Williams J. Reilly
YEAH ● People Always Change
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| Sujet: Earthquake ♦ Here comes the sun... [LIBRE] Sam 23 Fév - 14:15 | |
| Des larmes, encore, toujours des larmes. La jeune homme était recroquevillé dans son lit, ses jambes collées contre son torse, ses bras entourant ses genoux. Sa tête baissée et une mèche de cheveux cachant son visage fin. Il souffrait : il ne savait pas où se trouvée sa soeur. Il avait cherché partout, dans les églises, dans les centres pour les personnes souffrant du séisme, les hôpitaux, partout, mais rien... Son cœur tout simplement, lui faisait mal. Comme si on le poignarder, c'était affreux. En fait s'était comme si on le serrait, il se compressait dans sa poitrine sans qu'il ne put rien y faire. Comme pour accompagner cette douleur, le jeune homme sentait dans son ventre et au creux de sa gorge, une boule, une boule de tristesse. Ses yeux étaient rougis, il n'arrivait pas à arrêter les larmes, il n'arrivait pas à les empêcher de sortir de ses yeux.
Le temps semblait s'être arrêté. Tout dans son studio paraissant vide, gris, triste. Tout comme le ciel de ce jour-ci, recouvert de nuages sombres. Ceux-ci ne laissant guère de place au soleil qui, lui aussi, devait pleurer. Cependant il ne s'agissait pas du même mal que celui du jeune homme, non, lui devait simplement pleurer de ne pas pouvoir exposer sa beauté aux yeux du monde.
Après quelques minutes passées à se balancer d'avant en arrière, il essuya ses larmes du mieux qu'il put tout en évitant de penser, c'était de trop penser qui lui avait valut cette tristesse, il en était certain. Penser à quoi ? A tout. A ses parents biologiques, à toutes ses années perdues, aux mensonges de ses parents adoptifs, à sa soeur... Enfin, il ne fallait plus y penser ! Le jeune homme se dirigea vers sa bibliothèque et attrapa son roman favori. Il allait le lire, cela le calmerait, de lire lui ferait du bien, cette histoire le rendrait heureux. Du moins s'il ne pensait pas au fait qu'il ne vivrait jamais rien de tel …
Le jeune homme frotta ses yeux une fois de plus et sorti de son appartement. Il savait, instinctivement, où aller. Il y avait un petit zoo non-loin de chez lui. Et dans ce zoo, se trouvait l'endroit que le demoiseau affectionnait particulièrement. Williams connaissait le chemin par cœur, et même si ses yeux étaient encore embués de larmes, il fut bien vite au près du grand arbre, son grand arbre. Le ciel n'avait pas changer de couleur et de très fines gouttes de pluies commençaient à faire leur apparition. L'homme se réfugia donc vite entre le feuillage de l'arbre. Pendant quelques minutes, il regardait les oiseaux, et autres espèces qui courraient se réfugier dans les buissons... Il soupira puis prit son livre et commença à lire, les yeux toujours rouges. Les larmes n'en avaient fait qu'à leur tête et continuaient de couler, encore et encore...
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