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Don't mess with me ~ Elias

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MessageSujet: Don't mess with me ~ Elias Don't mess with me ~ Elias Icon_minitimeMer 4 Jan - 17:39



« We need to talk, to be sure that everything is crystal clear »

Depuis mon arrivée ici, j’avais l’impression de jouer au vilain directeur d’école pour adolescents délinquants. Entre un officier qui n’était rien d’autre qu’une espionne élevée pour tuer sans aucune pitié, un partenaire qui me boudait et me faisait comprendre que je n’étais pas la bienvenue ici et maintenant, s’ajoutait à la liste, comme s’il fallait que je m’en doute, un officier des plus rebelle qui se servait de son bureau pour faire des galipettes avec ses collègues. J’avais la merveilleuse impression de nager en plein cœur d’un feuilleton télé naze. Si on m’avait dit, ce qui m’attendait avait que je suis mutée, j’aurais sans doute refusé. Mais il était trop tard pour cela et je n’étais pas du genre à abandonner la partie avant même qu’elle ne commence. J’étais nouvelle ici. On leur avait catapulté un supérieur de plus alors qu’on ne leur avait rien demandé. N’était-il pas normal, après tout, qu’ils se montrent un peu réticents?

J’avais conscience que je devais faire ma place au sein du commissariat, cependant, j’étais loin d’être la plus douée en intégration et j’avais plus l’impression de me mettre les pieds dans les plats qu’autre chose. En même temps, je ne devais pas trop m’étonner de ce fait. Je me connaissais suffisamment pour savoir que j’étais d’une nullité extrême avec les gens, que je ne savais pas m’y prendre avec eux. J’imagine que c’est ce qui arrive quand on passe plus de dix ans à éloigné tout le monde de sa vie pour ne s’attacher à personne, pour se punir soi-même ou encore pour évité d’avoir le cœur brisé de nouveau. Il était là, le vrai problème. À force de vouloir faire sortir tout le monde de sa vie, on finit par ne plus savoir comment faire pour les accepter à ses côtés. C’était un peu stupide de ma part, j’aurais pu y songer avant quand même. Avant de foutre le camp comme une voleuse sans même un regard en arrière, avant de passer dix ans de ma vie a m’auto punir pour cette même erreur et n’en ressortir que plus renfermée, plus froide, plus dure et surtout, plus amère.

Mon regard s’attarda sur le bureau vide de mon coéquipier avec un sourire rempli d’amertume. J’avais foiré, je ne savais. Et je n’arrivais pas à me débarrasser du goût âcre qui envahissait ma bouche à cette pensée. Secouant la tête, je chassai cet homme de mes pensées pour me consacrer à la tâche qui m’attendait. Ce matin-là, ce serait celui qui soulignerait le retour de cet officier rebelle après s’être pris une balle. Je ne me sentais pas vraiment d’attaque. Sans doute parce que, justement, il venait de se prendre une balle, mais j’avais un boulot à faire, une équipe à gérer. Si j’en avais l’habitude, aujourd’hui, j’avais l’impression que ce ne serait pas de tout repos.

Le nez dans un rapport, j’entrevois du coin de l’œil la porte de l’ascenseur s’ouvrir sur un homme. Et voilà ma cible de la journée. Enfin, si je pouvais le considérer comme tel. Je laissai les minutes passées sans réagir. Je n’allais quand même pas lui sauter dessus comme une sauvageonne alors qu’il n’a même pas fait un pas dans la place. Ce n’est qu’après avoir terminé d’étudier avidement le rapport devant moi que je me décidais enfin. Refermant le dossier, je le rangeais soigneusement à sa place avant de me planter devant son bureau à lui, les bras croisés sur ma poitrine, le visage impassible.

« Monsieur Taylor, j’aurais deux mots à vous dire. »

Mon ton avait été sans appel. Je lui avais désigné de la tête la salle derrière le miroir sans tain de la salle d’interrogatoire. Je lui emboitai le pas, le laissant entrer avant de refermer la porte derrière lui. Un long moment, je fus silencieuse. L’observant, l’analysant, l’air toujours aussi peu amène. Je n’étais pas là pour faire ami ami avec lui, mais pour mettre les choses au clair. J’espérais, au fond de moi, qu’il ne soit pas l’un de ses machos qui ne supportent pas de recevoir des ordres ou des remontrances de sexe faible. C’était, malheureusement, souvent le cas dans la police. Du moins, là, où je venais. Ce ne fut qu’après quelques secondes de silence que je repris la parole, essayant de me montrer compréhensive sans réussir à faire disparaître la dureté dans ma voix.

« Je suis ravie de voir que vous vous êtes remis de vos blessures. » Bah oui, quoi. Je n’étais pas totalement insensible non plus. Pinçant les lèvres, je m’adossai au miroir, sans le quitter des yeux. Il eut un moment de flottement, avant que je ne reprenne la parole. « J’ai lu votre dossier. Vos collègues ont des langues fourchues et les caméras parlent d’elles-mêmes, officier Taylor. Couchez avec qui vous voulez, mais évitez de faire ça au bureau, avec vos collègues de travail. Je n’ai pas besoin de problème matrimonial sur les bras. »déclarais-je d’un ton dure et froid en dardant mes prunelles dans ses océans acier, l’air toujours si peu amène.


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MessageSujet: Re: Don't mess with me ~ Elias Don't mess with me ~ Elias Icon_minitimeJeu 5 Jan - 8:36

Don't mess with me ~ Elias 66253078_11

Ce matin en entendant le réveil, je fus debout assez rapidement, je reprenais le travail enfin ce qui me faisait énormément de bien, bien qu'il y avait Adam, j'avais besoin de bouger un peu même s'il fallait avouer que j'avais pris ma décision pour le futur et puis ce que m'avait annoncé Narcisa m'avait réconforté dans cette décision. Aujourd'hui ma vie prenait un nouveau sens, je n'en revenais toujours pas que j'allais devenir père, mais pour la première fois depuis bien longtemps j'étais complètement heureux, seul ombre au tableau était Cam qui était encore dans le coma, j'aimerai tant qu'il se réveille pour lui parler pour lui dire qu'il allait être tonton et lui dire qu'il m'avait manqué et que je l'aimais. J'allais directement dans la salle de bain prenant une douche rapide avant de m'habiller puis je pris un café dans la cuisine tout en laissant un mot pour Adam, j'espérais simplement que tout aller bien se passer et puis je lui faisais complètement confiance.

J'éteignis les lumières avant de quitter l'appartement prenant soin de fermer derrière moi tout en prenant la direction de la voiture, tout était si calme dehors pourtant il n'était pas si tôt que ça. On m'avait dit qu'il y avait un nouveau chef et qu'elle n'était pas si commode que ça mais aussi qu'il y avait autre chose d'étrange, ce qui me fit rire quand on me l'avait dit à l'hôpital. Je roulais lentement prenant la direction de la caserne avant d'y arriver au bout de 15 min, le parking était bien plein, ce qui me fit grimacé un peu car je savais très bien que beaucoup aller venir vers moi, comme si j'avais besoin de ça, enfin c'était ainsi et je n'y pouvais rien. A peine avais-je mis les pieds dans le commissariat que plusieurs policiers vinrent à ma rencontre pour prendre des nouvelles à croire que j'étais mort et ressuscité, ce qui me fit sourire un peu plus de voir leur réaction.

Puis je levais le regard vers les bureaux posant mon regard sur une femme, je me doutais bien qu'il s'agissait du nouveau chef, elle n'avait rien de si terrible que ça. Je fis un sourire à la personne à l'accueil avant d'aller me mettre à mon bureau, regardant les dossiers posés sur mon bureau, il y avait toujours celui pour les petites filles, il fallait que je vois Gen et Narcisa pour en savoir un peu plus là-dessus. Je vins à passer la main sur le visage en voyant les photos, avant de lever les yeux alors que une jeune femme prenait la parole. Je la regardais avant de me lever pour la suivre dans la salle qu'elle montrait, je fis quelques pas dans la salle avant de me retourner vers elle la fixant sans rien dire avant de faire un signe de tête alors qu'elle disait qu'elle était ravie de voir que je m'étais remis de mes blessures.

Je m'installais sur la table un pied au sol et l'autre dans le vide alors qu'elle prenait la parole, sa remarque me fis sourire légèrement, bon pas que j'étais fier qu'on nous avez filmé mais ça me faisait rire de voir qu'elle prenait la chose bien trop au sérieux
« j'espère que le spectacle vous a plu... » je vins à sourire un peu plus tout en laissant mon regard sur elle de haut en bas avant de plonger mon regard dans le sien « Écoutez, d'une je ne couche pas avec tout le monde, de deux ce n'était pas contrôlé et j'ai pas l'habitude de coucher n'importe où et encore moins au bureau j'ai autre chose à foutre que de m'envoyer en l'air ici surtout avec tous les abrutis qui s'y trouvent sans vouloir vous offenser et de trois vous n'aurez pas de problèmes matrimoniales, on sait très bien faire la part des choses, concernant l'officier Pietru il faudra que vous fassiez avec, je ne compte pas mettre un terme à ma relation avec elle pour vous faire plaisir j'espère que vous avez compris ».

Je laissais mon regard sur elle, elle avait beau être mon chef, je n'allais pas changer pour elle surtout maintenant, j'étais loin d'être un macho mais il était sur que je n'allais pas me laisser faire par elle de toute façon je n'avais plus rien à perdre...
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MessageSujet: Re: Don't mess with me ~ Elias Don't mess with me ~ Elias Icon_minitimeDim 8 Jan - 2:56


Mentir, c’est facile. Tellement facile que c’en est débile. Les gens mentent pour fuir la réalité, pour étouffer nos défauts, pour mettre en valeur nos qualités, pour des centaines de raisons toutes plus connes les unes que les autres. Mentir, c’est fuir les problèmes, camoufler la vérité, pour cacher les problèmes, pour faire croire aux autres que tout va bien quand tout va mal. J’avais toujours été douée pour le mensonge. J’avais appris à mentir quand j’étais enfant, pour que mes parents me fichent un peu la paix. À l’époque, ce n’était rien d’autre qu’un réflexe de protection qui ne fonctionnait qu’une fois sur dix. Non pas que je mentais mal, non pas qu’ils me connaissaient trop bien. Loin de là. Même qu’ils ne me connaissaient que trop peu. C’était simplement qu’ils avaient toujours préféré me punir moi que mon frère ou ma sœur, même quand je rejetais la faute sur eux. J’avais appris à mentir très jeune, pour sauver ma peau. Sans vraiment réussir. Puis, en grandissant, c’était devenu une habitude que je gardai. Pendant mes années de droit, mes professeurs avaient trouvé cela utile. Pour appâter les criminels dans la toile de la justice, rien ne valait un bon mensonge parfaitement dosé. Et maintenant, c’était devenu naturel. Je mentais pour me protéger des autres, pour les empêcher de trouver mon cœur, pour me faire croire que je vais bien quand je vais mal. C’est un peu ce que je faisais présentement devant Elias Taylor. Je me mentais à moi-même en lui faisant la morale sur ses égarements avec ses collègues de travail, alors que j’avais moi-même couché avec l’un de mes agents. J’avais passé bien du temps à me dire que ce n’était pas grave, qu’au final, je n’étais pas encore entrée dans en fonction. Et je me retrouvais maintenant dans cette salle sombre à jouer la carte de l’hypocrisie.

Je mentais donc encore. Encore une fois. Si bien que j’y croyais presque moi-même. Je jouais la carte de la femme sans tâche, de celle qui n’a jamais fait un pas de travers alors qu’en réalité, je n’avais rien fait d’autre que trébucher à travers la vie. Et pourtant, j’étais là, droite comme la justice, à faire la morale à un subordonné pour quelque chose que j’avais fait moi-même, non dans mon bureau, mais quand même, ça ne changeait rien à la chose. Face à moi, l’homme aux yeux glace sembla prendre ses aises devant mon regard inquisiteur. La conversation sur sa vie sexuelle ne semblait pas le mettre mal à l’aise alors que si les rôles étaient inversés, j’aurais voulu disparaître à travers le sol. Heureusement pour moi, c’était moi la moralisatrice ici. «J'espère que le spectacle vous a plu... » J’entrouvris la bouche, cherchant quelque chose de plus ou moins brillant à rétorquer, une mimique plus ou moins troublée sur le visage. La réalité en tant que je n’avais jamais été très à l’aise avec ce qui se passait sous la couette, que ce soit la mienne ou celles des autres. Enfin, là n’était pas la question, je crois du moins. Le sourire du jeune homme s’élargit encore et en écho, mon sourcil s’éleva encore un peu plus haut vers la racine de mes cheveux. Pendant une fraction de seconde, je me demandais s’il ne se moquait pas de moi. En réalité, j’avais croisé tant de types dans son genre que je savais qu’il croyait que je faisais une montagne de pas grand-chose. Il n’était sans doute pas le seul à le croire. Je me contentai de pincer les lèvres légèrement.

À peine quelques secondes après sa petite boutade qui était pourtant tombée à plat, il enchaîna «Écoutez, d'une je ne couche pas avec tout le monde, de deux ce n'était pas contrôlé et j'ai pas l'habitude de coucher n'importe où et encore moins au bureau j'ai autre chose à foutre que de m'envoyer en l'air ici surtout avec tous les abrutis qui s'y trouvent sans vouloir vous offenser et de trois vous n'aurez pas de problèmes matrimoniaux, on sait très bien faire la part des choses, concernant l'officier Pietru il faudra que vous fassiez avec, je ne compte pas mettre un terme à ma relation avec elle pour vous faire plaisir j'espère que vous avez compris» Doucement, laissant flotter les dernières brides de ses paroles, je décroisai les bras en m’avançant vers lui. J’avais compris. Taylor n’était pas de ceux qui sont facilement impressionnables et dont les supérieurs ne sont pas plus épatants que les autres dans le domaine. Je finis par m’arrêter devant lui, un demi-sourire sur les lèvres, secouant doucement la tête de gauche à droite. « Je n’en ai rien à faire de vos partenaires. Couchez avec qui vous voulez, où vous voulez en dehors du commissariat. Si vous entretenez une quelconque romance avec l’agent Pietru, alors soit. Que grand bien vous fasse à tous les deux, tant que vous restez professionnels.»Ce qui ne devrait pas être un problème en soit, concernant Pietru. La jeune femme n’avait-elle pas été élevée comme la jeunesse hitlérienne elle-même? C’était plutôt le jeune homme qui me faisait peur. Je n’avais pas besoin qu’il se reprenne une balle pour elle. « Je ne gérerai pas votre vie personnelle, monsieur Taylor. Néanmoins, je ferai en sorte de minimisé vos sortie sur le terrain avec l’Officier Pietru, aussi professionnel puisse vous être. »


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MessageSujet: Re: Don't mess with me ~ Elias Don't mess with me ~ Elias Icon_minitimeMar 10 Jan - 18:02

Don't mess with me ~ Elias 66253078_11

Moi qui pensait revenir tranquillement au bureau le temps de tout mettre en place pour la suite, je me retrouvais confronter face à ce nouveau chef, je la regardais alors qu'elle parlait de la vidéo, ce qui me fis sourire. Plus je l'observais, plus je me disais que les ragots qui couraient sur elle était la vérité et rien de plus que c'était encore une mégère qui ne se prenait pas pour de la merde parce qu'elle était chef. Bon mes réponses ne se furent pas attendre en très peu de temps je lui avais balancé ce que je ressentais à ce moment prècis bien que j'avais été assez gentil, je la regardais dans les yeux sans bouger écoutant ses réponses alors qu'elle était face à moi, cela me faisait sourire un peu plus à chaque parole qu'elle disait, je savais très bien que ma décision était prise, je savais très bien que ma décision était prise sur toute la ligne. Je vins à me redresser lentement lui faisant face plongeant mon regard dans le sien « Si vous en aviez rien à faire, vous ne seriez pas venu me faire chier en me parlant de ça... Et ce n'est pas parce que vous êtes frustrés sexuellement que vous devez en faire tout un patacaisse la dessus ».

Je restais à la regarder avant de faire quelques pas dans la salle, bon fallait l'avouer je n'y avais pas été de main morte avec elle mais bon je détestais qu'on se mêle de ma vie privée surtout pour quand on vient à me parler d'une romance, mon histoire avec Selena (Narcisa) n'avait rien à voir avec une romance de minet ou d'adolescent au contraire, mon histoire était bien plus que sérieuse, en plus elle portait mon enfant et je ne voyais plus ma vie sans elle, bien au contraire, ma vie était ainsi avec elle. Je m'arrêtais la regardant dans la yeux une nouvelle fois « Je ne vous demande pas de gérer ma vie personnelle, franchement j'en ai pas besoin je sais la gérer moi-même, et pas besoin d'un chandelier humain non plus je vous rassure, même si je ne doute pas que vous seriez parfaite pour ce rôle » Je laissais mon regard sur elle avant de refaire un pas dans sa direction.

Je regardais autour de moi un cours instant avant de me rapprocher un peu plus d'elle, la prenant par la taille fermement et rapprochant mes lèvres des siennes gardant une bonne distance pour ne pas l'embrasser par respect et amour pour Selena, je laissais mon regard dans le sien avec un léger sourire
« Envie de tenter l'expérience après je suis sur que vous m'apprécierez Chef Hidelsheim » Je restais près d'elle sentant son souffle chaud sur moi avant d'éclater de rire et de me reculer faisant quelques pas à coté d'elle tout en lui mettant une tape sur les fesses en rigolant, je me mis contre le mur reposant mon regard sur le sien. « Ne faite pas cette tête là Chef, je suis sur qu'au fond vous en crever d'envie, une bonne partie de jambe en l'air sur le bureau c'est le pied total » Bon fallait dire que je n'y allais pas du dos de la cuillère, je savais que si Selena était là, je serais mort sur le champs.

« Bon trêve de plaisanterie, vous n'aurez pas à bouger les patrouilles, vous recevrez sous peu ma lettre de démission » je la regardais dans les yeux observant sa réaction
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MessageSujet: Re: Don't mess with me ~ Elias Don't mess with me ~ Elias Icon_minitimeVen 13 Jan - 4:53


J’avais cette impression d’être devant un adolescent faisant la tête à ses parents parce qu’ils n’apprécient pas. C’était presque drôle tant la situation était risible. Elias était de ces jeunes gens qui ne se laissent pas impressionner, ce que j’avais toujours aimé chez les gens, sauf dans des situations comme celle-ci où je n’attirais que des sourires amusée. Je concevais sans mal que je n’avais pas à gérer sa vie privée, sans doute j’aurais agis ainsi moi aussi si quelqu’un m’avait dit comment réagir avec l’homme que j’aimais. J’aurais eu envie de rire amèrement à cette idée. Les chances que je couche avec cet homme en question sur mon bureau étaient si minimes que je n’avais pas à me faire des idées sur comment réagirait les gens s’ils l’apprenaient. Je devais être un peu paranoïaque, enfin, plus que je le croyais. Chassant ces idées presque troublantes de mon esprit, je reportais mon attention sur le jeune homme face à moi. Un jeune homme qui semblait un peu agacé par mon attitude sans que je ne me démonte pour autant. J’eus un rire moqueur lorsqu’il insinua que si j’étais offusquée par son manque de professionnalisme c’était par frustration sexuelle. La situation tournait un peu au vinaigre. Certes, j’essayais presque de jouer les patronnes de sa vie privée, de ce qui ne me regardait pas, mais ça ne voulait pas dire que nous nous connaissions pour autant. Sans un mot, je le suivis du regard, immobile, impassible, malgré le fait qu’il commençait vraiment à me taper sur le système.

Pendant un long moment, je restai ainsi, silencieuse, sans vraiment avoir l’envie de participer à la conversation, le laissant monologuer tout seul comme un grand garçon, tout de même un peu amusé par ses paroles et ses fabulations sur le fait d’être un bon chandelier vivant. Ouais, dans ses rêves. Je remarquai à peine qu’il s’approcha de moi et quand je voulu m’éloigner de lui, garder la distance, il était déjà trop tard. Ses mains s’étaient refermées autour de ma taille, fermement, comme s’il avait peur que je me m’échappe, son visage étant non loin du mien, ses yeux d’un bleu étonnant encré dans les miens. Instinctivement, je me crispai, tendue comme la corde d’un arc, essayant tant bien que mal d’étouffer un frisson de dégoût. Non envers lui, mais envers son contact des plus déplacés. Savait-il dans quel enfer il venait de mettre les pieds? Il était sans doute trop insouciant pour cela. Je serrai les poings, répriment l’envie de lui en coller une ou encore de lui faire l’une de ses prises particulièrement douloureuses que l’on apprend à exercé sur les criminels pour les immobiliser. Je n’en fis rien. Ce n’était sans doute pas la solution la plus adéquate. C’était celle que j’avais eue avec Dominic et le résultat n’avait pas été brillant, autant évité de refaire les mêmes erreurs deux fois. J’attendais à peine ses paroles, mais j’en saisis le sens. Un sens qui me fit grincer les dents

Je soufflais presque de soulagement lorsqu’il s’éloigna de moi. C’était sans compter sa petite tape qui m’hérissa les cheveux. Au vol, j’attrapai son poignet que je tordis de façon surement pas très agréable sans vraiment m’en rendre compte, avant de le lâcher, mettant une distance plus que respectable entre nous. J’essayais de ne rien montrer des sentiments qui se bousculaient moi, sans cessé de le toiser, quelque part entre colère, dégoût et amertume. «Bien sûr! C’est tout ce dont je rêve, une partie de jambe en l’air avec un type qui à l’âge d’être mon petit frère, le pied. »Mon ton était sardonique et moqueur. Le sarcasme ne pourrait pas être bien difficile à relever. Je croisai les bras sur ma poitrine, alors qu’il m’annonçait son éventuel départ. Je m’adoucie quelque peu, sans pour autant baisser ma garde face aux gestes posés quelques minutes plutôt. À croire que j’étais devant un tueur en série. Doucement, j’hochais la tête, le regard toujours encré dans le sien. «Ce serait surement une grande perte pour le commissariat, mais j’imagine que je n’ai aucun droit d’essayer de vous faire changer d’avis.» Pour la première fois depuis notre échange, je lui offris un sourire, un vrai, pas de ses étirements de lèvres particulièrement faux et sans aucun sens. «Néanmoins, si jamais vous changer d’idée un jour, vous serez le bien venu, monsieur Taylor.»

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MessageSujet: Re: Don't mess with me ~ Elias Don't mess with me ~ Elias Icon_minitimeVen 20 Jan - 13:56

Don't mess with me ~ Elias 66253078_11

Plus je regardais cette femme, plus je ressentais un truc étrange pas de l'amour ou une quelconque attirance au non loin de là cette idée, je n'y avais même pas songé une fois, mais malgré les airs qu'elle se donnait, elle avait l'air d'être tout autre chose au fond, je ne sais pas c'était une drôle de sensation que cela me faisait mais que voulez-vous c'était ainsi peut-être mon coté flic qui faisait surface dans n'importe quelle situation. Je laissais mon regard sur elle alors que je venais de la provoquer étrangement vous me direz mais ça me foutais hors de moi de la voir ainsi me faire la morale pour avoir coucher avec Selena dans le bureau et puis fallait dire que d'après ce que j'avais compris, elle n'y avait pas été de main morte à plusieurs reprises mais bon chacun et comme il est maintenant, je ne m'en fais plus pour ça.

J'étais contre ce mur après lui avoir mit une claque sur les fesses et qu'elle m'ait tordu le bras mais cela me fit plus sourire qu'autre chose pas qu'elle n'avait pas de force non mais c'était tout autre chose, c'était sa façon de faire et rien de plus quand je repris la parole pour lui parler qu'elle recevrai ma démission sous peu, je l'observais et fus assez surpris de ses réponses, je restais là contre le mur un instant avant de soupirer légèrement pour venir me mettre à ma place du départ a moitié assis sur le bureau
« Si j'avais une sœur comme vous, j'aurai très vite des cheveux blancs avec votre façon d'être Chef » Je vins à lui sourire un peu plus avant de passer une main dans mes cheveux lentement. C'est vrai que quitter la police avait été une décision difficile à prendre mais je ne pouvais pas mettre ma vie en jeu par mon imbécillité.

« Écoutez, comme vous dites rien ne me fera changer d'avis, ma lettre est déjà rédigée et sera sur votre bureau dans la journée, ça n'a pas été une décision simple à prendre mais pour ma famille, pour Selena et notre futur enfant qui sera là dans quelques mois, je ne peux pas prendre de risques du moins pas ainsi à la vue de tous » Je la regardais toujours dans les yeux avant de détourner le regard pensif, il est vrai que j'avais pensé à d'autre chose encore mais était-ce au fond bien raisonnable mais je savais aussi que s'ils avaient besoin de quoi que ce soit je serais là pour aider ou autres, je reposais mon regard sur elle, la dévisageant au fond elle se donnait un genre pour être respecté même si elle n'hésitait pas à coucher avec ses collègues.

« Peut-être un jour mais ne vous en faites pas j'ai déjà prévu la suite de ma vie, je viens d'acheter un club, il ouvrira à la fin du mois, mais sachez Chef que si vous avez besoin d'un truc pour une enquête, n'hésitez pas à téléphoner ou à pousser la porte du club, j'ai beau être ce que je suis, je ne laisse pas tomber mes collègues ou amis même si je ne suis plus dans la maison officiellement » Je la regardais dans les yeux, j'étais plutôt calme à présent et plus envie de jouer à la provocation et puis au fond à quoi cela servirait de continuer ainsi à rien quoique...
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