Peu importe le passé, le lien ne change pas ou presque (Mimi)

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Dring…. La sonnerie de mon téléphone me sortit de mes songes, je me demandais bien qui pouvait m’appeler à cette heure-ci, machinalement je me lançais un regard sur le réveil avant de me saisir de mon téléphone, il s’agissait d’une femme que je connaissais, elle avait besoin de compagnie pour la nuit ou du moins pour quelques heures. Son mari étant absent, elle avait besoin de prendre du bon temps. C’était dingue comme les femmes parlaient beaucoup de leur vie avec n’importe qui, du moins avec moi, j’en connaissais pas mal sur certaines clientes mais ce n’était surement pas dans mon intérêt d’aller le raconter. Elle me demandait si j’étais libre, de suite, je lui répondais que je la rejoignais d’ici 30 min chez elle vu que c’était son souhait avant de raccrocher. Je jetais mon téléphone sur le lit avant de me changer et de quitter mon appartement pour aller la rejoindre. Je vins à rester plus de trois heures chez elle, elle avait vraiment eu envie de prendre son temps pour tout. Une fois sortie de chez elle, la nuit était tombée sur la ville et personnellement je commençais à avoir faim. Il ne faisait pas trop froid et j’avais besoin de marcher un peu et pourquoi ne pas aller manger un de ses hot-dogs que faisait l’un des petits commerçants des rues.

Je traversais le parc lentement, regardant un peu tout le monde, il y avait pas mal de couple se promenant main dans la main, personnellement je n’y avais jamais songé, l’amour n’était pas fait pour moi, bien que j’avouais, un homme m’attirait énormément mais par mon métier, je n’avais pas le droit de tomber amoureux, ça ne servait à rien de tomber amoureux car à la fin, ça finissait pareil, on finissait seul sans rien et totalement anéanti, enfin c’était comme ça. Je vis à ce moment précis un petit vendeur, je me dirigeais vers lui et demanda un hot-dog complets, avec oignon et tout ce qu’il pouvait mettre à l’intérieur. Je le payais avant de revenir dans le parc, marchant lentement tout en mangeant, ça faisait un moment que je n’avais pas mangé un truc pareil, je prenais mon temps pour le manger avant de m’essuyer la bouche puis de jeter la serviette dans la poubelle avant de faire le tour du parc mettant mes mains dans mes poches quand soudain mon regard se posa sur une jeune femme blonde. Je m’arrêtais d’un coup en la regardant, ce visage me rappelait quelqu’un, je restais figer à la regarder avant de détourner la tête, ça ne pouvait être ce que je pensais. Je continuais sur le chemin avant de m’installer sur un banc, perturber par la vision que j’avais eue. C’était étrange mais d’un coup énormément de souvenirs remontèrent à la surface.

*Flashback*

Mon père était rentré plutôt, j’étais assis avec une jeune femme sur le canapé du salon, j’avais désobéit une fois de plus mais pour mon père ce fut la fois de trop, il renvoya la jeune femme rapidement avant de sortir une ceinture et les coups sont tombés tout en hurlant qu’avec moi parler ne servait plus à rien que maintenant on passait à autre chose que j’allais finir. Cela avait duré que très peu de temps avant qu’il ne parte dans son bureau me laissant là au sol, refoulant mes larmes et serrant les dents. C’est à ce moment précis que Millie arriva, tout ce que je ne voulais pas, elle était toute joyeuse d’être là jusqu’au moment où elle vint à me voir au sol. Elle courut vers moi pour me prendre dans ses bras « Lando qu’est-ce qui se passe » « Rien mimi.. Rien du tout, laisse moi j’ai pas envie d’en parler » je m’étais relevé entre temps avant de faire quelques pas et de sentir sa main sur mon bras, je me retournais vers elle pour plonger mon regard dans le sien avant de lui sourire « Je suis désolé Mimi, écoute ce qu’il s’est passé ne te concerne pas et j’ai pas envie de te mêler à mes affaires avec papa d’accord » je la saisis par le bras pour la ramener vers moi et la serra légèrement pendant plusieurs secondes avant de la lâcher et de lui sourire « Aller va le voir, il doit être dans son bureau, je vais monter à plus tard petite sœur » je déposais un baiser sur front avant de monter dans ma chambre.

*Fin Flashback*

Je repris mes esprits, restant un moment à regarder dans le vide avant de tourner le regard et de voir la jeune femme blonde qui se trouvait devant moi et qui me regardait avec insistance. Je me redressais un moment tout en la regardant « Mimi ? »

(c) Little Ghost

Lando et Millie ♥

San Francisco. Ville pleine de rêves, d'espoir. Mais pour moi, cette ville est plutôt synonyme de nouveauté. Fraîchement débarquée ici, je ne connais personne. Personne ne me connait. Avez-vous déjà eu cette sensation, de passer inaperçue ? D'être complètement invisible aux yeux des autres ? Eh bien c'est mon impression, à ce moment précis. Mes cours de Lettres n'ont pas encore repris, les offres pour des shooting photos n'affluent pas encore. Je n'ai alors qu'une chose à faire : visiter un peu les lieux. Je dois dire que San Francisco est une ville incroyable, et énorme, biensûr. Les gens sont très ouverts d'esprit, la vie y est douce, à ce qu'il parait. Mes seules impressions pour le moment me viennent d'internet, qui étale les louanges sur cette ville. A moi maintenant de me créer ma propre opinion.

On m'a toujours dit que j'avais beaucoup de chance : "Millie, tu as de la chance d'être jolie, d'être intelligente, de réussir ta vie". De plus, j'ai trouvé un magnifique appartement ici, dans un quartier résidentiel assez huppé, calme, et propre. A vrai dire, je ne me suis jamais estimée aussi chanceuse. Tout le monde a de la chance. Il suffit juste de, d'exprimer ce petit potentiel que nous avons chacun à l'intérieur.

Me voilà donc marchant, de manière lente, même très lente. J'examine chaque endroit, chaque maison, chaque arbre, chaque recoin, en y découvrant des petites touches de beautés, que peut être, seule moi, arrive à percevoir. Je viens de peut être, éradiquer dans votre tête, l'image de la blonde écervelée, mannequin, qui pose à moitié nue, dans des magazines ou des pubs, à la vue de tous. Des fois, même tout le temps, quand j'y repense, j'ai beaucoup été influencée par mon frère. J'ai, j'ai toujours eu envie de suivre ses pas. Petite, je dois avouer que je ne le lâchais pas d'une semelle. Mais c'est normal, non ? Une petite soeur, qui adore son frère ! Qui aime son frère. Même énormément. C'est, je pense, ce qui me manque le plus aujourd'hui ; de partager ma vie, tous ces petits moments de joie et de peine, avec lui. Personne d'autre, excepté mon frère Lando, ne peut me comprendre. Il disait souvent quand j'étais petite : "Tu es un sacré petit bout de femme !". Je me rappelle d'ailleurs, n'avoir jamais compris cette phrase, jusqu'à maintenant.

Pour en revenir à ma passionnante balade solitaire... Dois-je préciser comment j'étais habillée ? Allez, faisons plaisir à la gente masculine, pour une fois... Je portais un sublime jeans slim couleur prune, qui mettait parfaitement, je dis bien, parfaitement, en valeur mes longues et fines jambes. J'avais également décidé, de porter une simple tunique écrue, m'arrivant légèrement en bas du nombril. Celle-ci était en soie. Une soie délicate et pure, qui me donnait des aires d'ange, errant dans les rues. Je portais de simple converses, noires, qui avaient, comment dirais-je... Déjà bien vécues ! Sans oublier, ma petite paire de RayBan brune, sur mon nez. Tout d'abord, car j'ai les yeux clairs, et que je me dois de les protéger. Et ensuite, pour la simple et bonne raison qu'en Californie, le soleil est prédominant, ce qui me change de mon Chicago natal. Je me baladais donc, jusqu'à entrer dans un parc, qui me semblait encore bien vert, malgré la sécheresse. Les gens y étaient heureux. Beaucoup de couples, ma foie. Beaucoup trop même à mon goût. Pas que je n'aime pas les couples, non non. J'adore, j'adore l'amour, et tout ça. Mais, les voir, me rappelle sans cesse que je suis seule. Avis aux amateurs, ma boîte aux lettres est à disposition... Le joli soleil de Californie illuminait agréablement le sol, la verdure. Je marchais, lorsque mon regard croisa celui d'un jeune homme, grand, même très grand. C'est étrange mais, j'ai l'impression qu'il ne m'est pas inconnu. Cet homme m'intriguait beaucoup. Je le dévisageais, d'une manière grossière, les yeux écarquillés. Je remarquais, qu'il me fixait aussi. Mes doutes sur cet homme grandissaient de seconde en seconde, jusqu'à ce qu'il prononce mon prénom... "Mimi ?". Je lui répondis, la voix légèrement tremblante "Oui c'est... C'est moi... ? C'est fou mais, votre visage m'est vraiment familier, vous ressemblez tellement à..."

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Combien y avait-il de chance que ma sœur puisse être ici à San Francisco, surement 1 sur 1 000 000 car là c’était étrange, quand je l’avais apperçu tout à l’heure, j’avais des doutes mais là maintenant qu’elle se trouvait devant moi, mes doutes s’étaient dissipés, elle était devenu une belle jeune femme. Machinalement je vins à prononcer mimi, je pouvais encore tromper mais bon à sa réaction, je pouvais voir qu’elle était surprise et sa remarque me fit comprendre qu’elle avait encore des doutes. Je posais mes mais autour de moi alors que j’étais toujours assis sur le banc avant de me lever mettant mes mains dans ma veste tout en l’observant un peu. « Je ressemble tellement à qui ?... à ton frère… Lando… ? » Je l’observais encore pendant un moment avant de détourner mon regard pour le poser sur un homme que je connaissais pour être un de mes clients réguliers. Il s’approchait de moi, échangea quelques mots simples sans grand intérêt avant de partir. Je le suivis du regard lentement avant de venir regarder de nouveau ma sœur. Je n’avais pas bougé plus que ça, je ne voulais surtout pas qu’elle puisse croire à autre chose et puis cela faisait presque 10 ans. Et je peux vous dire que 10 ans sans voir ma sœur était difficiles car Millie était tout pour moi.

Je baissais le regard pendant un petit moment avant de relever mon regard sur elle, je cherchais à savoir ce qu’elle faisait là, pourquoi était-elle ici, pourquoi là. JE regardais autour nous au cas ou mes parents étaient dans le coin. Même après 10 ans j’appréhendais de me retrouver face à eux, au fond pour eux je n’étais rien de plus qu’un parasite. « Bon sérieusement, tu es Millie Marker et tu as 24 ans, tu as deux sœurs et un frère Lando qui a quitté la maison familiale à 18 ans après une dispute avec son père… » je voulais juste lui faire comprendre qu’elle avait vraiment en face d’elle son frère. Oui j’étais présent et je n’allais pas partir pas maintenant que je l’avais retrouvé mais je voulais en savoir plus, pourquoi ici, pourquoi maintenant. « Je suis ton frère Mimi… Et je suis désolé de t’avoir abandonné sincèrement, je ne voulais pas te faire souffrir vraiment mais il le fallait avant que je ne devienne violent car je le sais je le serai devenu.. » Je restais toujours loin d’elle, j’avais peur de faire quelque chose qu’il ne fallait pas, ce n’était pas mon but non et puis qui dit qu’elle était là pour me voir ou autre.

Je lui souriais une nouvelle fois avant de me détourner un peu d’elle, j’attendais de voir ce qu’elle allait faire ou dire, la brusquer ne servait à rien surtout si c’était la dernière fois que je la vois. Tout était possible et pour le moment je préférais que cela vienne d’elle que de moi surtout quand on savait ce que je faisais dans la vie ça pas sûr qu’elle puisse le comprendre.

(c) Little Ghost

Lando et Millie ♥

A présent, oui, j'en étais sûre. Cet homme, devant moi, croisé complètement par hasard, dans cette ville où je ne connais personne, venait de résumer ma vie, spontanément. J'en suis sûre. Vraiment. C'est Lando, mon frère. Mais que dire ? Que faire ? Là, tout de suite, je ne sais pas. Retrouver son frère, après presque 10 ans de séparation, c'est complètement fou, et dingue. J'ai l'impression de me trouver dans ces reportages, où l'on rassemble frères et soeurs longuement séparer. J'hésite entre pleurer, et le serrer dans mes bras. Ma bouche reste close. Muette. Bizarrement, aucun mot ne peut en sortir. Étonnant, pour une fille d'ordinaire très, même très très bavarde. "Lando... C'est toi... ? Tu as... Tellement changé...". Quelle idiote... Dis autre chose ! Millie, tu ne vas quand même pas te contenter de ça, après avoir retrouver ton frère ! Vite, réfléchis. "C'est tellement... Incroyable... ! Que fais-tu ici, à San Francisco ?" L'envie de le serrer contre moi me démange de plus en plus. Mais j'ignore la réaction qu'il pourrait avoir.

Je le vois scruter les parages, tout autour de moi. Sûrement la peur de revoir nos parents. Pas de risque, en tout cas... D'ailleurs, comment lui annoncer ? Je pense que la mort de notre père, ne lui fera ni chaud ni froid. Ils avaient des relations extrêmement tendues. C'est d'ailleurs la raison de son départ. Il avait 18 ans, je crois, lorsqu'un jour, il enfourna quelques affaires dans un énorme sac. Il descendît les escaliers, la mine grave. Je m'en souviens très bien, je jouais aux barbies, à ce moment même. Ils étaient tout le temps mon compagnon de jeux. Je l'ai suivi du regard, puis je l'ai interrompu dans son élan. Je ne me souviens plus exactement de ses paroles, seulement de "désolé". Beaucoup de "désolé". Puis, une dispute avec notre père. Encore. Mais j'avais l'habitude, ça devenait assez fréquent, ce genre de dispute. Puis, une porte qui claque. Et depuis ce jour, je n'ai plus jamais eu de nouvelles de Lando, je ne l'ai plus jamais revu. Je dois dire qu'il a changé, sans trop avoir changé. Vous voyez, il est resté le même, pour moi. Ses cheveux marrons, toujours décoiffés, ses yeux remplis de mystère. Je ne pu contenir mon sourire, qui témoigne de mon immense joie, de l'avoir retrouvé. Enfin.

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Il ne m’était jamais venu à l’esprit de retrouver ma sœur ici et maintenant et tout ça me paraissait bien étrange mais dans un sens j’étais heureux de la retrouver, même si aujourd’hui je ne faisais pas un métier digne de ce nom mais je m’en fichais royalement, je n’avais pas honte de ce que je faisais au contraire, c’était un métier comme un autre, la seule différence c’était que je me servais de mon corps pour y arriver et j’aimais ça. Quand elle prit la parole pour dire que j’avais changé, je ne pus que sourire, en 10 ans tout le monde changeait. Tout le monde devenait quelqu’un d’autre et pour ma part c’était le cas, j’avais changé, j’étais devenu un peu fou voir complètement, grâce à Zach j’avais échappé à la prison ou pire et je ne pouvais que le remercier. Je regardais ma sœur avant de lui sourire légèrement alors qu’elle reprenait la parole avant de baissais le regard vers elle, juste pour l’admirer, elle était devenue vraiment magnifique, une véritable jeune femme. « Ce que je fais ici c’est simple, je vis ici depuis presque 10 ans et je bosse ici et toi que fais tu ici ? Tu es seule ? »

Je me doutais qu’elle finirait par demander ce que je faisais comme boulot et il allait falloir que je lui dise, je savais que ça ne plairai pas forcément mais au jour d’aujourd’hui c’était comme ça qu’il fallait me prendre, avec ce côté de moi, avec aussi ce côté fou, ce côté violent qui arrivait que très peu car aujourd’hui je savais très bien me contrôler et ce qu’il fallait faire pour être au top. Je regardais toujours ma sœur avant de venir lui caresser la joue lentement un peu comme pour vérifier qu’elle était bien présente. Je retirais ma main lentement pour venir lui prendre la main pour l’emmener vers le banc où j’étais auparavant, j’attendis qu’elle soit assise avant de soupirer légèrement. « Comment ça se passe à la maison, je suppose que tout le monde doit être bien heureux depuis mon départ » j’espérais simplement que notre père ne s’en est pas pris à elle quand j’ai pris la décision de les fuir. Il en était capable, comme de faire de notre mère, une femme soumise, c’était un peu comme ça que je la voyais.

Je baissais un moment la tête avant de lever une nouvelle fois le regard vers elle, j’étais un peu perdu à ce moment précis, simplement parce que je ne voulais pas tomber sur mes parents, pour moi, ils avaient tout brisé le jour où il lui a pris l’envie de me mettre en hôpital psychiatrique…

(c) Little Ghost

Lando et Millie ♥

J'étais stupéfaite, encore sous le choc d'avoir retrouvé Lando. Il me fixait. Il avait peut être remarqué que moi aussi je le fixais. Je l'examinais, de haut en bas. Lando était devenu un très beau garçon. J'ai envie de dire que, c'est de famille. Je me demande ce qu'il fait, dans quoi il travaille, où il habite, si il a des enfants, une femme. Je n'ai aucune idée de tout cela. On a tellement de temps, à rattraper. Et j'aimerais commencer maintenant. "Oh moi... Le soleil et l'air californien m'ont attiré. J'avais besoin de changer d'air, vraiment... Et oui, je suis venue ici seule, pour espérer commencer une nouvelle vie." On pouvait entendre ma voix trembler, et percevoir mon sourire, soudain se crisper. Mais je me sentais tout de même soulagée. Ce n'est jamais facile de se retrouver seule dans une ville inconnue. Et ça nous fait toujours beaucoup de bien, de voir un visage familier. Encore plus de bien, lorsque ce visage familier, est son frère.

Je pouvais sentir que Lando paraissait légèrement mal à l'aise. J'avoue que cette situation n'est pas commune. Mes mains étaient moites. Elles le sont toujours lorsque je suis un peu stressée, ou anxieuse. Je passa une de mes mains dans mes cheveux, pour remettre une de mes mèches derrière mon oreille, ce qui laissait apparaître une petite perle à mon oreille. Elle brillait, grâce aux rayons du soleil qui chauffaient l'atmosphère. Après avoir pris une légère inspiration, je pris la parole, un peu nerveuse. "A la maison... C'est assez compliqué... J'attendais de te retrouver, pour te l'annoncer, et surtout, de trouver le bon moment, car c'est assez délicat..." J'espérais ne pas lui faire peur, ou l'inquiéter. Mais bon, je ne suis pas très maline. Mon ton était inquiétant. Rien qu'à y repenser, les larmes me montaient aux yeux. La plaie était encore "ouverte", et le deuil ne s'était, manifestement, pas encore fait entièrement. Cette nouvelle allait sûrement faire ni chaud ni froid à Lando. Mais, ne sait-on jamais, ils étaient ses parents, nos parents, et malgré les querelles, j'espère, que l'amour subsistait.

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

C’était étrange de ce retrouver face à sa sœur au bout de 10 ans, j’avoue qu’à plusieurs reprise je m’étais demandé ce qu’elles devenaient même si pour deux d’entre elles je savais qu’elle s’en fichait mais c’était plus fort que moi, ma mère m’avait manqué même si j’avais une dent contre elle. Je m’étais toujours demandé comment elle avait pu le laisser faire quand à mon père je ne ressentais rien pour lui, pendant longtemps je lui avais voué une haine sans borne mais aujourd’hui, je ne ressentais plus rien. J’écoutais ma sœur alors qu’elle prenait la parole pour me dire qu’elle était venue ici seule pour commencer une nouvelle vie. J’arquais un sourcil me demandant bien pourquoi, elle qui était si proche de notre père pourquoi avait-elle fini par fuir, c’était-il passait quelque chose, tant de questions qui resteraient surement sans réponse pour le moment à moins que. C’est à ce moment précis que je vins à demander des nouvelles de la maison, par simple politesse surement parce que je voulais des nouvelles pas spécialement, je m’en fichais un peu. Plus j’observais Mimi, plus je sentais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas.

Je posais mes mains sur les joues de ma sœur fronçant les yeux « Qu’est-ce qui se passe Mimi ? Il t’a fait du mal ? Je t’écoute… » Bon maintenant il fallait que je sache, il fallait qu’elle me dise ce qu’il se passait maintenant. Mon inquiétude montait de plus en plus et je ne savais pas trop sur quel pied dansait surtout que là même sans le manque de chocolat je sentais que j’étais à deux doigts de devenir fou. Je sentais mon ‘’ami imaginaire’’ tournait autour de moi, il n’était pas loin mais je ne voulais pas remontrer cette partie de moi à ma sœur alors je luttais comme jamais. « Mimi, ne me cache rien s’il te plait raconte-moi tout.. » Je lâchais ses joues avant de lui prendre la main et de l’emmener avec moi vers le banc où je me trouvais auparavant. Mon regard se faisait de plus en plus inquiet tout et n’importe quoi me passait en tête mais j’essayais un maximum de le cacher en serrant les points.

(c) Little Ghost

Lando et Millie ♥

Comment lui dire... Comment... Enfin bon, j'imagine que concernant notre père, il n'en aura rien à faire. Ca a toujours été dur pour moi, de voir cette rancœur, entre mon père et lui. J'aurais tellement aimé qu'on vive tous heureux, dans l'harmonie. Mais ils en ont décidé autrement. Mon père avait une certaine vision des choses, et Lando, une tout autre. J'ai toujours été admirative, que Lando se soit toujours battu pour ses convictions. Il faut que je lui dise. Je sentais l'inquiétude dans ses yeux. Je ne voulais pas le faire attendre plus longtemps. Je pris une grande inspiration, puis je le regarda, droit dans les yeux, en parlant, d'une manière très sincère. Ma voix vacillait, et tremblait. "Comme je te l'ai dis, c'est dur à dire, et délicat... Il y a trois ans, maman nous a quitté. Elle était atteinte d'un cancer du sein, qui s'est aggravé au fil du temps. Tu me connais, j'étais dévastée. C'était très dur de la voir, comme ça, mais elle s'est battu, comme elle a pu. Papa était inconsolable. Il était encore plus dur qu'avant. Il s'est mis à boire... Je l'ai ramené plusieurs fois, même quotidiennement, saoul, à la maison. Je ne savais plus quoi faire. J'ai bien essayé de demander de l'aide dans la famille, un peu partout, mais papa refusait catégoriquement la moindre aide. Je vivais dans la peur continuelle. Jusqu'à, il y a un mois, où lui aussi, nous a quitté... L'alcool aura eu raison de lui..."

Les larmes me montaient aux yeux. En parler était encore assez douloureux. Une larme coula le long de ma joue. Je l'essuya rapidement, pour que Lando ne s'en aperçoive pas. Je voulais paraître forte. Mais cette larme fut immédiatement suivie d'une autre. Puis de deux. De trois. Je tentais de les faire disparaître mais en vain. "Mais aussi, ce que j'ai oublié de préciser... Ce qui est assez, bien pour nous. Je ne sais pas comment tu vis, si ton travail paie bien, mais en tout cas, à sa mort, notre père nous a légué une fortune immense, des dizaines de millions de dollars. De quoi pouvoir vivre très, très, très confortablement..." Je fis un léger sourire. Loin de là, l'intention de me réjouir de la mort de notre père, mais, soyons honnête, ce n'est pas tous les jours que vous héritez une telle somme. Il avait, tout de même, envie que ses enfants aient un certain niveau de vie. Il voulait nous mettre à l'abri de tous soucis. J'appréhende la réaction de Lando. Va-t-il tout de même se soucier de nos parents ?

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Plus je la regardais plus je me demandais ce qu’il se passait, son regard avait changé, il était devenu triste et je n’aimais pas ça du tout. C’était étrange que même après 10 ans de silence, elle me touchait toujours autant, bon dans un sens elle était ma sœur et je me devais maintenant que je l’avais retrouvé de la protéger de tout et de prendre soin d’elle. Je l’avais emmené vers le banc ce qui était le mieux je pense pour parler, je laissais mon regard sur elle alors qu’elle prenait la parole quand elle vint à parler de notre mère, je sentais en moi de la peine mais surtout de la colère, pourquoi n’avais-je pas été mis au courant certes, j’étais parti mais la moindre des choses était d’être au courant. Puis vint au tour de notre père qu’il s’était mis à boire, qu’elle s’était chargé de lui avant qu’il ne meurt, ça ne me fit pas grand-chose de savoir ça, bon ça me touchait peut-être un peu où alors je ne réalisais pas tellement la colère était grande en moi. J’aurai aimé être là pour ma mère mais aussi pour Millie, je serrais le poing tout détournant le regard, il fallait que je me calme car je savais très bien ce que tout ça pouvait donner et ce n’était pas ce que je voulais. J’essayais de me calmer comme je pouvais même si je savais que c’était dur. J’allais prendre la parole quand elle reprit la parole pour parler de la fortune de mon père tout en venant à parler rapidement de mon boulot. Heureusement pour elle, elle n’était pas au courant mais bon je n’étais pas du genre à le cacher et valait mieux qu’elle le sache par moi que par d’autre.

Je soupirais lentement avant de revenir poser mon regard sur elle, calme j’étais loin de l’être, je ne comprenais pas pourquoi tout ça « Pourquoi ????? Pourquoi personne ne me la dit pour maman, merde… j’aurai voulu être là malgré ce qu’elle était à cause de lui…. Putin trois ans Millie, ça fait trois ans qu’elle est morte et je ne le savais que maintenant………… » Je me levais un moment fixant un point inconnu, j’essayais de rester calme mais je n’y arrivais pas, j’avais du mal mais c’était fait maintenant on ne pouvait plus revenir en arrière c’était ainsi, je pris une grosse inspiration avant de me retourner vers elle « J’en veux pas de son fric, quand j’ai eu besoin de lui, il n’était pas là et n’a voulu qu’une chose m’enfermer… Mon métier si on peut dire ça comme ça, me permet de payer mes factures et de quoi me nourrir » Bon je me doutais que les papiers pour que j’ai ma part était déjà fait et tout mais pour le moment la colère parlait, je n’avais pas les idées claires « J’espère qu’il ne t’a jamais fait de mal… Pourquoi tout ça Mimi ? » Pour le moment je ne parlais pas de mon boulot mais la connaissant je me doutais qu’elle allait finir par me poser la question fatidique et j’avoue que j’appréhendais aussi sa réaction mais bon pour le moment c’était tout ce qu’elle venait de dire qui passait avant. Je revins vers elle pour la prendre dans mes bras et la serrer lentement…

(c) Little Ghost

Lando et Millie ♥

Je ne pouvais contenir mes larmes, et ma tristesse. Je sentais Lando stressé, désemparé. Si j'avais été à sa place, j'aurais réagis sûrement de la même façon. Je me demande, comment j'ai pu, faire ça. J'aurais du le suivre, partir de la maison. Mais notre mère était si vulnérable, que j'en avais peur pour elle. A présent, je m'en voulais, d'avoir perdu ces 10 années, loin de mon frère. J'aurais du me rebeller, résister à notre père. Ne pas l'écouter. Mais j'étais sûrement trop obéissante pour ça. Je voulais lui répondre, sans pleurer, mais je n'y arrivais pas. "Je voulais t'appeler, de nombreuses fois Lando, tu le sais très bien... Mais papa m'en dissuadait à chaque fois. Je voulais pourtant... Je me retrouvais à chaque fois, le téléphone dans les mains, tétanisée, ne sachant quoi faire, mais tout cela se soldait sans arrêt par un echec de ma part... Je t'en pris, pardonne moi..."

Je paraissais déboussoler, inconsolable. Quand je le sentis me serrer contre lui, j'étais heureuse. Combien de fois, durant ces 10 ans, je rêvais de l'avoir à nouveau dans mes bras. Tout cela me faisait comprendre, et ne faisait que confirmer, à quel point j'avais besoin de lui, de mon frère. Et maintenant qu'on c'était retrouvé, je ne voulais plus jamais, mais plus jamais, qu'on se sépare. "Rassure toi, il me m'a jamais touché, ni fait de mal.. Il devenait juste très dur à vivre... Et s'il te plait, prends cet argent.. Il ne s'agit pas que de papa, mais de maman aussi... Elles auraient voulu voir ses enfants vivre en sécurité.." Je ne pouvais plus contenir mes larmes, qui s'enchainaient de couler le long de mon visage. Rien que de parler d'elle, de penser à notre mère, cela me déchirait le coeur au plus haut point. Je n'avais besoin que d'une chose, sentir la présence rassurante de Lando, qui est capable de réparer le moindre de mes maux.

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Il ne suffit pas d’avoir de l’argent pour vivre heureux, pour ma part avoir de l’argent n’allait pas m’avancer plus, je n’allais pas changer ma façon d’être ni-même mon job. Peut-être parce qu’il était ancré en moi, cela faisait 10 ans…. 10 années que je me prostituais, que j’étais celui que j’étais, et encore plus d’années que j’étais cette personne et l’argent n’allait pas me changer alors l’avoir ou non n’était pas ce qui était important et puis il y avait tellement de personne qui en avait besoin. Enfin pour le moment je regardais ma sœur, je me posais beaucoup de question sur le fait que notre père avait été bien différent à la mort de notre mère et la colère me dominait ce qui n’était pas forcément bon mais ce n’était pas grave pour le moment j’arrivais à tout contrôler et valait mieux pour tout le monde. J’écoutais ma sœur, donc si personne ne m’avait prévenu pour ma mère était la faute de mon père, je n’en voulais pas à ma sœur, au fond elle avait essayé tout simplement mais il avait toujours les armes pour que tout soit fait comme il veut. « tu n’as pas à demander pardon, rien n’est de ta faute, c’est de la sienne, tout ce qu’il a pu se passer et de sa faute à lui, c’était un fumier qui ne pensait qu’à sa petite personne et à son confort tant que tout aller bien c’était le principal dès qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas c’était fini » Je prenais ma sœur dans mes bras je ne voulais que la protéger, la consoler de tout ça. Elle méritait d’être heureuse tout simplement.

Après l’avoir écouté une nouvelle fois, je passais une main sur ses joues retirant les perles qui coulaient le long de ses joues, j’étais soulagé dans un sens qu’il ne l’ait pas touché ni même lui avoir fait le moindre mal mais la vie n’avait pas dû être simple là-bas et dans un sens je m’en voulais de l’avoir abandonné mais pour moi la vie là-bas était voué qu’à une chose vivre à l’hôpital et ça je ne pouvais pas du tout. En ce qui concernait l’argent, certes elle n’avait pas tort mais comment vouloir de l’argent d’un type comme lui. Je soupirais légèrement avant de la regarder une nouvelle fois, c’était invraisemblable et je savais qu’il fallait que je réfléchisse à tout ça mais aussi que je parle à une personne. Il fallait que j’en parle avec Zach lui-seul était plus apte à me donner les bons conseils mais ça serait plus tard, pour le moment je profitais des retrouvailles avec elle tout simplement. « Ecoute je vais y réfléchir d’accord » je lui souris avant de l’emmener vers un banc, une fois installés, je pris sa main « Parle-moi de toi ? que fais-tu dans la vue ? » je continuais de la regarder tout en lui souriant

(c) Little Ghost

Lando et Millie ♥

Ses câlins m'avaient tellement manqués, mais vraiment vraiment beaucoup. Sentir sa chaleur contre moi, sa chaleur si rassurante. La chaleur d'un frère. Et puis, son odeur. Je vois qu'il n'a pas changé d'odeur depuis 10 ans. C'est exactement là même, et ce n'est pas pour me déplaire. J'avais décidé de ne plus prononcer un seul mot. Je voulais savourer ce moment comme il se doit. Je voulais rattraper ces nombreuses années, que nous avions raté. J'avais envie de revivre mes 10 derniers anniversaires avec lui, ma crise d'adolescence, mes premiers amoureux, toutes ces questions, que j'avais envie de poser à mon frère, et à personne d'autres. Personne ne peut comprendre à quel point c'est dur, d'être comme ça, subitement, séparé de son frère aîné. Nous étions comme inséparables, d'ailleurs, j'espère que nous le sommes toujours. Je serrais fort ses mains dans les miennes, puis je me blottissais contre lui, comme s'il me restait que quelques minutes à vivre, et que je voulais passer ces derniers moments en sa compagnie. A présent, j'éprouvais de la rancoeur envers mon père. Une énorme même. De m'avoir ainsi éloigné de mon frère, de tout ce bonheur. Je me demande même maintenant, comment ma mère, si sage et douce, a pu épouser un homme tel que lui. Peut être, était-il différent dans sa jeunesse ? Mais je crains fort que non, c'était déjà le cas. A présent qu'ils sont tous les deux aux ciels, j'espère, qu'ils font au moins chambre à part. Il voulait que je lui parle de moi, et j'étais presque toute fière, comme une petite fille qui le raconte à son père. "Eh bien.. Je suis rentrée à l'école de Lettres de San Francisco, tu sais aussi bien que moi que le français et moi ne font qu'un ! Et puis en dehors de ça, je me suis lancée dans le mannquinat. On m'a dit de nombreuses fois que j'étais douée, et tu sais également au combien j'adore la mode ! Et toi alors ? Raconte moi tout !" Je lui fis un grand sourire. J'avais l'impression de revivre à ses côtés, d'avoir retrouvé l'autre partie de moi.

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Ma sœur… j’étais heureux de la revoir, heureux de savoir qu’elle était en parfaite santé. Qu’elle n’avait jamais eu à subir des problèmes avec notre père à part le fait qu’il n’était pas ce qu’on pouvait dire tendre par ses paroles. Il ne l’avait jamais été, il avait toujours été ainsi à croire que tout n’était qu’un éternel recommencement mais maintenant il n’était plus là et même si j’allais passer pour un salop j’étais content au moins il ne pourrait plus faire de mal. J’accompagnais Millie sur un banc maintenant que je l’avais retrouvé, je voulais passer du temps avec elle, je voulais en savoir plus sur elle. Je voulais savoir ce qu’elle devenait. J’écoutais ce qu’elle avait à dire, j’étais content de ce qu’elle devenait, j’étais fier d’elle tout simplement. Mais voilà que maintenant elle voulait savoir ce que je faisais. Bon ce n’était pas comme-ci je ne m’attendais pas à ce qu’elle me retourne la question mais bon même si je n’avais pas honte de ce que je faisais, l’avouer à ma sœur était tout autre. Ce n’était pas ce qu’on pouvait dire quelque chose de facile à avouer mais ce qui m’inquiétait le plus était sa réaction. Je baissais la tête un petit moment réfléchissant à la meilleure façon de lui dire. Je soupirais avant de la regarder « Quand je suis partie de la maison, j’ai un peu voyagé avant d’atterrir ici et puis je m’y plais. J’ai trouvé mon compte et c’est parfait, j’ai un petit appartement qui ne paye pas de mine mais il me convient parfaitement, je n’ai pas de dettes et c’est parfait. »

Je baissais la tête une nouvelle fois avant de détourner le regard pour regarder autour de nous pensif avant de la regarder une nouvelle fois. « Ce que je vais te dire, risque de te choquer mais je te demande de ne pas me juger Mimi… Cela va faire 10 ans que je vends mon corps, je me prostitue… On paye pour coucher avec moi, aussi bien les hommes que les femmes et j’avoue que j’aime ça… » Je la regardais avant de baisser le regard maintenant que tout était dit, je m’attendais à ses reproches voir pire encore. Je me levais pour faire quelques pas mettant mes mains dans mes poches et regardant droit devant moi. Maintenant j’étais prêt à entendre ses critiques mais elle ne me fera pas changer d’avis, il m’en fallait beaucoup plus…

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Lando et Millie ♥

Je sentais Lando contrarié, presque honteux de me dire sa profession. Pour être tout à fait honnête, ça ne me choquait pas, pas du tout. Quoi qu'il fasse, je suis fière de lui, de mon frère. J'imaginais qu'il appréhendais beaucoup ma réaction. Après tout, j'étais sa soeur, et mon avis devait tout de même compter pour lui, même si ce ne sont pas des mots de ma part qui vont le changer. Moi, je l'aime tel qu'il est, même s'il se prostitue. Je me leva à mon tour, tourna doucement son visage vers moi, et pris délicatement ses mains entre les miennes, je lui souria. "Tu sais, Lando, moi, ça m'est égal, que tu sois grand business man, simple serveur, ou que tu te prostitues. Je veux juste que tu sois heureux, et que tu vis à fond la vie !" Puis je l'emmena avec moi nous assoir à nouveau, puis, je lui fis un grand sourire, en riant légèrement. "Hm, c'est pour ça alors que toutes les filles qui passent depuis tout à l'heure te regardent, je vais devenir jalouse moi, si on me pique mon frère !" Je voulais le faire rire, et tourner cet avoeu, qui avait l'air dur pour lui, en rigolade. Je voulais qu'il voit que je n'avais pas perdu mon humour. D'ailleurs, lorsque nous étions petits, je le faisais sans cesse rire. J'étais un vrai petit clown sur pattes. Je jouais avec les pâtes, en m'en mettant au dessus de la bouche pour m'en faire une moustache. Et ça faisait rire toute la tablée, mais surtout Lando. Il était mon plus grand fan, et mon premier public. Je leva quelques instants la tête vers le ciel, qui était toujours radieux. Puis je repris mon attention vers Lando. Il était vraiment devenu un très beau et merveilleux jeune homme. A cet instant, j'étais très fier de mon frère, de ce qu'il était devenu, et de la manière dont il avait survécu à toutes ces histoires avec notre père. Tout était devenu très difficile, et c'était le seul lucide, dans cette maison, qui avait réussi à faire face, et à tenir tête à l'autorité, donc notre père. J'avais tellement d'admiration pour lui, et tout ce qu'il a fait. Et de m'avoir protégé, pendant toutes ces nombreuses années.

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Ce n’était pas si facile à dire ce que je faisais dans la vie. Je n’avais pas honte de ma profession au contraire, j’aimais ce que je faisais peut-être parce que je n’avais pas d’attache, parce que tout ça n’était qu’une partie de jambe en l’air sauf peut-être pour une personne mais ça c’était une autre histoire. L’amour pour moi ne valait rien ce n’était qu’une perte de temps qui à la fin ne fait que souffrir. Me prostituer était pour moi la preuve que j’arrivais à tout contrôler tout simplement même si j’avoue que parfois contrôler n’était pas vraiment une chose pour laquelle j’arrivais facilement. Je m’étais mis un peu à l’écart regardant droit devant moi, j’avais peur de ce qu’elle pourrait dire, je venais de la retrouver, ce n’était pas le moment de la perdre maintenant à cause de ce que je faisais dans la vie. Mon regard était fixe avant de le baisser sur elle quand me força à tourner mon visage vers elle et puis qu’elle prit mes mains.

Je l’écoutais avant lui sourire, elle était tellement simple et compréhensible. Je la suivis alors qu’elle m’emmenait avec elle vers le banc avant de sourire à sa remarque puis de regarder les personnes autour de nous avant de reposer mon regard sur elle. « Peut-être mais tu remarqueras qu’il y a aussi pas mal d’hommes, je ne suis pas ce qu’on puisse dire un pure hétéro… J’aime aussi bien les femmes que les hommes Mimi bien que pour moi l’amour n’a aucun sens. L’amour en lui-même n’est qu’une perte de temps qui ne fait que souffrir, les fois où j’ai aimé, ça c’est fini pareil donc maintenant je n’aime plus d’amour, juste pour le sexe et encore on me paye pour ça…. Sauf cas exceptionnel… » Lui parler de tout ça était pour moi une façon pour qu’elle me redécouvre, je suis loin d’être l’enfant qu’elle avait connu, loin de ce garçon qui faisait tout ou presque pour ne contrôler ce qu’il pouvait contrôler.

Je suis ce que je suis devenu parce que je l’ai choisi, parce que pour moi c’était plus simple d’être ainsi que d’être le parfait mec que tout le monde voulait pour moi. Je détestais être dans les clicher que tous connaissait. Autour de moi, j’avais des amis ainsi, sage, rangé et puis il y avait ceux qui laissait planer un mystère autour d’eux comme Zach pourtant il donnait l’air d’être sage par rapport à son boulot mais il pouvait être si différent. Enfin valait mieux que j’arrête de penser à lui, pas maintenant… Je regardais ma sœur tout en lui souriant une nouvelle fois, elle était tellement radieuse « Mais je sens que les regards ne sont pas que pour moi Mimi, tu es vraiment devenue une magnifique jeune femme, j’en serai presque jaloux de savoir que des hommes de cours après… » je lui souriais une nouvelle fois avant de venir embrasser ses mains délicatement.

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Lando et Millie ♥

Lando me faisait rire. J'avais l'impression qu'on retrouvait enfin notre complicité, après ces années de séparation. Il semblait soulagé de ma réponse. Je comprends parfaitement que ça a du être dur pour lui de me parler de tout ça. Mais sa remarque, par rapport à l'amour, me faisait de la peine. Pour moi, même si j'avais été déçue par le passé, l'amour est un sentiment merveilleux, sans doute le plus beau sentiment que l'on peut éprouver. Ce que j'éprouvais pour John, à ce moment ci. Son avis pessimiste me faisait de la peine. Mais Lando a toujours été comme ça, et je l'aimais comme ça. "Du moment que tu ne me piques pas mes hommes hein mon petit frère !" On se mis à rire tous les deux, ensemble, comme au bon vieux temps. Les passants nous regardaient, le sourire aux lèvres. Notre bonne humeur était contagieuse, et c'était temps mieux. Pour moi, sa vie me passionnait. Je voulais toujours en savoir davantage. Mais je suis d'une nature très curieuse, je l'avoue. Je le voyais me regarder, un sourire aux lèvres. J'espérais qu'il soit fier de moi, de ce que je suis devenue.

Sa remarque me fis rire une nouvelle fois. Oh, si il savait, les relations que j'ai eu ! D'une nuit, des quelques semaines, quelques heures. Même si j'ai toujours été une fille timide et respectable, j'étais également très naïve, à l'égard des hommes. Et je me laissais donc facilement séduire. Je regrette d'avoir été ainsi. Je n'ai jamais voulu passer pour une fille facile, car je n'en suis pas une du tout. J'ai du caractère, mais je ne le montre pas toujours au début. Mais maintenant, tout cela est fini. Je ne veux plus de ce genre de relation, j'en veux plus. Une vraie relation, avec de vrais moments de bonheur. Et je suis sur le point de vivre cela. D'ailleurs, j'aimerais beaucoup présenter John à Lando. Mais pour le moment, savourons nos retrouvailles. "Oh tu sais..." Je lui fis un sourire amusé. "J'avoue que, beaucoup de garçons m'ont couru après par le passé, mais ce genre de relation sans lendemain ne m'intéressent plus. Je veux me poser, malgré mon jeune âge, et avoir une relation stable et sérieuse."

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Retrouver maintenant ma sœur était pour moi une merveilleuse chose simplement parce qu’elle allait peut-être m’apporté ce que j’avais perdu il y a bien longtemps, de la stabilité malgré ce que je faisais comme boulot. Mon corps me servait pour tout peut-être parce qu’au fond je n’avais connu que ça, que pour moi il n’y avait que cette méthode pour arriver à mes fins. Mais il fallait aussi que j’avoue que je pensais de plus en plus à un homme sans vraiment comprendre, je ne pouvais pas laisser faire ça alors je m’étais mis encore plus dans ce que j’étais au détriment du reste. Mais bon connaissant ma sœur elle était capable de tout mais bon ça n’allait pas être pour maintenant. Je souriais à sa remarque avant d’hausser les épaules « Tu sais ce n’est pas moi qui vais vers eux, ils font appel à moi quand ils ont besoin de passer du bon temps tout simplement » Je détournais le regard pour venir fixer un point imaginaire simplement parce que ça me faisait du bien et que ça me permettait de me concentrer sans penser à ma défaillance mentale si on pouvait dire ça comme ça ? Puis je vins à m’intéresser un plus à ma sœur, je l’écoutais avec attention alors qu’elle disait qu’elle voulait une relation stable, c’était quelque chose de beau mais pour le moment incompréhensible pour moi car au fond cela voulait dire quoi à la fin, mensonge et trahison…

Je reposais mon regard sur ma sœur avant de soupirer légèrement « Si c’est ce qui te rend heureuse c’est tant mieux pour toi car personnellement je ne crois pas à tout ça… » C’est vrai que je ne croyais pas à l’amour du moins c’est ce que je pense. Je lui souriais une nouvelle fois avant de passer une main sur mes cheveux lentement comme pour faire partir une des pensées que j’avais eu. Depuis quelques jours, une personne était souvent dans ma tête, je pensais à lui régulièrement et pourtant, je n’étais rien pour lui et inversement du moins je le pensais. Je secouais la tête légèrement avant de la regarder une nouvelle fois. « Je suis content de ce que tu es devenue Mimi, tu es une véritable femme maintenant mais pour moi tu resteras cette petite poupée que j’aime tant » J’attrapais la tête de ma sœur avant de venir déposer un baiser sur son front comme pour sceller nos retrouvailles.

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Lando et Millie ♥

Mon frère était tout simplement le meilleur. Ce pouvoir de réconfort et de sécurité qu'il dégageait de sa personne, ça m’impressionnait. Je pouvais me confier à lui, sur n'importe quoi, sur n'importe quel sujet, il serait toujours là pour m'écouter, me rassurer, me guider dans mes choix. C'est vrai, à ses yeux, je reste une petite poupée. "Et je le suis toujours, ta petite poupée, mon grand Lando". Je resterai à jamais sa petite soeur, la sienne. La petite dernière, celle qu'il faut choyer, et dont il faut s'occuper. Mais nous voilà, grands, majeurs, et vaccinés. Je pense que notre mère serait très fière de nous, si elle nous voyait. Je sais qu'au fond d'elle, elle a toujours souhaité ses retrouvailles. Je me colla un peu plus à Lando, puis je posa ma tête contre son épaule. C'est comme si le temps s'était arrêté, le temps de quelques minutes. Les passants nous regardaient, le sourire aux lèvres, comme attendris par un tel tableau.

Je sentais l'air se rafraichir. Et le soleil, d'habitude rayonnant, semblait vouloir se coucher plus tôt que prévu. Comme s'il avait fini son travail pour aujourd'hui. J'étais un peu déçu, j'aimais le soleil. Le parc, qui était encore bondé il y a quelques minutes, semblait se vider peu à peu. Je voulais faire de même, et rentrer au chaud dans mon joli appartement. Je voulais d'ailleurs proposer à Lando de se joindre à moi, et pourquoi pas, qu'on passe la soirée ensemble, autour d'un bon petit repas, pour rattraper le temps perdu. Je me demandais s'il accepterait. Et puis, pourquoi pas, je suis finalement sûre qu'il adorerait ! "Lando, dis moi, ça te dirait de venir chez moi, passer la soirée, pour rattraper toutes ces années ?". Mes paroles étaient suivies d'un sourire, d'un très beau sourire. J'espérais vraiment qu'il accepterait. Enfin, comme ne pas résister à mon sourire enfantin et innocent ?

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Jamais je n’aurai cru pouvoir un jour me retrouver avec ma sœur et pouvoir la serrer dans mes bras, cela faisait bien trop longtemps que j’avais fait une croix sur ma famille et sur ce qui pouvait me toucher réellement mais voilà avec sa venue certaines choses se réveillaient en moi et des questions étaient bien plus présentes aujourd’hui, comme le fait de penser souvent à cet homme, pourquoi lui, je ne savais pas mais c’était ainsi, il était simplement différent et pourtant il était un de mes clients réguliers. Mais je ne savais, depuis notre dernier entretien dans son bureau, il y avait quelque chose que j’avais remarqué sans savoir ce que c’était et j’avouais que cela me faisait peur, peur de ce qu’il pourrait se passer mais bon-là n’était pas la question ; il venait de retrouver une partie de lui dans un sens et il avait envie de partager un bon moment avec elle. Je vins à sourire à sa remarque, elle avait toujours été une jeune femme pleine de vie et j’avouais que cela me faisait du bien de la retrouver ainsi, si pétillante, si généreuse malgré toutes ses années mais pour moi rien n’avait changé, elle était cette petite poupée qu’il fallait protéger à tout prix quoi qu’il m’en coute par la suite. « Oui Mimi toujours… »

Je lui souriais avant de regarder autour de nous, le parc se vidait légèrement, je regardais l’heure qu’il était avant de soupirer légèrement. J’avais un peu perdu la notion du temps à force d’être avec elle et j’avoue que j’aimais ça. Je la regardais une nouvelle fois alors qu’elle prenait une nouvelle fois la parole avant de lui répondre à son sourire. Elle rayonnait vraiment et j’aimais beaucoup ça. « Bien sûr, je n’ai rien de prévu ce soir donc ça sera avec plaisir et puis je suis sûr que tu as plein de trucs à me raconter » Je souriais une nouvelle fois avant de la lâcher et de me mettre à ses côtés, je ne savais pas si elle voulait partir maintenant ou plus tard enfin peu m’importait maintenant le plus important était nos retrouvailles malgré que tout ce que je venais d’apprendre. « Tu veux qu’on aille faire des courses avant ? »

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Lando et Millie ♥

Passer faire des courses ? Oh oui ! Je suis une fille, et peu importe l'endroit, du moment que je peux acheter et laisser échapper ma fièvre acheteuse, je suis contente ! J'avais envie de préparer à Lando quelque chose de génial. Oui oui, je suis un vrai petit cordon bleu moi ! J'aime aussi beaucoup cuisiner, mais j'avoue avoir un faible pour les pâtisseries. Cupcakes, cookies, brownies, muffins, n'ont plus aucuns secrets pour moi. Je suis passée maître dans l'art de les préparer, et surtout, de les déguster. La nuit tombait doucement. "Oui allons faire des petites courses, j'espère que tu aimes bien manger hein, mon Lando ! J'espère surtout que tu n'as pas perdu le gros appétit que tu avais quand on était petit !" Je ria, d'une manière douce, puis je l'enlaça lentement contre moi, quelques instants.

Je voulais lui raconter tout. Tout ce qui c'était passé dans ma vie depuis qu'il nous a quitté. Mes études, mes amies, mes amours, mes bêtises... En parlant d'amour... Je pensa à John, comme à chaque seconde d'ailleurs. C'était bien la première fois de ma vie, que j'étais amoureuse, vraiment amoureuse. J'aimerai vraiment présenter John à Lando. Je suis sûre qu'il va beaucoup lui plaire. John est un garçon complètement incroyable. Il me comble de bonheur, chaque jour encore un peu plus. Et pour moi, c'est très important qu'il rencontre ma famille. Enfin, qu'il rencontre surtout Lando, qui est maintenant ma seule famille. Et je le sais, je le sens, ils vont vraiment s'apprécier beaucoup. J'attira Lando avec mon bras, la fraicheur de l'air commençait à se faire sentir. On se mit en chemin, jusque chez moi, en passant tout d'abord à l'épicerie la plus proche. Je lui souria, de mon sourire le plus radieux. "D'ailleurs, quand tu parles de mieux me connaitre, de tout te raconter... J'ai toujours été très souriante, mais depuis quelques temps, la raison de mon énorme sourire, c'est un homme, et je sens que c'est le bon, Lando..." A ces mots, je ne pu m'empêcher de rougir, évidemment.

Lando & Millie

“Peu importe ce que j’étais, aujourd’hui je suis un autre et personne ne me changera”

Qui avait-il de mieux que de passer du temps avec sa sœur, cela faisait bientôt 10 ans que je n'avais pas passé du temps avec elle simplement parce que j'avais pris la fuite ne voulant pas aller dans c cet hôpital. Mon père avait jugé qu'il était bon pour moi afin de ne plus parler à ce qu'on pouvait dire mon ami imaginaire et encore aujourd'hui je l'entendais mais j'y faisais de moins en moins attention mais jusqu'à quand je ne savais pas enfin pour le moment je ne voulais qu'une chose profiter un peu plus de ce moment, je la regardais alors qu'elle prenait la parole « Non je n'ai rien perdu de mon appétit, la seule chose est que je fais un peu plus attention à ce que je mange mais je peux faire une exception » Je regardais ma sœur avant qu'elle ne me prenne par le bras tout en allant faire les courses, une fois fait, nous reprîmes la route pour aller chez elle. Une fois qu'on se retrouvait non loin de chez elle, elle reprit la parole.

Je regardais ma sœur une nouvelle fois alors qu'elle reprenait la parole, je la regardais fronçant un peu les yeux alors qu'elle me parlait d'un homme qui semblait être le bon. Personnellement, je ne pensais pas qu'un homme puisse être le bon pour ma sœur, simplement parce que personne ne pouvait être bien pour elle. Je laissais mon regard sur elle avant de soupirer « Mouai, j'aimerai bien le rencontrer ce type mais sache que je ne lui ferai pas de cadeau, d'une parce que l'amour c'est des conneries et de deux car aucuns hommes peut-être assez bien pour toi » Bon fallait avouer que je n'y avais pas été de main morte en lui disant ça mais je n'avais jamais menti là-dessus, je préférais être direct et franc que de tourner autour du pot pendant 107 ans.

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Lando et Millie ♥

Je ria à la remarque de Lando. C'est un frère très protecteur, et il a toujours été comme ça. Déjà quand j'étais petite. Je dois dire que j'étais "l'amoureuse" de bon nombre de garçons de ma classe en maternelle et primaire. Et Lando ne se gênait pas pour leur dire qu'il ne fallait pas m'approcher. Ca m'a toujours fais rire, en y repensant. Parce que là, il agissait comme avant. Ca montrait qu'il n'avait pas changer. "Lando, ne sois pas rabat joie... John est vraiment parfait, le garçon idéal, il me traite comme une vraie princesse, et j'ai l'impression de vivre dans un véritable conte de fées !" Je déposa un gros bisou sur sa joue, puis continua. "Et puis, tu resteras toujours mon grand frère tu sais !" Je lui fis un énorme sourire. Comment résister à ce sourire ? Je savais que pour lui, l'amour n'était peut être pas synonyme de bonheur et de joie. Mais je voulais lui montrer que, c'est possible, d'aimer, et d'être aimé en retour, à sa juste valeur. John m'aime pour ce que je suis, et non juste pour mon physique avantageux. Je voulais que Lando le comprenne.

J'imaginais déjà, dans ma tête, à une rencontre ente Lando et John. J'aimerais que tout se passe pour le mieux, qu'ils s'entendent bien. Enfin pour ça, je n'avais aucun doute. Lando allait un peu jouer le rôle de mon père. C'est ce qu'il est maintenant. Je me sentais comme une adolescente qui présentait son tout premier petit copain. Et c'était le cas. John est le tout premier homme que j'aime vraiment, en qui j'ai du respect, et qui me respecte en retour. Je n'imaginais plus à présent ma vie sans lui. Il est comme un rayon de soleil, qui veille sur moi comme le meilleur des gardes du corps. Il est mon homme, mon gros bébé, mon poussin, mon chéri, mon amour, mon amant, mon prince. Tout, il st tout pour moi.

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