Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa
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Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Jeu 24 Nov - 14:26
''On s’en remet à dieu sur son lit d’hôpital Je perds l’équilibre sur mon triste manège Sous le soleil d’été je voie tomber la neige On ne se moque plus de dieu quand les pelles nous assiège''
Une lumière, je revois cette lumière blanche qui nous attire, qui m'attirais, je m'avançais vers elle lentement et je les ai vu, c'était Will et Effy, ils étaient là tous les deux à me regarder me disant que je ne devais pas venir maintenant que ce n'était pas mon heure. Il allait se passait des choses magique dans ma vie et que des personnes allait avoir besoin de moi, je ne comprenais pas, il aurait été si simple pour moi de mourir maintenant sur ce bitume. J'entendais cette voix qui me disait de revenir alors que je regardais mes amis les larmes aux yeux, dans un sens j'avais envie d'être avec eux, de retrouver mon insouciance mais je savais aussi que mes frères avaient besoin de moi, il avait besoin de mon soutien et il fallait l'avouer il n'y avait pas qu'eux, je ne pouvais pas partir sans avoir dit à mon père que j'étais désolé, désolé du mal que j'avais pu lui causer en lui disant tout ce que j'avais dit.
Je regardais mes amis avant de lever la tête pour regarder autour de moi, tout était blanc et d'un coup plus rien, je ne peux pas vous dire ce qu'il s'est passé, je ne sais plus, j'étais allongé sur ce bitume n'arrivant plus à respirer, je tournais la tête légèrement, on me disait de ne pas bouger. Pourquoi ne devais-je pas bouger, je ne sais pas mais j'avais mal c'est tout ce que je me rappelle. Je regardais ses lumières tournoyaient autour de moi, bleu, rouge et tout ses gens que voulaient-il ? Je ne sais pas, pourquoi sont-il tous autour de moi, puis un flash, le bruit des balles qui résonnent dans ma tête, les cris de certains alors que d'autres rigolent. Je regardais une jeune femme qui me touchait partout, prenait mon pouls. Elle avait l'air inquiète, pourquoi? J'avais l'air d'aller non ?. Mais très vite je compris, tout venait de revenir ou presque et de nouveau le trou noir. J'avais l'impression de partir de nouveau, je ne voyais plus rien, je venais de tomber dans le coma.
A croire que c'était de famille, je rejoignais mon frère dans ce monde, peut-être était-ce une bonne chose, j'allais pouvoir le convaincre de revenir, mais non rien, tout était noir bien que vous avez l'impression d'entendre ce qu'il se passe autour de vous sans pouvoir réagir, sans pouvoir faire un signe pour dire que tout va bien, que vous êtes là. A ce moment-là on aurait pu dire que les anges pleuraient à notre fenêtre ou alors ils rigolaient de la situation de voir une famille à l'hôpital ça devait les faire rire, à croire qu'entre jumeaux on était capable de faire les même choses et dans un sens c'était le cas. J'entends ce qu'il se passe ou presque, je sais que maintenant je suis dans cet hôpital, que je suis dans ce bloc opératoire, qu'ils font leur possible pour me soigner, pour retirer les balles que j'ai en moi. Ma vie défile dans ma tête, je me revois enfant avec mes frères, je me revois regardant mon père partir une fois de plus.
Je vois Adam alors qu'il est enfermé par ma faute et ce qu'il se passa après, ses cris, ses pleurs je l'entends encore et c'est resté gravé en moi, puis je vois Jordan est tout ce qu'il s'est passé, l'amour que j'avais pour elle, les moments passés pour finir comme ça en un claquement de doigt, puis le retour du Colonel, mon père, celui que je considère malgré tout comme un héros et pourtant je n'arrive pas à lui pardonner du moins jusqu'à présent, et puis l'accident de Cam, jusqu'à Narci et ce moment dans le bureau sans compter d'autres choses, je ne sais pas si un jour tout ça pourra changer mais il faut que je me batte pour eux et que tout se passe différemment. Je ne peux pas vous dire combien de temps je suis resté sur ce bloc, je ne sais pas, j'ai perdu la notion du temps depuis que je suis là endormis, que va-t-il se passer maintenant je ne sais pas, vais-je réussir à vivre, je ne sais pas mais j'ai envie de me battre.
Je sais que je suis à présent sur un lit, j'entends le bip d'une machine, aller savoir laquelle, je ne sais pas, j'ai ce tuyaux dans le nez pour m'aider à respirer au cas ou je repars, mais je n'ai pas envie de repartir, j'ai envie de vivre, j'ai compris une chose en étant dans cet état et il faut que je mets ça en place et puis je sais maintenant plusieurs choses et il faut que je le dise, que je parle à certaines personnes, que je dise enfin ce que j'ai sur le cœur. Je sens des présences autour de moi, mais je ne sais pas qui, je sais juste qu'il y a des personnes je sens leur présence et elles m'apaisent dans un sens. C'est dingue que d'être dans le coma vous fait vivre de drôle de truc, je me vois enfant avec mes frères courant dans l'herbe et se bousculant tout en riant aux éclats malheureusement il ne manque que deux personnes à ce tableau idyllique, nos parents histoire de former une vrai famille mais cela n'a jamais été possible et ne le sera jamais il est bien trop tard.
Je suis sur ce lit d'hôpital, je ne sais pas depuis combien de temps, une heure, un jour ou deux, je ne sais pas, je dors dans ce sommeil profond qu'on appelle le coma, je ne réagis plus et puis je vois cette porte dans le noir, elle brille, je m'avance vers elle mais j'ai peur, peur de retrouver la mort derrière, mais elle m'attire, je pose la main sur la poignet et d'un coup je l'ouvre................ Mes yeux s'ouvre lentement, je suis ébloui par cette lumière, je bouge doucement les doigts, je frissonne, je tourne la tête lentement juste pour voir ou je suis et je comprends que tout ce qu'il s'est passé, je ne l'ai pas rêvé, ce n'était pas un rêve, je suis bien à l'hôpital, je tourne lentement la tête un peu plus pour regarder et je vois mon père et à ses cotés Adam, j'essaye d'articuler mais sur le coup je n'y arrive pas, ''merde il faut que j'y arrive'' je clignote des yeux lentement tout en les regardant, qu'est-ce qu'il est dur de se refaire à cette lumière alors qu'on était plongé dans le noir « Pa...Papa...Adam... » ce fut mes premiers mots, des mots simples pourtant je n'en prononce généralement qu'un, je n'ai que rarement dit papa mais là c'était venue naturellement...
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Jeu 24 Nov - 18:12
Adam allait mieux, beaucoup mieux d’un point de vue physique, mais moralement ce n’était pas encore ça. Jack n’avait pas encore abordé le sujet de la drogue, voulant éviter la confrontation, il ne voulait pas ça, il n’avait pas besoin de ça, pour l’instant, il avait juste besoin d’être là l’un pour l’autre, d’être là à veiller sur Elias et Camden. Parce que pour eux deux, rien ne s’améliorer et Jack commençait à désespérer. A imaginer le pire, ses nuits… ses nuits étaient courte, dès qu’il fermait les yeux, il voyait des horreurs, horreurs qui ne diraient pas. Parce qu’il ne voulait pas y pensé, alors il essayait de rester éveiller, passant de l’un à l’autre avec Adam, il se relayait. Bien que Jack aurait préféré que son plus jeune fils se repose, celui-ci refusait de bouger et comment lui reprocher, il ne bougeait presque plus d’ici lui non plus. Il venait juste de quitter la chambre de Camden, passant par la cafétéria, il avait pris une tasse de café et une tasse de chocolat fumant avec deux morceaux de tarte aux pommes et il avait filé dans la chambre d’Elias où se trouvait Adam. Le père de famille, c’était arrêter dans l’embrachure de la porte, son regard s’était d’abord porter sur Elias, toujours inconscient… Combien de temps cela allait-il encore duré ? Reverrait-il de nouveau ses yeux ouverts… AH ce moment précis, il se fichait bien que son fils ne lui parle plus, que son fils le haïsse pour le reste de ses jours, tant qu’il était bien là et vivant. Puis son regard fatigué se posa sur le plus jeune des trois, sur Adam, assis sur le fauteuil prêt du lit. Celui-là aussi lui avait fichu une peur bleue, il allait avoir des ennuis quand tout cela allait être fini. Jack savait maintenant que son petit se droguait et ça, ça ne resterait pas ainsi. Même s’il avait conscience que le plus dur pour Adam risquait d’arrivé.
Finalement, Jack décida d’avancer dans la chambre, posant les tartes et un café sur l’adaptable au pied du lit et s’avança vers Adam en tenant le chocolat dans sa main, il le mit devant les yeux de son fils, tout en posant une main sur son épaule.
« Tiens ! Tu as de quoi manger au bout du lit. »
Jack attendit qu’il le prenne avant de s’avancer vers le lit, observa son ainé silencieusement et douloureusement. Après une minute à le contemplé si paisible, il se retourna vers Adam.
« Il n’y a pas de changement, tu veux rester là où tu veux aller voir Cam. » Sa voix était à peine audible. Laissant à Adam le choix de ce qu’il voulait faire. Son regard resta fixé à celui du petit attendant.Et c’est là qu’il l’entendit, qu’il entendit la voix reconnaissable de son ainé l’appelait ! «Pa...Papa...Adam... » N’osant trop y croire, Jack pivota d’un seul coup sur ses talons pour voir le regard d’Elias ! Son regard, ses yeux ouverts ! Ses yeux ouvert ! Un sourire se mit à grandir sur ses lèvres son regard s’humidifia ! Il était réveillé !
« Fiston ! »
Merci, merci mon dieu ! Cela faisait deux fois en peu de temps qu’il le remerciait et d’en un coin de son esprit, il espérait qu’il y aurait une troisième fois ! Celle de Camden ! Il contourna le lit et posa sa main sur celle de son fils avec un sourire heureux sur les lèvres.
« Salut ! ............Tu imagines pas à quel point tu nous as fait peur. »
Il était tellement ému que sa voix n’était pas très clair, il pris une grande respiration, essayant de retrouver son calme, mais surtout profitant du moment.
Adam E. Taylor ,; ♥ THE MAN \o/ I Like suck...chupa chups
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Ven 25 Nov - 15:28
Mon regard restait planter en face de moi, sur un des nombreux plis de la couverture qui recouvrait mon frère. Je resserrais un peu mes bras sur moi, n’essayant pour le moment même pas de stopper mes tremblements. Je me sentais coupable pour ce qui était arrivé, maintenant que je sais que j’avais clairement abusé de l’héroïne. Normalement je faisais toujours bien attention, mais visiblement ma peine pour mes frères avait prit le dessus. Et même si pour le moment j’arrivais à tenir, peut être juste grave à la méthadone qu’on m’avait donné en substitution, je pensais plus à mes frères qu’à la drogue.
J’inspirais lentement, gardant toujours mes bras autour de mon ventre, mon regard vitreux n’ayant pas non plus quitté le lit en face de moi. Je levais finalement les yeux quand je sentis une main sur mon épaule. Je regardais d’abord le chocolat chaud, sentant les effluves de celui-ci m’apporter déjà un peu de chaleur, pour finalement regarder mon père. « Tiens ! Tu as de quoi manger au bout du lit. » Je n’avais pas faim pour le moment, mais je pris tout de même le chocolat chaud juste pur avoir de quoi me réchauffer les mains. « Merci » Je rapprochais le chocolat chaud de mon visage sans pour autant en boire.
« Il n’y a pas de changement, tu veux rester là où tu veux aller voir Cam. » Je ne réagis pas, me doutant bien que rien n’ait changé. Je commençais à perdre espoir, ou simplement à ne plus avoir la force à attendre qu’on vienne me dire que mes frères se soient réveillés. Ou c’était tout simplement le manque qui me faisait être défaitiste. Ce qui était bien plus probable, ayant déjà ressentit ces effets auparavant. « Je vais y aller… » murmurais-je si bas que je ne fus pas sûr que mon père m’ait entendu. Pourtant là encore je ne fis aucun mouvement. Je me sentais si fatigué, que je n’étais pas sûr d’arriver jusqu’à la chambre de Camden, sans craquer. Et pourtant sa chambre n’était pas si loin que ça.
«Pa...Papa...Adam... » Je relevais mes yeux du chocolat chaud pour les poser sur mon frère. Je le voyais, les yeux ouverts et pourtant j’eus du mal à réaliser qu’Elias s’était bel et bien réveillé. Les mots de joie de mon père me passèrent totalement inaperçu. Je déposais le chocolat chaud sur la table de nuit, me redressant alors, observant toujours Elias. Il s’était réveillé… J’approchais une main avec lenteur pour saisir celle de mon frère et ce ne fut qu’au moment où je sentis sa pression que je réagis face à cette bonne nouvelle. Je sentis une larme s’écouler sur ma joue, posant mon regard sur Elias. Je me penchais vers lui, m’approchant de son visage pour déposer un baiser sur son front, avant de reculer juste un peu pour passer ma main de libre sur mes yeux et essuyer mes larmes silencieuses. Il m’avait tant manqué et j’étais déjà bien plus rassuré pour la suite, je savais qu’Elias était là avec moi maintenant.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Sam 26 Nov - 10:56
« Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. »
« Vous devriez sans doute retourner chez vous, Madame Taylor. Vous êtes revenue pour ça. »
Me dit une voix troublante, me sortant alors de mon mutisme. J’étais assise dans un bureau avec des meubles clairs. Tout était sobre. Je plongeai mes yeux dans les siens, dans une impassibilité mortuaire. Me tête acquiesça toute seule. Je n’y pouvais strictement rien. Était-ce réellement ce que je souhaitais ? Le cœur battant, je me sentais toujours aussi déphasée. Je remarquais enfin que j’en avais un. Petit. Minuscule. Mais présent. Un sourire s’esquissa, s’étirant à peine. Mes dents blanches furent dévoilées, toutefois dans une lenteur épouvantable.
San Francisco. Une histoire d’amour écourtée par la grande New York où j’eusse érigée mon empire de Justice. Les hommes ayant commis des actes immondes tremblaient devant l’avocate redoutable que je suis. Et pourtant, j’avais tout quitté. Absolument tout. A chaque fois, dans un sens comme dans l’autre, je fis preuve d’un détachement sordide. Inhumain même. C’était ainsi que je fus faite. Jamais je ne suis revenue sur mes pas ou mon propre passé. Jack, mon époux, n’avait jamais connu mes parents, Diane et Samuel Williams. Parce que je ne jugeais pas bon de tout mélanger. De plus, je ne souhaitais pas renouer avec eux. Ils étaient morts, dans un coin de mon cerveau. Morts et enterrés. Je sais, cela diffère de la réalité. A l’heure actuelle, ils doivent écouler des jours heureux avec une retraite bien méritée.
« C’est ce que toute personne censée vous affirmerait. »
Pourquoi étais-je revenue ici, après vingt ans couronnés d’absences répétées ? Je n’avais jamais été une mère pour mes enfants. De plus, je pouvais m’attribuer le fait de ne pas être la plus remarquable des épouses. Hélas pour lui, j’étais toujours éperdument amoureuse de Jack. Quoique le destin ait pu réprimander, je n’échappais pas à cette réalité. La psychologue, avec ces beaux cheveux bruns, fronça un peu les sourcils. Elle connaissait mon dossier, bien que les documents fussent rédigés par un confrère il y a bien des années de cela.
« Votre mari vous attend. »
« Non. Personne ne m’attend. »
Vrai. Je disais la vérité. J’avais disparu depuis trop longtemps pour que mes enfants ou mon mari espèrent à un retour éventuel. Cette idée les avait quittés. Je pouvais comprendre, en même temps. Je n’aurais jamais eu autant de patience, malgré mes visites courtes et de moins en moins fréquentes. La dernière fois que j’étais revenue de manière prolongée ici, c’était il y a cinq ans. Et pour cause, je n’avais plus jamais remis les pieds ici. Pourquoi m’étais-je mariée et avais-je donné naissance à des enfants, si c’était afin de vivre pour mon travail ? Parce que je les aimais. Pas de manière conventionnelle. Je ne disposais d’aucun instinct maternel. Beaucoup auraient émis des hypothèses. Même la psychologue semblait perplexe face à tant de retraite dans ce sentiment. Il paraît que c’était à cause de mes gênes. De mon passé. Tout ce que je savais, c’est que c’était involontaire. A l’époque, j’avais pleuré lors des naissances. Pas de joie. Mais de dégoût pour ma propre personne.
« Merci. La semaine prochaine, même jour ? »
Elle me regarda alors, visiblement intéressée. Moi, je me suis redressée de ma chaise, j’ai saisi ma veste que j’ai enfilée et j’ai pris mon sac à main. Mes yeux bleus la toisèrent ; sans émotion évidente. Je lui adressai un « au revoir » de la main et elle acquiesça de la tête, affirmant ce que je disais plus haut. Une fois dehors, je fermis les yeux en prenant ma respiration. Une larme avait perlé le long de ma joue glacée. Je l’essuyai, de mon index droit, et je me dirigeai dehors. Un taxi m’attendait. Je lui indiquai alors la direction à prendre. C’est ainsi que je me suis retrouvée devant une maison familiale trop inconnue : la mienne.
Je suis descendue, l’esprit ailleurs, et j’ai réglé le chauffeur. Puis je me suis avancée jusqu’à la porte d’entrée et j’ai glissé mes clefs dans la serrure, avant de pénétrer dans le hall. Je refermai la porte derrière moi, scrutant les environs. La maison semblait bien entretenue. Sans doute Maria était encore là pour tout arranger. Mes yeux s’arrêtèrent sur les chaussures. Je remarquai celles de Jack, très militarisées. J’esquissai un sourire tendre. Mon regard balaya alors le reste. Je découvris la même pointure partout. Il devait s’agir d’Adam. Elle différent bien sûr de la pointure dont je me souvenais. Ils avaient tous grandi si vite. Elias et Darrel étaient partis. Et moi, j’ai vieilli. Je les ai laissés. Il était bien trop tard, désormais. La rédemption ne viendrait plus. J’étais indigne.
Je continuai ma marche sordide, silencieuse. Je visitai le reste de la demeure, tandis que mes talons claquaient harmonieusement sur le sol ; cela ne faisait presque pas de bruit. Soudain, alors que je me dirigeais vers le salon, je reconnus une silhouette familière. Pas celle tant espérée de Jack, certes. Mais tout de même. Une femme qui époussetait la pièce, rangeait par-ci par-là les différents objets, nettoyant et astiquant les lieux. Je souris, amusée.
« Bonjour, Maria. »
Elle se retourna, en effectuant un magnifique sursaut, avant de lâcher ce qui semblait lui servir de plumeau. Elle posa son cœur à sa poitrine ; sans doute choquée et apeurée par cette intrusion. Mon sourire s’étira.
« Pardon de vous avoir effrayée. »
« M…Mad…Madame Taylor ? C’est… vous ? »
J’acquiesçai de la tête, avant de rire un peu. J’étais toujours très tendue, mais c’était légitime dans de pareilles circonstances. Elle était si surprise. On aurait dit que je n’étais plus qu’un fantôme ou l’improbabilité en personne. Pas faux, lorsqu’on y réfléchissait bien. J’étais absente depuis si longtemps.
« Oui. C’est bien moi. Où sont Jack et Adam ? »
Demandai-je alors, en toisant celle qui servait cette demeure depuis tant d’années. Je la connaissais bien, malgré le peu de temps que je passais ici. Je remarquai alors son air s’assombrir, tandis qu’elle ramassait son plumeau sur le sol. Elle me regarda dans les yeux, visiblement incrédule.
« Oh je… Vous n’êtes pas au courant ? » dit-elle, suspicieuse. Devant mon air surpris, elle dévoila la sordide vérité. « Adam a été hospitalisé. Monsieur Taylor séjourne souvent là-bas. Depuis le coma de Camden. Et on lui a annoncé aussi l’hospitalisation d’Elias. »
Je tressaillis. Cela allait visiblement beaucoup trop vite pour moi toutes ces informations à emmagasiner dans mon cerveau qui était encore endormi. Je me suis rattrapée au niveau de l’appui-tête du canapé. Le choc fut imminent.
« Pardon ? Qu’est-ce que vous venez de dire ? »
Personne ne m’avait prévenu. Jack ! Je n’avais pas eu de ces nouvelles depuis quatre longs mois, et voilà que j’apprenais que mes trois fils se retrouvaient dans l’endroit que je détestais le plus au monde. Je frémis, en regardant froidement la pauvre Maria, qui ne put qu’être terrifiée par l’expression de mon regard.
« Camden a eu un accident de voiture et il est dans le coma. Adam a fait une overdose. Et il semblerait qu’Elias ait été gravement blessé au cours d’une mission. »
Elle dégluti. Mon souffle se coupa. La chaleur se mit à me brûler les veines, une à une, et je sentis mon cœur s’affoler. Je ne respirais plus que par des moments brefs, comme si mon rythme cardiaque et mes poumons décidaient de ne plus travailler comme à l’ordinaire. J’étais sur le point de m’évanouir. A la place, je plantai mes ongles dans le canapé et je restai droite, fixant le sol avec une dureté inexplicable dans les traits. J’hochai la tête et je fis un demi-tour sur moi-même, laissant Maria seule dans le salon où elle se trouvait. Puis je fonçai dans le hall, sans un mot, et je finis par appeler un taxi, qui devait me déposer à l’hôpital au plus vite. J’ai raccroché en restant dehors, au froid, en fixant le vide. Les larmes me montèrent, brûlant chaque parcelle d’humanité en moi. C’était trop d’un seul coup. Je n’étais pas une bonne mère, mais ne même pas me prévenir que mes propres enfants étaient à l’hôpital ! Je bouillai de l’intérieur. Même la vision d’arrivée du taxi ne calma pas mes ardeurs. J’entrai dans la voiture qui fila, à une vitesse folle.
Lorsque je suis arrivée à l’hôpital, je semblais plus affolée qu’une femme ayant perdu les eaux et désireuse de donner naissance à son bébé dans une salle d’opération, et pas dans le hall d’entrée de la bâtisse. Je fonçai auprès de la réception où une jolie jeune femme m’accueillit, en souriant, vêtue d’une blouse blanche. Je n’arrivais cependant pas à garder mon sang-froid et mes traits paniqués l’alertèrent. Son air se durcit, à elle aussi, devenant moins chaleureux et plus sérieux. Elle me demanda si elle pouvait me rendre un service. Je m’annonçai comme Madame Taylor et que je désirais les numéros de chambre de mes trois garçons : Adam, Darrel et Elias. Elle me les fournit, en les notant sur un morceau de papier – par prévention – et m’indiqua les escaliers.
Je me suis mise à courir, littéralement, dans les escaliers, escaladant les marches malgré mon cœur essoufflé. Il battait. Vivait. Me faisait atrocement mal. Mais tant pis. Mes poumons se compressèrent alors que je suis arrivée à l’étage d’Adam. Dans une furie, j’ai poussé la porte de la chambrée. Elle était vide. Mes yeux se perdirent sur son lit fait. Les larmes se mirent à perler les longes de mes joues, tandis que je me précipitai à sa recherche à l’intérieur. Une infirmière se tenait là. J’ai couru vers elle et je l’ai attrapée par l’épaule, agressivement. J’étais en rage.
« Où est mon fils ?! Où est Adam ?! »
Je la regardais, elle était effrayée. Je devais certainement ressembler à une vieille harpie en furie, ce qui expliquait son état mitigé à me répondre. Finalement, je me ressaisis, ne pouvant toutefois pas laisser les larmes ailleurs que sur mes joues. Elle sembla désolée, ce qui me fit tressaillir. Finalement, elle se décida à me répondre.
« Sans doute vers l’un de ses frères. »
Illico-presto, j’ai tourné les talons sans prendre la peine de la remercier. Je me suis mise à courir, légèrement, en direction de la seconde chambre indiquée sur le papier : Celle de Darrel. J’étais rassurée à l’idée qu’Adam allait bien, mais je voulais m’assurer que c’était le cas pour les trois. Est-ce que mon fils aîné serait sorti du coma, lui ? Je l’ignorais. Lorsque je fus devant la porte, je la poussai aussitôt. Et là, ce fut la douleur qui s’empara de toute ma poitrine, me privant de mot. Je me suis approché et je l’ai vu, allongé, immobile. Comme s’il n’était plus de ce monde. Je me suis précipitée vers lui, geste instinctif, alors que la déchirure se mêlait à ma poitrine, dévastant tout sur son passage, telle une tornade. Je lui ai tenu la main et je me suis mise à pleurer, encore et encore.
« Mon bébé… Pardonne-moi… »
Il n’avait jamais été « mon » bébé, à cause de cet instinct maternel que je ne savais pas développer. Je le revis alors sortir de mon ventre, lors de cette journée d’accouchement. Des sentiments confus se mélangèrent en moi. J’avais pleuré aussi, à ce moment précis. Et je me retrouvais, vingt-six ans après, à me rendre compte que je lui avais donné la vie et que je ne désirais en rien qu’on la lui reprenne. Était-ce parce qu’il s’agissait de mon fils ? Ou tout simplement parce que je refusais d’avouer cet échec, celui pour lequel personne n’avait jugé bon de me prévenir ? Je m’en fichais, au fond, de la raison. Les faits étaient là. Je me suis alors écroulée, comme un être sans défense, et je me suis mise à pleurer en silence, de longues minutes sur ce sol froid et dur.
Pour la première fois, je me suis mise à prier pour qu’on laisse mes enfants en vie et qu’on me prenne à la place.
Puis je me suis relevée, le visage larmoyant. J’ai tenté de tout effacer d’un revers de manche, en vain. J’ai pris un mouchoir et je me suis mouchée, peu désireuse qu’on me trouve dans cet état. Où étaient mes deux autres enfants ? Et Jack ? Mon amour… Il paraît qu’il allait bien. Qu’il veillait sur eux. Je me dirigeai alors vers la porte, adressant un dernier regard à Darrel. Les larmes perlèrent à nouveau, tandis que je me dirigeai vers la porte d’Elias, cette fois-ci. J’avais peur. Je tremblais. Et s’il n’était pas en vie, lui ? Est-ce qu’il s’en sortirait ? Est-ce qu’Adam allait bien ? Et Darrel, survivrait-il aussi ? Je suis restée devant la porte, de longues minutes, tandis que les larmes perlaient. Le silence était morne. Presque mortuaire.
Puis j’ai entendu des murmures. Un brin d’espoir incertain qu’Elias allait bien. Toutefois, je n’arrivais pas à pousser cette porte. Et si on était entrain de prononcer son décès, alors qu’il était seul dans sa chambre ? Je repensai alors aux paroles de l’infirmière. Sans doute Adam était-il avec son frère et qu’il lui parlait. Je ne distinguais pas les voix correctement. Elles étaient floues, comme ma vision. Je n’arrivais pas à me calmer, derrière cette barrière qui séparait mon enfant et moi. Enfant âgé de vingt-six ans. Oui je sais, vingt ans de retard. Et encore, je n’étais pas guérie. Je n’allais pas mieux. Personne ne semblait aller bien, finalement, ce qui me fit ricaner intérieurement, de manière méprisante envers ma personne. Je fermis les yeux quelques secondes, me replongeant dans mon propre passé. Je revis mon père me meurtrir de coups parce que je ne me tenais pas droite. Je revis le regard de ma mère, dégoûtée de la créature que je fusse. Alors j’ai à nouveau ouvert les yeux. L’absence ne valait-elle pas mieux que cette animosité dans le regard ? Je n’étais rien et on me le faisait savoir. Ainsi, j’avais préféré m’éloigner de tout cela. Mais c’était trop tard.
Ma rédemption n’existait pas.
En mère indigne alors, j’ai respiré un grand coup et j’ai posé ma main sur la poignée, la peur au ventre. Je n’étais pas sûre de trouver Elias ou Adam derrière cette porte. Mais je l’espérais, malgré toute la haine qu’ils éprouvaient pour moi. Je désirais qu’ils me méprisent éternellement si cela pouvait les maintenir en vie plus longtemps que moi. Alors j’ai poussé la porte et je suis entrée, les yeux rougis par les larmes qui avaient perlé et perlaient encore le long de mes joues pâles. Je vis alors en entrant les yeux ouverts d’Elias, Adam qui était là et même Jack. Il ne manquait que Darrel. Mais lui, je l’avais vu. Il respirait encore, malgré tout. Alors j’ai pu enfin respirer. Ma douleur était encore présente ; toutefois, je les savais vivants. Je me suis sentie mieux. Pas guérie et certainement jamais pardonnée. Mais mieux.
« Merci mon Dieu. Vous êtes vivants… »
J’étais sur le pas de la porte, prête à me laisser tomber. Mais je me suis retenue. Non, il ne fallait pas que je sois si faible tandis qu’ils étaient encore si mal. J’esquissai un faible sourire, qui disparut peu de temps après. J’ai essuyé mes larmes d’un geste bref de la main, balayant toute trace de mon humanité. Maintenant, il fallait que je me prépare à recevoir les coups. Mais qu’importe ! Ils étaient là, tous les trois. J’aurais aimé qu’ils soient quatre, certes. Mon cœur me fit mal en pensant à Darrel. Toutefois, je tâchai de contenir mes émotions, malgré mes yeux boursoufflés. Je les ai regardés tour à tour avant de remercier encore intérieurement le Ciel ; dernier espoir que j’avais eu.
Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Dim 27 Nov - 20:59
Je suis sur ce lit les yeux fermés, je suis toujours dans ce coma et je ne ressens rien, je ne ressens pas cette douleur qui est mienne et pourtant j'aimerai la ressentir simplement pour dire que je suis en vie, que je suis là simplement et puis il y a cette porte, une porte lumineuse et j'ai eu du mal à l'atteindre pourtant j'y suis arrivé et j'ai ouvert cette porte. En ouvrant cette porte, je me suis retrouvé là dans cette pièce regardant mon frère et mon père, je me suis réveillé enfin je sens cette douleur malgré les médicaments qui doivent faire en sorte que je ne ressente rien mais je suis en vie et ça fait du bien. Je tournais la tête lentement, j'entendais des voix et je les vis mon père et mon frère, j'ai eu du mal à les appeler, j'ai eu du mal à dire un simple papa et Adam mais j'y suis arrivé, je ne sais pas c'est étrange comme deux mots simples peuvent vous faire du bien, et c'était le cas pour moi, ce n'était pas la première fois que je disais papa mais cette fois-ci je savais que tout ça été différent mais il me fallait faire des efforts et surtout que je lui demande pardon, pardon d'avoir été comme ça, pardon d'avoir été un con.
Je regardais mon père alors qu'il était près de moi, je tournais la tête lentement pour le regarder alors qu'il faisait le tour du lit et je lui souriais légèrement certes mais je lui souriais, quand il vint à prendre la parole, je baissais le regard, il s'était inquiété et ça je ne le voulais pas, il avait déjà assez à faire avec Cam pour que j'en rajoute encore et pourtant je l'avais fait en étant imprudent, en ne faisant pas attention pendant cette intervention, qu'est-ce que je pouvais être con parfois et là ça avait été le cas, enfin maintenant tout ça était derrière moi, derrière nous, il ne manquait plus que Cam, il fallait qu'il se relève, il le fallait pour nous. Quand je sentis la main d'Adam dans la mienne, je tournais la tête lentement tout en serrant sa main dans la mienne pourtant je ne la serrai pas vraiment, juste ce qu'il faut avant de sentir un baiser sur mon front, j'aimais ce contact, j'avais enfin l'impression de vivre ou plutôt de revivre. Je regardais mon frère heureux d'être là parmi ma famille mais je ne sais pas, en regardant mon frère, je savais qu'il y avait autre chose je le ressentais mais quoi je ne pouvais le savoir pour le moment.
Je tournais la tête vers mon père une nouvelle fois, il avait l'air fatigué, peut-être une simple impression je ne savais pas mais je me doutais bien qu'il avait du veiller sur nous pendant un bon moment « Je suis désolé Papa...désolé pour tout...de pas être le fils que tu aurais aimé avoir...j'espère que tu me pardonneras un jour », je sentais une larme coulée sur ma joue, les émotions étaient un peu trop forte pour moi voir mon père et mon frère comme ça me faisait du mal, j'aurai tellement donné pour que ça redevienne comme avant mais aujourd'hui il était trop tard pour ça. Je tournais la tête vers mon frère tout en serrant sa main légèrement « Tu as une sale mine nabot, tu devrais te reposer un peu, qu'est-ce qui t'arrive... » Je le regardais toujours avant d'entendre la porte de la chambre s'ouvrir, je ne tournais pas le regard de suite, pensant que c'était une infirmière ou médecin, je regardais toujours mon père et mon frère avant d'entendre une voix féminine, elle m'était familière mais tellement inconnu au fond.
Je tournais mon regard vers la porte tout en cherchant a comprendre pourquoi elle avait dit ''vous êtes toujours vivant'' puis d'un coup mon sang se glaça en reconnaissant la personne, cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu, en un instant elle réveilla en moi une haine envers elle, envers cette femme qui était censé être notre mère, mais elle ne l'avait jamais été, elle nous avait mis au monde oui mais rien de plus, je ne me souvenais même pas de sa voix jusqu'à aujourd'hui, je tournais rapidement la tête vers mon père tout en grimaçant sous la douleur « Qu'est-ce qu'elle fou là.... Qu'est-ce que celle qui te sert de femme fait là? ». Je ne comprenais pas, elle qui avait l'air de s'en balancer royal de nous qu'est-ce qu'elle foutait là. J'avais la tête en vrac je parlais lentement mais je savais aussi que si j'avais été en parfait état j'aurai réagit plus violemment, je vins à poser mon regard sur elle d'un regard vide sans aucun amour pour elle « Qu'est-ce que tu viens faire ici Mme Taylor» comment pouvais-je l'appeler autrement que Mme Taylor... Maman non je n'allais sûrement pas le faire, elle n'était pas ma mère juste ma génitrice et rien de plus.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Mer 30 Nov - 14:18
Mal, voilà son état d’état d’esprit à ce moment précis, dans ce moment où il regardait Adam être aussi mal que lui. Il le regardait prendre son chocolat sans la moindre envie de le boire et il ne pouvait rien faire pour atténuer les souffrances de son dernier, comme il ne pouvait rien faire pour aider ses jumeaux à sortir de leur état comateux. S’il y a une chose qu’il détestait plus que tout, c’était l’impuissance, cela le rendait fou. Les regardaient sombré jour après jour sans avoir rien à faire. Il devait juste attendre, mais attendre quoi ? Un miracle ! Non, de dieu, ça devenait de plus en plus dur de rester assis sur une foutu chaise à attendre ! Il détestait ce mot, au oui, il le détestait. « Je vais y aller… » Le colonel ne put qu’acquiesçait aux quelques mots prononcés, que pouvait-il faire d’autre, rien ! Rien et rien ! Le désespoir commençait à avoir raison de lui, il avait beau faire de belles phrases à Adam, lui disant que tout irait bien, que les choses seraient redevenue normal dans quelques jours, il n’y croyait presque plus. Il harcelait les médecins tous les jours pour en savoir plus et la réponse était toujours pareille. Il faut attendre ! Encore ce fichu mot. Mais, peut-être que l’attente venait de payé, en tout cas pour Elias… Jack pivota d’un seul mouvement vers le lit de son fils, fils qui venait d’ouvrir la bouche… fils qui venait d’ouvrit les yeux. Oui !!!!!!!! Jack aurait voulu crié, montrer sa joie, lui sauter dessus, mais il n’en fit rien… Pourquoi ? Parce que ce n’était pas lui, lui, il était dans la mesure de ses sentiments, alors il se contenta de faire le tour du lit et de prononcer quelques mots, mais le mot ne suffisait pas, pas cette fois, il avait besoin de le sentir, de le toucher, alors il posa sa main sur la sienne, le sentant bouger. C’était réel, il ne rêvait pas, il était en train de revenir vers eux. Les larmes d’Adam semblait contagieuse, mais Jack détourna le regard, passa une main sur son visage pour effacé la rebelle qui avait osé franchir la barrière de ses yeux. « Je suis désolé Papa...désolé pour tout...de pas être le fils que tu aurais aimé avoir...j'espère que tu me pardonneras un jour » Le père de famille reporta son attention sur Elias, cette fois-ci, il ne put empêcher une seconde larme de venir briller dans ses yeux en entendant son fils s’excuser. S’excuser, mais il n’avait pas à le faire, il était vivant et c’était tout ce qu’il voulait, oui tout. Il se foutait de ce qu’il s’était passé, ça n’avait pas d’importance, plus maintenant qu’il avait ressenti cette perte. Une larme fila sur la joue d’Elias, une larme que Jack se pencha pour effacer du pouce comme il l’aurait fait avec un petit enfant.
« Écoute-moi bien, mon grand. Je n’ai RIEN à te pardonner, je t’aime fiston, comme tu es… et je t’échangerais pour rien au monde, tu m’entends. Maintenant, ne dis plus d’idioties et repose toi, ok ? »Sa voix était rauque, mais très clair.
Le regard de Jack se posa sur Adam après qu’Elias lui ait posé une question, une question qui ne valait mieux pas donner de réponse pour l’instant. Il fallait le laisser se reposer, parce que s’il l’apprenait, ça le rendrait surement dingue, comme cela l’avait rendu dingue à lui.
La porte s’ouvrit et Jack mit un moment avant de tourner la tête vers l’arriviste, pensant qu’il s’agissait d’une infirmière et préférant observer son fils de nouveau parmi eux, mais cette voix qui parla, il l’a connaissait… Oh oui ! « Merci mon Dieu. Vous êtes vivants… » Jack tourna la tête si vite qu’il aurait pu ce l’arraché ! Elisa ! Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Le regard de Jack montrait bien son ahurissement et son questionnement quant à la présence de sa femme dans cette chambre. Il ne l’avait pas prévenue, non. Pourquoi ? Il n’en savait trop rien, ou si plutôt il savait, au fond de lui, il avait eu peur de l’entendre dire : « Appelle-moi s’ils se réveillent » au lieu d’un « J’arrive de suite ». Alors, il n’avait pas appelé, il avait peut-être eu tort, mais tant pis. « Qu'est-ce qu'elle fou là.... Qu'est-ce que celle qui te sert de femme fait là? » La voix d’Elias, la voix colérique de son fils le ramena à la réalité. Il ne fallait pas qu’il s’énerve, non, il était encore trop faible, il ne fallait pas que ça dégénère maintenant. Son regard se planta dans celui d’Elias et il essaya de le calmer avec ce dernier, sa main qui n’avait pas quitté la sienne, la serra doucement.
« Elias ! Calme-toi. »
Que pouvait-il dire de plus ? Lui, répondre ! Il n’en savait rien de ce qu’elle venait faire ici, mais il était hors de question que son réveil finisse mal. Le rappeler à l’ordre en lui rappelant qu’elle était sa mère, n’était pas la solution, il l’avait tenté plusieurs fois dans leur discussion précédente et ça menait à rien. Il ne pouvait pas constamment excuser sa femme et son attitude, il avait déjà assez à faire avec la sienne. « Qu'est-ce que tu viens faire ici Mme Taylor» Toutefois, il grimaça devant l’appellation d’Elias envers sa mère… Il était le colonel, elle était Mme Taylor, parlez-en de bons parents ! Son regard se reporta sur Elisa avec un mélange de surprise, de questionnement et de dessolement.
« Elisa!»
Adam E. Taylor ,; ♥ THE MAN \o/ I Like suck...chupa chups
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Mer 30 Nov - 17:14
Je passais ma main sur ma joue, voulant retirer les larmes qui me coulèrent. Pour une fois des larmes de joie. J’étais si heureux de voir Elias réveillé. Elias, qui n’aurait jamais dû être sur ce lit et j’espérais que tout continuerais à aller bien et que ce sera pareil pour mon frère aîné. Je serrais la main de mon frère sans trop de force car je ne voulais pas lui faire mal. Me sentant moi-même encore faible et fatigué, je savais plus ou moins comment mon frère devait se sentir. Et j’espérais qu’il n’ait pas mal de son opération, que les médicaments fassent effets. « Je suis désolé Papa...désolé pour tout...de pas être le fils que tu aurais aimé avoir...j'espère que tu me pardonneras un jour » Je relevais les yeux sur Jack, les baissant par la suite rapidement. C’était vrai pour moi aussi… On accusait toujours Jack de pas être le père parfait, mais on était loin d’être des fils parfait aussi. Mais je sentais que les choses pourraient changer… je n’éprouvais plus de colère vis-à-vis de mon père et j’étais surtout heureux de l’avoir avec nous. « Écoute-moi bien, mon grand. Je n’ai RIEN à te pardonner, je t’aime fiston, comme tu es… et je t’échangerais pour rien au monde, tu m’entends. Maintenant, ne dis plus d’idioties et repose toi, ok ? » J’acquiesçais de la tête, même si Elias ne me voyait pas, mais Jack avait raison, Elias n’avait pas à s’excuser pour ce qui était passé et même pour leur animosité antérieure. On réalisait juste qu’en fait il y avait des choses tellement plus importantes que c’était ridicule de ne pas s’estimer heureux que notre père puisse enfin être avec nous.
« Tu as une sale mine nabot, tu devrais te reposer un peu, qu'est-ce qui t'arrive... » Je regardais mon frère et lui fis un petit sourire. Ça ne valait pas la peine de lui dire pourquoi je n’étais pas bien et puis au fond j’aurais préféré qu’Elias ne le sache jamais. Mes frères m’avaient prévenu de pas toucher à la drogue et je ne les avais pas écoutés, cédant à la curiosité. « C’est parce que j’ai pas dormi », mentis-je simplement pour ne pas l’inquiéter. « ça ira un peu mieux après » Ce qui était vrai et puis même si actuellement je me sentais heureux, je savais que j’avais encore la trouille pour Camden. Je lui souris toujours, levant ma main pour la passer sur la tête de mon frère et lui mettre ses cheveux en arrière.
Je savais qu’il fallait probablement appeler le docteur pour qu’on vienne vérifier l’état de mon frère et en entendant la porte s’ouvrir je pensais que c’étais une infirmière qui finissait par venir voir, mais la voix que j’entendis n’allait pas du tout avec le contexte que je pensais. « Merci mon Dieu. Vous êtes vivants… » Je me retournais subitement pour voir de qui il s’agissait… « Qu'est-ce qu'elle fou là.... Qu'est-ce que celle qui te sert de femme fait là? » J’ouvris grand les yeux, mes poings se refermant. Elias venait de dire ce que je me demandais également. « Elias ! Calme-toi. » Je ne regardais pas Jack, mais se calmer… ? Vraiment ? Se calmer ? « Tu plaisante là ? », demandais-je durement à papa sans pour autant quitter ma génitrice. « Qu'est-ce que tu viens faire ici Mme Taylor» J’en étais dégoûté qu’on pouvait porter le même nom de famille. Que je pouvais être relié à cette femme, car rien, absolument rien ne nous liait. Pas pour moi en tout cas.
« Qu’est-ce que tu fou là ? Tu crois que tu peux débarquer maintenant tout à coup ? », lâchais-je plus fort. Ma colère était énorme et peut être était-ce surtout le fait que je n’avais pas eu l’occasion d’exprimer ma colère et ma peine pour mes frères, mais là j'ébouillantais de l’intérieure. Je m’approchais d’un pas, mais gardait tout de même une distance entre cette femme et moi. Mon visage pouvait facilement exprimé toute la colère que je ressentais actuellement et la douleur du manque, mes tremblements visible maintenant, n’amélioraient en rien mon état. « Tu pense avoir le droit de débarquer maintenant ? » demandais-je à nouveau. « BORDEL, CASSE TOI. T’AS RIEN A FOUTRE ICI. » hurlais-je. Pourtant n’étant pas encore tout à fait en forme, je sentis bien que cet afflux d’émotion et d’effort ne passait pas sans mal. Je passais mon bras autour de mes reins douloureux et je reculais pour me retourner vers Elias et me tenir contre le lit, n’arrivant plus à cacher mes tremblements. « Fait la partir ! » ordonnais-je à Jack, sans quitter un plis de la couverture des yeux.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Mer 30 Nov - 19:18
« Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. »
Que faisais-je ici ? Je mentirais en prétendant que je le savais ou même que cela avait un sens. Pourquoi ces larmes perlaient-elles sur mes joues pâles, alors que je me trouvais devant eux ? Je me sentais à peine consciente de mon univers. A quarante-cinq ans, j’avais encore tant à apprendre ; rien à aimer. Si. Jack Taylor, mon mari, dont j’étais toujours amoureuse et pour lequel mon cœur continuait de battre. Un cœur blessé, meurtrit, que je haïssais.
« Qu'est-ce qu'elle fou là.... Qu'est-ce que celle qui te sert de femme fait là? »
Lorsque les mots me vinrent en pleine tête, je sentis mon cœur me procurer une sensation désagréable : la douleur impertinente des paroles acerbes de ma progéniture délaissée. C’était mérité, bien entendu. Mais j’aurais préféré mille fois m’arracher le cœur plutôt que de le sentir battre aussi inutilement.
« Elias ! Calme-toi. »
Me défendit tantôt Jack. Enfin, pas réellement au sens propre. Et moi, je restais là, femme géante perdue au milieu d’une marée d’attaques méritées. Je me sentais un peu comme une cible à atteindre entourée par des centaines d’ennemis qui faisaient couler mon sang lentement en m’infligeant de maintes tortures. J’entendis alors la voix d’Adam
« Tu plaisante là ? »
N’aurais-je pas eu meilleur temps de m’enfuir sans jamais me retourner ? C’est ce que je faisais de mieux, n’est-ce pas ? Je respirai, tentative démesurée pour calmer la peine qui m’envahit. Rien n’y faisait, mais je n’eus pas le choix. Il n’y avait rien à espérer. Rien qu’à voir le visage surpris de Jack ou l’expression meurtrière d’Elias et d’Adam, je compris que je n’étais plus jamais la bienvenue.
C’était trop tard.
« Qu'est-ce que tu viens faire ici Mme Taylor »
Je me posais la même question, tandis que mes yeux s’embrumèrent de larmes que je tentais de contenir. Non, il ne fallait pas que je cède à l’envie de pleurer. Je revis alors Darrel sur son lit blanc, et je frémis d’avantage. Mes lèvres bougèrent, bien que je fusse incapable de parler de manière distincte.
« Je… »
« Qu’est-ce que tu fou là ? Tu crois que tu peux débarquer maintenant tout à coup ? »
Je fus aussitôt coupée par les paroles acerbes de mon fils, Adam. J’ai entendu la voix de Jack m’appeler, peu de temps avant. Il était inquisiteur, à défaut de me traiter comme une chienne. Où était passée la femme froide, dure, insensible ? La brillante avocate ? Mes yeux se perdirent sur Adam. Je n’étais pas prête à subir pareille colère, bien qu’elle soit méritée largement. Cela me fit tressaillir. Je vis cette aura de colère émaner de lui ; il aurait pu, il m’aurait tuée.
« Tu penses avoir le droit de débarquer maintenant ? BORDEL, CASSE-TOI. T’AS RIEN A FOUTRE ICI. »
Je sursautai, devant tant de haine. Mon cœur se fracassa en mille morceaux. Cette fois, c’était trop. Je sais, j’avais l’air idiote. Mais cette fois-ci, les larmes se mirent à couler toutes seules. Je ne pouvais plus me contenir. Ma main se posa sur ma bouche, comme si j’allais vomir, et mon autre main sur mon ventre dénué de toute vie ; Pourtant, je les avais portés neuf mois chacun dans mes entrailles. Rien n’y faisait. J’avais beau essayer, rien. Pas un sentiment d’amour pour eux. Alors pourquoi était-ce si douloureux ? Pourquoi avais-je envie de sauter par la fenêtre, tout de suite ? Je vis Adam trembler, de rage.
« Fait la partir !. »
Demanda-t-il, plus comme un ordre, à mon époux. Je le regardai alors à mon tour ; puis Elias. Finalement, je ne les voyais guère très nettement, parce que les larmes m’empêchaient de les voir. J’ai pensé alors à Darrel. Il était encore vivant, bien que loin d’eux. Et moi aussi, j’étais vivante. Mais tellement morte. J’ai regardé alors Jack ; dans un accès de délire de ma part, je lui ai souris, fébrilement. Il était avec eux. Il les soutenait. Il était désormais un père, et moi une chienne. Une bâtarde. Je revis alors les paroles de ma génitrice, Diane, me revenir en pleine tête. Ils avaient raison. Je n’avais pas ma place ici ; je les avais enfantés, voilà tout. Alors cette fois-ci, j’ai explosé en larmes. Pire, on entendant mes sanglots que je tentais d’étouffer derrière ma main tremblante. Dans un élan de folie, je suis partie alors en direction de la porte et je suis sortie de la pièce ; s’en était trop. Arrivée face au mur blanc, je me suis effondrée sur le sol et j’ai frappé le mur de mes deux poings, en pleurant.
« Prenez-moi, Seigneur. Je vous en prie. Tuez-moi. Faites que je m’en aille… J’en peux plus… Laissez mon fils vivre et prenez-moi… »
Folie désespérée que j’aie murmuré pour moi-même, sans savoir si une personne pouvait m’entendre. Je désirais réellement mourir. C’était ce qu’il y avait de mieux pour eux. Jamais plus je ne les reverrais. Jamais plus je ne me mettrai dans leurs vies. Parce que aucun d’eux ne m’appartenaient. Alors, le cœur détruit, j’ai demandé à ce qu’on m’achève. Parce que je le désirais cette fois-ci. Parce que la vie n’avait jamais eu aucun goût à mon sens.
Je veux juste crever.
Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Dim 4 Déc - 10:50
Je regardais mon père, je m'en voulais de lui avoir fait t'en endurer parce qu'il était mal, mal du fait que son père n'avait pas été là pour eux avant et d'avoir été odieux avec lui, je tenais sa main après avoir la main de mon frère dans mon autre main, il avait vraiment une tête horrible ce qui ne me plaisait guère. Je vins à reposer mon regard sur notre père alors qu'il me répondait, je lui souriait légèrement tout en caressant de mon pouce sa main avant de porter mon regard sur Adam qui me répondait, je vins à froncer les yeux ce n'était pas que je ne le croyais pas mais je ne savais l'expliquer, je savais qu'il y avait pas que ça mais je ne dis rien pour le moment avant déposer mon regard sur la porte alors que quelqu'un venait d'entrer et de prendre la parole. A ce moment précis ma mâchoire se crispa et les paroles que je vins à prononcer par la suite n'était pas des plus agréables mais je ne pouvais pas l'être pas avec elle.
Je vins à jeter un coup d'oeil à mon père qui me demandait de me calmer, comment voulait-il que je sois calme alors que cette femme nous avait abandonné, ne nous avez jamais aimé, rien pas une once d'amour en elle à part pour notre père. Je regardais Adam qui prenait à son tour la parole, je pouvais sentir la haine qu'il avait pour elle, elle devait surement être plus grande que la mienne, je ne savais pas trop pourquoi c'est vrai qu'on en avait jamais parlé, à quoi bon parler d'une femme qui au fond ne vous aime pas et ne souhaite pas avoir de contact avec vous à rien du tout à part vous faire du mal. Je la regardais alors qu'Adam lui parlait mais aussi à notre père, il n'était pas des plus gentils mais bon n'avait-elle pas ce qu'elle méritait. Je la regardais alors qu'elle pleurait, je me demandais si c'était du vrai ou du cinéma.
Quand elle quitta la pièce mon regard se posa sur notre père, j'étais toujours énervé, pourquoi avait-il fallu qu'elle soit au courant de ça « Pourquoi....Pourquoi tu l'as appelé ? Elle a rien à faire ici, elle ne fait pas partie de la famille... » Je sentais la colère en moi une colère bien plus grande que celle que j'avais eu pour mon père. Je détournais mon regard pour regarder la porte qui était resté ouvert jetant un coup d'oeil à celle qui était notre mère soupirant avant d'essayer de me relever un peu, je vins à grimacer en sentant la douleur ça ne me faisait pas du bien au contraire, j'avais cette impression que mes entrailles allaient tous sortir sous la douleur.
Je soupirais tenant mon ventre avant de regarder mon père et mon frère, je ne comprenais pas vraiment tout ce qu'il se passait mais là ça en faisait trop pour moi. Je regardais mon frère lui serrant la main le soutenant comme je le pouvais « Laisses tomber Adam... Sinon Cam, il est réveillé ? »J'espérais que ce soit le cas qu'il soit là, qu'il décide de venir frapper à la porte en disant ''hey les frangins'' qu'est-ce que j'aurai aimé qu'il soit là. D'un coup je vins à sentir une grosse douleur sur le coté mais j'essayais de ne rien faire voir, tout ça n'était pas vraiment bon pour que je reste calme.
Je vins à poser le regard sur notre père puis notre mère qui était toujours devant la chambre dehors avant de le reposer sur Adam « Toi tu me caches un truc, va savoir pourquoi mais je le sens... » Je vins à sourire tout en gardant sa main dans la mienne, j'avais pas envie de le lâcher, ça me faisait voir que j'étais en vie, que j'étais là avec lui, avec eux. « Pourquoi il a fallu qu'elle revienne maintenant..... »
Dernière édition par Elias Taylor le Jeu 8 Déc - 15:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Jeu 8 Déc - 14:58
Le regard de Jack se posa sur Adam après qu’il ait mentit à son frère… enfin ce n’était qu’un demi-mensonge, c’était vrai qu’il n’avait pas beaucoup dormi, mais c’était pas la cause principale de son état actuelle. Son regard ne resta pas longtemps fixé sur Adam, non, il ne pouvait parce qu’il était toujours en colère après lui et il se doutait bien que son regard à l’heure actuelle trahirait la situation s’il venait à croiser celui d’Elias au même moment et il n’avait pas besoin de savoir pour l’instant, mais son regard fut attirer par tout autre chose… celle-là il l’avait pas vu venir ! Sa femme se tenait dans l’encadrement de la porte, sa femme était à San Francisco. Les réactions fusèrent à une vitesse folle et celle d’Elias fut la première. Fermant les yeux devant les propos de ses enfants, Jack essaya de calmer le jeu. Son aîné venait juste de se réveillé, il ne fallait absolument pas qu’il s’agite chose qu’il était en train de faire. « Tu plaisante là ? », Cette phrase d’Adam lui était destiné et son regard agacé ce posa sur lui. Il ne plaisantait pas non. Elias avait besoin de calme ! Le père de famille, enfin si on pouvait appelé ça une famille vu la tournure des choses, était complètement dépassé. Les garçons balançaient à tour de bras des phrases agressive tandis qu’Elisa essayait de parler. « Je… » Son regard se posa sur elle en l’entendant, son visage était différent, il ne l’avait pas vu depuis un moment dans cette état-là, elle semblait à deux doigts de craquer… en fait l’avait-il déjà vu comme ça avant ? Possible, mais alors cela devait remonter à bien des années. « Qu’est-ce que tu fou là ? Tu crois que tu peux débarquer maintenant tout à coup ? » « Tu penses avoir le droit de débarquer maintenant ? BORDEL, CASSE-TOI. T’AS RIEN A FOUTRE ICI. » Cela devenait intenable dans cette pièce, Jack avait l’impression qu’elle allait s’embrassé tellement l’air été lourd. Il devait faire quelques choses ou dire quelque chose parce que même s’il n’avait aucune envie de défendre Elisa ou de se fâcher avec Adam, il fallait bien qu’il arrête ce massacre. N’y tenant plus et laissant sortir avec plus de froideur qu’il le voulait un :
« Ça suffit, tout le monde ! » Tout à coup, il était repassé en mode militaire, en mode autoritaire. Son regard se posa d’abord sur Adam qui semblait sur le point de tomber tellement hurler et déployer sa colère l’épuiser, vue sa forme actuelle, il ne mettrait pas longtemps à s’étaler par terre. Il fallait qu’Elisa sorte, c’était le seul moyen de calmer tout le monde. Le seul moyen pour que ses garçons ne souffrent pas plus. Il fallait qu’elle sorte, cependant quant-il releva son regard vers sa femme, il eut un choc, oui un choc qui le laissa bien quelques longues secondes silencieux. Elle pleurait ! Mon dieu, elle pleurait. Malgré la colère qu’il pouvait ressentir à ce moment précis, il n’aimait pas cette image, il aimait sa femme, la voir souffrir était douloureux, tout autant que de voir ses fils souffrir. C’est la voix d’Adam qui le poussa à agir : « Fait la partir !» Au moment où il faisait un pas vers Elisa pour l’amener hors de la chambre, elle le devança, lui adressa un sourire qui n’allait pas avec la situation et quittant la chambre précipitamment. Perdue, Jack regarda longuement la porte.
« Pourquoi....Pourquoi tu l'as appelé ? Elle a rien à faire ici, elle ne fait pas partie de la famille... » La voix d’Elias le poussa à le regarder. L’appelé ? Le ton que venait d’employé Elias montrait largement qu’il lui en voulait à lui, c’était injuste ! Jack n’en revenait pas, deux minutes plutôt, il était le plus heureux des hommes et surtout des pères, sur le point de tout laisser derrière eux et là… Là ça repartait comme avant.
« Je n’ai appelé personne ! Je ne comprends pas plus que vous comme elle l’a su. »dit-il toujours aussi perdue, son regard toujours fixé à la porte, tiraillé entre ses enfants et sa femme… L’envie de rester avec eux, de profiter d’eux et l’envie de la suivre pour s’assurer qu’elle allait bien. C’était une sensation déchirante, insoutenable, il ferma les yeux, essayant de faire le vide dans son esprit, essayant d’analysé cette situation. « Laisses tomber Adam... Sinon Cam, il est réveillé ? » Cam, Camden ! Le regard douloureux de Jack se posa à nouveau sur son aîné, pas besoin de mot, non, de toute façon son regard parlé pour lui à cet instant précis. Il n’y avait aucun changement. Le silence régnait dans la pièce, enfin Jack était silencieux, il reporta son attention sur la porte. « Pourquoi il a fallu qu'elle revienne maintenant..... » Ces mots étaient horrible, horrible pour un père d’entendre son fils parlait comme ça de sa mère… mais la question était justifier et s’il était honnête avec lui-même Jack voulait une réponse aussi. Il prit une inspiration et s’avança vers la sortie de la chambre, toujours le dos tournée, il ouvrit la bouche.
« Je vais aller voir. »
Il n’était pas assuré, non loin de là, il était très agité, il ne savait pas qu’elle était les intentions d’Elisa, pourquoi était-elle là ? Comment avait-elle su ? Combien de temps resterait-elle ? Un, deux jours, une semaine ? Toutes ses questions étaient sans réponse et il voulait des réponses. Un dernier regard et un sourire se voulant réconfortant pour ses garçons et Jack sortit de la chambre. Il trouva facilement Elisa, prostré par terre. Cette vue le troubla, il passa une main dans ses cheveux et s’avança vers elle. Il resta un moment silencieux à la regarder, puis décida de s’accroupir près d’elle. « Ce n’est pas les retrouvailles dont tu rêvais ? »dit-il un brin ironique, mais surtout désolé.« Ça va ?............. Comment as-tu su ? » demanda-t-il. Si elle était revenue c’est forcément qu’elle l’avait découvert que les enfants allaient mal, il ne voyait pas d’autres explications, mais alors comment ? Ce n’était pas lui, peut-être la femme de ménage ? Non, elle ne l’aurait pas fait dans son dos. Comment ? Son regard la scruta attendant une réponse, mais surtout analysant son comportement déroutant, même pour elle, surtout pour elle.
Adam E. Taylor ,; ♥ THE MAN \o/ I Like suck...chupa chups
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Lun 12 Déc - 19:59
C’était un moment important et pourquoi est-ce qu’elle devait arriver maintenant ? Elle ! c’était la dernière personne au monde que je voulais voir ! Et je savais que ce n’était pas elle qui allait faire du bien à Elias. La réaction de celui-ci n’était pas aussi vive qu’elle l’aurait dû être, mais mon frère venait de se réveiller. Peut être était-ce pour ça que j’en avais fais de trop. Je serrais mes poings en entandant mon père prendre sa défense. En fait ce n’était pas réellement le cas, mais dans mon esprit c’était ainsi et je ne pus m’empêcher de lui en vouloir. De lui avoir tout dit. Elle n’avait pas à être au courant. Certainement qu’elle devait pleurer parce qu’on n’était pas mort. « Je n’ai appelé personne ! Je ne comprends pas plus que vous comme elle l’a su. » Je lâchais un grognement sourd et reposa ma main sur le lit pour m’y tenir. Le fait était qu’elle l’a sut. Peu importe si cela venait de mon père ou pas. « Laisses tomber Adam... Sinon Cam, il est réveillé ? » Je relevais les yeux face à cette question qui me fit inévitablement me calmer. Je baissais la tête et hocha négativement. Il n’y avait qu’Elias qui s’était réveillé pour le moment. Déjà il n’avait jamais dû en premier lieu se retrouver dans cette chambre d’hôpital… ni moi d’ailleurs… ni Camden…
« Je vais aller voir. » Je tournais le regard vers mon père qui s’en alla de la chambre. Je gardais les yeux baissé, sentant toujours mon cœur tambouriner dans ma poitrine. La revoir était de trop pour moi en ce moment. Oh certainement qu’en temps normal je ne me serais pas écrié, mais aurais pu être plus acerbe que cela. « Toi tu me caches un truc, va savoir pourquoi mais je le sens... » Je ne bougeais pas, fermant juste les yeux pour ne pas céder à la pression. Et pourquoi Elias ne pouvait pas simplement se taire ? En fait non, j’étais rassuré d’entendre sa voix à nouveau, mais juste ne pas me parler de moi. Ma personne n’était pas importante pour le moment. C’était Elias qui importait. « Pourquoi il a fallu qu'elle revienne maintenant..... » Je rouvris les yeux et regarda mon frère. « Pour nous faire chier », lâchais-je faiblement. Elle ne pouvait que faire ça de toute façon.
J’inspirais doucement et posa un genou sur le lit pour venir m’allonger à côté de mon frère. Déjà parce que j’étais épuisé et ne me sentais pas capable de rester debout davantage de temps et puis parce que j’avais le besoin terrible de sentir Elias contre moi. Je fis cependant attention de ne pas trop me coller à lui pour ne pas lui faire de mal. Je posais ma tête sur son épaule avec précaution et refermais les yeux. « T’es qu’un enfoiré », lâchais-je tout à coup. « Ne refais plus ça, je t’en prie » Je rouvris les yeux, sentant les larmes me revenir, mais tentait de les contenir.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Lun 12 Déc - 22:11
« Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. »
Cette amertume dans ma bouche me semblait si dégoûtante. Elle remplissait mon âme d’une nouvelle détresse ; une chose que j’aurais refusé d’admettre en temps décent. Dans une langueur monotone, j’ai décidé d’évincer les larmes chatoyantes qui dévalaient en toute hâte mes joues rougies par la terreur de ma vie. Ma respiration, haletante, commençait à peine à ralentir. Est-ce que mes poumons s’arrêteraient d’ici peu, tant ils furent compressés par la violence de mon être écorché à vif ? Jamais encore cette rage ne leur était montée. Ils avaient joué sur l’indifférence, malgré la peine lisible dans leurs regards. Cinq ans. J’ai réalisé trop tard que c’était la fin. Pour moi. Pour tout. Je me sentais idiote. Je n’avais rien fait de bien pour eux ; à aucun moment de ma vie.
La présence de Jack, subitement, me fit revenir à la réalité. L’eau coulait sans cesse, inondant mon âme de mille sanglots étouffés, tandis que le feu me consumait de l’intérieur. La vue embrumée, je redressai mes yeux sur lui, qui s’abaissait à ma hauteur. Il méritait mieux que de se trouver là. Il devait s’élever. J’étais trop profondément encrée dans les abysses infernaux pour qu’il m’y ressorte. J’eus espoir que peut-être il serait là. Que ce serait définitif. Mais je déchantai plus vite que l’éclair.
« Ce n’est pas les retrouvailles dont tu rêvais ? »
Des paroles acerbes, poignantes, qui me firent ressentir à nouveau cette colère enfouie en moi. Je la caressais, du bout des doigts. Elle grondait en moi, prête à dévaler les pentes abruptes dès que je l’aurai libérée. Je serrai les poings, furieuse. Quatre mois sans nouvelle, alors qu’il m’en donnait régulièrement auparavant. Il avait démissionné, même, sans juger bon de m’avertir. Pire encore, il n’avait pas pensé nécessaire de me mettre au courant de l’état des garçons. Je me mis à bouillir. Je savais qu’il n’était pas fautif, que ma seule présence dérangeait tout le monde et qu’il eut agi certainement au mieux. Mais la colère est tellement irraisonnée, n’est-ce pas ? Je fermis les yeux. Tentative désespérée de me protéger.
« Ça va ?............. Comment as-tu su ? »
Comment aurais-je pu prétendre aller bien ou mal ? N’étais-je pas l’indifférence incarnée depuis tant d’années ? J’avais une envie subite de hurler. De courir. De partir. De mourir. Oui, c’était ça. Non, je n’allais pas bien du tout. Je sentais sous moi les milliers de débris de mon âme s’éparpiller partout, démolissant le peu de ce que j’étais. Cette thérapie psychologique ne m’amenait décidément qu’à ma perte, en brisant ma carapace indignée. Trop d’assauts d’un coup, sans doute.
« Je… Comme je n’ai pas eu de tes nouvelles depuis quatre mois, je me suis précipitée dans le premier avion. C’est en rentrant chez toi que j’ai vu Maria. Elle m’a tout expliquée. »
Ma voix fut tremblante et j’avais envie d’arracher ma peau de mon corps, de me réduire en cendres et de déguster le poison mortel dans mes veines. Il fallait que cela sorte. Néanmoins, je me contenais. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit, ni la bonne personne. Il fallait que je craque dans le bureau de ma psychologue, une autre fois, avec elle et moi seules dans la pièce. J’aurais aimé lui dire ce que je ressentais. Mais entre colère et passion, je ne différenciais plus les deux. Entre trahison et raison, je balançais. Alors je me redressai enfin, relâchant au mieux mes muscles.
« Je suis de retour, Jack. Et c’est définitif. J’ai trouvé un cabinet à San Francisco. Et j’ai enfin entamé une thérapie, comme tu me l’avais suggéré par le passé. Je sais, ne dis rien. C’est trop tard. Mais je veux essayer. »
Je souris fébrilement, mais cela disparut bien vite. Mes yeux retombèrent alors sur mon mari ; m’aimait-il encore, ne serait-ce qu’un peu ? Je ne savais plus distingue cette flamme qui nous habitait tous les deux. Je l’ai prise pour acquise, mais je me suis fourvoyée. Lui aussi, d’un autre côté. Heureusement, j’avais fait une chose bien : je lui avais donné trois enfants. Peu importe ce que j’en pensais, je ne saurais d’ailleurs l’exprimer, j’étais satisfaite qu’il ne soit jamais seul. Et eux non plus. Je regardai la porte ouverte.
« Tu es bien meilleur que moi, Jack. »
Soufflai-je. Puis mes yeux se séchèrent. Les larmes cessèrent. D’un revers de ma manche, j’effaçai toute trace d’humanité. Toutefois, jamais mes yeux n’eurent exprimés autant de peine et de sincérité. A défaut du temps, j’étais réellement présente. Rien n’effacerait mes actes, je le savais que trop bien ; Mais il s’agissait de la vie de mon époux plus que de la mienne. Une dévotion qui n’était pas nouvelle et qui ne me fit jamais défaut, malgré tous ceux que je possédais.
« Je ferais mieux de vous laisser. Peut-être que je devrais aller vers Dar… Camden. »
J’avais fourché en voulant l’appeler Darrel. On m’avait sous-entendu plusieurs fois, par le passé, qu’il n’aimait pas ce prénom. Une fois de plus, bien tardivement, je me souvenais de mon rôle de « génitrice ». Un soupire muet s’échappa de mes lèvres. Je regardai une nouvelle fois Jack.
« Ne t’en fais pas. Je partirai si jamais l’idée vous prend de lui rendre visite. Je ne tiens pas à ce qu’Adam ou Elias finissent pas tomber sur le sol à cause de moi ; Ma présence est assez gênante comme cela. Pas besoin de me montrer d’avantage. »
Avouai-je ; ma voix eut un soubresaut, comme si j’avais eu un sanglot étouffé. Trop d’émotions ; M’avait-il vu une seule fois comme cela ? Je ne m’en souvenais plus. Je m’en moquais éperdument. Rien ne comptait plus, à présent, que lui et eux. Un bienfait de la thérapie, même si ma chute ne faisait que de démarrer. Je savais que je souffrirai bien d’avantage dans les prochaines semaines ; les antidépresseurs ne m’aideraient pas réellement, certes. Je m’approchai alors de Jack et je plongeai mon regard bleu dans le sien. Lui faisais-je encore un semblant d’effet ou était-ce réellement mort ? Je l’ignorais. Je voulais juste qu’ils s’en sortent tous. Avec ou sans moi.
Mais le goût amer de la mort ne quittait toujours pas ma bouche.
Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Jeu 15 Déc - 13:07
Je me retrouvais sur ce lit d'hôpital je me retrouvais face à mon père mon frère et maintenant ma mère, jamais je n'aurai cru qu'elle puisse revenir, qu'elle puisse venir comme ça; comme une fleur, comme si de rien n'était mais non il s'était passé trop de temps depuis qu'elle avait choisit de partir, qu'elle avait choisit de laisser sa famille pour vivre sa vie sans ce qui aurait du être sa famille. Je me demandais même si elle savait ce qu'était une famille, elle l'avait tellement oublié pendant tant d'année qu'aujourd'hui, j'avais du mal à comprendre ce qu'elle faisait là. Pour le moment elle était dehors et le colonel venait de la rejoindre après avoir dit qu'il n'avait appelé personne, alors comment avait-elle pu savoir, enfin pour le moment mon regard se posa sur mon frère, j'avais cette vague impression qu'il me cachait quelque chose mais pour le moment je ne savais pas quoi mais je le sentais et alors qu'il vint à éviter ma question ma certitude se fit encore plus grande.
Je le regardais avant de soupirer, pour le moment j'allais arrêter de poser des questions mais une fois que tout ça sera passé, je reviendrais la charge, je n'allais pas laisser passer, pas quand il s'agissait de mon frère, je vins à sourire légèrement à sa phrase avant de le laisser faire alors qu'il prenait place à mes cotés. Alors qu'il était contre moi, j'écoutais ce qu'il venait de dire, je vins à baisser le regard pour le poser sur lui avant de bouger un peu. « Je suis désolé Adam... Je n'ai pas voulu ça.... désolé de t'avoir fait peur... » je vins à me redresser légèrement pour venir à déposer un baiser sur sa tête avant de me remettre correctement fixant le plafond. A ce moment précis, j'avais beaucoup de choses en tête, il fallait que je change pas mal de chose, il fallait que je prenne certaines décisions et rapidement.
Je baissais la tête pour essayer de regarder par la porte resté ouverte mais rien je ne voyais rien et ça avait le don de m'agacer, j'avais l'impression que mon père dés qu'elle était là se faisait avoir, chaque fois qu'elle était revenue, chaque fois n'avait-elle pas réussi à le remettre dans son lit et bien plus, enfin après tout c'était son problème ce que je ne voulais pas c'est qu'Adam ou Cam puisse souffrir de cette situation, ils avaient déjà tant souffert avec elle, tant souffert d'un amour maternelle impossible. Il fallait que je sache pourquoi elle était revenue ce qu'elle comptait faire, si elle comptait un jour se mettre en tête qu'elle était une mère avant d'être un avocat.
Je vins à soupirer légèrement avant de me redresser tant bien que mal « Il faut que je sache ce qu'elle vient faire ici.... » Je regardais Adam avant de faire en sorte de me redresser, je savais très bien que ce n'était pas bien, que je ne devais pas mais il fallait et comme chacun le savait j'étais têtu. D'un coup alors que j'étais prêt à poser mes pieds au sol tout en me levant d'un coup, je sentis tout s'échapper autour de moi, j'avais l'impression qu'il y avait un gouffre sous mes pieds et avant que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit, je me retrouvais au sol dans un fracas impossible, putin qu'est-ce qui m'avait pris de vouloir me lever, il fallait s'en douter. Je me sentais comme une merde à ce moment précis...
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Dim 25 Déc - 17:49
Il fallait qu’il sache, il ne pouvait pas rester dans l’ignorance, il ne pouvait pas laisser les choses comme cela, alors il sortit de la chambre et n’eut pas de mal à la retrouvé prostré sur le sol d’un des couloirs de cet hôpital. Le colonel eut un temps d’arrêt en la voyant comme cela, depuis quand se montrait-elle comme cela ? En spectacle, devant des inconnus. Après un moment d’hésitation, il s’avança vers elle, la jaugea avant de finalement s’accroupir près d’elle. Malgré la tristesse qu’il ressentait à ce moment précis, il ne put éviter l’amertume de raisonné dans sa voix. L’amertume, oui, les regrets, encore oui, parce que finalement, entre elle et lui ce n’étaient plus vraiment ça… Oh, il l’aimait toujours, c’était passionnelle, oui, mais il ne voulait plus d’une vie comme la leurs, en revenant il avait pris des décisions sur les enfants et sur eux. Il avait cessé d’aller vers elle, après tout c’était toujours lui qui devait aller à New-York, c’était lui qui devait s’en cesse ce plier à ses volontés… Il pouvait les compté sur les doigts d’une main les fois où c’était elle qui avait fait un pas vers lui. Alors, il avait dit stop, espérant pendant quelques temps, qu’elle ferait enfin les premiers pas, qu’elle téléphonerait, il avait attendu, un mois, deux mois et puis il avait abandonné l’attente. Elle devait avoir mieux à faire, de toute façon, il se posait parfois la question de savoir quand était-il passé avant son ambition et parfois, il en venait à douter d’une seule. Alors, c’était fini, il ne ferait plus les démarches pour aller vers elle, il n’en avait plus envie, il voulait autre chose, passer un cap avec ou sans elle, il le ferait, il était en marge d’y arrivé. Son regard la détailla, ses questions semblaient l’avoir mise en colère… mais elle ne réagissait pas et ça cela le mettait lui aussi en rogne ! Qu’elle dise quelque chose, mais qu’elle agisse bon sang. Et enfin, il eut ce qu’il attendait. « Je… Comme je n’ai pas eu de tes nouvelles depuis quatre mois, je me suis précipitée dans le premier avion. C’est en rentrant chez toi que j’ai vu Maria. Elle m’a tout expliquée. » Mais cela ressemblait plus à un reproche qu’à autre chose aux yeux de Jack qui se tendit à peine les mots « pas de nouvelles » franchit les lèvres d’Elisa.
« Pourquoi cela aurait été à moi de donner des nouvelles… quand tu as besoin tu sais te servir d’un téléphone. » Lâcha-t-il sèchement, pleins de ressentiment et d’agacement en se relevant.
« Je suis de retour, Jack. Et c’est définitif. J’ai trouvé un cabinet à San Francisco. Et j’ai enfin entamé une thérapie, comme tu me l’avait suggéré par le passé. Je sais, ne dis rien. C’est trop tard. Mais je veux essayer. » Sa gorge se sécha d’un coup, d’un seul… Il devait avoir mal entendu… elle revenait… ici…chez eux… Elle abandonnait son cabinet prestigieux ! Il devait avoir une hallucination auditive, le manque de sommeil surement. Son regard la fixa abasourdit pendant de longues secondes, essayant de faire le tri dans son esprit, essayant de comprendre ce qui était en train d’arrivé… Psychologue ! Dire qu’il était surpris était un euphémisme, il l’était choqué, jamais il n’aurait cru qu’elle ferait une telle démarche, jamais. « Tu reviens ? Je ne comprends pas… » Non là, il était perdu, pourquoi ? Il ne comprenait pas ce changement, elle n’avait jamais eu l’idée en tête de revenir fondé une famille, cette idée la répugné, il le savait, ils en avaient discuter mainte et mainte foie et chaque fois, c’était la même chose, cela finissait souvent en dispute, parce qu’il ne pouvait supporter de voir sa femme rejeté leur famille… dispute qui en fait de compte finissait dans une chambre avec un besoin vital d’elle. Alors, il était perdue et il posa la seule question qu’il put.« Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? »
La suite continua de le surprendre, il se demandait s’il n’était pas en plein rêve, encore installé dans la chambre d’un de ses enfants… Espérant leur réveil et une vie normal avec une famille aimante et souder.
« Tu es bien meilleur que moi, Jack. » « Je ferais mieux de vous laisser. Peut-être que je devrais aller vers Dar… Camden. » « Ne t’en fais pas. Je partirai si jamais l’idée vous prend de lui rendre visite. Je ne tiens pas à ce qu’Adam ou Elias finissent pas tomber sur le sol à cause de moi ; Ma présence est assez gênante comme cela. Pas besoin de me montrer d’avantage. » Il aurait voulu lui dire de rester, mais il savait que ce n’était pas possible, pas pour l’instant, les garçons ne la désiraient pas prêt d’eux et à ce moment précis, Jack ferait passé les besoins de ses enfants avant les siens ou ceux de sa femme, il était hors de question qu’il foire tout encore une fois avec eux… Ils passaient dorénavant avant tout. Chose qu’il aurait dû faire depuis toujours pensa-t-il amèrement. Son regard s’encra dans celui d’Elisa qui s’était approché de lui, son regard, il l’aimait, comment pourrait-il en être autrement, cela faisait tellement longtemps qu’il l’aimait que s’en était devenu normal et parfois même souvent ses derniers temps douloureux. Il fit un pas vers elle, comme attiré, mais soudain un bruit le ramena sur terre, cela venait de la chambre d’Elias. Il recouvra vite ses réflexes militaires et fonça vers la dite chambre et quand il pénétra, il trouva devant ses yeux un Elias avachis sur le sol et un Adam à son secours. Sans attendre, il s’accroupit prêt de lui et passa sa main sur son bras, sa tête… essayant de trouver une quelconque blessure.
« Qu’est-ce qui sait passer ? As-tu mal ? »
En même temps qu’il posait des questions, le colonel attrapa la sonnette pour appellé les infirmières.
Adam E. Taylor ,; ♥ THE MAN \o/ I Like suck...chupa chups
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Lun 26 Déc - 16:50
« Je suis désolé Adam... Je n'ai pas voulu ça.... désolé de t'avoir fait peur... » Je m’en doutais bien… Mais je n’avais pas eu peur, j’avais plutôt été complètement terrifié à l’idée de perdre mes frères. Ils ne pouvaient pas me laisser, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire sans eux ? Je fermais les yeux quand Elias me déposa un baiser sur ma tête. Je resserrais un peu ma main sur lui, voulant juste rester auprès de lui pour l’instant. Elias allait vite guérir, on allait tous deux attendre que Camden se réveille et on allait à nouveau être tous les trois ensemble. C’était ainsi qu’on devrait être, à trois et certainement pas moins que ça. Et maintenant que papa était là aussi, je savais que les choses ne pourraient qu’aller mieux.
« Il faut que je sache ce qu'elle vient faire ici.... » Je relevais la tête et posais ma main sur le bras de mon frère. « Elias, non » Pourquoi voulait il se lever ? Maintenant ? C’était trop tôt, je n’avais pas su non plus me tenir sur les pieds à mon réveil. Mais mon frère était têtu, tout comme moi et se leva tout de même. Mon cœur se resserra quand je le vis chuter à terre. « Elias ! » Je fus rapidement sur pied, auprès de lui pour l’aider à se relever, dû moins je voulu le faire, mais je ne trouvais pas le force nécessaire. Heureusement que Jack arriva pour aider. Je lâchais Elias et recula légèrement. « Qu’est-ce qui sait passer ? As-tu mal ? » Pourquoi il avait fait ça ? Pourquoi devait-il être aussi têtu ? Mes poings se refermèrent, sans que je quitte mon frère des yeux.
« Pourquoi t’as fais ça bon sang ?! T’es con où quoi ? », lâchais-je plus fortement. Je n’arrivais pas à garder tout en moi et là c’en était beaucoup trop. « Putain Elias, quand vas-tu arrêter avec tes conneries, t’as pas vu que t’étais pas invincible ? » Il s’était fait tiré dessus, mon frère aurait pu en mourir. Et ça, j’avais l’impression qu’Elias y donnait aucune importance, comme si ce n’était rien du tout. C’était totalement idiot. Mais moi j’avais clairement réalisé que je pouvais les perdre et je ne voulais pas. « Tu pense qu’à toi. Qu’est-ce qu’on s’en fou de ce qu’elle vient faire ici ! Alors merde, tu reste au lit et t’évite de faire des conneries de se genre qui pourraient te blesser à nouveau ! », m’écriais-je presque. Il y avait bien trop d’émotion vive en moi et d’un coup je me retournais pour simplement m’en aller. Jack pouvait bien aider Elias à se remettre au lit. De toute façon, je ne savais même pas aider, je ne servais à rien de rester là, si ce n’était que pour hurler sur mon frère.
« Et toi je t’ai dis de te barrer ! », continuais-je à hurler quand je croisais Elisa qui visiblement avait pas compris le message. J’étais bien trop remonté. Je les laissais, partant d’un pas rapidement pour simplement m’éloigner. Je ne savais pas encore où j’allais, mais sur le coup peu m’importait.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Jeu 5 Jan - 15:26
« Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. »
« Pourquoi cela aurait été à moi de donner des nouvelles… quand tu as besoin tu sais te servir d’un téléphone. »
Il n'avait pas tort, sur ce point-ci. C'est vrai que j'aurais pu aussi prendre le téléphone et l'appeler. Oui, mais j'étais morte de peur à l'idée qu'on m'annonce sa mort lors d'une mission, ou même qu'on ne sache pas exactement où il était. Cette idée me révulsait, chaque fois que je prenais le téléphone entre mes doigts, prête à composer le numéro. Je souris, tristement. Il n'avait pas la moindre idée de ce que je ressentais. Pourtant, j'avais toujours eu comme "demande express" de ne pas l'appeler inutilement pendant les heures de travail. Je le fixai dans les yeux,
« Tu es injuste Jack. Tu sais très bien que les femmes n'ont pas le droit d'appeler les militaires pour rien, même s'ils sont à la base. »
Lui dire que j'avais peur à l'idée de le perdre ? Hors de question. J'étais bien trop fière pour l'admettre, même si mon coeur se décomposait en miettes au fil des secondes passées ici. Cette compression de mes poumons me fut insupportable ; Toutefois, je résistais du mieux que je le pouvais. Je désirais être forte. Comme dans notre folle jeunesse. Cette fois-ci, j'étais à nouveau là. Morte, détruite, mais présente.
« Tu reviens ? Je ne comprends pas… »
Je poussai un long soupire, rempli d'amertume. Puis mes épaules se haussèrent machinalement, étant donné que je ne savais comment exprimer mon désarroi. Toutefois, la suite ne me réservait pas de meilleurs mots. Plus des maux, en réalité.
« Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? »
Cela me blessa terriblement. A croire que se retour imprévu était aussi indésirable que la peste. Mes yeux azures se plantèrent dans les siens, comme si je fusse une victime hargneuse. Mais la tendresse à son égard prit le dessus, et je me résignai tant bien que mal à abandonner tous mes espoirs dans les méandres de ma mélancolie.
« Quel enthousiasme... »
Répondis-je doucement, du bout des lèvres, plus pour moi-même que pour lui. Mon corps était proche du sien, depuis que je fisse un pas en avant, en sa direction. Pour la première fois, je venais à lui moralement et physiquement. Il s'approcha aussi et je lui souris. Cet instant fut interrompu par un bruit sourd. Jack se détourna alors et fonça dans la chambre. Je restai là, plantée comme un piquet. Il partait. Je vécus cela de deux manières. La première, égoïste, lui en voulait de partir si vite. La seconde, nouvelle et inconnue, voulait courir près du bruit qui n'annonçait rien de bon. Mes jambes se mirent en marche et je me précipitai à mon tour - trop tard comme d'ordinaire - pour voir Elias sur le sol et Jack au-dessus, visiblement inquiet. Puis Adam se mit à lui hurler dessus, inlassablement, avant de partir comme une tête brûlée. Il me croisa. Je vis son regard remplit de rage.
« Et toi je t’ai dis de te barrer ! »
Je ne bronchai pas. Ma main voulut se tendre vers lui pour l'attraper, mais je me résolus à rester debout, regardant le vide. Puis je me précipitai aux côtés de Jack, près d'Elias, tandis qu'il sonnait les infirmières. L'angoisse s'empara de mes poumons, une fois de plus, et je posai instinctivement ma main sur le bras d'Elias.
« Oh Elias... Evite de bouger, d'accord ? Je vais chercher une infirmière. Ca ira plus vite. »
Qu'est-ce qui me prenait ? Je regardai ma main que je retirai violemment. Décidément, je ne me reconnaissais plus. Je devenais humaine malgré moi. Je me mis debout, sur mes deux jambes. Je tournai le dos à Jack, un moment, en direction de la porte, avant de me retourner.
« Je... Pour Adam... Il vaut mieux que tu t'en occupes. »
Puis je disparus. Je n'avais pas envie d'aller vers Adam, de le chercher. Parce que, visiblement, je n'inspirais que dégoût pour lui. Alors je pris la peine de m'occuper, d'une certaine façon, d'Elias. Je traversai les couloirs et je vis deux infirmières. Je me précipitai vers elle, en courant.
« Mon fils, Elias Taylor, est tombé de son lit. Venez, s'il vous plait. »
Elles hochèrent la tête et nous partîmes ensemble en direction de sa chambre. J'entrai avec elles, rejoignant Jack, bien que je préférai m'effacer en me mettant sur le côté. J'avais la sensation d'être un fantôme déplaisant et de trop. Je regardai la scène, désireuse de redevenir impassible. Mais mon visage me trahissait, laissant passer le fil de mes émotions.
Elias Taylor Tu m’touches? J’te BOUFFE
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Lun 9 Jan - 12:39
Parfois on fait des gestes, on dit des choses qui ne devrait pas avoir lieu d'être et en voulant me lever pour aller voir pourquoi elle était là, je n'avais pas mesuré à quel point je pouvais être con, con de me comporter comme un gamin qui veut de suite ce qu'il ne peut pas avoir, je ne me rendais pas compte que tout ça était démesuré par rapport à ce qu'il s'était passé. Je me retrouvais maintenant comme un débile au sol incapable de me lever à cause de la douleur pourtant j'essayais mais sans y arriver moi qui disais souvent que je n'avais besoin de personnes ou presque, aujourd'hui j'avais besoin de quelqu'un pour m'aider, je peux vous dire que tout ça ne me plaisait guère mais je n'avais pas le choix. Je n'osais pas affronter le regard de mon frère alors qu'il disait mon prénom, j'étais plus mal parce que j'étais qu'un con qui n'en faisait qu'à sa tête qu'autre chose peut être aussi la honte, la honte de ne pas être à sa hauteur. Puis je vins à tourner le regard vers notre père alors qu'il était venu nous rejoindre, je le regardais comme un enfant qui allait se faire engueuler car il avait fait une connerie, j'avais vraiment l'impression d'être un gamin de 5 ans face à lui, je baissais les yeux avant de regarder Adam qui prenait la parole.
A ce moment-là, je fronçais les yeux, je ne reconnaissais plus mon frère, bien sur je l'avais déjà vu en colère mais là c'était différent, il n'avait jamais été comme ça, la colère qui émanait de lui était différente, je savais très bien qu'il y avait quelque chose qui n'était pas courant, j'écoutais chacune de ses paroles qui me faisait mal même si je le faisais pas voir, j'avais l'impression qu'elles me faisaient encore plus mal que la douleur des cicatrices. Je n'eus même pas le temps de répondre qu'il partait après avoir envoyé une nouvelle fois promener notre génitrice qui venait de revenir, je lui jetais un coup d'oeil rapide avant de reposer mon regard sur mon père puis sur la main de ma mère sur mon bras, je n'arrivais plus à parler bien que j'essayais d'ouvrir la bouche, j'avais le souffle couper. C'est à ce moment précis que je vins à entendre ma mère partir pour revenir quelques minutes après avec les infirmières. En très peu de temps grâce à mon père et aux infirmières, je me retrouvais sur le lit, les infirmières vérifièrent que tout allait bien avant qu'elles ne quittent la chambre.
A ce moment précis, je regardais mon père, il fallait que je sache ce qu'il se passait «Avant d'aller chercher Adam tu me dis ce qu'il se passe avec lui et ne me dis pas rien Papa, je sais qu'il se passe quelque chose alors tu me le dis maintenant sinon elle, elle me le dira et pas besoin de me mentir compris, je veux savoir et maintenant » je le regardais alors que j'attendais qu'il me répond je me demandais bien ce qu'il avait à me dire, ce qui rendait Adam comme ça, j'avais besoin de savoir et de toute façon je finirai par le savoir. Les mots d'Adam raisonnaient encore en moi, dans un sens je savais qu'il avait raison, je le savais mais cela m'avait encore plus affecté que je ne le laissais prévoir, j'en venais presque à oublier la présence de notre mère.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Sam 14 Jan - 18:39
« Tu es injuste Jack. Tu sais très bien que les femmes n'ont pas le droit d'appeler les militaires pour rien, même s'ils sont à la base. » S’il s’était écouter, il lui aurait ri au nez ! Vraiment, elle se moquait de lui là ! Les femmes n’ont pas le droit d’appeler leurs maris, mais cela faisait des mois qu’il avait quitté l’armée, qu’il était rentré à San Francisco. Et bien même, il avait toujours pris son portable en mission pour l’urgence, au cas où, il y aurait un problème avec les garçons, au cas où, il y aurait un problème avec elle, elle le savait. Elle aurait très bien put appeler à ce numéro, mais elle n’avait rien fait. Il se contenta de secouer la tête, à quoi bon essayer de répondre, elle trouverait toujours une excuse, c’était toujours comme ça, c’était à lui d’avancer vers elle, jamais l’inverse et il en avait assez d’attendre toujours un intérêt de sa femme, une sensation qu’il était important pour elle. Il soupira, l’écouta dire qu’elle revenait… vraiment ? Pourquoi ? « Quel enthousiasme... » Son regard se fit plus noir, agacé.
« Je suis juste surpris, ne me demande pas de l’enthousiasme, je suis tombé trop de fois de haut. »
Alors qu’ils se faisaient face, avec une sensation de retour en arrière, un bruit apparut venant de la chambre d’Elias, ni une, ni deux Jack fonça dans la chambre pour voir Elias par terre, l’inquiétude le pris et il fonça vers lui. Le regard de Jack se posa sur Adam qui semblait plus que bouleversé, criant sur son frère, Jack leva la main pour lui poser sur l’épaule, essayant de le calmer, crier ne servait à rien Elias était un têtu, personne ne le changerait, mais au lieu de ce calmer, il continua, jusqu’à quitter la chambre non s’en avoir crier une dernière fois, mais cette fois sur sa mère. Jack le suivit du regard avant de se reconcentrer sur Elias.
« Elias, répond moi, tu as mal quelque part ? »
Le silence de son fils l’inquiétait et le voir apathique était encore plus inquiétant, Jack tourna vivement la tête vers Elisa qui était à sa hauteur, touchant Elias. Puis repartant chercher des infirmières en prononçant à son encontre : « Je... Pour Adam... Il vaut mieux que tu t'en occupes. » , les sourcils fronçaient, Jack la suivit du regard avant d’à nouveau se concentré sur Elias. Il devait aller voir Adam, voir s’il allait bien, mais il était hors de question qu’il laisse Elias seul par terre dans la chambre, ça c’était pas imaginable. Il lui toucha les membres à la recherche d’une douleur ou d’une blessure. Une fois les infirmières arrivaient, Jack les aida a réinstallé Elias sur le lit. Ce ne fut qu’à ce moment-là, en voyant Elias bien installé qu’il relâcha la pression. Le père de famille fit un pas un arrière pour se préparer à aller voir où était Adam et comment était son dernier, quand Elias repris la parole. «Avant d'aller chercher Adam tu me dis ce qu'il se passe avec lui et ne me dis pas rien Papa, je sais qu'il se passe quelque chose alors tu me le dis maintenant sinon elle, elle me le dira et pas besoin de me mentir compris, je veux savoir et maintenant » Papa ! Il avait appelé papa, ce petit mot fit naitre un sourire sur les lèvres du colonel, mais son sourire s’estompa en prenant conscience du reste de sa question. Son regard se posa sur Elisa avant de revenir vers Elias. Honnêtement, il aurait préféré que ce soit Adam qui le lui dise, mais cette tête de mule aurait sa réponse d’une façon ou d’une autre. Passa une main dans ses cheveux, le colonel ré avança vers le lit de son fils pour s’assoir sur le bord.
« J’aurais préféré que ce soit lui qui te le dise, mais je vais le faire. Il y a quelques jours, après que tu te sois retrouvé ici, Adam… »Poussant un soupire Jack, passa sa main sur sa nuque. Il n’en revenait toujours pas, alors le dire, c’était autre chose. Comment avait-il loupé ça ? Secouant la tête, il rouvrit la bouche en plantant son regard dans celui d’Elias. « Il a fait une overdose ! »Voilà, c’était dit ! « Il a passé quelques jours dans la coma, comme toi, comme Cam. »dit-il avec une voix peu assuré. Ses trois enfants, c’était retrouvé dans le coma, c’était trop ! Et dire que Cam y était encore ! Sa vue se brouilla un instant, instant qu’il chassa en passant sa main sur ses yeux.
« Je vais aller le voir, mais avant tu va me promettre de plus bouger tes fesses de là, sinon je vais te les botter, je te le promets Elias ! »
Ses derniers mots furent accompagné d’un petit sourire rassurant, après avoir serré brièvement la main de son fils, Jack se leva et fila à la recherche d’Adam.
Le colonel retrouva son dernier après une longue recherche, il s’avança vers lui, et avant qu’il n’ait pu dire quoique ce soit, il le tira vers lui pour le prendre dans ses bras. Il voulait faire savoir comme cela qu’il était là, qu’il pouvait se lâcher, lâcher tout ce qu’il avait.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa Lun 16 Jan - 10:33
« Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. »
« Avant d'aller chercher Adam tu me dis ce qu'il se passe avec lui et ne me dis pas rien Papa, je sais qu'il se passe quelque chose alors tu me le dis maintenant sinon elle, elle me le dira et pas besoin de me mentir compris, je veux savoir et maintenant »
La peur me tiraillait toujours le ventre, tandis que les mots d’Elias résonnaient dans l’esprit de chacun d’entre nous. Mes yeux se posèrent avec amertume sur le Colonel. Ma gorge se noua et je sentis mon regard s’humidifier au fur et à mesure des secondes passées en leur compagnie. D’ordinaire, je n’étais pas si aisément atteignable. Depuis peu, en réalité depuis la thérapie, je me sentais bien plus vulnérable. Cette vision de moi-même se reflétait dans les yeux de Jack. La passion avait laissé place à une colère que je ne pouvais pas éteindre, même par les larmes qui ne demandaient qu’à s’échapper. Mes yeux se posèrent alors sur la vitre, dehors, et j’aperçus mon reflet. Une dame à la peau extrêmement pâle, aux yeux noyés et à la chevelure sombre. Les traits étaient durs et sans pitié. Il émanait de cette femme une infinie tristesse mélangée à la dureté des ans qui passaient. Où était la douceur au sein de ce visage que le temps rendait si impassible ? Elle avait disparu. Je fus prise de stupeur en constatant qu’il s’agissait de mon propre reflet. Un sourire amer se dessina sur mes lèvres, tandis que mes bras se croisèrent en fixant Jack, cette fois-ci. Les émotions disparurent pour laisser place à la Sibérie.
« J’aurais préféré que ce soit lui qui te le dise, mais je vais le faire. Il y a quelques jours, après que tu te sois retrouvé ici, Adam… Il a fait une overdose ! Il a passé quelques jours dans la coma, comme toi, comme Cam. Je vais aller le voir, mais avant tu va me promettre de plus bouger tes fesses de là, sinon je vais te les botter, je te le promets Elias ! »
Puis le Colonel disparut de la vision d’Elias et de la mienne. Il faut dire que je fixais plus le vide que sa présence. Ainsi, lorsqu’il partit de notre vue, je ne le sentis pas tout de suite. J’étais à moitié ici et à moitié ailleurs, dans une partie sombre de mon âme, les bras toujours croisés contre ma poitrine. Mes yeux se redressèrent lentement sur un de mes trois fils, celui encore couché. Il avait dû encaisser la nouvelle des trois comas de manière brutale, comme je l’avais fait. Si la femme de ménager n’avait pas été à la villa, je n’aurais rien su de cette réalité que je méprisais avec ferveur. Toutefois, que pouvais-je y changer ? Mon ombre de présence ne faisait qu’aggraver la situation entre eux. Les tensions redevenaient palpables ; tout cela parce que j’existais. J’étais le punching-ball de leurs vies respectives. J’encaissais les coûts de mon indifférence vis-à-vis d’eux ; Une indifférence qui s’était éloignée à des kilomètres pour les protéger. Je n’avais jamais pu leur expliquer, la force me manquant. Mon passé ne les regardait pas. Je n’étais que le morceau de viande putride que leur avait octroyé le don de vivre. Aujourd’hui, je n’avais aucun droit sur eux.
Mes yeux se perdirent quelque peu sur les draps blancs. Je les revis, immaculés du sang que je perdais lors de ma fausse-couche ; enceinte de quatre mois, j’avais donné la vie à la Mort. On avait arraché le souffle d’un enfant qui n’eût rien demandé. Une petite fille à la peau perlée. Jack n’avait jamais été au courant de cette naissance prématurée qui s’était soldée par mon cancer de l’utérus, me privant à jamais du droit de donner la vie ; me privant à jamais du droit de faire souffrir un être du manque affectif maternel. Un sourire se dessina sur mes lèvres, peu clair. A croire que la situation actuelle ne me touchait pas. Faux. Mais mes songes me projetaient dans mon passé silencieux, tandis que le présent ne brisait pas le silence que je m’imposais.
Je détournai mes yeux du lit blanc et je m’assis sur une chaise, non-loin du corps d’Elias. Mon esprit vagabondait à des lieux de la place froide et trop blanche à mon goût. Mon propre corps, lui, s’abandonnait à la coutume locale. Ma respiration était neutre, mes yeux dénués de toute la tristesse dont j’avais montré la face, quelques minutes plus tôt. Où était le Colonel, déjà ? Ah, oui. Il était parti retrouver Adam pendant que moi, je me plantais en piquet pour Elias au cas où la folie le reprendrait. Je ne m’attendais pas à ce qu’il parle. Je ne voulais pas ouvrir la bouche, car je savais que j’aurais des répercutions. De manière générale, on me faisait comprendre que j’étais plus que gênante pour eux. Ainsi, je restai assise là, en attendant que Jack revienne avec Adam pour que je puisse partir, comme le voulait l’accoutumée de nos vies. J’apparaissais et je repartais, silencieuse. Dans l’attente alors, je restai de marbre telle une statue bienveillante et morte.
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Sujet: Re: Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa
Si on pouvait revenir en arrière... {Adam, Jack & Elisa