« Et bien ... Tu risque de t'ennuyer sans tout ça. » Pas vraiment… je n’aurais certainement pas le temps, ni l’envie de penser à tout ça. Déjà que maintenant ce n’était pas le cas et donc je n’avais aucun problème à me séparer de ces affaires. Peut être même que je ne les garderais pas, qui sait… tout dépend de comment les prochaines semaines allaient se passer. Au moins si c’était le cas, tout serait déjà rangé dans le sac et je n’avais plus qu’à vite m’en séparer. Mais nous n’y sommes pas encore et puis ce serait mieux que je ne les jette pas. Je revins vers le sac, souriant un peu a Hannibal. « T’as tout a fait raison », mentis-je pour ne pas qu’il s’en fasse. « C’est pour ça que tu as ordre de bien en prendre soin » En tout cas vu que j’avais lancé l’idée de faire avec Hanni ce dont j’avais envie pour son anniversaire, j’espérais que dans deux mois ma situation soit déjà meilleure. Il valait mieux… sinon j’allais devoir changer quelque peu nos plans.

Ainsi donc je contournais déjà un peu la chose en lui demandant se qu’il voulait vraiment pour son anniversaire. « Rien de spécial. Je veux juste que vienne chez moi et qu'on soit tout les deux. » Juste tout les deux ? Il ne voulait pas fêter son anniversaire avec Louise ? D’un côté ce serait le dernier qu’il avait en tranquillité avant qu’un bébé ne surgisse dans sa vie, donc c’était peut être pas plus mal.

Je finissais de mettre les affaires dans le sac et posai les yeux sur mon ami qui le referait. « Sérieusement… viens à la maison le jour de mon anniversaire. Je veux être avec toi. » Je le regardais s’approcher de moi, sentant sa main glisser dans la mienne. Il était vraiment a croquer quand il me faisait un tel regard de cocker suppliant. Je soupirais en détournant le regard, comme si c’était une corvée. « Si t’insiste… » Je relevai les yeux sur Hannibal puis lui fis un doux sourire. « Bien sûr que je viendrais », lui répondis-je avec douceur avant de m’approcher un peu de son visage et de l’embrasser.

Un anniversaire dans une telle merde, ça me ferait certainement du bien, surtout si c’était celle d’Hannibal. Je quittais ses lèvres en entendant un bruit au rez-de-chaussée. Bon… soit c’était Maria, soit mon père qui était arrivé. La question fut vite réglée quand j’entendis la voix de ce dernier m’appeler. Je quittais la porte des yeux pour observer mon ami et poser ma main sur sa joue et de lui voler un rapide baiser. « Je vais devoir y aller… » D’un côté j’étais pressé de rejoindre Elias, pour ne pas le laisser seul et de l’autre, j’avais maintenant du mal à devoir laisser partir Hannibal. Entendant mon père m’appeler une deuxième fois, je me détacher d’Hannibal pour ouvrir la porte et lui dire que j’arrivais.