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La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven]

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MessageSujet: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeSam 2 Mar - 18:45


La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Heaven & Seth


« A l'usine désaffectée, ce soir, 20h. Je suis sûre qu'Heaven sera ravie de te voir... »
Je fermais le message aussitôt après l'avoir lu. Ces quelques mots me donnaient la nausée. Allongé dans le fond du canapé, j'avais espéré pouvoir profiter de ma journée de repos, espoir maintenant anéanti. Oliver -qui dormait éffrontément sur mon torse-, se leva brusquement en sentant ce revirement d'humeur. Il me donna quelques innocents coups de pattes sur le visage, et je le laissais faire. Ce chat allait me rendre cinglé s'il continuait. Adam m'avait maintes fois répété qu'il n'aimait juste pas être seul, et maintenant que l'effondrement partielle de l'apprtement avait tué quelques uns de ses compagnons, je pouvais presque comprendre cette insupportable boule de poils. Mais le moment n'était pas au réconfort. Ma gorge s'était nouée en songeant au soir qui allait venir. Carter m'avait déjà parlé de ce que j'aurais à faire dans les temps à venir, à savoir m'occuper d'Heaven. Qu'il séquestrait dans l'usine. Je mentais à tout le monde, prétendant ne pas savoir où elle se trouvait, pourtant je faisais parti de ses bourreaux. Je commençais à comprendre où mon patron voulait en venir. Ce soir, il ne serait pas là à proprement parler. Il me laisserait face à la jeune femme, me laisserait la faire retomber dans l'addiction de la drogue. Ce soir, ma collègue aurait tout le loisir de me maudire, de me considérer plus que comme un traître, un enfoiré de traître qui ne ferait que l'aider dans sa descente aux enfers.

La journée passa à une vitesse vertigineuse. Et le soir termina bien par arriver. J'étais déjà prêt à partir lorsque Adam rentra. Elias lui avait-il parlé de mon attitude étrange ces derniers temps ? Est-ce que je paraissais aussi étrange vis à vis de mon colocataire ? Tant de questions qui sans réponses ne menaient à rien... Prétextant une histoire de famille -chose déjà louche étant donné que la seule personne que je considérais encore dans ma famille était désormais morte-, j'étais sorti précipitamment. Autant me débarrasser au plus vite de la besogne que j'avais sur le dos, même si elle n'était que la première d'une longue série. Casey me l'avait dit, Aaron Carter ne se salissait que très rarement les mains, préférant refourguer le sale boulot. Vu l'amplitude qu'il avait sur la ville et même aux alentours, je ne préférais pas savoir combien de gens il comptait sous sa directive.
Je me garais face à l'usine désaffectée deux minutes avant l'heure indiquée. Pour autant, je ne patientais pas gentiment. Je m'avançais vers l'entrée du côté du vieux bâtiment, entrant silencieusement. Mes pas ne semblaient que lointains. Je m'entraînais à être discret ces derniers temps, étant donné que ça ne pouvait être qu'un atout. Comme je m'y attendais, pas de comité d'accueil. Je n'avais plus qu'à assurer si je ne voulais pas m'attirer d'autres ennuis supplémentaires. La mort dans l'âme, j'arrivais finalement dans la salle principale où la cage d'Heaven se tenait. Elle semblait dormir, attachée sur une chaise. Attachée dans une cage, comme un animal captif... Le sadisme de Carter n'avait pas de limites. Mon regard se posa sur un petit meuble en bois sur lequel était posée une note. « La seringue se trouve dans le deuxième tiroir. Fais ton travail. » Je grimaçais. Il y a quelques années, je vendais les merdes que contenait cette foutue seringue. Mais j'avais toujours détesté ça. Ce n'était pas prêt de changer.

Dans sa cage, Heaven paraissait endormie. Dans son sommeil, elle semblait sereine. Comme si la réalité ne l'atteignait plus. Pourtant, je voyais presque le sillon de ses larmes le long de ses joues. J'hésitais quelques longues secondes avant d'oser aller vers sa prison de fer. Attachée de la sorte, je ne craignais pas grand chose. J'ouvris la cage, venant me pencher au dessus d'elle. Le mensonge ne pourrait pas durer éternellement de toute manière. Du bout des doigts, je caressais sa joue, attendant qu'elle se réveille.


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Heaven S. Parker
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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeDim 3 Mar - 18:58





La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

J’ai perdu le fil du temps à rester enfermer ici. Est-ce que ça fait 2 jours, 10 jours ou même un mois que je suis ici ? Je n’en sais rien, tout ce que je sais, c’est que je me suis cassée la voix à force d’hurler le nom d’Elias et que maintenant parler m’est douloureux. Pourtant, je continue d’hurler son nom, comme une ancre pour que je reste en vie. Je m’excuse aussi auprès de lui parce que j’ai trahit les promesses que je lui avais faite. Je n’avais juste eu pas le choix. J’espérais qu’il le comprenne quand on sera de nouveau réunis.
Mes repères ne sont plus là. Est-ce le jour ou la nuit ? Dans cette usine sombre en tout temps, je ne m’en rends plus compte. Après chaque shoot qu’on me fait, je plonge dans les ténèbres, rêvant d’être de nouveau avec Elias ou au contraire, le voyant heureux avec une autre. Quoi qu’il en soit, je sais qu’en me sacrifiant pour lui, j’ai pris le risque de le perdre à tout jamais. Je sais que je ne m’en remettrais pas. Si je perds Elias, alors je perds tout et il me faudra partir pour ne pas souffrir. Je tente de ne pas songer à cela mais c’est dur de ne pas le faire, surtout dans un trip.

Avant, j’étais seulement enfermée dans ma cage mais à présent, je suis également clouée sur une chaise. Je me souviens vaguement d’avoir voulue m’enfuir en agressant la personne chargée de me fournir ma dose. Tentative échouée. Depuis, je suis enfermée dans une cage dans laquelle je ne pouvais de toute manière pas me mettre debout mais en plus, je suis maintenant attachée à une chaise. Super. J’avais tenté de me défaire de mes liens mais je n’avais plus de force. Il ne me reste que la force de crier le nom de celui que j’aime pour ne pas totalement perdre pied avec la réalité.
Elias. J’espère qu’il me recherche. J’espère ne pas avoir fait tout ça pour rien. Je m’endors alors que mes larmes coulent le long de mes joues. Je pense à lui, encore. Je rêve que nous soyons heureux ensemble. Je rêve de son corps contre le mien, de ses lèvres goutant les miennes. Si seulement il savait à quel point je l’aime. J’espère que quelqu’un le lui dira si jamais je ne devais pas m’en sortir en vie.

Je rêve tellement d’Elias que je le sens me caresser la joue. Et si tout ceci n’avait été qu’un horrible cauchemar et qu’en ouvrant les yeux je me retrouvais à coté de cet homme qui me fait tant vibrer ? J’espère que ce n’est qu’un cauchemar. Je sens mes lèvres s’étirer dans un sourire mais ce n’est pas Elias que je vois en ouvrant les yeux. Non, c’est juste Seth. Des larmes perlent sur mes joues. Des larmes de joie. Je suis sauvée. Seth est un collègue et c’est surement Elias qui l’envoi me sortir de là.
Je m’apprête à lui dire de se dépêcher de me sortir de là quand je remarque de la tristesse dans son regard. Je ne comprends plus rien. En regardant mieux, je vois une seringue dans sa main et d’un coup, la lumière se fait dans mon esprit. L’horreur de la situation me frappe de plein fouet. Seth n’est pas venu m’aider, au contraire, il est venu me droguer.
Ma respiration et mon cœur s’affolent. J’avais confiance en Seth et je savais qu’Elias aussi avait confiance en lui alors pourquoi ? J’ai envie de lui poser la question mais je n’y parviens pas. Aucun mot ne sort de ma bouche. D’instinct, je lui crache à la figure, comme je le fais avec les autres. Ce n’est qu’une fois mon petit rituel accompli que je trouve la force de parler malgré la douleur que cela génère et ma voix éraillée à force d’avoir crié.
- Je croyais qu’on était ami. Mes larmes coulent de nouveau. Je tremble aussi. Le manque se fait ressentir. J’ai envie de la dose qu’il va me donner parce que cela me permettra de rêver d’Elias mais en même temps je sais que cette dose peut m’être fatale comme la première aurait dû l’être. Malgré mes liens, je me débats. Je ne veux pas qu’il me touche. Je ne veux plus rien avoir à faire avec lui. Seth, mon collègue, celui que je considérais comme un ami m’a trahit et il trahit Elias.
- NE ME TOUCHE PAS. Je hurle de nouveau mais cette fois, ce n’est pas le nom d’Elias qui sort. Non, c’est la déception à l’égard de celui se trouvant en face de moi qui me fait hurler cette supplique.

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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeMar 5 Mar - 16:38


La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Heaven & Seth


La situation me faisait mal. Je n'arrivais pas à croire que j'étais tombé aussi bas, mais pourtant, ma présence ici en était la preuve. Je n'étais non pas occupé à vaquer à mes occupations non, j'étais juste sur le point de droguer ma collègue et mon amie, que tout le monde pensait disparue, voire morte. Sitôt que ses paupières se mettent à papillonner sous le coup du sommeil profond dans lequel elle avait été, j'avais reculé, cessant tout contact. J'eus l'impression qu'on me poignardait une nouvelle fois quand ses yeux s'emplirent de larmes, alors qu'une expression de soulagement prit place sur son visage. J'avais osé affronter son regard, sauf qu'au fond, j'avais envie de hurler. Carter savait l'effet que ça me ferait d'être le témoin et le tortionnaire de la jeune femme. Justement, ça lui plaisait. Il attendait ça de moi. Je savais que quelques part dans la pièce, des caméras surveillaient attentivement l'endroit. L'usine paraissait désaffectée, mais au fond une solide technologie sécurisait le lieu. Je n'en avais pas la preuve concrète. Sauf qu'à force de fréquenter Aaron Carter, certaines de ses manies et de ses façons de procéder m'apparaissaient claires comme de l'eau de roche. Et ça, c'était effrayant. Malgré la drogue qui refaisait surface dans les addictions de la jeune femme, ses idées semblèrent fuser. Pour comprendre que non, elle n'était pas sauvée. Je n'allais pas l'aider, juste l'enfoncer un peu plus dans son enfer. Je baissais les yeux, m'essuyant avec ma manche après qu'elle m'ait craché dessus. Je ne rétorquais rien, le méritant amplement.

« Je croyais qu’on était ami. » Je serrais un peu plus fort la seringue dans ma main, ne trouvant pas quoi répondre. Il était simple de deviner ce qu'elle voyait en moi. Un connard, un traître. Un bourreau, peut-être aussi. L'espoir est souvent douloureux, et visiblement, voir de quel côté j'étais -et ce malgré moi-, devait l'avoir blessée bien plus que je ne l'avais imaginé. Il fallait que ce moment arrive un jour. Mais peut-être aurait-il mieux fallu que je la laisse endormie, que je lui fasse l'injection de drogue avant de filer en douce. Je n'aurais pas pu. Je n'avais pas confiance en Carter ; je voulais m'assurer qu'Heaven allait bien. Dans le sens où elle restait bien vivante. J'avais sa captivité sur la conscience, que sa mort s'y rajoute, je ne pourrais sans doute pas le supporter. Les mots me manquaient, si bien qu'à défaut, cherchant un moyen de la rassurer, je voulus poser ma main sur son épaule. La façon démente dont elle se débattait malgré ses liens redoubla d'ampleur, me déstabilisant encore plus que je ne l'étais déjà. Elle me cria de ne pas la toucher, ce qui me fit reculer à nouveau. Je me frottais la nuque en soupirant.

« Ne complique pas les choses Heaven. Il y a un tas de choses que tu ignores. Tu ne veux pas que je te touche, je comprends. J'aurais préféré ne pas avoir à le faire. Mais je ne partirais pas avant de t'avoir injecté cette merde. » Je brandis la seringue avec une grimace. « Le pire, c'est que je sais que tu finiras par craquer et par en réclamer. En attendant, je peux aussi m'asseoir et discuter avec toi. J'ai tout mon temps. » J'allais chercher une vieille chaise dans le fond de l'usine pour la poser face à Heaven. Je m'installais dessus, détaillant la jeune femme du regard. Assurément, elle faisait peine à voir. Je ne pouvais pas la libérer, dire où elle se trouvait, ou encore la priver de drogue. Mais je pouvais sûrement améliorer son quotidien, si elle me faisait confiance. Ce qui n'était pas gagné du tout. Je me frottais le visage. Je haïssais cette situation. La détenue cessa de piailler. J'en profitais pour plonger mon regard dans le sien le temps d'un instant. « Je ne suis pas ton ennemi Heaven. J'ai juste pas le choix. Crois moi. » Un nouveau soupir franchit mes lèvres. Quand est-ce que tout cela cesserait ?



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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeMer 6 Mar - 18:22





La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Depuis que je suis enfermée ici, la réalité est altérée par les drogues qu’on m’injecte quotidiennement. En fait, la drogue est quasiment la seule source de « nourriture » dont je dispose régulièrement. Mon expérience n’a rien à voir avec ce que montre Hollywood. Dans les films, les jeunes filles kidnappées sont au moins correctement nourrit tandis que moi je sens déjà que ma robe, pourtant moulante, est trop large pour mon nouveau corps. Moi qui ne comptais pas faire de régime, c’était loupé.
En tout cas, je constate que l’introduction de drogue dans mon organisme ne modifie en rien mes sentiments pour Elias. Au contraire, penser à lui m’aide à tenir le coup et à ne pas souhaiter mourir. Si je m’accroche autant à la vie, c’est bien grâce à lui. D’ailleurs, quand je sens des doigts me caresser tendrement la joue, je m’imagine de suite que tout ceci est un cauchemar et que je me réveillerais dans ses bras. Grossière erreur, c’est Seth qui est présent et après avoir pensé qu’il était là pour me sauver, je me rends compte qu’au contraire, il est là pour mon injection.
Je lui ai réservé le même sort qu’aux autres, un crachat à la figure, seule chose que je suis capable de faire malgré mes liens. Je le pensais mon ami et j’avais toujours eu confiance en lui mais en fait, je me rends compte que je me suis lourdement trompée sur lui et qu’Elias aussi. Le fait qu’il ne réponde rien quand je lui lance que je le pensais mon ami confirme qu’il n’en a rien à faire de moi et du mal qu’il est en train de faire. Comment peut-il se regarder dans la glace le matin ? Comment peut-il me faire ça, nous faire ça ? Si je m’en sors en vie, nul doute que je ne lui pardonnerais jamais sa trahison.
Je me débats et je hurle quand il s’approche de moi pour m’administrer ma dose. J’emploi le peu de force qu’il me reste dans la bataille. A présent je me fiche de tout. Tout espoir de survivre à ça s’est enfuit. Malgré mes larmes, ma tristesse, j’imagine la une des magasines en apprenant ma mort par overdose et cela me fait rire. J’imagine mes parents assistant à mon enterrement et versé des larmes de crocodiles devant le cercueil de leur fille unique. La dernière héritière du clan Parker officiellement en vie ne l’est plus.
Je laisse de nouveau l’hystérie s’emparer de moi alors qu’il me dit de ne pas compliquer les choses. Il prétend qu’il aurait préféré ne pas avoir à le faire mais qu’il ne partira pas sans m’avoir fournit ma dose. Il ajoute qu’il sait que je finirais par en réclamer et qu’en attendant on peut discuter. Je le foudroie du regard, reprenant mon souffle.
- Qu’est-ce que tu attends alors, fait moi ma piqûre et dégage. Chaque parole me brûle la gorge mais je continue quand même, laissant la douleur de coté tant que je le peux. Je veux qu’il entende ma voix brisée comme mon corps et mon esprit sont brisés. Et prie pour que cette dose soit celle qui me délivre. En attendant, j’aimerais juste savoir ce que tu vas dire à Elias quand il découvrira que tu es l’unique responsable de ma mort. Je le regarde revenir avec une chaise et s’assoir face à moi. Dommage que mes pieds sont aussi attachés à cette putain de chaise, je lui aurais bien mis un coup dans les parties.
Il prétend ne pas être mon ennemi et ne pas avoir le choix mais ce que je vois moi, c’est qu’il est là, tranquillement assis devant moi comme si de rien n’était. Ma détresse ne semble même pas le toucher en profondeur. Son malaise ne vient pas du fait qu’il est mon bourreau mais du fait que maintenant je sais qui il est réellement.
- Qu’est-ce que tu attends Garret ? Fait ce pourquoi tu es venu et dégage. Tu prétends ne pas être mon ennemi mais tu n’es pas mon ami non plus. Tu n’es rien pour moi. J’avais confiance en toi mais tu m’as trahit. Tu as trahit ton patron et pourtant je sais qu’il te faisait autant confiance que moi et toi tu es là à me regarder souffrir sans rien éprouver. TU ES UN MONSTRE. Ma gorge me brule de plus en plus et je sais que d’avoir hurlé à la fin m’a pris bien plus d’énergie que je ne l’aurais souhaité.
Ma tête me tourne, ma vision s’assombri mais je résiste tant bien que mal. J’ai faim, j’ai soif, je transpire à cause du manque mais la seule chose de disponible est la dose que contient la seringue de Seth et je me refuse à la réclamer.

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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeDim 10 Mar - 11:06


La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Heaven & Seth


J'aurais pu directement faire ce pour quoi j'étais venu, à savoir lui injecter sa dose, et repartir comme si de rien n'était. Pourtant non, je restais assis à me tourner les pouces. Je ne servais à rien, et le pire, c'est que je n'arrangeais pas les choses. En l'espace de deux minutes j'avais réussi à me faire détester d'Heaven. Elle avait toutes les raisons de me haïr, mais au fond, je ne comptais pas partir avant de lui faire entendre raison. J'avais un tas de promesses sur le bout de la langue, comme celle que je l'aiderais, que personne ne lui ferait de mal, qu'elle serait vite libérée. Tout sonnait comme un parfait mensonge. Je ne savais rien de la suite des événements. Et quoique je lui dise, pourquoi me croirait-elle ? Après tout, je participais à sa séquestration. J'étais complice du pire salaud qui soit, qui devait sûrement rêver de voir la tête d'Elias sur son bureau un matin. Je trahissais la confiance que la plupart des gens avaient en moi, ce qui était réellement dégueulasse. Qui pouvait comprendre que je n'avais pas le choix ? La décision ne m'était pas vraiment revenue. Je tentais de me dire que c'était pour la bonne cause. Foutaises... On pourrait me faire la morale comme quoi on a toujours le choix, qu'il n'y a pas de problème sans solution. Mais la vie ne se résumait pas à quelques citations idéalistes et bien pensées. Assis face à Heaven, je pouvais parfaitement lire dans ses yeux la détresse, la colère, le désespoir. Elle pensait pouvoir me faire confiance, elle se trompait lourdement. Dans ces moments, je me doutais bien qu'on remettait en question l’honnêteté de nos proches. Elle était loin d'imaginer combien ça me tuait, tout ce que j'étais forcé de faire si je ne voulais pas que autour de moi, ce soit l'hécatombe.

« Qu’est-ce que tu attends alors, fait moi ma piqûre et dégage. Et prie pour que cette dose soit celle qui me délivre. En attendant, j’aimerais juste savoir ce que tu vas dire à Elias quand il découvrira que tu es l’unique responsable de ma mort. » Elle se débat. Si toutefois cela servait à quelque chose, si ça avait pu la sauver, j'aurais compris. Le désespoir peut nous faire faire de drôles de choses, mais ce n'était pas maintenant que ça l'aiderait. Je gardais le silence durant de longues secondes. Ce que je dirais à Elias ? Quand quoi ? Quand il la retrouverait ? Quand je serais obligé de me justifier pour l'avoir séquestrée et droguée ? Quand je devrais trouver une raison pour ne pas avoir tenté de la secourir ou d'avertir des secours ? Je serais seul. Indéniablement seul. Il n'y avait personne à qui je puisse parler de tout ce merdier sans craindre que cela soit répété, ou que je sois catégorisé chez les connards. Heaven pensait être la seule à être la victime ? Elle se trompait. Être mené à la baguette comme un pantin n'avait rien de particulièrement excitant. Surtout quand cela consistait à faire des choses morbides du genre droguer une amie. « Calme toi. Ensuite, j'envisagerais peut-être de te donner ta dose. » J'agitais la seringue devant son nez avant de la poser par-terre, appuyant mes coudes sur mes cuisses en l'observant. Son état faisait peine à voir. « Tu n'es pas obligée de me croire, et si tu ne le fais pas, je comprendrais. Mais un jour ou l'autre, tu sortiras d'ici pour retrouver Elias. Je ne sais pas quand ce sera. Sûrement quand ils trouveront un indice qui les mènera ici. Ça peut être quelques jours, quelques semaines... Mais tu sortiras d'ici vivante. Je ne te laisserai pas mourir, c'est hors de question. Pourquoi est-ce que tu crois que je t'ai réveillée avant de vouloir te droguer ? J'aurais pu rester dans mon anonymat. Tu aurais pu ne jamais connaître mon rôle dans l'histoire. Mais si tu avais fais une overdose, je ne me le serai pas pardonné. J'espère juste qu'un jour tu comprendras. » L'idée ne semblait pas la conforter le moins du monde. Elle continuait de s'agiter comme une démente, à mon grand désespoir.

« Qu’est-ce que tu attends Garret ? {...} TU ES UN MONSTRE. » Un traître et un monstre. Merci de me remettre les idées au clair Heaven, vraiment. Je soupirais. Le pire, c'est qu'elle avait raison. Tout ce qu'elle dirait pouvant me dénigrer serait justifié. Elle ne devinait pas non plus à quel point ça me blessait. Tout ce qui se passait, ce n'était pas de ma faute. Mon regard dénué d'émotions fit rapidement le tour de la pièce. Une discrète caméra de surveillance se trouvait dans le coin, trahie par son signal lumineux rouge. Toute cette discussion serait rapportée à Carter. J'avais à y perdre. Je l'imaginais bien jubiler devant ma détresse face à ce que me disait la jeune femme. Il avait toujours une longueur d'avance et le prouvait encore aujourd'hui. « Tais-toi Heaven. Qu'est-ce qui te dit que ça ne me fait rien de te voir dans cet état là ? Je ne fais que suivre les ordres, même si je n'en ai aucune envie. Je vous trahis, je le sais. J'en suis pas fier. Tu te trompes sur certains points. Je ne suis pas tout à fait indigne de confiance. Malgré que ça te paraisse dur à croire vu la situation. » Je me frottais le visage, fermant les yeux quelques secondes. Carter ne cautionnerait sûrement pas ce que j'allais faire, mais tant pis. Qu'il aille se faire foutre. Je relevais la tête, me levant de ma chaise pour aller chercher le sac que j'avais laissé choir dans un coin de l'usine. J'en sortis un couteau dont la lame argentée se reflétait dans le noir. Je retournais face à Heaven, me penchant un peu vers elle, couteau en main. Je la sentais effrayée, et je savais aussi que ce que j'allais faire était complètement inconscient. Mais tant pis. Je murmurais à son oreille d'une voix autoritaire, pour que ça rentre dans son crane. « Je ne suis pas ton bourreau. Alors on va faire quelque chose : je vais te détacher, que tu puisses te dégourdir les jambes, manger et boire un coup. Mais je te préviens ; la moindre tentative de fuite, il ne me faudra pas longtemps pour te rattraper. Je ne veux pas te blesser, mais si je dois le faire, je le ferais. Tu ne quitteras pas cet endroit ce soir. » Je coupais les liens qui entravaient ses mains, puis ses jambes. Je reculais ensuite précautionneusement pour ne pas me prendre un coup. Le couteau toujours en main, je me rasseyais sur la chaise, désignant le sac du menton. « Il y a de la nourriture et de l'eau là dedans. Sers toi. » Je ne pouvais pas m’empêcher d’être méfiant. Je n'avais pas le droit à l'erreur, pas maintenant.



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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeMer 13 Mar - 18:06





La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Je me demande ce que j’ai bien pus faire à la vie pour qu’elle soit aussi garce avec moi. Merde, j’étais enfin heureuse, Thomas, enfin Williams avait fait son grand retour dans ma vie et j’étais en couple avec Elias, le plus merveilleux des hommes. Mais voilà, ça devait en être trop pour moi car à présent, je suis enfermée dans cette cage comme un animal.
Chaque jour qui passe je sens mes forces me quitter et je doute de pouvoir rester longtemps en vie malgré le désir qui m’anime. Penser à Elias m’aide mais hurler son nom ne m’est d’aucun secours. En plus, me voilà trahit par quelqu’un que je considérais comme un ami. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? A part être heureuse, tout ce que je demande c’est qu’on me fiche la paix. Oui mais voilà, c’est une chose impossible.
Je ne veux qu’une chose, que Seth me file ma dose et se casse. Je veux qu’il m’envoie au pays des rêves où je retrouverais Elias et où nous serions heureux tous les deux. Monde utopique je le sais bien mais au moins, je ne souffrirais plus. Je prie pour que chaque dose me délivre de mon cauchemar mais à chaque fois je me réveille et c’est la même douleur qui étreint mon cœur, celle d’avoir trahit et abandonné Elias et tout ce qui me sont chers. Ma seule consolation c’est d’imaginer la tête de mes parents et leur réaction en apprenant la mort de leur fille « chérie ».
Je demande à Seth de faire ce pour quoi il est venu et de dégager. Il se contente de garder le silence avant de me dire de me calmer et qu’ensuite il envisagerait peut-être de me donner ma dose. Ça a l’air de l’amuser de me voir ainsi, de me voir me débattre et souffrir du manque. Si ce n’était pas le cas, il m’aurait déjà donné ma dose pour être sur que je me calme. J’observe la seringue qui est au sol tout en l’entendant me dire qu’un jour je sortirais d’ici et que je retrouverais Elias.
Ces simples mots me font perdre les pédales un peu plus. Si seulement il disait la vérité, je l’accepterais mais je sais bien que ma liberté n’est pas à l’ordre du jour et qu’elle ne le sera jamais. Je suis condamnée à mourir ici et seule. Je le sais, je le sens. Personne ne viendra me sauver et surtout pas Elias qui doit surement me haïr de l’avoir abandonné. En fait mon seul espoir est de quitter ce monde au plus vite même si ça me fait mal.
- Et bien il fallait y rester dans ton anonymat et me laisser crevée puisque de toute façon c’est ce qu’il va se passer. Si tu crois que je vais pouvoir m’en sortir en vie c’est que tu es vraiment naïf. Ouvre les yeux putain. Je suis enchainée et droguée comme je ne l’ai jamais été. Je ne tiendrais pas longtemps, je le sais alors j’espère vraiment que cette dose sera la dernière que je puisse enfin retrouver mon frère et être heureuse comme je ne l’ai jamais été. J’oublie que Williams est en vie. J’ai l’impression de revenir quelques mois en arrière quand ma seule idée était de retrouver mon âme sœur parmi les étoiles.
Des visages défilent dans mon esprit mais impossible de mettre un nom dessus. Je sais juste que je les connais. Je dis à Seth tout le bien que je pense de lui mais cela n’a pas l’air de le toucher. Enfin je m’en fiche puisque je sens ces sueurs froides sur mon corps qui me promettent une délivrance prochaine. J’espère que ça sera pour bientôt. La fin et la soif me tenaillent. Je ne me rappelle même plus quand j’avais mangé et bu pour la dernière fois. Etait-ce hier ? Il y a deux jours ? Trois jours peut-être ? Je n’en sais rien tout ce que je sais c’est que je vais bientôt partir.
Seth me demande de me taire. Sa voix vrille ma tête et cela m’est insupportable mais impossible de me protéger les oreilles. Il prétend ne suivre que les ordres qu’on lui donne. Comme si je vais le croire. J’ai beau être en manque, je vois bien que cette situation ne l’attriste pas autant qu’il le prétend. Je le vois se lever ? C’est ça, qu’il se casse et qu’il me laisse crever comme une chienne. Il se retourne et j’aperçois la lame d’un couteau. Je trésaille mais en même temps, je me dis qu’il pourrait bien m’achever et c’est tant mieux. Qu’il me plante sa lame dans le corps, je ne demande pas mieux.
Sa voix me parvient à l’oreille, froide et autoritaire. Il prétend ne pas être mon bourreau, ce qui me fait éclater d’un rire sans joie. S’il n’est pas mon bourreau, moi je suis la reine d’Angleterre. La lame glisse contre ma peau et contrairement à mes espérances, il me détache, comme il me l’avait dit. Il veut que je me dégourdisse les jambes mais à peine délivrée de mes liens, je m’effondre sur le sol dur et froid de ma cage. Il me montre un endroit en me disant qu’il y a de la nourriture et de l’eau mais je ne peux plus bouger. J’ai laissé trop de force m’échapper. Je n’esquisse pas le moindre geste. Je me laisse juste sentir la fraicheur du sol sous moi avant de parler.
- Si vraiment tu n’es pas mon bourreau, prouve-le et achève-moi. C’est tout ce que je demande. Je ferme les yeux pendant que mes larmes inondent de nouveau mon visage. J’attends que la mort m’emporte dans ce monde utopique où je serais enfin heaureuse.

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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeLun 1 Avr - 14:59


La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Heaven & Seth


Depuis qu'Heaven était avec Elias, au fil des jours, il aurait fallu être aveugle pour ne pas la voir remonter la pente. Lorsque j'étais jeune, j'avais traîné dans un monde emplit de drogue, de magouilles, de camés jusqu'à la moelle. Je savais reconnaître des drogués quand j'en voyais. Et depuis que nous bossions ensemble avec la jeune femme, j'avais déjà pu assister à ces moments où elle planait à moitié. D'après certaines rumeurs, elle était partie en cure. Ce qui était certain, c'est qu'elle n'était plus la même depuis ça. Elle semblait heureuse, souriante, consciente de chacun de ses actes. Elle semblait juste vivante. Mais Carter avait tenu à la faire retomber de ce piédestal durement obtenu. Elle était là, face à moi, complètement détruite. La drogue lui faisait perdre la tête, la mettant dans un état pitoyable. Je ne savais pas comment l'aider, comment la sauver de tout ça. Ou plutôt, je ne savais pas ce qu'il m'était possible de faire. Me la jouer chevalier servant en la sortant d'ici, en la sortant de cet enfer ne ferait qu'engendrer une mort prématurée pour nous deux à commencer. Aller chercher de l'aide, c'était le même résultat. Je pouvais bien le faire discrètement, quelques mots par-ci par-là, mais j'étais trop parano, ou plutôt trop prudent pour ça. Aaron Carter avait des yeux et des oreilles partout. Il savait où frapper, quand frapper. Il savait détruire pour arriver à ses fins, sans une once de regrets. Il était dangereux. Je ne pouvais pas désobéir à ses ordres sans assumer les conséquences derrière. Résultat, je restais là à regarder, à passer pour le connard de traître, pour le bourreau.

Je restais insensible à ses mots, du moins en apparence. Si je me permettais de céder et de paraître faible, je savais que je n'en avais pas fini avec les remords et les états d'âme. Je tentais d'épargner mon esprit de la torture mentale et tous les moyens étaient bons. Même faire comme si la situation d'Heaven ne m'atteignait pas le moins du monde. Alors qu'en réalité, la voir ainsi traitée me dégoûtait profondément. On n'oserait pas traiter un chien de la sorte... Il ne fallait pas que je m'attende à ce qu’elle soit détenue dans une suite royale avec un tas de gars à sa disposition, mais il y avait une certaine limite pour être considéré humain. Limite que Carter ne paraissait pas connaître. En détachant la jeune femme, je voulais juste l'aider, tenter de lui faire rentrer dans le crâne que je ne lui voulais pas de mal, bien au contraire. Je je pensais pas qu'elle s’effondrerait au sol, incapable de faire le moindre mouvement. Le pire, c'est que je comprenais pourquoi. Ses dernières forces avaient été employées à hurler et à se débattre sans le moindre résultat. La preuve, elle était toujours là. Je fermais les yeux en soupirant lorsqu'elle me demanda de l'achever. C'était hors de question. On pouvait me le demander encore et encore, c'était inutile. Je voulais la sauver, pas la tuer. Dans les pires scénarios que j'avais imaginé, il en était un où Carter me demandait de me débarrasser d'elle une bonne fois pour toutes. Je savais d'or et déjà que je n'en serais pas capable. J'agissais comme une enflure. J'avais un rôle dans cette affaire qui me faisait passer pour un salaud de première. Alors que finalement, j'étais juste pris dans un cercle vicieux qui me maintenant la tête sous l'eau.

Doucement, je m'accroupis vers elle. Les forces lui manquent tellement qu'elle ne fait pas l'effort de bouger. Vu l'état dans lequel elle est, j'abandonne toutes mesures de sécurité. Elle n'est pas capable de faire quoique ce soit qui puisse me porter préjudice. Avec un moment d'hésitation, je dégageais doucement les cheveux qui se collaient sur son visage, que les larmes inondaient. J'étais peiné, mais comment lui faire comprendre ça ? « Il va falloir te battre un peu plus que ça Heaven. Crois moi, ce n'est pas pour te faire souffrir que je ne t'achève pas. De toute façon, j'en serais pas capable. » Je marquais un blanc, l'observant en ignorant la colère qui émanait en moi. Mon regard dévia sur la seringue remplie de ce poison addictif. Ce cirque était juste ignoble. « Tu t'en sortiras vivante, je te le promets. Et quand Elias t'aura retrouvée... dis toi que vous retrouverez votre vie ensemble. Et que les responsables de cet enfer ne s'en sortiront pas indemnes. » Moi non plus. Je me frottais le visage, las de tout ça.

« Si tu veux tellement ta dose, je te la donne. Mais elle ne te tuera pas, comme aucune de celles qui suivront. » Je me relevais, allant ramasser ladite seringue. J'appuyais doucement sur le piston, laissant fuir quelques millimètres, jusqu'à ce que je juge le contenu inoffensif. Mon regard déviait vers la jeune femme. C'était comme elle voulait désormais.




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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeVen 5 Avr - 17:36





La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Pendant 8 ans je m’étais droguée pour me détruire avec l’espoir d’en finir un jour et maintenant que je veux vivre, je sens que ma vie va se finir prochainement. Ne me demandez pas pourquoi alors que j’ai toutes les raisons de m’accrocher, je laisse le poison gagner, je ne le sais pas moi-même. En fait, j’ai ma petite idée, le poison qu’on m’injecte quotidiennement dans les veines n’est pas le même que celui que j’avais l’habitude de prendre. D’accord, avant ma cure, je prenais de la coke mais en rail, jamais dans les veines et puis ce que contienne les seringues que je reçois n’est pas de la coke, je le sens, c’est encore pire.
A tout bien réfléchir, le pire n’est pas ce qu’on m’injecte mais qui me l’injecte. Jamais je n’aurais pensé un seul instant que Seth aurait pus se rallier à un homme tel que Aaron Carter. J’avais toujours eu confiance en mon collègue mais je n’aurais pas du. Il ne ressemble plus à celui que j’ai connu mais je sais que maintenant je me retrouve face au vrai Seth Garret. Un homme froid, impitoyable et sans compassion. En fait, ça ne m’étonne pas vraiment qu’il soit ami avec Aaron. Qui se ressemble s’assemble, il parait.
J’ai beau lui cracher tout ce que je pense de lui, rien ne l’atteint. A se demander s’il a vraiment un cœur. Même quand il me détache pour soit disant je me restaure, je sais qu’il prend un plaisir sadique et que tout est calculé. N’importe qui se serait rendu compte qu’il me demandait l’impossible et que jamais je n’aurais pus atteindre son sac mais pas lui. Non, lui a préféré me regarder tomber sur le sol dur et froid de ma cage. Peu importe pour lui que je me fracasse le crane, au contraire, ça le débarrasserait plus vite de ma personne.
En tout cas, j’abandonne toute dignité, ainsi affalée sur le sol et lui demande de m’achever. Je n’ai plus envie de souffrir, plus envie de me battre alors que je sais que je ne m’en sortirais pas. Je souhaite que Seth abrège mes souffrances au plus vite mais il ne le fait pas. Si j’avais la force de bougée, j’aurais bien pris son couteau pour me l’enfoncer moi-même mais malheureusement, c’est une chose impossible.
La seule action qui me soit encore possible, c’est d’attendre que la mort m’emporte seulement elle ne vient pas. La seule chose que je sens, c’est que Seth me dégage les cheveux alors l’espoir s’empare de moi. je me dis qu’il veut voir mon regard quand il me tuera mais tout ce qui se passe c’est mon bourreau qui prend la parole pour me dire que je doit me battre un peu plus que ça et que ce n’est pas pour me faire souffrir qu’il ne m’achève pas.
Ne se rend-il pas compte que je souffre déjà et qu’au contraire la mort serait une douce délivrance comparé à l’enfer que je vis ? Quel mal ai-je donc bien pus faire pour mériter de vivre ça ? Qu’est-ce que j’ai pus faire pour mourir d’une manière aussi inhumaine ? Même les condamnés à mort ont une fin de vie plus douce que la mienne et je trouve cela injuste.
Mes larmes redoublent quand Seth mentionne Elias. Ho Elias, si tu savais comme je suis désolée de t’abandonner à mon tour. Je suis désolée de ne pas être plus forte et je suis désolée de t’avoir permis d’espérer que tu pouvais encore croire en l’amour. J’espère juste que tu te souviendras que je t’ai réellement aimé et que je ne voulais pas ça.
Pendant que mes pensées vont vers Elias, je n’entends Seth me promettre ma dose. En fait, mon esprit reste bloqué sur Elias dont je peine à me souvenir le son de sa voix ou les traits de son visage. Malgré tout, quand Seth s’approche de moi avec la seringue, je puise une nouvelle fois dans mes dernières forces pour lui parler et une nouvelle fois lui cracher la vérité au visage.
- Quel genre de monstre es-tu pour me faire croire que je sortirais vivante de cet enfer ? Ne vois-tu pas que la seule issue possible c’est la mort ? Quand à Elias, comment veux-tu qu’il me cherche alors qu’il doit surement penser que je suis comme toutes les autres et qu’à mon tour je l’ai abandonnée ? Il a autre chose à faire que me rechercher et je ne suis même pas sure de vouloir qu’il me retrouve un jour. Je laisse mes larmes s’écraser sur le sol tout en sachant que bientôt, je n’en aurais plus. De toute façon, même si tu dis vrai et qu’il me trouve, il ne voudra plus de moi vu ce que tu as fais de moi et alors je n’aurais d’autre choix que de mourir. J’espère que tu es fier de toi et du mal que tu as fait autour de toi.
Je sens à peine l’aiguille me transperçant le bras mais je sais que je ne détourne pas mon regard de celui qui m’injecte le poison. Je veux que, malgré mon visage baigné de larmes, il voit que j’affronte le plus dignement possible ma fin.

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MessageSujet: Re: La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] La captivité nous sied à merveille. Ou pas. [Heaven] Icon_minitimeMar 23 Avr - 14:50


La captivité nous sied à merveille. Ou pas.

Heaven & Seth


Les ordres de Carter étaient simples : je devais venir ici tous les jours pour droguer Heaven. Tout ça sans en dire un mot à personne évidement. Rien d'autre n'était stipulé. Il n'avait jamais rien dit contre le fait que je discute avec elle, que je lui apporte de quoi ''subsister''. Car elle faisait peine à voir, et ça me tuait. La voir ainsi me faisait mal, et éveillée, consciente comme elle l'était, elle en rajoutait bien une couche, me rappelant que j'étais en grande partie responsable de ce qui lui arrivait. Je n'étais pas fier de moi non, et à vrai dire, j'envisageais la possibilité de la laisser seule dès maintenant pour partir prendre l'air, me changer les idées. Il était inutile de chercher à la raisonner ou même à la rassurer quand la drogue avait le dessus. Ou, dans le cas présent, le manque. C'était bien pire. Je refusais de l'admettre, mais pour la soulager, je tenais l'unique solution. Cette foutue seringue qui contenait une drogue qui, si cela continuait, se transformerait en poison. J'aurais aimé savoir précisément ce que contenait cette seringue, pour m'assurer que je ne risquais pas de tuer la jeune femme en lui envoyant tout ça dans les veines. Mais quand bien même la dose aurait été mortelle, Carter n'en aurait pas démordu. J'aurais eu l'ordre de lui administrer la dose, aux diables les conséquences. Je ne voulais qu'une chose, voir Heaven sortir de cet enfer. Pourtant, tout ce que je faisais aller en contre-sens de ce désir. Si jamais elle ne me le pardonnait pas, ça aurait beau me blesser, je ne pourrais que la comprendre.

Finalement, ma décision est prise. Je ne supporte plus de la voir désespérer sur sa situation, réclamer la mort par tous les moyens. Je sais que si Carter ou Casey, ou même n'importe quel homme de main arrive dans le coin, il se contentera de rire d'elle en lui lançant des sarcasmes en pleine figure. Je préfère envoyer la jeune femme dans un monde imaginaire où tout va bien plutôt que de lui faire prendre conscience de la réalité. Car même dans la réalité, l'espoir a fini par s'enfuir. Doucement, je prends son bras, cherchant des yeux le bon endroit pour piquer, ne prêtant pas attention à ce que me dit Heaven. C'est le même refrain depuis que je suis arrivé. Je suis une ordure qui la condamne à crever ici, faisant croire à Elias qu'elle lui a juste brisé le cœur comme beaucoup d'autres. Je vide la seringue, la drogue disparaissant dans les veines de la jeune femme. L'effet est immédiat, elle arrête de s'agiter. La voyant s'enfoncer dans un état semi-comateux, j'en profite enfin pour en placer une, sans savoir si dans cet état ce que je dis lui rentrera dans le crane. « Elias t'aime Heaven. Il sait que tu ne l'as pas abandonné, et il va tout faire pour te retrouver et te récupérer. Il va tout faire pour que vous repreniez votre relation là où vous l'avez laissée. Il ne démordra pas. Je ne sais pas encore combien de temps ça durera, mais bientôt tu seras heureuse, à ses cotés. Et vivante. »

Je restais là plusieurs minutes pour m'assurer que tout va bien. Quand elle fut complètement hs, je la replaçais dans la cage que je fermais. Finalement je tournais les talons, tentant de laisser derrière moi ces remords qui m'assaillaient. Après tout, jusqu'à ce qu'elle soit retrouvée, ce schéma se reproduirait encore et encore.

Fin


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