Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami (Aaron
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Catalyne A. Hamilton
« I Do Belive In Fairies, I Do I Do!! »
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Sujet: Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami (Aaron Ven 16 Nov - 8:43
Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami
Voilà une heure que je marchais sans but dans la ville, pensive, les yeux rougis par leur pleures. Une heure à essayer de comprendre pourquoi mon mari avait été aussi odieux, à me demander pourquoi il me repoussait alors que je ne voulais qu’une chose être avec lui, l’aider, l’aimer mais aussi lui donner tout ce que j’avais. Mais il fallait aussi que je pense à ce petit être qui poussait à l’intérieur de moi et qui en un instant pouvait disparaître. Je savais qu’il me fallait me reposer mais je n’avais pas envie de rentrer, je n’avais pas envie de me retrouver seule à la maison, je savais que là-bas toutes mes pensées iraient vers l’homme que j’aimais. Je m’arrêtais dans un parc, m’installant sur un banc. Les larmes coulaient une nouvelle fois sur mes joues, je n’arrivais pas à m’arrêter, j’avais mal, il m’avait blessé juste par la façon dont il avait parlé mais lui en vouloir je n’y arrivais pas, peut-être parce que je pouvais dans un sens comprendre que cela pouvait être dur de se dire qu’en fin de compte il ne pourrait plus marcher. Mon regard était perdu dans le vide, fixant un point imaginaire, j’essayais de faire le vide de ne penser qu’à cet enfant qui poussait en moi, je savais que je devais faire attention, que je ne devais pas prendre de risque, je ne voulais pas le perdre comme j’étais en train de perdre mon mari. J’essayais de me dire qu’il allait m’appeler dans peu de temps, qu’il avait repensé à tout ça. Je sortis mon téléphone pour regarder si j’avais un message mais rien. Non il n’avait pas appelé, il ne s’en voulait pas… Je commençais à lui écrire un sms avant de tout supprimer par colère et tristesse tout se mélanger en moi, j’avais l’impression de n’être plus rien, moi qui avait été si forte avant, je ne l’étais plus à présent.
J’avais toujours mon téléphone en main, le serrant lentement avant d’essuyer mes joues et d’essayer d’appeler Heaven, il fallait que je la vois, que je lui parle mais malheureusement c’était sur le répondeur que je me retrouvais. Je baissais la tête tout en laissant un message sur le répondeur avant de remettre mon téléphone dans mon sac. Il fallait que je me repose, je me sentais faible mais pas chez moi, pas comme ça, pas maintenant. Je me levais, regardant autour de moi avant de quitter l’endroit où je me trouvais pour arriver sur une longue rue, je soupirais un peu avant de faire signe à un taxi qui passait non loin de moi. Je m’engouffrais à l’intérieur donnant la première adresse qui me venait à l’esprit, celle d’Aaron, aller savoir pourquoi mais c’était à lui que je venais de penser à l’instant même où j’ouvrais cette porte. « ça va Madame ? » Je regardais vers le chauffeur et lui souris un peu « ça va, merci ! » et voilà que je venais de mentir mais je m’en fichais, ça n’allait pas c’était sûr mais je n’avais pas envie d’en parler à un inconnu. Je posais ma tête contre la vitre regardant dehors alors que je me retenais de ne pas craquer une nouvelle fois. Les rues défilaient alors que les lumières de la ville s’allumaient pour donner à la ville une tout autre perspective, une tout autre vision. Je soupirais avant de voir que je n’étais pas loin de de chez Aaron, à ce moment précis je me demandais si c’était vraiment bien que je vienne, si je ne devais pas faire demi-tour. « Vous êtes arrivée Madame » je reposais mon regard sur le chauffeur avant de lui payer la course lui laissant un pourboire et de quitter la voiture.
J’étais là devant la maison à regarder dans en direction de la porte, il y avait de la lumière c’était une bonne chose. J’avançais lentement vers la porte avant de frapper doucement, une femme vint à ouvrir, je la regardais « Bonjour est-ce que Monsieur Carter est là ? » « Je vais le chercher, entrez… » « Je vais l’attendre ici merci » Je n’avais pas envie de rentrer, de lui imposer ma présence, au fond il avait une vie même si elle n’était pas des plus stables façon de parler. Soudain mon téléphone sonna, je pensais de suite à Nathaniel, j’espérais que ce soit lui mais non il y avait inscrit le nom de son père, je me retournais sentant une nouvelle fois les larmes montées avant de raccrocher. Je n’avais pas envie de parler avec lui pas maintenant, je ne voulais parler qu’avec mon mari mais il n’en avait pas envie du moins c’est ce que je pensais. Je restais à fixer la rue tout en posant mes mains sur mes bras pensive…..
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Sujet: Re: Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami (Aaron Ven 23 Nov - 19:22
Catalyne et Aaron
"Pour l'essentiel, l'homme est ce qu'il cache : un misérable petit tas de secrets"
Dehors la nuit commençait à tomber. Fraiche, humide, comme une ombre elle s’abattait sur San Francisco enfonçant la ville dans les ténèbres. Impassible, Aaron marchait à travers les rues étroites qui malgré le froid étaient bondées. Sans doute l’approche de noël qui sait… Fête stupide durant laquelle l’euphorie était à son comble. Traversant à grands pas la rue principale, une sonnerie ce fit entendre, celle de son téléphone. Lentement il décrocha et entendit une petite voix, celle de sa gouvernante, à l’autre bout du fil : « Monsieur Carter, Madame Hamilton vous attends chez vous » Cat ? Avait-il mal entendu, après tout le nom de famille l’avait fait hésiter quelques secondes ? Pourquoi était-elle donc chez lui à cette heure ? « Monsieur dois-je la renvoyer chez elle ? »
« NON ! Euh non surtout pas, faite la patienter j’en ai pour 10 min »
Sans vraiment savoir pourquoi, Aaron s’était emporté. Presque discrètement un sourire venait de s’afficher sur son visage. Parce que Catalyne n’était pas simplement une conquête, parce qu’elle était son amie, et parce qu’elle devait très certainement avoir besoin de lui pour se pointer à une heure pareil chez lui à la place d’être en compagnie de son charmant petit mari. Hélant son chauffeur privé, il s’engouffra dans la grosse berline. Sur ses ordres, elle filait à toute allure manquant à plusieurs reprises de se prendre quelques piétons qui ne connaissaient sans doute pas la définition du mot « trottoir ». Il ne fallait surtout pas que Cat s’en aille. *Arrête donc de t’accrocher à des gens qui n’ont besoin de toi que lorsqu’ils sont dans la merde mon gars* Plus que tout il aurait voulu faire taire cette voix qui ne cessait de le harceler tout le long du trajet. Il était vrai que Catalyne ne prenait que très rarement des nouvelles de lui, mais n’était-ce pas réciproque ? Bien entendu Aaron mettait tout ça sur le compte du temps. Le temps manquait certes, mais plus que tout, cette barricade qu’il s’était forgé pour éviter que ses sentiments puissent l’envahir trop souvent, était ces derniers temps en train de céder plus de fois qu’il ne le fallait… Comment était-il censé évoluer dans ce monde si chaque fois des gens étaient en train de s’accrocher à lui le rendant ainsi de plus en plus vulnérable ? C’était dangereux pour eux, beaucoup trop… Mais encore plus avec Cat que les autres il lui était impossible de la repousser… Parce qu’elle avait su entrer dans sa vie et ne jamais le juger, parce qu’elle avait su l’écouter aussi. Parfois l’amitié se créée qu’avec de simples petites choses, mais ce sont toujours celles-ci qui surpassent tout le reste.
La berline venait de s’arrêter devant l’entrée du manoir. Aaron ne prit pas le temps d’attendre que son chauffeur vienne lui ouvrir la portière qu’il était déjà arrivé en haut du palier. Lissant de sa main droite son costume froissé par le trajet, il espérait ainsi ne pas paraitre non présentable devant elle. Ouvrant la porte d’entrée il s’engouffra à l’intérieur respirant la bouffée de chaleur qui s’empara de son corps. Elle était là… Assise sur un des fauteuils du vestibule. Ne lui avait-on donc pas proposé d’aller s’installer ailleurs ? Pendant quelques secondes son cœur s’emballa et pour la première fois depuis des lustres un réel sourire se dessina sur ses lèvres. Pourtant celui-ci disparu très vite lorsqu’il découvrit les traits cernés que la jeune femme avait en dessous des yeux. Plus que tout son teint pale et les yeux rougis lui donnait cet aspect si triste…
« Cat ? Ca ne va pas ? »
Carter s’inquiétait-il pour la première fois de quelqu’un ? Je vous l’avais bien dit, ne jamais dire jamais… Sa barricade se fracassait de plus en plus. Il le sentait bien tout au fond de lui. Comment devait-il résister face à tout ça ? Il ne le savait pas… Plus inquiétant encore il se ressassa les différents souvenirs qu’il avait eu avec la jeune femme il y a de ça plus d’un an maintenant… Aaron savait pertinemment qu’à l’époque s’il n’avait pas été dans le trafic d’arme il aurait très certainement pu tomber sous son charme. Mais avec si on referait le monde hein ?
Presque imperceptiblement il s’approcha d’elle, prenant sa main dans la sienne il l’aida à se relever. Elle était si frêle… Comment cette femme, d’ordinaire si forte, était-elle arrivée dans cet état ? Alors il su… Du moins il se rappela. Son mari. Ce devait être lui la cause de tout ça. *L’amour rend faible hein ! Tu vois ce qui t’attends si jamais tu plonges dedans ! Fais pas le con* Déterminer à ne jamais faire cette erreur, Aaron lâcha sa main à regret.
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Sujet: Re: Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami (Aaron Lun 3 Déc - 14:20
Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami
Détruite voilà comment je me sentais à l’intérieur de moi et pourtant je savais que la vie poussée en moi. Le fait que Nathaniel me repousse était pour moi la pire des choses, lui qui m’avait juré que tout se passerai bien que rien de ne séparerait voilà qu’il avait pris la décision de ne plus être avec moi à cause d’un accident qui aurait pu être évité enfin, je ne le comprenais pas, je me sentais perdu tout simplement. La première chose que j’avais faite en quittant l’appartement avait été de marcher malgré le fait que je devais me reposer. J’avais parcouru les rues sans but précis avant d’aller prendre un taxi pour finir par lui donner l’adresse de la première personne qui me venait en tête et c’était Aaron. Aller savoir pourquoi mais c’était comme ça, pourtant je savais qu’il n’était pas convenable de le fréquenter mais je me fichais de ce qu’il était. En très peu de temps j’étais chez lui mais je ne voulais pas rentrer, j’étais resté pendant un moment dehors avant de venir m’installer sur un petit fauteuil qui se trouvait dans l’entrée, je ne voulais pas m’imposer tout simplement et puis il en mettait du temps pour arriver mais bon je me doutais qu’il était un homme avec beaucoup de travail. C’est alors que j’entendis une voiture, je levais les yeux avant de soupirer légèrement, je passais mes mains sur mon visage comme pour essayer d’effacer toutes traces de fatigue ou de pleure mais est-ce que cela était efficace j’en doutais.
Quand je vis la porte s’ouvrir, je levais le regard vers la personne qui venait de rentrer essayant de lui sourire mais je savais qu’il n’était pas dupe, qu’il allait me poser des questions et le voir de s’inquiéter pour me fit chaud au cœur même si je savais pertinemment que ce n’était pas lui. Je me sentais nulle devant lui, je me sentais faible alors qu’il y avait bien longtemps que je ne l’avais été. Quand il prit la parole, je sentais les larmes montaient une nouvelle fois avant de me lever alors qu’il me tendait la main. Je restais à le regarder avant de finalement sentir les larmes coulaient le long de mes joues alors qu’il demandait si ça venait de Nathaniel. C’était tellement dur d’être sans lui, je baissais le regard avant d’essuyer mes joues et mes yeux puis de lever le regard vers Aaron « Il ne veut plus me voir, il m’a dit de partir… Je… Je ne le comprends pas Aaron… Pourquoi ? Il avait dit qu’il serait toujours là quoi qu’il se passe… Et là il ne veut plus de moi dans sa vie… J’ai tellement mal Aaron… Même ce qu’il s’est passé dans le passé, n’est pas comparable… Je sais que c’est du à son accident mais merde je ne demande qu’à être avec lui »
Je respirais lentement essayant de me calmer mais tout était si complexe, je ne savais pas trop ce qu’allait me réserver l’avenir, mais si je ne voulais pas perdre notre enfant, il fallait que je fasse attention, il ne fallait pas que je me perde dans tout ça. Je levais une nouvelle fois le regard vers Aaron avant de le détourner, je ne voulais en aucun cas qu’il est pitié de moi, je n’avais pas besoin de pitié non juste de son amitié tout simplement. C’était peut-être compliqué à comprendre mais bon voilà si j’étais venu le voir c’était simplement parce que j’avais besoin de lui-même si je ne l’avouais pas « Je ne sais plus quoi faire… Pour la première fois de ma vie je suis totalement perdu mais je sais que je dois faire attention ordre du médecin de l’hôpital » Je le regardais avant de détourner le regard vers le salon. Nous n’allions pas rester dans le patio, je vis quelques pas vers le salon avant de me retourner vers lui tout en essayant de changer de sujet « J’aime beaucoup la déco.. » Je lui souriais avant de baisser la tête une nouvelle fois, je me sentais honteuse et cette tristesse était tellement envahissante, j’aurai tout donné pour revenir en arrière et que tout ça ne soit jamais arrivé…
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Sujet: Re: Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami (Aaron Mar 11 Déc - 21:20
Catalyne et Aaron
La vie était-elle simple ? Non. On nous rabâchait sans cesse de ne baisser à aucun moment les bras, de toujours regardé vers l’avant. Ouai mais si seulement c’était aussi simple… Un jour où l’autre ça vous tombe dessus. Inutile de fuir alors, ce néant vous rattrape, toujours… Oui sauf que parfois certaines personnes sont plus fortes que d’autres. Et a en juger l’état de son amie, Cat avait du affronter sa plus grande peur aujourd’hui même. Bien qu’elle essayait de cacher ses cernes, et ses yeux rouges, Aaron n’était pas dupe, Cat était dans un sale état. Comment était-il censé réagir ? Ca lui-même n’en savait rien… Avoir pitié d’elle était une chose qu’il ne savait pas maitriser. Alors plutôt que de faire de grand discours il préférait rester là à ses côtés, la laissant déballer son sac : « Il ne veut plus me voir, il m’a dit de partir… Je… Je ne le comprends pas Aaron… Pourquoi ? Il avait dit qu’il serait toujours là quoi qu’il se passe… Et là il ne veut plus de moi dans sa vie… J’ai tellement mal Aaron… Même ce qu’il s’est passé dans le passé, n’est pas comparable… Je sais que c’est du à son accident mais merde je ne demande qu’à être avec lui »
Alors Aaron se mit à dire plus que de simples mots. De son doigt rougit par le froid, il l’amena au niveau des yeux de la jeune femme, tentant ainsi d’effacer les traces de larmes qui inlassablement coulaient. Un geste qu’on n’aurait cru incapable d’être fait venant de lui n’est ce pas ? Faut croire que ces derniers temps sa barrière intérieur cédaient un peu plus chaque jours… On ne peut fuir notre véritable nature non ? S’apercevant de ce qu’il était en train de faire, Aaron retira rapidement sa main pour la ramener dans sa poche de son manteau. Il aurait du répondre quelque chose, lui dire que cela s’arrangerait, que Nathaniel reviendrait… Il en était tout simplement incapable… La voir ainsi lui faisait remuer des tonnes de choses en lui. Mais comme d’habitude, Aaron préférait les oublier. Préférant la neutralité à toute autre chose…
Catalyne détourna alors son regard du sien, puis enchaina : « Je ne sais plus quoi faire… Pour la première fois de ma vie je suis totalement perdu mais je sais que je dois faire attention ordre du médecin de l’hôpital »Elle devait faire attention ? Oui mais à quoi ? Fronçant les sourcils et espérant en apprendre plus, Aaron ouvrit la bouche pour demander ce que cela signifiait, quand Cat le coupa net et enchaina sur la déco. Hum beau moyen de détourner une conversation n’est ce pas ? Ben plutôt que d’aller fouiner dans les affaires de la jeune femme (Pas possible ??) Aaron l’entraina dans le salon, se débarrassant au passage du manteau de la jeune femme et du sien.
« Merci »
Il ne savait où cette soirée les amènerait… Pour le moment il souhaitait juste qu’elle se sente bien. Un peu comme chez elle. Après tout les amis étaient là pour ça non ? Peut être bien, sauf qu’Aaron était censé être le plus solitaire possible non ? Il lui proposa alors de s’assoir sur un des nombreux fauteuils du salon, et demanda à sa gouvernante de proposer à Cat un café ou autre.
« Tu désires bois un truc ? Hésite pas Rosetta se fera un plaisir de t’offrir quelque chose »
Il était resté là, planter comme un con dans le salon ne sachant quoi lui dire. C’était si compliqué que ça les sentiments alors ? Traversant de long en large la pièce, il vient finalement s’assoir à côté d’elle. Prenant son courage à deux mains il plongea ses yeux dans les siens. Il y décela une force qu’il n’avait encore jamais vu chez un être humain… Si seulement Cat était au courant de ça. Puis soudain ce fut une déferlante de mots qui traversa sa bouche, incapable de les retenir Aaron descendait inlassablement vers ce qu’il tentait si bien d’éloigner de lui.
« Tu surmonteras tout ça Cat. Je te le promets… Et tu sais pourquoi ? Parce qu’il y a ici dans ton cœur, des choses que tu ne vois pas toi-même. Nathaniel ta épouser, il reviendra. Crois moi on n’abandonne pas une femme comme toi. Et puis un homme dit souvent l’inverse de ce qu’il pense crois moi »
Il ponctua sa phrase d’un large sourire, comme pour la … rassurer (oui oui c’est bien le mot…). De nouveau il attrapa ses mains, les mettant ainsi au chaud dans les siennes. Il lui proposa de restez chez lui, le temps que cela l’arrangeait.
« Tu sais ici c’est chez toi. Reste autant de temps que cela te fera plaisir. Tu as besoin de te reposer. Quant à moi je ferai le nécessaire pour que ton Nathaniel te revienne »
Il se leva alors, posant délicatement ses lèvres sur son front. Décidément plus le temps passait, plus Aaron devenait vulnérable… Qui veut son pouvoir n’a qu’à venir… il n’y a pas moment plus propice mes amis !
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Sujet: Re: Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami (Aaron Dim 16 Déc - 10:40
Je ne te demande pas de me consoler… Je te demande juste d’être mon ami
J’avais du mal à croire que mon mari ne voulait plus avoir le moindre contact avec moi tout ça à cause d’un stupide accident qui n’aurait jamais dû avoir lieu, je n’en voulais pas à Elias ou même à Nathaniel de tout ça, car cela aurait pu arriver à n’importe qui mais je pensais que Nathaniel accepterai mon aide au lieu de ça c’était totalement différent, pour la seconde fois de ma vie, je me sentais au plus bas. Etre ici avec Aaron était dans un sens réconfortant même si au fond il était plutôt quelqu’un qui ne montrait jamais ses sentiments ou presque jamais c’était quelque chose qui le caractérisait et qui faisait de lui ce qu’il était. Je venais de lui déballer rapidement des mots qui ne devaient surement n’avoir aucun sens pour lui mais dans un sens cela me faisait du bien. Voilà que maintenant je faisais quelques pas changeant totalement de conversation simplement pour ne pas penser à tout ça. Je le regarder alors qu’il me prenait ma veste et me proposait de m’installer dans un des fauteuils du salon, c’était assez cosy et j’aimais ça. Quand il me demanda si je voulais boire quelque chose, je levais les yeux vers la gouvernante « J’aimerai bien un verre d’eau s’il vous plait » Je vins à lui sourire avant de poser mon regard sur Aaron qui venait de s’installer à mes côtés.
J’écoutais attentivement ce qu’il venait de dire, je n’étais plus sur de rien. Je n’arrivais pas à croire qu’un homme puisse me faire autant de mal en me rejetant comme il l’avait fait mais ce qui me bouleversait certainement le plus était de me dire que je pouvais perdre notre enfant, enfin tout se mélanger en moi. Je baissais les yeux sur nos mains jointes avant de le regarder et de lui sourire, écoutant ses nouvelles paroles puis je fermais un moment les yeux en sentant ses lèvres sur mon front avant de les rouvrir pour le regarder puis de regarder Rosetta qui apportait un verre d’eau, je la remerciais avant de boire une gorgée et de poser le verre sur la table basse. « Je ne sais pas Aaron, il avait l’air sérieux, j’aurai compris si j’avais fait quelque chose de mal mais là je n’ai rien fait à part rester à son chevet à l’hôpital pendant qu’il était dans le coma. Mais je peux le comprendre que c’est difficile d’entendre qu’on est paralysé mais merde je ne demande qu’à l’aider… Mais aujourd’hui, je ne peux même plus… »
Je regardais toujours Aaron me demandant ce qu’il allait pouvoir faire, je n’avais pas envie qu’il l’oblige à quoi que ce soit, ce n’était pas ce que je voulais, s’il devait revenir cela serait que par amour… « Merci Aaron, je sais que je dois me reposer si je ne veux pas perdre ce petit être qui pousse en moi… » Je baissais les yeux vers mon ventre avant de relever le regard sur Aaron « Après ce que Nathaniel m’a dit dans sa chambre, j’ai fait un malaise, je sais que je suis responsable, cela faisait une semaine que je n’avais presque pas mangé et presque pas dormi, je rentrais à la maison simplement pour me doucher et me changer et je retournais à l’hôpital. Quand le médecin a regardé ce qu’il n’allait pas, il m’a annoncé que j’étais enceinte…. Mais…. Que je devais faire attention sinon je pouvais perdre le bébé car il y a un décollement… Je n’ai pas envie de le perdre… J’ai peur Aaron, peur de le perdre et de perdre Nathaniel... » J’avais détourné le regard honteuse de tout ça.
Je regardais dans la pièce avant de me lever venant à poser mon regard sur lui, je n’avais pas à lui imposer tout ça et puis je savais qu’il vivait avec une jeune femme « Tu sais quoi je crois que j’ai trop abusé de toi et de ta gentillesse même si tu ne le fais voir que très peu, tu es un homme merveilleux Aaron, Je… Je ne vais pas t’embêter plus que ça et puis tu ne vis pas seul, je ne voudrais pas imposer ma présence… » Je le regardais avant de détourner une nouvelle fois le regard avant de frissonner légèrement…