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Just one moment { Narcisa

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Elias Taylor

Tu m’touches? J’te BOUFFE

Elias Taylor
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❣ Occupation : Lieutenant de police & Patron d'un Bar/Club
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MessageSujet: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeMer 2 Nov - 11:40

Just one moment { Narcisa Sj4-1cf7053Just one moment { Narcisa Is10-256db12
Narcisa & Elias

Elias était assis à son bureau, il regardait certains dossiers, pour certains il devait simplement les ranger pour d'autres il devait relire certains point et voir ce qu'il n'allait pas, il ne lâchait jamais rien dans son boulot c'était peut-être une façon à lui d'oublier certaines choses, il y travaillait depuis qu'il en avait discuté avec Adam, il savait que son frère n'avait pas tord, il fallait qu'il oublie et qu'il passe enfin à autre chose, il leva les yeux pour regarder autour de lui avant de se mettre à la porte de son bureau, il y avait pas mal de monde aujourd'hui et il avait eu de la chance d'avoir un bureau rien que pour lui, ce n'était pas toujours le cas, il regarda un groupe qui venait d'arriver, ils avaient l'air bien éméché et ça crier, je vins à faire un signe de tête négatif avant de porter mon regard sur une jeune femme qui passait non loin, c'était Jo, elle était accompagnée de son collègue et je vins à légèrement sourire, pour une rare fois, je ne sentais pas de la jalousie du fait qu'elle se trouvait avec lui, du moins, il ne pensait à rien, il se canalisait et ça fonctionner du moins pour le moment, car il savait qu'il finirai pas craquer un jour ou l'autre mais la façon ça il ne savait pas.

Elias vint à détourner le regard avant de se retourner pour retourner dans son bureau mais il était à peine retourner qu'il s'arrêta pour regarder une jeune femme qui sortait d'un bureau, il la connaissait plutôt bien du moins en apparence car au fond il ne connaissait rien d'elle, à part qu'elle n'était pas d'ici et qu'elle était flic..Ah non il savait aussi qu'au lit, elle était une déesse, elle avait réussit à le faire craquer pour un moment terriblement chaud il y a quelques temps maintenant, il laissa son regard sur elle un court instant avant de retourner son bureau, il vint à baisser le store légèrement puis il vint à se remettre dans ses dossiers, il lisait tout sans rien louper, aujourd'hui il devait le faire, il n'allait pas sur le terrain et ça l'arranger bien, il n'avait vraiment pas envie d'y aller, surtout depuis que Cam était à l'hôpital, il restait le plus de temps possible près du téléphone, prêt à tout quitter en cas de soucis avec Cam ou alors s'il venait à se réveiller.

Elias regardait tout avec attention, il tomba sur un dossier parlant de mafia mais il ne comprenait pas tout, il avait l'impression que certains points étaient erronés ou mal expliqués, il regarda le nom de la personne qui avait mis et vint à soupirer il s'agissait de Narcisa, il vint à continuer de lire un peu puis il se leva, revenant à la porte pour regarder ou se trouver la jeune femme, il resta un moment à regarder avant de la voir revenir
« Narcisa, tu peux venir s'il te plait », il resta à la regarder venir vers lui avant de la laisser entrer et de fermer la porte derrière eux, il savait qu'il avait un tempérament de feu et qu'elle n'était pas du genre à se taire donc il préféra fermer la porte afin d'avoir un minimum d'intimité pour leur conversation. Elias vint à retourner vers le bureau tout en laissant son regard sur la jeune femme avant de s'assoir. Il ne pouvait pas nier qu'elle était superbe, il le lui avait déjà dit une fois lors de ce moment à deux.

Mais tout ça s'était terminé comme ça, une nuit et basta, ils se parlaient qu'en cas de besoin et de boulot, c'était en fait comme si de rien ne s'était passé.
« Dis moi c'est toi qui a fait ce rapport, je dois vérifier et certains points m'intriguent ? » Elias vint à laisser son regard sur elle tout en lui donnant le dossier, il était intrigué de savoir les raisons de tout ça, il vint à se caler au fond de son dossier croisant les mains tout en scrutant le moindre détail sur la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeJeu 3 Nov - 16:52



Just one moment { Narcisa 28606310

« Don’t speak about the consequences. »


Le travail. Je suis née pour assouvir les moindres désirs d’un géniteur qui veut taire mon identité, celle de son sang. Je suis née pour défendre mon pays contre les attaquants terroristes. Je suis née pour protéger mes demi-frères et mes demi-sœurs, envers et contre n’importe quelle présence ennemie – ou que je jugerai telle. Je suis née pour n’être qu’une machine à tuer, sans le moindre rêve ni la moindre passion. Avait-on oublié de me soumettre que le plaisir mortel de la chair conduirait à ma propre annihilation ? S’ils avaient su, cela ne changerait rien. Je ne serais qu’une femelle à éliminer de plus, comme le fut ma traînée de mère. Pourquoi n’avait-elle pas décidé de poignarder son ventre, à l’annonce de ma naissance ? Sans doute fut-elle payée gracieusement pour m’octroyer la vie. Une vie qui ne se résumer qu’à la mort et la survie. Je la hais. Enfin, je devrais. A la place, je n’y pense pas. Je crois que j’essaie de ne pas y penser. Pourtant, la fatalité de la vie m’amènera à ma propre perte. Si je la revois en Enfer, je l’étranglerai de mes mains. Pour m’avoir permis de respirer tout en m’arrachant mon humanité. Comment pouvait-on donner naissance à un robot sans âme ?

D’espionne roumaine, je suis passée à flic de banlieue à San Francisco. Si ça, ce n’est pas de la rétrogradation, je ne suis pas la fille des Sarbesco – bien qu’ignorée. C’est donc ainsi que je me retrouvais assise à mon bureau, tous les jours, à contempler des dossiers crasseux et peu intéressants. J’avais une bonne paye, cela allait avec mon rang. Je passais mon temps à exécuter des recherches sur l’ordinateur, seul objet apparent de mon bureau. Je n’existais pas. Aucune Narcisa Pietru n’apparaissait dans les fichiers. Ou alors, elle était sous secret international. Qui s’aventurerait dans un dossier aussi épineux que le mien ? La plupart me craignait, ici. Ils avaient raison. J’étais dangereuses et ne liait aucune amitié avec qui que ce soit. Mon téléphone retentit alors, signe qu’un collègue désirait me voir. Ils avaient bien trop peur de rester seuls un moment avec moi. Une esquisse brève de sourire se dessina sur mon visage mort et je répondis. Sacha m’appelait pour un dossier qu’il souhaitait me rendre. Je me retins de lui grogner dessus et je raccrochai vivement avant qu’il ait fini de parler. Il tremblait, dans sa voix. Cela me rassurait.

Je me précipitai dans son bureau. J’étais habillée d’une jupe serrée, noire et courte, ainsi que d’une chemise de la même couleur un peu ouverte. Mes cheveux étaient détachés et mes talons claquaient sur le sol. J’étais assignée à la paperasse, aujourd’hui. Un ordre hiérarchique indiscutable, que je négociais cependant grâce à mes nombreuses affaires résolues sans tâche. Je me dirigeai vers le jeune homme qui me tendit le dossier, avec un sourire peu rassuré. Je n’accordai aucun regard, aucune compassion, de mes yeux morts. Je lui arrachai le dossier des mains et je filai à nouveau dans mon bureau. Je posai le dossier que j’ouvris ; tout était correct. Je le rangeai donc comme classé, jusqu’à ce qu’une voix lointaine me sorte de mes pensées obscures. C’était Sacha qui n’avait pas rendu mon stylo. Furax, je me rendis à nouveau vers lui et lui repris l’objet des mains. A peine sortie qu’une seconde voix fit son apparition soudaine.

« Narcisa, tu peux venir s'il te plait »

Je me retournai et vis Elias, proche de la porte de son bureau. J’arquai un sourcil et je pris sa direction. Tout en marchant, les souvenirs de notre délicieuse et unique nuit passée ensemble me revinrent à l’esprit. Nous avions eu en effet l’occasion de nous donner l’un à l’autre par une nuit tiède et arrosée. Je n’ai jamais su ce qui lui a pris. Dans tous les cas, il n’a jamais cédé à une seconde avance ; nous étions alors devenus des inconnus travaillant ensemble. Une manière comme une autre d’entretenir une parfaite neutralité, à la vue des événements de jadis. J’entrai alors dans son bureau et il ferma la porte. Je vis la pile de dossiers et j’en conclus qu’un des miens devait l’intrigués. J’espérais juste qu’il ne s’agissait pas d’un secret international, auquel cas je devrais le rabrouer d’une manière explicite. Ce qui ne me plaisait guère. Il s’assit et je me mis en face de lui, croisant les bras, restant debout. Finalement, je m’assis aussi, en face de lui. Un sourire narquois se dessina sur mes lèvres, mais il disparut aussi vite qu’il apparut.

« Dis moi c'est toi qui a fait ce rapport, je dois vérifier et certains points m'intriguent ?»

Je me penchai sur le fameux rapport dont il s’agissait et j’y vis mon nom ainsi qu’une écriture ressemblant en tous points à la mienne. Il s’agissait de l’affaire sur un meurtre au sein de la Mafia. Je reculai alors, m’enfonçant dans le dossier de la chaise, et je fixai les yeux bleus intenses de ce cher Elias. Mes mains étaient sur mon genou, croisant les jambes.

« Je ferai de mon mieux pour t’aider à éclairer ta lanterne. Toutefois, tu connais les règles. Je ne peux pas… tout te révéler. Secret défense. » dis-je dans un ton neutre.

Oui, Elias était au courant. Je n’étais pas clean et mes affaires encore moins. On me confiait les plus délicates. Seuls les supérieurs connaissaient mon véritable boulot et ce qui en découlait, ou presque. J’étais dans une élite qui dépassait la police et certains meurtres étaient tâchés, inexplicables et classés sans raison. Des suspects n’en étaient plus, sans annotation précise. Rien que de l’encre sur une feuille. Des mots alignés qui ne signifiaient rien, si ce n’est que l’affaire était morte. Hélas, il n’aimait pas l’entendre de cette oreille. Ce qui m’amusait. J’aimais lorsqu’il manifestait une émotion négative. Ca me manquait de ne plus me faire crier dessus, comme lors de mon enfance. Je sais, c’était idiot. Mais j’aimais défier les autres et l’autorité.

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Elias Taylor

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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeDim 6 Nov - 21:56

Just one moment { Narcisa Sj4-1cf7053Just one moment { Narcisa Is10-256db12
Narcisa & Elias

Elias venait de demander à Narcisa de la rejoindre, il avait besoin de ses lumières pour un dossier, il regarda la jeune femme venir vers lui et la laissa entrer, il vint à sourire légèrement avant de s’installer à son bureau, il regarda la jeune femme, elle était vraiment très belle, il l’avait déjà remarqué depuis longtemps mais avec elle c’était à double tranchant, depuis qu’ils avaient couchés ensemble, ils ne se parlaient quasiment pas, enfin c’était vraiment étrange mais bon avec leur caractère c’était un peu obligé aussi. Il lui parla d’un dossier mais quand elle vint à parler de secret, Eli vint à grimacer légèrement, il le savait mais il détestait ça, il en avait marre de tout ça mais bon c’est comme ça, il se redressa un peu avant de la regarder dans les yeux, il vint à soupirer tout en regardant la jeune femme devant lui. « Humm oui je sais et franchement ça me gave de voir des dossiers avec des trucs incompréhensibles ou qui ne vont pas du tout ». Elias vint à se remettre au fond de son siège soupirant une nouvelle fois.

Elias n’en revenait pas, ils étaient flic et malgré tout ça il n’avait pas le droit de tout savoir, ok il y’avait des choses qu’il valait mieux qu’il ne sache pas mais quand il y avait un rapport, c’est qu’au fond il n’y avait pas de réelles choses à cacher, il vint à se lever pour aller vers la fenêtre pensif avant de se retourner pour la regarder une nouvelle fois.
« Dans c’est cas-là pourquoi faire un rapport si tout ne doit pas être mis, sérieusement Narcisa, ça sert à rien…Pffff….je me demande bien ce que tu caches… » Elias vint à dire cette phrase sur un ton un peu dur et froid, il en avait vraiment marre de tout ça à croire qu’il n’y avait aucune confiance dans ce qu’il pouvait dire ou faire. Elias vint à entre-ouvrir la fenêtre tout en s’allumant une clope puis il posa le paquet sur le bureau face à la jeune femme tout en allumant sa cigarette « Si tu en veux une… tu peux… » Elias vint à tirer sur sa clope tout en regardant la jeune femme une nouvelle fois.

C’est dingue comme elle avait une attraction sur lui, il ne pouvait vraiment dire pourquoi, c’était pour ça qu’il avait craqué une fois avec elle. Il vint à revenir à son bureau se remettant face à elle et reprenant le dossier, il vint à tourner les pages lentement avant de lever les yeux vers elle tout en tirant sur sa clope.
« Pourquoi tu marques, que l’homme était armé alors qu’aucune arme a été trouvé, enfin c’est ce qui est marqué sur le rapport de Mike, faudrait peut-être vous accorder avant de faire un rapport non tu ne crois pas » Bon Elias n’était pas vraiment de bonne humeur et elle en faisait les frais mais bon à ce moment précis il faisait simplement son boulot même s’il ne parlait pas vraiment gentiment à ce moment précis, il vint à écraser sa cigarette une fois celle-ci finit avant de se relever une nouvelle fois pour venir derrière Narcisa avec les deux dossiers.

Elias posa les deux rapports face à la jeune femme avant de passer au-dessus de son épaule pour lui faire voir les deux passages, il resta un moment comme ça, à sentir le parfum de la jeune femme sans vraiment sans rendre compte, puis il vint à se reculer
« Tu vois ce que je dis Narcisa… Franchement fouttez-vous à jour tous les deux ou j’en sais rien mais merde quoi après c’est moi qui bataille pour comprendre mais aussi pour rattraper vos merdes. » Elias vint à retourner vers la fenêtre pour la refermer sentant un léger vent dans le bureau puis il vint à reposer son regard sur elle, le visage assez tendu.
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeLun 7 Nov - 10:49



Just one moment { Narcisa 28606310

« Don’t speak about the consequences. »


Je sais, il n’y a rien de plus contraignant que de devoir exécuter un travail avec des précisions peu explicites. Cela aurait eu le don de m’agacer, autrefois, moi aussi. Aujourd’hui, tout était différent. Je me moquais éperdument du travail administratif. Je n’étais pas envoyée à San Francisco pour ce genre de principes désastreux. Heureusement que mon savoir-faire jouait en ma faveur lorsqu’il s’agissait de se rendre sur le terrain. Sinon, je ne serais qu’une femelle de plus en proie à être dans « la police » juste pour faire beau. Beaucoup d’entre elles ne travaillaient que dans les bureaux et jamais dehors. J’haïssais cette vision machiste de la société. Il avait fallu que je prouve, reprouve, toujours et plus, que mes capacités étaient aussi bonnes, même meilleurs, que celles des hommes de ma section. Ainsi, je suis une arme redoutable et rarement égalée. Mon passé a fait de moi une machine de guerre. Une machine, oui.

« Humm oui je sais et franchement ça me gave de voir des dossiers avec des trucs incompréhensibles ou qui ne vont pas du tout. »

Elias me coupa dans mes songes, bien plus lointains que dans la pièce où nous étions confinés. Je manquai de lui sourire, par pure politesse, mais je me ravisai. Aucune émotion ne parut sur mon visage. Je paraissais comme un livre ancien, rangé au fond d’une bibliothèque secrète et dont les années avaient rendu les pages illisibles. J’étais là, sans véritablement exister. J’appartenais à un autre monde, celui dans lequel je fus élevée comme soldat, loin des traditions « humaines ». Toutefois, Elias était une damnation en chair et en os. J’avais succombé à ce regard océanique, si parfait, et à cet être au tempérament de feu. Je me souviens y avoir pris un énorme plaisir, bien que je préférais taire là mes souvenirs. Je le craignais pour cette influence qu’il exerçait sur moi. Jamais aucun homme ne m’avait autant attirée. Il était beau, caractériel, franc, honnête, difficile à déchiffrer. De quoi rendre folles toutes les minettes dans les horizons. Oh oui, il devait en avoir beaucoup des prétendantes. Nul doute là-dessus. Je le vis alors se redresser vers la fenêtre, toisant l’horizon quelques instants. Puis, il se retourna en ma direction.

« Dans c’est cas-là pourquoi faire un rapport si tout ne doit pas être mis, sérieusement Narcisa, ça sert à rien…Pffff….je me demande bien ce que tu caches. »

J’eus un léger sourire sur le coin de mes lèvres.

« Secret défense. Et puis, ce que je note ou non ne relève pas de moi, mais de la hiérarchie. Je ne fais qu’obéir aux ordres qu’on m’a confiés. »

Je finis par laisser disparaître ce sourire que je possédais, celui que je ne sortais que rarement. Jamais il n’était expressif au point de le voir réellement sur mon visage. Il semblait évasif, presque morne, sans grand intérêt. Rire, c’était pour mes frères et sœurs. Pas pour moi. Je devais assurer leur protection ; bien que j’eusse lamentablement échouée en ce qui concerne Nicolae. Cette perspective me fit douloureusement mal. Mais rien n’y semblait. J’étais parfaite dans mon rôle d’insensible. En même temps, je ne ressentais pas grand-chose. Sauf avec lui. Et cela, je détestais. Comme je détestais parler de mon passé et de qui je suis. Il n’y avait rien à dire là-desus.

« Si tu en veux une… tu peux…»

Il s’était levé pour ouvrir la fenêtre et s’allumer une cigarette, le paquet s’écrasant sur le bureau. Je lui adressai un léger hochement de tête. Je me saisis alors du paquet et je pris une clope à mon tour. Je sortis un briquet de ma poche et j’allumai ce qui me servait de drogue quotidienne. Comme Elias, d’ailleurs, qui semblait subir le même vice. Finalement, je lui ressemblais un peu. Au moins sur notre addiction commune, en dehors de la nuit que nous avions passée ensemble. Puis il revint à son bureau, tournant les pages du dossier, avant de me regarder. Je plongeai mes yeux dans les siens.

« Pourquoi tu marques, que l’homme était armé alors qu’aucune arme a été trouvé, enfin c’est ce qui est marqué sur le rapport de Mike, faudrait peut-être vous accorder avant de faire un rapport non tu ne crois pas »

Je ne répondis pas tout de suite. Il écrasa sa cigarette. Je tirai sur la mienne, sans indulgence, en ricanant à l’intérieur de moi-même. Il vint déposer les dossiers devant moi, se penchant sur un de mes côtés. J’enfonçai mes yeux dans les siens, cigarette en bouche, avant de recracher la fumée. Puis il recula.

« Tu vois ce que je dis Narcisa… Franchement fouttez-vous à jour tous les deux ou j’en sais rien mais merde quoi après c’est moi qui bataille pour comprendre mais aussi pour rattraper vos merdes »

J’arquai un sourcil. Il alla refermer la fenêtre avant de se retourner contre moi, visiblement énervé. J’écrasai alors ma cigarette dans le cendrier, sans dire un mot. Le silence envahit la pièce, durant ces quelques secondes. Puis, je regardai en vitesse les dossiers, ce que je n’avais pas fait jusqu’alors. Finalement, je me redressai et je me dirigeai vers Elias, comme un signe de provocation. J’étais au même niveau que lui, si ce n’est supérieur – pour autant que je le mette au courant de ma position hiérarchique, ce qui semblait improbable. A quelques centimètres de lui, je m’arrêtai. Je sentis son parfum enivrant, mais je décidai de rompre ce détail de ma mémoire, me concentrant sur ce qu’il avait dit auparavant.

« Je ne suis pas comme tout le monde ici, Elias. Ca, c’est un point que tu as remarqué. Les affaires qu’on me confie ne sont pas les plus simples et souvent sous secret défense. C’est un fait. »

Je me rapprochai de lui, pouvant presque sentir son souffle. Je vis cette colère qui émanait de lui, en permanence. Il était de feu. J’étais de glace. Nous n’étions que des éléments pris dans une tempête, celle du désir – du moins de mon côté. J’avais abandonné mes avances, avec le temps. Il savait que j’appréciais son physique. Il n’avait jamais craqué une seconde fois. Dommage pour lui. Dommage pour moi. Je repris le fil de mes pensées. Il fallait que j’arrête de repenser à notre passé commun qui avait si peu duré.

« Dans ce dossier, je peux te confier qu’il était bien armé. Toutefois, personne n’a retrouvé l’arme pour une raison bien précise : on ne voulait pas qu’on la retrouve. Je n’ai su cette information qu’après avoir écrit ce foutu rapport « merdique », comme tu le dis si bien. Alors considérons, comme le désirent nos supérieurs, qu’il n’y avait aucune arme. Je modifierai donc mon rapport en conséquence. »

Finis-je par dire impunément, en fixant ses prunelles. Il était trop beau. Il fallait que je m’éloigne, mais mon corps refusait de bouger. Il fallait qu’il me repousse de son plein gré. Je n’avais pas la force de lutter, lui si. Il m’avait déjà repoussée. Puis nous avions décidé de ne plus nous parler, sauf lorsque la situation l’exigeait – comme maintenant.


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Elias Taylor

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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeMer 9 Nov - 16:58

Just one moment { Narcisa Sj4-1cf7053Just one moment { Narcisa Is10-256db12
Narcisa & Elias

Je venais d'entendre l'une des réponses de la jeune femme, qu'est-ce que cela pouvait m'agacer ce genre de choses, surtout son secret défense, je vins à lever les yeux au ciel avant de m'allumer une cigarette, lui en proposant une juste après. Pour le moment, je gardais mes distances avec elle, j'avais beau faire genre d'être fort, il était vrai qu'elle m'attirait, c'est dingue comme une fois avait suffit pour finir par avoir un peu plus que de l'amitié et encore avant on ne pouvait pas dire qu'il y avait de l'amitié. Pour le moment, c'est vrai que je n'étais pas vraiment des plus gentils avec elle, mais mon caractère et tout ce qu'il se passait en ce moment avait parfois raison de moi et de mon était d'esprit, je la regardais se lever et venir vers moi alors que j'étais de nouveau à la fenêtre, elle était si proche, je pouvais sentir son parfum, un parfum que j'avais connu lors d'une nuit, lors d'un moment que je n'avais pas oublié, pour certaine j'oubliais vite mais elle, non, je n'avais pas pu c'est peut-être aussi pour cela que je faisais tout pour la repousser chaque fois qu'elle était venue pour me faire du rentre dedans, c'était une chose qu'elle savait bien faire mais pour le moment j'avais réussi à la repousser et à être avec elle un simple collègue, c'était peut-être mieux que de se brûler les ailes avec elle, bien que les miennes étaient déjà brûler depuis un moment maintenant.

J'écoutais ce qu'elle venait de me dire concernant le fait qu'elle n'était pas comme les autres, ça je le savais très bien, trop bien, on m'avait assez fait la moral pour ça pour ne pas m'en souvenir mais voilà ça me gonfler et ça n'allait pas aller en s'arrangeant, j'écoutais de nouveau ses paroles alors qu'elle se trouvait près de moi, trop près de moi, je pouvais sentir son souffle sur moi, un souffle qui était toujours encré en moi, c'était étrange pourquoi elle, pourquoi pas une autre, je m'embrouillais dés qu'elle était là. Pour le moment, je laissais mon regard sur elle avant de soupirer
« Putin ils font chier mais ok pour le rapport, je mettrais un post-it dessus » Mon regard était toujours sur elle, elle était si près de moi à ce moment précis qu'il était difficile de lui résister encore, pourtant elle ne faisait rien, elle était juste trop près de moi. D'un coup, sans vraiment me contrôler, je fis un pas vers elle, passant ma main sur sa joue avant de venir l'embrasser avec fougue, ce baiser dura un court instant, mais un instant troublant, d'un coup je vins à reprendre mes esprits, je fis un pas en arrière tout en laissant mon regard dans le sien puis rapidement je vins à retourner vers le bureau, essayant de ne pas penser à ce qu'il venait de se passer, je préférais faire comme si de rien était du moins pour le moment.

« Je te le laisse ou pas ? » je regardais le dossier sans relever les yeux tout en écrivant sur un post-il ce que la jeune femme m'avait dit quelques minutes auparavant, j'essayais de rester maître de moi, mais avec elle c'était dur, elle était la tentation incarnée, c'est vrai que depuis ma rupture avec Jo', j'avais eu des conquêtes pour oublier, pour essayer de passer à autre chose mais je n'y arrivais pas mais avec elle l'espace d'un moment, l'espace de notre moment et de ce qu'il pouvait y avoir encore, elle me faisait oublier, elle me faisait peut-être comprendre qu'il fallait que je continue de vivre et non de survivre tout comme Adam me l'avait dit il y a peu de temps lors de notre petite soirée enfin matinée vu l'heure qu'il était arrivé. Je vins à me redresser posant mon stylo sur le bureau puis je vins à me retourner vers la jeune femme, je ne savais plus quoi dire ou faire, je savais très bien que je venais de l'embrasser, différemment de la première fois, cette fois-ci la rage de tout ça avait pris le dessus mais je mentirai en disant que je n'avais pas aimé au contraire, j'avais vraiment aimé et dire que depuis un moment je me force à la repousser et il a fallu un instant pour que je succombe à son baiser, à l'envie de l'embrasser. « Ah oui je te laisse aussi les autres rapports, si tu veux vérifier tout ce qu'il a été dit et voir si tu veux rajouter des choses ». Je la regardais toujours avant de détourner mon regard vers le sol.
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeLun 14 Nov - 17:19



Just one moment { Narcisa 28606310

« Don’t speak about the consequences. »


J’avais toujours eu en horreur mes propres faiblesses. Celles que je n’arrivais pas à conditionner. Pour tout avouer, elles étaient peu nombreuses mais gênantes. Il y avait mon patriotisme, révélé par mon adoration envers mes paternels – oui deux hommes - ; puis il y avait également ma dévotion envers mes frères et sœurs. Deux en particuliers. Ils ignoraient d’ailleurs le lien sanguin que nous partagions. Et maintenant, il y avait Elias. Inconditionnellement, c’était comme si la Terre s’était arrêtée de tourner. Mon champ gravitationnel tournait autour de son regard intense. Ca me rendait folle. Il fallait que je repousse cette condition dénaturée de sens.

Je lui souriais, proche de lui, annonçant que ma boulette n’en était pas réellement une. Après tout, je n’y pouvais absolument rien. Ce n’était pas de mon propre chef que j’avais glissé une erreur avant de savoir le mensonge-vérité. Celui qu’on voulait lire dans les rapports mais qui n’était pas proche de la réalité. Cela ne m’avait jamais embarrassé d’écrire ce que mes supérieurs désiraient. Après tout, j’étais espionne, pas bureaucrate.

« Putin ils font chier mais ok pour le rapport, je mettrais un post-it dessus. »

Il avait soupiré. Ce soupir me fit frissonner intérieurement. Si j’avais été plus humaine, j’aurais baissé les yeux et j’aurais passé mes mains sur mes bras, comme pour me protéger. Hélas, je n’étais qu’une machine… non ? Je me contentai alors de mon impassibilité naturelle et de lui décrocher un sourire aimable. C’est à ce moment-là qu’il s’approcha de moi. Je le pris pour une simple provocation, avant qu’il se défile et aille s’asseoir. Sauf que sa main se posa sur ma joue, provoquant mille frissons, et que ses lèvres s’emparèrent des miennes. Nous échangeâmes alors un court baiser intense. Ceci me fit brûler de l’intérieur. Un feu ardent qui dévastait le peu de raison qu’il me restait, enflammant mes lèvres douceâtres. Il se retira, emportant mon souffle avec moi, détournant les yeux et son corps du mien.

« Je te le laisse ou pas ? »

Je n’en avais rien à foutre. Je ne savais même pas de quoi il parlait. Toutefois, ma tête embrouillée se mit à hocher lentement de gauche à droite, signe négatif qui désignait un « non ». Comme si cela m’importait d’avoir un dossier de plus dans mon bureau ou dans les archives. Je me ressaisis. Il ne fallait pas que je me laisse aller. Toutefois, ma main se porta à mes lèvres, qui me brûlaient encore. Toujours. Je déglutis difficilement, rabaissant ma main contre mon corps.

« Ah oui je te laisse aussi les autres rapports, si tu veux vérifier tout ce qu'il a été dit et voir si tu veux rajouter des choses. »

Dit-il avant de baisser les yeux, loin de moi.

« Très bien. »

Mon ton avait été froid, neutre, indélicat. Proche de l’énervement qui me frappait. Ma poitrine tambourinait un son étrange, que je haïssais déjà de naître. Aussitôt, je me dirigeai vers la table et j’entrepris de passer à côté de lui. Arrivée à la porte, je mis la main sur la poignée. Je m’arrêtai, dans mon élan. Puis je me retournai, aussi rapide que mes mouvements félins me le permettaient, et j’embrassai Elias avec une passion déraisonnée. Une passion qui ne se décrivait pas et dont je me moquais. Après plusieurs secondes effrénées, liant ma langue à la sienne, je me retirai de trois centimètres à peine, sentant son souffle contre le mien.

« Egalité. Histoire que tu n’aies rien à te reprocher. »

Dis-je doucement, en plongeant mes yeux bleus dans les siens. Il fallait que je me détache. C’était une nécessité. Dans un murmure alors, je pris la parole.

« Je t’en prie, Elias. Repousse-moi. Je n’ai plus la force de reculer, là, tout de suite. Repousse-moi… »

Lui demandai-je d’une voix à semi-suppliante. C’était la première fois que je perdais le contrôle. Et je haïssais cela autant que j’en tombais peu à peu amoureuse. Sensation tellement étrange…


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Elias Taylor

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Elias Taylor
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeMer 16 Nov - 7:35

Just one moment { Narcisa Sj4-1cf7053Just one moment { Narcisa Is10-256db12
Narcisa & Elias

J'étais face à cette jeune femme, je venais de l'embrasser, depuis que nous avions fait l'amour je n'avais pas réussit à me contrôler et pourtant je l'avais fait tellement de fois, combien de fois avait-elle essayé de me pousser à bout pour me remettre dans son lit et à chaque fois j'avais réussi à la repousser et elle avait arrêté tout ça mais là je ne savais pas vraiment ce qu'il m'avait pris, ça avait été plus fort que moi, j'avais ressentis ce besoin de l'embrasser tout se mélanger en moi, pourquoi avait-il fallu que ça se passe comme ça, pourquoi avais-je fait ça, pas que c'était désagréable au contraire, j'avais aimé, j'aimais l'embrasser vraiment, mais là je devais penser au boulot et rien de plus. Je vins à lui parler des rapports et sa réponse me fit légèrement sourire, le ton qu'elle employait était le même que d'habitude du moins envers tout le monde, je baissais les yeux un cours instant la sentant passer devant moi. Je relevais le regard pour le déposer sur elle alors qu'elle venait de s'arrêter à la porte, d'un coup sans que je puisse faire quoi que ce soit, je vins à sentir une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes, ce baiser était différent, il était plus intense, je sais que j'aurai du la repousser mais non je ne suis pas arrivé à le faire au contraire, je me suis abandonné à son baiser mélangeant ma langue à la sienne, il était intense et fougueux.

Quand elle vint à se reculer lançant une petite remarque, je vins à légèrement sourire tout en posant mon regard dans le sien, j'étais perdu, je ne savais plus quoi penser, pourquoi maintenant, j'avais l'impression d'être faible face à elle, c'était étrange, je la regardais alors qu'elle me demandait de la repousser, c'est vrai que c'est ce que j'aurai du faire, j'aurai du la repousser mais je n'en avais plus la force et puis ça serait mentir de dire que je n'avais pas envie, envie d'elle, envie de ses baisers de la toucher, mon corps et mon être la réclamer plus que de raison, je sentais ses picotements en moi qui me faisait faire ce que je faisais. Je me levais tout en laissant mon regards sur elle avant de me diriger vers la porte, je posais ma main sur la poignet tout en la regardant, je savais que j'aurai du ouvrir celle-ci pour la faire partir mais non, je vins juste à la fermer à clé, je n'avais pas envie d'être dérangé, je n'avais pas envie de la laisser partir, de la laisser fuir, c'était étrange et dans tout ça j'étais perdu, je ne comprenais pas ce qui pouvait arriver mais pour le moment je voulais simplement être avec elle. Je me rapprochais d'elle lentement posant mon regard dans le sien
« J'ai plus la force de me battre à te fuir Narcisa, j'ai.... ».

Je ne terminais pas ma phrase, je la regardais avant de venir glisser une main sur sa taille la tirant contre moi, tout venait de s’amplifier en un instant, j'avais envie de la sentir contre moi, d'être avec elle, c'était la première fois depuis bien longtemps que je ressentais ça, c'était tellement étrange et puissant, je sentais la chaleur de son corps contre le mien, je sentais son souffle brûlant alors que j'étais collé à elle mon corps tremblait intérieurement, je la désirais plus que tout, je la voulais pour moi même si ça ne devait être qu'une fois, car c'était vrai qu'avec elle on ne savait jamais sur quel pied dansait, mais une chose était sur c'était que je ne voulais pas que cela se termine comme ça, bien que je ne comprenais pas pourquoi, pourquoi fallait-il que ça tombe sur moi, enfin pour le moment je la regardais dans les yeux alors qu'une de mes mains vint à se poser sur son visage, je la caressais du bout des doigts, avant de venir faire glisser mon pouce sur ses lèvres. « Tu es tellement belle Narcisa, n'importe quel homme succomberait à tes charmes, j'ai tellement envie de toi j'ai plus la force de te repousser...Tu me rends fou... » A peine avais-je finis ma phrase que mes lèvres se posèrent sur les siennes avec passion et fougue.

Je me fichais complètement d'être au boulot, c'était ainsi, je succombais à la jeune femme, je ne voulais plus la repousser, je la voulais. Mes mains caressaient son dos alors que mes lèvres virent à se poser dans son cou lentement déposant plusieurs baisers avant de reposer mon regard sur elle tout en la gardant contre moi
« Si tu veux fuir, fais le maintenant...Mais je vais être franc Narci, j'ai pas envie que tu partes, au contraire, je veux que tu restes...Depuis la fois ou j'ai...on a passé un moment, j'ai fait que de te repousser dans un sens je me protégeais mais là j'ai pas envie de te repousser au contraire Narcisa... » Je devais être fou de lui dire ça, je ne savais pas sur chemin je m'engageais mais c'était plus fort que moi, je voulais de ce moment, je voulais être avec elle et rien de plus, pour le moment je ne pensais à rien d'autre qu'à elle...qu'à nous...
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeJeu 17 Nov - 9:37



Just one moment { Narcisa 28606310

« Don’t speak about the consequences. »


C’était totalement irraisonnable. Inconcevable ou impensable, même. Jamais je ne devais me laisser aller dans les bras du Diable. Cette volonté, toutefois, ne dépendait pas de moi. Je ne me sentais plus capable de repousser cette attirance qui s’offrait à moi. Alors, si je n’en étais pas capable de moi-même, il fallait bien qu’une autre personne intervienne. Un facteur qui ne dépendait pas de ma volonté, mais capable de changer le cours de ce moment trop irrésistible. C’est pourquoi je lui ai demandé – pour ne pas dire supplié – de me rejeter comme il savait si bien le faire. C’était un supplice d’en être réduite à n’être qu’une poupée de chiffe molle, sans la moindre conviction de parvenir à mes fins. Bon sang ! J’étais capable de poser une arme sur la tempe de mon ennemi et d’appuyer sur la gâchette aussi froidement que possible, en le fixant mourir. J’étais capable de charmer un homme et de le faire succomber par une mort lente et indétectable. Et là, je me retrouvais aussi impuissante que mes victimes. Oui, c’est cela, je devenais ma propre victime. C’est moi qui avais le revolver en face de moi ; c’était à Elias de tirer. Il possédait suffisamment de force pour me repousser afin que tout ceci se termine. Parce que c’était une nécessité absolue à mes yeux.

Pourtant, la bonne question est : est-ce que j’avais réellement envie qu’il me repousse ? Non. La réponse était « non ». Au fond de moi, je le savais. Inconsciemment, ou trop consciemment justement, j’espérais un peu qu’il n’ait plus la force de me repousser. J’espérais que lui aussi éprouve une quelconque attirance pour moi, suffisant pour me rendre libre de mes convictions l’espace d’un moment. Suffisamment pour que j’oublie le monstre que je suis. Suffisamment pour que l’espace et le temps n’aient aucune importance. Rien de calculé. Rien d’imaginé pour tuer. Rien d’autre que lui et moi, dans une spirale infernale immaîtrisable. Oui, c’était bon de rêver. L’inaccessible me frôlait les doigts, jouant avec mon être. J’aimais cette sensation d’être prise au piège. Ou plutôt, j’aimais cette sensation qu’il me procurait. Pas pour la sensation en elle-même, non. Parce que c’était lui. Lui et personne d’autre. Lui qui était si bon amant et si indéchiffrable. Lui qui arquait les sourcils lorsqu’il était mécontent de mes rapports ennuyeux et tâchés d’incompréhension. J’adorais que ses yeux se posent sur mon corps, de n’importe quelle façon. Rien que de me sentir regardée de cette manière, pour une fois, me donnait envie de posséder d’avantage de lui. J’étais dépendante de ses envies, de ses humeurs, de ses angoisses. Pour la première fois, je m’abandonnais corps et âme à un être ; tout cela parce qu’il savait résister. Il n’était pas comme tous les autres.

Je frémis, une seconde ou deux, tandis que mon regard le toisait avec envie et supplication. Un mélange douteux, certes, mais qui n’était que le mien. Celui de mes émotions profondes qui surgissaient, pour la première fois. Il se dirigea vers la porte. Je me mordis la lèvre inférieure, respirant calmement. Toutefois, mon cœur tambourinait violemment contre ma poitrine, compressant ainsi mes poumons et me coupant le souffle. Je me redressai un peu, prête à m’en aller. La déception se lisait sur mon visage. Pas de masque. Rien. J’étais redevenue une femme. Une femme humaine, de chair et de sang, qui ressentait. C’était jouissif de ressentir quelque chose. C’est alors qu’il ferma la porte et se dirigea vers moi. Je tressaillis et manquai de perdre mon équilibre physique ; mon équilibre émotionnel, lui, était ébranlé depuis un moment déjà.

« J'ai plus la force de me battre à te fuir Narcisa, j'ai.... »

Je fus surprise. Tellement que je reculai contre le bureau, tentant de m’accrocher à quelque chose. La table me semblait excellente pour rester debout. Mon cœur me fit mal, d’une certaine manière. Je posai alors une main sur ma poitrine, essayant de mesurer mon rythme cardiaque bien plus cadencé qu’à l’ordinaire. Il posa alors sa main sur ma taille et m’emprisonna contre lui. Je pouvais sentir son haleine sucrée. Son parfum enivrant. Sa chaleur corporelle qui était défendue. Mes yeux plongèrent dans les siens, bien que je fusse toujours sous l’effet d’une surprise. Je sentis une de ses mains sur mon visage, qui me caressa du bout des doigts, avant que le pouce ne vienne effleurer mes lèvres pulpeuses. Je tremblai, du bout des lèvres. C’était totalement différent de ce que j’avais pu ressentir la première fois. Je me sentais perdue. Désarçonnée. Aucun entraînement ne m’avait jamais permis d’affronter une réalité aussi violente. Je déglutis difficilement.

« Tu es tellement belle Narcisa, n'importe quel homme succomberait à tes charmes, j'ai tellement envie de toi j'ai plus la force de te repousser...Tu me rends fou.. »

J’eus à peine le temps de soupirer d’extase qu’il emprisonna mes lèvres sur les siennes. Ce fut un baiser fougueux et passionnel, que je lui rendis. Je sentais son corps contre le mien, si chaud et délicieux. Son haleine sucrée m’enivrait sans pareil. Tout me rendait incroyablement attirée par lui. Je venais d’apprendre que je lui plaisais au point de le rendre fou. Et lui, savait-il au moins que c’était réciproque ? Que je n’étais que trop incapable de briser mes chaînes ? Je l’ignorais. Toutefois, il devait sentir mon cœur qui battait si fort. J’avais mal, tellement il frappait violemment. Était-ce normal, de ressentir pareille émotion ? Je n’en avais pas la moindre idée. C’était la première fois en vingt-sept ans. A côté de quoi fus-je passée, toute mon existence ? Il caressait alors mon dos, m’embrassant le cou avec délicatesse. Je ne pus réprimander mon sourire qui s’étendit sur mes lèvres, lentement. Je souriais, moi ? Oui. Et je n’en avais aucune honte. Aucun sentiment qui me disait que c’était mal d’être humaine. Alors, je plongeai mes yeux dans les siens, gardant ce léger sourire.

« Si tu veux fuir, fais le maintenant...Mais je vais être franc Narci, j'ai pas envie que tu partes, au contraire, je veux que tu restes...Depuis la fois ou j'ai...on a passé un moment, j'ai fait que de te repousser dans un sens je me protégeais mais là j'ai pas envie de te repousser au contraire Narcisa... »

Il désirait ma présence. Il voulait que je sois là. Et j’avais envie de lui. De lui remémorer cette fameuse nuit que nous avions passée dans une tiédeur nocturne. Je ressentais cette flamme dévorante en moi. Celle qui avait longuement été repoussée dans un coin de ma vie. Je ne la prenais jamais en compte. Mais aujourd’hui, si. Elle me criait de rester avec lui. De lui donner mon corps et mon âme, quitte à me damner. Ca ne pouvait être pire, hein ? Et puis il y avait ma raison, celle qui était ma survie. Elle était logique et me criait que je me brûlerais. Tôt ou tard, tout se dissipera. Dès demain, ce serait terminé. Et moi, je souffrirai comme jamais je n’avais souffert. Toutefois, l’idée ne me semblait pas incongrue. Au moins, j’aurais un sentiment qui m’animerait : la colère. La déception. La haine, peut-être. Ce serait mieux que de ressentir un vide absolu. Je souris alors à Elias.

« Je n’ai pas l’intention de fuir. » répondis-je dans un demi-murmure.

Mon sourire éclatant, ce qui n’était pas normal selon moi, s’agrandit d’avantage. Je me penchai alors à son oreille et je soufflai doucement en son creux. Il était si bon de jouer lorsqu’on savait que c’était différent. Pourtant, je tremblais. Ca aussi, c’était nouveau. Je déposai un baiser dans son cou, avant de mordiller son oreille.

« J’ai envie de toi. » lui murmurai-je dans un souffle.

Cette fois-ci, c’était dit. Nous étions adultes et responsables. Qu’avions-nous à perdre que de le faire ici-même ? Personne ne viendrait nous embêter, étant donné que nous étions consignés à une paperasse ennuyante pour la journée. Cette perspective me fit augmenter mon envie. Dans son bureau, là, tout de suite. Je sentis le désire embraser mes sens. Mon sourire disparut peu à peu, toutefois. Signe que je tentais de me maîtriser ; ce fut vain. Il réapparut aussi sec. Je souriais. Oui, moi. Je souriais… Alors je me suis penchée contre lui et je l’ai embrassé avec fougue, passant ma main sous son haut. Je pouvais sentir une nouvelle fois ses muscles se dessiner sous mes doigts. Je frémis. Toutes ses émotions me plaisaient. Rien qu’une fois. Tant pis pour le prix à payer. J’assumerai les conséquences. Il assumerait aussi.

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Elias Taylor

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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeJeu 17 Nov - 21:44

Just one moment { Narcisa Sj4-1cf7053Just one moment { Narcisa Is10-256db12
Narcisa & Elias

Que la vie pouvait vous jouer des tours jamais je n'aurais cru que je puisse ressentir ça à ce moment précis alors que j'étais avec elle dans ce bureau, je n'arrivais plus à me contrôler, plus je passais du temps avec elle plus elle s’imprégnait en moi, j'avais tellement repoussé ses avances qu'aujourd'hui je n'avais plus cette force, elle était tellement désirable et magnifique. Je lui avais dit de rester là, je ne voulais pas qu'elle parte, je répondais à ces baisers à ses caresses tout en souriant à ce qu'elle pouvait dire. J'avais complètement oublié l'endroit où nous nous trouvions, ce n'était pas ce qui était le plus important, j'avais envie d'elle, envie de ce moment, quoi qu'il arrivait en ce moment j'étais bien et heureux et ça depuis bien longtemps. Tout ce qu'elle pouvait faire ou dire, me faisait du bien, mais plus j'étais avec elle, plus j'étais perdu, elle faisait remonter en moi certaines émotions, certains sentiments et pourtant je pensais m'être protégé de tout ça mais non tout ce que j'avais construit se brisait petit à petit face à la jeune femme.

Nous fîmes l'amour pendant un bon moment, je ne prêtais pas attention au temps que nous avions passé à se toucher, s'embrasser, profiter simplement de ce moment de chair et de partage, car au fond c'était bien ça, un moment de partage intense et désirable. Nous étions allongé l'un contre l'autre, ma main caressait son dos lentement alors que je vins à déposer un nouveau baiser sur ses lèvres avant de plonger mon regard dans le sien, j'avais l'impression de me perdre dans son regard, j'en devenais presque fou, plus je la regardais, plus mon cœur battait à la chamade. Chaque fois que je la touchais, je sentais en moi ses petits frissons qui caractérisaient bien le moment qu'on venait de passer, un moment intense. Lentement je vins à me décoller d'elle, tout doucement venant à me redresser tout doucement, je lui souriais tendrement, pour la première fois depuis bien longtemps, je me sentais libre de tout, je me sentais bien, heureux et épanouie.

Je la regardais venant glisser mes doigts sur son bras lentement
« Tu es si belle Narcisa, j'ai vraiment pas envie que ce moment s'arrête, à force d'être avec toi vais vraiment devenir fou » Je me mis à sourire un peu plus puis à rire, c'est dingue comme le plus petit détail peut vous faire voir la vie autrement, bien qu'en ce moment, beaucoup de questions me venaient en tête, avais-je eu raison de faire ça, de succomber à elle. Mais surtout pourquoi chaque fois que je la regardais, j'avais l'impression que mon cœur s'emballait de plus en plus tout en oubliant par moment certains battements. Il y avait tant de choses en moi que je ne comprenais pas tout mais pour le moment, je m'en fichait royalement, je ne voulais que profiter de ce moment et rien de plus, je me mis à genoux tout en venant déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. « Tu crois qu'on nous a entendu » Je vins à rire une nouvelle fois avant de me lever tout en lui tendant la main pour qu'elle se lève venant la prendre dans mes bras une nouvelle fois.

Mes mains lui caressaient le dos lentement, j'aimais la toucher, l'embrasser, c'était plus fort que moi, à ce moment là je venais de perdre mon âme et je n'étais pas prêt à la retrouver surtout si je restais avec elle. Je lui déposa un nouveau baiser sur ses lèvres avant de me détacher d'elle lentement pour venir ramasser nos vêtements, il était peut-être temps de se rhabiller surtout vu l'endroit où nous nous trouvions, c'était si vite arrivé, quelqu'un pouvait venir frapper pour X raisons
. « On devrait peut-être se rhabiller ma belle, on ne sait jamais » Je vins à lui sourire tout en venant une nouvelle fois déposer mes lèvres sur les siennes avant de lui donner ses vêtements et de me rhabiller. Je mis lentement mon pantalon et boxer tout en laissant mon regard sur elle, je n'arrivais à détacher mon regard sur son corps si parfait, si beau, c'était incroyable le pouvoir qu'elle avait sur moi et c'est ce qui me faisait peur à ce moment précis.
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeVen 18 Nov - 9:54



Just one moment { Narcisa 28606310

« Don’t speak about the consequences. »


Plus cela allait de l’avant et plus je ressentais cette impression de jouer à la « roulette russe ». J’avais pris le revolver, déposé l’unique dans le chargeur, que j’ai fait tourner, et je me le suis posé sur la tempe. Puis j’ai tiré, en espérant que la balle ne se trouve pas au mauvais endroit. A l’époque, je m’en souviens très bien, j’avais seize ans. On jouait pour de l’argent. Un duel endiablé dans lequel j’étais sortie victorieuse. La chance n’avait rien avoir là-dedans. Je savais dans combien de coup la balle partirait se loger dans un crâne. D’après mes calculs, je n’avais aucune raison d’avoir peur. Et j’ai gagné. La vie d’un homme avait été ôtée parce que j’avais pu prédire, calculé, être en avance sur ses propres réflexions. J’étais parfaitement au courant de ce que je devais faire et ressentir. Sauf qu’aujourd’hui, avec Elias, en cet instant, je ne savais pas. Je n’avais strictement aucune idée de ce qu’il se passait, tandis qu’il m’embrassait tout en faisant l’amour avec moi. C’était un ressenti très intense, bien plus qu’à l’ordinaire. Je perdais la notion du temps. De l’espace. De tout en réalité. Je n’avais plus aucun instinct de base. Plus rien. Il s’agissait là du néant le plus parfait qu’il me soit donné de vivre, rien que pour un instant. Ma tête était parfaitement vidée de tous mes calculs habituels. Je ne voyais plus que le visage d’Elias et son corps, même lorsque mes paupières se fermèrent. Au début, je trouvais cela agaçant. Mais ça en devint agréable. Un peu comme si je flottais. Comme si mon corps n’était plus qu’une machine à éprouver. Eprouver. Voilà bien un verbe dont je ne m’étais jamais servie auparavant. Parce que, dans mon univers, les sentiments étaient prohibés. On ne nous demandait pas de ressentir. Juste d’agir au plus proche des ordres. Tant pis si on vomissait toutes les nuits à cause des cauchemars. Tant pis si nous risquions de devenir fou. Ca n’avait aucune importance pour eux, du moment que le résultat était là. Et le plus étrange du monde, c’est que cela m’avait toujours semblé « normal ». Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce que je me sente libre de mes mouvements et de mon esprit.

Nous étions là, tous les deux, dénudés entièrement, à se contempler l’un et l’autre. D’ordinaire, je me serais redressée et j’aurais enfilé mes vêtements sans un mot. Sans un regard. Sans même me retourner. Là, c’était différent. Totalement différent. Peut-être même trop différent. Je souris. Une fois encore, ce geste anodin me surprit. Je ne m’y attendais jamais et il venait se greffer sur mon visage. Je sentis alors ses doigts frôler ma peau. Je frémis. Tous ces gestes n’étaient pas anodins pour moi, bien au contraire. Je ne les avais jamais connus. Ni ressentis.

« Tu es si belle Narcisa, j'ai vraiment pas envie que ce moment s'arrête, à force d'être avec toi vais vraiment devenir fou »

Je me mis à rire, avec lui. Pour cela aussi je fus surprise. Avais-je déjà ri, une fois dans ma vie, avec une autre personne ? Oui. Ecaterina, ma demi-sœur tant aimée. Toutefois, cela me semblait si loin. Depuis que j’avais intégré ma mission ici, à San Francisco, je ne lui avais jamais redonné de nouvelle. C’était mieux, selon moi. Je soupirai alors doucement, de bienêtre, en toisant Elias. Cela me semblait irréaliste. Divin. Mais aussi incompréhensible.

« En effet, ma folie pourrait te contaminer. Il faut que tu fasses attention. »

Murmurai-je doucement. Oui, je n’étais pas une personne ordinaire, comme toutes les autres qui peuplaient la région. Je me différenciais par bien des points. Et le premier fût que je ne suis même pas américaine. Je viens de la Roumanie, en Europe. Les cultures se mélanges, certes, mais certains points continuaient de me choquer. En dehors de mes origines, on ne peut pas dire que j’ai le caractère le plus tendre qu’il soit donné d’avoir. Était-ce un crime d’être têtue ? Je ne pense pas. Je sentis alors la douceur de ses lèvres harmonieuses. Je lui rendis son baiser, naturellement, comme si ce geste était parfaitement ordinaire. Il fallait dire qu’on y prend vite goût.

« Tu crois qu'on nous a entendu ? »

Nous rîmes une nouvelle fois tous les deux. A bien y réfléchir, je me posai la question, avant de me mordiller les lèvres. Je pris un air quelque peu suspicieux. Puis, je regardai en direction de la porte, très brièvement, avant de replonger mes yeux dans ceux d’Elias. Il était magnifique. Il me tendit la main et je la lui pris, avant de me redresser et de l’enlacer. Tout doucement, je lui susurrai ma réponse au creux de son oreille.

« A mon avis, ils nous ont entendus. »

Puis je me mis à rire, enfouissant ma tête dans le creux de son épaule, proche de son cou. Je soufflai un peu dessus, tandis que ma respiration ne ralentissait toujours pas. Je sentis son cœur contre le mien. J’aimais être aussi proche de lui. Cela me plaisait. Bien de trop, à mon goût. Savoir que, dès le lendemain, tout serait terminé, me rendait mélancolique. Au moins, je ressentais quelque chose. Suffisamment pour me maintenir en vie. Il m’embrassa, me coupant dans mes songes.

« On devrait peut-être se rhabiller ma belle, on ne sait jamais »

J’hochai la tête, de manière affirmative. Il était vrai que nous retrouver dans de pareilles circonstances me surprenaient, mais je n’avais vraiment pas envie que les autres sachent ce qu’il s’était passé, même si on avait dû nous entendre tout de même. De toute façon, il faudrait bien que tout ceci s’arrête. Je rendis alors un tendre baiser à Elias, attrapant mes vêtements, que je me mis à enfiler. Il me fixait toujours et cela me fit sans doute rougir, bien que mes joues fussent déjà enflammées. Je fus surprise de l’intensité de son regard. J’arquai un sourcil, tandis que je remettais mon corset noir à dentelle blanche, légèrement transparent.

« Quelque chose ne va pas ? Tu me regardes comme si tu allais me manger. »

Dis-je avant de me mettre à sourire, ricanant doucement. Je finis par enfiler ma jupe et mes talons aiguilles, puis ma chemise. Je tentai de remettre mes cheveux en place, tant bien que mal – pas facile sans miroir – ce qui semblait plus ou moins potable au toucher. Je m’approchai d’Elias et je l’embrassai alors à nouveau, sentant son corps contre le mien. Je finis par rester enlacée contre lui. C’était un moment intime. Doux. Magique. Enivrant. Mais éphémère, sans doute. Mon cœur se serra. Ma gorge se noua. Mes poumons se compressèrent. C’était déjà la fin. Je me détachai alors de lui, avec le goût amer de la tristesse au fond de la gorge.

« Il va falloir que je reparte. Les autres se posent sans doute assez de questions comme ça. »

Avouai-je dans un murmure. A voix haute, cela faisait encore plus mal que prévu. Que m’arrivait-il ? C’était juste une partie de jambes en l’air. Rien de plus. Non ? Non. Je n’avais jamais ressenti un sentiment aussi triste que maintenant, alors qu’il y a plusieurs minutes, j’étais heureuse. Euphorique. Je me perdis dans mes sentiments. Je le regardai alors dans les yeux, la main sur la poignée, attrapant les dossiers au passage – ceux que je devais examiner. Que pouvais-je dire ? Du bout des lèvres, je susurrai quelques mots.

« Merci. » puis je souris, peut-être tristement, avant d’ajouter. « Tu m’as rendu folle, je crois. »

Oui, c’était vrai. Je devais être folle. Complètement cinglée. Toutefois, n’était-ce pas là la douce réalité ? Aussi dure qu’elle pouvait être. La souffrance me faisait du bien. Je n’étais plus une coquille vide obéissant aux ordres. J’étais libre de souffrir. Libre de me sentir mal. Libre d’être humaine tout simplement. La machine à tuer disparaissait. Comment ? Pourquoi ? Je l’ignorais. Je me contentais d’aimer ce moment. D’apprécier celui qui me délivrait. C’était ça. Il était ma rédemption. Je ne voulais qu’une simple bouée, mais il s’avéra être mon ancre.


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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeLun 21 Nov - 21:55

Just one moment { Narcisa Sj4-1cf7053Just one moment { Narcisa Is10-256db12
Narcisa & Elias

J'avais du mal à penser à autre chose qu'à la femme qui était avec moi dans la salle, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, pourquoi avait-il fallu que je craque alors que j'avais réussis à ne rien faire, que j'avais réussi à la repousser, je mentirai si je disais qu'elle ne m'attirait pas et bien plus encore, à ce moment précis je ne pouvais pas dire exactement ce qu'il en était, je ne savais pas moi même tout était confus, je me sentais perdu, je me demandais ce qu'il pouvait se passer, je la regardais alors qu'elle me répondait, je souriais à chacune de ses remarques tout en la caressant. Quelques secondes après, je vins à lui tendre ses vêtements tout en passant mon jean, je la regardais, admirant chaque parcelle de son corps, elle était tellement belle, tellement désirable, tout en la regardant, je me remémorais le moment qu'on venait de passer, un moment de pure magie. C'est vrai que je n'aurais jamais pensé qu'un jour cela puisse être possible, de ressentir ce que je ressentais à ce moment précis, c'était confus en moi, plus je la regardais, plus mon cœur s'accélérait, j'étais perdu dans mes pensées tout en ayant mon regard sur elle. Quand elle pris la parole, elle vint à me sortir de ma rêverie, je vins à sourire.

« Comme si j'allais te manger...Hummmmmm....Pas dans le sens propre du mot. Je crois que ça pourrait être possible tellement je suis fou de toi.... » Je n'avais pas vraiment mesuré mes mots, mais dans un sens n'était-ce pas vrai, me rendait-elle pas fou dans tous les sens du terme, bien que tout mes sentiments étaient en plein mélange, je ne savais plus trop sur quel pied dansait c'était une chose qui ne m'étais jamais arrivé du moins pas depuis un bon moment. Je la regardais toujours alors qu'elle se rapprochait de moi pour venir échanger un nouveau baiser, j'avais l'impression qu'il s'agissait de notre dernier baiser, chose qu'à cet instant je ne voulais pas, c'est vrai qu'en règle générale rien ne se serait passé ainsi, mais là quand elle vint à se reculer, j'aurai préféré qu'elle reste contre moi, qu'elle reste simplement avec moi. Je la regardais s'éloigner alors qu'elle vint à dire qu'elle devait partir, je vins à baisser le regard avant de le relever pour la regarder une nouvelle fois soupirant légèrement. « Tu sais quoi franchement, ils peuvent penser ce qu'ils veulent, je m'en fou c'est pas le plus important... ».

C'est vrai que pour moi le plus important était d'avoir passé ce moment avec elle, de découvrir que je n'étais plus insensible, que je pouvais encore ressentir des choses fortes même si au font je me sentais autrement, tout se mélanger dans ma tête et dans un sens ça me mettait dans un état que je n'aurai jamais imaginé avant. Je laissais mon regard sur elle alors qu'elle se retrouver dans la porte après avoir pris les dossiers je mis mon t-shirt tout en regard dans le bureau puis quand elle vint à dire ''Merci....'' je reposai mon regard sur elle tout en ayant un petit sourire de la fin de sa phrase. Je m'avançais vers elle, c'était plus fort que moi, elle m'attirait tellement, j'avais cette impression qu'elle avait une emprise sur moi et qu'à cette instant, je n'arrivais pas à m'en défaire, je passais ma main sur sa joue venant remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. « Alors si je te rends folle qu'est-ce que je dois dire moi... Je regrette qu'un chose...T'avoir repoussé tant de fois au lieu de céder à ce que je voulais en réalité » Je laissais mon regard sur elle avant de venir prendre ses lèvres une nouvelle fois sûrement la dernière fois mais l'envie était toujours là.

Ce baiser était différent, un baiser plus doux, plus sensuel, plus passionné, je me doutais bien que ce moment aller être gravé dans ma mémoire maintenant je savais que tout ça n'était qu'un moment, un dernier moment. Je me reculais d'elle venant me mettre devant la fenêtre du bureau, j'étais perdu, je posais ma main sur celle-ci comme pour me faire revenir à la réalité bien que je savais très bien que la réalité était maintenant, la réalité était ce moment qu'on venait de partager, un moment intense, un moment de partage, de désir et de fusion totale. Je ressentais quelque chose pour elle c'était inévitable mais c'était quoi exactement, juste une attirance oui l'attirance était là mais je savais très bien qu'il y avait plus. Sinon mon cœur ne s’emballerait pas à chaque fois que mon regard venait à se poser sur elle, à chaque fois qu'elle me touchait, m'embrassait. Elle allait me rendre fou mais à quel point, j'allais très vite le savoir. Je me retournais pour la regarder, j'avais de plus en plus de mal à ne pas le faire, je ne pouvais pas ne pas la regarder, elle était en moi, dans mon cœur, dans ma vie, dans mon âme....

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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeMar 22 Nov - 13:04



Just one moment { Narcisa 28606310

« Don’t speak about the consequences. »


Je mentirais si je disais que j’avais envie de m’enfuir à jamais loin de cet univers qui me transformait, loin de ce corps superbe qui attisait en moins des sensations insoupçonnées. Comme des braises sous la cendre, j’avais l’impression de me transformer en flammes brûlantes ; peut-être même en volcan. La chaleur insoutenable se transformerait elle-aussi bientôt en une douleur dévastatrice qui détruirait mon âme morceau par morceau, défiant mon cœur de battre encore sous peine de mourir dans d’inlassables tortures. J’avais cette impression de manquer d’air, au fur et à mesure que mon esprit reprenait le cours de la réalité : celle de cet instant éphémère. Tout allait s’arrêter. Mais je ne le voulais pas. Mes poumons se compressèrent alors, dans une violence sans égale. Ca me fit couper le souffle, tandis qu’il me regardait. Il avait parlé avec tant de douceur, de délicatesse, qu’il me devenait difficile de penser au lendemain. Lorsque nous reprendrions nos attitudes froides et sans émotion. Il me disait être fou de moi et de se moquer de ce que pouvaient penser les autres. J’avais souris et hoché la tête respectivement, étant dans le même état d’esprit à ce moment là. Il caressa ma joue et remit une mèche de cheveu derrière mon oreille. Je ne pus réprimander mon doux sourire qui s’étalait sur mes lèvres, dans une béatitude solennelle. Hélas, cela ne durerait pas. Je plongeai mes yeux dans les siens, écoutant sa respiration. Sentant son souffle tiède.

« Alors si je te rends folle qu'est-ce que je dois dire moi... Je regrette qu’une chose...T'avoir repoussée tant de fois au lieu de céder à ce que je voulais en réalité »

Nous nous embrassâmes. Je compris alors mieux ce que devaient ressentir les amants qui se disaient « adieu » sur le quai de la gare. Lorsqu’ils ne se reverraient plus jamais. Il leur semblait si difficile de ravaler leurs larmes et de taire les mots qu’ils auraient aimé se dire. Toutefois, aucun mot n’était assez fort pour exprimer un tel ressenti. J’en prenais confiance, au fur et à mesure que ma présence aux côtés d’Elias s’amenuisait. Lorsque ce baiser prit fin, j’aurais aimé l’attraper et l’embrasser encore. Continuer à faire l’amour avec lui. Ne plus penser à rien d’autre. Cela aurait pourtant été trop irréaliste. Irraisonnable. Impensable. Je me contentai de lui sourire une dernière fois, en hochant lentement la tête de bas en haut, tandis qu’il se retournait vers sa fenêtre. Je l’observai, quelques instants, tenant mes dossiers contres ma poitrine. J’aurais préféré qu’il s’agisse d’Elias, à la place de ce tas de feuilles déprimantes. Ce ne serait pas raisonnable. Il était certainement entrain de regretter ses mots. De me détester pour une quelconque raison. Demain, ce serait comme avant : on s’éviterait. Pourtant, ne disait-il pas qu’il regrettait de m’avoir repoussée au lieu de céder ? Je gardai la tête haute. S’il avait parlé trop vite, il avait au moins su me donner un bout de rêve. Juste l’espace d’un moment. Et maintenant, j’étais libre de souffrir suite à ce goût amer qui me possédait.

« Au revoir. »

Finis-je par dire, le cœur gros, avant de me diriger vers la porte, d’en prendre la poignée et de sortir doucement, la refermant en accordant un dernier coup d’œil sur ce corps. La porte se referma. Mon rêve s’évanouit. Mon coin de ciel disparut tandis que mon Enfer se faisait plus révélateur. Je marchai la tête haute, en direction de mon bureau. Des yeux se posèrent sur moi, discrètement, tandis que des murmures cancaniers rugissaient. Je ne pris parti de rien et je continuai ma route. Arrivée dans mon repère, je fermai la porte à clef et je déposai les dossiers sur mon bureau. Ma poitrine se déchira, violemment, et je fus surprise. Un son sortit de ma bouche, dans une douleur atroce. Je fus surprise et j’écarquillai les yeux, avant d’avoir la vision embrumée. Des larmes jaillirent et je ne pus les retenir. Cela dura peut-être une minute. Ou deux. Je ne saurais quantifier le temps écoulé. Je les séchai alors du revers de ma manche et je me mis à respirer, avant de m’asseoir et d’ouvrir un des dossiers, pris au hasard.

Je suis désormais libre et prisonnière à la fois.


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Elias Taylor

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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitimeMar 22 Nov - 13:23

FIN
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MessageSujet: Re: Just one moment { Narcisa Just one moment { Narcisa Icon_minitime

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Just one moment { Narcisa

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