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Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan

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MessageSujet: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeLun 24 Sep - 16:36


Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan
Kendall & ...
Quand j’ai donnée ma démission à la CIA, j’avais choisi de m’installer à San Francisco parce que je n’y avais aucune attache. Je voulais laisser ma vie d’avant derrière moi mais c’était difficile de se séparer des personnes avec qui j’avais grandis, avec qui j’avais passé tant de bon moment. En même temps, je savais que si je restais dans la même ville, je voudrais reprendre du service tôt ou tard et ce n’était pas en adéquation avec la vie de femme normale que j’avais envie de découvrir.
J’étais arrivée à San Francisco depuis quelques jours maintenant, j’avais trouvé une maison dans laquelle j’avais aménagé une pièce attenante à ma chambre pour y placé les armes que j’avais encore en ma possession. Je n’avais pas grand-chose comparé à avant, juste 2 ou 3 pistolets, un fusil longue porté, 6 shurikens ainsi que 3 poignards dont un que j’avais toujours sur moi et bien sur, j’avais aussi les munitions allant avec. Bref, ma nouvelle vie commençait sans pour autant que je renie mon passé.
Pour le moment, je n’avais pas de boulot mais j’avais suffisamment pour subvenir à mes besoins pour le moment alors je ne m’inquiétais pas trop. Je savais que je trouverais un boulot qui pourrait me convenir et même si ce n’était pas le cas, je saurais m’adapter. Après tout, c’était ce qu’on m’avait toujours appris et puis, avec mes compétences, je savais que beaucoup de porte s’ouvriraient à moi sans trop de problème. Pour l’heure, j’avais envie de courir et découvrir la ville. J’avais donc enfilé une tenue de sport et je m’étais résolue à laisser mon poignard fétiche à la maison.

Je laissais ma foulée m’emporter sans réellement savoir où j’allais. J’espérais juste être capable de rentrer chez moi après. Après tout, j’étais nouvelle dans cette ville et je ne la connaissais pas encore, d’autant plus que je ne faisais pas vraiment attention au chemin que j’empruntais. En fait, je me laissais totalement emportée par la joie de sentir mes muscles s’étirer, rouler, à chaque foulée. Sentir le léger vent fouetter mon visage me procurait une joie immense. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris le temps de courir juste pour le plaisir et non parce qu’il le fallait. D’accord, avant je courrais quand même mais ce n’était pas la même chose. Tout d’abord, je n’étais jamais seule à courir avant, j’étais toujours accompagnée et puis, je ne sais pas, courir juste parce qu’on en a envie ce n’est pas la même chose que lorsque c’est inclus dans votre planning.
Arrivée sur la plage au bout d’environ 1h de course, je décidais que c’était suffisant pour la journée. Je ne savais pas quelle distance j’avais parcouru mais j’avais envie de perdre mon regard dans l’horizon, de faire le point alors après avoir trouvé un coin où me poser, je m’étais assise sur le sable et je regardais la mer, me laissant bercée par le resac.
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeMar 2 Oct - 17:43

Kendall & Camy & ...


« Je me suis bien fait comprendre, Silverstone ? Je veux ces photos en temps et en heure ! Elles sont essentielles à la publicité de l'agence de mannequin. Je t'assure que si elles ne sont pas sur mon bureau demain tu es virée ! Nous ne pouvais pas nous permettre de prendre du retard à cause de photographes qui.. » Sans en écouter davantage, je lui raccrochais au nez. J'avais l'habitude de ce genre de discours. Depuis plusieurs mois c'était pareil, j'avais sans arrêt le droit à ses représailles agressives pour le moindre détail. Représailles de quoi ? Eh bien...Du jour où j'ai refusé ses avance. Mon supérieur était le prototype de l'homme marié, qui décide d'être fidèle à sa femme tous les 36 du mois. Ce genre de type insupportait réellement, et je ne me gênais pas pour le lui faire comprendre. Ce qui ne lui plaisait évidemment pas, alors il s'en prenait à moi sur le point de vue professionnel. Tout dans mes photos le contrariait, chaque détail était remis en cause. Pour cette simple raison, je passais par d'autres personnes pour remettre mes clichés. Toujours en temps et en heure bien sûr...Parfois, je me demandais pourquoi je restais si passive, sans jamais calmer les ardeurs des gens qui pensaient pouvoir me marcher sur les pieds. Franchement, ça aurait été si simple...Coucher avec ce mec une fois, et prévenir sa femme du passage de son mari dans mon pieu. Il pouvait bien me détester, il avait une chance inouïe que je ne sois pas une garce.

J'étais devant mon écran d'ordinateur, à trier le lot de photos que j'avais prises lorsqu'il m'avait appelé. Ce qui me coupait toute envie de bosser. En réalité, je me sentais seule. Besoin de prendre l'air. Les soucis, bien que peu nombreux dans ma tête, prenaient une place à proprement dire encombrante. Marley, par exemple...Je ne savais pas si je regrettais de l'avoir mise à la porte. Le fait est que j'esquivais soigneusement chaque appel de sa part, supprimait chaque texto et chaque mail avant même d'en avoir lu un mot. Envie de prendre du recul par rapport à la situation. Je cherchais l'intérêt de me prendre la tête, et chaque réponse que je trouvais ne parvenais pas à me satisfaire. En bref, j'avais un immense besoin d'un grand vide émotionnel, histoire d'oublier le temps de quelques heures des pensées obnubilantes. Une chose était certaine, en restant dans mon appartement, je n'arriverai à rien. Comme dernier recours, j'avais fini par fermer mon ordinateur d'un coup sec, pour me lever, débarrasser la table basse des résidus de ce qui avait constitué mon petit-déjeuner, avant de m'enfermer dans ma salle de bain pour une douche brûlante, qui me prit déjà un temps considérable, bien que bénéfique. Une fois ceci fait, la question s'était posée devant ma penderie. Étant donné que je comptais sortir, sûrement pas à pied, ça allait être moto. Ce qui excluait les jupes et les robes. En fait, ça excluait quasiment tout, mis à part ma tenue fétiche pour les balades en moto. Sourire aux lèvres, j'attrapais un slim noir, un débardeur chemisier blanc, ce qui allait constituer le principal. Pour le reste ? Veste en cuir et bottes assorties. En quelques minutes, je fus vêtue, et prête à sortir cavaler.

J'avais beau être une femme et travailler dans le domaine de la mode, l'endroit où je m'attardais le plus était mon garage, qui abritait mes quelques petites merveilles, qui avaient la chance de ne jamais être négligées le moins du monde. Comme à mon habitude, un sourire aux lèvres, je fis le tour des bécanes, passant ma main sur certaines d'entre elles. Cela pouvait paraître futile pour la plupart des femmes, mais ces motos étaient vraiment mes bébés à moi. D'ailleurs, je détestais que quelqu'un y touche. Avec le recul, je n'y trouvais pas vraiment de justifications...Enfin. Sans y songer davantage, je m'emparais de mon casque qui trônait sur une étagère, et enjambais une des motos qui se trouvait être une kawasaki, que je possédais depuis presque 2 ans. Assez confortable pour la route, assez rapide pour m'autoriser le plaisir de quelques pointes de vitesse quand l'envie me prenait, que demander de plus ? Soudainement euphorique, je profitais pleinement de la sensation d'ivresse que me procurait le fait de tourner la clé, d'entendre le moteur ronronner. De quoi revigorer n'importe qui. Je n'attendais pas plus pour démarrer, et aller enfin prendre l'air.

Le soleil était au rendez-vous de plus, la circulation était même fluide. Très vite, je bifurquais pour me diriger à l'extérieur de la ville, n'ayant pas forcément envie de me retrouver au sein du trafic, aussi faible soit-il. Je connaissais quelques coins agréables qu'on pouvait qualifier campagnards, qui étaient toujours déserts de toute présence humaine. Animal en revanche...Quand je venais le soir, ce n'était pas rare que le bruit de la moto fasse fuir quelques animaux nocturnes. Sauf que là, nous étions en journée, alors je ne me préoccupais pas tellement de la faune et flore, accélérant comme bon me le semblait, faisant tout le raffut dont j'avais envie. Si je n'avais pas eu une mauvaise expérience de la chose, peut-être bien que j'aurai même retiré mon casque pour profiter des cheveux au vent. Dommage que mon côté raisonnable m'assure que ce n'était qu'une mauvaise idée de plus. C'est que j'en avais un tas, de mauvaises idées. Dès que je m'ennuyais j'en trouvais une en fait. J'étais certaine que ça saurait en exaspérer plus d'un, mais allez savoir pourquoi je continuais. Certaine choses ne pouvaient pas s'expliquer, c'était comme ça.

Au bout d'une bonne demi-heure à rouler, les yeux rivés sur la route, je terminais par longer la plage, ralentissant soudainement, pour au final m'arrêter. L'océan faisait parti des éléments qui m'avait toujours intriguée, même depuis que j'étais gosse. Cette immense étendue d'eau bleutée était un vrai mystère. A la fois calme et agitée, elle avait un pouvoir presque hypnotique. Qui me donnait pour le moment envie d'aller m'asseoir sur le sable, pour observer les vagues s'échouer sur le rivage. Bien tentée de céder à cette envie, je coupais le moteur, et retirais mon casque. Réflexe de fille, je démêlais rapidement mes cheveux avec mes doigts, les yeux rivés sur le paysage qui s'offrait à moi. Le temps de ranger le casque, je me dirigeais d'un pas décidé vers l'étendue sableuse, retirant mes chaussures pour mieux pouvoir profiter de la texture douce sous mes pieds. Certaines personnes étaient déjà installées, certaines parlant ou jouant à des jeux de plage, d'autres promenant leur chien ou leurs gosses, d'autres encore pionçant dans un coin. Et puis...Il y avait cette jeune femme, assise, les mains dans le sable, les yeux fixés au loin. Allez savoir pourquoi je me dirigeais vers elle, m'installant même à ses côtés. Mes mains s'enfoncèrent d'elles-mêmes, tandis que je restais là respirer l'air marin. « Ça paraît calme et pourtant, les jours de tempête, c'est sans doute plus destructeur que n'importe quoi...Ça vous arrive d'avoir l'impression de ressembler à l'océan ? » demandais-je en tournant la tête vers cette inconnue. Bonjour je pose des questions ultra philosophiques...Pourtant, quelque chose me disait que je n'étais pas la seule à avoir cette impression.
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeMer 10 Oct - 10:00


Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan
Kendall & Camelia
Assise sur le sable devant l’étendu immense qu’était l’océan, des souvenirs anciens refluaient dans mon esprit. Je me revoyais à Miami, avec mes parents, on était tous les 3 à la plage et c’était magique. Le bonheur d’être tous ensemble était palpable et personne ne se doutaient que tout cela ne durerait pas. Je ne pleurais plus la mort de mes parents depuis longtemps tout comme j’étais en paix avec ça depuis quelques temps. Il faut dire que retrouver la trace de ceux qui m’avaient retiré mes parents à tout jamais, les traquer et voir la peur dans leurs yeux juste avant d’appuyer sur la détente m’avait fait énormément de bien pour enfin me sentir en paix.
Je savais que me venger n’allait pas ramener mes parents mais ça m’avait vraiment aidé à faire mon deuil et puis personne ne savait que j’étais la cause de tous ces meurtres. Personne à part mon meilleur ami. Il ne m’approuvait pas, m’avait dit que je ne valais pas mieux qu’eux mais je savais qu’il ne dirait rien. Il savait à quel point c’était important pour moi. Il savait que depuis le début, j’étais mue par le désir de vengeance. Tout aurait peut-être été différent si je n’avais pas été présente au moment de la mort de mes parents ou si j’avais été plus jeune. J’avais été traumatisée pour la perte de mes parents et les psy que j’avais vu n’avaient jamais réussi à me faire oublier ce jour funeste.

Je revenais doucement à la réalité, dans le présent, sur la plage, devant les vagues terminant leur course sur le sable. Il fallait que je me vide l’esprit, que j’enfouisse mon passé dans le tréfonds de mon âme. Je fermais les yeux un instant quand j’entendis le sable crisser à coté de moi. Lentement, j’ouvris les yeux et du coin de l’œil, j’observais la jeune femme venue s’installer à coté de moi. Rapidement, elle prit la parole et se mit à parler de l’océan. Elle avait raison, l’océan paraissait tellement calme et reposant qu’on pouvait presque oublier qu’il pouvait être destructeur. Je soupirais lentement avant de répondre à la jeune femme.

- C’est vrai qu’on a tendance à oublier à quel point l’océan peut être dévastateur, dis-je tout en cherchant comment répondre à sa question. Ce n’est pas une impression en ce qui me concerne, je suis imprévisible et presque aussi destructeur que l’océan un jour de tempête. Enfin, je l’étais jusqu’à il y a peu. Mais je pense qu’il ne faut pas se fier aux apparences, ce n’est pas parce qu’on semble fragile qu’on ne peut pas être dangereux. Vous ne pensez pas ?

Je lançais un léger coup d’œil à la jeune femme avant de reporter mon regard sur l’océan. La vraie réponse était que j’étais exactement comme l’océan. J’étais assez jolie, je semblais fragile mais je pouvais tuer et je l’avais fait que se soit sur ordre ou non comme lorsque j’ai assassiné les meurtriers de mes parents. Il ne faut pas se leurrer, si jamais la police ou peu importe qui s’occupait de la mort des ces membres de gang, trouvait des preuves que j’avais tué ses hommes, peu importait mes raison et ma formation, je savais que je serais condamnée mais j’avais été assez minutieuse pour ne pas laisser de preuve derrière moi.
© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeDim 21 Oct - 18:01

Kendall & Camy


Aborder les gens qui semblent pensifs sur la plage ? Clairement, ce n'était pas mon habitude. Pour en plus parler de la mer, vraiment, pour aborder les gens je régressais. Malgré tout, ça ne me perturbait pas plus que ça. Après tout, je n'avais rien à faire, je n'avais pas envie d'être seule. Je pouvais bien discuter avec des parfaits inconnus. Cette jeune femme en l’occurrence. Apparemment, il était toujours plus facile de parler avec des personnes que nous ne connaissons pas. De temps à autres, j'avais réfléchi à cette supposition. Était-ce dû à l'impression d'anonymat ? De toute évidence, ça se passait dans la tête. On pouvait bien croiser des centaines de personne par jour, dont certain qu'il nous arriverait souvent de croiser sans même qu'on s'en rende compte, ils resteraient des illustres inconnus. De nos jours, on ne prenait même plus la peine de faire attention aux détails de la vie, et c'était bien dommage. Avec la photographie, j'étais de ce genre-là, à toujours traquer le moindre détail, la moindre exposition avantageuses des choses pour les immortaliser. Sauf que parfois, la beauté constituait au moment présent, sur le vif. J'avais un tas de photographies sans réelles significations, mais dont j'étais incapable de me séparer. Tout simplement parce que ça représentait des parties de la vie qui ne reviendraient pas. Les clichés allaient tout aussi bien être des bouts de rue déserte, que San Francisco en pleine activité le jour, ils auraient toujours leur propre valeur.

Bien que pour l'instant, ça soit l'océan qui captivait toutes mes pensées. Face à cette masse d'eau imposante, puissance et dangereuse, j'avais cette impression agréable que tout le monde était mis sur le même piédestal. Certains pouvaient bien se considérer comme les plus puissants, il y avait toujours plus haut que nous même. Face aux éléments, on n'était rien de vraiment matériel. Juste quelques poussières inutiles et solitaires...Oui. Il fallait que j'arrête de penser, que ce soit à Marley, à mon boulot, à ma famille, à la vie en elle-même. Je basculais la tête en arrière, observant impassiblement le ciel, écoutant le bruit des vagues, inspirant à plein poumons l'air de la mer. Je me sentais incapable de vivre loin de l'océan. J'avais beau ne pas y passer un temps énorme, à mes yeux c'était un repère. Un peu le bout de la terre. C'était comme si au moins, je savais où j'étais. Ça contre-balançait cet agacement que j'avais de voir ma vie m'échapper par moment.

La jeune femme à côté de moi ne semblait pas s'attendre à ce que j'engage la conversation, encore moins par une réflexion pareille. Je crus l'entendre soupirer. « C’est vrai qu’on a tendance à oublier à quel point l’océan peut être dévastateur. Ce n’est pas une impression en ce qui me concerne, je suis imprévisible et presque aussi destructeur que l’océan un jour de tempête. Enfin, je l’étais jusqu’à il y a peu. Mais je pense qu’il ne faut pas se fier aux apparences, ce n’est pas parce qu’on semble fragile qu’on ne peut pas être dangereux. Vous ne pensez pas ? » Je hochais doucement la tête. Je ne m'étais pas trompée en pensant que peut-être cette femme pourrait avoir le même avis que moi sur la question. Ça ne s'expliquait pas car effectivement ''il ne faut pas se fier aux apparences''. « L'océan en est la preuve je pense. Et puis, on est tous un peu dangereux à notre manière. Même si en soit, ça ne veut rien dire. » Je me tus à nouveau, les yeux fixés au loin. J'avais sorti deux phrases que mon stock semblait écoulé...Bien pratique pour la discussion. «  Ca fait longtemps que vous êtes ici, les yeux dans le vague ? Le temps a l'air de passer tellement plus vite ainsi... » Je me surprenais à sourire franchement. La prochaine fois que j'aurais envie de discuter avec quelqu'un, il faudrait vraiment que je trouve une façon plus correcte de rencontrer les gens.
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Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  400822
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeLun 22 Oct - 15:24


Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan
Kendall & Camelia
Jusqu’ici, j’avais toujours vécu ma vie à 100 à l’heure. Je n’aimais pas l’inaction et les rares moments de repos que je m’accordais, je les passais à pister les membres des gangs qui avaient tués mes parents. J’avais passé des journées entières à planifier ma vengeance, à mettre en place un plan d’action et puis un jour, j’étais passée à l’action. Je les avais tous retrouvés et tous exécutés. J’avais pris toutes les précautions pour ne laisser aucune trace et aujourd’hui, si je tombais, cela aurait voulu dire qu’il m’avait trahit et ça, je sais que je ne lui pardonnerais jamais si jamais il me trahissait.
Quoi qu’il en soit, dorénavant, je vivais ma vie plus calmement depuis que j’avais fait le choix de démissionner. Ça n’avait pas été un choix facile à faire, j’aimais ma vie telle qu’elle était mais j’étais libéré du poids qui pesait sur mes épaules et du coup, je voulais goûter aux joies d’une vie dite normale. Ma nouvelle vie n’était pas déplaisante mais elle me paraissait fade, sans saveur. Peut-être que je m’étais vengée trop tôt, peut-être que c’était l’expectative de pouvoir punir ceux qui m’avait arraché mes parents qui faisait que j’avais un but. J’en savais rien. Tout ce que je savais, c’était qu’assise devant l’immensité de l’océan, je refaisais le monde, mon monde, à base de « et si… ». Avant, je pouvais me glisser dans la peau de n’importe qui mais maintenant je n’arrivais même pas à me glisser dans ma propre peau.

Je me posais moi-même beaucoup de questions auxquels je n’avais pas de réponse pour le moment et voilà qu’une jeune femme venait m’en poser une tout en s’installant à coté de moi sur le sable. C’était en toute sincérité que je lui avais répondu, je m’étais même laissée emporter par ma réponse en dévoilant que j’étais moi-même aussi dangereuse que pouvait être l’océan un jour de tempête. Bien sur, je n’allais pas lui dévoiler mon petit secret, je ne voulais pas voir la police débarquer chez moi pour me passer les menottes même si je savais au fond de moi que je ne plaiderais jamais non coupable.
La compagnie de la jeune femme ne me dérangeait pas, ce que je trouvais étrange de ma part. Non que j’étais asociale, c’était juste qu’en général, je n’étais jamais moi-même quand je parlais à des inconnus, j’avais toujours une mission à accomplir mais pas cette fois. Enfin si mais ma mission était juste d’essayer de vivre normalement. La jeune femme était aussi de mon avis concernant les apparences, ce qui fit naitre un léger sourire sur mes lèvres pendant qu’elle me demandait si cela faisait longtemps que j’étais assise à rêvasser et que le temps avait l’air de passer plus vite ainsi.

- Pour être honnête, je ne sais depuis combien de temps je suis assise ici, lui répondis-je, j’avais besoin de réfléchir à certaines choses et je suppose que ça fait un moment mais je n’en suis pas sure. Je lâchais un soupir avant de me tourner vers la jeune femme afin de lui poser une question à mon tour. Vous n’avez jamais pris une décision qui changera votre vie à tout jamais sans être sure que c’est vraiment ce que vous voulez ? Je veux dire que sur le moment, c’est vraiment ce que vous voulez mais que dans le futur vous avez peur d’avoir pris la mauvaise décision.
condamnée mais j’avais été assez minutieuse pour ne pas laisser de preuve derrière moi.
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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeMar 30 Oct - 8:29

Kendall & Camy


La vie était quelque chose de complexe, compliqué. Le mode d'emploi n'était jamais fourni avec, alors on devait apprendre à faire avec. Deux solutions, soit on s'en sortait, soit on se perdait en route. Pour ma part, sans être perdue, j'avais tendance à m'égarer, sans pour autant perdre le droit chemin des yeux. Je prenais ça comme un amusement, sans jamais mesurer les conséquences des conneries que je pouvais bien faire. Après tout, si je ne les faisais pas maintenant, ça ne serait jamais fait. Je refusais d'arriver vieille et de me dire tout bêtement que je n'avais pas assez vécu. A mes yeux, on pouvait devenir complètement inconscient à partir du moment où ni le danger, ni la mort ne nous effrayait. J'arrivais doucement mais sûrement à cette limite, cherchant sans doute les prochaines lignes qu'il ne me faudrait pas franchir. A croire que j'étais loin d'avoir la tête sur les épaules. Au lieu de m'en inquiéter, je m'en jouais, au point d'envoyer en l'air les bonnes conduites. Rien à redire sur ce sujet, je n'avais jamais été le modèle à suivre. Je le savais, les autres le savaient, personne ne réussissait à me raisonner. Ce détail, ce n'était pas la vie, mais la liberté. Agir comme on l'entend, en ne laissant personne nous marcher sur les pieds, nous rabaisser. On était tous sur un même pied d'égalité, bien qu'on n'en ait pas conscience. Ainsi donc, je ne me privais pas pour exposer mes pensées par a+b...Même si ça pouvait nous attirer les foudres de notre patron. Bêtement, je me mis à sourire.

« Pour être honnête, je ne sais depuis combien de temps je suis assise ici, j’avais besoin de réfléchir à certaines choses et je suppose que ça fait un moment mais je n’en suis pas sure. » Je comprenais ce que la blonde voulait dire. J'évitais souvent de me perdre dans mes pensées, de peur de ne pas en voir le bout. Un sujet en amenait un autre, qui se transformait en une question existentielle, qui nous restait en tête un long moment. Quand la réponse ne venait pas, c'était d'autant plus difficile à gérer. On ne savait jamais par où prendre le problème...C'était bien comparable à une pelote de laine emmêlée. Tirer sur certains fils peut tout résoudre, tirer sur un mauvais peut empirer le souci. La patience n'ayant jamais été mon fort, je me tenais loin de cette activité de l'esprit. « Vous n’avez jamais pris une décision qui changera votre vie à tout jamais sans être sure que c’est vraiment ce que vous voulez ? Je veux dire que sur le moment, c’est vraiment ce que vous voulez mais que dans le futur vous avez peur d’avoir pris la mauvaise décision. » J'ouvris la bouche pour répondre avant de me rendre compte qu'aucune réponse qui me venait n'était vraiment correcte. Je comprenais sa question, mais j'étais incapable de trouver un exemple. Comparé à beaucoup, j'avais toujours eu une vie rose, avec une famille, des amis, de l'argent, absolument tout ce qu'il me fallait. Tout m'a toujours réussi d'une manière ou d'une autre. Je ne réfléchissais jamais au futur, trop impulsive pour ça. Les mauvaises décisions, j'en avais fait, comme tout le monde...Mais leur importance avait réellement eu un impact minime sur ma vie. Machinalement, ma main jouait avec le sable, le temps que mon esprit rallie la question à une quelconque réponse. « A vrai dire...Non. Je vois ce que vous voulez dire mais...ça ne m'est jamais arrivé. Je suis trop impulsive pour envisager que mes décisions soient mauvaises pour le futur, et pas assez téméraire pour affronter des décisions importantes. » Je n'étais pas lâche, loin de là. Mais je préférais contourner le mur quand on m'en demandait trop. Casse-cou mais pas suicidaire, vous voyez ?

Mon regard se perdit à nouveau dans l'océan, dans les vagues qui s'échouaient sur le sable. « Je m'appelle Camélia. Et vous ? »

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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeJeu 1 Nov - 15:19


Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan
Kendall & Camelia
Je ne pensais pas que quitter mon poste, mes amis seraient aussi difficile. Il faut dire aussi que la seule expérience de vie « normale » que j’avais datait un peu et que je ne m’en souvenais pas vraiment. J’étais beaucoup trop jeune pour me souvenir de mes parents et si je n’avais pas des photos d’eux et de cette époque, la seule image d’eux qu’il me serait resté, c’est celle de leur mort. Je n’avais jamais pus m’enlever cette image de mon esprit. Mon père écarquillant les yeux quand les balles pénètrent dans sa chaire. Les cris de ma mère en voyant son mari s’affaler sur le sol avant qu’elle ne me protège avec son propre corps.
Je chassais ces images de ma tête et reposais mon regard sur la vaste étendue d’eau devant moi avant de répondre à la jeune femme assise à mes cotés. Je ne savais pas pourquoi je lui avais demandé si elle avait connu cette impression de prendre une décision qui pourrait changer votre vie à tout jamais sans être sure que c’était bien ce qu’on voulait. Peut-être je cherchais quelqu’un qui me dirait que j’avais pris la bonne décision quoi qu’il puisse se passer. Après tout, en annonçant à mes amis ma démission, j’avais eu très peu d’encouragement et beaucoup de reproches mais en même temps, c’était des mecs pour la plupart et Sidney n’avait pas encore envie de fonder une famille.
En ce moment, c’était l’impression que j’avais, que quitter la CIA n’avait pas été la meilleure décision de ma vie. Je savais pertinemment que si je le voulais, je pouvais surement retrouver mon ancien poste mais cela ne concordait pas avec mes envies de fonder une famille. En fait, j’étais complètement perdue et ça pour la première fois de ma vie.
La jeune femme prit beaucoup de temps à me répondre mais je n’allais pas lui en tenir rigueur, ma question n’était pas une question facile et surtout, je pensais sincèrement que cette question ne trouverait jamais de réponse tout simplement parce qu’il y avait trop d’inconnu. Elle voyait ce que je voulais dire mais ça ne lui était jamais arrivé.

- Justement, en général c’est quand on fait des choses impulsivement qu’on peut avoir des doutes. Du moins, c’est l’impression que j’ai puisque la décision de que j’ai prise dernièrement l’a été un peu sur un coup de tête. Enfin bon, de toute façon, je verrais bien ce que la vie me réserve et si jamais je ne suis pas faite pour la vie que je me suis choisie, je pourrais toujours retrouver l’ancienne.

Je restais le regard fixé sur l’océan avant de tourner la tête vers la jeune femme quand elle se présenta. Elle avait un joli prénom mais je me disais que si vraiment elle était impulsive, Camelia n’était pas forcément le prénom que je lui aurais donné mais on pouvait dire la même chose pour mon prénom.
- Enchantée Camelia, moi c’est Kendall.

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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeMar 25 Déc - 16:10

Kendall & Camy


On m'avait toujours dis, et ce depuis mon enfance, que je faisais tout trop vite, et parfois même correctement. "Vite fait bien fait", voilà l'expression qui me correspondait le mieux. J'aimais avoir des responsabilités pour vite m'en défaire et finalement, ce n'était pas plus mal. Tout ce que je pouvais entreprendre ne portait pas toujours ses fruits, mais la plupart du temps, je m'en sortais bien. J'étais ainsi... Les doutes survenaient dès que je me mettais à réfléchir, dès que j'arrêtais de laisser mon instinct diriger mes actes. Dès ce moment là, j'arrivais à la conclusion que j'avais fait n'importe quoi, que j'avais fait les mauvais choix. Ma logique, si on pouvait l'appeler ainsi, n'avait ni queue ni tête.
De plus, si on partait du fait que j'étais du genre hyperactive, voire même quasiment impossible à calmer, ça donnait un cocktail explosif. Lorsque nous étions gosses, Jailyn avait tenté bien des fois de me contenir, peine perdue. Il avait fallu attendre que je me mette un peu à la musique, et dieu sait que ça avait pris du temps... Lorsque je jouais, j'entrais dans un autre monde, construit au rythme des notes qui se faisaient entendre. En soit, selon les mélodies, je pouvais me montrer lente, ou inversement carrément endiablée. Curieux, peut-être. Tout ça pour dire que me voir là, assise dans le sable, à discuter sagement avec une inconnue, relevait bien de l'exploit. Pour un peu, il fallait que je songe à m'applaudir.

A l'écouter, la jeune femme n'était pas de mon avis. Les doutes, les coups de tête, les surprises de la vie, et finalement, pourquoi faire? « Si tout ce qu'on fait était mûrement réfléchi, la vie n'aurait strictement aucun intérêt. C'est comme faire attention à ne pas prendre de risques, c'est presque lassant à la longue. Je préfère vivre qu'être spectatrice de ma propre vie personnellement. Même si j'en arrivais à me planter quelque part, je crois que je m'en ficherais un peu. On apprend de nos erreurs, comme on dit. » Je lui souris très franchement. J'avais l'habitude d'être honnête avec les gens, et là, je le montrais bien. Sérieusement, de quoi la population avait peur en se laissant un peu aller, en sortant du droit chemin? De gâcher leur vie? De mourir? Mon rapport avec la mort était particulier, mine de rien. J'étais une adepte de tout ce qu'on jugeait dangereux, sans me soucier d'y laisser ma peau. Si un jour ça devait arriver, eh bien ça arriverait. Naître, vivre, mourir, c'était le cycle de la vie. Et tant qu'à choisir, je préférais mourir jeune que mourir vieille, après avoir subi tous les soucis de santé possibles et imaginables. « Vous n'êtes … Enfin tu n'es, on peut peut-être se tutoyer, pas en ville depuis bien longtemps. Enfin, je peux me tromper, mais c'est l'impression que j'en ai... Alors tu arrives d'où ? » Kendall pouvait me trouver familière, mais c'était ma façon d'être après tout.


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MessageSujet: Re: Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan  Icon_minitimeVen 11 Jan - 17:07


Il n'y a rien de mieux pour se relaxer que regarder l'océan
Kendall & Camelia
J’étais perdu dans ma vie. Quand j’avais quitté la CIA, je pensais que je prenais la bonne décision pour moi mais à présent, j’en étais pas autant convaincu. Plus je discutais avec la jeune femme à coté de moi et moins j’étais convaincu du bien fondé de ma décision. Je pouvais faire machine arrière mais est-ce que je le voulais vraiment ? J’avais toujours été la plus impulsive du groupe, laissant le soin à Aidan de réfléchir à l’opération. Si j’avais pus, dès qu’on me donnait une mission, je serais parti de suite mais Aidan mettait en place toute l’opération, veillant à la sécurité de tous.
J’arrêtais de repenser à la vie que j’avais quittée pour me recentrer sur la conversation que j’avais avec la jeune femme. Je l’écoutais me dire que si ce qu’on faisait était toujours mûrement réfléchi, la vie n’aurait pas d’intérêt, comme vivre en faisant intérêt à ne pas prendre de risque. Je souris lorsqu’elle dit ça car depuis 20 ans, je ne vivais qu’en prenant des risques.
- Je ne suis pas d’accord, la vie peut avoir un intérêt même si ce qu’on fait est mûrement réfléchis. Je le sais parce que la vie que j’ai abandonnée était ainsi. Tout était calculé pour éviter les risques inutiles mais l’excitation était au rendez-vous à chaque instant. Quand je bossais, j’avais beau connaitre le dossier, mon rôle sur le bout des doigts, le risque était présent au quotidien et pourtant, tout était réfléchi. En tout cas, vous avez raison, on apprend de nos erreurs. Un sourire se dessinait sur mon visage alors que je repensais à toutes les fois où ça avait merdé complètement. Sur le coup, l’adrénaline prenait le dessus mais après coup, l’énervement et la colère prenaient le dessus parce qu’on aurait pus y laisser la vie et que je ne voulais pas perdre un membre de ma nouvelle famille. Et puis, d’un coup, mes pensées m’amenèrent à ma vengeance. Voir la peur dans les yeux de l’homme sur lequel je pointais mon flingue était grisant. J’étais froide comme la mort et quand il me demandait qui j’étais, je me présentais comme étant l’ange de la mort.
Je chassais cette pensée de mon esprit. Ce n’était plus ce que je voulais, j’avais vécu 20 ans en ayant en tête ma vengeance et maintenant que j’avais accompli mon rêve d’enfant brisé, un autre rêve avait pris place dans mon esprit, celui de fonder une famille et je savais que pour ça, je devais abandonner le métier de ma vie afin de ne pas faire subir aux enfants que je pourrais avoir ce que j’ai moi-même vécu. Non, je ne voulais pas que ma chair devienne à son tour orphelin.

- Bien sur qu’on peut se tutoyer. Tu as raison, je ne suis pas ici depuis longtemps. Je suis arrivée il y a six mois environ, je devais quitter Langley pour accomplir mon nouveau rêve et ne pas être tentée de m’immiscer dans les affaires de mon ancien boulot. Au final, c’était peut-être pas la meilleure idée que j’ai eu mais au moins ça me pousse à ne pas trop m’apitoyer sur mon sort. Enfin, quand je ne pense pas trop a mes amis. Tant que je suis occupée, ça va, ma vie d’avant ne me manque pas mais quand je laisse mon esprit vagabonder, je n’ai qu’une seule envie, être avec eux et vivre leur fabuleuse aventure. Et toi alors, tu as toujours vécu ici ?
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