Fuck me like you hate me; Dig it up and whore me out

Le bruit de la sirène, l'adrénaline de l'action, tout cela envahissait encore chaque parcelles de mon corps alors que nous avions franchi les portes en verre de l'hôpital. L'intervention était tout ce qu'il y avait de plus banal, un simple accident de voiture, comme il y en avait souvent mais la possibilité, la capacité de pouvoir sauver une vie humaine était une chose pour laquelle j'étais toujours rempli de gratitude. Evidemment, je n'allais pas le proclamer à haute voix, mais j'avais l'impression que chaque vies que je sauvais, chaque personnes que j'aidais, compenser pour tout ceux à qui j'avais porté malheur dans ma vie. Pourtant, je ne portais aucune trace de ses pensées internes sur mon visage, rien ne transparaissait sur la masque froid et légèrement hautain de mes traits. Et pourtant malgré la réputation que j'avais pu avoir, malgré les conneries que j'avais faite, et malgré le mal que je me donnais pour laisser aux gens d'autres choix que de penser que je n'avais aucune moralité, j'étais là, à tuer le temps en attendant de pouvoir avoir des nouvelles de ce gosse dont je m'étais occupé pendant les longues heures qu'ils avaient fallu pour l'extraire de la taule de métal dont il était prisonnier. Après tout, je n'étais plus du à mon boulot, ma garde avait fini pendant l'intervention. Je n'avais rien de mieux à foutre pour tuer le temps. Je tentais de me rassurer comme je le pouvais dès que je laissais des sentiments un peu trop proche de n'importe qui se créer un chemin en moi. J'étais probablement encore plus exécrable à cause de cela. J'avais l'impression de m'affaiblir quand je laissais mon boulot m'atteindre mais ce gosse n'avait pas lâché ma main, m'observant avec un regard rempli de terreur, et honnêtement, j'avais beau jouer la carte de l'indifférence, je ne pouvais en bonne conscience m'empêchait de me faire du souci. Bordel, ça me démontait pleinement quand je me laissais toucher.

Je sortais fumer une cigarette, au moins j'aurais le loisir de me distraire, peut être même en tentant de convaincre une infirmière de me faire une visite privée de la salle de repos. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux, et laissais glisser le haut de mon uniforme autour de mes hanches, laissant apparaitre le tee shirt bleu nuit qui trônait en dessous. Je n'avais pas vraiment pris le temps de me changer, entre l'intervention et le moment où j'attendais comme un con, de savoir un môme okay, je savais juste que j'attendais la fin de l'opération, un mot d'une des blouses blanches, et je filerais sans demander mon reste, je ne prendrais pas le temps d'aller le voir dans sa chambre. Parce que putain, c'était pas moi ce genre de truc. Je ne pouvais laisser personne me surprendre à être rempli de compassion à l'égard d'un autre être humain. Je me laissais tomber contre le mur de brique, mon crâne posé contre la pierre froide, le menton légèrement en hauteur et j'exhalais un nuage de fumée blanche. Je voyais les différentes arrivées d'ambulance sans vraiment y prendre garde, je me coupais du chaos perpétuel qu'était les urgences d'un hôpital aussi grand que celui de Sisco. Je finis par écrase ma cigarette, l'écrasement sur ma botte large de cuir noir, avant de reprendre la direction des portes en verres que j'avais franchi, quelques minutes auparavant. Ne prêtant pas forcément attention aux allées venus, comme ci c'était aux autres de s'écarter de mon chemin, et pas à moi de faire l'effort. C'était parfait pour renforcer mon image de connard arrogant. Alors quand je percutais une épaule de plein fouet, au lieu de m'excuser, je relevais un regard noir, menaçant pour que mes yeux se posent sur un visage qui ne m'était pas si inconnu. Je sentis le sourire narquois qui se crée sur mes lèvres. " Hamilton, on dirait vraiment que tu cherches les emmerdes ? " Mon ton était léger, presque joueur, un parfait contraste à mon attitude hostile. Le sarcamse débordant de chaque syllabes faussement sucrée. Je penchais la tête et l'observait avec attention, il débordait la bonne volonté ce qui m'agaçait profondément mais en même temps, je devais avouer que son aspect physique était loin d'être déplorable. Si il n'était pas aussi profondément emmerdant, je n'aurais aucun problème à me payer encore une fois un peu de bon temps avec lui. Ouais, mais le problème c'était qu'il était incapable de fermer sa grande gueule tout comme moi, et mon agressivité était décuplé plus que pour la plupart des gens.

L’arrivé à l’hôpital fut mouvementé pour Kieran et surtout plaine de tension, la journée avait pourtant bien commencé, un soleil de plomb, un entrainement léger et des grillades pour midi ! Voilà, une journée comme il les aimait, sans intervention. Oh, il adorait sortir en intervention, il ne fallait pas s’y trompé, mais de temps à autre, il aimait profiter du calme et du beau temps comme tout le monde ! Et là, cela avait été le calme avant la tempête. L’alarme avait retentis dans la caserne leur signalant un incident en mer, un incendie sur un yacht à quelques nautique de la côte. Kieran et son équipe s’était donc dispersé en deux groupes, un était parti à bords de l’hélicoptère pour arriver rapidement sur les lieux et l’autre était parti à bord de leur bateau d’intervention. Kieran était lui dans le premier groupe, le premier à intervenir. Le bateau était en feu et la fumée empêcher l a visibilité et pour augmenter les ennuis, le vent soufflé par rafale ! Cependant, des gestes chaotiques attirèrent les yeux des sauveteurs. Un homme se débattait dans l’eau. Sans plus attendre, deux sauveteurs, donc Kieran furent envoyé à sa rescousse. Les deux hommes arrivèrent au niveau de l’homme d’une trentaine d’année qui semblait plus que marqué par la fatigue et surtout la terreur. L’homme se débattait et criait le nom d’une femme comprirent-ils après un moment. Etait-il accompagné ? C’était surement le cas, mais l’homme était tellement hystérique que malgré les questions et les appels au calme des sauveteurs pour savoir, il n’arrêta pas d’hurler le nom de « Sara ». Le regard de Kieran se posa sur le bateau pour essayer d’apercevoir un mouvement, mais mis à part de la fumée, il ne vit rien.

« Les gars voyez-vous du mouvement autour de nous ou sur le bateau ? » Communiqua-t-il avec l’hélico. La réponse fut négative !

Son collègue pendant ce temps avait réussi à maitriser l’homme qui observait a présent l’océan avec un regard hagard ! Kieran se positionna en face de l’eau pour l’interroger, essayant encore de savoir s’il était accompagné.

« Monsieur, qui était avec vous ? Qui est Sara ? Monsieur !!!! Monsieur !!! »

L’homme semblait vidé de toute force, Kieran aida son coéquipier à le soutenir en attendant leur bateau. Une fois ce dernier arrivé, les deux sauveteurs montèrent l’homme sur le bateau puis montèrent à leur tour. Les sauveteurs continuèrent à rechercher la moindre trace de vie, mais il n’y avait plus rien ! Kieran s’approcha de l’homme qui était plus qu’épuisé et essaya encore une fois de le faire parler ! Sans résultat !
Voilà pourquoi il était à l’hôpital, il s’était porté volontaire pour l’amené avec un de ses collèges à l’hôpital. Kieran ne cessait de se demander qui était resté là-bas, dans l’océan. L’homme fut sortir à toute vitesse de l’ambulance accompagné par Kieran et Reed son collègue, en entrant dans l’hopital, Kieran ne regardait rien d’autre que le brancard pris à présent en charge par les infirmières et un médecin, en avançant, il percuta une personne de plein fouet, mais au moment où il allait s’excuser et continué son chemin pour en savoir plus sur l’état de l’homme, une voix bien connu le stoppa net ! Lui, ici ! Ce connard ! Enfin, un sacré bon connard pour un coup vite fait, fallait-il qu’il précise ! Que faisait-il là ? Ce type l’énervait comme ce n’était pas permis, avec sa manière de se foutre du monde et de vouloir se faire remarquer, il ne pouvait pas ce le voir, enfin, il avait aussi une attirance irrésistible pour lui, c’était peut-être cela qu’il l’énervait vraiment ! Le fait que c’était un type des plus abjecte et qu’il était dingue de son corps ! Vraiment, il fallait qu’il en parle à un psy de cela. Comment pouvait-on désirer et haïr en même temps. Sa remarque le fit démarrer au quart de tour et Kieran le bouscula un peu plus hors du chemin des ambulances alors qu’un nouveau brancard passé !

« Tu as qu’à foutre ton cul d’enfoiré ailleurs que sur le passage si tu veux pas qu’on te fasse bouger de force ! Je sais que tu penses être seul au monde, mais c’est pas le cas, alors dégage et tout ira bien ! »

Ah cause de ce sale type, Kieran avait perdu la trace de son « homme » et il voulait absolument connaitre le fin mot de l’histoire. Reed son coéquipier était resté auprès de lui et le regardait avec des yeux ronds, surement n’avait-il pas l’habitude de se comporté comme cela.

Oh, c'était purement jouissif, de voir ses traits se transformaient rapidement sous ma légère provocation. Je savais que sous ses airs de bons samaritains, il y avait cet homme rempli de rage. Et oui, je devais l'admettre, je prenais mon pied à faire ressortir ce côté chez lui, le pousser dans ses retranchements. Une fois le masque placide enlevé de son visage, il prenait même un tout nouveau degré de séduction. Pousser les gens dans leurs retranchements étaient probablement une chose dans lequel j'excellais, un terrain que je maitrisais à la perfection. Pourtant, je ne me laissais pas intimider, et je lui offrais mon sourire le plus détendu et teinté d'un cynisme provocant alors qu'il me bousculer sans douceur. Et puis la vérité était que la distraction était la bienvenue, elle m'évitait de penser à ce gosse, de penser à ce que je faisais ici. Oublier l'espace d'un instant que je me comportais de manière a peu près humaine. Il me permettait d'exposer aux yeux de tous que j'étais bien un enfoiré de première, qu'il ne fallait pas croire que j'avais un coeur. Même si cela faisait plus d'une heure que j'attendais pour avoir des nouvelles d'un gamin que je n'avais jamais vu auparavant. Je jetais un coup d'oeil qui l'accompagnait, voyant son expression interdite, fallait croire que le boy scout n'avait pas vraiment ce genre de réaction en temps normal. Je feignais d'être faussement offensé, mais mon regard rempli de machiavélisme me trahissait, et il serait sans aucun doute que je m'amusais peut être un peu trop à le pousser dans ses retranchements quand je répliquais.

" Oh, bébé, tu me brises le coeur, moi qui croyait que tu l'apprécier ce petit cul d'enfoiré qu'est le mien." Je faisais tout un spectacle de jeter un coup d'oeil par dessus mon épaule, pour faire mine de regarder l'objet de la discussion en question. Et avec la vanité qui m'habitait, je savais être un de mes atouts vendeurs. " Ferme, musclé et parfaitement rebondi "

Je laissais mon plus beau sourire narquois envahir mes lèvres. Je me demandais si il oserait me frapper en plein milieu d'un hopital, avec une telle audience et surtout avec un collègue se trouvant aussi près de lui. Et peut être que cela m'éclater la perspective que l'on découvre cet aspect de sa personnalité. Parce qu'il était le genre qui me sortait par les yeux, voulant faire croire à tout le monde que la bonté existait. Mon oeil ! Tout le monde avait une part sombre au fond de lui, personne n'agissait vraiment sans arrière pensée. Tout le monde était prêt à écraser l'autre si il le fallait. Je ne me faisais aucune illusion sur l'état de mes congénères. J'avais vu le pire de l'être humain, j'avais baigné dedans une bonne partie de ma vie, et je savais que les masques finissaient toujours par tomber pour révéler la vérité. Je crois que j'avais fini de croire de manière naïve que quelque chose de mieux pouvait survenir, quand j'avais découvert le corps de ma mère. L'odeur encore vivace dans mon esprit de ses viscères au contact de l'air, l'odeur du sang remplissant la pièce, mélangeait à une odeur plus âcre m'indiquant qu'elle avait encore écartée les jambes pour un homme avait d'en payer de sa vie. Elle avait toujours eu un penchant pour les ordures. Elle serait probablement transi de joie par la personne que j'étais devenu.

" Mais je suis vraiment curieux de savoir qu'est-ce que tu comptes faire pour me faire bouger ... " Le ton de ma voix avait baissé d'un octave, le défi clair au fond de mon regard. Mais avant qu'il ne puisse faire un geste, je me dégageais de son passage. " Cependant, j'ai autre chose à foutre que perdre mon précieux temps avec un abruti dans ton genre "

Après tout, je n'étais peut être pas aller beaucoup à l'école, mais je n'étais pas un demeuré fini, au point de ne pas comprendre qu'il était probablement là pour son boulot. J'allais pas non plus lui dire que je lui laissais le champ libre pour qu'il puisse faire ce qu'il avait à faire, parce que cela voudrait dire que j'avais un geste altruiste, et hors de question qu'il tire cette impression de moi. Et je n'allais pas montrer mes faiblesses à l'ennemi, ce n'était pas la façon dont je m'étais endurci. Je me contentais juste de profiter sans me cacher de le reluquer de façon appuyé, avec un petit sourire en coin, lui rappellant exactement ce que j'avais pu voir de lui.

Il fallait qu’il reprenne un peu de calme, il ne fallait pas que cet abruti lui fasse perdre son sang-froid dans un tel lieu et surtout devant autant de monde, mais sa replique lui fit oublié ce fait et Kieran ne put faire autre chose que d’avancer d’un pas menaçant vers ce con qui venait de sous entendre devant tout le monde qu’il s’envoyait en l’air ensemble. Bon, ce n’était pas un problème en soit, son co-équipier était plus ou moins au courant, mais Kieran avait encore du mal à s’afficher sans une certaine gêne. Cela venait surement de son éducation, cette éducation puritaine qui lui faisait croire que dans un sens couché avec des mecs étaient mal. Oh, il avait beau faire croire qu’il avait aucun problème avec le fait de le dire ouvertement, mais en fait si !

« Ferme-là » Ordonna-t-il entre ses dents de façon à ce que seul Julian l’entende, mais celui-ci continua à vanter son fessier, certes très appétissant, mais pas ici, pas comme ça. Malgré lui son regard dévia vers l’objet de la discussion. Il avait bien envie d’en profiter encore, mais c’était une idiotie, il ne devait pas montrer à ce type qui lui faisait envie. C’est pourquoi Kieran se détourna essayant d’ignorer ce pompier ! N’avait-il pas quelque chose de mieux à faire que lui cassé les pieds, parce que lui, il avait vraiment mieux à faire. Kieran s’adressa à son collègue lui demandant s’il pouvait aller voir ce qui était arrivé à l’homme qui venait d’amené, c’était un moyen de l’éloigner de la scène qui se jouait actuellement et heureusement pour lui Reed ne posa pas de question et partit parler avec une jeune infirmière pour lui demander des nouvelles et surtout s’il pouvait lui parler. Kieran voulait vraiment savoir qui se trouvait avec lui sur le bateau, enfin s’il y avait vraiment quelqu’un. Le regard de Kieran suivit Reed partir avant de se retourner avec un regard bien moins sympathique vers Julian.
" Mais je suis vraiment curieux de savoir qu'est-ce que tu comptes faire pour me faire bouger ... "" Cependant, j'ai autre chose à foutre que perdre mon précieux temps avec un abruti dans ton genre "
Il voulait jouer au jeu de la provocation, ok, Kieran pouvait y jouer aussi, après tout, Kieran avait aussi besoin de se défouler et ce con venait de lui donner une bonne raison de jeter son venin.

« Te foutre mon poing dans la gueule peut-être, mais tu as raison dégage avant de perdre la face et de montrer à toute ses minettes que tu existes que tu n’es qu’une mauviette ! »

Il ne comptait pas se battre, non, ce n’était pas le lieu, mais il voulait montrer à Julian qui pouvait lui aussi jouer au con et qu’il n’était pas le seul qui avait ce niveau. Le jeune sauveteur n’avait pas l’intention de rester là à attendre une réponse, il passa près du pompier le bousculant de l’épaule, puis ses pas le menèrent prêt de son collègue. Il avait un boulot à faire, enfin là cela tenait plus de sa conscience qui le travaillait. Avait-il oublié quelqu’un là-bas ? Avait-il abandonné une personne ? Même s’il ne pouvait rien faire puisqu’il n’avait vu personne, ceci le travaillait. La discussion fut animé entre les deux collègues et le médecin qui refusait qu’ils parlent à l’homme qui était sous calment, mais finalement, les deux sauveteurs eurent cinq minutes pour parler avec le blessé. Les sauveteurs ressortirent de la chambre, le visage marqué par la tristesse et l’accablement. Sara ! Le nom qu’avait crier l’homme n’était autre que sa femme, elle était avec lui sur le bateau, mais il n’avait rien put faire pour la sauver.
La détresse de l’homme ramena Kieran vers sa propre détresse quand il avait perdu Shannon, secoué le jeune sauveteur demanda à Reed de rentré et lui dit qu’il trouverait un moyen de rentré par ses propres moyens. Malgré ses hésitations, Reed le laissa seule. Kieran marcha dans l’hopital, enfin déambula plus qu’il ne marcha jusqu’à levé les yeux pour apercevoir le silhouette de dos de Julian. Encore là celui-là ? Ce n’était peut-être pas si mal que cela. Ce sale type allait l’aider à faire passé ce mauvais moment ! Le regard de Kieran se posa sur une salle de radio, il avança vers Julian l’attrapa par derrière le bloqua contre le mur pour murmurer contre son oreille.

« Si tu as envie de me faire fermer ma gueule, je t’attend dans la petit salle de radio de suite ! »

Sans un mot de plus, Kieran disparut dans la petite salle.

J'avais laissé ce sourire légèrement sardonique trônait sur mon visage en voyant la fureur que j'avais réussi à susciter chez l'autre homme. C'était amusant, et cela m'empêchait de focaliser sur la raison pour laquelle, je me trouvais réellement dans les lieux. Cela commençait à être trop long, pour être bon signe. J'avais beau m'interdir d'y penser, une petite partie de mon cerveau ne pouvait s'empêcher de le penser. Mais je ne m'y attardais pas, je m'amusais à provoquer un type qui aurait probablement préféré être ailleurs. Loin de moi, comme bon nombre de personnes que je cotoyais au quotidien. Je secouais ma tête d'un air faussement amusé, mais le sourcil arqué sur mon visage, évoquait sans le moindre doute toute l'ironie et la moquerie que ses propos m'inspirait. Je n'avais pas franchement peur de me retrouver à me battre avec lui, j'avais quelques bons mouvements et un passé peu reluisant pour entrainement. Cependant, il finit par se tirer, et je résistais à la provocation facile de l'appeller là dessus, il avait autre chose à foutre, et je le savais pertinemment. Je retournais donc m'asseoir dans une de ses chaises en plastique particulièrement inconfortable, et je laissais Hamilton disparaitre dans un coin de mon esprit.

Quelques instant plus tard, alors que je m'apprêtais à sortir fumer une clope, pour rongeait l'attente, j'aperçu un des docteurs qui s'était occupé du jeune homme sortir du bloc, en compagnie d'une infirmière. J'accostais cette dernière, sans grande gentillesse, ou même politesse pour avoir des nouvelles. Je m'en voulais un peu d'être aussi avide, mais le temps et leur visage, réveillait en moi ce pressentiment négatif qui n'avait pas complètement disparu du recoin de mon esprit. Je n'étais pas une tête pensante, mais j'avais vu assez de cas, pour savoir quand une intervention tourné mal. Elle me regarda avec suspision, avec de me raconter brièvement que le gamin avait fait un arrêt en salle d'opération, et même si ils avaient réussi à refaire partir le coeur, il avait sombré dans un état végétatif. Avec peu de chance d'en sortir, je laissais échapper un juron, avant de passer ma main sur mon visage. C'était de ma faute, je n'aurais pas du resté dans les parages, ce gamin était conscient en arrivant, il aurait du s'en sortir facilement mais j'étais resté, et je lui avais porté la poisse, je le savais pourtant, j'étais comme un oiseau de mauvaise augure. J'apportais le malheur où que je sois. J'étais si profondément encrée dans mes pensées pessimiste, que je n'entendis pas les pas, avant de sentir quelqu'un m'attrapait, me prenant par surprise. Je reconnu la voix grave qui résonnait à mon oreille, et je laissais un grondement sourd sortir de mes lèvres avant de le voir disparaitre dans la salle en question.

Il me croyait à sa disposition ce crétin ou quoi, je n'étais pas vraiment d'humeur, pour tout dire, je transpirais la colère et la haine par chaque pores de ma peau, mais en même temps, je savais que j'étais plus fragile que jamais. C'était un de ses moments qui me rappellait exactement qui j'étais ou était ma place. Je savais d'avance que c'était une mauvaise idée, et franchement j'aurais du prendre la direction de la sortie, chercher un bar, et soit m'envoyer en l'air avec le premier venu, soit provoquer la bagarre juste pour le plaisir d'oublier. Mais j'avais Hamilton, sous la main, alors pourquoi me compliquer les choses, j'avais exactement ce que je chercherais dans un bar miteux. Que ce soit mon envie de lui foutre mon poing dans sa petite gueule d'ange, soit le faire taire d'une autre manière. Sans vraiment peser le pour et le contre, je lui emboitais le pas, prenant soin de fermer la porte derrière moi, mais sans la verrouiller, quoiqu'il se passe dans cette salle, si on devait nous surprendre, cela ne ferait que ruiner un peu plus la réputation de monsieur boy scout, et quelque part, au fond de moi, l'idée me plaisait. L'idée de ne pas être le seul être faible et exposé à cet instant précis. C'était excitant, trépidant et cela m'aidait à me supporter au moins, pour une brève seconde. Je m'adossais contre la porte d'un air nonchalant, mais sans ce sourire provocant qui me caractérisait. Parce que j'étais assez lucide sur moi même pour reconnaître que je n'en avais pas la force, pas alors qu'un gamin se battait contre la mort, parce que j'avais pas pu m'empêcher de rester dans le coin, au lieu de me mêler de ce qui me regardait comme je m'appliquais à si bien le faire en temps général.

" Tu vas faire quoi, Hamilton, me foutre ton poing dans la gueule ou te mettre sur tes genoux pour moi ? Tu vois, je suis sympa, fais comme tu as envie, j'en ai rien à foutre." J'évitais soigneusement son regard, parce que je ne voulais pas laisser transparaitre la moindre chose qui pourrait malencontreusement si trouver malgré ma pratique à si bien refoulé la moindre émotion humaine. " Mais quoique tu décides, fais vite, j'ai pas vraiment le temps d'user trop de mes précieuses secondes avec un enfant de coeur dans ton genre. L'ordure que je suis à besoin de retrouver les siens."

Franchement, Kieran ne savait pas vraiment ce qu’il lui avait pris, c’était un coup de speed, une envie soudaine de faire passer son chagrin avec une bonne partie de cul avec ce con qu’il ne supportait qu’à moitié, oui à moitié, il ne le supportait que quand ils couchaient ensemble et encore. Le reste du temps, il avait juste une envie presque incontrôlable de le frappé. Bref, cette iniative l’avait mené à entrer dans cette salle de radio vide, mais pourtant utile à bon nombre de personne, quand il avait eu envie de passé à l’acte avec le beau pompier, cela lui avait semblé un bon endroit, mais maintenant qu’il attendait le doute s’insinué en lui. Quelqu’un pouvait débarquer à tout moment et les surprendre en pleine action ! Les yeux du jeune sauveteur se fermèrent à cette pensée, non c’était vraiment idiot, il ferait mieux de fuir vite ! Partir avant que Julian entre et qu’il ne puisse pas faire demi-tour. Là, s’il partait, il pourrait lui faire croire qu’il avait eu une urgence et éviter les railleries de l’autre. C’était là, sa sortie de secours, pivotant sur ses talons Kieran s’apprêtait à faire demi-tour quand le pompier débarqua. MERDE ! Pourquoi venait-il lui ? Ne pouvait-il pas ignorer sa proposition ? Kieran pesta tout ce qu’il put dans sa tête, mais maintenant qu’il était face au pompier, il n’y avait plus de sortie possible sans se faire passer pour une petite nature et cela, hors de question. Son regard se porta sur le type en face de lui, toujours là avec sa posture nonchalante, qu’est-ce qu’il pouvait l’énervé avec ses attitudes, voilà, c’était reparti, il l’insupporter vraiment. Les poings de Kieran se fermèrent spontanément devant la proposition plus qu’attrayante de lui en collé une. " Tu vas faire quoi, Hamilton, me foutre ton poing dans la gueule ou te mettre sur tes genoux pour moi ? Tu vois, je suis sympa, fais comme tu as envie, j'en ai rien à foutre." " Mais quoique tu décides, fais vite, j'ai pas vraiment le temps d'user trop de mes précieuses secondes avec un enfant de cœur dans ton genre. L'ordure que je suis à besoin de retrouver les siens."
Un sourire étira les lèvres du sauveteur, un sourire qui n’avait vraiment rien d’amical ou de joyeux, non c’était tout autre.

« Oh moins, tu sais qui tu es, tu le reconnait, mais tu vois puisque tu me fait la faveur de me laisser choisir, je vais pas me privé. »

Le sourire de Kieran se fit plus séducteur malgré lui, il avança lentement comme pour satisfaire la seconde proposition de monsieur, mais au dernier moment, le poing droit de Kieran se leva et termina sa course dans le visage de Julian. Il l’avait bien chercher et franchement, il avait un besoin irrésistible de le frappé, mais cette envie passé une fois le premier coup porter, sans attendre de réponse, Kieran plaqua son amant du moment contre la porte et pressa ses lèvres contre les siennes, ce baissé n’avait rien de doux ou de tendre, non c’était brutal et primitif. Tout ce qui voulait s’était du sexe, du sexe pour oublier quelques instants, aucune douceur et surtout pas avec ce con. Kieran décolla ses lèvres de celle de Julian que le temps de retirer son t-shirt et d’incité Julian à faire de même.

C’était de la folie, ici dans ce lui fréquenté avec ce type, oui c’était le mot de la folie, mais qu’est-ce que la folie pouvait être agréable parfois et surtout bienvenue.

C'est pas comme ci j'avais pas l'habitude d'être traité comme un moins que rien, diable la plupart du temps, je faisais moi même la propagande de mon peu de valeur, et de moral. Ce n'était pas une raison pourtant pour ne pas se sentir atteint à chaque fois que quelqu'un confirmait mes doutes et mes craintes sur moi même. Pas que j'allais me mettre à chialer parce qu'il avait corroborait mon affirmation, j'allais même pas lui faire le plaisir de laisser la moindre émotion passer son visage, mais putain, cela n'empêchait que cela faisait mal. Je me contentais de le fixer d'un air neutre, même pas sur moi même de ce que je préférais qu'il choississes comme option à cet instant. J'avoue que j'espérais qu'il me donne l'occasion de me défouler, et rien de plus. De chasser ses nuages noirs, ce poid invisible de mes épaules. Je ne scillais pas en le voyant s'approcher, un air séducteur sur les lèvres. Me trompant assez pour que je relâches ma garde, et qu'un poing dur ne vienne taquiner ma mâchoire. Si il voulait de la violence, j'étais prêt à lui rendre les coups, mais je n'eus pas vraiment l'occasion de faire une offensive, qu'il me plaquait sans retenue contre le mur, pour écraser un baiser cruel sur mes lèvres. Un baiser qui traduisait notre relation entière, mélange de haine, de dégoût, d'attirance et peut être même d'un soupçon de nécéssité. J'avais conscience que ce salaud me jugeait comme méprisable alors qu'il se servait de moi, tout autant si ce n'est plus. Je ne faisais pas semblant, je ne cachais pas celui que j'étais. Je le regardais s'éloigner quelque peu, enlever son tee shirt, m'offrant le spectacle de son torse. Je passais une langue avide sur mes lèvres, légèrement douloureuse à cause de l'échange de nos salives précédents. Je sentais le sourire prédateur qui naissait sur mes lèvres, malgré moi. J'allais me faire un plaisir de le dévorer mais avant j'avais un petit besoin vindictif, un besoin de lui faire comprendre que je n'étais pas son jouet, que je n'appartenais à personne et certainement pas à lui.
J'attrapais rapidement son bras, l'empoignant, et le passant derrière son dos, pour le coller contre le mur le plus proche, son dos tout contre mon torse, je me penchais à son oreille, grondant.

" La douleur, c'est ce qui t'excites, hein, Hamilton ? Derrière ce visage de boy scout, tu caches cette violence, ce frisson tordu d'être au bord du gouffre." Ma bouche se portant sur la chair nu de son épaule, laissant l'empreinte de mes dents contre la paleur de sa peau " Ca me plait "

Je relâchais finalement l'emprise que j'avais sur lui, j'oubliais un instant la contrariété, la douleur, la haine que j'éprouvais à l'égard de moi même. Je laissais juste la violence frôlais la surface de mes gestes, sans pour autant le blesser, je faisais mon minimum pour me maitriser un tant soi peu, avant d'enlever le tee shirt que j'avais encore. Me retrouvant dans le même état de semi nudité que lui, laissant le spectacle de mon corps légèrement mat, et musclé à son oeil. Je savais que si je le voulais je pouvais le briser, lui rendre coup pour coup mais j'avais d'autres choses bien plus amusante en tête. J'attendais qu'il se tourne de nouveau vers moi, pour m'emparer de sa nuque d'une main ferme, couvrant sa bouche de la mienne, ne jouant nullement la carte de la timidité tandis que je dévorais ses lèvres, que ma langue acquièrait une parfaite connaissance de la cavité moite et chaude. Nos deux corps, aussi proches que nous pouvions nous le permettre.

Le rale sourd s'échappant de mes lèvres, exprimant l'intensité du désir qui me parcourait. J'exécrais bon nombre de ces facettes, le regard qu'il posait sur moi mais je devais admettre que le fait qu'il ne se laisse pas manipuler comme une vulgaire poupée, qu'il donne autant qu'il reçoive, accentuer l'ardeur de mes gestes. Notre étreinte ne serait en rien délicate, et nous en ressortirions probablement avec quelques bleus, mais la notion était intéressante.

Le jeune sauveteur se surprenait lui-même avec Julian, il n’avait jamais été un adepte des relations sexuelle avec une telle violence, mais avec cet homme cela lui était presque vital, c’était inexplicable, quand il était en sa présence, il devenait un type dans son genre, un connard qui ne savait plus pensait et qui agissait avec la force plutôt qu’avec son esprit. Il ne comprenait pas l’influence néfaste que Julian avait sur lui, mais en même temps, il ne voudrait pas s’en passé, il ne le voudrait vraiment pas, mais bien évidemment, il était hors de question qu’il l’avoue au pompier, il savait que ce dernier en profiterait et qu’il perdrait beaucoup. Kieran se recula pour enlever son t-shirt, il voulait un rapport rapide, il ne voulait pas jouer, il voulait le sentir contre lui. Le sauveteur ne rata rien du regard prédateur et pleins d’envie de Julian, ce qui ne fit que l’électrisé encore plus, il le voulait de suite, mais ce qui suivit, il ne s’y attendait qu’à moitié, il se retrouva le bras coincé dans son dos et son dos collé au torse de Julian. " La douleur, c'est ce qui t'excites, hein, Hamilton ? Derrière ce visage de boy scout, tu caches cette violence, ce frisson tordu d'être au bord du gouffre."
Sur ce coup, il ne pouvait nier, non il ne pouvait pas, il l’avait poussé jusqu’à avoir ce qu’il voulait, c’était lui le responsable de cette situation et même s’il voulait nier, cela n’aurait servi à rien. Kieran ne pouvait plus bouger, mais en avait-il envie ? En sentant les lèvres, les dents de Julian contre la peau de son épaule, la réponse lui sauta aux yeux. NON. Alors, il le laissa faire, mais il voulait plus. " Ca me plait " Après ses mots, il relâcha son bras et Kieran se dégagea à peine de son emprise remuant son bras qu’il avait fait souffrir, cependant, il ne perdit pas de temps avant de retourné et de contemplé le torse parfaitement musclé de son amant, il le plaqua contre un bureau et commença à mordillé sa peau au niveau de son torse, ce n’était pas des mordillement joueurs ou doux, non c’était affamé et un brin violent, mais bientôt Kieran se retrouva prit à la gorge et bloqué contre un plan dur, une bouche affamé sur la sienne, il répondît avec besoin à de férocité à se baisé. Son corps pressé contre celui du pompier, Kieran se sentit réagir et il passa ses mains entre leur deux corps pour défaire le pantalon de Julian et faire glisser d’un geste vif le pantalon accompagné du boxer de ce dernier par terre.

« J’attends plus de toi et je sais que tu en ai capable. » dit-il en repoussant ses baissés. Kieran passa les mains sur son propre pantalon pour le défaire.

Je me délectais irrémédiablement du frisson que me procurer ce rapport de force, la violence de nos échanges, de ces baisers qui n'avaient rien de tendres caresses, mais plutôt notre manière de nous raccrocher desespérement dans cette étreinte presqu'animale. Je savais que quelque part, il s'infiltrait par chaque pores de ma peau, qu'il s'insinuait dans mon sang. Les marques que nous laissions sur chacun de nos corps, étaient comme autant de signes indélébiles de la passion brutale qui nous consumait. Comment on pouvait haïr et désirer une personne à ce point, c'était quelque chose que je ne m'expliquais pas. Que je ne prenais même pas la peine de comprendre. Je m'agrippais, et je me laissais emporter par le torrent qui coulaient avec force dans mes veines. Je sentais ses mains s'empressaient sur moi, me défaire de mon pantalon, me laissant échapper un grognement sourd d'approbation. Mais alors qu'il s'attaquait à son propre pantalon, je resserais une main ferme sur son poignet, un sourire sulfureux sur les lèvres. Je m'emparais de nouveau de sa nuque, glissant ma main dans ses cheveux coupaient court, et le relayer, prenant d'interminables secondes pour le défaire du tissu, alors que ma bouche attaquait sa nuque avec ferveur.
Je ne faisais pas dans la demi mesure, et je m'emparais rapidement de lui, attrapant ses cuisses pour le ramener à moi. J'avais un sourire satisfait sur les lèvres, les séances de musculations imposait à mon corps, me donnait la force de soulever ce type comme une vulgaire brindille, de rapprocher nos deux corps brûlants par la force du moment. Je m'empressais de laisser une marque satisfaisante sur son cou, aspirant le sang, jusqu'à qu'une légère tâche brunatre ne recouvre sa peau laiteuse. Je finis par glisser ma main dans l'ouverture de son pantalon, m'empressant de le caresser sans aucune tendresse. Juste la sensation avide de nécessité, comme guide. Je relevais mon regard, me laissant un instant noyé sous l'ardeur de ces yeux verts à peine visible, la pupille totalement dilaté avant de m'emparer de ses lèvres dans un baiser. Traduisant le sentiment qui m'emparait à ce moment, et que j'étais bien incapable de définir, et surtout auquel je ne voulais penser. Car je savais que je ne pouvais montrer aucune de mes faiblesses surtout pas devant l'adversaire. Ce qu'il était à ce moment précis, malgré nos positions respectives. Je finis par le relâcher, le laissant retomber sur le sol avant de faire un léger sourire diabolique. Je m'emparais de ses hanches pour le retourner sans tendresse une fois de plus, collant mon corps tout contre son dos, ma main s'égarant toujours sur lui.

" Tu n'as aucune idée de ce dont je suis capable, baby " soufflais je à son oreille, le ton éraillé de ma voix traduisant ma frénésie avant de me frotter tout contre lui de manière plus que suggestive. " Tu n'as pas idée de ce que je rêves de faire à cette jolie bouche indécente " Et comme pour prouver mon point, je laissais une de mes mains remontaient le long de son corps pour forcer deux de mes doigts dans sa bouche tandis que la mienne s'attaquait à la chair de sa clavicule.

Une fois le pantalon de Julian à terre, ainsi que son boxer, Kieran entama de faire de même avec ses propre vêtement, mais il fut coupé dans son élan par la poigne ferme du pompier qui l’en empêcha, ses sourcils se froncèrent ! A quoi jouait-il ? La question ne le tourmenta pas longtemps, puisque très vite, il se retrouva a nouveau avec la bouche de Julian se déplaçant dans son coup ! Un gémissement s’échappa de sa gorge, appréciant surement trop ses caresses et ses baissés violents. Une chaleur monta sans ménagement dans le corps du jeune sauveteur quand le pompier l’agrippa et le souleva comme une vulgaire poupée, une chose qui en temps normal, il n’aurait pas apprécié, Kieran se fronta frénétiquement contre le membre durci de Julian, le sien était déjà bien éveillé. Il sentit la main de son amant se glisser dans son pantalon et commencer à jouer avec lui avec brutalité, un nouveau grognement lui échappa une nouvelle fois, mais cette fois-ci mélange de plaisir et de douleur. Ses mains allèrent s’agrippé aux cheveux mi- long du jeune homme, les lui tirant à mesure que son plaisir augmenter. Kieran était malgré lui et malgré ses préférences habituelle soumis à Julian et il n’aimait vraiment pas cela, le laisser menait la danse, surtout face à ce type, à ce type qui détester, mais avait-il la force et surtout la volonté d’arrêter les choses en ci bon chemin ? La réponse était non, au il pouvait le repoussé, mais il n’en avait pas envie, pas quand il l’embrassait avec autant de ferveur, pas quand il se pressé contre lui de cette manière, pourtant il aurait dut. Il se retrouva sans comprendre vraiment ce qui lui arrivé à moitié affalé par terre, Julian dans son dos se frottant à lui dans des mouvements qui existait Kieran au plus haut point. " Tu n'as aucune idée de ce dont je suis capable, baby " " Tu n'as pas idée de ce que je rêve de faire à cette jolie bouche indécente " Malgré ses paroles, Kieran avait une petite idée de ce qui l’attendait et il n’était pas contre. Il laissa Julian introduire deux doigts dans sa bouche, mais dans un mouvement rapide, il referma ses dents sur ses doigts, puis le relâcha. Il fit basculer Julian dans un geste rapide pour retourner la situation, Julian sur le dos et lui assis entraver de ses cuisses.

« Il n’y a pas que toi qui c’est jouet à ce petit jeu. Arrête un peu la parlotte et agis. »
dit-il en l’embrassant, en lui bordant la lèvre inférieur puis en commençant à descendre le long de son corps mordant chaque parcelle de peau qu’il atteignait avant de s’arrêter à ses partis. Son regard se releva pour accroché celui de Julian, un sourire à la fois allumeur et inquiétant sur les lèvres, puis il abaissa la tête pour finalement le prendre dans sa bouche pour quelques caresses rapide et brusque.

L'éternel duel de force auquel Kieran et moi nous nous livrions était une des choses les plus excitantes qu'il m'était donné de faire depuis des années. Chacune de nos rencontres qui se terminaient de cette manière, plutôt qu'avec mon point en travers de sa jolie petite gueule me laissait toujours une réelle satisfaction. Il faut dire que quand on accumulait les conquêtes, on finissait par se lasser de la routine du procédé mais avec lui, j'avais trouvé une manière excitante d'innover les choses, c'était comme ci nous n'arrêtions jamais vraiment de nous battre même quand nous nous frottions de manière si suggestive qu'il ne laissait aucun doute que nous en sortirions repu. Alors que mes doigts s'aventuraient dans cette bouche qui incarnait le péché à elle toute seule, je sentis ses dents se refermaient sur eux. Une insulte m'échappa, routinière et probablement plus instinctif que par besoin de l'insulter. J'acceptais les règles de notre jeu bon joueur, même si je savais que je me battrais sans répit, et que j'aurais du mal à accepter une quelconque soumission. Ce n'était pas dans ma nature méfiante de me laisser faire, mais quand sa bouche se posa sur mon corps après qu'il est renversé nos positions, je me laissais balader pour quelques minutes. La pensée de voir cette bouche s'enroulait autour de mon membre, n'était pas chose que j'allais refusé bien au contraire. J'agrippais férocement l'arrière de son crâne et ses cheveux courts, ne laissant pas mon regard vacillait

" Putain, t'as pas intérêt à la mordre parce que je pourrais vraiment être fâché ..." Lâchais je d'un ton haletant, mon cerveau prenant déjà une tournure plus incohérente sur le plaisir qu'il m'offrait. Bon sang, il était vraiment doué, cela en devenait presqu'indécent. Et si il continuait de cette manière, je ne tiendrais probablement pas jusqu'aux choses beaucoup plus amusantes. Et une chose était sur, je n'allais pas le laisser gagner si facilement. Il avait déjà un peu trop d'emprises sur moi que la plupart de mes conquêtes, malgré ma haine farouche à l'égard de ce qu'il représentait. Je ne lui donnerais pas le plaisir de me prendre, je n'avais jamais laissé personne le faire. Si je laissais quelconque le faire, se serait accepter de laisser une personne prendre une place trop importante dans mon existence.

Je le forçais donc avec une pression de ma main, à remonter jusqu'à mes lèvres pour lui donner un baiser avide, gourmand et probablement trop intense. Mais je pouvais nier qu'il m'excitait, qu'à défaut d'une personnalité qui me plaisait, il avait un corps qui me convenait à merveille. Je laissais ma main qui ne tenait pas sa tête, s'égarait sur ses fesses, les empoignant avec force, rompant le baiser pour pousser un gémissement à la sensation " Putain ... " Mon cerveau semblait maintenant peu à même de former la moindre tirade provocatrice, me laissant juste envahir par le désir de mes sens. " Vas tu être assez mignon pour me laisser posséder ce joli corps, baby " soufflais je tout contre son oreille. Et le ton était peut être un peu trop tendre, mais j'étais juste trop excité pour y faire gaffe, merci bien.

Un sourire grognard se forma sur les lèvres de Kieran en entendant l’insulte fusait de la bouche de Julian après qu’il est volontairement mordu les doigts fouineur. Son sourire s’éternisa sur son visage, pendant sa manœuvre pour retourner le pompier sur le dos et le bloquer au sol. Jamais au grand jamais, Kieran avouerait à Julian qui adorait cela, cette relation tellement… tellement mauvaise qu’ils avaient tous les deux, mais malgré tous ses efforts, son sourire ne pouvait cacher son contentement de le surplomber comme cela. Assis sur lui, le regardant avec convoitise et mépris. Le regard du sauveteur passa lentement sur le corps de Julian qu’il avait, là, dénudé, lentement presque avec excès il descendit ses lèvres pour une baisser furieux, mais il ne s’éternisa pas, non, il descendit le loin de son corps, s’arrêta tous les dix centimètres, mordillant, torturant la peau de son amant avec sa bouche, se montrant même à des moments beaucoup trop doux par apport à leur relation habituelle, mais il fallait avouer qu’en règle général, Kieran n’était pas un fou de rapport rude, mais avec Julian il baissait sa garde, malgré sa volonté. Ce n’était pas une bonne idée, sachant que l’homme n’hésiterait pas à le démonter dès la première occasion. Alors, très vite, il se ressaisit et termina sa course à l’entre-jambe du beau pompier et s’en attendre le pris en bouche. Exerçant des mouvements rapide et violent. Kieran leva le regard pour croiser celui de Julian, après que ce dernier l’ait insister à le faire. " Putain, t'as pas intérêt à la mordre parce que je pourrais vraiment être fâché ..."
Oh, il y avait pensé pour être honnête, plus d’une fois, le faire souffrir, quel meilleur endroit pour lui donner une bonne leçon en tapant… mordant là où c’était le plus sensible, mais il ne l’avait jamais fait et il ne pensait pas le faire vraiment. Pourquoi ? Cela compliquerait sa situation et il était hors de question de le blesser au point qu’il soit privé d’une bonne partie. Non, hors de question. Par contre, joueur, Kieran referma un brin ses dents autour du membre durci dans sa bouche, sans quitté Julian du regard, ses dents rappèrent légèrement. Il voulait montrer qu’à cette instant précis, c’était lui qui était en position de faiblesses, mais finalement revenant à son activité première, il reprit son va et vient. Finalement ce petit manège s’arrêta sous les insistances de Julian… Kieran ayant laissé patienté assez longtemps le pompier à son gout, il remonta le long de son corps pour finalement répondre à son baisser, ses mains se perdant dans les cheveux de son amant. Malgré tout, Kieran avait bien l’intention de maitrisé la situation jusqu’au bout cette fois. A chacun de leur ébat, il finissait par se soumettre, cette fois, il comptait bien tenir tête à Julian et essayait de prendre le pouvoir… essayait oui, car il doutait que le têtu se soumette aussi facilement.
Kieran essaya de reprendre un peu de contenance et surtout de s’éclaircir la tête, sinon, il ferait comme chaque fois, il se laisserait faire telle une poupée en chiffon tellement ce mec le rendait dingue de désire.
" Vas-tu être assez mignon pour me laisser posséder ce joli corps, baby "
La réplique de Julian laissa le sauveteur quelque peu perplexe, cela n’avait pas été dit avec le ton habituelle qu’ils employaient entre eux, une sorte d’accord comme quoi jamais il n’y aurait de tendresse, cela devenait trop sentimental avec ce baby pour Kieran qui ne voulait pas considéré Julian comme un type bien, peut-être parce que ça lui donnait le beau rôle à lui et qu’après cette séance, il pourrait toujours se regarder dans la glace. Une pensée tordu passa dans l’esprit de Kieran qui fit sembla d’être d’accord, mais au dernier moment alors qu’il bougeait sur Julian, il lui attrapa les jambes et les souleva pour le retournée mettant toute la force qui lui rester pour le faire le plus rapidement et le plus violement possible.

« Pas cette fois, ce coup-ci c’est à ton tour de me laisser te posséder. » dit-il en se plaçant juste derrière, sans vraiment le prendre, laissant son geste en suspend.

J'étais en prise avec l'excitation du moment, l'intensité de l'échange et peut être que j'avais trop baissé ma garde, peut être que j'offrais un spectacle que mon moi en pleine possession de ses moyens n'apprécierait pas mais difficile de penser avec clarté quand on est à la merci du plaisir le plus primaire qui soit. Bref, j'étais loin de m'imaginer que cette petite enflure allait profiter de mon abandon à mes seuls sens pour m'arnaquer. Alors que je pensais profiter d'un bon moment, je me retrouvais subitement coincé au sol, dans une position de vulnérabilité qui me tétanisa légèrement un instant. Je ne me doutais pas une seule minute de ce qui m'attendait, j'avais toujours été clair ou plutôt j'avais toujours bien fait comprendre que c'était une situation inenvisageable pour moi. C'était bien une raison majeur et suffisante pour ne faire confiance à personne, tôt ou tard, on essayait toujours d'abuser de la personne qui s'en remettait à vous. Je sortis néanmoins de ma transe momentané rapidement, et me servit de mon coude pour le frapper et me dégager de son emprise. Je me retournais rapidement pour lui faire.

" Enfoiré ... " sifflais je entre mes dents, et si je pouvais me montrer un parfait salaud, je n'avais jamais forcé quiconque à faire ce qu'il ne désirait pas. J'étais encore plus furieux qu'on est donc tenté de me faire ce genre de plan. Le problème, c'est quand temps habituel, j'aurais été déjà probablement sur lui, à refaire ses jolis traits sans me soucier des conséquences mais j'étais encore en plein choc, et je n'avais pas réagi, passer l'instinct de le repousser et de ne pas me faire violer. La soudaine pensée me souleva le coeur, et une vague de nausée m'envahit, me laissant mettre ma main devant ma bouche. La réalité frappait méchamment de plein fouet, et je me relevais pour récupérer mes fringues, déboussolé, et à côté de mes pompes. Mon sang battait violemment à mes tempes, m'assourdissant et m'étourdissant, je devais sortir, je devais rapidement prendre l'air. Oui, à cet instant tout ce masque de dur à cuir que j'arborais en permanence, s'effondrait. Je me retrouvais avec la même impuissance que plus de quinze ans plus tôt.

" T'aurais pas du ... t'aurais pas du ... " Je n'avais même pas honte de prendre conscience que ma voix avait grimpé de quelque octaves, traduisant l'effondrement soudain de ma psychée. Je regardais partout sauf Hamilton, je tentais juste de me rhabiller et de foutre le camp au plus vite de cette pièce, de cet hopital, d'ailleurs qu'est-ce que je foutais là déjà, j'avais un grand trou noir à cet instant précis. Voilà à quel point, cet évènement si insignifiant en soit m'avait perturbé. Ce n'était pas le premier qui désirait me dominer, mais c'était le premier qui ne me laissait pas le choix, et avec lequel je ressentais l'invitation comme une agression. Mais bordel,qu'est-ce que je foutais encore comme connerie, ce type me détestait. Il était évident que tôt ou tard, il s'adonnerait à ce genre de pratique. Il me considérait comme de la merde, et j'étais bien d'accord avec lui pour dire que je ne valais pas grand chose, mais pourquoi lui avais je laissé tant d'emprise sur moi. Je n'aurais pas du, c'était l'évidence que j'avais encore ce penchant à me laisser détruire complètement même si je pensais en avoir fini avec ses conneries quand j'avais raccroché la drogue.

Et j'aurais pu lui demander plein de choses, même malgré mon esprit brouillon mais je savais que c'était inutile, ce n'est pas comme ci il aurait la décence de répondre. Pour lui, je serais juste le connard qui n'acceptes que ses propres règles et j'aurais du ne pas m'inquièter de ce qu'il pensait de moi. C'était ce dont j'étais entrain de me persuader alors que je remontais mon pantalon, ne prenant pas la peine de remettre mon caleçon, ma préoccupation première était de couvrir ma nudité, ce qui étai ironique quand on savait que le mot pudeur était étranger à mon vocabulaire.

Après tout, lui l’avait laisser prendre le dessus plusieurs fois, ce laissait faire comme une vulgaire poupée de chiffon, chose qu’il ne laissait faire qu’à de très rare personne, voir aucune, c’était une position de faiblesse qu’il n’aimait pas, mais pour une fois, il voulait être l’instigateur de leurs ébats, il ne voulait pas subir et être celui qui menait la danse et c’est sans l’accord de Julian et s’en même pensé une seconde à une réaction autre que violente que Kieran prit le dessus sur son amant du moment, il s’arrêta cependant dans ses mouvements attendant de l’entendre lui hurler dessus ou plutôt attendre son accord malgré qu’il savait qu’il serait furieux de ne pas être pour une fois l’homme dominateur, mais Kieran ne s’attendait vraiment pas à une telle réaction, une réaction tellement choquante pour le jeune homme qu’il relâcha sa prise après un court instant et un coup de coude dans le visage. Son regard ne lâcha pas le visage du pompier qui s’emblait choquer, non même pas, traumatisé était plus ce à quoi son attitude correspondait. Et sur le coup Kieran eu un mouvement de recul et un sentiment de honte l’envahis sur le moment. Honte d’avoir voulu même inconsciemment pris dans cette orgie de violence et de mépris de tout possédé Julian s’en son assentiment. Il eut honte, mais d’être devenu pendant un instant comme l’homme qui détesté en face de lui et à cette pensé, Kieran eu moins de remord, pourquoi en aurait-il alors que Julian jouer les parfais enfoirés tout le long de leur rapport. Jamais ils n’avaient eu son mot à dire, il ne se plaignait pas d’être soumis avec lui, mais la première fois il s’était laissé faire avec réticences et malgré tout il avait aimé cela et il était partit dans l’idée d’inversé les rôles ne ferait pas de mal. A genou, regardant Julian debout Kieran ouvrit la bouche.

« Oh, allez je t’en prie arrête de faire ta petite chochotte pour une fois inversons les rôles que tu comprenne un peu ce que ça fait. » dit-il avec un brin de moquerie dans la voix. Croyant que cette attitude outré était qu’une comédie qui passerait très vite pour qu’ils reprennent là où ils en étaient.
Ce qui fit tiqué le jeune sauveteur ce fut le manque de réaction de Julian, il prétendait pas le connaitre par cœur, loin de là même, mais il pensait connaitre plus que bien ses attitudes devant les moqueries et la provocation, c’était les poings et là rien… nada ! Kieran se redressa alors pour faire face à Julian, le regard sombre. Du regard il suivit tour à tour Julian ramasser son pantalon et autre habit qui porter et réalisé vraiment qu’il l’avait… choqué… touché… traumatisé… il ne savait pas vraiment, mais cela fit comprendre une chose à Kieran que malgré ses coups, sa violence et son apparence désinvolture, il y avait autre chose que jusque-là, il n’avait pas vu ou pas voulut voir. Ce contente de détester ce mec parce que c’était plus facile et que ça l’arrangé bien. Il attrapa lui-même son boxer ne voulant pas resté vulnérable et surtout s’entend que la partie de jambes en l’air était fini.

Les yeux de Kieran restèrent figeaient sur Julian, le détaillant, l’étudiant et essayant de savoir quoi faire. Oui quoi faire ? Devait-il le laisser partir ou le retenir et s’excuser. Il n’en savait rien, mais une chose était sur il n’avait pas envie de s’excuser son égo le lui interdisait, il ne voulait pas s’excuser parce qu’au fond il ne pensait pas avoir fait quelque chose de mal, Julian avait juste mal réagis…. Mouai bien sûr ! Tournant le dos au pompier désorienté et essayant de faire comme s’il s’en foutait, Kieran alla récupérer son pantalon et le remis avec facilité et une apparente décontraction. Il aurait aimé balancer des mots comme « Finalement tu n’es qu’une petite merde », « une salope qui assume rien », mais les mots restaient coincés parce que malgré ce qu’il voulait montrer, il était touché de le voir comme ça, si … fragile et il n’aimait pas ça. NON, il était censé le haïr, avoir envie de le voir souffrir. Tournant toujours le dos, Kieran entendit des bruits de pas s’éloignant. Allait-il partir ? C’était plus que raisonnable de le pensée vue son silence et s’en vraiment réfléchir, Kieran se retourna approcha rapidement Julian comme pour le retenir et lui toucha le bras avec précaution prêt à ce reculé en cas de coup.

« Je… euh… je ne pensais pas que… enfin, je pensais-pas-a-mal-pardon- je-suis-un-con»

Il avait débiter cela avec une vraie rapidité comme pour camouflé son excuse, parce qu’au fond s’excuser était dur et s’en attendre il recula pour prendre son t-shirt pensant qu’après ça, ils ne se reverraient plus.

Mon abattement était si total à cet instant précis que les insultes glissaient sur moi, que je ne prêtais pas attention à ce que j'avais entendu auparavant, à la haine évidente, au dégoût que j'inspirais au sauveteur. Je devais juste me recentrer, je devais juste reprendre mes marques et pouvoir me glisser de nouveau dans la peau de celui que je maitrisais à la perfection, le salaud égoïste et égocentrique qui se foutait de tout et de tour le monde. Je n'avais juste qu'à me concentrer suffisament longtemps pour enfiler mes vêtements, et marcher jusqu'à la sortie. Même si une envie furieuse me traversait le système, une envie que je n'avais pas eu depuis longtemps, celle de noyer cette douleur dans un petit fix de brown sugar, ruiner les efforts d'une décade d'abstinence en un claquement de doigts. Je savais que je ne devais pas, que je ne pouvais pas mais à cet instant précis, la pensée était juste si tentante que mon cerveau semblait être bloqué sur repeat. La légère douleur de l'aiguille s'enfonçant dans la chair de mon bras, puis la délivrance, l'oubli jouissif de tout ce qui avait fini par tuer mon âme. Je n'avais certainement pas d'autre choix que de rentrer directement chez moi, sinon je savais que demain, je regretterais mes décisions. Je ne m'aimais pas plus qu'il y a dix ans, mais je savais que j'avais une chose qui me retenait, j'étais bon dans ce que je faisais. Mon boulot était mon répit salvateur, la seule chose encore en prise avec mon humanité qui m'avait permis de ne pas me fermer totalement dans le monde de ténèbres qui m'appellait. Qui m'avait permis de pouvoir m'ouvrir à des personnes comme Harley, par exemple ou Elias.

J'avais complètement oblitéré la situation pour éviter de m'effondrer totalement, je m'étais coupé de mes émotions, et ce ne fut que la voix de Hamilton s'adressant à moi qui me ramena les pieds sur terre. Il me fallut un temps pour comprendre ce qu'il cherchait à dire, avant que je ne réalise qu'il avait cherché à s'excuser. Et soudain, je cherchais la rage évidente qui devait m'envahir à le voir me prendre en pitié, lui surtout, le boy scout qui me méprisais plus que tout, celui qui s'estimait tellement mieux que moi. Mais je n'éprouvais qu'un vide total, une abysse incroyablement vertigineuse qui me faisait frissonné de terreur. J'espérais que ce sentiment n'était que temporaire, je ne pouvais pas perdre cette hargne qui me protégeait du monde extérieur, de la vie qui se faisait un plaisir de me détruire. Je laissais mes bras retombaient le long de mon corps, et je le fixais un instant en silence, avant de prendre la parole d'un ton atone.

" Pourquoi tu t'excuses ? Ce n'est pas comme ci, je le méritais. Et tu me détestes. " Le constat était authentique, sans agenda caché. Toute bataille m'avait échappé, et ce n'était pas une manche que je cherchais à remporter, j'étais vraiment à côté de mes pompes. C'était déboussolant, c'était une sensation que je n'avais pas ressenti depuis mon arrivée ici à San Francisco, et j'espérais profondément que cela ne signifiait pas le début d'une autre période d'incertitude qui me pousserait aux bords de la folie qui rampaient silencieusement dans mes veines. Le souvenir de mon internement dans l'aile psychiatrique, ou je n'étais qu'un légume abruti au vallium ne faisait pas parti de mes souvenirs favoris, et c'était une des raisons pour lesquels je ne me montrais pas spécialement coopératif avec les psys qui croisaient mon chemin. J'avais peur en permanence qu'il voit que c'était toujours là en moi. Cette chose sur laquelle je ne pouvais pas mettre de nom, ce que les docteurs avaient appellés cela par des noms vaguement pompeux que j'avais préféré oublié. Traumatisme d'une vie.

" Et la vérité ... " Pour la première fois, je m'autorisais à croiser son regard depuis l'incident, même si je n'étais pas certain d'avoir envie qu'il lise dans mes yeux, la résignation du moment. " c'est que tu devrais continuer à me haïr, cela te permets de pouvoir évacuer cette colère au fond de toi, non ? Cela te permets de vivre ta vie en souriant et agissant avec sympathie, parce que tu peux évacuer cette haine par ce moyen. Tu fais parti des bons garçons ... " Je ne savais même pas ce que j'essayais de dire à ce moment, mais je savais que ce comportement qu'il avait à mon égard n'était pas celui qu'il avait tous les jours, et je connaissais assez la misère et la détresse qui vous poussait à la haine pour les reconnaitre en lui. Cette blessure dont on ne se remettait jamais totalement.

Les excuses ce n’étaient vraiment pas son fort surtout quand ses excuses étaient faites à un type qu’il pensait détester, enfin qu’il détestait, oui Julian était son moyen à lui de déversé toutes la colère qu’il avait en lui, la colère accumulé au fils des années et de ses propres mésaventure, cette colère qu’il refoulait la plupart du temps, mais qu’il laissait éclater en la présence du pompier. C’est en comprenant cela qu’il se rendit compte qu’il aurait finalement du mal à ne plus le voir et que sa présence lui était plus que nécessaire, mais cette révélation, il l’enfoui bien au fond de son esprit, c’e disant que ce n’était que la situation étrange qu’il lui faisait pensé tout cela et que demain, il se rendrait compte de la stupidité de ses pensées, oui voilà ce qu’il fallait qu’il fasse. C’est pour cela qu’une fois ses excuses sortie de sa bouche, il se détourna de Julian pour attraper son t-shirt et comme cela partir au plus vite. " Pourquoi tu t'excuses ? Ce n'est pas comme ci, je le méritais. Et tu me détestes. " Décidément, les réactions du pompier le perturbé de plus en plus, tout ce qu’il connaissait ou plutôt pensé connaitre de ce gars était en train de voler en éclat.

« Surement parce qu’il vient de se passer à déclencher des choses que je ne voulais pas. » dit-il d’une voix morne sans pour autant contré l’idée que Julian ce faisait qu’il le haïssait et qu’il ne méritait pas d’excuse. Mais, le jeune pompier continua sur sa lancée et continua encore plus à déboussolé le jeune sauveteur qui ne savait plus trop quoi faire. " c'est que tu devrais continuer à me haïr, cela te permets de pouvoir évacuer cette colère au fond de toi, non ? Cela te permet de vivre ta vie en souriant et agissant avec sympathie, parce que tu peux évacuer cette haine par ce moyen. Tu fais parti des bons garçons ... " Parce que ce qu’il disait été la pur vérité et que finalement, il se rendait compte qu’il ne valait pas mieux que ce qu’il pensait de Julian. Plantant son regard dans celui de Julian, Kieran resta silencieux étudiant le pompier, essayant de savoir s’il devait continuer sur la voie de la sincérité, voie hautement dangereuse ou rester sur la voie de sécurité et faire comme s’il n’y avait plus rien à dire. Finalement, Kieran prit le risque, risque qu’il ne mesurait pas encore, risque qui pouvait lui coûtait très cher si Julian décider de s’en amuser.

« Arrête tes idioties, je ne suis pas un bon garçon et toi mieux que personne le sait, ce qu’il se passe entre nous, prouve ouvertement que je ne vaux pas mieux que toi, la seule différence c’est que je suis assez doué pour les apparences et faire croire à tous ce qui m’entourent et qui croit me connaitre que je suis quelqu’un de bien en tout point. Quoi que tu n’es pas mal dans le genre aussi pour montrer à tout le monde que tu es un vrai connard. Je suis pas mieux que toi, malgré ce que tout le monde pense, mais c’est plus facile comme ça. J’ai juste le bon rôle et ça me conforte bien. Je sais pas ce qu’il sait passé dans ta tête maintenant, mais je n’aurais pas dû faire ce que j’ai fait, je pensé… je pensais que ça serait ok, j’ai eu tort et j’ai déclenché je sais pas quoi. » dit-il en enfilant son t-shirt, lui aussi hautement surpris de s’être autant dévoilé. Il secoua la tête avant de faire un pas vers la sortie.

« J’imagine que c’est la dernière fois … » Il laissa sa voix en suspens, comment pouvait-il qualifié leur rencontre ? Tel était la question.

Je trouvais la situation un peu surréaliste, mais ce ne fut que quand je me rendis compte que c'était parce que c'était la première fois que l'on prenait le temps de parler, que je compris le pourquoi de ce sentiment étrange. Oui, on se connaissait physiquement plus qu'il n'était possible de le dire, on savait les points érogènes du corps de l'autre mais en vérité, on ignorait tout de l'autre de manière psychologique. Je reposais un regard sur lui, en l'entendant reprendre la parole « Arrête tes idioties, je ne suis pas un bon garçon et toi mieux que personne le sait, ce qu’il se passe entre nous, prouve ouvertement que je ne vaux pas mieux que toi, la seule différence c’est que je suis assez doué pour les apparences et faire croire à tous ce qui m’entourent et qui croit me connaitre que je suis quelqu’un de bien en tout point. Quoi que tu n’es pas mal dans le genre aussi pour montrer à tout le monde que tu es un vrai connard. Je suis pas mieux que toi, malgré ce que tout le monde pense, mais c’est plus facile comme ça. J’ai juste le bon rôle et ça me conforte bien. Je sais pas ce qu’il sait passé dans ta tête maintenant, mais je n’aurais pas dû faire ce que j’ai fait, je pensé… je pensais que ça serait ok, j’ai eu tort et j’ai déclenché je sais pas quoi. » C'était l'occasion idéal, non de reprendre mon rôle, de le narguer, de profiter de la faille qu'il m'offrait et de m'y glisser sans aucun remords.

Même si j'étais vulnérable mon esprit était encore capable de comprendre qu'avec cet aveu, j'avais une opportunité de me venger de ce qu'il m'avait fait subir, même si il n'en savait pas les causes, même si il ne l'avait pas désiré, même si il semblait sincèrement désolé pour son acte. J'ouvrais la bouche, mais aucun son ne parvenait à en sortir malgré mon envie furieuse de me protéger, de fuir cette situation bizarre, presque inconfortable, les nerfs grouillant sous ma peau sans répit. « J’imagine que c’est la dernière fois … » Je relevais le regard subitement sur lui, et retenait avec ardeur la négation qui voulait sortir de mes lèvres. C'était étrange, non ? L'instant d'avant, je voulais le fuir, le temps de me regrouper mais maintenant j'avais peur de tourner le dos, et de ne plus jamais le revoir. Je ne comprenais plus mes réactions vis à vis de lui, et un petit rire pathétique et gêné sorti de ma bouche sans que je ne puisses le contrôler vraiment. Je perdais vraiment la tête.

" Je supposes que ... C'est ridicule, cette situation, putain " La frustration de ne pas me trouver mes mots, me faisant regagner un peu de mon énergie habituel. Mais j'étais toujours aussi mal à l'aise, en prenant le temps de parler avec lui, de vraiment discuter, de le laisser voir une part de moi que je ne montrais que rarement je sortais de ma zone de confort " Je l'avoue, c'est fatiguant de porter un masque en permanence, et si te défoulais sur moi, te permets de ne pas devenir fou alors pourquoi arrêter ? " Evidemment, cela me dépassait un peu, mais je n'allais pas avouer que je n'avais aucune envie d'arrêter, ce truc entre nous quoi qu'il fut, et il fallait que je trouves un prétexte bidon qui tenait pas franchement la route " J'étais un peu surpris tout à l'heure et on s'est mal compris mais c'est pas une raison pour stopper, ce serait con ? C'est plutôt bon entre nous, à ce niveau là, on est plutôt compatibles, non ? "

Je me refusais à poser mon regard sur lui, de peur d'être un peu trop transparent à ce moment précis, j'enfouissais mes mains dans mes poches, et gardait mes yeux fixaient au sol avec détermination.

Le jeune sauveteur c’était livré plus qu’il n’aurait dû au pompier et il savait qu’il risquait de le regretter, peut-être pas maintenant, mais plus tard peut-être et il n’aimait pas ça, pas ce sentiment de faiblesse, parce que ce confier à quelqu’un qu’on ne pouvait pas maitriser était une erreur et le moins qu’il pouvait dire c’était que Julian n’était pas maitrisable, il était même imprévisible et Kieran n’aimait pas cela. Il venait de faire une connerie, c’est pourquoi il était pressé de partir de sortir de cette ambiance qui le poussait à dire et à faire des choses qui ne devaient pas faire, il ne devait pas s’ouvrir à lui, il devait garder ce scénario qu’ils s’étaient créer, Julian était un connard et lui, un mec bien. Ouai, voilà et comme ça, les apparences resteraient bien tranquille et lui cela lui allait. En plus comme c’était parti, ils ne se révéraient plus, mis à part sur leur lieu de boulot, c’était tout. Ce n’était peut-être pas plus mal, parce qu’avec Julian, Kieran perdait son self contrôle et cela laisser remonter une partie de lui, peu réjouissante. Cependant, au moment d’ouvrir la porte pour partir, Kieran entendis le rire du pompier derrière lui, ses yeux se fermèrent d’appréhension. Allait-il déguster plus vite que prévue ? Il attendit, le dos tournait une attaque du pompier, patiemment, mais ce qui arriva ne ressemblait pas à une attaque loin de là même. C’était… il ne trouvait pas de mots.
" Je l'avoue, c'est fatiguant de porter un masque en permanence, et si te défoulais sur moi, te permets de ne pas devenir fou alors pourquoi arrêter ? "
Il rêvait ou il était en train de lui proposer de continué leur petit manège, oui manège, parce que Kieran ne trouvait pas d’autres mots pour décrire ce qu’ils vivaient ensemble. Surpris par cette constatation, Kieran fit demi-tour sur lui-même pour dévisager Julian. Son regard était un mélange de surprise et de scepticisme. «J'étais un peu surpris tout à l'heure et on s'est mal compris mais c'est pas une raison pour stopper, ce serait con ? C'est plutôt bon entre nous, à ce niveau-là, on est plutôt compatibles, non ? "
Cette fois, ce fut un sourire « abrutis » qui s’afficha sur le visage de Kieran, sourire qu’il ne resta pas bien longtemps sur son visage, il fut remplacé par un sourire plus compatissant. C’était vrai, tous les deux, c’était…. Bien… Dans un certain sens, dans un sens que la plupart des gens ne comprendrait pas, un sens que même lui avait du mal à comprendre parfois, mais c’était bien, oui. Cependant, Kieran refusait de faire comme si rien ne s’était passé parce qu’il en était persuadé cela referait surface à un moment ou l’autre, cela causerait des tensions et ça changerait tout entre eux. Alors, il secoua la tête, regardant Julian, il ouvrit la bouche.

« Ce que j’ai vu, ne ressemblait en rien à de la surprise, c’était plutôt, je ne sais même pas comment qualifié cela, mais ce n’était en rien de la surprise, tu me feras pas avalé cela. Franchement, Julian, ouai nous deux c’est intéressant même beaucoup plus que ça, même si je ne devrais pas te le dire, mais ce qui vient de se passer et bien, ça risque de nous répéter à la gueule un de ses jours. Alors, j’ai pas vraiment envie de faire semblant et de faire comme si rien n’était arrivée, même si ça non plus je devrais pas te le dire, c’est une chose que je ne voudrais pas stopper. »

Et voilà ça continuer, il continuait à l’ouvrir de trop, mais finalement si Julian le faisait, il pouvait bien faire pareil, non ?

Comment j'en étais venu à me comporter de cette manière avec lui, j'étais loin d'être le con arrogant dont il avait l'habitude, il fallait dire que l'incident m'avait bien secoué mais à me voir si peu sur, attendant sa réponse sans m'avouer qu'elle m'importait plus, ce n'était pas ce à quoi je pensais quand je l'avais suivi ici. Le programme aurait du être simple, m'envoyer en l'air, oublié ce gamin qui avait du subir ma malchance habituel en me cotoyant et repartir pour me souler dans un bar. C'était quoi ça ? Je ne savais pas, je ne m'épanchais pas, je ne montrais rien, c'était juste la routine, non, cela ne devait pas être aussi dur de retrouver mes marques ? « Ce que j’ai vu, ne ressemblait en rien à de la surprise, c’était plutôt, je ne sais même pas comment qualifié cela, mais ce n’était en rien de la surprise, tu me feras pas avalé cela. Franchement, Julian, ouai nous deux c’est intéressant même beaucoup plus que ça, même si je ne devrais pas te le dire, mais ce qui vient de se passer et bien, ça risque de nous répéter à la gueule un de ses jours. Alors, j’ai pas vraiment envie de faire semblant et de faire comme si rien n’était arrivée, même si ça non plus je devrais pas te le dire, c’est une chose que je ne voudrais pas stopper. » Je sentais ma gorge se contractait, évidemment, il n'était pas con, il n'allait pas accepter mon faible prétexte mais je n'avais pas envie de parler, je n'avais pas envie de lire la pitié au fond de son regard, et bizarrement je n'avais pas envie de le laisser entrevoir cette part de moi. Une seule personne avait pu creuser assez profondément et encore, elle n'avait jamais rien réellement su, juste qu'il fallait accepté mes disparitions et mes sautes d'humeur, juste que je n'étais pas ... Les mots étaient trop douloureux, pour juste ne serait ce que les pensées.
Je pouvais toujours tourner tout cela à la dérision, non ? Il n'était pas trop tard pour moi pour couvrir cette attitude qui me livrait plus que je ne l'aurais voulu. Je relevais un regard déterminé sur lui, pas vraiment sur si la meilleure option pour moi, pour qu'il oublie, fut de le frapper ou de l'embrasser. Je scrutais minutieusement son visage, comme pour savoir si je pourrais y découvrir un début de réponse. Que voulait il de moi ? Et était il aussi peu sur que moi sur ce qu'ils adviendraient de notre petit manège, une fois que nous ayons pris des directions différentes, une fois cette conversation finie. Je ne savais pas ce qui se passerait mais je savais que quoi que soit ma décision, elle tendrait à tout changé probablement pour le pire.

" Ecoute, Kieran ... " Et je poussais un léger soupir, il était vraiment rare que je l'appelle par son prénom. Les choses étaient vraiment trop étranges, j'étais un peu confus par mes propres réactions qui semblaient indépendantes de ma volonté. " Je ... Fous toi de ma gueule, après tout, j'en ai rien à foutre mais je n'ai jamais laissé personne me prendre. C'est juste ... " Mais je me stoppais net dans mes confessions, lui avouait cela c'était déjà beaucoup trop, non ? Mais si je lui avouais les véritables raisons, il allait probablement me rire au nez non ? Me regarder avec ce regard méprisant que j'avais tant vu à mon égard auparavant, et pourtant pendant l'espace d'un instant, je me posais la question ... " Pas mon truc "

Je détournais le regard, le mensonge franchissant mes lèvres avec facilité malgré son goût amer. Je devais me souvenir de ce que nous étions l'un pour l'autre, je ne devais pas me laisser aveugler parce qu'en cet instant, j'étais un peu plus vulnérable qu'à mon habitude. J'avais juste envie de faire taire les questions, et la solution qui s'imposa à moi, me laissa me projeter un peu en avant pour couvrir ses lèvres des miennes, et avalait peut être ses dernières hésitations dans un baiser légèrement desespéré. Mais je reculais un peu effrayé de ma propre impulsivité, l'embrasser après ce qu'il avait fait, c'était stupide ! Je ne pouvais pas lui faire confiance, non ? Pourquoi je doutais à cet instant précis.

Le regard de Kieran était à présent fixé sur le visage de Julian et bien fixé, il cherchait le moindre détail qui pourrait lui confirmé que ce qu’il s’était passé était autre chose que de la surprise, parce que cela, il ne le croyait pas, mais alors pas du tout, il pouvait être naïf parfois, mais là c’était vraiment trop gros pour qu’il gobbe cela et franchement, il n’avait aucune envie de faire semblant. Pour être honnête, il voulait percé le secret de Julian, parce qu’il avait vue sur son visage comme, il ne savait pas, mais c’était loin d’être de la surprise… de la terreur peut-être ? Bref, il voulait en savoir plus, c’était sa curiosité qui parlait aussi, curiosité surement mal placé, mais elle était bien là. Alors, il attendait à présent une réponse de Julian plus que satisfaisante. C’est presque pendu à ses lèvres que le sauveteur attendait, sa bouche s’ouvrit et s’en même s’en apercevoir, Kieran arrêta sa respiration. " Ecoute, Kieran ... Je ... Fous toi de ma gueule, après tout, j'en ai rien à foutre mais je n'ai jamais laissé personne me prendre. C'est juste ... Pas mon truc " Fronça les sourcils, Kieran retourna cette phrase dans sa tête… Cela lui apparaissait bizarre comme réponse, ce n’était vraiment pas à quoi il s’attendait. C’était étrange, mais cette confession, parce qu’il ne doutait pas que cela avait dû couter à Julian pour se confier le laisser songeur et septique, mais que pouvait-il dire ? « Tu me balade encore ? » « Tu te fou de moi ? » Non, c’était inutile, de toute manière, il ne tirerait rien de Julian, c’était un type trop borné pour que quelqu’un arrive à lui faire dire un truc qu’il ne voulait pas dire et ça Kieran l’avait bien compris, alors il acquiesça juste de la tête en le fixant, mais son regard était moins convaincu que son signe de tête.


« Ok. Tu aurais pu juste me le dire au lieu de… fuir. Je suis pas un abrutis, même si avec toi je peux le devenir, j’aurais rien fait s’en ton consentement de toute manière, oui j’allais le faire, mais je me suis arrêter assez longtemps pour te laisser le temps de répliquer… » Portant sa main a son visage, là où le pompier l’avait frappé peu de temps plutôt, il afficha un petit sourire en coin. « …Et tu l’as bien fait. »

Kieran reporta à nouveau son regard dans celui de Julian que pouvait-il dire de plus ? Il était mal à l’aise d’avoir eu cette échange avec Julian, mais en même temps c’était étrange parce qu’il était pas mécontent d’avoir fait autre chose que ce battre et baisé avec lui, cette échange l’avait agréablement surpris, mais maintenant, il ne savait pas où il mettait les pieds. Après un instant de réflexion, le jeune homme secoua la tête en faisant un pas vers la sortie.

« Bien écoute, moi tu sais ce que j’en pense, enfin… tu as du comprendre que … nous deux ça me va, maintenant c’est à toi de voir si tu veux continuer ou plus me voir. Tu sais où je bosse, où mon adresse, fais-moi savoir ce que tu veux faire. » A cette instant précis, il avait bien envie de l’embrasser, mais il se raisonna et tourna les talons pour sortir de la pièce et essayait de reprendre ses esprits quant à la suite de leur relation.

J'étais toujours légèrement agité par cet échange et la demi confession qui s'en était suivi, ce n'était tellement pas habituel pour moi et encore moins avec lui mais c'était trop tard, et il ne me restait plus qu'à assumer les conséquences de mes décisions, peut être mauvaise. J'avais mon regard posé sur lui, rongeant mon frein et cachant ma main tremblante dans la poche de mon pantalon - Ok. Tu aurais pu juste me le dire au lieu de… fuir. Je suis pas un abrutis, même si avec toi je peux le devenir, j’aurais rien fait s’en ton consentement de toute manière, oui j’allais le faire, mais je me suis arrêter assez longtemps pour te laisser le temps de répliquer… Et tu l’as bien fait. Je ne pu empêcher le léger sourire qui se dessina sur mes lèvres à ses derniers mots et au sourire qui les accompagnait. J'avais envie de lui demander si il ne trouvait pas cette situation aussi étrange que moi, mais je me retins, je profitais juste de cette brève trêve inattendu et pour une fois, j'évitais de chercher les ennuis avant qu'ils ne me trouvent tout seul. Je me contentais juste de ne pas briser l'échange de nos regards et de voir que lui aussi savait que quelque chose avait changé même si c'était impossible de mettre un nom. Ce n'est pas comme ci nous allions devenir amis, il avait une opinion bien trop basse de moi, et ce serait exposé une personne de plus à l'inconscience de trainer près de moi. Mettre quelqu'un de plus en danger, et il y avait assez que des quelques exceptions que je m'accordais par faiblesse, par peur stupide de cette solitude dont je vantais tant les mérites, j'étais un peu hypocrite avec moi même. - Bien écoute, moi tu sais ce que j’en pense, enfin… tu as du comprendre que … nous deux ça me va, maintenant c’est à toi de voir si tu veux continuer ou plus me voir. Tu sais où je bosse, où mon adresse, fais-moi savoir ce que tu veux faire.

Je centrais de nouveau mon attention sur lui à ses mots ... Le regardant sortir mais avec l'incertitude au fond des mes entrailles, une sensation inconfortable et inconnu se frayant un chemin dans mes veines. Nos rencontres étaient jusqu'alors bien souvent que le fruit du hasard même si nous savions pas mal de choses l'un sur l'autre. Des renseignements glânés au détour de nos connaissances communes, mais jamais nous n'avions établi de plans ... Et je ne comprenais pas pourquoi le reflet que me renvoyait la vitre par laquelle il venait de disparaitre, me renvoyait une image de moi avec un léger sourire en coin.

C'était aberrant, nous allions probablement finir par nous entretuer si nous finissions par nous voir plus que ce que le hasard nous permettait. Si j'allais vraiment de moi même, jusqu'à chez lui mais quelque part, je savais que je finirais probablement par le faire car cette discussion houleuse, confuse, inattendu me laissait à vif mais avec une impression certaine que ce n'était pas la dernière fois que nos chemins se croiseraient, même si il fallait vraiment que j'évite que ce genre de situation se reproduisent.

" Compte sur moi " murmurais je sur un ton légèrement rempli de défi, à l'encontre du vide, mon interlocuteur avait disparu depuis longtemps. Je restais là quelques minutes, avant de finir par emprunter le même chemin que lui.

FIN