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"La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias

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MessageSujet: "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias Icon_minitimeJeu 24 Nov - 21:24



« Vous en avez assez vu ? » Me disait un homme aux allures de scientifiques ratés, certainement frustré sexuellement voir même impuissant. Je gardais mes bras contre mon torse, faisant le tour de la ''scène de crime''. Sept bras, sept bras qui appartenaient aux sept petites filles innocentes qui étaient portées disparues. Que voulait-il nous dire, ses bras étaient un message, un message que je n'arrivais pas à comprendre. « -Comment on peut faire ça à des gosses? » Murmurait l'un des experts, tandis que je faisais le tour encore et encore, observant les contusions sur le bras, la façon net et propre dont il avait fait cela. Mon regard se posa sur un jeune bleu qui crachait ses tripes. La vue n'avait rien de jolie, d'autant plus que la pluie n'allait pas tarder à tomber étant donné le ciel gris et brumeux que m'offrait cette matinée. « -Dites aux médecins légiste que je veux les résultats au plus vite, je pense qu'il les garde en vie et la question est : Pourquoi ? » Disais-je calmement tout en retirant mes gants. Lâchant un faible soupire je rentrais chez moi.

Cela faisait une semaine tout au plus que les membres de ces petites filles avaient été retrouvées. L'image horrible de cette affaire hantée mes nuits, déjà d'origines, agitées. Je me préparais mon premier café de la matinée, il était six heures du matin tout au plus et Sephiros dormait à point fermer. Je calais mon arme dans son étuis, accrochée à mon jean, enfilant mon chemisier blanc, je mis ma montre par-dessus ma manche, quelque chose que je faisais par simple habitude, ce n'était même pas une question de style. Les services de polices de SF avaient fait appellent à moi, en fait, ils avaient mis les meilleurs sur cette affaire, sept petites filles à qui on avait volé leur innocence. C'était quelque chose d'épouvantable, certes, mais je me devais de garder la tête froide, j'étais chargée de guider et dresser un profil, la moindre erreur et la police était capable d'arrêter un innocent. De plus il y avait les médias, qui aujourd'hui, voulaient en savoir plus, c'était toujours épineux, car autant les médias pouvaient être utiles lorsqu'ils s'agissait de provoquer un sociopathe désorganisé et narcissique, autant le mal que nous allions prendre en chasse était tout le contraire et les médias ne feraient qu'aggraver la situation. Ainsi il fallait absolument doser tout ce que nous ferions et dirions pendant l'enquête et pour ceci j'avais demandé à avoir une équipe d'enfer, des gens qui auraient les reins solides. J'avais fait ma petite enquête, enfin les grandes lignes, sur certaines personnes. J'enfilais le collier de mon père avant d'embrasser sa photo et de partir jusqu'au poste de police. J'avais un bureau, mais j'y étais rarement, beaucoup m'ont demander pourquoi je n'avais pas essayée d'entrer au FBI et la raison était, je ne voulais pas prendre la place de mon père et puis j'avais les avantages d'un agent, sans les désavantages, car je pouvais user de mon côté civile pour rendre une arrestation légale sans mandat.

La route était longue, les embouteillages se faisaient ressentir de bon matin, j'écoutais de la musique classique, la même que j'avais écouté lorsque j'étais une victime, je me mutilais psychologiquement afin de ne jamais oublier d'où je venais et qui j'étais. Une fois que je fus dans les locaux, ma secrétaire me donna les résultats de l'autopsie et un café. « -Je vous souhaite bonne chance » Me murmurait-elle au creux de mon oreille, je lui offris un sourire tout en consultant le dossier. Comme je l'avais dit, elles étaient encore vivante, il les avait drogué pour qu'elles soient entre l'inconscience et la réalité...un niveau de sadisme élevée, mais je ne pensais pas que ce soit un sadique sexuelle. Je fermais le dossier en soupirant légèrement posant mon café sur mon bureau, j'affrontais les regards curieux des autres avant d'entrer dans la salle de conférence. Posant mon regard sur les policiers qui étaient à l'intérieur, scrutant et enregistrant leur visage, l'un après l'autre. J'allais donc me poster devant eux, juste à côté du grand manitou ou le patron du commissariat. Serrant le dossier contre moi, sans pour autant baisser les yeux, j'affrontais les regards curieux et je pouvais entendre les murmures de certains. J'étais consciente que je ne me mêlais que très rarement à la foule et c'était mieux ainsi, pour eux, comme pour moi. Cependant, j'étais assez mature pour prendre sur moi, lorsque des vies étaient en danger. « -Bien, comme vous le savez nous avons avec nous mademoiselle Gainsborough, c'est elle qui fera le profil de ce malade et qui vous assistera pendant toute l'enquête. »

Le patron me fit signe de m'avancer jusqu'à lui, ce que je fis avant de poser mon dossier sur la table face à moi et de prendre un marqueur. « -Bonjour, je m'appelle Genesis, je ne vais pas passer par quatre chemins ou m'encombrer avec des formes de politesses inutiles. Nous avons 7 petites filles disparues ou presque. » Je m'avançais pour aller éteindre la lumière avant d'allumer le lecteur DVD et de mettre les images des membres découverts. M'avançant jusqu'à l'écran, je mis sur pause avant de poser mon doigt sur l'un des bras. « -Il y'a une semaine de cela, sept membres ont été retrouvées dans un terrain vague, les sept bras sont à ces petites filles, mais ils ont été coupées net, de façon chirurgicale, sous drogue, donc tout porte à croire qu'elles sont toujours en vie. Notre homme doit avoir entre vingt-cinq et quarante ans tout au plus. Blanc, plutôt banale et il a une très bonne connaissance en médecine, peut-être un vétérant médecin ou ex pédiatre, il est rusé et il nous envoie un message, cependant pour le moment on ignore ce qu'est ce message. Je n'ai pas encore le profil complet de cet homme, cependant, ce que j'ai appris de nouveau c'est que deux, de ces jeunes filles se connaissaient et elles devaient d'ailleurs connaître cet homme. Des questions ? » Demandais-je froidement avant de laisser le diaporama des photos continuer.


Dernière édition par Genesis A. Gainsborough le Ven 16 Déc - 14:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias Icon_minitimeVen 25 Nov - 9:40



"La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias 28606310

« Blood »


D’ordinaire, j’étais appelée par mes patrons pour les missions d’infiltration ou d’élimination « discrète ». Cela relevait plus de mes missions d’espionnage que du boulot à proprement parlé de « policière » sur le terrain. Toutefois, aucun de mes collègues, sauf ceux mis dans le secret, n’était au courant de cette assignation particulière de mon passé. J’étais – et suis encore – membre de l’élite de l’espionnage de haut niveau. Ainsi, rares étaient les fois où on ne faisait pas appel à mes services pour les missions les plus périlleuses. J’avais remarqué les regards inquisiteurs de mes collègues actuels, lorsque je partais pour des missions « secret défense » sans arrêt. De plus, on me voyait souvent en compagnie des plus hauts gradés de nos sections. Néanmoins, je n’étais pas un jouet. Mon regard mort et mon expression impassibles en disaient long sur moi. J’étais meurtrie et obéissante. Hélas, ces temps, je n’arrivais pas à me concentrer sur les plus grande affaires. J’y mettais du mien, certes. Les résultats étaient toujours les mêmes : parfaits. Mais mon esprit vagabondait, dès que je lui laissais le loisir de se reposer un peu. Je chassais tant bien que mal ces pensées qui obscurcissaient mes stratégies. Sans grand résultat de ma part, malheureusement.

Aujourd’hui, ce n’était plus le moment de songer à ces effroyables méprises de mon esprit. J’étais appelée à une conférence pour un crime de la plus haute indignation ; Il avait eu lieu une semaine auparavant. Sept bras de sept petites filles différentes avaient été retrouvés. Je n’étais pas sur place, mais j’ai entendu les voix horrifiées de mes collègues murmurer l’atrocité dans laquelle on allait se plonger bientôt. Je n’étais certes pas profileur, contrairement à Genesis Gainsborough, qui dirigerait les opérations, mais je me doutais bien que le criminel ne devait pas être un bisounours bien élevé. Non. Il devait certainement s’agir là d’un sadique. Impossible autrement. Comment pouvait-on commettre pareil acte sanguinaire sur des enfants ? Malheureusement, j’en avais une petite idée. Je ne travaillais pas sur les affaires les plus tendres et j’avais déjà vu des êtres capables de s’en prendre à l’innocence incarnée. Pour diverses raisons qui ne se justifiaient en rien devant un esprit un temps soit peu compatissant ou humain.

Je me suis alors redressée de mon lit, me dirigeant dans la salle de bain où je pris une douche rapide. Comme chaque matin depuis deux semaines environ, je ne me sentais pas au meilleur de ma forme. C’était assez obscur comme sensation, plutôt désagréable. Toutefois, rien ne me gênerait dans ma carrière et dans mes ambitions. Je restais une élite, quoiqu’il advienne de ma misérable pensée qui germait comme une mauvaise graine. J’ai enfilé mes vêtements rapidement, dans une hâte exorbitante. J’étais pressée. Pressée d’en finir. Pressée d’avoir l’esprit occupé à cette affaire. J’ai donc enfilé mon jeans, mes chaussures et mon pull noir à décolleté. J’ai mis mon arme, enfilé mon manteau, pris mon sac, et je suis partie comme une voleuse loin de chez moi, dans un froid qui me glaçait un peu les oreilles. Mes cheveux attachés, encore humides, ne les protégeaient pas. Je démarrai la voiture pour arriver au poste de police.

Avant toute chose, je me suis dévêtue de mon manteau et j’ai pris un café brûlant pour me réchauffer les mains et la gorge. De plus, je n’avais guère dormi depuis bien longtemps. Il valait mieux être en forme pendant le débriefing effectué par Mademoiselle Gainsborough. Une fois le liquide chaud avalé, je me suis avancée dans la salle de conférence avec un bloc-notes et un stylobilles. J’ai pénétré dans la salle, silencieuse, et je me suis assise vers la première rangée, dans un coin. Suffisamment loin pour ne pas être au centre de l’attention de ceux qui entrent à leur tour. Tête baissée sur mes affaires, je me suis mise à rédiger les quelques informations que je possédais déjà de tête, afin de vérifier ce qui semblait plus proche de la vérité. J’ai alors redressé la tête lorsque Genesis est entrée, évitant soigneusement de la redresser plus tôt. Je voulais maximiser mes chances de ne penser à rien. On la présenta, puis elle prit la parole.

« Bonjour, je m'appelle Genesis, je ne vais pas passer par quatre chemins ou m'encombrer avec des formes de politesses inutiles. Nous avons 7 petites filles disparues ou presque. »

Nous étions déjà tous au courant. Personne n’avait pressenti cependant qu’elles auraient un destin aussi tragique alors que cela semblait visiblement être le cas. Tant de questions se bousculaient dans nos esprits, dont une qui terrassait beaucoup : Pourquoi ? On l’ignorait. Parfois, rien ne s’explique. Je me mordis la lèvre inférieure en fixant celle qui parlait à toute l’assistance. Quel charisme.

« Il y'a une semaine de cela, sept membres ont été retrouvées dans un terrain vague, les sept bras sont à ces petites filles, mais ils ont été coupées net, de façon chirurgicale, sous drogue, donc tout porte à croire qu'elles sont toujours en vie. Notre homme doit avoir entre vingt-cinq et quarante ans tout au plus. Blanc, plutôt banale et il a une très bonne connaissance en médecine, peut-être un vétéran médecin ou ex pédiatre, il est rusé et il nous envoie un message, cependant pour le moment on ignore ce qu'est ce message. Je n'ai pas encore le profil complet de cet homme, cependant, ce que j'ai appris de nouveau c'est que deux, de ces jeunes filles se connaissaient et elles devaient d'ailleurs connaître cet homme. Des questions ? »

Je notai les précieuses informations sans broncher, m’essayant à rassembler mes esprits et à me concentrer. Toutefois, la question d’Elias vint me troubler. Était-il sur l’affaire, lui aussi ? Je frémis, avant de reprendre mon impassibilité. Je me reportai sur ce qu’il se passait autour de moi. Je vis les visages blêmes, interrogateurs, tristes. On n’aimait pas cette sordide vérité. Toutefois, on ne faisait que notre travail dans le but de coincer cette abomination. Et nous avions avec nous une excellente profileur. Une équipe de choc allait être montée, je n’en doutais pas.


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Elias Taylor

Tu m’touches? J’te BOUFFE

Elias Taylor
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MessageSujet: Re: "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias Icon_minitimeSam 3 Déc - 16:41

"La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias Tumblr_lcdil4G5471qealwto1_500

En ce moment tout était bien difficile, je n'arrivais à rien enfin j'avais cette impression, peut-être que tout ça était du au fait que depuis que Narci était rentré dans ma vie, c'était ainsi et en plus il y avait mon frère, mon double qui était à l'hôpital suite à cet accident, enfin j'étais assis à mon bureau, où j'y avais passé une bonne partie de la nuit sur une enquête avant de dormir dans mon bureau une heure ou deux. Bon il faut dire que j'aurai été mieux dans mon lit mais il y avait cette réunion sur une série d'enlèvement et je voulais absolument y être. Quand je vins à regarder l'heure il était l'heure pour moi d'aller prendre une douche rapide dans l'une des douches mise à la disposition des policiers. Aller savoir pourquoi mais je vins bien à rester pas loin de 30 min sous la douche à faire couler l'eau après mettre laver touchant pendant un moment la cicatrice que j'avais depuis l'accident avec Jo', ça faisait du bien d'être un peu comme ça, ça faisait du bien de ne penser à rien pour une fois mais bon il fallait que je revienne à la réalité, il y avait cette réunion. Une réunion concernant un enlèvement de plusieurs fillettes dont on avait trouvé un bars de chacune d'elle il y a environ une semaine.

Encore une histoire qui dans un sens me bouleversait simplement parce qu'il s'agissait de petites filles comment pouvait-on être si débile de s'en prendre à des petits bouts si innocents, ces personnes là ne devaient vraiment pas avoir de cœur, enfin c'était la vie malheureusement. Je vins à passer un jean sombre et une chemisette avant de remettre mes cheveux légèrement en bataille puis une fois prêt je pris la direction de la salle où avait lieu la réunion. Une fois à l'intérieur, je me mis au fond dans un coin afin d'être le moins vu possible pas que j'avais peur de quoi que ce soit mais je voulais éviter de tomber sur Narci du moins pour le moment sinon je savais très bien que je ne serais pas concentré sur cette enquête. J'étais au fond avant de tourner le regard en voyant Narci entrer, je la suivis du regard avant de poser mon regard sur une jeune femme qui venait de faire son apparition, c'était Genesis, elle était là pour nous aider dans l'enquête et franchement son aide était bienvenu surtout qu'elle connaissait pas mal de chose la-dessus et puis je connaissais un peu son histoire.

Mon regard resta poser sur elle alors qu'elle prenait la parole, je prenais certaines notes avant de me caler au fond de la chaise tout en continuant de l'écouter, quand elle vint à demander si quelqu'un avait une question, mon regard parcourut la salle avant de soupirer, je trouvais ça étonnant que personne n'avait de questions pourtant il en aurait pas mal à poser, sur cet homme, sur cet enlèvement sur le fait qu'on ne retrouve que les bras, enfin c'était étrange et pourquoi on n'avait rien trouvé d'autre des fillettes, pourquoi tout ça.
« Quel serait le but de cet homme enfin si je peux appeler ça un homme sans vouloir offenser quelqu'un mais je dirai plus ce monstre ? Pourquoi laisserai-t-il les fillettes en vie pour les découper ? » Je regardais la jeune femme sans pour autant me lever ou autre à quoi bon pour le moment bien que plusieurs regards c'étaient tournée vers moi, bon il est vrai aussi que je n'avais pas dit ça sur un ton joyeux...

Je vins à soupirer légèrement avant de me lever et de m'avancer vers elle pour aller regarder d'un peu plus près les documents qui étaient accrochés au mur, je ne prêtais pas vraiment attention aux autres collègues que j'entendais murmurer, ce qui me faisait sourire, oui j'étais comme ça, je n'avais pas peur de dire ou quoi que ce soit puis je vins à tourner le regard vers la jeune femme avant de les reposer sur le diaporama qui continuait de passer certaines photos avant de murmurer
« Qu'est-ce que je donnerai pour passer un moment en tête à tête avec lui rien que pour le tuer moi même » Je l'avais dit assez bas mais pas assez vu que le chef vint à prononcer mon prénom en colère, je vins à lui sourire avant de retourner à ma place lentement.
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MessageSujet: Re: "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias Icon_minitimeMar 13 Déc - 10:01


Mes explications ne pouvaient pas être plus précises, si je m'imposais de cette façon, c'était pour avoir un total contrôle de la situation, car une simple fuite pouvait nous êtres fatales. Si mon profil était bref, c'était tout simplement parce que je n'avais pas assez de ''corps'' et de victimes à étudier, c'était une bien triste constatation et pourtant c'était bien la réalité. Une fois mon profil brouillons donné, je demandais donc à la salle si quelqu'un avait des questions. Laissant mon regard décrypter chaque mouvement de chaque personne. Mon regard s'arrêta sur une jeune femme bien à l'écart. Narcisa, j'avais eu vaguement son dossier entre mes mains, elle me semblait être parfaite pour cette enquête. « Quel serait le but de cet homme enfin si je peux appeler ça un homme sans vouloir offenser quelqu'un, mais je dirai plus ce monstre ? Pourquoi laisserai-t-il les fillettes en vie pour les découper ? » Je tournais mon regard dans la direction de cette voix, Elias Taylor, je me souvenais de son dossier et je trouvais sa question intéressante, bien qu'il n'y avait malheureusement pas de réponses concrètes à donner . Cela ne m'empêchait pas de sourire en coin, légèrement. « -Elias Taylor c'est cela ? Il n'y a malheureusement aucune réponse certaine, mais à mon humble avis, il nous provoque...il veut qu'on le trouve ou il veut nous mettre sur une piste, nous faire comprendre ou passer un message. » Je vis le jeune homme se lever, il s'avançait vers moi, je ne bougeais pas, restant de marbre comme à mon habitude, mon visage et mon regard presque vide de sens. « Qu'est-ce que je donnerai pour passer un moment en tête-à-tête avec lui rien que pour le tuer moi même »

Cette constatation m'arrachait un faible sourire, je baissais légèrement la tête...souriant vaguement avant de la lever lorsque le patron hurla presque le prénom du jeune homme, visiblement en colère. Je me devais de reprendre mon sérieux à mon tour, attrapant la télécommande entre mes mains, je mis le diaporama sur pause. « -Monsieur Taylor, le but n'est pas de tuer, le but est de sauver, car si ces petites filles sont encore vivantes, notre seule chance c'est cet homme. » Je pivotais légèrement sur moi-même, tournant le dos à la salle avant de poser mes doigts sur les deux pouces de deux mains différentes. Il s'agissait des bras de deux petites filles. « -Vous voyez ces deux marques rougeâtres sur chaque pouce ? Il s'agit en fait d'un pacte de sang, voici ce qui me fait penser que ces deux petites filles se sont connus, mais l'une vivait à l'autre bout de la ville, fille d'un couple bourgeois et l'autre était orpheline, je pense que ces deux fillettes se voyaient en cachette et si on trouve l'endroit où elles se sont vues, je suis presque certaine qu'on s'approchera du tueur, je vais vous épargner tous mes calcules géographiques, faites moi seulement confiance.. » murmurais-je du bout des lèvres.

Puis, je remis le diaporama en route, lorsque le patron me fit signe de sortir. « -Je reviens tout de suite. » M'exécutant, je sortis de la salle, prenant soin de fermer la porte derrière moi avant d'écouter ce qu'il avait à me dire. Pendant plus de dix minutes, je l'écoutais me donner les informations sur un probable corps retrouver, celui d'une fillette. C'était à seulement dix minutes d'ici en voiture. J'hochais la tête positivement, en guise d'affirmation avant d'entrer dans la salle, le regard grave et le pas presser. J'allumais les lumières de la salle, avant de mettre fin au diaporama. « -Pietru et Taylor, je vous veux tous les deux prêts dans dix minutes à partir, je vous attendrais dans le parking en bas, une voiture nous attend. » Et je ne laissais pas le temps aux autres de réagir, attrapant mes dossiers, j'allais jusqu'à mon bureau, les jetant dessus, avant de prendre mon arme et de descendre jusqu'au sous sol. Attendant les deux autres devant la voiture, j'allumais une cigarette que je fumais calmement. J'en étais certaine, cette histoire était trop étrange pour que le poète n'ai pas une part de responsabilité là-dedans.


Dernière édition par Genesis A. Gainsborough le Mer 4 Jan - 10:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias "La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias Icon_minitimeMar 13 Déc - 10:47



"La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias 28606310

« Blood »


Chacun d’entre eux cherchait à se protéger. Personne n’aurait aimé être dans une situation si délicate, sur le terrain. Les instincts les plus primitifs, les plus sordides, pouvaient se réveiller en un claquement de doigts. Ainsi, j’avais vu bon nombre de mes compatriotes mourir bêtement et inutilement dans des assauts. D’ordinaire, on se maîtrisait tous parfaitement. Nous savions nous fondre dans la partie la plus obscure de nous-mêmes, nous y glisser pour nous sentir dans un abysse profond, loin de la surface et sa réalité. Miséricorde. Je n’étais pas croyante pour autant ; Alors je nageais dans mon océan profond, à la recherche d’un endroit où reprendre mon souffle. Je veillais à y être en sécurité pour ne pas flancher. Mais mon âme était à elle seule une partie assez forte pour subvenir à mes besoins et ne pas me laisser influencer par les basses tentations. L’idée de tuer par sang-froid ne m’était jamais parvenue. Je me contentais d’obéir aux ordres. Mon avis ne comptait pas. Je posais le flingue, je tirais, je regardais mourir, j’effaçais les traces et je partais sans me retourner. Sans jamais y repenser, ou presque. Mes songes me l’interdisaient. Mes yeux se redressèrent alors sur Gainsborough, tandis qu’une voix familière s’éleva dans la salle. Je ne bougeai pas, statufiée par les mots employés ; mais aussi par instinct de préservation.

« Quel serait le but de cet homme enfin si je peux appeler ça un homme sans vouloir offenser quelqu'un, mais je dirai plus ce monstre ? Pourquoi laisserai-t-il les fillettes en vie pour les découper ? »

« Elias Taylor c'est cela ? Il n'y a malheureusement aucune réponse certaine, mais à mon humble avis, il nous provoque...il veut qu'on le trouve ou il veut nous mettre sur une piste, nous faire comprendre ou passer un message. »

Tant de possibilités différentes ne mettaient personne à l’aise. J’entendais les chuchotements d’incertitude, les ventres se tordre ou même encore les déglutitions difficiles. L’officier Taylor se redressa alors de son dossier inconfortable pour se rendre près de Gainsborough. Il semblait étudier les documents d’un peu plus près. Était-ce pour qu’il ait la preuve des atrocités de cet homme ? Je l’ignorais. Je n’avais pas besoin de les voir pour croire. Des horreurs, j’en avais vu toute ma vie ; un véritable défilé de cadavres. Rares étaient les fois où je tuais réellement. Je n’avais jamais aimé arracher la vie à une personne. Toutefois, c’était un ordre ; une preuve de loyauté envers ma fratrie et mon patriarche. Cependant, il semblait évident que ce n’était pas un acte effectué sous la contrainte. Le malade savait exactement ce qu’il faisait ; était-il seul ? Ca restait une question dont je ne voulais rien dire.

« Qu'est-ce que je donnerai pour passer un moment en tête-à-tête avec lui rien que pour le tuer moi même »

Avait-il déjà vu le sang se répandre à ses pieds, tandis que le cadavre vacillait sur le sol ? Avait-il déjà senti les gouttes de sang lui arriver sur le visage ? Cette odeur abominable qui vous prend par les tripes et qui se tâche partout sur vos vêtements de service ? J’haussai un sourcil. Des paroles sanguinaires ; mais les actes fussent un défaut. Gainsborough était-elle au courant que moi, j’étais capable d’achever quiconque, sous prétexte d’une loyauté à sens unique ? Elle l’eut peut-être deviné. Ou plutôt profilé. Elias se fit rappeler à l’ordre et retourna s’asseoir. Je le regardai, du coin des yeux, avant de porter à nouveau mon attention sur Genesis. Je demeurais dans l’impassibilité.

« Monsieur Taylor, le but n'est pas de tuer, le but est de sauver, car si ces petites filles sont encore vivantes, notre seule chance c'est cet homme. »

Triste réalité. Souvent, les plus grands criminels sont le seul espoir de retrouver les victimes de leur folie encore vivantes. Lorsqu’elles l’étaient, bien entendu. A l’heure actuelle, aucun ne saurait dire s’il ne les achevait pas dans une cave sombre après mille tortures dont je maîtrisais quelques arts. Je plissai les yeux en y songeant ; Très vite, je me remis dans mon esprit, à l’endroit protégé, et je repris le cours de la réalité.

« Vous voyez ces deux marques rougeâtres sur chaque pouce ? Il s'agit en fait d'un pacte de sang, voici ce qui me fait penser que ces deux petites filles se sont connus, mais l'une vivait à l'autre bout de la ville, fille d'un couple bourgeois et l'autre était orpheline, je pense que ces deux fillettes se voyaient en cachette et si on trouve l'endroit où elles se sont vues, je suis presque certaine qu'on s'approchera du tueur, je vais vous épargner tous mes calcules géographiques, faites moi seulement confiance… »

La confiance. Quel bien traite mot à l’époque où nous vivons. Elle n’était pas mon fort, d’ailleurs. J’avais entendu et vu trop de complots, de meurtres, de cadavres, d’enterrements pour pouvoir croire une fois à la bonté humaine et à nos bienfaits. Je savais qu’il était aisé de tomber dans la psychopathie. Combien d’entre les miens étaient actuellement morts pour avoir sombré dans les méandres de leurs faibles esprits ?

« Je reviens tout de suite. »

Elle sortit, nous laissant seuls face à nos questions. Les murmures allaient bon train. Je tournais le dos à tout le monde. Est-ce qu’Elias posait ses yeux sur mon corps ? Je l’ignorais ; je ne désirais pas le savoir. Mensonges ! Qu’est-ce que j’aurais donné pour qu’il me regarde, ne serait-ce qu’une fois, de la manière tant espérée. Maudit espoir ! Qu’il aille au Diable. Je me mordis la lèvre inférieure, continuant de prendre alors des notes inutiles. C’était juste pour m’occuper l’esprit suffisamment pour ne penser à rien. Absolument rien. Ni même le temps qui s’écoulait. Ni les murmures affolés ; encore moins les soupirs ou la tristesse. Ni les larmes cachées de plus émotifs. Le vide.

« Pietru et Taylor, je vous veux tous les deux prêts dans dix minutes à partir, je vous attendrais dans le parking en bas, une voiture nous attend. »

Tout s’éteignit. Ainsi, l’équipe fut formée. Elias, moi et Genesis. Je me redressai alors de ma chaise.

« Et merde.»

J’avais lâché ça doucement, du bout des lèvres, de façon à ce que personne ne puisse entendre ou voir. J’attrapai mes affaires et je filai directement en direction des vestiaires mixtes. Parce qu’à San Francisco, ils ne pensaient pas à la pudeur. Nous n’avions pas le temps pour ça. Ainsi, les femmes et les hommes officiers étaient souvent en sous-vêtements les uns devant les autres, l’espace de se changer. Toutefois, il existait des douches séparées, bien que certains profitent d’être seuls pour un peu de plaisir. Juste le temps d’oublier les sales affaires. J’enfilai alors mes vêtements de fonction, ceux du terrain. Elias était-il dans la même pièce ? Je n’en savais rien. Je ne voulais rien voir. Absolument rien voir de tout ce qu’il se passait. Rien d’autre que la mission ne devait avoir d’importances. Pas même lui. Quel doux mensonge…

Je filai à toute vitesse en bas, sur le parking. Je retrouvai Genesis qui fumait tranquillement une cigarette. Elle avait un sang-froid à toute épreuve. Moi, je demeurais impassible. Calme. Sereine. C’était presque malsain dans une telle situation. Toutefois, je m’en moquais bien. C’était ce qui me permettait de tenir. Rester silencieuse ; dans ma bulle. Mon univers. Mais dès que je croisais ce regard bleu océan, je me dispersais. J’allais me noyer, c’est sûr. Mais avoir mal me permettait de sentir mon âme ; de savoir que je vivais réellement. Que je n’étais pas si morte. Entre la mort et la vie, je balançais alors. C’était agréable de souffrir. Toutefois, pour la mission, il fallait que je garde la tête froide. Même si je dérivais bien de trop, à mon goût.


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"La nature sauvage d'un homme, est le terrain de jeu d'un autre" Narcisa/Elias

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