Theodorah avait passé une journée longue. Priam l'avait stressée au possible et pour ne rien n'arranger, ça fait presque deux jours qu'elle n'avait vu sa petite soeur, Juliette, qui restait introuvable et injoignable. Theodorah devrait avoir l'habitude de cette situation, mais elle ne pouvait pas s'empêcher se s'inquiéter pour sa soeur. Sa jeune soeur disait aller mieux, mais ce n'est pas ce que voyais Theodorah, personne ne voyait ça. Juliette était toujours aussi mince, il n'y avait que ses longs cheveux blonds qui semblait avoir aspiré toute la vie du corps de sa soeur. Ce blond platine magnifique qui n'allait pas à tous le monde. Theodorah se souvient de sa jeune soeur quand elle était plus jeune, plus enjouée, et elle se sentait tellement coupable, car depuis son retour de désintoxication, la jeune Juliette ne semblait même pas avoir décroché. Deux jours dans nouvelles, Theodorah n'était pas tranquille, pas tranquille du tout. Elle en avait parlé à tout le monde, avait même appelé la police pour retrouver la jeune femme, mais celle ci lui avait demandé que si elle était partie de son plein gré il était difficile de la retrouvé.

La jolie architecte dessinait des nouveaux plans, conceptualisant ce nouveau projet qui lui tenait tant à coeur, elle ramassa par reflexe une des mèches brunes darrière son oreille, ses cheveux avaient poussé, elle les avait ramené en arrière. Priam et elle travaillaient pour de nouveaux clients qui voulait une maison dans un style extrêmement épuré, avec de grands espaces et beaucoup de luminosité, ainsi que beaucoup de plantes, de jardins. Des clients fortunés, de San Francisco. La jeune femme s'inquiétait pour sa soeur, et cela se voyait dans son travail, ses traits de crayons étaient plus durs, moins précis, Priam la réprimanda comme une enfant alors qu'il savait ce qu'il se passait et cela Theodorah ne l'acceptait pas. Elle l'envoya balader, essayant d'appeler sa soeur pour la centième fois, et pour la centième fois, elle lui laissait un message que pour la centième fois sa soeur n'écoutait certainement pas. La jeune femme faisait les cents pas dans son bureau du treizième étage, gardant son téléphone entre l'épaule et en mangeant, en travaillant, appelant les amis de sa soeur qu'elle connaissait. Elle avait obligé sa soeur à lui donner ses numéros. Mais Theodorah se sentait si mal quand elle ne savait pas où sa soeur était. Même quand Juliette rentrait complètement imbibée très tard dans la nuit Theodorah savait qu'elle était rentrée, et qu'elle dormait à la maison. Elle allait vérifié qu'elle ne faisait pas un coma. Theodorah se sentait mal de voir sa soeur se faire souffrir autant de manière volontaire. Mais elle ne savait pas pourquoi, et ça devenait tellement morbide, qu'elle priait pour qu'il n'arrive rien à sa jolie petite soeur, qui s'envolerait presque au premier coup de vent. Après son travail Theodorah entra enfin chez elle, toujours accrochée à son téléphone, elle refusait d'appeler ses parents de peur de les inquiéter et après tout, elle avait pris elle même la responsabilité de la prendre chez elle.

Elle tourna la clef dans la porte avec l'espoir de voir Juliette en train de fumer dans le salon. Mais rien. Elle n'était pas là. Theodorah alluma une cigarette, presque résignée par l'égoïsme de sa sœur qui ne semblait pas concerné par l'état d'inquiétude de sa soeur. Theodorah faisait tout ce qui était en son pouvoir pour aider sa soeur, mais il semblait qu'elle s'y prenait de plus en plus mal. Elle voudrait tellement pouvoir l'aider, mais Juliette se muait dans un silence qui n'aidait pas Theo. Priam l'appela, elle ne voulut pas répondre, elle avait d'autre soucis. Depuis quelques temps, Theodorah ne profitait même pas de sa vie, elle voulait en offrir une plus belle a sa jeune soeur. Elle quitta son large gilet en grosse maille de laine, affichant une silhouette filiforme et élancée, elle portait une robe ceinturée noire et des collants opaque, elle quitta ses boots en cuir et elle alluma son ordinateur, et continua son travail. Son travail, c'est tout ce qui pouvait faire oublier à Theodorah sa petite sœur qui ne traînait elle ne savait où, dans elle ne savait quel endroit mal fâmé. Juliette avait toujours eu tendance à aimer les endroits infréquentables. Elle entendit la clef tourner dans la porte. Elle était là. Theodorah regarda l'entrée.

Juliette ouvrit un œil. Sa tête lui faisait mal elle avait comme l’impression qu’elle allait exploser. Son esprit était embrumé. Elle ne savait pas où elle était. Elle regarda autour d’elle. Elle n’était pas à la maison. Une chambre d’hôtel sans doute. Des dizaines de cadavres de bouteilles régnaient sur le sol à côté d’un homme nu qui dormait pour l’instant. On avait écrit sur sa peau, pas forcément de jolie chose. Elle ? Si c’était le cas elle ne s’en souvenait pas. Elle passa la main dans ses beaux cheveux blonds. Elle la porta ensuite à sa bouche, retenant un haut le cœur et une envie de vomir. Des relents de Vodka, du Rhum et de Whisky. Juliette avait toujours adoré les mélanges. Ce n’était pas bon pour le cœur d’après ce qu’on lui avait dit ? Sûrement. Insolente elle n’en faisait qu’à sa tête. Elle n’arriverait pas à se rappeler qu’on elle avait atterrit là. La dernière image qu’elle avait en tête c’était elle accoudé à un bar en train de discuter avec une jolie rousse. Des tas de vêtements étaient éparpillé un peu partout dans la pièce. Elle baissa alors les yeux sur son propre corps. Elle était en sous vêtements. Etait-ce parce qu’elle avait couché avec l’une nu dormant par terre ? Elle se retourna dans le lit à l’aide d’autre indice pouvant lui laisser deviner ce qui s’était passer et qu’elle ne se rappelait. Elle la vit alors. Probablement nu elle aussi mais caché par le drap. Allongé à côté d’elle. Un sourire. Elle était jolie. Juliette se releva et commença à chercher parmi le tas de fringue ceux qui pourrait être le sien. Elle tomba sur un pull hyper grand qu’elle se servirait de robe. Une paire de collant trainant sur le sol. Ça ferait l’affaire. Son regard tomba alors sans le vouloir sur son bras droit où était écrit au stylo bick « I Love T » . Qui était T ? Aucune idée. Peu importe. Sur une chaise elle trouva son sac et fouilla à l’intérieur à la recherche de son potable. Elle ne le trouva pas. Elle se souvenu alors pourquoi. C’était au début de la soirée. Au moment où elle n’était pas suffisamment défoncée pour ne pas savoir ce qu’elle faisait mais assez soule pour faire de bêtises. Elle avait décidé d’aller ce baigné sans penser au téléphone qu’elle avait dans sa poche. Le pauvre appareil n’avait pas survécu. Un haut le cœur, Juliette se dirigea en courant vers là où elle pensait trouver la salle de bain. Elle vomit. Quand elle se sentit mieux elle regarda par la fenêtre et fût surprise de n’apercevoir aucune clarté. Il faisait déjà nuit ? Quelle heure était-il ? Elle avait sans doute dormi toute la journée. Il était peut-être temps qu’elle rentre. Peut-être…

Lorsqu’elle arriva chez sa sœur cette dernière ce trouvait devant son ordinateur, lui lançant toutefois un regard. « Salut » dit simplement la blondinette qui n’avait pas vraiment fière allure. Malgré le bon nombre d’heure où elle avait dormi elle semblait fatigué. Son estomac se mit à gargouiller. « T’a fait à manger ? »

Leurs parents avaient demandé à Theodorah si elle était sure de pouvoir s'occuper de sa petite soeur, de leur petite Juliette. La jeune femme voulait tant aider sa soeur. Quand la porte s'ouvrit, Theodorah fut soulagée de ne plus avoir à s'inquiéter de sa soeur. Parfois, elle se demandait si le pire ne lui était pas arrivée, Juliette était si autodestructrice que sa soeur ne savait plus quoi inventer pour qu'elle lui donne des nouvelles. Elle se leva, courant voir sa soeur. Et comme toujours Juliette était digne d'une actrice tragique, grand pulls, elle était quasiment nue, personne ne savait d'où elle sortait. Mais c'était ces cernes sous les yeux de la jeune blonde qui alarmèrent Theodorah.

Elle était toujours à l'écoute de sa soeur, à n'importe quelle heure de la nuit. Elle l'avait couchée alors qu'elle ne tenait plus debout, et pas parce qu'elle était fatiguée, non. Juliette quand elle ne tenait pas debout, ce n'était pas parce qu'elle manquait de sommeil, même si Theo se doutait que ce facteur pouvait être pris en compte. Ce qui était éclatant chez Juliette c'était son blond platine, le reste était de plus en plus douloureux à voir pour sa soeur aîné. Elle lui balança un pauvre Salut. Theodorah se sentie vexée de n'avoir le droit qu'à un pauvre salut. Elle n'avait donc aucune idée du souci qu'elle avait pu se faire de la savoir traîner elle ne savait où avec elle ne savait qui. Elle regardait sa soeur, qu'elle fasse des conneries elle s'y était faîte mais qu'elle lui manque de respect de cette manière alors qu'elle l'avait prise chez elle, Theodorah le supportait de plus en plus mal. Mais elle ne savait plus comment réagir face à elle, elle ne savait plus quoi faire pour la sortir de cet enfer dans lequel elle se complaisait avec une motivation aussi cruelle. Elle voulait tellement lui venir en aide, elle était sa soeur, elle était sa famille, pourquoi ne pouvait elle pas lui en parler, elle culpabilisais de se sentir aussi impuissante face à celle qui lui souriait si souvent quand elle était encore une enfant. Juliette avait été une enfant si joyeuse jusqu'à cette terrible prise de conscience du manque de figure maternelle.
« Salut ? C'est tout ce que tu peux me dire ? Après deux jours d'absence ? Un salut ? » Sa soeur lui demandait si elle avait préparé à manger. Theo restait muette, son téléphone était rempli d'appels en absence mais elle lui demandait si elle avait préparé à mangé, n'avait elle pas envie de donner un peu de répit à sa soeur ? Rien ? Pas même un désolée ? Pas même un sourire ? Rien, elle empestait l'alcool et elle lui demandait ce qu'il y avait à manger ? Theodorah soupirait impuissante. Elle passa une main dans ses cheveux qu'elle avait coupé récemment, puis elle reporta son attention sur Juliette.

« Je sais pas où t'as traîné encore une fois, et je crois que je ne veux même pas le savoir, de toute façon, tu mets un point d'honneur à ne pas vouloir me parler, donc soit gentille, prends ta douche et nous mangerons après. Je suis pas à ton service Juliette Arianna Richardson, tu ne peux pas arriver avec deux jours d'absence et d'attendre à un dîner servie et chaud sur la table. Tu ne penses pas abuser un peu ? » Theodorah ne supportait pas son insolence, sa désinvolture face à toutes ces choses qu'elle ingurgitait et qui pouvait la tuer. Combien d'overdose ? Combien de coma éthylique Theodorah allait t-elle devoir supporter ? Elle avait beau lui parler la forcer à lui parler, elle ne sortait pas de son mutisme. Jamais. Elle éludait ses questions, et Theodorah ne voulait pas baisser les bras. Elle ne voulait pas la laisser ainsi. C'était trop lui demander, c'était bien trop lui demander. Comment une soeur pouvait accepter tout ça ? Était-ce prétention de lui vouloir du bien ? De vouloir l'aider ? Peut être. Mais elle aurait cette prétention. Elle tourna les talons haussant les épaules, affichant une mine triste cachée à la face de sa soeur. Elle aurait tellement besoin de savoir, de comprendre pourquoi elle faisait tout ça. Ne voulait-elle pas lui dire ? Elle se sentait si coupable, c'était peut être de sa faute.

Des reproches. Encore et toujours des reproches. Théodorah ne savait faire que ça. Juliette avait l’impression elle ne l’accepterait telle qu’elle était. Elle cherchait toujours à la changer sans jamais comprendre que peut-être elle était ainsi. La petite fille souriante et innocente qu’elle avait connu n’était peut-être pas le reflet que ce qu’elle pouvait être mais de ce qu’elle avait était. Cette personne là était morte. Théodora ne pouvait-elle pas simplement apprendre à aimer la nouvelle Juliette au lieu de sans cesse l’accabler ??? Oh à l’entendre on pourrait croire que la jolie blonde n’avait jamais essayé de renoncer à la noirceur de son âme pour leurs plaire à eux, ceux qui n’avait jamais était blessé comme elle l’avait était. Nombre de fois elle s’était forcé à sourire et avait renoncé à ceux qui la rendaient heureuse. C’était certes éphémère et une fois les effets de la drogue dissipé elle se retrouvait de nouveau à affronter ce monde trop brutal pour elle. Mais au moins l’espace de quelque heure elle se sentait réellement bien et existé. Elle n’était plus un simple corps vide luttant – ou pas d’ailleurs – pour survivre et lasser de presque tout. Pourquoi Théo ne pouvait-elle pas avoir la gentillesse de la laisser sombré ? Juliette n’en demandait pas plus. Juste pouvoir pousser son dernier souffle en paix sans être accusé de tous les maux du monde. Juste cela…

Après son petit laïus que Juliette n’écouta que d’une oreille, Théodora se leva et lui fit dos. Elle l’avait peut-être blessé, sans doute, mais la belle blonde en était arrivé à un stade où elle n’en souciait plus. Chaque fois qu’elle blessait sa sœur elle se faisait du mal à elle-même et c’est un peu ce qu’elle cherchait au fond. Elle ne méritait pas d’être sauvée. Elle ne voulait pas l’être…

Comme le lui avait demander sa sœur elle se dirigea vers la salle de bain. Elle commença à opter ses vêtements comme automatisme. Son pauvre corps était d’une blancheur à faire peur mais ce n’était rien comparé à sa maigreur. Nu elle entra dans la baignoire et commença à faire couler l’eau chaude. Faisant dos à la paume de douche accroché au mur elle pencha la tête afin qu’elle coule sur ses cheveux. Sa peau. Elle passa sa main dans sa tignasse, la ramenant en arrière en fermant les yeux. L’eau lui faisait tellement du bien. C’était comme si elle pouvait purifier son âme. Elle commençait doucement à se détendre, tellement que des larmes chaudes coulèrent sur ses joues. Larmes qui se transformèrent en sanglots ayant pour but d’alléger son pauvre cœur meurtris. Juliette pleurait, triste, désemparé, n’en pouvant plus d’être elle. La porte de la salle de bain était resté entre ouverte…

Theodorah tourna le dos à sa soeur, qui fit de même pour pouvoir aller prendre la douche que sa soeur lui avait demandé. Elle ne lui demandait pas grand chose, une douche et pas d'explications, un peu de respect et une partie d'elle souhaitait que Juliette comprenne qu'elle ne voulait que son bien, peut être pas qu'elle redevienne une joyeuse jeune fille, mais une jeune femme épanouie et heureuse, acceptant ses failles et acceptant de parler de ses problèmes. Theodorah ne voulait pas la faire rentrer dans un moule, elle avait toujours adoré le caractère impossible de sa soeur, elle ne voulait pas changer la force de Juliette, elle ne voulait rien changer, elle voulait simplement qu'elle arrête ses excès qui pouvait la tuer. Elle ne supportait plus le téléphone quand Juliette était partie, par peur qu'on l'appelle pour l'annoncer que sa soeur était dans un état grave, voire pire. Parfois elle n'en dormait pas la nuit. Elle commença à préparer à dîner, Théodorah savait cuisiner, peut être une des choses qu'elle faisait le mieux avec l'architecture. Elle commença quelque chose de simple, qui ne lui prendrait pas trop de temps, mais assez calorique pour Juliette, qui certes, n'avait plus les mêmes troubles alimentaires qu'avant, mais elle avait toujours pour signe particulier une extrême maigreur. Sa soeur prenait sa douche, laissant la porte entre ouverte.

La jeune femme préparait du poulet et des pâtes au pesto, quand elle entendait sa soeur. Au début, elle n'était pas sure d'elle, mais quand elle coupa l'eau, ses doutes étaient fondés. Elle ferma le gaz, et quitta tout ce qu'elle avait commencé, et se précipita dans la salle de bain, l'eau semblait brûlante à ce train là, Juliette allait finir par se brûler. Elle tira une serviette du radiateur ouvrit la douche pour couper l'eau et enroula Juliette à l'intérieur de la serviette puis la fit sortir de la cabine de douche. Et attrapa une autre serviette pour la mettre sur sa tête. Théodorah était aussi trempée que sa soeur. Elle ne savait plus quoi faire pour s'occuper de sa soeur, elle ne disait rien, préférant la laisser reprendre ses esprits, pourquoi toutes ces larmes ? Pourquoi ces sanglots ? Pourquoi ? Theodorah ne voulait que comprendre sa soeur, elle voulait simplement qu'elle aille mieux. Mais elle sera toujours là pour toi, peu importe ce qu'elle fera, peut importe dans quel état peut elle être, Theo viendrait toujours pour la trouver, la ramener, pour la coucher, pour l'aider, l'écouter, l'attendre. Parce que même si elle manquait de sommeil, perdait patience, elle refuse de la perdre. Theodorah serra sa soeur contre elle, maladroitement certainement, mais le geste était là.

« Juliette aide moi à comprendre, parle moi, je t'en supplie » Elle ferait tout pour l'aider tout ! Mais elle ne pouvait pas lui demander de la laisser sombrer ainsi, elle ne pouvait, elle refusait. Elle se sentait si impuissante, elle se sentait si inutile, l'échec de la grande soeur, c'était une chose qu'elle ne pouvait plus supporter. Juliette était une énigme, un peu plus chaque jour, et la perdre, Theodorah ne pourrait jamais s'en remettre. Elle ne savait plus quoi faire, elle pourrait l'aider, Theodorah en était certaine. Il fallait qu'elle lui parle. La regarder ainsi, en pleurs sous une douche lui fendait le cœur, elle avait les larmes aux yeux et une terrible envie de l'aider. Elle la souleva, et alla l'installer sur le canapé du salon qui n'était pas trop loin au final, puisqu'elles habitaient dans une loft. Elle l'installa, dégageant les coussins. Elle sortit une cigarette, l'alluma sur les nerfs, elle pouvait plus. Elle ne pouvait plus.

« Je peux plus Juliette, je peux plus, laisse moi t'aider, laisse moi t'écouter... Dis moi ce que j'ai loupé ? Dis moi ce qui m'a échappé, je ne peux plus te voir pleurer, c'est trop douloureux pour moi .» Elle tira sur sa cigarette nerveusement, cherchant à calmer ses angoisses. Pourquoi ? Pourquoi ? Comment en était elle arrivé là ? Que s'était il passé ? « Comment en sommes nous arrivés là ? Est ce que tu m'en veux ? »