, elle méritait d’être heureuse et ce n’était certainement pas près de lui qu’elle le serait. Il se doutait que contrairement à sa femme, son frère et sa sœur oseraient surement plus lui tenir tête, mais tant pis il ne voulait pas qu’ils le voient aussi impotent.

Inquiet oui je l’étais surtout pour mon fils, aujourd’hui il était là allongé sur ce lit paralysé, je donnerai tout ce qu’il faut pour qu’il remarche mais surtout pour qu’il soit heureux avec celle qu’il aime et ça pour le moment c’était complexe. Complexe parce que mon fils était quelqu’un de têtu et qu’il allait lui falloir beaucoup plus pour que c’est deux-là reprenne confiance entre eux ou du moins en leur amour. Quand Nathaniel vint à me dire qu’il fallait que je le tienne au courant, je lui fis un signe de tête même si c’était grave, je le garderai au départ pour moi pour qu’il puisse lui guérir afin de l’aider par la suite mais voilà pour le moment je ne savais pas de quoi il en retournait et je le serais plus tard normalement. Je vins à parler d’Hannah et Kieran, ils devaient savoir, ils devaient soutenir leur frère et c’était important pour tout le monde. J’écoutais mon fils alors qu’il disait qu’il ne voulait pas que c’était à lui de veiller sur Hannah, ce qui me fit sourire sur le coup avant de prendre un air un peu plus sérieux.

« Non Nath, ce n’est pas à toi de veiller sur elle, c’est à moi de veiller sur vous trois pas à vous de veiller sur les autres, j’ai bien longtemps manqué à mes devoir de père et aujourd’hui je reprends mon rôle. Donc toi tu guéris, tu fais tout pour reconquérir ta femme et tu te reposes tout en étant avec ton frère et ta sœur. » Je me remis à ses côtés lui prenant les mains tout en lui souriant « Ecoute Nath maintenant tu vas te reposer, je vais faire en sorte que tu ailles en maison de rééducation et tu n’as pas intérêt à me dire non. Maintenant je vais te laisser, je dois aller préparer les papiers pour tout ça et je reviendrais te voir plus tard » Je déposais un baiser sur son front avant de prendre ma veste et de quitter la chambre puis l’hôpital.