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| Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] | |
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| Sujet: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Sam 17 Déc - 16:15 | |
| « -Mlle Gainsborough...vous devriez prendre du repos, cela fait plus de trois jours que vous n'êtes pas rentré chez vous... » Je relevais la tête, plongée dans mes propres pensées, comme à mon habitude je m'étais laissée aspirer par l'enfer de l'affaire des fillettes. Comme à mon habitude je ne vivais pas lorsque je travaillais. Trop de corps et pas assez de temps, avais-je droit au luxe d'une journée de repos, lorsque des fillettes sont en train de mourir à petit feu ? La réponse était non pour moi, j'avais un mauvais pressentiment, le poète était lié à cette affaire, même sans preuve je le sentais et je m'étais bien gardée de le dire aux autres. Je n'avais aucune envie que cette affaire me file sous le nez sous le simple prétexte que j'étais trop impliquée. « -Je verrais ça plus tard, tu peux refermer la porte derrière toi. » disais-je sans lever le regard vers mon interlocuteur, seul le bruit de ses pas me firent comprendre qu'il était sorti. Le claquement de porte signifiait qu'il n'était pas satisfait, je me levais calmement, passant une main dans mes cheveux blonds, avant de me poser devant la vitre de mon bureau. Je restais là, tel une statue sans bouger, je réfléchissais comme à mon habitude. J'en oubliais mon frère, lorsque je travaillais c'était toujours ainsi, je me plongeais dans leur tête, je voyais et je ressentais tous leurs fantasmes sans exceptions et je m'engouffrais dans leur propre monde.
Je secouais ma tête vivement en me pinçant la lèvre, le timing était trop parfait, quelque chose clochait, mais quoi ? J'étais agacée, plus qu'à mon habitude, peut-être devais-je tout reprendre depuis le début. J'allais finir par devenir folle, complètement folle. Un soupire de lassitude vint briser le silence, puis j'allais me replacer devant mon bureau, réunissant ma pile de dossier avant de sortir mon portable. Étrange, Sephiros n'avait pas essayé de me joindre, un pincement au coeur et une mine déçue, peut-être était-il réellement devenu indépendant ? Impossible, je l'aurais ressentit. « -Genesis ! On a un appel pour toi ! Il y aurait eu un soucie chez toi. » Je sursautais, pivotant sur moi-même pour voir le visage de mon patron, les traits vieux, mais doux de son visage étaient en paniques. Comme à mon habitude, je n'exprimais rien, arquant un sourcil. « -Je vous demande pardon ? » Demandais-je tout en reposant mes dossiers sur mon bureau. Il se racla la gorge avant de s'approcher jusqu'à moi, m'attrapant par les épaules. Je le toisais du regard, sans bouger. « -Les voisins ont appelé, une troupe est déjà en route pour aller voir ce qu'il se passe chez toi... » Mon visage devint pâle, comme-ci la dure réalité venait de me frapper en pleine face. Je posais ma main sur la sienne avant de la, lui enlever. Attrapant mon arme, mon sac et mes clefs, je marchais jusqu'à la porte sans dire un mot. Sephiros, c'était lui, je le savais. Qu'avait-il fait ? Était-il en pleine crise ? Si la police se mêlait de cela, ça allait finir en carnage, en imaginant la scène mon coeur se serra pendant que je marchais rapidement jusqu'à ma voiture.
Idiots, ils étaient complètement abrutit pour avoir envoyé les troupes sans même me prévenir, je me mordais la langue tout en conduisant, roulant plus vite qu'il ne fallait et c'était le cadet de mes soucies. Une fois arrivée dans mon quartier, le chemin fut court, mais pas assez à mon goût. J'avais ce goût amer de sang à l'intérieur de ma bouche. Je me garais rapidement avant de descendre. Voyant qu'il y avait déjà trois voitures de police devant ma maison. Je m'avançais calmement, lorsqu'un policier me barra la route. « -Restez en dehors de ça, madame. » Je le toisais du regard, posant ma main sur son épaule avant de le pousser pour le dégager de mon champ de vision. « -J'habite ici et je suis des forces de l'ordre, alors veuillez me laisser passer, sans quoi j'irais voir votre supérieur agent ! » Lui crachais-je au visage avant de me faufiler au travers des forces de l'ordre. Tous les voisins étés de sortit, ce qui m'arrachait un faible sourire, cela me rappelait vaguement la mort de mes parents. Je traversais mon jardin, lorsque mon regard se posa sur un policier qui tenait mon frère menotté. Sephiros hurlait, tel un possédé. Je m'arrêtais devant eux, fixant mon frère de mes yeux azurs, sans bouger, puis je posais mon regard sur le policier, lui lançant un regard noir, presque menaçant. « -Relâchez mon frère ! Tout de suite ! » Criais-je avant de poser ma main sur la joue de mon frère, une main froide, tant je n'avais pas mangée, ni même dormit, mais je voulais qu'il arrête de hurler.
Dernière édition par Genesis A. Gainsborough le Jeu 5 Jan - 15:23, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Mar 20 Déc - 15:47 | |
| Qu'est-ce qui m'avait pris de faire ça, je ne m'étais pas retenu, il avait pris possession de moi, cette fois-ci je le savais et c'était trop tard pour revenir en arrière, j'avais commis l'irréparable et pourtant je n'avais pas tué cette jeune femme et heureusement sinon je ne savais ce qui allait se passer. J'étais face à la jeune femme alors qu'on vint à tambouriner à la porte, quand soudain elle vint à s'ouvrir rapidement. A ce moment précis en regardant les policiers face à moi, je savais que j'allais retourner en hôpital c'était inévitable, à ce moment précis, on vint à me mettre au sol avant que je n'eus le temps de réagir, et j'étais menotté. Je me débattais comme jamais, je ne supportais pas d'être attaché, j'avais l'impression de me retrouver en cage, j'étais debout entre deux flics regardant cette jeune femme partir en civière avec un léger sourire aux lèvres tout en continuant de me débattre.
Très vite je me retrouvais dehors devant cette foule qui nous regardait jusqu'au moment où je cru le voir une nouvelle fois, je me débattais de plus en plus « Putin lâchez moi.... Bande d'abruti laissez moi partir... Putin bougez votre cul bande de con... » Je les regardais tout en me débattant de plus en plus, jusqu'au moment où je vins à voir ma sœur, je ne pouvais pas me calmer, j'y arrivais pas, c'était plus fort que moi, jusqu'au moment ou elle vint à mettre sa main sur ma joue, bien que tout ça ne me calmer pas vraiment mais cela m'apaiser un peu plus « Putin vous avez entendu lâchez moi pauvre con », je me débattais de plus en plus venant à vouloir donner des coups de pieds à l'homme quand je vis le regard de Gen. Bon ok je ne devais pas être comme ça, mais là je n'arrivais plus à me contrôler.
« Gen fait quelque chose s'il te plait, ne les laisse pas me mettre en cellule, je ne vivrai pas là-bas... Je vais mourir là-bas...S'il te plait... Je ferai ce que tu voudras mais les laisse pas me mettre au trou » Je regardais ma sœur la suppliant de ne pas les laisser m'emmener tout en me débattant de plus en plus, je n'arrivais pas à me contrôler avant de voir un homme au loin, je ne pouvais distinguer son visage mais très vite je vins à me dire qu'il était là, c'était lui, j'en étais sur, je le regardais ne cherchant qu'une chose à aller le tuer, je voulais juste qu'il ne soit plus là, ne plus l'entendre, j'en avais marre « Gen il est là, je l'entends, je le vois là-bas, lâchez moi ». Je vins à cracher au visage du flic avant de regarder vers la direction de l'homme, il n'était plus là, je vins à soupirer tout en me débattant ne prêtant pas attention à la conversation.
Soudain, je vins à sentir le flic retirait les menottes lentement tout en se tenant à l'écart, j'étais prêt à lui bondir dessus avant de regarder Gen, je savais que je n'avais pas le droit surtout pour elle, je vins à soupirer avant de me retourner donnant un coup d'épaule au flic avant de rentrer dans la maison, je regardais tout les objets cassés avant de prendre un couteau jouant avec à la recherche d'un objet rouge sans le trouver. « Aller coupe tu en verras du rouge, juste une... » « Fais pas chier regarde ou j'en suis à cause de toi.. » je tenais toujours ce couteau dans la main venant à serrer la lame dans ma main... |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Lun 26 Déc - 20:25 | |
| L'ambulance, les regards curieux, la police et des questions qui se bousculaient à l'intérieur de ma tête. Je n'avais pas le droit de flancher, jamais. Je ne pouvais pas me permettre de m'effondrer et pourtant, la vie me paraissait tellement dure parfois. Trop. De temps en temps, la pensée de vouloir mourir me titillait l'esprit, jusqu'à ce que mon regard se posait sur les photos de ma famille, je n'avais pas le droit, pour eux, pour Sephiros. Il n'était rien sans moi, si je flanchais, il allait être enfermé et je ne pouvais pas lui faire ça. Rester si longtemps au bureau était une erreur et je me jurais intérieurement que je ne recommencerais plus. Je me sentais faible, l'horreur de l'affaire sur laquelle je travaillais, les heures de sommeils que je ne prenais pas, ma malnutrition faisaient que je n'étais pas au meilleur de ma forme. Ma main glaciale sur la joue de mon frère et ma voix froide qui s'adressait au bleu qui tenait mon frère. Je perdais mon sang froid et c'était une chose très rare, mais j'étais humaine, du moins une partie de moi l'était encore, bien caché au fond de mon coeur. « Gen fait quelque chose s'il te plait, ne les laisse pas me mettre en cellule, je ne vivrai pas là-bas... Je vais mourir là-bas...S'il te plait... Je ferai ce que tu voudras mais les laisse pas me mettre au trou » Je fermais mes yeux en baissant ma tête, avant de caresser les cheveux de mon frère. « -Oui, je vais te venir en aide, mais s'il te plaît calme toi, réagir de cette façon ne fera qu'aggraver la situation. » Murmurais-je faiblement en m'éloignant légèrement de lui, pour fixer les deux policiers. « -Il est sous ma responsabilité, alors laissez le partir je m'en charge... » Mes yeux azurs dévisageaient le policier, je réprimais même un juron devant le visage impassible de l'officier. Il poussa légèrement mon frère en avant, comme une bête de foire, comme ces monstres que je chassais, c'était révoltant. « -Désolé, madame, mais il doit aller au poste de police ! » C'était peine perdue, ce flic ne voulait rien entendre, je lâchais un soupire avant de secouer ma tête de droite à gauche. Je devais trouver un moyen de pression en très peu de temps, sans quoi Sephiros était bon pour passer les jours suivants en garde à vue. « Gen il est là, je l'entends, je le vois là-bas, lâchez moi » . J'écarquillais les yeux, des sueurs froides me parcouraient de part en part. Le poète. Mon coeur se serra, non, il se compressait, se tordait dans ma poitrine. J'en étais certaine moi aussi, le poète était lié à mon affaire, je manquais de preuves, mais je le sentais. Il voulait nous torturer un peu plus, il nous épiait de loin, je le savais. Je fis volte face, toisant la foule du regard, mais rien. Rapide. Il savait très bien que Séphiros était le plus faible de nous deux, il voulait jouer. Je fronçais les sourcils tout en croisant mes bras contre ma poitrine. Je l'aurais, j'allais jouer à son jeu, quoi que cela puisse m'en coûter. « -Putain il est malade !!! » Hurla le bleu qui essuyait son visage. Je me retournais, retrouvant mon sang froid, fixant mon frère qui venait de cracher au visage d'un officier.
Je fis signe à l'un des officiers de venir me voir, tout en m'éloignant de mon frère, l'officier se mis à ma hauteur. Un peu trop près de moi à mon goût, il voulait m'impressionner en me prenant mon espace vitale, me faire peur et me dissuader de me mettre en travers de sa route. « -Officier, cette jeune femme est vivante, donc il ne s'agit pas d'un meurtre et tant qu'elle ne portera pas plainte, vous n'avez rien contre mon frère, soit vous le lâchez soit je jure de m'arranger pour que votre insigne ne se retrouve plus jamais sur votre chemise. » Mon regard était sombre, sans vie, pour mon frère j'étais prête à tout, j'avais de très bonnes relations et je savais où frapper lorsqu'il le fallait. Puisque cet homme voulait m'impressionner avec une vielle technique, j'allais lui rendre l'appareil. Je m'approchais de lui, me retrouvait à cinq centimètres de son visage en le toisant du regard, pas une seule fois je ne baissais les yeux. Il pesta avant de se retourner et de relâcher mon frère, mon regard se posa sur Seph. Je me voulais assez sévère pour qu'il ne fasse pas de connerie et il entra à l'intérieur de notre maison. Je secouais ma tête avant de voir l'ambulance partir, prenant l'une de mes cartes dans ma poche j'en déposais une dans la main de l'agent. « -Prévenez moi en ce qui concerne son état, j'irais la voir. » L'officier qui semblait plus docile qu'un chien devant son maître hocha la tête avant de rappeler ses troupes.
Je restais dehors pendant quelques minutes, voyant les gens repartir à leur occupation, puis j'entrais chez moi. Mon regard se posa en premier lieu sur mon frère qui semblait être en pleine crise et puis sur le bazar qui se trouvait dans mon salon. « Fais pas chier regarde ou j'en suis à cause de toi.. » Je frottais légèrement mes yeux avant de m'approcher de mon frère, posant ma main sur l'arme blanche. « -Sephiros, pose ça, tu as assez fait de bêtises pour aujourd'hui tu ne crois pas, ce n'est pas le moment de retomber. » J'enlevais doucement le couteau de sa main avant d'aller le poser en hauteur et je déposais mon arme sur la table basse du salon, regardant autour de moi. « -J'aimerais comprendre ce qu'il s'est passé Sephiros. Cette fille ne t'avait rien fait de mal et puis regarde tout ce bazar, tu m'avais promis que je pouvais te faire confiance et regarde où on en ait ! Je suppose que tu n'as même pas été bosser hein ? Et tu n'as pas pris tes cachets.... » Ma voix était ferme, comme une mère gronderait son fils, je me devais de lui faire comprendre qu'il avait fait une grosse bêtise, ce n'était pas comme-ci il avait renversé de la peinture dans mon canapé, non. Il avait agressé une jeune femme et si ça continuait comme cela, il allait être enfermé de nouveau.
Dernière édition par Genesis A. Gainsborough le Jeu 5 Jan - 15:22, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Mer 4 Jan - 17:55 | |
| Plus je me débattais plus ses menottes me faisait mal mais plus mentalement parlant, je ne supportais plus d'être bloqué j'avais l'impression de revenir en arrière alors que j'étais enfermé dans cette pièce blanche sans rien à l'intérieur que le néant et cette voix qui me rongeait de l'intérieur, un néant si palpable, une chose que j'avais eu l'impression de retrouver tout à l'heure alors que j'étais dans un autre monde. Je soupirais légèrement après avoir craché au visage du policier et dit qu'il était là, je le savais même si je n'avais pas vu son visage, je le sentais, il était bel et bien là, je le sentais c'était une chose pour laquelle je ne pouvais me tromper. Quand il vint à me détacher, je frottais lentement mes poignets avant de rentrer à l'intérieur prenant un couteau le serrant dans la main, il fallait que je vois ce rouge, ce rouge qui m'obsédait de plus en plus à chaque moment, je baissais le regard avant de regarder la main de Gen sur la mienne, je laissais mon regard sur sa main alors qu'elle retirait le couteau tout en écoutant ses paroles où je vins à hausser les épaules puis je la suivis du regard alors qu'elle posait le couteau en hauteur avant de poser son arme sur la table mais cela ne m'intéressait pas plus que ça, je reposais mon regard sur le couteau en hauteur faisant quelques pas vers celui-ci avant de me stopper alors qu'elle reprenait la parole et de regarder la coupure que j'avais sur la main.
Je lui fis volte face avant de soupirer quand elle parlait de promesse, de confiance mais aussi de ses maudits cachets, bon il fallait avouer que je les avais arrêté depuis quelques temps, je ne supportais plus d'être dépendant d'eux, je ne voulais plus l'être, je ne voulais plus de tout ça et je pensais que j'arriverai à garder le contrôle de tout mais ce n'était pas le cas, je ne gardais le contrôle de rien du tout, ma vie était ainsi faite, à vivre avec tout ça, en règle générale j'aurai baissé les yeux alors qu'elle me sermonnait comme si je n'étais qu'un gamin et j'étais loin d'en être un, fallait qu'elle arrête vraiment. « Je t'ai dit il était là... il disait que je devais le faire alors je l'ai fait.... t'as cas te débarrasser de moi comme tout le monde le fait au moins tu seras tranquille... suis sur que tu attends que ça, me ramener dans cet endroit sordide et blanc pour vivre tranquillement » je savais très bien que ce que je disais était faux mais je n'étais pas encore calmer, je ressentais toujours ce que j'avais ressentis alors que j'étais avec Seven bien que c'était moins important.
Je refis quelques pas vers le meuble où était le couteau levant les yeux un instant avant de regarder de nouveau Gen tout en appuyant sur la petite coupure que j'avais pour faire sortir du sang « Non je ne suis pas allé bosser, il me suivait alors je suis rentré à la maison et elle était là parce que tu l'avais faite rentrait....Pour ce qui es des cachets... ça fait quelques temps que je les ai arrêté, j'en ai marre de les prendre... De toute façon ça sert à quoi de les prendre à part me shooter... » je laissais mon regard sur elle avant de regarder la coupure et le sang avec un petit sourire puis je vins à lever les yeux sur le couteau, j'avais envie de le prendre pour faire couler un peu plus ce rouge sur moi mais j'hésitais à le faire, avant de reposer mon regard sur Gen, je savais très bien que je n'étais pas un bon frère et ce que je venais de faire le confirmer et je savais très bien que pour me sortir de tout ça il allait falloir du temps car là bien que je n'avais pas atteint le fond, il ne manquait rien pour que cela se produise. |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Jeu 5 Jan - 15:20 | |
| Mon frère était tout ce qu'il me restait, dans l'enfer qu'était devenu ma vie. Certes, je ne me reposais pas sur lui, je le couvrais peut-être un peu trop, mais j'avais tellement donnée pour qu'il aille mieux, pour l'aider. Sans doutes trop. Ma tante me disait souvent que je ne pensais pas assez à mon bien-être et que mon comportement était le reflet de mes regrets. Cela était peut-être vrai dans un sens, je me sentais coupable de ne pas avoir été là cette nuit maudite. Sans cesse, chaque nuit, je me demandais si les choses auraient pu être autrement, si j'avais été présente. Aurais-je été tuée aussi ? J'aurais aimée, mourir en compagnie de ma famille me semblait plus facile que de continuer ma vendetta contre le poète. La folie avait gagnée mon frère, chaque matin, je me demandais s'il allait flancher ou autre. Et je m'estimais chanceuse lorsqu'une journée se terminait sans blessures. J'étais lessivée, fatiguée de courir après un avenir improbable. « Je t'ai dit il était là... il disait que je devais le faire alors je l'ai fait.... t'as cas te débarrasser de moi comme tout le monde le fait au moins tu seras tranquille... suis sur que tu attends que ça, me ramener dans cet endroit sordide et blanc pour vivre tranquillement » Pendant de longues secondes, je restais silencieuse, ouvrant la bouche avant de la fermer, tant j'étais sous le choque, mais aussi prise d'une furieuse envie de lui remettre les idées en place.
Comment pouvait-il penser cela ? Moi qui sacrifiais ma propre vie, en échange d'une liberté qu'il foutait en l'air ! J'étais à la fois frustrée, hors de moi et je me sentais bien idiote à cet instant. Idiote au point d'avoir envie de me tirer une balle entre les deux yeux, tant j'avais l'impression d'être inutile. Moi la Genesis qui mettait et qui comprenait des tueurs en séries, je n'avais pas venue venir la joute verbale et les reproches de mon frère. Cela m'en coupait le souffle et pourtant je ne laissais rien paraître. Attendant la seconde attaque verbale de mon frère. « Non je ne suis pas allé bosser, il me suivait alors je suis rentré à la maison et elle était là parce que tu l'avais faite rentrait....Pour ce qui es des cachets... ça fait quelques temps que je les ai arrêté, j'en ai marre de les prendre... De toute façon ça sert à quoi de les prendre à part me shooter... » Mon regard alla se poser, en premier lieu, sur sa blessure à la main, une blessure qui semblait lui procurer une certaine jouissance. Puis, il se posa sur son visage. Cette fois c'était l'attaque de trop, j'avais l'impression de faire face à un adolescent en puberté qui me faisait une crise. Je m'avançais jusqu'à lui, levant ma main au ciel avant de la faire s'abattre contre sa joue, mes yeux humides le toisaient avec colère et mépris. « -ça suffit ! Tu entends ! Tu veux finir seul dans une chambre blanche, qu'à cela ne tienne, mais ne vient pas me dire avec ton air supérieur que je veux me débarrasser de toi ! Tu ignores les sacrifices que j'ai fait pour te garder avec moi et je l'ai fait parce que tu es mon frère et parce que je tiens à toi. Alors ne dis plus jamais que je veux me débarrasser de toi, car crois-moi j'aurais pu le faire facilement plus d'une fois. Rien, je dis bien rien ne m'obligeait à te couvrir aujourd'hui, toi, tu n'as peut-être rien à perdre, mais moi je risque mon boulot alors arrête de jouer les gosses capricieux tu veux ! » Je me reculais, laissant mes larmes couler avant des les essuyer vivement.
Je n'avais pas le droit d'être triste, je n'avais pas le droit de pleurer. Je n'avais même pas le droit d'être heureuse, l'amour, la passion, le bonheur, tout cela avait été balayé d'un revers de mains avec une facilité déconcertante. Le problème était qu'à force de ne plus rien ressentir, j'en venais à me demander si j'étais réellement vivante. Lorsque je marchais dans la rue, les gens me paraissaient fades et sans intérêt particulier. À bout de force, aurait été l'expression exacte pour d'écrire mon état d'esprit. Cela faisait trois jours que je n'avais pas dormis chez moi, je ne mangeais rien de consistant et je ne faisais que travailler encore et encore. Je tournais le dos à mon frère, attrapant le couteau qu'il fixait avant de le balancer dans la poubelle, le toisant une nouvelle fois. La colère n'était pas descendue non, au contraire elle augmentée de minutes en minutes. Je serrais les poings, le scrutant de mon regard sombre et mort. « -Tu ne veux pas travailler ? Bien fait à ta guise, devient l'un de ces minables qui ne sont pas capable de mener leur vie correctement ! Tu ne veux pas suivre ton traitement dans ce cas retourne à l'hôpital et cette fois ne vient pas pleurer dans mes jupes, j'en ai assez de donner et de recevoir ton mépris au visage tu entends ?! Ce n'est pas parce que tu n'es pas comme les autres que tout le monde doit être au petit soin avec toi Sephiros. J'en ai marre tu entends ! Marre ! Plus que tout, tu n'imagines pas à quel point j'ai dû sacrifier des choses importantes pour toi et j'attendais seulement un peu de savoir vivre venant de toi, mais je vois, que même ça tu en es incapable... » Fis-je avant de rire nerveusement, lui tournant le dos avant de prendre un verre et de le jeter sur le sol, me penchant sur mon lavabo en serrant les poings, je devais me calmer, reprendre le dessus, je le devais.
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Ven 6 Jan - 15:33 | |
| Je me demandais de plus en plus ce que je faisais là, j'avais cette impression de ne plus être moi et c'était bien le cas, je n'étais plus moi et je voyais très bien que j'avais déçu ma sœur et pour en rajouter une couche je l'envoyais chier mes mots dépassaient mes pensées mais dans un sens qu'est ce que je recherchais... Peut-être qu'elle m'enferme au moins elle n'aurait pas ce poids que je suis sur les épaules, je ne me rendais pas compte à quel point je pouvais l'être à force d'être dans un monde que personne ne comprend on finit par être encore plus dans son monde, un monde que vous seul comprenez et pourtant ce monde me terrifiait autant qu'il m'attirait, le sentir si près de moi me fascinait autant qu'il me répugnait. Par moment, je sentais encore l'odeur de sang, je sentais la lame de son couteau entrer en moi lentement pour graver le poème qu'il avait fait comme pour que je me souvienne qu'il serait toujours là non loin de moi et qu'il finirait par m'avoir peut-être qu'enfin je serai délivré, délivré de ce mal qui me ronge au plus profond de moi et je trouve pas de remèdes à tout ça, je ne sais pas comment l'exprimer, je n'y arrive pas alors je me renferme dans mon mutisme un peu plus chaque jour qui passe, attendant qu'il vienne me reprendre, qu'il vienne mettre un terme à ma souffrance mais je mentirai à dire que je n'ai pas peur, ce qui me fait le plus peur c'est de laisser ma sœur seule mais il est vrai que je me dis qu'au fond elle serait peut-être mieux.
Je la regardais tout en lui crachant à la tête des choses invraisemblables, la rage que j'avais envers lui envers moi se faisait sentir, je lui disais des choses qui n'avait pas lieu d'être dit mais c'était plus fort que moi. Je laissais mon regard sur elle alors qu'elle se rapprochait de moi avant de sentir sa main sur ma joue avec violence et force. A ce moment précis, je sentis une douleur bien plus grande que la douleur physique que la claque venait de me procurer, je passais une main sur la joue tout en la regardant alors qu'elle prenait la parole, j'écoutais ce qu'elle disait serrant le point derrière mon dos, je ne voulais en aucun cas faire quoi que ce soit envers elle, j'aimais ma sœur plus que de raison, ça en était aussi maladive mais je ne pouvais m'arrêter, à ce moment précis je vins à penser que la seule solution était de mourir pour qu'elle soit enfin heureuse, je restais planter là à la regarder alors qu'elle s'essuyait les larmes qui coulaient le long de ses joues avant d'écouter la suite de ses paroles, bien que je ne disais rien j'enregistrais tout, ses paroles me firent bien plus de mal que n'importe quels gestes qu'elle aurait pu faire, je serrais de plus en plus le poing sentant les larmes montaient de rage, la rage de ses mots de ses paroles.
Plus je regardais Gen, plus j'étais perdu, perdu par ce que j'étais, au fond elle avait raison j'étais quoi au fond, un malade mental, voilà ce que j'étais au fond « Tu crois que je veux être comme ça, tu crois que j'ai choisis de l'être, que j'ai choisis d'être comme lui... j'aurai préféré crever ce jour-là où il est entré dans la maison, j'aurai tellement voulu mourir que de voir ce qu'il a fait, tu crois que j'ignore tout ça, tu crois que je suis si stupide que ça... Oui je suis fou, oui je suis un malade mentale, je suis qu'un bon à rien alors que toi tu es tout, tu es forte, tu as tout pour toi et moi j'ai quoi Gen...à part toi... Dis moi ce que j'ai Gen.... J'ai rien du tout.... Je suis mort en même temps qu'eux... Aujourd'hui Gen je l'entends tout le temps, il me dicte mes gestes à chaque pas que je fais... Tu crois que je n'ai rien à perdre Gen... Tu en es vraiment sur... C'est sur je n'ai pas de carrière professionnelle.. Normal je ne suis qu'un looser...Tu voulais quoi pour le boulot Gen que j'y aille alors que j'étais en crise, que je fasse pire qu'ici... » je serrais tellement le poing que le sang coulait de plus en plus mais je préférais ça qu'autre chose, je ne voulais pas faire pire encore, je savais que ce que je venais de faire était irréprochable et je m'en voulais de ne pas avoir su résister mais pourquoi faire résister alors que vous savez qu'il est en vous et que tant qu'il sera en vie ou alors que vous serez en vie rien ne changera.
Ma sœur était la seule qui me restait, la seule que j'aimais dans ce monde, je n'avais pas d'ami, je n'avais rien du tout et au fond je n'étais rien du tout. Je vins à desserrer le poing tout en regardant ma main avant de retirer rapidement mon t-shirt déjà tâché pour essuyer rapidement ma main, je n'avais pas prêté attention à ce que je venais de faire, laissant entrevoir les bleus que j'avais suite à ma bagarre à l'usine, je relevais le regard alors qu'elle était retourné « Alors Gen tu crois que je n'ai rien à perdre.... J'ai à perdre l'infime partie de bon sens qu'il me reste Gen, celle qui me dit de ne pas mettre fin à mes jours comme je l'ai déjà tenté, celle qui me donne la force de me battre pour toi... C'est sur que je n'ai pas tout autant que toi à perdre ça c'est sur moi la principale chose que j'ai à perdre Gen c'est... C'est toi et rien d'autre... Enfin vu que tu en as marre, marre de ce que je suis, de moi, je vais partir pour te laisser tranquille... » la fin de la phrase je vins à le murmurer, jetant mon t-shirt à ses pieds et prenant la direction de ma chambre en courant, prenant un sac mettant des affaires dedans avant d'un geste brusque virer tout ce qui se trouvait sur la commode avant de m'écrouler à genoux prenant le cadre photo qui venait de se briser ou se trouvait mes parents et Zack, à ce moment précis je n'en pouvais plus, je cherchais une solution pour échapper à tout ça, mais je n'y arrivais pas, je saisis un bout de verre tout en regardant la photo. |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Sam 7 Jan - 12:37 | |
| La dernière dispute que j'avais eu avec Sephiros remontait à des années lumières, à l'époque, Zach était encore vivant et je m'étais disputée avec Sephi, parce qu'il n'avait pas été gentil avec Kadaj. Déjà à l'époque, ces deux là étaient en quelque sorte rivaux en tout...sept ans, cela faisait sept années que mon coeur s'était fermé au monde, ou...presque tout. Sephiros était le seul que je laissais toucher mon coeur, après tout, n'était-il pas tout ce qu'il me restait ? Lui et moi, nous le savions, nous ne pouvions faire confiance à personne si ce n'était à nous-même. Des chats errants et sauvages, étaient l'image parfaite pour nous. Avant, Zach nous remettait les idées en place, il était le pilier de la famille et la fierté de mon père. Il me manquait chaque jour un peu plus, je me souvenais vaguement de ses longs cheveux blonds qui lui cachaient la moitié du visage, de ses yeux azurs et de sa force. Il était calme, doux et réfléchis, moi et Sephiros étions les plus sauvages, ceux qui sortaient les griffes au moindre problème. Zach favorisait le psychologique au physique et il savait trouvé les mots qui faisaient mal ou qui rassuraient. Oui. Mon frère me manquait et il ne se passait pas une seule journée sans que je ne pense à lui. Il ne se passait pas une seule nuit sans que mes songes ne soient hantés par son souvenir. Ainsi plutôt que de dormir, je passais mes nuits à travailler, encore et encore sans repos, me noyant à petit feu dans l'enfer qu'était devenue ma vie. Je n'avais personne à blâmer, j'avais fait mon choix, celui de vivre en courant après une ombre. « Tu crois que je veux être comme ça, tu crois que j'ai choisis de l'être, que j'ai choisis d'être comme lui... j'aurai préféré crever ce jour-là où il est entré dans la maison, j'aurai tellement voulu mourir que de voir ce qu'il a fait, tu crois que j'ignore tout ça, tu crois que je suis si stupide que ça... Oui je suis fou, oui je suis un malade mentale, je suis qu'un bon à rien alors que toi tu es tout, tu es forte, tu as tout pour toi et moi j'ai quoi Gen...à part toi... Dis moi ce que j'ai Gen.... J'ai rien du tout.... Je suis mort en même temps qu'eux... Aujourd'hui Gen je l'entends tout le temps, il me dicte mes gestes à chaque pas que je fais... Tu crois que je n'ai rien à perdre Gen... Tu en es vraiment sur... C'est sur je n'ai pas de carrière professionnelle.. Normal je ne suis qu'un looser...Tu voulais quoi pour le boulot Gen que j'y aille alors que j'étais en crise, que je fasse pire qu'ici... » Faux. Tout ce que disait mon frère était totalement faux et pourtant ses mots me saignaient à vif comme jamais. Je n'avais rien pour moi, à dire vraie je n'avais pas beaucoup d'amis. L'amour...je ne le connaissais plus depuis bien trop longtemps et la dernière fois où j'avais pensée à autre chose qu'au poète était lors de la naissance de mon fils. Comment réagirait-il en voyant l'intérieur de cette chambre dont je gardais la clef ? Cette même chambre où je dormais chaque nuit, dans cette chambre se trouvait des photographies horribles, celles de mes parents, des visages meurtris et inconnus des lettres du poète. Le reflet de ma souffrance, en aucun cas je ne voulais l'oublier. Je devais le tuer, pour ma famille, pour Sephiros, pour moi et pour les gens qu'il avait fait souffert. Entendre ces mots, ne faisait que me culpabiliser un peu plus. J'étais loin d'être irréprochable et ma vengeance m'obsédait plus que tout au monde. Je serrais l'évier de toutes mes forces en me mordant la joue pour éviter un nouveau flot de larmes et pour contrôler. La rage au ventre, je me devais de rester silencieuse et d'encaisser comme je l'avais toujours fait par ailleurs.
C'était tellement déplorable d'en arriver là, mes nerfs étaient sur le point de lâcher, ma vie n'avait aucun sens particulier. Contrairement aux femmes de mon âge, je n'aspirais à rien d'autre que la destruction. Certes, mon métier était louable, j'avais l'occasion de sauver des vies. Ironique. Lorsqu'on savait que je n'arrivais même pas à sauver mon frère ou me sauver moi-même. Je passais doucement ma main sur mon front avant de pivoter sur moi-même et de lui faire face, gardant une distance entre nous. Non pas que j'avais peur, mais je me sentais incapable de l'approcher à cet instant. Je le toisais de haut en bas voyant qu'il venait d'enlever son t-shirt et surtout, voyant son corps couvert d'hématomes. Je fronçais les sourcils, tant de questions se bousculaient à l'intérieur de ma tête et pourtant mon visage restait impassible. Mort. « Alors Gen tu crois que je n'ai rien à perdre.... J'ai à perdre l'infime partie de bon sens qu'il me reste Gen, celle qui me dit de ne pas mettre fin à mes jours comme je l'ai déjà tenté, celle qui me donne la force de me battre pour toi... C'est sur que je n'ai pas tout autant que toi à perdre ça c'est sur moi la principale chose que j'ai à perdre Gen c'est... C'est toi et rien d'autre... Enfin vu que tu en as marre, marre de ce que je suis, de moi, je vais partir pour te laisser tranquille... » à cet instant, mon coeur me fit atrocement mal, d'une douleur comparable à celle sept ans auparavant. À croire que j'étais incapable de garder les gens que j'aimais avec moi. À croire que je ne savais rien faire d'autre que de pousser ceux que j'aimais à me quitter. Aucune expression ne se dessinait sur mon visage, ni haine, ni souffrance, simplement le vide totale. Je n'étais rien d'autre qu'une poupée morte et hors d'usage qui souffrait depuis des années en silence.
Je restais là, les bras longeant le long de mon corps, impuissante et surtout incapable de murmurer ne serait-ce qu'un seul mot, comme cette fameuse nuit où j'avais vu un dos que je n'aimais que trop disparaître dans la pénombre. Je ne faisais que reproduire mes erreurs encore et encore. J'avais perdue mon pilier une fois, je ne voulais pas me le permettre une seconde fois. Je ne pouvais plus supporter cela, être seule. Sephiros m'aidait plus qu'il ne le savait et je le montrais que trop peu. Une boule au milieu de ma gorge et les yeux humides, je serrais les poings en silence. Mon frère avait quitté mon champ de vision et un fracas assourdissant attira mon attention. Machinalement et presque robotique, je montais jusqu'à l'étage. La porte de sa chambre étant légèrement ouverte, je la poussais doucement avant d'entrer en silence. Parcourant la chambre du regard, une valise et un frère à genou tenant le cadre d'une photo trop illusoire à mon goût. Une famille unie, un frère et des parents morts. Cette vision me déchirait le coeur en mille morceaux. Alors, je m'avançai jusqu'à lui, me mettant à genou avant de lui prendre le cadre des mains avec douceur. Posant mon regard sur cette famille que j'enviais plus que tout, cette parfaite petite famille américaine. « -Je n'aurais pas dû te hurler dessus comme cela, excuse moi. Je me fais beaucoup de soucie pour toi. Et...je n'ai pas tout pour moi crois-moi. » Je me relevais, avant d'ouvrir le cadre et de sortir la photo, la posant délicatement sur la commode avant de m'asseoir sur le lit. Fixant le mur face à moi. « -Je ne suis pas la meilleure des soeurs et tu as toujours été différent des autres, mais moi je t'aime comme cela Sephiros. Je sais que ce n'est pas de ta faute, je te demande seulement de faire des efforts, prend ton traitement. Moi je suis comme toi, je n'ai personne mis à part toi. Depuis bien longtemps, je ne fais plus confiance aux autres, il n'y a que toi. Alors s'il te plaît...ne part pas, ne m'abandonne pas toi aussi... » Une fois m'avait suffit, une fois qui m'avait fait devenir faible au point de baisser ma garde. Je posais ma tête dans la paume de mes mains avant de sangloter comme une enfant de cinq ans. Trop de fatigue, pas assez de mots et surtout, les douloureux souvenirs qui remontait à la surface. Un dos qui part loin de moi, le noir de cette chambre froide, le froid de cette lame dans le creux de mon dos. « -Ne m'abandonne pas toi aussi, j'ai besoin de toi... » Murmurais-je entre deux hoquets et une vague de larmes.
Dernière édition par Genesis A. Gainsborough le Jeu 12 Jan - 13:36, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Lun 9 Jan - 15:16 | |
| Ma vie tout entière n'était basée que sur le souvenir d'un homme, un homme qui avait assassiné ma famille, un homme qui avait profité de ma faiblesse pour faire ce qu'il voulait de moi pour graver sur mon dos ce poème, un poème que je déteste tant aujourd'hui mais aussi un homme qui a fait du mal à la seule femme que j'aimais sur cette terre, c'est vrai qu'il y avait beaucoup de choses en moi qui n'allait pas rond du moins qui n'était pas dans la norme comme beaucoup disait et c'était peut-être pour cela que je me sentais différent que ce soit dans ce que j'étais que dans ce que je suis, je sais très bien que je ne suis pas comme les autres, je sais très bien que je ne le serais jamais. Je n'aime pas à moitié, je n'aime pas comme les autres et Gen serait la seule femme que j'aimerai au plus profond de mon être mais je savais aussi que malgré l'amour que j'avais pour elle, je lui faisais du mal surement involontairement certes, mais je lui faisais du mal en étant ce que j'étais, en étant ce dingue, en étant fou, en étant imprévisible. Je regrettais chacun de mes gestes, chacune de mes paroles mais il était bien trop tard pour les changer; bien trop tard pour que je devienne quelqu'un d'autre au fond la seule solution pour moi n'était-elle pas de partir pour la laisser tranquille, pour lui laisser enfin une chance de vivre sa vie loin de moi, loin de mon état, loin de ma folie.
Je regardais cette photo à genoux au milieu de ma chambre la regardant comme jamais je ne l'avais regardé pourtant aucunes larmes coulaient de mes yeux, j'en étais incapable, incapable de ressentir le moindre sentiment et pourtant j'aimais ma sœur, n'était-ce pas dérisoire au fond, je n'avais pas entendu ma sœur entrer dans la chambre, j'étais concentré sur cette photo, une photo qui me rappelait tant de souvenir, un souvenir tellement lointain, le souvenir d'une famille unie qui malgré tout ce qu'il pouvait se passer dans la ville, une famille que rien ne pouvait séparer et pourtant cet homme avait réussit à nous séparer à détruire notre vie, à détruire ce qu'il restait de ma vie. Je tournais la tête pour poser mon regard sur ma sœur alors qu'elle prenait la photo puis je vins à baisser la tête alors qu'elle prenait la parole, puis je levais la tête pour la regarder poser la photo avant de la suivre du regard alors qu'elle se mettait sur le lit reprenant la parole. J'écoutais tout ce qu'elle disait et ses mots résonnèrent en moi pendant un long moment, je me sentais mal d'avoir été comme ça avec elle, je m'en voulais tellement pourtant ce n'était pas vraiment volontaire certains mots avaient dépassé mes pensées.
Je la regardais alors qu'elle sanglotait murmurant une nouvelle fois de ne pas l'abandonner, je baissais un instant le regard avant de me redresser pour venir prendre ma sœur dans mes bras, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait ainsi, je posais ma joue sur ses cheveux alors que je la serais lentement contre moi, caressant délicatement sa joue. Je me sentais tellement mal en la voyant ainsi, je n'aimais pas voir ma sœur pleurée surtout quand je savais que cela était de ma faute « Je ne te laisse pas Gen.... Je suis désolé... désolé de ne pas être le meilleur des frères...regarde où tu en es à cause de moi, je ne suis qu'une merde...j'ai besoin de toi Gen.... Si tu savais comme je t'aime et pourtant je te fais plus de mal qu'autre chose... » Je la regardais me détachant d'elle lentement tout en venant lui caresser lentement la joue puis je me mis devant la fenêtre regardant tout ce qu'il se passait dehors, il y avait encore quelques curieux qui devait surement parler de tout ce qu'il s'était passé, je restais un moment ainsi sans dire un mot, je passais une main dans mes cheveux alors que je regardais l'autre qui saignait encore. J'aurai pu à ce moment précis faire que tout bascule une nouvelle fois mais je ne fis rien, je restais pensif à ce qu'elle avait dit, à ce que j'avais fait aussi, la vision de la voir ainsi m'avait perturbé comme jamais je n'avais été perturbé auparavant.
« Je suis un fardeau pour toi !! Tu mérites tellement mieux... j'aurai du mourir à la place de Zack lui aurait été un bon frère pour toi pas comme moi, lui il aurait su te protéger contre tout, il aurait été là quand il t'as enlevé, quand il t'as fait du mal mais aussi quand tu étais malheureuse à cause de cet homme » Je baissais le regard posant une main sur la fenêtre « Gen je vais essayer mais ne me demande pas de prendre ce traitement, j'en peux plus, c'est bien trop lourd mais je veux bien essayer un autre moins lourd, j'ai l'impression quand je le prends de ne plus être moi de n'être qu'un robot et ça je ne veux pas, je ne le supporterai pas, autant m'enfermer maintenant Gen si c'est pour que je devienne quelqu'un comme ça... » Je ne la regardais pas, je m'en voulais d'être ainsi et elle n'avait pas demandé à être ainsi, elle n'avait pas demandé à subir ce que je lui faisais subir par ma folie et mon caractère de merde. |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Jeu 12 Jan - 20:53 | |
| Sephiros n'avait pas conscience qu'il était certainement bien plus important à mes yeux qu'il ne le croyait. Dans les pires moments de ma vie, il avait été là, sans même qu'il ne le sache. Au fond m'occuper de lui, m'éviter de penser à autre chose, même si parfois je vivais avec la peur au ventre et la gorge nouée. Je ne pouvais pas me permettre de tomber pour Sephiros qui avait besoin de moi. Ce qui n'empêchait pas, que la joute verbale qu'il m'avait lancée, m'avait fait mal à un point inimaginable. Au point que je venais à me remettre en question, à tel point que je me demandais où j'avais fait une erreur . Bien sûr je savais que je n'étais pas parfaite, mais chaque jour je faisais de mon mieux avec lui. Inconsolable oui je l'étais à cet instant ? Mes sanglots ne voulaient pas se stopper et ceci qu'importe ce que mon cerveau m'ordonner, j'étais dépitée et fatiguée, mais surtout morte de peur. Moi qui habituellement était si pragmatique, je perdais peu à peu le contrôle de la situation. Mon frère essaya de me consoler en me serrant contre lui, en vint malheureusement, mes sanglots ne voulaient pas se calmer. J'étais comme ces fontaines brisées et usées. Je pleurais encore et encore pendant de longues minutes. Puis je sentit la chaleur de mon frère s'éloigner de moi lentement.« Je ne te laisse pas Gen.... Je suis désolé... désolé de ne pas être le meilleur des frères...regarde où tu en es à cause de moi, je ne suis qu'une merde...j'ai besoin de toi Gen.... Si tu savais comme je t'aime et pourtant je te fais plus de mal qu'autre chose... » Ses doigts chauds sur ma joue, me rassuraient quelque peu, j'avais l'impression que je pouvais m'effondrer à n'importe quel instant. Sans doutes était-ce à cause de mon manque de sommeil. « Ne dis pas ça... » Murmurais-je doucement, trop doucement à mon goût, ma voix me semblait faible et pour me reprendre je posais ma main sur mon front.
Reportant mon regard sur mon frère qui semblait agité, il fixait la vitre, je ne disais rien. M'enfermant doucement dans mon mutisme le plus parfait. Comme à mon habitude. « Je suis un fardeau pour toi !! Tu mérites tellement mieux... j'aurai du mourir à la place de Zack lui aurait été un bon frère pour toi pas comme moi, lui il aurait su te protéger contre tout, il aurait été là quand il t'as enlevé, quand il t'as fait du mal mais aussi quand tu étais malheureuse à cause de cet homme » J’essayais de me concentrer sur ses mots, malgré les frissons d'horreurs que me parcourait de part en part, le souvenir des corps sans vie de mes parents, celui de mon frère et cette odeur atroce de chaire brûlée. Posant ma main devant ma bouche pour me contrôler, je contenais ma respiration comme je le pouvais. « -Personne ne pouvait prévoir ce qui allait m'arriver Sephiros, tu n'as pas à te blâmer, le seul à blâmer dans l'histoire c'est le poète. Pas toi, ni Kadaj, ce qui m'est arrivée devait arriver, c'est tout. » Personne n'aurait pu anticiper ce qui m'était arrivée et aimer ne voulait pas dire jouer les supers héros. Je n'avais jamais blâmé personne, si ce n'était moi-même pour ma naïveté et mon idiotie. Je relevais doucement mon regard sur Sephiros et sur les hématomes qui se trouvaient le long de son dos, frottant doucement mes yeux en reprenant doucement mon calme. « Gen je vais essayer mais ne me demande pas de prendre ce traitement, j'en peux plus, c'est bien trop lourd mais je veux bien essayer un autre moins lourd, j'ai l'impression quand je le prends de ne plus être moi de n'être qu'un robot et ça je ne veux pas, je ne le supporterai pas, autant m'enfermer maintenant Gen si c'est pour que je devienne quelqu'un comme ça... » Je me levais posant ma main sur son épaule pour le forcer à se tourner vers moi et à me faire face. « -Je comprends, dans ce cas on ira ensemble au docteur et on va essayer d'arranger ça Sephiros. Promis. » Lui murmurais-je doucement avant de lui sourire tendrement. M'éloignant de lui avant de le détailler du regard en fronçant légèrement les sourcils. « -Sephiros, où est-ce que tu t'ai fais ces hématomes ? Et avec ou contre qui ? Ne me ment pas... » Lui disais-je en le fixant droit dans les yeux.
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Mar 17 Jan - 16:44 | |
| Au plus profond de mon être j'aurai tellement donné pour être normal, pour ne pas être fou, pour ne pas l'entendre, pour avoir une vie des plus normales entouré de ma famille, je donnerai aussi tout pour elle, pour ma sœur, lui rendre son sourire, pas celui que je voyais jour après jours, une facette qu'elle se donnait pour moi, une facette qui cachait une telle tristesse, je le savais mais je ne disais rien comme toujours, je restais à me taire tout en la regardant être ainsi. Je ne trouvais pas les mots pour lui dire de vivre, de penser un peu à elle, qu'il fallait qu'elle soit heureuse et rien de plus, qu'il fallait qu'elle vive sa vie et ses amours mais au fond, en étais-je pas jaloux de l'amour qu'elle pouvait apporter à ses hommes qui passaient dans sa vie mais pourtant, je ne l'avais pas vu avec un homme depuis longtemps, depuis ce type, un type qui l'avait brisé, un type que je détestais tant pour le mal qui avait pu faire à la seule femme que j'aimais, à la seule femme que je laissais voir mes peines, mes doutes, mes faiblesses, ma folie, à la seule femme qui représentait tout ce qu'il me restait au fond, ma sœur, ma famille, ma vie.
Parfois j'avais du mal à la comprendre en la regardant, en la voyant faire, comment pouvait-elle m'accepter dans sa vie comme ça sans rien dire, sans crainte de ce que je pourrais faire, peut-être parce qu'au fond elle me comprenait, je ne savait pas mais seule ma famille maintenant loin de nous pouvait savoir à quels points je pouvais lui en être reconnaissant de tout ça mais au fond qu'est-ce que je faisais moi à part lui faire du mal, même si le plus souvent tout ça n'était pas voulu, tout ça n'était pas calculé. Chaque jour de ma vie je lui en serait reconnaissant de ne pas m'avoir laissé dans cet hôpital, d'avoir accepté de me prendre avec elle et là encore aujourd'hui, elle m'avait sauvé la vie, vous me direz que c'est un grand mot mais c'était bien le cas, je n'aurais pas survécu si elle les avait laissé faire, si elle avait dit de m'enfermer, je savais que c'était une chose que je ne souhaitais plus et si un jour cela devait arriver une nouvelle fois cela signerai mon arrêt de mort sans mise à prix.
J'étais contre ma sœur prenant la parole tout ce que je disais était vrai, je le pensais, chaque mot qui sortait de ma bouche était la pure vérité, je ne mentais pas, je ne lui mentais pas, quand elle vint à me dire de ne pas le dire, mais c'était tellement vrai mais je vins à me taire un moment, un cours moment avant de l'entendre parler de cet homme que je détestais au plus profond de mes entrailles pourtant il ne m'avait rien fait, il avait été l'ami de mon frère avant d'être le briseur de cœur de ma sœur et dire que c'était si facile de le détester et de détester les gens que de les aimer, c'était ma façon d'être et pour le moment personne ne pourrait le changer avant de me redresser pour aller vers la fenêtre reprenant la parole une nouvelle fois, je ne voulais plus de ce traitement, un traitement de malade, qui me donnait l'impression d'être un zombi, d'être un robot qui obéissait à quelque chose sans le savoir vraiment, il était hors de question pour moi que cela se reproduise surtout en ce moment alors que je sentais le poète tout proche, j'étais comme lié à lui et je savais qu'à un moment ou à un autre il recommencerait sur nous.
Je fins un léger sourire alors qu'elle me disait qu'on allait aller voir un autre médecin pour changer ce traitement qui me rendait malade sans vraiment le vouloir avant de baisser les yeux à sa question, elle voulait savoir d'où venait ses bleus que j'avais sur le corps, des bleus qui marquaient une victoire dans cette usine désinfectée, je plongeais mon regard dans le sien « Je me suis battu » je laissais mon regard sur elle avant de regarder dehors, ne voulant pas une nouvelle fois affronter son regard et voir sur elle du dégout ou de la colère « Un mec m'a provoqué dans la rue et au lieu de régler ça dans la rue, il m'a proposé un combat illicite à l'usine désinfectée et comme je ne suis pas un peureux, j'y suis allé, une fille était avec moi c'est une amie on va dire enfin elle m'a rejoint là-bas et trois mecs se sont jetés sur moi et même sur elle alors je me suis défendu ou battu comme tu préfères » Je tournais le regard vers elle le plongeant dans le sien tout en souriant « Mais j'ai gagné hein bon y'en a qui était Ko mais bon c'était la loi de jeu » Je laissais mon regard sur elle avant de détourner celui-ci pour le poser sur une ombre dehors fronçant les yeux. |
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| Sujet: Re: Toi & moi, nous sommes le reflet de cette humanité sordide. [Seph] Ven 20 Jan - 13:30 | |
| Inquiète pour Sephiros, je l'étais un peu trop, je me savais étouffante même. Cependant, mon frère ne m'avait jamais laissé le choix, je devais jongler entre deux extrêmes, mon indifférence habituelle et mon amour trop protecteur. Vivre pour les autres, ça avait été mon choix ou plutôt, ça avait été ma punition, une sentence que je m'infligeais chaque jour un peu plus, pour la simple et bonne raison que je n'avais pas été présente la nuit de ce malheur qui avait frappée ma famille. Alors, pour mon frère, je n'avais pas été que la petite soeur, non, sans que je ne puisse m'en rendre compte moi-même, j'étais devenue la mère, la grande soeur, le père et le frère de Sephiros. Bien sûr, moi-même, je ne m'en rendais pas compte. Et peut-être était-ce ce que Kadaj avait découvert, peut-être était-ce cela qui l'avait fait fuir, incapable de me concentrer sur ma propre personne, je ne fonctionnais pas comme les autres. Tantôt je pensais à mon frère, tantôt au poète, tantôt au travail. Je ne me laissais jamais une seule seconde de repos, d'un côté, mon esprit était ainsi occupé et de cette façon, jamais je ne me laissais engloutir par les images horribles de mes jours en captivités avec le poète. Alors, lui demander la raison qui faisait que son corps était couvert d'hématomes, sonnait comme étant une évidence pour moi. Comme ces mères étouffantes et trop protectrice. « Je me suis battu » Me disait-il en ancrant son regard dans le mien, tandis que j'avalais difficilement ma salive, mon regard n'exprimant pas la surprise, je m'en était doutée un peu, je n'étais pas idiote, bien que là, mon côté surdouée ne me servait pas à grand-chose. C'était à la fois troublant et déstabilisant, ceci dit, je ne bougeais pas, le laissant me tourner le dos, pour de nouveau le voir regarder l'extérieur.
« Un mec m'a provoqué dans la rue et au lieu de régler ça dans la rue, il m'a proposé un combat illicite à l'usine désinfectée et comme je ne suis pas un peureux, j'y suis allé, une fille était avec moi c'est une amie on va dire enfin elle m'a rejoint là-bas et trois mecs se sont jetés sur moi et même sur elle alors je me suis défendu ou battu comme tu préfères » Je fronçais doucement les sourcils, en premier lieu, me demandant qui était cette fameuse fille. Je n'avais pas réellement pour habitude de surveiller les fréquentations de mon frère, mais dans tous les cas, je me disais que je devrais le faire à présent. J'allais devoir faire ma petite enquête sur cette fille et lui dire deux mots. Ensuite, imaginer mon frère se battre était quelque chose qui me retournait l'estomac, non pas que je ne croyais pas en lui et en sa force, seulement j'avais justement peur qu'il aille trop loin et son sourire presque fier m'agaçait. L'envie de le gifler une seconde fois me démangeait, mais pour le moment, je restais de marbre. Je devais rester lucide et ne pas laisser trop d'émotions, je préférais donc m'enfermer dans un mutisme totale, le laissant continuer sa tirade ou son histoire. « Mais j'ai gagné hein bon y'en a qui était Ko mais bon c'était la loi de jeu » Lentement je fermais mes yeux, posant ma main sur mon front, affligée, lâchant un long soupire qui en disait long sur mon état mental. Je relevais doucement mon visage, allant me mettre devant la fenêtre, forçant ainsi mon frère à me fixer dans les yeux. Ancrant mes pupilles sombres et coléreuses dans les siennes avant de le gifler une nouvelle fois, cette fois-ci aucune larme, aucun tremblement, seulement une punissions comme il le méritait.
« -Seven, ne t'as pas suffit et en plus tu me dis ça fièrement, pense un peu à l'après de tes actes et si l'un de ces types étaient morts sous tes coups ? Tu y penses à ça ? Je peux t'aider, mais jusqu'à une certaine limite Sephiros. Alors, au lieu de passer ton temps à haïr des gens comme Kadaj, regarde toi, parce que pour le moment, le seul qui me fait du mal là, c'est toi... » Ma voix était cinglante, froide et tranchante, cette fois-ci je me voulais sévère comme la mère qui venait de trouver son fils avec un joint dans sa chambre. Lâchant de nouveau un soupire en secouant ma tête, je me décalais légèrement de lui, laissant mon dos contre le mur tout en posant mes bras contre ma poitrine, fixant un point imaginaire. « -C'est qui cette fille ? Je veux savoir son nom et je te préviens, si tu ne me réponds pas, je ferais mon enquête, je suis flic, donc c'est qu'une question de temps. » Je me redressais, ramassant les morceaux de verres avant de faire un peu de rangement dans sa chambre, cherchant un nouveau cadre pour y mettre la photo de mon frère et de mes parents. « -Et tu vas me faire le plaisir de ranger la maison, tu ne veux plus d'un traitement lourd, dans ce cas, à partir d'aujourd'hui je ne traiterais plus comme un gosse. Tu devras assumer tes actes et tu vas commencer par aller t'excuser auprès de Seven, tu lui dois une explication. » Ce n'était pas discutable et il le savait, il me connaissait et il savait que s'il se refusait, ça ne ferait qu'empirer la situation...
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