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M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a'

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MessageSujet: M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' Icon_minitimeDim 22 Juil - 21:44

    Ce matin là je n'avais absolument aucune envie, mes volets n'étaient même pas fermés de la veille, j'avais eu la flême de les fermer, j'ouvris péniblement un oeil, puis l'autre, je resta ainsi plusieurs minutes avant de reprendre mes esprits, je fixais le plafond et vit en fait une énorme toile d'araignée qui traversait toute la pièce, beurk, faudrai vraiment un jour que je prenne une femme de ménage, ou un homme si on trouve, autant se rincer l'oeil. Quand enfin j’eus trouver la motivation de me lever, je m'assis simplement dans mon lit, regarda dubitativement ma table de chevet pour essayer de dénicher un paquet de clope et un briquet, tentative réussie, quelques secondes plus tard j'étais à nouveau étalé dans mon lit avec ma clope à la main, je resta ainsi jusqu'à ce que je finisse de la fumer. Une fois debout, je ne pensai même pas à manger, direct sous la douche. Sortit de la douche, malheureusement j'avais oublié toutes mes affaires dans ma chambre, c'est bien de vivre seul, tu peux te balader à poil sans déranger personne, je m'habillai tranquillement.
    Je descendis mes escaliers et me dirigea vers ma cuisine, j'ouvris le frigo, et rien... Forcement un dimanche, ça c'est de l'organisation, et merde... Bon maintenant que j'étais habillé, je décidai de partir en ville, je trouverai sûrement une boulangerie ou un truc du genre ouvert, du moins j'espère. J’appelai un taxi de chez moi, c'est beaucoup plus simple, je pris à nouveau une clope le temps de débranché mon ordi, de prendre mon portable et de fermer la porte, le taxi était déjà arrivé. Une fois monté dedans je réfléchis à où je vais aller une fois que je serai descendu de cette voiture, je regarda au loin et vit le parc, un endroit fantastique, toujours très calme, même en pleine ville, je demandai au chauffeur de s'arrêter, je le payai et lui dît de garder la monnaie, en même il tant il était très mignon, je lui valait ça.

    Une fois dans le parc, je regardai si un banc était libre, j'en trouva un entre deux arbre, j'aimais beaucoup cet endroit. Une chose que j'aimais tout particulièrement c'était observer les gens, rien qu'en les observant on pouvait presque tous les cerner et ça j'adore. Heureusement que j'avais prévu mon paquet de lucky strike pour m'occuper durant tout ce temps, j'en sortis une et l'alluma, seulement mon estomac criait famine, à croire que la beauté du parc ne suffisant pas à calmer mon appétit et même le fait de fumer. J'ai dû sortir du parc avec l'impression de ne jamais pouvoir atteindre l'endroit le plus proche pour me nourrir et par miracle je vois l'enseigne d'une boulangerie. Je me hâtai à l'intérieur, et je fus vite découragé de devoir faire la queue, mais j'avais tellement faim que je ne fis pas demi-tour. Et une mauvaise chose n'arrive jamais seule, il y avait plus ce que je voulais, je pris autre chose, qui était tout aussi bon, mais ce n'est pas grave, enfin si un peut quand même mais, le principal c'est que je pouvais enfin manger. De retour au parc pour manger, mon banc était pris, et merde... je m'installa deux banc plus loin, un peu frustrer, c'est avec un goût amer que je mangeais mon palmier. Une fois finit, je fut bel et bien déçu de me rendre compte que j'aurai du en prendre deux. Pour oublier cette faim je regardai le ciel qui était plus que bleu, vu le temps je devrais-être de bonne humeur, et bien ce n'est même pas le cas.. Je mis quand même mes lunettes de soleil, et oui quand a de beaux yeux bleus comme moi, on craint le soleil. J'avais donc sortit une nouvelle clope que je m’empressai d'allumer, sans me rendre compte que c'était l'avant-dernière. Un bruit me fit baisser la tête, des gamins jouaient au foot au loin l'envie de retourner à leur âge m'envahit. Je soupira et écrase mon mégot au sol pour allumer ma dernière cigarette avec amertume, je pris alors vite la décision de me lever sans prendre garde au gens qui passait. Et c'est ainsi qu'une pauvre silhouette me percuta..Merde le con il vient juste de me faire perdre ma dernière cigarette qui s'écrase au sol. Je le regarda un peu de travers, il était un peu en mode cadavre, genre lendemain très très difficile, il avait encore un cadavre de bière dans une main et une clope dans l'autre, peut-être que qu'il en aurai d'autre?

    - Salut, euh... Dis-moi t'aurai pas une clope pour moi?
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Williams J. Reilly
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MessageSujet: Re: M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' Icon_minitimeLun 23 Juil - 21:22




Keelyan & Williams

« A m'asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi et regarder les gens, tant qu'y en a... »


Le soleil se levait à peine dans la grande ville qu'est San Francisco. Il faisait beau, et assez chaud. Le vent frais du matin dans le cou faisait un bien fou.

J'observais la bouteille vide d'alcool, guettant du regard si une goutte d'alcool qui, par miracle, pourrait se laisser glisser le long de la bouteille. Malheureusement, il n'y avait plus rien. C'était prévisible, je n'avais fait que boire. Pour noyer mes pêchés, dit-on. Des balivernes, j'apprécie juste le plaisir que m'apporte l'alcool. Du baume au cœur, quoi.

Nombres de bars sont ouverts une bonne partie de la nuit, beaucoup de boite de strip ou de nuit peuvent vous accueillir pour passer une soirée où l’euphorie remplira votre esprit autant que l’alcool remplira votre verre. Mais quand vient l’heure de renter chez vous. Évitez les transports publics, le métro se transforme en un véritable coupe gorge… les viols y sont courant sur certaines lignes. Les forces de l’ordre ne peuvent être partout, faute de budget et de personnel. Les bus transportent souvent des membres de gangs ou des gens peu fréquentables toujours prêts à en découdre pour une cigarette ou une pièce de monnaie. Je ne saurais trop vous conseiller de prendre un taxi. Mais vu que je n'avais pas un rond, je n'ai même pas pu suivre mon propre conseil et du m'asseoir dans l'herbe avec pour seul compagnie, ma cigarette et ma bouteille vide.

Bordel, qu'est-ce que j'avais mal à la tête ! Youpsie, Monsieur. Je vous avais pas vu... Hum... Sexy... Vraiment mignon celui-là... « Youpsie, je te prie de m'excuser, est-ce que ça va ? » M'acquittais-je auprès de lui, en le tutoyant. Je lui fis un sourire charmeur auquel – je suis presque sûr – il ne put résister. Je lui tendis une main.

Il osait me demander si j'avais une cigarette ?! Évidemment, que j'ai une cigarette, mec ! On est Williams Reilly, ou on ne l'est pas ! Si j'ai une cigarette, quelle question. Je me levais, sortis une cigarette étrangement intact de sa poche, avant de la tendre à l'homme en face de moi. « Bien sûr, tiens ! »

Je le regardais de haut en bas. Il portait un pull à rayures dans une teinte de marron clair et de bordeaux, un jean noir ainsi que des chaussures de la même couleur que son pantalon. Mon mal de tête ne permit pas de faire mieux. C'est donc ainsi que me vint l'idée de l'inviter boire un café, ou n'importe quoi d'autres. « Un café, cela te tente ? » Dis-je en souriant jusqu'aux oreilles.

D'un seul coup, il se mit à pleuvoir. Je ne pus m'empêcher de regarder le ciel. Il faisait beau il y a, à peine, quelques secondes ! Je saisis le poignet du beau jeune homme et nous courûmes nous mettre à l'abri, sous un arbre touffu. « Je crois que l'on peut abandonner l'idée du café » Dis-je en rigolant d'un rire sincère.

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Dernière édition par Williams J. Reilly le Ven 27 Juil - 12:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' Icon_minitimeMer 25 Juil - 21:54

    Ce matin il faisait un temps magnfique, mais il faisait un peu frai quand même, c'est pourquoi j'avais enfilé un petit pull histoire de ne pas avoir froid, c"était une sensation que je detestais par-dessus tout! Je préférais largement crevé de chaud, que de ne plus sentir mes orteils, avoir les doigts glacés par le froid, la goutte au nez et ne même pas la sentir car on ne sent même plus le nez lui même, les flocons de neige dans les yeux, beurk... On est bien mieux au chaud à San francisco, on n'a pas souvent froid, et ça c'était bon. Je m'étais donc retrouvé sur ce banc, de mauvais poil parce que j'avais encore très faim, je n'avais plus de clope et je n'étais pas sur mon banc fétiche, autant dire que rien d'allait droit aujourd'hui. Le mieux comme on dit, c'est de rester couché, j'étais donc partit pour rentrer chez moi, seulement un petit merdeux m'avais fais perdre ma dernière clope, et malheureusement, la seule chose qui arrive à me calmer correctement, c'est la clope? Il avait donc tout interêt à en avoir, parce que je m'enerve pas souvent, mais quand ça arrive, on en entend parler pendant très longtemps. Et heureusement pour lui, il en avait, en même temps vu sa gueule de défoncé, si il en avait pas c'est que le monde n'était plus ce qu'il était. Il me tenda la clope que je m'empressa de prendre, d'allumer et de profiter de ma première latte, je pris une grande bouffé et l'expulsa lentement, mais une chose m'arreta, je n'avais même entendu sa première question, il voyait bien en même temps que j'allais bien maintenant, du moins j'allais mieux « Un café, cela te tente ? » D'un coup je redescendis sur terre, un truc à me mettre dans l'estomac, je n'eus pas le temsp de répondre qu'une énorme goutte d'eau s'ecrasa sur ma clope, je regardais le ciel avec un regard tueur. Pas ma clope! mais même pas le temps de pensé à quoi que se soit, le jeune homme me saisit le poignet, sans rien dire il me traina sous un gros arbre qui ne laissait que quelques petites gouttes, manquait plus que ça dans ma journée, la pluie... J'aime pas la pluie, ça mouille, j'aime pas être mouillé, c'est pas vrai, j'aime rien aujourd'hui, j'aime pas être de mauvaise humeur... Je ne trouvais que deux points positifs, j'avais une clope à la main et j'étais plutôt bien accompagné, mais un truc me chiffonais, soit il était jeune soit il faisait jeune, mais je partis plutôt sur ma première conclusion. En tout cas même si il était jeune, il était dans un piteux état, si il ne m'étais pas rentré dedans, je ne lui aurait même pas adressé la parole, le côté bourgeois qui ressort des fois.

    L'idée que le café me passait sous le nez me dégouté un peu, il n'y avait qu'une seule chose à faire, déjà enlever mes lunettes de soleil car je n'y voyait absolument plus rien. Ah, d'un coup j'y voyais beaucou plus clair, quand je le regardais de plus près, je me dit qu'avec les lunettes c'était pas trop mal non plus, c'était dommage il s'ammochait beaucou ptrop, il devrait faire plus attention à lui. Ah merde je me suis pas présenté. Je le regarda dans les yeux et lui tendit ma main.

    - Enchanté jeune homme, mon nom est Keelyan.

    Je le regardais dans les yeux en attendant un geste de sa part, il avait les yeux bleus, mais ils tiraient beaucoup plsu sur le gris que sur le bleu, probablement à cause du temps, quoi-que les miens resté beaucoup plus bleus que gris...

    [b] La soirée a dû être dure pour toi non?[b]
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Williams J. Reilly
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MessageSujet: Re: M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' Icon_minitimeJeu 26 Juil - 20:48




Keelyan & Williams

« Les nuages ne disparaissent pas, ils se transforment en pluie... »


J'ouvris les yeux, haletant, les yeux en furie, virevoltant d'un endroit à l'autre. Je tâtais ma joue, amer. Je passais une main experte sur mon sourcil gauche, frottant doucement mon arcade sourcilière. Je grinçais des dents à ce souvenir impardonnable. J'avais toujours cette marque, cette cicatrice. J'avais un creux que je pouvais sentir et qui me torturais quelques fois.
Mon ombre me suivait, glissant le long des murs. Je courbais l'échine, tirant sur ma capuche de sweat-shirt, la glissant sur ma tête. Je grognais, humant l'air frais de pleins poumons. Le tonnerre gronda au-dessus de nos tête, claquant dans le ciel, criant sa colère, hurlant sa rage grandiose. Je regardais le dénommé Keelyan sous l'arbre du parc de pelouse à droite. Je laissais mes flancs baigner dans le frais cresson vert, raclant le sol humide de mes mains.

Je cueillis une plante, la portais en bouche, mâchonnant inlassablement l'herbe. Le ciel, gris foncé, était illuminé par les éclairs. L'air frais se faisait sentir. Un éclair illumina le ciel d'un noir d'encre et le tonnerre déchira le silence. « Williams, de même. » Dis-je en le contemplant de haut en bas. La pluie. Encore et toujours la pluie. Les lourds nuages gris déversaient toute l'eau du monde sur San Francisco, dans une atmosphère morose et nostalgique. J'invitais notre cher ami à s'installer auprès de moi. « Hum, oui. On va dire ça. » Répondis-je en souriant de toutes mes dents. Mais lorsqu'il frôla ma main de la sienne, mon sourire retomba et je sentais le sang montaient à mes joues déjà rosies par la fraîcheur du matin. Oh god, comme il est mignon avec ses lunettes. Oh god, comme il est mignon tout court !

Mes lèvres frôlent les siennes…
Nos mains se frôlent, se rencontrent, s'éloignent, se rapprochent, se découvrent…
Nos langues se frôlent, s'ignorent, se titilles, se goûtent, se mêlent…
Nos corps expriment ce que nos esprits répriment depuis trop longtemps…

Je m'arrêtais à regret. Je... Je ne savais pas s'il était dégoûté, frustré ou même les deux. Je n'osais pas regardais son visage tellement j'étais submergé par une sensation gênante. Très gênante. J'espèrais seulement. Simplement. Tellement qu'il continue... « Je... Hum... »

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MessageSujet: Re: M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' Icon_minitimeVen 27 Juil - 13:07

J'aime pas la pluie, quand les gouttes d'eau passent dans le cou, ça fait une sensation vraiment très désagréable, quand cette goutte vint à toucher ma peau, tout mon corps était parcouru de frissons incontrolables. Mais ma mauvaise humeur s'effacait peu à peu, la sympathique compagnie du jeune homme me remonter le moral. Les éclairs éclairaient le ciel devenus si rapidement très sombre, j'aimais bien les orages, mais la à vrai dire dehors, sous un arbre, j'étais pas tellement serein, a chaque coup de tonerre, je sursautais sans pouvoir me controler. Williams, c'était son nom, un nom assez courant d'ailleurs, mais bon c'est qu'un detail enfait. Finalement je ne regrettais absolument pas d'être venu dans cette ville, le hasard fait bien les choses, car si mon doigt avais pointé une autre ville sur cette liste, je n'aurai jamais connu cette ville et toutes les choses que j'ai pû faire dans celle-ci. Beaucoup de choses s'étaient faîte ces derniers jours, la venu de mon frère cadet chez moi, avoir revu Lando, ça faisait beaucoup en seulement quelques jours. Je regardais le parc qui se vider à toute vitesse, les gens couraient tous en direction des differents, bars, magasins, et autres endroits au sec. Et bien nous, non, c'est vrai c'est agréable un "peu" de pluie alors qu'il faisait relativement chaud en ce moment, c'était bien de les voir récupérer leurs affaires, ceux qui rallaient parce que leur I-phone, Samsung, ou autres Blackberry avaient pris l'eau, loin de là ces genres de soucis pour moi. Je cherchais plutôt mes lunettes de soleil, je restais un moment à chercher mes lunettes, je me stoppa net et posa ma main sur ma tête, et oui pauvre idiot, elles étaient pas loin tes Ray-ban. En voulant attraper mon portable dans ma poche car il vennait de vibrer, je sentis que j'avais froller la main de Willi'. Je le regarda, son regard était profond et sincère, j'aimais bien ce p'tit gars. On avait l'air d'avoir le même mode de vie, du moins il aimait bien faire la fête, fumer... On allait bien s'entendre. Je fûs sortit très rapidement de mes pensées. Il s'était très dangeureusement approché de moi, ses lèvres frollaient les miennes durant quelques instants pour ce rencontrer peu après, on avait échangé un long, doux et intense baiser. Ce fût un moment extremement chaud et agréable. Oublié l'orage, les éclairs et le bruit qu'il provoquait. Une fois ce baiser achevé, je me dis qu'il se débrouillait vraiment très bien. J'ouvris mes yeux, seulement, lui ne me regardait plus et avait bredouillé quelques... Consonnes. Sans même réfléchir je posa mon doigt sur sa bouche.

-Ne dis-rien, tu vas tout gacher.

Je me rapprocha des lèvres de Williams et lui déposa un tendre bisous sur les siennes. Un sourrire s'afficha sur mes lèvres, le premier depuis ce matin, mes yeux plongés dans les siens je décrocha tout de même quelques mots, histoire d'en savoir un peu plus sur lui. En effet, je ne conaissait que son prenom et je voyais surtout qu'il s'était bien défoncé la veille.

-Ca t'arrive souvent d'embrasser comme ça un mec qui t'es totallement inconnu, dans un parc sous la pluie?


Je sourriais à ma propre phrase, en même il y avait très peu de chance qu'il est déjà rencontre un mec, dans un park un jour d'orage. J'approcha ma main de la sienne, après s'être frollées durant quelques instants, ma main attrapa la sienne et n'allait pas la lacher de si-tôt.
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MessageSujet: Re: M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' M'assoir sur un banc, 5 minutes avec toi, regarder les gens tant qu'y en a' Icon_minitimeSam 28 Juil - 19:41




Keelyan & Williams

« Je crois... »


Quand il sourit, je craque. Or, il n'a pas qu'un sourire, mais toute une panoplie dont il se sert pour communiquer ce que les mots ont de la peine à transmettre. La manière dont il courbe légèrement ses lèvres, où je devine, non, j'aperçois la pointe de ses incisives, dont l'émail est d'une blancheur rare mais naturelle rappelle la quasi-perfection de sa dentition qui ne connaît aucune carie, qu'aucun plombage ne gâche le doux spectacle de sa bouche, seine, resplendissante, respirant la santé et le bien être, à l'image de toute sa personne.

Et ce sourire s'accompagne d'un regard d'une satisfaction candide qui me font chavirer. Que ce regard est attendrissant, transmettant une onde de douceur et de fraîcheur qui envahit doucement mon esprit tout entier. Quel bonheur alors que de ressentir ses yeux posés sur moi ! Oh oui, j'aime ce sourire, Je l'aime d'autant plus qu'il est rare et précieux... Mais surtout, que c'est le sien.

La pluie tombait et les orages grondaient, mais peu importait la météo, j'étais avec lui et pour le moment, c'était tout ce qui comptait. Lui. L'espace d'un instant, je crus que j'étais encore dans mon monde. Sans réaliser ce que je faisais, je tendis le bras avec un sourire doux et mes doigts vinrent à frôler cette chevelure qui s'offrait à moi. Mais le contact était bien trop réel pour un songe.
Je fis glisser ma main le long de son bras avec légèreté, avant de la laisser posée sur son poignet, comme si je craignais qu’il ne s’échappe en s’apercevant que j’étais bel et bien là.

L'orage venait d'éclater très fort, on voyait les éclairs. Le tonnerre grondait, on aurait dit qu'il roulait à l'interieur des nuages avant de venir se fracasser contre la falaise pour résonner dans la vallée, dans les collines. Ce spectacle était à la fois beau, mais aussi terrifiant. Il saisit ma main. « Hum, nan pas vraiment. T'es la seule personne... » Dis-je en baissant les yeux et en souriant timidement.

Je m'emparais de ses lèvres. Nos fronts se touchaient et nos souffles se mélangeaient. Mon coeur battait à cent à l'heure, mes jambes étaient devenues du coton. Le baiser s'éternisait, ne perdant rien de sa ferveur, et je repris peu à peu mes esprits. Mes yeux contemplèrent, autant qu'ils le pouvaient dans cette position, le visage de celui qui m'embrassait. Ne réflechissant pas plus, je collais mon corps à celui du jeune homme.

Un autre baiser, beaucoup plus sauvage que les précédents. Puis d'un coup, mon dos heurta le sol. Je compris immédiatement que je venais de passer en mode dominé. Et c'était merveilleusement frustrant. Le souffle saccadé, je laissais, sans un mot, la chaleur emplir chaque fibre de mon corps. « Je... Je crois que je suis... En grand danger de... Tomber amoureux de toi... » Renchéris-je en m'enfonçant la tête dans le creux de son cou, comme pour échapper à son regard.
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