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Le commencement d'un renouveau... {Narci

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Elias Taylor

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Elias Taylor
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MessageSujet: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeVen 25 Nov - 12:17

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


Aujourd'hui le masque est tombé, je suis ici allongé sur ce lit d'hôpital les yeux fermés et j'essaye d'oublier, oublier tout ce qu'il se passe, oublier les souffrances physiques mais aussi psychologiques, pourtant non, je n'ai pas besoin de voir un psy mais trop de chose me torture encore, la veille j'ai fait un pas vers mon père, je me suis excusé de lui avoir fait du mal et j'ai réussi à lui pardonner de nous avoir laissé tant d'année. Aujourd'hui je ne veux qu'une chose, qu'il soit heureux quelque soit la façon et je compte faire de mon mieux pour qu'il le soit tout comme mon frère Adam, je l'aime tellement ce nabot et je suis tellement fier de lui, que je n'arrive à imaginer ce qu'il pourrait se passer s'il n'était pas là. Maintenant il ne manque qu'une chose que Cam revienne à son tour, qu'il vienne me tirer les oreilles car j'ai été imprudent lors de cette intervention, que j'aurai pu mourir et c'était bien le cas, j'ai failli mourir, j'ai connu l'autre coté mais je suis revenu, je me suis battu pour vivre.

J'avais les yeux fermer, j'étais calme, le matin même les médecins avaient retiré l'appareil qui m'avait aidé jusque là à respirer, ça faisait du bien de plus avoir tout ça et puis de plus entendre les bip de la machine, enfin au moins tout ça été derrière moi. Mais après ça serait mentir si tout ça ne me fait pas réfléchir sur le futur, je ne sais pas, je verrai par la suite ce que je vais faire. J'ouvris les yeux une nouvelle fois regardant dans la chambre, c'était bien calme ça me faisait du bien, on ne pouvait dire que mon réveil avait été calme, bon si au départ en compagnie de mon père et mon frère mais ce que je ne m'attendais pas c'était que celle qui nous avez mis au monde aller se pointer la bouche en cœur pour nous voir. Qu'est-ce que j'aurai donné pour replonger dans le coma simplement pour ne pas la voir.

Il faut dire qu'entre elle et nous, ce n'est pas l'amour fou, elle nous a abandonné bien plus que le colonel, elle n'a jamais été là pour nous et encore pire pour Adam et dire qu'elle ne voulait pas le garder...Pfffffff........je la déteste bien plus que de raison et pourtant elle ma mère mais je ne peux pas la considérer comme tel, une mère ne doit-elle pas vivre avec ses enfants, une mère ne doit-elle pas rendre ses enfant heureux et non l'inverse, une mère ne doit-elle pas aimer ses enfant ?... Moi je crois bien mais elle qu'a-t-elle fait à part nous abandonner, je sais que ça peut-être des mots forts mais je le pense quoi qu'en dise le colonel, qui nous dit qu'elle nous aime... Moi je peux vous dire que c'est faux, elle ne nous aime pas et nous aimera jamais.

Je venais de sentir une larme couler sur ma joue, peut-être l'émotion, peut-être tout ce qu'il se passait enfin ça sortait et puis il fallait dire qu'il n'y avait pas que ça, j'avais toujours en tête Narcisa, même à peine réveillée elle était dans ma tête mais je savais qu'elle n'était pas là seulement, elle était dans mon cœur bien que je ne pourrai vous dire la source exacte de ses sentiments qui naissaient en moi mais allonger là sur mon lit, je ne pouvais éviter de penser à ça mais aussi de penser à Jo', c'est fou ce que les choses peuvent vite changer, un moment vous fait vite oublier les mauvaises choses. En très peu de temps, je vins à m'endormir dans un sommeil léger....
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeLun 28 Nov - 10:34



Le commencement d'un renouveau... {Narci Dxk3sp10

« Damn ! Fuck ! Why are you so stupid ? »


C’était une journée ordinaire. Comme tous les matins depuis des années, je me suis réveillée grâce à ma sonnerie de réveil ; d’ailleurs, je frappe toujours aussi violemment ce dernier. C’est avec une peine effarante que je me redresse du lit, m’étirant un peu par-ci par-là. Alors je suis partie dans ma cuisine et j’ai fait un café, que j’ai laissé refroidir pendant que j’ai enfilé mes vêtements de bureau – étant donné que je n’étais plus sur le terrain pour le moment. Puis je me suis préparé, avant de boire mon café et de partir. Oui, tout cela avait l’air d’une journée ordinaire. Comme celle de tous les autres jours, elle ne différait pas.

Toutefois, ce n’était pas le cas. Rentrée de mission hier soir, tardivement, je n’étais au courant de rien. Lorsque je suis arrivée à mon bureau, dans cette belle matinée de novembre, j’ai été surprise de constater le bureau d’Elias vide. Bien que cela ne me regardait pas, en fin de compte. Peut-être avait-il pris sa journée ? C’est donc dans un haussement d’épaules, malgré le pincement au cœur, que je me suis rendue à mon travail et que j’ai ouvert ces maudits dossiers. Les mêmes que ceux qu’il m’avait fournis, quelques jours plus tôt, dans son bureau. Je frémis, avant de retrouver ma concentration. Puis je suis partie à la pause de dix heures et je me suis assise en retrait, comme d’habitude, à une table seule. Et c’est là que j’ai entendu la voix de Katy.

« Pauvre Elias ! Il doit se sentir bien seul, à l’hôpital. Tu sais, on n’était pas sûr qu’il se réveille. Il a été tellement inconscient sur cette mission ! Mais le plus important, c’est qu’il aille mieux maintenant. En tous cas, il nous a fait une sacrée frayeur. »

Mes yeux se sont écarquillés, mon pouls accéléré et j’ai senti mes poumons se compresser comme dans une boîte de sardines. Alors j’ai avalé mon café en vitesse, je me suis redressée et j’ai été dans le bureau de mon supérieur hiérarchique, qui prenait une pause « beignets ». On se croyait dans un mauvais film télévisé typiquement américain. Je le fixai, aussi froidement que de la glace. Mon expression le glaçait toujours autant, cela se sentait. Ca faisait cet effet à beaucoup de personnes.

« Je désire prendre une journée de repos. »

« Euh oui.. Bien sûr. Quel jour ? »

« Aujourd’hui. Maintenant. »

Son visage parut surpris, tandis que le mien demeurait dans une impassibilité mortuaire. Il se contenta d’hocher la tête et me gratifia d’un léger sourire, tandis que je me retournai en direction du hall d’entrée, mes talons claquant sur le sol froid. Je défroissai ma jupe et ma chemise, avant d’enfiler mon manteau brun, et je suis sortie en trombe pour prendre ma voiture et me diriger à l’hôpital. C’était idiot, certes, mais je ne me contrôlais pas. J’avais besoin de m’assurer qu’il était en vie, aussi stupide que cela puisse paraître.

Une fois que je suis arrivée à la réception, j’ai demandé poliment la chambre et on me l’a indiquée. J’ai pris alors l’ascenseur et je suis montée au bon étage. Je n’ai guère mis de temps avant de trouver la porte. Et pour cause, ce n’était pas la première fois que je me rendais dans un tel lieu. Avant d’entrer, je revis dans mes songes mon frère, Nicolae, se tenir dans son lit. Il agonisait, lentement, jour après jour, tandis que le poison l’emportait dans ses veines. J’étais inefficace. Je ne pouvais pas le sauver. Mes prières ne furent pas entendues. Ecaterina sombra alors, heure après heure, dans cette chambre où la mort prédominait. Je respirai un bon coup, fermant les yeux.

« C’est du passé. Cela n’a plus aucune importance. »

Murmurai-je entre mes dents, tout en rouvrant mes paupières. Soudain, la porte s’est ouverte toute seule. Une très belle femme, d’une quarantaine d’années, en est sortie. Elle avait une silhouette mince, des yeux magnifiques et de cheveux noirs de jais. Sans se préoccuper de moi ou du monde extérieur, elle s’en est allée, visiblement soucieuse. Je l’ai laissée s’éloigner alors, sans un mot. Puis j’ai posé ma main fermement sur la poignée, la peur au ventre, et je suis entrée, en poussant doucement la porte. Il paraît qu’il était hors de danger, mais je désirais en être sûre. Le voir de mes propres yeux semblait être le meilleur moyen, bien que difficile tout de même. Oui, parce que les souvenirs remontaient pour me fouetter le visage et me griffer le cœur. Mais j’ai tenu bon. J’ai serré mon âme et j’ai avancé dans la chambre blanche, trop froide et triste à mon goût bien que je ne suis pas une adepte de la lumière et des petites fleurs.

Arrivée à sa hauteur, j’ai constaté qu’il respirait. Ce fut un soulagement. Je me suis alors assise sur la chaise à ses côtés, qui était étonnamment tiède. Je me suis alors dit que la Dame de tout à l’heure devait y être assise. Qui était-elle ? Je l’ignorais. Quoiqu’il en soit, j’esquissai un sourire en constatant qu’il était en vie, qu’il allait plus ou moins bien. Je ne sais combien de temps je suis restée là, à le contempler dans son sommeil. Il avait tout l’air d’un Ange, tandis qu’il était mon démon. Et, alors que je me levais pour partir, je l’ai vu ouvrir les yeux. J’étais debout, à côté de lui. Ma respiration se coupa. Mon cœur s’accéléra. Je lui ai souri, comme une idiote. Que m’arrivait-il ? Était-ce si bon de souffrir ? Décidément, je ne me comprenais pas.

« Bonjour. »

Murmurai-je doucement, comme pour ne pas l’effrayer de ma présence qui se voulait, sûrement, indésirable.


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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeMer 30 Nov - 16:38

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


Je dormais depuis un moment, je ne savais pas si mon père ou mon frère était venu, je savais qu'il fallait que je me repose un peu et puis j'avais tellement de chose en tête qu'il était dur par moment de faire la part de certaines choses, cela devait bien faire une heure ou plus que je dormais quand je vins à ouvrir les yeux, je sentis une présence, aller savoir pourquoi je tournais la tête pour regarder avant de regarder la jeune femme qui allait sortir de la chambre. Je ne pouvais pas me tromper c'était Narcisa, je la regardait ou plutôt l'admirait quand elle vint à dire bonjour alors qu'elle était près de moi je vins à sourire « Salut! » Je n'en revenais pas qu'elle soit ici, franchement je ne pensais pas la revoir de sitôt et puis je savais qu'elle était en mission du moins le jour de l'accident elle était partie, enfin je ne me rappelle plus vraiment tout ça est confus. Une chose que je suis sur en la regardant c'est qu'elle m'attire toujours autant et que rien ne change avec ce que je peux ressentir pour elle et je savais très bien ce que c'était bien que je me refusais de le croire.

« Tu viens rendre visite à un infirme » Je ne pouvais m'empêcher de vouloir faire de l'humour ce qui n'était pas vraiment drôle fallait l'avouer, je vins à lever la main pour prendre la sienne et la faire s'assoir sur le lit alors que je bougeais légèrement pour la laisser s'assoir tout en grimaçant, qu'est-ce que ça pouvait être douloureux, mais bon fallait dire que j'avais été con sur ce coup là. J'essayais de me redresser un peu tout en gardant ma main dans la sienne et la regardant. Elle était toujours comme dans mon souvenir toujours aussi belle, aussi attirante, j'avais envie de me perdre en elle, de me perdre avec elle, elle représentait bien plus que je l'avais dit et en la voyant là, tout se confirmer en moi un peu plus à chaque seconde. « Ne fais pas cette tête Narcisa... Suis pas mort...Quoi que ça a bien faillit cette fois-ci » je vins à sourire un peu plus avant de lui lâcher la main sans la quitter du regard.

Je vins à tourner la tête alors que la porte vint à s'ouvrir, à ce moment là je vins à lancer un regard froid à la personne à la porte, c'était ma mère enfin si on pouvait dire ça, je ne la considérais pas du tout comme ma mère, je pouvais voir son regard qui devait se poser des questions en regardant la jeune femme avant de poser son regard sur moi, je ne l'avais pas lâcher du regard bon faut dire que son retour ne m'avait pas vraiment fait plaisir. Puis je vins à tourner la tête pour regarder Narcisa tout en posant ma main sur sa cuisse légèrement avant d'entendre la porte se refermait après avoir entendu un ''je reviendrais après''. Je baissais le regard un cours instant tout en soupirant avant de regarder une nouvelle fois la jeune femme avec un léger sourire, c'est dingue que certaines choses peuvent vous affecter plus que de raison.


« Tu es magnifique Narcisa.... mais dis moi comment c'est passé ta mission ou enquête avec toi je sais plus trop comment dire... Oui Mike m'a dit que tu n'étais pas en ville » Je vins à lui sourire avant de venir reprendre sa main et d'y déposer un baiser puis je vins à plonger mon regard dans le sien tout en souriant, je m'attendais à avoir des questions mais je ne savais pas si j'étais vraiment apte à répondre mais ça allait devoir se faire pour plusieurs réponses...
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeJeu 1 Déc - 9:14



Le commencement d'un renouveau... {Narci Dxk3sp10

« Damn ! Fuck ! Why are you so stupid ? »


J’aurais sincèrement aimé prendre mes jambes à mon cou et m’enfuir loin de cette pièce qui me rappelait des souvenirs tumultueux. Néanmoins, la présence d’Elias m’aidait à garder mon calme ; mon impassibilité en prenait un coup, certes, mais je tentais de la maîtriser. Toute ma vie, j’ai contenu mes émotions au plus profond de moi-même, les enfouissant là où personne ne pouvait les atteindre. Pour quelle raison cela changerait-il aujourd’hui ? Je n’en présumais aucune ; du moins, je ne désirais pas l’admettre. C’était trop douloureux. Je vis son regard si bleu me perdre et je sentis mon cœur tressaillir lorsqu’il osa provoquer mes sens par un sourire timide. Je le lui rendis, pourtant.

« Salut! »

J’esquissai un sourire plus doux qu’auparavant ; mes yeux avaient dû s’illuminer un peu, tandis qu’il me parlait enfin. Sa voix m’avait manqué, tout comme sa présence. C’était une sorte de vide que seul lui parvenait à combler. Lorsqu’il était là, je ne pouvais que me sentir bien. Ce qui me fit me sentir mal également. Cette dépendance ne me plaisait pas. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi enivrant qu’une bouteille de vodka blanche ? Je refusais d’admettre ce qui sautait aux yeux. Pour la simple et bonne raison que je l’ignorais. Ce que je ressentais n’avait aucun nom, pour moi ; aucun mot. Juste une signification douloureuse et exquise à la fois. La controverse à l’état pur.

« Tu viens rendre visite à un infirme »

Cette phrase me fit lever les yeux au ciel, ce qui eut pour conséquence de me rendre la vue ; je revenais dans le moment présent, dans l’amère réalité de ma sombre existence. Je lui en voulais de ne pas avoir été plus prudent lors de cette intervention. Pouvais-je le blâmer pour cela ? J’aurais pu. Ma bouche s’est entrouverte. Cependant, le contact de sa main sur la mienne me fit oublier ce que j’avais eu envie de lui dire. Il ‘attira sur le lit, me faisant une petite place à ses côtés. Il grimaçait à cause de la blessure, toutefois, ce qui s’avéra douloureux pour ma propre personne, au sens psychologique du terme. J’ai froncé les sourcils, toujours silencieuse à ces propos. Il faut admettre que je n’étais pas causante comme femme.

« Ne fais pas cette tête Narcisa... Suis pas mort...Quoi que ça a bien faillit cette fois-ci »

Qu’aurais-je fait si cela avait été le cas ? S’il m’avait laissée seule ici, dans cet univers que je méprisais ? N’aurais-je pas été tentée d’abandonner ma propre mission pour retourner en Roumanie ? Cela aurait été mon exécution. Il aurait été le berceau de ma mort. Cette idée me parut plus qu’ironique, et je ne pus qu’avoir une tête mécontente suite aux propos qu’il tenait. Dans un soupire, poursuivit par un murmure presque inaudible, je me suis mise à persifler entre mes dents.

« Abruti... »

La porte s’ouvrit à ce moment précis. Je me retournai également, apercevant alors la Dame que j’ai croisée subitement tout à l’heure, avant d’oser me méprendre à entrer. Je gardai ma main dans celle d’Elias, tout en toisant cette femme plus âgée. Elle lui ressemblait. Cela me frappa à la clarté de ses yeux tristes, si bleus, mais aussi à cette chevelure noire qui dégringolait sur ses épaules. Elle était dotée d’une grande beauté, certes, mais qui ne dégageait rien. Elle semblait livide. Morte. La main d’Elias se posa sur ma cuisse et je sentis son visage se détourner, tandis que je regardais toujours l’inconnue au visage indéchiffrable. Elle partit aussitôt, disant qu’elle reviendrait plus tard. Elias soupira, et je détournai mes yeux sur lui.

« C’est ta mère. »

Ce n’était pas une question, plus une affirmation en réalité. Ou alors, elle était sa sœur aînée, ce qui me semblait peu probable vu la différence d’âge. Toutefois, je ne voulais pas en savoir d’avantage. Je constatais, simplement. Parce qu’au fond, Elias ne me devait aucun compte. Sa famille ne regardait que lui. Je me posai toutefois certaines questions sur cette relation qui semblait tendue. Il n’avait pas l’air d’apprécier cette présence féminine. Je me demandais pourquoi.

« Tu es magnifique Narcisa.... mais dis moi comment c'est passé ta mission ou enquête avec toi je sais plus trop comment dire... Oui Mike m'a dit que tu n'étais pas en ville »

Je sentis mon cœur tambouriner contre ma poitrine. Désirait-il en sortir ? Ce serait tellement plus simple s’il n’était pas là. Je n’étais pas « magnifique » selon moi, mais ce compliment me toucha. J’avais déjà entendu pareils mots, toutefois ils n’avaient jamais pris un sens aussi profond que lorsque lui le disait. J’esquissai un sourire fébrile, avant de m’étonner de la suite de ses paroles. Ce Mike, quelle fouine ! Toujours à savoir ce que faisaient ces collègues – moi en particulier. Je ne sais pas si c’était de l’admiration ou de la méfiance. En tous cas, je ne pus que me retrouver perturbée lorsqu’il prit ma main pour lui déposer un baiser tendre. Je frémis.

« Mieux que ta mission, en tous cas. »

Répliquai-je afin de me contenir. Je n’étais pas habituée à de telles caresses, ce qui me rendit nerveuse. D’ordinaire, tout était plus bestial, sans possibilité de se méprendre sur les véritables intentions de mes prétendants. Néanmoins, j’eus peur de blesser l’orgueil de mon collègue et « amant de deux soirs ». Alors je repris.

« Excuse-moi. C’est juste que je suis encore secouée. A peine rentrée qu’on m’a annoncé que tu avais été hospitalisé. » dis-je doucement, en le regardant dans les yeux d’un air suppliant. « Elias, j’ai eu peur. Vraiment. Dès que j’ai su, je suis venue ici et… »

C’était insensé pour moi. Je suis la femme froide et intransigeante de la police. Je ne suis qu’une espionne qui devait tenter de tuer son frère jumeau si mon propre frère tentait de la résistance. Comme pourrais-je, désormais ? Ce serait comme tuer Elias. Je compromettais ma mission principale pour ces beaux yeux. Quelle idiote ! Et je ne contrôlais rien.

« Où avais-tu la tête pour avoir risqué ta vie, Elias ? La prochaine fois, je te promets que si tu me refais aussi peur, je te tue moi-même. »

Phrase idiote pour une femme idiote qui est idiotement tombée « amoureuse » d’un idiot de collègue trop sexy. Oui, cela fait beaucoup d’idioties. Toutefois, n’étais-je pas entrain de m’embarquer dans une relation étrange ? Mis à part de la tristesse, je n’y récolterai rien. Cette douleur pourtant me procurait tant de plaisirs éphémères ! A croire que j’étais masochiste. Oui, cela devait être ça. Pas au sens propre du terme, mais dans un sens. Je soupirai alors en le regardant droit dans les yeux ; je pense que la tristesse et la peur se lisaient dans mes yeux, moi qui ne laissais d’ordinaire rien transparaître. Je me suis alors approché de son visage, sans m’en rendre réellement compte. J’avais besoin de le voir de près. Mes yeux verts ne le lâchèrent plus. Soudain, contre toute attente, j’ai murmuré dans un ton suppliant quelques mots.

« Ne me fais plus jamais ça... Ca fait trop mal… »

Doucement alors, j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Ce fut timide. Court. Presque imperceptible. J’avais besoin de douceur ; de sentir le goût de ses lèvres sur les miennes. Cette chaleur m’enivrait, même si je savais cela futile.


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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeLun 5 Déc - 12:15

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


Je regardais Narcisa, j'avais du mal à croire qu'elle était là, dans un sens j'avais espéré qu'elle ne soit pas au courant simplement pour qu'elle ne me voit pas ainsi, je ne voulais pas qu'elle me voit comme ça, je la regardais alors que je venais de prendre la parole, elle était tellement magnifique, plus je la regardais plus je sentais mon cœur battre de plus en plus fort, plus j'avais envie d'être prêt d'elle. Quand elle vint à m'insulter d'abruti, je vins à sourire, un peu plus, je la regardais toujours avant que mon regard se pose sur la porte qui venait de s'ouvrir. Je regardais la femme avant de porter mon regard sur Narcisa, elle était entrain de regarder ma mère avant que celle-ci vient à fermer la porte quand elle vint à dire c'est ta mère, je baissais le regard avant de replonger celui-ci dans le sien « On peut dire ça oui... » Je vins à sourire légèrement avant de reprendre la parole avant de venir déposer un baiser sur sa main, ce geste avait été fait tout naturellement possible, une envie de le faire tout simplement.

J'écoutais sa remarque avant de faire un petit sourire tout en détournant le regard un cours instant essayant de me redresser un peu puis je tournais le regard vers elle alors qu'elle s'excusait avant qu'elle vienne à dire qu'elle avait eu peur, je la regardais bizarrement, je ne comprenais pas, elle qui était toujours si froide d'habitude, j'avais du mal à comprendre puis quand elle repris la parole pour dire que si je recommençais elle allait me tuer ce qui me fit encore plus sourire. Je laissais mon regard alors qu'elle se rapprochait venant poser ma main sur sa cuisse écoutant sa dernière phrase avant de sentir ses lèvres sur les miennes, ce baiser m'électrisa, j'avais l'impression que mon cœur allait sortir de moi tellement il battait fort, je passais une main sur sa joue avant de l'attirer contre moi lentement
« Ne t'inquiète pas je ferai attention.... »

Je la regardais dans le yeux avant de venir l'embrasser tendrement venant mélanger ma langue avec la sienne, j'en avais marre de la laisser cette fois-ci c'était autre chose, j'avais envie d'être avec elle, envie de l'embrasser même si ça devait s'arrêter une fois la porte fermée. « Tu sais Narci, j'aime beaucoup être avec toi...... Plus que tu pourrais l'imaginer... » Je la regardais avant de lui sourire puis je détournais le regard pensif, je ne savais pas trop comment m'y prendre avec elle comment lui dire certaines choses, lui dire que tout ce que je voulais c'était d'être avec elle, la tenir dans mes bras, ça faisait quelques temps que je n'étais pas comme ça à vouloir être avec quelqu'un comme ça, sans penser aussi à autrement.

Je laissais mon regard sur elle avant de m'assoir comme je pouvais pour attraper mon verre d'eau que je bus avant de faire tomber mon verre
« merde j'suis con » je regardais le verre avant de regarder Narcisa gêné. « Bon sinon qu'est-ce que tu me racontes de beau, un homme dans ta vie ? » Mais qu'est-ce que j'étais con pourquoi lui avais-je demandé ça, franchement qu'est-ce que je pouvais être con parfois....
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeLun 5 Déc - 14:01



Le commencement d'un renouveau... {Narci Dxk3sp10

« Damn ! Fuck ! Why are you so stupid ? »


« On peut dire ça oui... »

Je me doutais, à son regard, que sa relation avec sa mère ne semblait pas au beau fixe. Il y avait une animosité, animée par une tristesse débordante, qui émanait de lui ; quant à elle, je me retrouvais aussi intriguée que je pouvais l’être. Son visage me disait quelque chose, mais mes songes m’emmenèrent plus loin, dans les contrées reculées de ma mémoire. Une femme, blonde, pleurait dans une langue inconnue en me chantant une berceuse indescriptible. Ce son étrange semblait m’apaiser, autrefois. Il devait s’agir là de celle qui m’eut donné la vie. Un éternel esclavage sans répit. Je me surpris à penser à son parfum. Elle sentait parfois l’anis, il me semble. Quoiqu’il en soit, je décidai de chasser violemment ses démons de mon esprit, en regardant Elias plus intensément. Son sourire ravageur me perdit, tandis que mes lèvres venaient à peine de s’écarter des siennes. Comme j’aurais eu envie de recommencer ! Je sentis alors la pression qu’il exerçait dans mon dos, me rapprochant lentement de lui. Un sourire léger arbora mes lèvres.

« Ne t'inquiète pas je ferai attention... »

« T’as intérêt. »

Le réprimandai-je, mais d’une voix trop douceâtre pour que cela raisonne comme je l’aurais souhaité. On aurait dit un chant mélodieux plutôt que la voix qui grondait en moi. Je ressentis avec violence cette crainte de le perdre, ce qui me terrorisait d’avantage. Toutefois, il m’enivrant en rapprochant à nouveau sa bouche de la mienne. Nos langues se touchèrent, s’offrant à une intimité que nous ne devrions pas partager alors. Tant pis, n’étais-je pas damnée depuis ma naissance ? Je n’étais que le fruit de la violence. Un fruit défendu. Pourtant, j’aimais penser qu’il puisse me délivrer, ne serait-ce que quelques secondes de temps à autre. J’étais libre de souffrir. Ressentir avec passion ma douleur me rendait folle d’extase. Je souffrais de ne pas le maudire assez. Et c’était délicieusement agaçant. Notre baiser prit fin, même si j’avais encore faim de lui.

« Tu sais Narci, j'aime beaucoup être avec toi… Plus que tu pourrais l'imaginer... »

J’arquai un sourcil, surprise. Quelle délicate tentation ! C’était si agréable qu’il m’avoue aimer ce temps passé en ma compagnie. Mon sourire s’élargit doucement, tandis que mes yeux verts le regardèrent avec une intensité nouvelle, dont je ne savais rien.

« C’est réciproque, Elias. »

Dis-je doucement, pendant qu’il se redressa et porta son verre à ses lèvres. Ce dernier tomba sur le sol, manquant de se briser. Il l’avait lâché, par mégarde. Il était sans doute plus faible que je ne me l’imaginais. Était-ce pour cela qu’il cédait à mes lèvres ? Je priais pour que ce ne fusse pas le cas.

« Merde j'suis con. »

Je me redressai alors du lit pour me pencher et attraper le verre. Je le reposai sur la table de chevet, tandis que je pris un mouchoir dans mon sac pour effacer l’eau du sol, avant de jeter le bout de tissu usagé à la poubelle. Tandis que je marchais pour le lancer dedans, j’ai entendu la voix d’Elias.

« Bon sinon qu'est-ce que tu me racontes de beau, un homme dans ta vie ? »

Je lançai le papier mouillé dans la corbeille, avant de me retourner vers lui. Mon air impassible reprit sans doute le dessus. Je revis un lointain souvenir. Celui de mon défunt mari. Puis le visage décomposé d’Artémis, lorsqu’elle pensait à ma trahison durant les combats sanglants que nous menions auparavant. Tout cela me semblait si lointain, désormais. J’en eus les frissons.

« Ca dépend de ce que tu entends par là. Mais pour te répondre, je n’avais encore jamais rien ressenti pour personne jusqu’à il y a peu de temps. C’est un homme avec un fort caractère. Mais je ne suis pas avec lui. »

Etais-je entrain de devenir folle ? Pourquoi lui disais-je tout cela ? Je n’avais pas réfléchi, prise de court par son regard interrogateur. Perturbée, je me rassis alors vers lui, ne souriait plus. Soudain, une pique de jalousie me parvint.

« Et avec Jordan, ça s’arrange ? »

Lançai-je aussitôt, sur un ton presque accusateur. Malheureusement, j’avais été au courant bien trop tôt de ce qu’il s’était passé entre eux. Je ne m’étais encore jamais posé la question à savoir si c’était d’actualité ou du passé, désormais. Quoiqu’il en soit, je me mordis la lèvre inférieure et je baissai aussitôt les yeux ; j’attendais avec amertume qu’il me dévoile son amour pour elle et l’envie de la conquérir à nouveau. Ce serait justifié.

A quoi pensais-je, au fond ? Je n’étais rien. Une bâtarde. Une tueuse. Rien d’autre. Comment pouvait-il en être autrement pour lui qui avait été si proche du mariage avec une femme comme Jordan ? Et moi je n’y connaissais rien. Je repensai alors à ma souffrance acquise, qui me tiraillait. C’était si douloureux ! Cela me fit presque rire. Je me maudissais d’avoir mal tout en aimant ça. Je redressai mon regard alors sur Elias, en souriant doucement. Avait-il compris que je parlais de lui, en décrivant l’homme au fort caractère ?


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Elias Taylor
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeDim 11 Déc - 13:01

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


Plus je la regardais plus mon cœur battait de plus en plus fort, j'avais cette impression de vivre différemment, c'était étrange de ressentir pour elle alors qu'au départ personne n'aurait pu me dire que cela puisse être possible il y a quelques semaines. Je la regardais alors que je répondais à chacune de ses questions d'entendre ses réponses aux miennes ou à mes réflexions. Chaque parole que je pouvais dire était que la pure vérité à croire que ce moment, ce que je venais de vivre avait fait réaliser qu'il ne fallait plus que je passe à coté de certaines choses importantes de la vie. Quand je vins à lui demander ce qu'elle avait à raconter de beau et l'histoire de l'homme dans sa vie, je la regardais alors qu'elle me répondait tout en venant reprendre place vers moi, à ce moment précis je vins à sentir une pointe de jalousie tout en me demandant qui cela pouvait être, c'est vrai que ça aurait pu être beaucoup de monde bien que je ne l'avais jamais vu avec un autre homme que moi... Moi non ça ne pouvais pas être possible, pas elle, il lui fallait quelqu'un de mieux que moi...

Puis soudain elle vint à parler de Jordan, demandant si cela s'arranger, je vins à baisser le regard tout en soupirant avant de la regarder dans les yeux une nouvelle fois, à ce moment précis, je savais très bien ou j'en étais avec Jordan, tout ça m'avait fait réfléchir et puis je n'avais plus envie de courir après une personne qui s'en foutait, qui ne pensait qu'à sa petite personne et à rien de plus. Elle avait fait un choix, le mien était fait aujourd'hui, il était tant pour moi d'enterrer le peu de sentiments qu'il me restait pour elle pour enfin vivre autre chose, vivre ce qui naissait en moi bien que je savais très bien que le chemin allait sûrement être long très long mais je pouvais être patient comme à mon habitude bien que je savais maintenant qu'il fallait que je change sur beaucoup d'autre chose. Je la regardais toujours avant de sourire légèrement.


« Non ça ne s'arrange pas et pour être honnête, j'ai plus envie que ça s'arrange, il y a quelques temps je t'aurai dit l'inverse mais plus maintenant, depuis le premier accident j'ai plus de nouvelles et ça me va, elle a fait son choix aujourd'hui le mien est fait et puis tout est du à une personne qui a réussit à m'ouvrir les yeux sur beaucoup de choses en plus de mon frère Adam » Je la regardais toujours, à ce moment précis je n'avais qu'une envie lui dire ce que je pouvais ressentir à ce moment précis, lui dire qu'aujourd'hui j'avais peur pour elle si elle partait en mission, que j'avais la peur de la voir partir loin de moi. Je n'avais qu'une envie qu'elle reste un peu plus, qu'elle reste à jamais, mais ça je savais très bien que ça n'arrivera jamais, elle avait sa vie et je ne devais surement pas en faire partit...

« Tu sais Narci, je vais pas te mentir.. J'en ai marre de me cacher derrière certaines choses, derrière des apparences qui ne sont pas moi... Tu es cette personne, Narci, je ne pourrai l'expliquer, enfin peut-être un peu mais ça c'est une autre histoire qui n'a rien à voir avec le fait qu'on est couché ensemble... » Je la regardais avant de détourner mon regard d'elle alors qu'une infirmière venait de faire son entrée dans la chambre pour regarder certaines constantes avant de quitter la pièce souriante, je laissais mon regard sur la porte, je n'avais pas vraiment envie d'affronter le regard de Narci surtout si c'était pour lire du mépris ou autre du même type... « Ah oui, ne t'inquiète pas si un jour tu croises mon frère et qu'il te regarde bizarrement... Je lui ai parlé de toi... » Je restais fixé sur la porte avant de baisser le regard pour regarder ma perfusion...
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeLun 12 Déc - 9:30



Le commencement d'un renouveau... {Narci Dxk3sp10

« Damn ! Fuck ! Why are you so stupid ? »


Il est vrai que je ne suis pas le genre de femmes qui puisse réellement être épanouie. Mon existence n’était que mensonge ; une partie de moi involontaire, mais innée. Je ne choisissais pas ma destinée, ni mes actes. J’exécutais ce que l’on me susurrait au creux de l’oreille. Doucement. D’une voix sombre, présente, rauque, criarde. Chacun de mes mouvements s’effectuaient dans une démesure incompréhensible. Robotisée, telle était ma vision de la vie.

« Non ça ne s'arrange pas et pour être honnête, j'ai plus envie que ça s'arrange, il y a quelques temps je t'aurai dit l'inverse mais plus maintenant, depuis le premier accident j'ai plus de nouvelles et ça me va, elle a fait son choix aujourd'hui le mien est fait et puis tout est du à une personne qui a réussit à m'ouvrir les yeux sur beaucoup de choses en plus de mon frère Adam »

J’arquai un sourcil, plutôt étonnée par ses paroles. La situation semblait plutôt délicate, à ses yeux comme aux miens. Nous ressemblions à deux aveugles, sans le savoir encore. J’étais intriguée qu’il me parle de son frère, Adam. Je ne connaissais pas sa famille, à part Camden mais c’était une autre histoire, encore moins s’ils étaient plus que deux. Je me demandai alors si son frère était aussi beau que lui ; bien que j’en doute. Elias était un Apollon parmi les Hommes. Cette pensée aurait pu me faire rougir. Toutefois, je n’étais pas de cette trempe-ci. Alors je me contentai de sourire du coin des lèvres, sans animosité. Plutôt contente, enfaite, que Jordan ne soit pas dans son esprit. Même si moi non plus.

« Je ne savais pas que tu avais un frère. »

Opinai-je ni plus ni moins, en le regardant dans les yeux. J’aurais très bien pu lui dire « un autre frère », car je connaissais l’existence de Camden. Mais il aurait fallu lui expliquer pour quelle raison ; et cela, c’était plutôt impensable sur le coup. Mon instinct primaire de survie et d’infiltration avait pris le dessus sur ma véritable passion que je vivais dans mon coin. Ainsi, la carapace ne fut pas totalement ébréchée.

« Tu sais Narci, je vais pas te mentir.. J'en ai marre de me cacher derrière certaines choses, derrière des apparences qui ne sont pas moi... Tu es cette personne, Narci, je ne pourrai l'expliquer, enfin peut-être un peu mais ça c'est une autre histoire qui n'a rien à voir avec le fait qu'on est couché ensemble... »

Le choc. Imminent. Mon visage laissa transparaître l’émotion intense qui le traversa, telle la terreur de mes songes. Toutefois, c’était une expression uniquement surprise, loin du désagréable. J’aurais aimé ajouté un mot. Tout lui dire. Tout lui avouer. Mais cela me semblait si horrifiant qu’il sache ; ne le devait-il pas ? Alors que mon cerveau bouillait d’émois, il reprit la parole, visiblement gêné.

« Ah oui, ne t'inquiète pas si un jour tu croises mon frère et qu'il te regarde bizarrement... Je lui ai parlé de toi... »

Là, j’ai dû rougir. Et de manière passible. Mes joues prirent une teinte rougeâtre, comme le feu, tandis que mon regard se baissa ; comme le fit celui d’Elias. Je les fermai, quelques instants. Mon souffle se coupa. La joie se transforma en tristesse amère. Je les ouvris. Ils baignaient dans les larmes ; je n’y voyais guère très clair.

« Si tu me connaissais ; si tu savais qui je suis… Tu ne m’apprécierais pas autant. »

Avouai-je, penaude. Un rire moqueur apparut sur mes lèvres pulpeuses, tandis que mon regard et ma tête se redressèrent sur lui, le scrutant. Une larme perla sur mes joues rosées, déferlant tel un océan d’émotions inquantifiables. Inexplicables.

« Pourtant, j’aimerais tant que ce soit possible. Parce que c’est réciproque. Mais comment pourrais-tu apprécier une femme en sachant qu’elle a déjà tué ? »

Je fus coupée dans mes paroles ; les larmes m’agaçaient. Je ne pleurais jamais, d’ordinaire. Pas si facilement. Pas comme cela. C’était tellement insensé, ce que je vivais, que j’en perdais mes moyens. Mon visage se tourna sur le mur, triste. Mon teint devait être affreusement pâle. Je respirai à nouveau, reprenant une narration que jamais je n’aurais dû entreprendre.

« Je ne suis pas officier, Elias. Je suis ce qu’on appelle une espionne. Ou même une tueuse à gage. J’ai été élevée comme un soldat. Une machine à tuer. Ma mission était de ramener un héritier d’un grand empire, celui de mon père. Je suis illégitime, bien entendu. Je n’ai aucune famille. J’ai été élevée par un général et je n’ai jamais connu ma génitrice ; J’ai toujours été bien loin de mon père biologique et de son cocon doré. Je ne le sers pas comme une fille. Je le sers comme un agent ; un soldat. Je suis esclave. »

Je repris peu à peu conscience de la réalité ; mes souvenirs semblaient si douloureux, à présent. Était-ce donc vrai ? Je souffrais ? Je me retournai alors vers Elias. Je voulais affronter le mépris qu’il éprouverait pour moi.

« Je ne ressentais rien, avant de te rencontrer. Ni peine. Ni tristesse. Rien. J’étais vide. Tu m’as rendue ma liberté. Tu as donné un sens à mon existence, même si je sais bien que désormais c’est impossible. Je t’en suis reconnaissante ; et même si tu me détestes en retour... moi je t’aimerai. En silence. Je ne serai pas un poids pour toi... »

Je n’avais jamais parlé d’amour. Encore moins dit « je t’aime ». D’ailleurs, je n’arrivais pas à le prononcer correctement. Toutefois, je l’avais formulé. Indirectement. Même si je savais que c’était sans retour. Que je serai seule, désormais. Bien entendu, le silence était le bienvenu de sa part, étant donné que personne n’était au courant, mise à part nos supérieurs. Il en valait d’une sécurité nationale. Bien qu’au fond, cela ne changeait pas grand-chose, tout du temps que ma mission n’était pas dévoilée dans son contenu. Je plongeai mes yeux dans ceux d’Elias, attendant qu’il me frappe en plein cœur et m’achève. Peut-être souffrirai-je moins, avec des paroles acerbes et une baffe, plutôt qu’avec son humble silence ? Pour l’instant, j’avais mal. Indéniablement. Mais tout était dit. Aucun mensonge. Aucun regret. Rien. Juste mon désir de liberté et mes idées folles.


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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeMer 14 Déc - 10:54

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


J'étais sur ce lit d'hôpital à la regarder alors que je lui parlais de Jordan et je disais vrai, aujourd'hui j'avais pris ma décision et personne n'allait me faire revenir en arrière. Quand elle vint à me dire qu'elle ne savait pas que j'avais un frère, je vins à sourire tout en laissant mon regard dans le sien « J'ai deux frères, dont un jumeau... Adam est le plus jeune quand à Cam...aujourd'hui il est dans une chambre d'hôpital dans le coma suite à un accident...A croire qu'on est vraiment pareil mais dans ses cas là ». Puis voilà que je vins à reprendre la parole pour lui parler de qui était la personne, ça faisait longtemps que je n'avais pas ouvert mon cœur comme ça, même si je ne lui disais pas ce que je pouvais ressentir mais rapidement mon visage vint à se fermer alors qu'elle vins à prendre la parole, je fronçais les yeux ne comprenant pas ce qu'elle pouvait dire, je la regardais alors que je pouvais voir les larmes coulaient sur ses joues au moment où elle vint à me parler qu'elle avait déjà tué.

Ce que je trouvais normal, dans le métier de flic il nous arrive de tuer, donc je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle se mettait dans cet état, ce n'était pas quelque chose d'important pour moi, ça arrivait de le faire, je la regardais toujours alors qu'elle détournait le regard et tournait la tête et avant que je n'ai eu le temps de répondre, elle reprit la parole, j'écoutais ce qu'elle disait, j'avais du mal à la croire, comment pouvait-elle être comme ça mais dans un sens cela me fit comprendre certaines choses, les dossiers incomplets, ses missions secrètes, sa façon d'être mais je me demander comment elle arrivait à faire ça comme ça sans aucuns scrupules, jamais du mal à la voir comme ça mais sur le coup je ne disais rien, je la regardais toujours alors qu'elle venait de se retourner vers moi tout en reprenant la parole.

J'écoutais une nouvelle foi ce qu'elle avait à dire, à ce moment précis, je ressentais plusieurs choses, c'était un peu compliqué mais quand elle vint à dire que même si je la détestais elle m'aimerai en silence, mon cœur vint à avoir un loupé, je la regardais toujours avant de baisser le regard, il fallait que je fasse le point, là et rapidement, il fallait que je me m'enlève de la tête beaucoup de chose
. « Comment as-tu pu tuer comme ça Narcisa sous ordre... J'ai du mal à comprendre ça Narci » Je la regardais toujours avant de me redresser tant bien que mal pour m'assoir. « Dans un sens, je me dis que si tu l'as fait c'est que tu avais une bonne raison, que tu n'as pas eu le choix... Les chefs le savent ce que tu fais ? » Je voulais comprendre et puis je vins à me dire que la dessous il devait y avoir une raison. Je lui pris la main tout en grimaçant et me mettant mieux.

« Je ne peux pas te blâmer pour ce que tu as fait ou fait encore, je mentirai en disant que je trouve ça bien, non je ne cautionne pas qu'on puisse tuer comme ça sans rien... J'ai pas choisit d'être flic pour laisser faire ça... Mais maintenant, si tu fais partit de la police, je suppose que les plus hautes autorités le savent aussi et que tu as leur confiance sur tout ça et bien sur qu'il y a une raison.... » je vins à baisser la tête tout en soupirant avant de la relever pour plonger mon regard dans le sien « Tu n'a pas à être reconnaissante Narcisa, j'ai rien fait... Et puis je n'arrive pas à te détester...je ne le pourrai pas... Tu as fait renaître en moi des sentiments que je ne m'imaginez pas retrouver... » Je la regardais essayant de lutter contre la douleur avant de poser une main sur une des blessures, je vins à me rallonger détournant le regard, je détestais être comme ça, je détestais être faible. « Je.. je t'ai... » ces derniers mots je vins à les murmurer très faiblement, avant de regarder dans le vide me concentrant sur la douleur pour qu'elle ne voit rien, je n'avais pas réussi à finir ma phrase mais il fallait que je me concentre sur la douleur pour l'estomper un peu avant de lui parler de nouveau....
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeMer 14 Déc - 14:34



Le commencement d'un renouveau... {Narci Dxk3sp10

« Damn ! Fuck ! Why are you so stupid ? »


Ma respiration haletante déchirait mes poumons qui se compressaient sans relâche, tandis que ma gorge nouée me dérangeait. Je sentais les battements infernaux de mon cœur tambourinés contre ma poitrine, telle une armada de guerriers enragés. Il prenait la vertu de mon cœur et l’emprisonnait dans les fers d’acier qui l’entouraient avec voracité ; Cette douleur, la mienne, n’avait aucun autre égale par le passé. Même les blessures par balle, les coups de couteaux où les poings que je me reprenais n’avaient eu autant d’effet sur moi-même. Je me savais résistante ; Toutefois, jamais je n’eusse mesurée ma douleur interne. Celle qui me broyait de l’intérieur en attendant son gourou avec une nouvelle ferveur. J’avais envie qu’il m’achève. Ainsi la souffrance disparaîtrait, tant elle serait forte. Comme je haïssais son silence et son regard pesant sur moi ! J’avais besoin qu’il parle. Qu’il me tue, littéralement.

« Comment as-tu pu tuer comme ça Narcisa sous ordre... J'ai du mal à comprendre ça Narci »

Dit-il avant de se redresser péniblement, laissant apparaître une souffrance physique. Je me mordis la lèvre inférieure, détournant mes yeux sur le lit. Je les baissais, chose rare. D’ordinaire, je ne relâchais jamais ma méfiance. Cette fois-ci, je sentais bien la différence qui m’animait. Était-ce cela, aimer ?

« Dans un sens, je me dis que si tu l'as fait c'est que tu avais une bonne raison, que tu n'as pas eu le choix... Les chefs le savent ce que tu fais ? »

Comment pourrais-je lui expliquer que, pour moi, l’obéissance faisait partie de ma condition ? Je n’étais pas née pour être humaine. Je suis née pour détruire et rendre hommage à ceux qui ont osé me garder vivante. Je redressai péniblement mes yeux sur lui, au contact de sa peau contre la mienne. Nos doigts s’enlacèrent, dans un mélange parfait. J’aurais aimé que cet instant dure une éternité. J’hochai alors doucement la tête, de manière positive, pour lui avouer que les supérieurs le savaient. Ils étaient au courant de ma véritable nature. De celle que j’étais ; cette arme à tuer sans aucune faille. Un sourire triste arbora mon visage. J’étais figée devant ses grimaces de douleur. Et moi, je restais muette. Soulagée qu’il parle.

« Je ne peux pas te blâmer pour ce que tu as fait ou fait encore, je mentirai en disant que je trouve ça bien, non je ne cautionne pas qu'on puisse tuer comme ça sans rien... J'ai pas choisit d'être flic pour laisser faire ça... Mais maintenant, si tu fais partit de la police, je suppose que les plus hautes autorités le savent aussi et que tu as leur confiance sur tout ça et bien sur qu'il y a une raison.... »

« Mon père biologique est un ancien dirigeant. Il a beaucoup d’influences. Voilà pourquoi on tolère malgré tout les soldats comme moi. Tu sais, nous n’y pouvons riens. Nous sommes élevés comme des… Nazis. Une sorte de troisième Reich à l’intérieur de mon pays d’origine. Et ils laissent faire. Le monde entier laisse faire ça. Comme tant d’autres atrocités, tu me diras. Mais jamais je n’ai eu le choix. Je n’avais jamais songé à être libre… avant de te rencontrer… »

Je le regardais, droit dans les yeux, attendant son jugement dernier. Nos yeux se plongèrent l’un dans l’autre, comme lors d’un film romantique un peu vieillot ; cela me fit sourire de penser au cinéma, dans une situation pareille, bien que mon sourire n’apparaissait même pas sur mon visage. Je souriais dans mon fort intérieur. Cela me suffisait.

« Tu n'a pas à être reconnaissante Narcisa, j'ai rien fait... Et puis je n'arrive pas à te détester...je ne le pourrai pas... Tu as fait renaître en moi des sentiments que je ne m'imaginez pas retrouver... »

Je me sentis défaillir, en le toisant de la sorte. J’aurais tant aimé goûter ses lèvres sucrées, une nouvelle fois ; Savoir qu’il ne me détestait pas me donnait un semblant de paradis dans mon propre Enfer. C’est ça. Il était le Paradis de mon Enfer. Je le vis cependant grimacer et poser une main sur ce qui semblait lui faire si mal : ses blessures. Je tressaillis, de peur qu’il ne lui arrive quelque chose. Visiblement apeurée, je le regardais avec insistance, en serrant ma main d’avantage dans la sienne ; je voulais m’assurer qu’il ne me lâcherait pas. Je n’avais pas envie de continuer sans lui. A présent, il avait pris trop de place dans mon âme pour qu’il se donne le droit de me laisser ; bien que comme j’étais obéissante, je l’aurais accepté. Difficilement, toutefois. Il tourna la tête. Je gardai ma main enlacée dans la sienne.

« Je.. je t'ai... »

Que désirait-il tant me dire ? Je l’ignorais ; bien qu’au fond de moi, l’espoir me dictait une phrase humble. Mon cœur rata un bon majestueux à cette idée, accompagné par une respiration saccadée sous l’effet de la tendresse de telles paroles. Toutefois, il ne semblait pas aller bien. Doucement, mon autre main effleura son doux visage, et je le tournai contre moi. Je désirais qu’il me regarde. Je lui offris un sourire plutôt léger ; j’étais gênée par sa présence et j’avais peur de me tromper. Que tout ceci ne soit qu’un rêve. Avec délicatesse, je m’approchai de son visage et je déposai un tendre baiser sur ses lèvres. Son goût sucré m’enivra de mille saveurs intenses. La satisfaction envahit mon âme. Je me remis à respirer, enfin ! Je m’écartai alors doucement, gardant toujours une de mes mains dans la sienne. Finirait-il sa phrase ? Je l’ignorais.

« Je ne veux pas que tu… te forces. Ne dis rien si le cœur n’y est pas. Je… Ne me lâche pas… s’il te plait. »

Je lui souris, amoureusement, en le regardant dans les yeux.


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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeJeu 15 Déc - 16:01

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


J'avais du mal à comprendre pourquoi elle était comme ça, ou plutôt pourquoi elle avait tué, car quand on regardait bien, elle devait tuer de sang froid, connaissant son caractère, je me doutais que ça devait être le cas mais je me disais qu'elle devait au fond avoir un cœur, elle devait être touché puis je vins à écouter ce qu'elle disait, quand elle parlait de nazis et ce qu'il en suivait, je fronçais les yeux, c'était une des choses que je ne cautionnais pas, je trouvais ça impossible puis je vins à baisser les yeux alors qu'elle venait de parler de notre rencontre. Je parlais à Narci alors qu'elle m'écoutait, je sentais une douleur m'envahir à force de vouloir me redresser bon je sais c'était plus fort que moi, il fallait que je bouge, il fallait que je la prenne contre moi mais à ce moment précis je n'avais pas eu la force comme je n'avais pas eu la force de finir ma phrase.

Soudain je vins à sentir sa main sur ma joue, je fermais les yeux un court instant avant de la regarder une nouvelle fois, d'un coup je vins à sentir ses lèvres sur les miennes, un baiser tendre, un baiser remplit d'amour et de tendresse, un baiser magique car à ce moment précis, je vins à vraiment me dire qu'une page était tournée alors qu'une s'ouvrait maintenant. Je profitais de ce baiser avant de la regarder dans les yeux, je savais que ma vie prenait un nouveau tournant, aujourd'hui restait qu'à l'accepter et à faire que tout aille pour le mieux du monde. Je pris sa main dans la mienne, entremêlant mes doigts avec les siens, je l'observais avant de m'avancer vers elle tant bien que mal une nouvelle fois pour venir lui caresser la joue.

Je laissais glisser mes doigts le long de sa joue avant de venir glisser mon pouce sur ses lèvres, à ce moment précis je savais très bien ce que je voulais mais je savais aussi que la route serait longue avant de tout accepter, avant que tout se passe comme je le voulais et j'avais encore des choses à régler.
« Narci... Je... ça fait longtemps que je n'ai pas réellement ressentit ça pour quelqu'un...Ce que je veux dire par là Narci, c'est que je ne pensais pas pouvoir aimer quelqu'un d'autre... Mais tu m'as fait comprendre qu'il fallait que j'arrête de penser au passé et que je me tourne vers l'avenir, quand j'ai eu l'accident, j'ai pensé à ma famille mais aussi à toi Narci, tu as été l'une de mes premières visions et j'ai voulu me battre pour mes frères, mais pour toi aussi ».

Depuis bien longtemps j'ouvrais mon cœur à une femme, mais dans un sens j'avais peur de me perdre une nouvelle fois, que tout ça ne soit qu'un rêve et qu'après il n'y ait plus rien juste un souvenir, encore un souvenir du passé et rien de plus, mais j'avais envie d'essayer, envie de profiter de la vie surtout depuis cet accident, il ne fallait rien pour qu'une vie bascule dans l'obscurité alors l'une de mes premières décisions était de vivre et d'être heureux, bien que je savais très bien que sans Cam réveillé cela pourrait être dur mais on devait le faire, même Adam. « Narci... Tu me fais revivre...Tu me donnes la force d'être un autre.... Je....Je t'aime Narci... » Bon ben voilà cette fois-ci je devais être fou, je venais de lui avouer une partie de mes sentiments.

Je vins à me remettre sur le lit tout en l'attirant contre moi lentement et doucement tout en caressant ses cheveux lentement.
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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeMar 20 Déc - 10:05



Le commencement d'un renouveau... {Narci Dxk3sp10

« Damn ! Fuck ! Why are you so stupid ? »


Je n’avais jamais réfléchi à qui j’étais aux yeux des autres ; cela m’indifférait au plus haut point. Les critiques, les disgrâces à mon égard ou même les paroles agiles, tentative désespérée pour m’obliger à craindre, ne me touchaient pas. J’étais comme une sorte de miroir ; on pouvait me voir mais jamais me toucher. Une sorte de mauvaise tragédie. Longtemps, ce fut ainsi. Ma réalité, ma propre damnation. Une prison dans laquelle je figurais parmi les meilleurs. Ma seule compagnie se mesurait à mon arme ; parfois à de la chaleur humaine, mais cela devint de plus en plus difficile et rare. Je n’en voulais à personne, au contraire. Ainsi, inconsciemment, je les protégeais de ma folie sombre. Oui, c’était ainsi que mon édifice se dessinait.

Aujourd’hui, cette partie de moi évoluait ; je me transformais en papillon, lentement mais sûrement. Des ails m’apparaissaient et les couleurs de mes nuits se ravivaient peu à peu, dans une berceuse douceâtre qui se rythmait aux battements du cœur d’Elias et du mien. Pauvre folle ! Néanmoins, c’était trop bon pour y renoncer. Il s’agissait là de ma nécessité, de ma propre drogue formée à partir d’un rien. Une nuit. Des sentiments. Une liberté pas encore acquise. Un espoir. Fugace, presque inaudible aux oreilles de mon âme. Les vibrations à elles seules pourtant suffisaient à m’animer, moi qui étais considérée comme morte.

Elias s’avança vers moi, nos mains entremêlées ensemble tandis que l’autre caressait ma joue. Je fermis les yeux, savourant cette caresse qui me donnait l’ivresse d’un brasier ardent en moi. Je sentis son pouce glisser sur mes lèvres. Je frémis, de tut mon faible corps ; oui, je me savais vulnérable et faible à cet instant. Il pouvait me broyer. Mais je l’aurais accepté. Parce que je préférais désormais souffrir plutôt que de n’être que décomposition intérieure.

« Narci... Je... ça fait longtemps que je n'ai pas réellement ressentit ça pour quelqu'un...Ce que je veux dire par là Narci, c'est que je ne pensais pas pouvoir aimer quelqu'un d'autre... Mais tu m'as fait comprendre qu'il fallait que j'arrête de penser au passé et que je me tourne vers l'avenir, quand j'ai eu l'accident, j'ai pensé à ma famille mais aussi à toi Narci, tu as été l'une de mes premières visions et j'ai voulu me battre pour mes frères, mais pour toi aussi »

Je fus surprise par la vérité qui sortait de sa bouche – parce que j’avais espoir qu’il soit homme de confiance. Mes yeux s’écarquillèrent, tandis que mes lèvres ne purent remuer le moindre mot. Mon pouls s’accéléra, battant une chamade inexplicable ; à la limite de la raison. Je souris fébrilement. J’avais eu si peur qu’il lui arrive malheur ! Heureusement, tout paraissait mieux se finir désormais. J’étais soulagée qu’il reste éveillé, bien que mon inquiétude demeurait intact tant qu’il ne serait pas sorti de cet endroit trop blanc pour moi.

« Narci... Tu me fais revivre...Tu me donnes la force d'être un autre.... Je....Je t'aime Narci... »

Je le sentis m’attirer contre lui, tandis qu’il caressait mes cheveux. Je lui souris, tendrement, avant de l’embrasser du bout des lèvres. Puis j’appuyai d’avantage, avant d’y mettre passion et tendresse. Je sentis nos langues s’entremêler, tandis que nos destins se liaient à jamais sans que nous le sachions encore. La graine en moi commençait à germer, mais je ne m’en doutais pas encore. Après un moment de ce baiser douceâtre, je me détachai de ses lèvres pour respirer ; ma poitrine tambourinait avec violence. Je lui souris, dans un manque de contrôle de ma part.

« Moi aussi Elias je… je… je t’aime…. »

Cela semblait irréel de prononcer ces quelques mots. Je ne les avais jamais appris. Jamais prononcés. Mais je venais de les vivre, de les ressentir jusqu’au plus profond de mon être. C’était une partie de moi que je ne désirais plus contrôler. Je voulais ressentir, de la tristesse à la plus douce des passions. Je lui caressai alors la joue, du revers de ma main, en plongeant mes yeux émeraudes dans les siens, océan, afin que je me noie.

« Tu dois te reposer. Ce serait mal venu que je t’épuise… »

Je me mis à rire doucement. En effet, je savais que trop d’efforts physiques et émotionnels n’étaient pas recommandés actuellement dans sa vie. Je connaissais l’état de son frère, Camden. J’étais chargée de le surveiller, voir même pire. Toutefois, je n’y songeais même plus. Seule la liberté me traversait encore l’esprit et me couvrait d’idéologies pacifistes. Il fallait que je m’en sorte. Il fallait que je fuie ma vie. Cette décision, sur un coup de tête, je désirais la partager.

« Je vais tout arrêter, Elias. L’espionnage… Il faut que ça cesse. J’ai envie d’être libre et de me construire, maintenant. Mais pour ça je… je devrai changer d’identité. De vie. Et je… je n’y arriverai pas seule… »

Une requête peut-être trop officielle pour ce début de ce chapitre. Était-ce trop tôt de lui demander de m’aider à ce que je gagne ma liberté et que nous puissions nous épanouir ensemble ? Je n’en savais rien. Je me sentis idiote et je me mis à rougir, sans doute ; Au fond de moi, je brûlais de mille sentiments contradictoires. Mais les mots étaient dits et je ne pouvais revenir en arrière.


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MessageSujet: Re: Le commencement d'un renouveau... {Narci Le commencement d'un renouveau... {Narci Icon_minitimeMar 3 Jan - 12:43

Le commencement d'un renouveau... {Narci 273589ianetscarlette


Dans la vie, on se dit toujours que le destin est écrit, qu'on a tous une ligne à suivre mais pour ma part je me demande si un jour je l'ai suivit à croire que je ne suis bon qu'à une chose faire ce que je veux bien que je sais très bien que la vie réserve beaucoup de surprises et en me faisant rencontrer Narci, elle a fait que ma vie a changé et en bien. Avant je n'étais rien de plus qu'un homme triste, un homme qui était rongé par un amour qui ne pouvait exister et pourtant je ne sais même pas les raisons qui l'ont poussé à réagir comme ça, alors qu'on avait tout pour être heureux mais maintenant c'était ainsi, la page venait d'être tournée et une nouvelle s'ouvrait grâce à Narcisa, une nouvelle vie et j'avais bien l'intention de le faire et de faire que la vue devienne parfaite bien qu'aujourd'hui ou du moins pour le moment je ne faisais plus de plan sur la comète, je verrai au fur et à mesure, il fallait que je me protège, il fallait que je me préserve de tout ça.

Plus je regardais Narcisa, plus mon cœur s'emballait un peu plus à chaque seconde qui passait et c'était peut être pour ça que je venais d'ouvrir mon cœur et pour une fois depuis bien longtemps je venais de lui dire que je l'aimais. Je vins à répondre à son baiser mélange de douceur et de passion, tout était si pure maintenant, je la regardais alors qu'elle me fixais avant de sourire alors qu'elle me disait qu'elle m'aimait, je lui souriais avant de rire à sa remarque
« Mais tu sais j'aime quand tu m'épuises » Je souriais un peu plus avant de plonger mon regard dans le sien une nouvelle fois alors qu'elle prenait la parole, je fis un signe de tête avant de passer ma main sur sa joue lentement. Je me doutais que tout ça ne devait pas être facile pour elle mais aujourd'hui elle n'était plus seule, j'allais l'aider, je voulais l'aider et rendre sa vie meilleure, je voulais qu'elle soit heureuse tout simplement.

« Ecoute Narci, quoi que tu veuilles faire, je serais là pour t'aider, je serais toujours là pour toi pour te soutenir, pour te réconforter mais aussi pour t'aimer, je vais pas te promettre mont et merveille Narci si ce n'est pour pas les tenir à la fin mais je veux construire quelque chose avec toi et si pour cela tu dois changer pas mal de choses très bien alors je serai là » Je lui souriais tendrement avant de lui prendre une nouvelle fois la main tout en me redressant doucement pour venir lui déposer une nouvelle fois un baiser sur ses lèvres. Elle avait le don de me rendre fou, mais plus je passais du temps avec elle, plus je me demandais si c'était bon pour moi de continuer dans la police, si ce n'était pas mieux que j'arrête pour faire autre chose, je ne savais pas car au fond, être flic j'avais toujours voulu l'être.

Je m'allongeais sur le dos regardant un moment le plafond avant de reposer mon regard sur elle, elle qui était si belle, qui était si attirante, plus je la regardais plus je sentais ses picotements dans mon ventre, j'étais fou d'elle, je l'aimais tout simplement et cette fois-ci j'avais envie de le vivre pleinement sans me soucier du reste.
« Je crois que le mieux aussi sera d'en parler à un chef pour ton changement d'identité ça ira beaucoup plus vite, si tu veux je m'en charge quand je rentre, de toute façon je ne vais pas rester éternellement ici en plus je déteste être ici » Je lui souriais alors que pour une fois de plus longtemps je me sentais serein bien que je pensais énormément à Cam espérant qu'il sorte vite de tout ça puis Eli s'endormit tenant Narci dans ses bras.....


FIN
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Le commencement d'un renouveau... {Narci

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