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| Elias & Elisa || La vérité est douloureuse. | |
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Invité Invité
| Sujet: Elias & Elisa || La vérité est douloureuse. Mer 11 Jan - 13:32 | |
| « Si je te disais que mon cœur a si mal parfois que je veux l’arracher de ma poitrine avec mes propres mains... je m’effondrerais. Et je n’ai pas le temps pour ça. »
« Pacific Heights, 3103 Geary Blvd » Je regardai la chambre vide, les yeux rivés sur la fenêtre qui rendait une belle vue sur le voisinage. Tout paraissait tranquille, peu bruyant ; une tranquillité dont je me serais bien passée. Aujourd’hui, ma vie prenait un nouveau tournant. C’est la gorge nouée que je signai le bail de la maison que j’allais louer durant le restant de mes jours. Ma main tremblait et mon visage avait perdu toutes les raisons de sourire. Après de longues discussions et des disputes incessantes avec Jack, mon amour de toujours, nous avions pris une grande décision qui changeait nos vies à jamais : un divorce. Cette nouvelle ne me réjouissait pas. Toutefois, j’avais compris depuis un moment qu’il voyait une autre personne et qu’il me l’avait présentée : Rachel. Une femme brune, plutôt belle et caractérielle, qui s’avérait être sa collègue. Si Jack ne fut pas au milieu de tout cela, nous aurions pu être amies, sans doute. Là, ce n’était pas possible. Plus je pensais à elle et plus mon mépris me serrait la gorge. Ma vision s’embrouilla et je me mis dos au mur avant de glisser gentiment. Je me recroquevillai sur moi-même, avant d’éclater en sanglots. C’était bien trop difficile pour que je puisse le supporter psychologiquement. Ma psychologue, Mademoiselle Romanelli, m’avait prescrit des antidépresseurs en plus d’une thérapie intensive. Malgré cela, je ne tenais pas le choc. Je ne parvenais pas à imaginer ma vie sans Jack. J’avais un fils entre la vie et la mort, deux qui préféraient ne plus jamais me voir, et maintenant même mon époux me fuyait.
Machinalement, je me suis redressée, sans cesser de pleurer pour autant, et j’ai attrapé la bouteille de vodka pure qui se situait dans une armoire ; celle du salon à peine meublé. Je bus une gorgée, d’abord. Puis deux. Trois… Et j’arrêtai de compter. Il ne restait plus qu’un fond de bouteille avant que je la fixe avec amertume. Mes nerfs lâchèrent et, dans une colère sombre, je lançai la bouteille contre le mur en poussant un cri de rage, étouffé par les larmes qui me donnaient mal à la tête, à force de sanglots. Lorsque je vis les débris de verre sur le sol, je me laissai tomber, fixant la scène. Je ne valais pas mieux que cette bouteille brisée sur un sol froid, en solitaire, se vidant de son contenu. Doucement, je saisis alors un morceau de verre ; je me mis à le serrer, ce qui coupa l’intérieur de ma main. Le sang se répandit lentement le long de mon bras et je me mis à pouffer de rire. Inconsciente et totalement hors de moi, je tailladai mon bras gauche, pour apercevoir ce liquide rougeâtre. Mon cœur se mit à battre plus fort, me laissant une sensation d’être humaine et vivante. Mon état catatonique se finissait dans une violence étonnante. Je me redressai alors sur mes deux jambes à la recherche d’un mouchoir pour faire une légère compresse et essuyer le sang. Je passai mon bras sous l’eau et, au bout d’un moment, le sang arrêta de couler. Je soupirai, reprenant mon impassibilité. Mes yeux me brûlaient autant que mon esprit était embrumé. Je pris la peine de nettoyer le désordre occasionné. Puis, je me décidai. Il fallait que je reprenne quelques affaires chez Jack ; j’avais encore les clefs de mon ancien chez moi. C’est ainsi que je partis, vidée de toute émotion pour une période légère, jusqu’à ce que la souffrance me revienne. Au passage, je mis un bandage sur mon bras et ma main. Des tâches rougeâtres apparurent, mais je m’en moquais bien. Cela m’était égal. Tout m’importait.
« Pacific Heights, 1555 Loyola Village » Quelques minutes devant la porte s’écoulèrent avant que je ne me décide à entrer. Je mis la clef dans la serrure et je finis par me retrouver dans la villa où les enfants avaient grandi, sans moi. Des frissons parcoururent mon dos, tandis que mes premiers pas claquaient sur le sol. Ma respiration devint difficile, mes poumons se comprimèrent, ma gorge se noua, et je me sentis particulièrement mal. Cette sensation désagréable me poursuivait depuis que j’étais certaine de ne plus jamais retrouver les bras de mon mari. Enfin, ex-mari. C’était ici, pas plus tard que trois jours, que je lui tendais les papiers pour signer le divorce et l’envoyer à un collègue rapidement, qu’on en finisse. Je lui laissais tout, absolument tout. Je désirais juste changer mon nom de famille. Il fut étonné que je sois aussi rapide d’en terminer avec lui. Même si je n’avais pas exprimé le fond de ma pensée, je ne pus m’empêcher d’y réfléchir. Ce n’était pas avec lui que je désirais en finir, non. Bien au contraire. Mais j’étais si malheureuse qu’il fallait que je m’en sorte. Comment ? Cela ne me semblait pas possible. Ma détresse était infinie.
Je respirais nerveusement et mes mains devinrent moites. Je sentis ma gorge se serrer d’avantage, obstruant mes voies respiratoires. Ce n’était pas le moment de faire une crise d’angoisse. Soudain, les larmes me vinrent et j’eus du mal de respirer. Je positionnai ma main sur ma gorge et je me forçai de respirer correctement. Je parvins à me calmer, non sans difficulté. Après plusieurs minutes, je pris des cartons vides dans ma voiture et je pénétrai dans mon bureau où je repris mes affaires de travail, par exemple mes diplômes. Dans un autre carton, je pénétrai dans ma chambre et j’y enfournai ma garde-robe, qui n’était pas très lourde. Le reste de mes affaires se trouvait dans un hôtel ; celui dans lequel je dormais depuis mon retour. Etrangement, je n’étais pas réapparue ici, dans cette demeure. Peut-être car j’avais senti, au fond de moi, que ma place n’y était pas désirée.
Finalement, je posai mes cartons à l’entrée, après plusieurs heures passées dans la maison familiale que je trouvais bien triste. Mes talons claquaient sur le sol lorsque je m’arrêtai devant un meuble, proche de l’entrée. Il y avait des photos accrochées au mur et sur ce même meuble de bois foncé. Je sentis mes larmes remonter, une fois de plus, me détruisant de l’intérieur tel un torrent dévastateur. Je touchai le verre du bout des doigts ; les enfants étaient présents à différentes étapes de leurs vies respectives. On voyait très peu Jack, même s’il était là durant les fêtes importantes. Je remarquai ma présence dissimulée. Certaines photos étaient de moi, mais j’étais bien plus jeune. Enceinte sur une photo, on ne me voyait même pas sourire. Cela me rappela de mauvais souvenirs, qui me revinrent en pleine tête. Les larmes coulèrent alors et je restai silencieuse. Pas de cri ni de violence. Juste un dépit profond et une détresse silencieuse que personne n’entendrait. Plus le temps s’écoulait et plus l’envie de rejoindre l’Enfer me plaisait. Je déglutis difficilement, sentant les sanglots remontent peu à peu. Ma main tremblait sur le verre. Ma rage grondait au fond, sans se réveiller pour le moment. J’étais détruite, brisée, humiliée et perdue dans ce monde qui n’était pas le mien. Et je n’avais personne à qui en parler ; laissant mon seul ami derrière moi, à New York. Un pincement au cœur me fit encore plus mal. Je sentais toujours l’eau sur mes joues ; les gouttes s’écrasaient sur le sol, lentement, dans une mélodie que mon âme n’entendait que trop facilement : celle de l’envie de mourir.
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| | | Elias Taylor
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| Sujet: Re: Elias & Elisa || La vérité est douloureuse. Lun 16 Jan - 17:29 | |
| Il était tant pour moi d'aller voir mon père, je devais lui parler de tout ce qu'il se passait, je devais lui dire pour Selena mais aussi pour le reste, je ne savais pas comment il allait réagir mais bon il fallait bien non, alors j'avais pris la décision de me rendre chez lui espérant qu'il y soit, j'avais besoin de lui parler simplement. Parfois il y a des décisions qu'on arrive à prendre seule et d'autre ou on a envie de conseil ou on a besoin d'entendre qu'on ne se trompe pas et puis je voulais lui parler de notre mère, je voulais lui parler. Je regardais l'heure qui était avant d'attraper ma veste et de partir en direction de la maison familiale, ça faisait quelques temps que je n'avais pas mis les pieds dedans, depuis la dernière dispute avec le colonel enfin ce n'était pas vraiment une dispute disons plus un règlement de compte enfin ça avait été difficile à ce moment précis je lui en voulais encore et là plus rien seulement tout le reste s'était mis sur notre mère enfin si je pouvais dire ça comme ça. Au fond qui était-elle à part une parfaite inconnue à nos yeux, à mes yeux, je n'ai presque aucuns souvenirs d'elle, elle était chez nous en coup de vent, elle était là simplement quand elle devait accouché mais après je n'ai pas d'autres souvenirs d'elle du moins, elle n'a jamais montré le moindre amour face à nous, je ne savais pas pourquoi et au fond je m'en fichais mais il était vrai que depuis que Selena m'avait annoncé sa grossesse, cela me faisait réfléchir, au fond c'était une chose qui faisait réfléchir au plus profond de ses entrailles mais il fallait encore que je fasse le point sur tout ça.
Je marchais sur le trottoir lentement, je n'avais pas envie de prendre la voiture pour faire le peu d'espace qui nous séparait et puis c'était parfait pour réfléchir comment aborder pas mal de point, je regardais chaque maison avant de plonger mes mains dans les poches pensifs, je pensais au club que je venais d'acheter, je voulais absolument qu'il soit ouvert pour la fin de mois, et puis il y avait Selena et nos enfants qui poussaient en elle sans compter Cam et Adam, en ce moment c'était comme si la famille Taylor n'était bonne qu'à faire n'importe quoi façon de parler en ce moment, enfin c'était plus complexe que ça avec toutes les histoires. Je regardais autour de moi avant de lever les yeux vers la maison de mon père, je ne voyais pas sa voiture, je vins à froncer les yeux avant de voir une autre voiture, je ne la connaissais pas cette voiture donc c'est qu'il devait avoir quelqu'un et mon père devait sûrement être là aussi, je m'avançais vers la porte avant d'ouvrir la porte regardant le sol avant de lever le regard à ce moment précis, je ne m'attendais pas à tomber sur quelqu'un d'autre que mon père. Je m'arrêtais net, regardant la femme présente dans la maison avant de regarder les cartons qui se trouvaient dans l'entrée, je fronçais les yeux avant de reposer le regard sur Elisa qui était de dos.
« Ayé tu repars à New York ? » Je le dis d'une voix calme mais tout en étant un peu sèche, je fis quelques pas avant de fermer la porte assez brutalement puis je vins à regarder autour de moi tout avait l'air si calme c'était étrange ce calme, puis je pris la direction du salon pour regarder si le colonel y était avant de soupirer légèrement « Le colonel n'est pas là, je dois lui parler de quelques trucs » bon y'en avait un que je devais lui dire aussi mais pour le moment je ne savais pas trop comment le lui dire, en règle générale j'aurai été du genre à y aller cash mais j'avais remarqué qu'elle avait du pleurer et c'était loin de moi l'envie d'en rajouter du moins à l'instant précis. Je retirais ma veste venant à la jeter sur le canapé avant de me reculer lentement vers elle une nouvelle fois « Bon il t'arrive quoi là pourquoi ses cartons ? » Bon je me montrais impatient et c'est vrai que je l'étais, je me demandais ce qu'elle faisait avec tout ça, c'était bizarre, je vins à croiser les bras m'appuyant contre le chambranle de la porte la regardant.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Elias & Elisa || La vérité est douloureuse. Lun 16 Jan - 20:33 | |
| « Si je te disais que mon cœur a si mal parfois que je veux l’arracher de ma poitrine avec mes propres mains... je m’effondrerais. Et je n’ai pas le temps pour ça. »
Les larmes se retenaient les unes les autres pour ne former que l'écume d'une vague de sanglots innombrables. Ainsi, ma vie retournait à l'état du néant le plus probable qu'il soit. Je perdais ma dignité, ma famille, mes proches, mon foyer et j'écumais même d'un travail moins réputé que le précédent. Qu'avais-je fait pour mériter autant de peines en un seul coup ? Si Dieu existait, et je n'étais pas croyante pour deux sous, je me doutais bien qu'il n'était pas aussi aimant que cela. Ou alors qu'une fois de plus j'étais trop insignifiante pour qu'une personne puisse s'intéresser plus à ma tristesse qu'à sa propre déchirure. Jamais je n'avais laissé les autres me transpercer à jour et j'avais de bonnes raisons. Heureusement qu'aujourd'hui, Jack en ignorait suffisamment sur moi pour ne pas me tendre un piège grotesque dans lequel mon amour aveuglé se serait retrouvé ; comme une pauvre mouche dans les toiles d'une araignée malicieuse et affamée de mon despotisme personnel.
Dans un profond soupire, je détournai mes yeux des photographies anciennes et récentes sur lesquelles je n'apparaîtrais plus, à dater de ce jour. Un nouveau départ pour une vie qui me promettait un allé simple pour l'Enfer. Je songeai sérieusement à ma bouteille de whisky. Il faudrait que j'en rachète une seconde au marché du coin. Elle serait de meilleure compagnie que le pauvre vieux chat de ma voisine ; enfin, future voisine. Une mélancolie s'installa à moi, en songeant aux garçons qui couraient dans le jardin dehors par un temps radieux. Je les observais parfois discrètement, en redressant ma tête de mes dossiers. Ils avaient l'air tellement plus heureux sans ma présence. Jack leur suffisait et je ne voulais pas créer de problèmes.
Soudain, la porte s'ouvrit. Je me retournai lentement, espérant qu'il ne s'agissait que de la femme de ménage. Ce fut un beau raté majestueux. Elias Taylor, le second de mes... Le second des enfants, arriva en toute hâte. Je n'eus pas le temps de dire quoique ce soit, trop sonnée sans doute par mes propres abysses. Nos yeux se croisèrent à peine tandis qu'il balayait le hall d'entrée du regard. Il devait certainement s'attendre à trouver le Colonel, soit mon ex-mari. Ce mot me fit mal rien que d'y penser. Soudain, une voix brisa le silence.
« Ayé tu repars à New York ? »
Un léger soupire passa à travers mes lèvres tandis qu'il passait à côté de moi pour se rendre dans le salon. Je ne trouvais pas la force dans ma voix pour exprimer la déception que je ne souhaitais pas qu'il lise sur mon visage. Admettre la vérité serait y faire face, et je ne me sentais pas encore prête pour cela. Du moins, jusqu'à il y a quelques secondes. Je me penchai alors sur mes cartons tandis qu'il défit sa veste pour la poser avec lassitude sur le canapé. Je refermai les derniers avec un double scotche très épais, de manière à ce que cela ne cède pas durant les transports. La douleur dans mes mains se ressentaient encore, suite à mes... écorchures. Je voyais ce sang couler, sentant une délivrance espérée.
« Le colonel n'est pas là, je dois lui parler de quelques trucs »
J'haussai lentement mes épaules, contemplant avec déception le sol de la villa ; celui que je ne foulerai plus jamais pour le reste de mon existence. Je fis un signe négatif de la tête, n'acceptant toujours pas de prendre la parole devant Elias, le fils du Colonel. Pour moi, il valait mieux qu'il se rende bien compte par lui-même que j'étais seule dans la villa. Je sentis les clefs dans mon pantalon et je les retirai. Machinalement, je défis le trousseau pour récupérer la clef de le villa et je la déposai sur le meuble, en signe d'acceptation de ne jamais retourner dans cet endroit.
«Bon il t'arrive quoi là pourquoi ses cartons ? »
Soudain, cette question m'arriva telle une claque en pleine figure. Mes yeux humides se posèrent sur Elias, tandis que je le toisais de haut en bas ; il avait un air aussi sévère que le Colonel Taylor. Si mon visage resta fermé quelques secondes, cela ne dura pas. Mes poumons se compressèrent et mes yeux devinrent océaniques. Je sentis une larme rouler sur ma joue. Puis un sourire mesquin s'esquissa sur mes lèvres. Je lâchai la clef de mes doigts et je fixai Elias, avant de lâcher quelques mots.
« Rien de négatif pour toi et tes frères, ne t'en fais pas. On divorce, avec le Colonel. Vous aurez la paix, comme ça. Plus de sale génitrice dans vos pattes. »
Dis-je avec une froideur sans pareille, bien que cela fusse trahi largement par l'intensité des sanglots qui bloquaient ma gorge. Le Colonel... je ne le nommais jamais de la sorte, depuis toujours. Ca avait toujours été "votre père" ou "Jack". Son titre de fonction était trop éloigné pour moi, dans un ordinaire absolu. Mais il fallait croire qu'à cet instant, cela m'était égale. Je savais notre relation perdue à jamais, tandis qu'il prenait certainement Rachel dans ses bras. Elle ne fut même pas ma rivale, juste ma remplaçante. J'essuyai alors mes larmes du revers de ma main blessée, ce qui me fit grimacer.
« J'ai laissé la clef sur le meuble, au cas où. Si tu le croises, tu pourras le lui dire comme ça. »
Je détournai alors les yeux d'Elias pour refermer un carton qui l'était mal. Je faisais preuve d'un calme olympien, sur le coup. Puis, je réalisai. Cela me fit un choc. Mon coeur me fit atrocement mal et j'eus du mal de respirer. Finalement, accroupie vers le cartons, je ne pus me retenir. Je me mis à sangloter sans pudeur devant lui, ne pouvant étouffer ni les cris de détresses ni retenir les larmes qui se déversaient le long de mes joues rosées par la tristesse. C'était trop douloureux à supporter pour me voiler la face, même si j'avais eu le désir inconscient de rester la génitrice indigne devant Elias. Je ne pouvais plus jouer l'indifférente alors que ma vie m'échappait. Mon bras et ma main en sang me faisaient souffrir tandis que mon coeur et mes poumons se compressaient. Je souffrais, par tous les moyens possibles. Et je restais là, à pleurer, en essayant de ne pas crier tant c'était violent pour moi.
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| | | Elias Taylor
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❣ Messages : 2496 ❣ Date d'inscription : 10/09/2011 ❣ Âge du perso : 31 ans ❣ Occupation : Lieutenant de police & Patron d'un Bar/Club ❣ Humeur : Massacrante
| Sujet: Re: Elias & Elisa || La vérité est douloureuse. Mer 18 Jan - 12:32 | |
| Je me retrouvais face à cette femme que j'aurai pu aimer comme une mère au fond je l'aimais, elle nous avait mis au monde mais la douleur qu'elle ne soit jamais présente était là, aujourd'hui que j'allais être père, je ne pouvais pas m'imaginer abandonner mes enfants, mais pas seulement, au fond elle allait être grand mère, certes elle n'avait pas la fibre maternelle, elle avait encore pas mal de chose à faire avant de pouvoir prétendre à ce rôle, mais au fond ne dit-on pas que le pardon arrive toujours à un moment ou à un autre, je n'étais pas le plus cool dans ce que je faisais ou disais mais dans la vie il y a des événements qui font que vous réfléchissez à votre vie, à ce qu'elle aurait pu être si tout ça avait été différent, si la vie n'avait pas fait qu'aujourd'hui elle donnait l'impression qu'elle n'en avait rien à foutre de nous, de ses enfants. Mais en la voyant là, voyant son regard si différent que celui que je connaissais, cela me faisait de la peine mais toute la colère que j'avais pour elle revenait en voyant les cartons qu'elle avait mis dans le salon, je ne comprenais pas mais la seule chose que je comprenais maintenant était qu'elle reprenait la fuite, qu'elle repartait vivre sa vie, nous oubliant encore une fois.
Je la regardais alors que je lui posais la question sur ses cartons sur le reste avant de regarder dans le salon tout était si calme, le colonel ne devait pas être là puis n'ayant pas eu de réponses concernant les cartons, je vins à lui dire un peu plus sèchement tout en laissant mon regard dans le sien. Quand elle vint à dire que ce n'était rien de méchant pour nous, je ne comprenais pas, la suite me laissa totalement sans voix, je la regardais n'arrivant pas à sortir le moindre mot, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi après tant d'année à vivre comme ça, ils en étaient arrivé à ça, je la regardais avant de regarder les clés puis je vins à reposer mon regard sur elle suivant le moindre de ses mouvements avant de l'entendre craquer, je ne pouvais pas dire que cela ne me faisait rien, au contraire même après tout ce qu'il s'était passé, je ne pouvais pas concevoir ça du moins aujourd'hui. Je ne dis pas qu'avant je n'aurai pas agit comme le plus gros connard de la terre mais l'accident et mon séjour à l'hôpital m'avait fait réfléchir à tout ça.
Je fis quelques pas vers elle avant de poser ma main sur son épaule restant un moment comme ça avant de me reculer lentement venant m'assoir sur les marches de l'escalier tout en la regardant et venant croiser mes mains devant moi « Il s'est passé quoi là, sérieusement je ne comprend pas une seconde, ça fait des années que vous êtes ensembles du moins sur le papier, avant ça ne vous a jamais gêné pourquoi maintenant vous séparez... Là j'arrive pas à comprendre... » Je laissais mon regard sur elle avant de le détourner pour regarder dans la maison soupirant et réfléchissant avant de me dire qu'il devait y avoir surement quelqu'un d'autre dans sa vie et qu'elle avait juste choisit maintenant pour faire les démarches et si c'était une autre famille, je vins à froncer les yeux essayant de comprendre. « Tu as un autre homme.... Une autre famille ? » rien qu'à cette idée, je vins à frissonner légèrement laissant mon regard sur elle, en ce moment en moi tout se contre-disait.
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