Visite surprise ? •• Tristan

VISITE SURPRISE ?
Non, pas vraiment

Après une longue et interminable journée de cours, j’avais enfin rejoins mon chère et tendre Andrew . Nous avions passés un moment chez lui avant de se décider à aller manger en ville. Ce moment était passé relativement vite, comme à chaque fois que j’étais avec Andrew. C’est donc à contre cœur que je la quitta, même si je savais que j’avais de forte chance de le voir demain dans la journée à l’université.

Après un dernier baiser , je pris le métro afin de rentrer chez moi. Le trajet dura une quinzaine de minutes . Une fois sortis du métro, je me dépêcha de rentrer dans l’immeuble où se trouvait mon appartement. Il faisait presque nuit, et trainer dans ce quartier le soir, non pas pour moi ! Je marcha alors assez rapidement, et arriva alors à mon appartement . Je pris les clés dans mon sac et ouvrit la porte avant de la refermer tout de suite. Je retira ma veste et posa mon sac à l’entrée comme j’avais l’habitude de le faire. C’est là que j’entendis du bruit un peu plus loin, et si j’avais raison le bruit venait de la cuisine , je fronça les sourcils, et m’avança doucement vers la pièce. Et c’est là que je vis un homme ou plutôt un jeune homme dans ma cuisine , et je remarqua alors tout de suite que le frigo était ouvert et que certains placard aussi. « Hey ! Qui est-tu ? Et qu’est-ce que tu fais ici ? »

Ma voix trahissait ma stupéfaction mais aussi ma peur, il y avait quelqu’un dans ma cuisine, dans mon appartement . Que voulait-il au juste ? Je me recula légèrement et passa ma main dans ma poche afin d’attraper mon portable, qui appeler ? Kieran, Nathanael ? Andrew ? Enfin n’importe qui mais quelqu’un !

Invité

Voici trois jours que j'arpentais les rues et quartiers de la ville. J'en étais arrivé à Bayview, un quartier pauvre ou le taux de criminalité devait sans doute crever les plafonds. Quoi que je n'en savait rien en fait. Je faisais partie de la haute société il y a trois jours et ce que j'entendais de ces quartiers n'étais guère reluisant. Mais apparemment, rien n'avait l'air anormal.

J'avais très faim sans comptais que j'aurais bien aimé me doucher. Je devais puer le fauve. Et puis je devais dormir. Depuis ma fugue je n'étais pas arrivé à m'endormir. De multiple peurs m'en empêchaient. Et puis je n'avais pas trouver de coin tranquille. Décidément cette ville était toujours grouillante. J'arrivais donc dans le quartier de Bayview et m’empressais de quitter la voie de circulation principale. Il ne fallait pas que les flics me retrouvent. Je ne voulais pas retourner là-bas.

J'en tremblais rien que d'y penser. Je revoyais tout ce que j'avais subit dernièrement. La douleur engendrait par ces souvenirs perça de part en part. Je m'affalais contre un mur pour me calmer, respirer un bon coup. Cela me prit quelques minutes. Je regardais alors autour de moi. Un peu plus haut, une fenêtre étais ouverte. Je regardais alors comment je pouvais y accéder. Il fallait que je monte contre la gouttière puis je pourrais monter sur le pallier. En sautant ensuite je devrais pouvoir atteindre la fenêtre.

Je commençais alors mon périple et il apparu que monter le long d'une gouttière était plus difficile qu'il n'y parait. Je tombais une, deux trois fois avant d'atteindre l'espèce de balcon qui serait mon tremplin vers cette fenêtre. Malheureusement en mettant la main contre le rebord je glissais et tombais lourdement de plusieurs mètres. Une douleur traversa alors ma cheville. Je retenais un gémissement de douleur quand je me relevais. Une entorse sans doute. Bref pas grand chose de grave. Mais il était alors inutile de penser que je puisse remonter par là.

C'est alors qu'un ravissant jeune homme sortie par une porte que je n'avais même pas vu. Apparemment on accédé à l'immeuble par là. Je me relevais donc et me dirigeais vers l'entrée de l'immeuble. Je poussais la porte et découvrais un escalier que je montais difficilement. Puis je m'arrêtais devant la porte que je pensais être la bonne. J'écoutais alors à l'intérieure. Personne apparemment. Je prenais alors quelque chose de solide dans mon portefeuille et le passais contre le verrou de la porte qui claqua alors. Les films sa ne dit pas que des conneries alors.

J'entrais dans l'appartement et regardais partout pour être sur qu'il n'y avait personne puis me dirigeais en premier lieu vers la salle de bain après avoir refermer le verrou. J'avais attendu trois jours pour manger j'attendrais bien un de plus. Je prenais donc une douche et me rendit compte que ma cheville était enflée. En la touchant, j'étouffais un nouveau gémissement. Après la douche, je me rendais à la cuisine et ouvrait tous les placards et le frigo. Je dénichais de quoi me faire un vrai festin. Mais c'est alors qu'une jeune fille apparue dans mon champs de vision :

"Hey ! Qui est-tu ? Et qu’est-ce que tu fais ici ?"

A sa voie elle était surprise et apeurée. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est que son geste pour prendre son portable m'apeura encore plus. Je me précipitais alors vers elle en boitant puis remarquant qu'elle reculait aussi vite que j'avançais, je décidais de montrer patte blanche. Je tendais les mains vers elle et lui annonçais d'une voie aussi apeuré :

"Je....Je te veux aucun mal. Je je je veux juste manger un truc. Mais je m'en vais ok. S'il te plais appel pas les flics je veux pas y retourner."

Elle ne devait pas avoir comprit grand chose mais je me dirigeais vers la porte en claudiquant les larmes aux yeux. Après tout si elle appelais les flics, et elle aurait bien raison parce que j'aurais fait pareil si sa m'arrivais, ben je devrais retourner vers ces monstres.

Je ne connaissais pas ce jeune homme, je ne l’avais d’ailleurs jamais vu. Alors le fait qu’il soit là devant moi, et dans mon appartement, j’avoue que j’étais un peu effrayée. Je me demandais bien ce qu’il voulait , de l’argent ? Il était pas venu au bon endroit pour ça ! Mais envoyant les placards et le frigo encore ouvert je me doutais bien que ce qu’il voulait c’était manger. Mais j’étais tout de même effrayée, j’avais alors voulu téléphoner à quelqu’un mais le jeune homme s’avança alors vers moi, et automatiquement je recula . De plus ce jeune homme semblait souffrir physiquement ? Mais comment avait-il fait ça et depuis quand avait-il mal ?

Après mes questions, le jeune homme déclara alors << Je....Je te veux aucun mal. Je je je veux juste manger un truc. Mais je m'en vais ok. S'il te plais appel pas les flics je veux pas y retourner >> Bon qu’il veuille manger un truc je l’avais très bien compris vu l’état de la cuisine. Ne pas retourner à la police c’est ça ? Il y était déjà allé ? Bon je ne savais pas exactement quel page il avait, mais je lui donnai un peu moins que moi ou pareil.

Et c’est en observant le jeune homme que je perçu sa tristesse mais aussi sa tristesse , j’hésita un petit moment, puis m’approcha de la table et prit place sur une des chaises et incita le jeune homme à faire pareil .« D’accord, D’accord, je ne vais appeler personne mais … expliques moi ce que tu fais ici, et d’où tu viens comme ça ? » Je le laissa s’asseoir et prit un paquet de gâteaux que j’ouvris et que je déposa sur la table devant lui « C’est tout ce que j’ai , comme tu as pu le voir c’est pas le grand luxe ici, bien au contraire » C’est vrai je logeais dans le quartier le plus pauvre et le plus mal fréquenté de la ville, alors ici les logement sont pas super si vous voyez ce que je veux dire .

Invité

Je claudiquais vers la porte lorsque je l’entendis me proposer de m’asseoir. Je me retournais alors en la regardant interrogateur. A la fois méfiant ; vu ce qui m’étais arrivé je n’étais pas prêt à donner ma confiance à quiconque ; et à la fois étonnais. Je venais de rentrer par effraction chez elle et elle, elle m’offrait de m’asseoir. Pour moi c’était une première et dans les deux cas. Personne ne s’était un jour montré gentil avec moi et il faut dire que d’habitude les gens vous tapent dessus ou vous pourchassent quand vous rentrez chez eux.

Je réfléchissais un moment puis m’avançais péniblement vers l’autre côté de la table. Je ne m’asseyais pas à côté d’elle premièrement parce que je me méfiais et deuxièmement parce que je devais puer méchamment. Je me posais sur la chaise et poussais un soupire de soulagement pour ma cheville. D’un coup on aurait dit que tout le mal avait disparue. C’est alors qu’elle ouvrit un paquet de gâteaux et le posa devant moi. De nouveau je posais mes yeux sur elle. Décidément cette fille avait quelque chose de bizarre. Puis elle m’avertie que c’étais tout ce qu’elle avais. Je regardais alors le paquet mais ne le touchais pas. Je ne voulais pas la priver de ces dernières ressources. Mais mon estomac me rappela à l’ordre et je me décidais de déroger à mon principe et manger la moitié du paquet en quelques secondes.

Je mangeais si vite que je faillis m’étouffer. Puis je levais les yeux vers elle et m’excusais platement d’avoir manger la moitié de ces dernières rations. Ensuite je rebaissais les yeux aussi vite que je les avaient levé pour la regarder et m’excuser. Je ne pouvais soutenir son regard. J’avais honte mais aussi peur. Et si au bout du compte elle était comme mes parents ? Si elle m’avait appâté pour me m’asservir ? Je lui parlais alors sans pour autant lever les yeux d’une voie fatiguée que je voulais assurée mais qui trahissait ma peur :

«Ben merci je vais y aller et encore désolé.»

La douleur c’étant faîte oubliée ce dernier quart d’heure, je me levais insouciant et m’affaler en hurlant de douleur lorsque mon pied toucha le sol. Je recroquevillais alors mon genoux droit vers mon ventre et me tenais la cheville les larmes au yeux. Je tentais alors de me lever mais n’arrivais qu’à m’asseoir contre le frigo. C’est alors que je la vit s’approcher.

Le jeune homme semblait à la fois effrayé mais aussi méfiant. Je n’osais même pas imaginer ce qui avais pû lui arriver pour qu’il se retrouve dans cet état. Et puis vivre à la rue à Bayview , jamais je n’aurais tenu le coup, déjà dans cet appartement j’avais dû mal alors je n’ose pas imaginer si je vivais ici mais à la rue. Cependant il vint tout de même prendre place , difficilement, et à en juger par sa démarche il devait s’être foulé la cheville.

Après lui avoir placé un paquet de gâteau , il sembla hésiter, mais au bout de quelques minutes il se jeta sur la paquet mangeant alors la moitié des gâteaux. Mon dieu, il devait vraiment mourir de faim. Puis il s’excusa brièvement, bon moi je ne mourrais pas de faim tous les jours non plus, et puis je n’allais pas tout de même laisser ce jeune homme mourir de faim. Bref. C’est alors qu’il prit la parole << Ben merci je vais y aller et encore désolé >> Quoi ? Il allait partir comme ça sans vraiment avoir des explications ? Alors qu’il se leva, il s’écroula presque sur le sol, se reculant alors dos au frigo. Je me leva automatiquement ne sachant pas vraiment quoi faire. « Attends, ne bouges pas » J’ouvris alors un placard et sortit un cachet, et prit un verre d’eau, puis tendit le tout au jeune homme « Prends , ça te fera du bien » C’était des antidouleurs, assez efficaces je dois avouer ça m’était très utile quand je me faisais diverses entorses ou alors quand j’avais d’atroces migraines » Je l’observa, et soupira je ne pouvais pas vraiment faire plus, il devait se faire aider, ou aller chez un médecin, il ne devait pas rester comme cela. « Ecoutes, tu peux pas rester comme ça, tu devrais aller au moins chez un médecin » C'est vrai de nos jours, même els sans abris ont droit à des soins médicaux .

Invité

Je m'affalais donc contre le frigo pendant qu'elle s’approchait de moi avec un verre d'eau et un médicament. Je prenais tous cela et lui murmurais un timide merci. Cependant je n'ingurgitais pas le comprimé et la regardais interrogateur. Décidément j'étais tombé sur la bonne personne ou bien c'était encore un piège ? Je posais le comprimé sur le sol avec le verre et tentais de nouveau de me lever. J'échouais de nouveau. C'est alors qu'elle regarda le verre et le cachet. Je baissais les yeux afin qu'elle ne me regarde pas directement et voit mes larmes :

"Désolé mais je peux pas. Ils faisaient pareil pour........"

Apparemment, elle ne voulait pas que je continue à souffrir. Elle m'observait et je détournais le regard. Puis elle me proposa d'aller voir un médecin. La réaction ne se fît pas attendre. Même si sa me déclencha plusieurs gémissements, je reculais le plus possible pour m'affaler dans un coin et me mettre en boule en tremblant.

Un médecin surement pas. Je me souvenais encore du dernier, de son odeur, de ce qu'il me fît sous l'effet des drogues que mes parents me donnais pour me calmer et m'empêcher de me débattre. Lui il venait sois disant pour s'assurer que ma maladie infectieuse qui me privée d'école n'empirait pas. Je savais quand il venait. Je passais alors ma nuit à trembler. Parfois même je tremblais avec mon père ou ma mère sur moi.

Je prenais alors ma tête entre mes mains et la secouait vivement :

"Pitié non." murmurais-je le répétant de plus en plus fort jusqu'à le hurler.

Je pleurais maintenant ouvertement. Je ne lui parlais pas directement mais je revivais les instants passé avec ce médecin venant des quartiers pauvres. Un mec qui connaissait mon père et qui aimait à venir à la maison pour assouvir ses pulsions sadiques :

"Non pas sa pitié. AIE sa fait mal arrêtez. S'il vous plait."

Je n'en revenais pas que mes souvenirs prennent le dessus. Je m’effondrais littéralement en pleurant et en tremblant. Couchais sur le sol je n'arrivais plus à me contrôler étant parcourus de spasmes et ressentant d'anciennes douleurs pourtant disparues.

Le jeune homme me le dit tout de suite , il ne pouvait pas aller voir un médecin. Mais pourquoi ça ? Maintenant les choses ont évolué vis-à-vis de ça tout le monde sans exception à le droit d’avoir des soins. Alors pourquoi pas lui ? Il ne pouvait pas avait-il dit, puis il avait commencé à dire quelque chose d’autre mais ne termina pas. J’étais perplexe face à cela. D’autant plus que après lui avoir donné un verre d’eau ainsi qu’un comprimé pour la douleur, il posa le tout sur le sol à côté de lui . Pourquoi ne voulait-il pas prendre ce cachet ? Ca lui soulagerai la douleur. Je ne comprenais plus rien .

Je le vis alors prendre son visage entre ses mains et secouer sa tête vivement et soudainement il se mit à parler de plus en plus fort jusqu’à hurler. << Pitié non >> Mais non pour quoi ? Là je commençais vraiment à avoir peur, qui me dis que ce jeune homme n’était pas malade psychologiquement où je ne sais quoi ? J’entendis alors ce jeune homme pleurer. << Non pas sa pitié. AIE sa fait mal arrêtez. S'il vous plait. >> déclara t-il. Alors là je ne savais plus quoi faire mais alors pas du tout . Je ne savais pas ce qu’i avait pu arriver à ce jeune homme, mais une chose est certaine : cela à dû être vraiment traumatisant pour lui. Je m’agenouilla près de lui et déclara d’une voix neutre mais toujours aussi douce « Ecoutes, il y a des refuges pour les jeunes en ville, là-bas tu pourras manger à ta faim, être au chaud et personne ne te fera de mal » Apparemment c’est ça qu’il craignait qu’on lui veuille du mal ou qu’on lui en fasse. Je pris de nouveau le chat ainsi que le verre d'eau et lui tendit une nouvelle fois « C’est juste un antidouleur , rien de plus » Cela n'allait qu'atténuer sa douleur c'est tout. Peut être n'avait-il pas confiance ? Et c'est un peu normal après tout. Je posa alors doucement , pour ne pas trop le surprendre, une de mes mains sur son épaule.

Invité

Apparemment, elle hésitait à s’approcher de moi. Peut-être que je l’effrayais. Mais pourquoi ? Dans l’état où j’étais, je ne pourrais rien lui faire. C’est alors qu’elle s’approche de nouveau avec le verre et la pilule. Mais elle eu un geste que personne n’avait jamais eu pour moi. Elle posa sa main sur mon épaule en avançant le verre et le médoc. Pour moi qui avait grandit sous les coups et les humiliations, je me recroquevillé alors que sa main approchée sur de prendre une baffe.

Étrangement, ce geste de compassion me montra qu’elle ne me voulait aucun mal. Comment me direz-vous ? Ben je ne sais guère moi-même. Cette main posée sur mon épaule me faisait ressentir toute son empathie, sa compassion, son inquiétude. Je me décidais donc à lui faire confiance. Je me calmais peu à peu, arrêtant de trembler et pleurer puis avala le médicament. Quelques minutes plus tard, la douleur s’estompa et je me levais de nouveau sans trop m’appuyer sur ma jambe.

Je la regardais alors. Je la remerciais et aller partir quand elle me fît remarquer qu’il y avait des refuges gratuits pour les gens comme moi. Je baissais alors les yeux et lui dit :

«Écoute, je voulais pas t’effrayer ou quoi que se soit. Merci pour tout. Mais je ne peux pas me rendre dans un refuge. Ils me retrouveraient. Et sa j’en ai pas envie. Même si ma vie ne semble pas idéale, je préfère être vivant que mort. Mentalement du moins. Parce qu’ils ne me tueront jamais physiquement. Ils ont trop besoin de moi.»

Je m’asseyais sur une chaise pour regarder ma cheville. Elle était toujours bleue et très enflée. Je la regardais de nouveau :

«Excuse moi mais tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui pourrait…. Non laisse tomber.»

Je rebaissais mon pantalon et la regardais. Elle semblait interloquée. J’avais dit un truc qui ne fallait pas ? J’étais pourtant resté flou. Avait-elle comprit malgré tout ? Je décidais donc de prendre les devant sur des questions gênantes :

«Bon euh ben merci et j’y vais maintenant.»

Je dois bien avouer que au début j’avais été effrayée, après tout ce n’est pas tous les jours qu’un jeune homme entre chez vous alors que vous êtes absent. Mais au fil des minutes, j’avais compris qu’il n’était pas dangereux, au contraire ce qu’il voulait c’était juste manger à priori. Je me doutais alors que ce jeune homme devait vivre dans la rue et devait être affamé. Cependant , lui aussi emblait un peu effrayé, je ne sais pas ce qui s ‘est passé dans sa vie pour qu’il puisse se méfier des gens de cette façon, mais au fond j’imaginais le pire. J’eu alors un geste tendre, un geste de compassion envers lui, et cela en posant une main sur son épaule, comme pour lui montrer que je n’allais rien lui faire et que je compatissais. Par la suite, le jeune homme accepta de prendre cet antidouleur, déjà un bon début, non ?

Quelques minutes plus tard, le jeune homme décida de se lever en faisant tout de même attention. A la suite de ma remarque , il me répondit alors << Écoute, je voulais pas t’effrayer ou quoi que se soit. Merci pour tout. Mais je ne peux pas me rendre dans un refuge. Ils me retrouveraient. Et sa j’en ai pas envie. Même si ma vie ne semble pas idéale, je préfère être vivant que mort. Mentalement du moins. Parce qu’ils ne me tueront jamais physiquement. Ils ont trop besoin de moi.>> Alors là je ne comprenais rien, je fronça légèrement les sourcils ce qui trahissait mon incompréhension « Si tu as besoins d’aide, il faut le dire à quelqu’un » Il prit place sur une chaise , pour observer sa cheville et ajouta << Excuse moi mais tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui pourrait…. Non laisse tomber. >> Je le regarda et déclara à mon tour « Qui pourrait quoi ? » Après tout si il ne finissait pas ses phrases je ne pouvais comprendre. Et le voila qui voulait partir « Attends . Qu’est-ce que tu vas faire ? » Allait –il retourner dans la rue ? Allait t-il se faire soigner quand même ?

Invité

Alors que j’avais la main sur la poignée de la porte, elle me demanda ce que je comptais faire. Pour elle il fallait absolument que je rentre chez moi ou que j’aille dans un foyer. Mais c’était hors de question dans les deux cas. Dans le premier je retournais à ma vie d’esclave, dans le second je risquais de me faire piquer les rares trucs en ma possession. En même temps, dans la rue je risquais tous. Néanmoins on avait bien moins de chance de me reconnaître au milieu de la populace que dans des lieux restreints.

C’est d’ailleurs pour cela que je ne m’approchais pas des foyers de logements. Ou du moins seulement pour manger. Je pense qu’il s’agit volontiers du genre de lieu que mes parents fouilleraient tous les jours. Ils n’appelleraient pas les gendarmes car si je me faisais attraper, ils savaient que je parlerais sans hésiter.

Sans m’en rendre compte, j’avais lâché la poignée de la porte et avais baissé la tête. Que dire ? En fait je ne voulais pas partir. Me retrouver chez quelqu’un comme sa, parler, avais quelque chose de nostalgique, même si je savais pertinemment ne jamais l’avoir vécu. Je la regardais tentant un sourire puis lui répondais :

« Je vais retourner dans la rue. Je…Je… »

Je reprenais mon souffle. Si j’allais plus loin je savais qu’elle poserait des questions. Je prenais alors une décision :

« Excuse moi d’abuser de ta gentillesse mais tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui peut me réparer sa sans me demander d’argent et sans poser de questions ? »

C’est le genre de question qui amène à s’en poser et je m’en rendais compte juste après l’avoir posée. Vraiment je faisais n’importe quoi parfois. Je soupirais en secouant la tête et retournais vers la porte en claudiquant, ma cheville recommençant à me faire mal.

Lorsque j’avais vu le jeune homme se diriger vers la porte j’avais été surprise, il voulait vraiment partir comme ça ? Il n’était pas en état pour et moi je ne pouvais plus vraiment faire grand-chose pour lui malheureusement. Je lui avais tout de même demandé ce qu’il allait faire, il lâche alors la poignée de la porte et baissa la tête avant de relever les yeux vers moi et déclara << Je vais retourner dans la rue. Je…Je… >> Retourner dans la rue ? Il était vraiment sérieux ? Il ne voulait donc vraiment pas essayer de s’en sortir, de trouver un refuge ou ne serait-ce que d’aller voir un médecin ? Je n’eu pas le temps de répondre quoi que ce soit que le jeune homme ajouta << Excuse moi d’abuser de ta gentillesse mais tu ne connaîtrais pas quelqu’un qui peut me réparer sa sans me demander d’argent et sans poser de questions ? >> Je n’avais pas hésité une seule seconde « Oui bien sur » Je l’invita alors à prendre de nouveau place sur une des chaise dans ma petite cuisine, puis pris mon portable. Qui appeler ? Kieran il est coast guard après tout ! Alors les premiers soins ça le connait certainement, mais si je l’appelais pour lui demander de venir soigner un inconnu qui était rentré chez moi par effraction, j’allais encore avoir une leçon de moral et il allait certainement appelé la police et m’emmener de force chez lui pour habiter avec, et il n’allait pas comprendre tout de suite sur ce genre de chose il était un peu impulsif. Je réfléchis, puis je me stoppa sur un prénom : Andrew ! Il avait été dans l’armée et je savais qu’il connaissais les premiers soins, de plus si je lui expliquait calmement la situation il comprendrai certainement. J’allais alors dans mon répertoire et l’appela, il décrocha à le deuxième sonnerie, un peu surpris que je l’appelle alors que nous venions de nous quitter il y a même pas une heure. Je lui expliqua la situation en le suppliant de ne pas s’énerver ou du moins de ne pas s’inquiéter, je lui expliqua alors la situations, il accepta bien entendu de venir, et à en juger par les bruits que j’entendais il devait déjà se mettre en route. Je le remercia déjà et lui déclara un petit « je t’aime » avant de raccrocher, puis reporta mon attention sur le jeune homme qui était maintenant assis sur une chaise « Mon ami va venir et voir ce qu’il peut faire pour ta cheville, et ne t’inquiètes pas il ne te feras aucun mal » Je pris place à mon tour, sur la chaise en face et poussa le reste du paquet de gâteaux vers lui et ajouta « Prends, tu en as certainement plus besoin que moi » C'était sur et certain même .

Invité

Je savais ma question débile et sans aucun doute irréalisable mais bon je tentais ma chance. Je me retournais vers la porte quand je l'entendis répondre par l'affirmative. Je me retournais vers elle et la voyait m'offrir de nouveau une place. Je claudiquais vers la chaise et m'y asseyais baissant les yeux honteux. Vraiment je ne manquais pas de culot. Je m'étais introduit chez elle et osait maintenant lui demander son aide.

C'est alors qu'elle prit son portable et appela quelqu'un du nom d'Andrew. Elle lui expliqua la situation calmement puis raccrocha après un "je t'aime" qui me fît tressaillir. Moi quand j'entendais ce mot, c'était que ma mère, mon père, ou un de leurs amis en avait finit avec moi. J'espérais qu'elle n'avait pas vu mon tressaillement. Sa invite à poser des questions auxquelles je n'aime absolument pas répondre.

Elle prit place sur la chaise en face de moi après m'avoir assuré que son copain allait arriver et qu'il ne me ferais aucun mal. Je lui faisait un signe de la tête en guise de remerciement sans lever les yeux vers elle. Elle poussa alors le paquet de gâteaux vers moi en décrétant avec raison que je devais en avoir plus besoin qu'elle. Je la remerciais timidement et prenais un gâteau que je mangeais doucement ce coup-ci. Sa avait au moins le mérite de me faire penser à autre chose qu'à cette cheville de plus en plus douloureuse.

Je ne parlais pas. Trop inquiet pour dire ou faire quoi que ce soit. Après tout quand son copain arriverais je n'avais aucune certitude qu'il ne me ferais rien. Moi je sais que si ma copine avait été en danger, je serais dans une rage noire. Alors lui.... On frappa à la porte. Instinctivement je me levais et me mettais derrière la chaise espérant qu'elle me protégerais.

Déjà une bonne chose : Andrew avait accepté de venir m’aider ou plutôt aider ce jeune homme dont j’ignorais encore le nom, mais passons. J’avais dût rester calme pour expliquer la situation, il faut dire que expliquer à son petit ami que quelqu’un s’est introduit chez vous, qu’il est blessé et que vous n’avez même pas appelé la police ou je ne sais qui, c’est assez délicat à dire je dois bien l’avouer. Par la suite j’avais raccroché, et m’étais assise en face de ce jeune homme, en attendant Andrew. Je lui avais alors laissé le reste du paquet de gâteau, il me remercia et mangea plus doucement cette fois-ci. Cette situation me rendait perplexe mais en même temps je ne sais pour quelle raison j’avais de la compassion pour ce jeune homme.

Une quinzaine de minutes plus tard , des coups à la porte se firent entendre et le jeune homme sursauta puis se leva, je fis vraiment surprise de sa réaction, il devait vraiment avoir souffert dans le passé pour réagir comme cela. Je me leva et déclara alors « Ne t’inquiètes pas, c’est certainement mon ami » Je lui adressa un léger sourire et quitta la cuisine, pour aller rouvrir la porte , c’était bel et bien Andrew. Je souris de soulagement en le voyant puis le fit entrer et me blottit dans ses bras quelques secondes avant de l’embrasser, et n’était pas très confiant vis-à-vis de cette histoire mais pour moi il accepta de soigner le jeune homme, je le conduit alors à lui et le laisse faire restant toujours près de lui.

Une dizaine de minute plus tard il en avait terminé, je le raccompagna alors à la porte, tout en discutant avec lui, il voulait rester mais je savais que le jeune homme encore présent dans la cuisine allait être effrayer. Alors Andrew me promit d’en finir vite avec lui de ne pas le laisser s’incruster ici puis il ajouta qu’il restait autour du quartier au cas où. J’accepta alors ces conditions puis retourna à la cuisine après avoir salué mon adonis. Je regarda alors le jeune homme et déclara « Alors, sa va mieux ? » J’espérais vraiment que les soins d’Andrew eurent un effet positif sur sa douleur.

Invité

Un garçon entra dans la pièce et me fixa avec un regard réprobateur. Je baissais immédiatement les yeux ne voulant pas l'énerver. Je sentais qu'il l'étais déjà mais que seul les dires de sa copines l'empêchait de me jeter dehors. Il s'approcha donc et s'accroupit à mon niveau avec à la main un petit sac. Il regarda ma cheville en relevant le pantalon puis enleva ma chaussure délicatement. Cela n'empêcha pas que j'eus très mal. Je serais les dents et retenais un gémissement de douleur quand il enleva ma chaussette.

Puis il sorti de son sac une espèce de crème qu'il passa en massant sur l'ensemble de la cheville. Au debout j'eus mal mais cela passa avec le temps. Il fît cela pendant bien cinq minute puis demanda à Hannah une poche de glaçons. Elle la lui donna et il me l'appliqua sur la cheville. Enfin il prit une bande et la serra fort autour de mon pied. Quelle douleur je vous dit pas. Comme s'il voulait me faire comprendre que si je m'en prenais à elle j'allais le regretter. Après quoi il me laissa la pommade et me dit d'en passer trois fois par jours et de ne surtout pas poser le pied plus que de nécessaire pendant au moins une semaine.

Pour moi plus facile à dire qu'à faire. Qu'allais-je faire ? Dormir ici pendant une semaine ? Me faire nourrir et loger ici gratuitement alors que elle aussi semblait dans le besoin. Non hors de question. Dès qu'il sortirait je déguerpirais. Elle l'embrassa et lui partit. Au moins pour le moment ça allait mieux. Je me levais et claudiquais vers la porte à mon tour :

"Oui ça va mieux. Merci de ton aide et désolé pour le désagrément causé. Je m'en vais. Encore merci."

» Visite surprise au gnome | Adam
» Petite visite surprise à un vieil ami (Reagan)
» Un inconnu très perturbant (Pv Tristan)
» Une petite visite ! (PV Amy-Lee)
» Mini-Intrigue ¤ Striptease Surprise

Visite surprise ? •• Tristan

Visite surprise ? •• Tristan

Sujets similaires

Sujets similaires