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You've got another thing coming (pv)

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MessageSujet: You've got another thing coming (pv) You've got another thing coming (pv) Icon_minitimeSam 28 Juil - 12:15

You've got another thing coming (pv) Tumblr_ln0f9fJGdr1qa9w1po1_500
(c) tumblr (crédit)
You've got an other thing coming




Skyler & Turner

Ce matin , alors que je venais à peine de me lever, je me dirigeai vers ma salle de bain afin de me glisser sous la douche histoire de parfaitement me réveiller et c'est en sortant de la salle de bain, passant vers ma chambre afin d'enfiler un bas de pyjama, que je me dirigeai vers la cuisine et je me versai un verre de jus d'orange que je m'empressai de savourer tout en me dirigeant vers la porte afin de l'ouvrir et d'aller m'emparer du journal que le camelot avait déposer sur le seuil de celle-ci. J'avais mon petit rituel afin de démarrer ma journée du bon pieds et lire le journal tout en prenant mon petit déjeuner en faisait partie, je m'installai donc dans la cuisine afin de terminer de savourer mon petit déjeuner tout en parcourant rapidement le journal histoire de me tenir au parfum des événements ayant ponctués les dernières 24 heures. Je venais de boire la dernière gorgée de mon verre de jus d'orange tout en avalant la dernière bouchée de mon croissant lorsque je m'étouffai en lisant la dernière lubie de la personne qui rédigeait les horoscopes du jour. Un truc, venu de nul part, viendra vous percuter de plein fouet. Non mais elle avait fumée la moquette celle-là ? Miss Simone devenait de plus en plus digne de se faire affubler du titre de reine des grosses connes, elle devrait revoir son style parce qu'elle commençait réellement à écrire n'importe quoi.

Je ne m'étais pas trop attardé chez moi j'avais enfilé un jeans et un t-shirt , après tout il était vachement inutile de réfléchir à ma tenue, les stylistes de la station de télé allaient s'occuper de moi rendu sur place. Au bout d'une petite balade je finis par arriver à la station et je me garai à ma place habituelle afin de me diriger directement vers mon studio ou m'attendait ma styliste, ma maquilleuse et ma coiffeuse. Je faisais confiance à tout ce beau monde car après tout ils étaient de véritables professionnels dans ce qu'elles faisaient; alors que je m'abandonnais entre les mains de Sabrina et Naomi qui s'affairaient à me maquiller et à me coiffer j'ouvris cette enveloppe que j'avais reçu ce matin. J'arquai légèrement le sourcil tout en prenant connaissance de la teneur de cette lettre, de toute évidence l'auteur de ces lignes ne devait être qu'un désaxé ayant fait une fixation sur la personne. Je jetai le tout à la corbeille et puis j'ouvris la seconde enveloppe et je me rendis compte que le tout provenait du même type, envoi daté de quelques jours plus tard, il était évident qu'il était vexé et énervé que je ne lui aie pas répondu et le ton agressif qu'il utilisait aurait pu effrayé n'importe qui mais bon je ne suis pas n'importe qui.

La styliste avait vraiment bien travaillée, j'avais une classe folle dans ce complet Hugo Boss, et je savais qu'il était maintenant temps pour moi d'entrer en scène et d'aller briller de tout mes feux devant la caméra...après tout c'est ce que je faisais de mieux. Je fis mon apparition devant le public et rapidement j'accueillis mes invités alors que je pris un malin plaisir à leur adresser ces questions aussi vicelardes que pernicieuses que les gens de l'assistance se mourraient d'envie de leur adresser. Et puis arriva ce moment ou je me levais de mon fauteuil afin de m'assoir sur le rebord de la scène m'adressant au public comme si ils étaient mes amis et que nous discutions dans mon salon. Je ne sais pas ce qui m'avait pris mais je décidai de profiter de ce moment ou j'avais le mot de la fin pour invectiver et prendre à partie ce taré qui ne cessait de m'envoyer ces lettres de menaces.

Mes amis pour une rare fois je vais faire une exception et m'adresser à une personne en particulier, je vous prie de bien vouloir me pardonner à l'avance. Dis-je tout en prenant une pause avant de reprendre. Salut petit enculé, donc t'as tellement rien dans le pantalon que tout ce que tu trouves à faire c'est d'écrire des lettres d'injures et de menaces de morts ? Bien tu vois moi perso j'en ai rien à cirer...peut-être que ton truc d'intimidation fonctionne avec les gens ordinaire mais malheureusement pour toi je ne suis pas une personne ordinaire; je suis Turner C. Wallace et...

Malheureusement je n'eus pas le temps de terminer ce que je m'apprêtais à dire, ce taré de la pire espèce était dans l'assistance et ce n'est que trop tard que je l'aperçu se lever alors qu'il pointa son arme en ma direction et qu'il fit feu. Le tout se déroula si rapidement que je ne sus comment réagir et le personnel veillant à ma sécurité sembla prit au dépourvu, bien sur le provoquer comme je l'avais fait n'était pas l'idée du siècle mais je n'avais jamais été un fuyard ni une poule mouillée...je n'allais pas commencer à l'être maintenant. Suite à l'impact je me mis à perdre énormément de sang, ce qui me fit sombrer dans un profond état d'inconscience – ce qui n'aida pas à calmer les spectateurs qui étaient en état de panique. Rapidement les secours arrivèrent sur place et après m'avoir stabilisé on me transporta en ambulance afin de me conduire à l'hôpital dans les plus brefs délais. Malgré tout j'avais eu de la veine, la balle s'était logé dans ma poitrine à quelques centimètres de mon cœur mais heureusement aucun organe n'était touché, mon médecin afin décidé de me garder sous observation quelques jours c'est donc pourquoi je me reposais dans cette chambre d'hôpital alors que je n'avais pas encore émerger de ce profond sommeil qui était le mien depuis ma sortie du bloc opératoire.




code par liden
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MessageSujet: Re: You've got another thing coming (pv) You've got another thing coming (pv) Icon_minitimeMer 1 Aoû - 20:56




Turner & Skyler

« J'ai comme l'impression de ne pas m'être assez battue pour toi, pour ne pas te perdre. J'aurais dû te dire tout ce que j'éprouvais, à quel point mon bonheur dépendait de toi et seulement toi. Te dire que chaque jours passés loin de toi étaient pour moi des jours perdus, et que ton sourire illuminait ma vie ; Qu'auprès de toi j'ai appris ce que c'était d'aimer, d'aimer à en perde la raison et de perdre tout contrôle de soi. Il aurait fallut que tu saches que quoi qu'il puisse arriver tu seras mon plus beau souvenir et surtout quoi que tu fasses, quelque soit tes choix je te suivrais et t'aimerais jusqu'à la dernière seconde... Je n'ai jamais eu la force de laisser parler mon coeur comme tu le faisais toi, et pourtant j'aurais eu tellement de choses à te dire quand tu t'es réveillé. »


J'avançai dans le noir, sans aucun repaire. Chacun de mes pas étaient dus à mon instinct. Chose miraculeuse, je n'avais pas encore trébuché. J'agitai mes mains devant moi, cherchant quelque chose auquel je pourrais m'appuyer, me rassurer. Je ne savais pas où j'étais ni comment j'étais arrivée là. Je continuai à marcher, attentive.
Une bourrasque de vent me fouetta le visage, telle une gifle. Je frissonnai. Soudain, je sentis sous mes pieds une surface moins plane qu'avant. Je m'arrêtai, baissant la tête. Évidemment, ce geste ne servit à rien, je me remis à avancer à l'aveuglette. Je trébuchai sur quelque chose, me sentis tomber. J'avais quitté le sol. Mes jambes se tortillèrent dans l'espace invisible. J'échappai un cri qui parvint à mes oreilles comme un écho.


J'ouvris les yeux. Le soleil me les referma aussitôt. Ce n'était qu'un rêve - un cauchemar. J'inspirai profondément, soulagée. En me relevant, je m'aperçus que j'étais étendue au sol. La chute avait sûrement dû être liée à ma dégringolade - je remarquai que ma tête me lancinait légèrement - et la bourrasque de vent, à la fenêtre ouverte. Je me hâtai d'ailleurs de la refermer, m'attardant quelques secondes sur le beau temps. Il y avait du soleil, mais il faisait frais. Ce n'était pas un soleil timide comme San Francisco avait l'habitude d'avoir depuis la semaine dernière, c'était un soleil éblouissant. Je me réjouissais intérieurement.
Je sautillai jusqu'à la salle de bain, coiffant avec rage ma tignasse blonde désordonnée. Lassée, je décidai de la relever en queue-de-cheval. Après une rapide mise au point, je dévalai les marches de l'escalier. J'attrapai une tartine dans la cuisine que je beurrai hâtivement, pressée d'en avoir fini. Je me levais, débarrassant mon couvert.
Je remontai les escaliers et m'engouffrai dans ma chambre. J'installai mon Ipod sur mes enceintes et montai le volume. Je troquai ma chemise de nuit - qui était en vérité un maillot trop large d'une équipe de baseball - contre une chemise blanche à carreaux et un jeans slim. J'improvisai quelques pas de danse avant de vérifier mon allure dans le miroir. Ca pouvait aller. Je décidai alors de ranger un peu ma chambre, ramassant des livres ça et là et ma tenue de la veille enlevée à la va-vite, puis, fit mon lit. J'allumais la télévision, comme à mon habitude, pour regarder l'émission de mon meilleur ami.

Tout c'était passé très vite. Un fou. Un pistolet. Un tir. La fin. Je fermais les yeux.
Je reprenais conscience peu à peu. Cependant, je ne parvenais pas à ouvrir les yeux ni à bouger. Une douleur insoutenable se propageait dans mon coeur tout entier, comme si un feu me brûlait intérieurement, liquéfiait mon organe en lave. J'aurais voulu crier, c'était impossible. Des voix parvinrent à mes oreilles, légèrement lointaines, comme si mon cerveau refusait de se connecter à l'extérieur. « Turner a été touché ! Appelez une ambulance ! Arrêtez ce con ! » Criait la télévision.

Tout à coup, mes sens revinrent à moi et je me rendis compte de ma nouvelle liberté. J'ouvris les yeux en hurlant. Je ne pris pas la peine d'enfiler des chaussures et me mit à courir jusqu'à l'hôpital le plus proche du studio d'enregistrement : General Hospital & Trauma Center.

Mes pieds me faisaient souffrir. Le sol me les brûlait mais je m'en fichais. Ce qui comptait c'était lui et uniquement lui. Turner...

Je n'avais désormais plus d'espoir. Non, ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Je m'assis sur le sol sale, agrippant mes bras, mes cuisses. Mes larmes tâchaient mes vêtements mais c'était le cadet de mes soucis. Voilà comment ce serait déroulé cette journée si rien de tout ça ne s'était passé. C'était fini. Je fermais les yeux mais je continuais tout de même à pleurer. Désormais une seule phrase, impossible, résonnait dans mon esprit, lacérant mon coeur de toutes parts.
C'était fini, c'était fini...

Je ne sentais plus mon corps. Je n'entendais plus mon coeur battre à tout rompre et mon souffle désordonné. Je ne perçevais plus rien, d'ailleurs. Juste mes pensées dans ma tête - si j'en avais réellement une. Je n'arrivais plus à penser correctement, trop focalisée sur la douleur qui me traversait. Elle brûlait mon âme, me consumais. Je recommençais à courir.

J'arrivais à l'hôpital, essouflée. Criant et pleurant. Demandant où était sa chambre. Poussant les gens sur mon chemin. Courant encore. Poussant les docteurs. Paniquant. Pleurant. M'asseyant auprès de lui. « Sourire pour cacher sa peine. Tu me manques trop alors je souris, je souris, je souris mais malgré tout je souffre. Je suis égoïste, égoïste de vouloir te garder. Te garder rien qu'à moi et près de moi. Lorsqu'il sagit de toi, je suis prête à tout. Prête à tout pour que tu ne t'échappes pas, pour que mon cœur ne se déchire pas, prête à tout pour que nos liens soient toujours aussi soudés, identiques au premier jour de notre histoire. Je dis bien notre car lorsque je t'ai rencontré, mon histoire qui n'avait alors que peu d'années s'est remise à zéro effaçant les mauvais souvenirs et ne laissant place qu'au bonheur dans mon âme. Toi petit garçon, toi petite âme innocente, tu m'as aidé. Aidée à grandir, à passé du coté légèrement obscur de l'adolescence et à passé du côté des gens plus murs. Plus murs... Mais ce n'est pas le sujet. Le sujet c'est toi et moi. Toi et moi parce que ça devait se faire. Toi et moi parce que nous étions faits pour se connaître. Se connaître... Tu dois être le seul sur cette planète à part mes peluches à connaître tout ce qui me ronge de l'intérieur. Le seul qui connait mes peines et mes joies.
Jamais. Ce mot je l'ai prononcé tellement de fois ! Jamais... Jamais je ne te quitterai. Jamais je ne te reparlerai. Jamais je ne te pardonnerai. Tout compte fait, jamais je ne redirai jamais. Car j'espère ne Jamais avoir à te quitter. Je ne veux que te parler. Quoi que tu fasses je te pardonnerai et malgré le temps dans mon cœur ton nom sera gravé. Gravé... La vie serait bien monotone sans toi. Sans toi et ton humeur joyeuse, sans toi et ton petit sourire de hamster à croquer, sans toi et ton humour quelque fois déplacé, sans toi et ton amour, sans toi et ton cœur... Ton cœur sans lequel le mien ne pourrait battre. Nos cœurs sont complémentaires, ils battent à l'unisson... Tu me manques... Je t'aime...
»

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