Ces derniers temps Blake avait passé pas mal de temps au commissariat. Les raisons du bonheur, qui ne faisait qu’envahir la table de son bureau, enquêtes divers allant du crime, au simple volant à l’étalage. Son boulot quotidien, il n’avait jamais été sérieux durant ces derniers jours. Des journées de 12h, bien trop lourdes a supportés physiquement que mentalement. C’était simple le soir, il n’avait qu’une envie en rentrant chez lui, se détendre, dans son salon mal rangé, ou les coupures de journaux trainait sur le sol, à l’affût d’une fuite sur les enquêtes donc il était responsable. Devenait il obsédait peut-être, mais à vrai dire ça ne le changer pas vraiment de son caractère un peu trop excessif. Donc quand il rentrait chez lui, il se posait sur son canapé, de préférence avec une bière et un bon joint. Pour détendre ces nerfs à vif. Ces soirées-là, la plupart du temps il l’est passé seul préférant la compagnie de sa bouteille et de son joint, que la chair des femmes.
Aujourd’hui n’échappait pas à la règle. Blake était derrière son bureau depuis ce matin 8h, Son bureau était toujours aussi chargé de papier, disons même qu’il l’entourait, pourtant il arrivait dans son bordel à avoir de l’ordre. Ce qui ne dégoutait pas de ces collègues. Mais après tous qu’est-ce que ça lui importait ? Rien ! Il attrapa un dossier sous les tas d’autres, l’ouvrant juste devant de yeux. Il avait mainte reprise étudiée ce dossier. Ce dernier ouvert depuis qu’il avait l’âge de 15 ans. Et il était toujours au même point, il n’avait pas évolué. Les témoins apparaissaient pour disparaitre aussi rapidement, comme des champignons. Dans un soupir lasse, ces mains se posaient contre son crâne, pour le frotter désespérer.
Il aurait donné pas mal de chose pour refermer ce dossier et aussi pour être ailleurs, mais à croire que c’était trop demandé. Ce dossier avait autant d’histoire que la sienne, puisqu’il faisait partie de sa vie. Il se leva de sa chaise, pour prendre la direction de son manteaux, ou il fouilla dans sa poche intérieur pour prendre son paquet de clopes usait par les sortie et les frottements répétitif du tissus sur le paquet en carton. Un coup d’œil sur l’ensemble du commissariat lui montra, qu’il y avait de l’agitation. Preuve qu’il n’était pas le seul à se retrouver dans la galère. Il frappa le bout de sa clope contre le paquet pour tasser le tabac, avant de le mettre dans sa bouche. Et d’attraper son briquet d’un bout de bras sur le bureau, pour allumer. En position confortable, une bouffé de fumée traversa ces poumons, pour ressortir aussitôt par son nez. Ces nerfs criaient moins à la maltraitance après une bouffée de nicotine. Appuyer contre son siège abîmait par le temps.

Le temps c’est ce qu’il manquait ces derniers temps pour Blake. Son boulot lui prenait pas mal de temps, trop de temps. Bien sûr il était impardonnable. Il ne savait pas parfois faire la part des choses, il serait peut-être temps. Il aimait son métier, mais parfois il était pesant. Bien sûr il n’allait pas se plaindre, il n’avait pas de vie de famille et aucune attache à part ces proches. Et il doit bien avouer que cette perceptive-là, lui plaisait vraiment. Son boulot était loin de se passer comme dans les films qu’on pouvait voir à la télé ou encore au cinéma. Ces films fait de paillette et de super cascade qui en mettait pleins les yeux, comme pouvait le pensé, beaucoup de personne. Il sortit en instant de ces pensées et la tête de ces dossiers, pour changer. Se renfonçant dans son fauteuil les bras derrière la tête, un soupire frustré du fond de sa gorge. Laissant son esprit vagabondé, au dehors de ces quatre murs, monotone et austère.
Quelques secondes, c’est ce qui lui a fallu, pour penser de sa prochaine sortie, vaguement planifié. Un rituel qui devait presque répétitif. Enfin qui lui permettait de tenir le coup, jusqu’à sa journée de repos, bien mérité. Malheureusement aujourd’hui, il devait retourner à ces dossiers, la tête la première, à pester dans son coin, où plutôt dans sa tête. A rédiger des rapports, tous plus long les uns que les autres pour débité des c**ries. Dont il s’en doute personne ne lira jusqu’au bout. Quand une voie le fit sortir de sa dépendance au boulot. Un sourire aux lèvres, dans un premier temps parce qu’elle était venu le voir, et qu’il était toujours ravie dans n’importe qu’elle circonstance. Blake perdit vite son sourire, comme il l’avait pensé, il n’avait aucune excuse, et là c’était vrai, il n’avait pu venir à son mariage. Une descente de police, qu’il ne pouvait éviter, et pour une fois, l’occasion était-il s’en voulait vraiment d’avoir manqué ça, de pas avoir été là pour son amie. Son regard se baisa sur des dossiers ouverts. « Je te crois, et je comprendrais si tu m’en veux, je suis impardonnable … » Blake la suis du regard, écartant quelques dossiers au passage pour faire un peu plus de place. Pour s’asseoir au bord du bureau, un gobelet à la senteur raffiné qu’un bon café pouvait apporter. Cette odeur si délectable. « Merci toi aussi tu es sublime aujourd’hui. Sympa la façon de me dire que je ressemble à mort ! » Un sourire se dessina sur son visage, nullement outrage, avec cette pointe d’humour qui le caractériser le plus souvent. Il embrassa à son tour sa joue, avec un léger sourire.
Blake connaissait assez bien Catalyne pour savoir que sa vie n’avait pas été facile. Elle a connu des fasses en chute libre ou le n’importe quoi, n’importe comment était la clé de sa vie. Ca n’empêchait pas qu’il l’appréciait. Elle avait du caractère, et malgré ce qu’elle pouvait penser d’elle, elle était une battante, elle en voulait … « Paperasse, paperasse et paperasse et toi alors ça y est marié, vie de couple, comment ça va ? »

Est qu’une relation basée à l’origine sur sexe, pouvait changer ? Se tourner vers quelque chose différent, à part l’amour évidement ? Eh bien, Blake pensait que oui, la preuve sous les yeux. Entre Blake et Cat les choses avaient évolué en amitié et c’était une perceptive qui lui plaisait également. Alors qu’il est loupé son mariage, il le regrettait grandement. Ce n’était pas le rôle d’un ami, d’assister au mariage d’une de ces amies ? De lui offrit un cadeau ? De lui dire « Mes félicitations » le jour même où la soutenir ? Il avait rien fait de tout ça, il sentait assez mal, même si elle ne lui en voulait pas … Ce n’était pas une raison. Un léger sourire se dessinait tout de même sur ces lèvres, ça n’enlever pas sa culpabilité, mais au moins, ça mettait un petit peu plus d’ambiance. L’odeur du café courait déjà jusqu’à lui. Délicat et voluptueux, comme il l’aime. Il apporta une main vers ces cheveux, faisait un geste pour montrer qu’il se recoiffé et se pouponner, comme dans les pubs qu’ils voyaient si souvent. « Ca n’excuse rien ! Enfin, j’aurais bien aimé être là aussi … Merci j’ai eu peur d’un seul coup, non parce que je n’ai pas envie que mon charme dépérisse. C’est toute une histoire … Bref on va arrêter de flatter mon orgueil un peu tu veux ! » Son regard toujours amuser vers elle, il gouttait avec envie le café qui l’avait tenté depuis qu’elle avait passé la porte. Ecoutant attentivement, les nouveautés dans la vie de Cat, nouvelle et visiblement avec de très bonne nouvelle. C’est sûr que la nouvelle d’un bébé était surprenante mais pas si choquante et puis si ils en avaient envie … « Ça serait malheureux que ça se passe mal alors que vous venez juste de vous marié. Et bien je vois que tu n’as que des bonnes nouvelles, je suis content pour toi, tu le mérites. Ce n’est pas … comme dire surprenant, je suis sûr que tu seras géniale dans ce rôle. »

Il s’avançait vers son bureau laissant glisser son fauteuil jusqu’à celui-ci, écartant les dossiers en cours, enfin ceux qu’il avait étudié avant qu’elle n’arrive, il aura le temps plus tard. Le plus important était la visite de Cat et rien d’autre. Les amis n’étaient pas donc plus importants ? Un froncement de sourcil, un regard intéressé, elle avait titillé sa curiosité. Le moment paraissait beaucoup plus lourd, d’un seul coup et pesant. Pourquoi ce qui allait suivre, ne lui plaisait pas vraiment. Il reprenait bien vite son sérieux, d’un seul coup, analysant le comportement de Cat. « Vaguement, ça fait le tour du commissariat, comment le loupait ? Comment ça louche ? Oui un vol, enfin ce sont les signes qui sont mis en évidence ! Tu penses que ça a un rapport avec toi ? C’est peut être une coïncidence. As-tu la lettre sur toi ? » Il ne croyait aucunement à la coïncidence. Mais c’est qu’on allait lui dire si elle en parlait à un de ces collègues. Son inquiétude s’accentua, un peu plus car il connaissait assez bien Catalyne, pour voir qu’à ce moment la jouer les durs.

Il se leva vers elle, en passant une de ces mains derrière la nuque et s’approcher. « Dis-moi qui sait … ? Cat j’ai déjà un pied dans la tombe en faisant ce métier. C’est un risque à prendre crois-moi, avec le temps on prend les risques, on n’a plus peur de rien. Je le ferais, donne-moi ce qu’il faut, je fais en sorte de faire ce que tu me demande. Si tu crois que c’est le mieux … » Il embrassa son front, puis il s’activa en prenant un papier et un stylo qui tomber sous la main, pour noter les informations.