❣ Messages : 25 ❣ Date de naissance : 08/04/1992 ❣ Date d'inscription : 03/06/2013 ❣ Age : 32 ❣ Âge du perso : 16 ❣ Occupation : lecture, imagination ❣ Humeur : changeante
Sujet: Enfin on se parle (Pv: Lando) Mar 4 Juin - 11:32
Enfin on se parle
Sarah M. Unknown Ft. Lando M. Marker
Enflure… Putain d’enflure… La nuit aurait presque pu être douce. Comme l’autre anorexique paumée l’avait dit, le gardien le plus redouté était passé à la journée pour quelques temps. Et de jour, impossible d’échapper à la vigilance du reste du personnel de la police. Mais ça n’avait pas empêché le chaos de se faufiler entre les rues insalubres. Certains SDF changeaient de visage la nuit, portant le masque de la folie. Les personnes eux-mêmes perdaient contrôle. Sarah y avait souvent pensé. Ceux là devenaient-ils violents parce qu’il devenait pour la nuit, la seule autorité en ce lieu ? Étais-ce le pouvoir qui les rendait si vils ? Ou bien la frustration d’être rejeté, au même titre que les malades dont ils devenaient les garde-fous ? Le fait est qu’il ne fallait pas dormir. Mieux valait se montrer vigilant et se tenir tranquille. Avec un peu de chance, les SDF les plus fous, ceux qui n’ont même plus conscience du danger et dont l’instinct de survie déraille, attireraient l’attention sur eux. Sarah s’était tenu à l’écart, trouvant non loin un coin d’assise au bord du lac, dans l’obscurité de la nuit. Si elle restait suffisamment silencieuse, la plupart passerait sans même la remarquer. Elle ne devait pas être de ceux que l’on voit cette nuit. Elle revenait de quelques jours d’isolement cacher et son corps en portait encore les séquelles. Elle était affaibli pour quelques jours. La tête posée en arrière contre un arbre, elle pensait, gardant les yeux bien ouverts comme si un simple clignement de paupières pouvait représenter un danger trop grand pour elle. Un léger sourire habillait son visage froid tandis qu’elle repensait à l’anorexique. Elle avait remarqué quelque chose d’assez cocasse pour la distraire quelques temps. Un sourire. Un regard. Une trahison. Celle des sentiments, celle d’un attachement. Son sourire s’agrandit encore, à mesure qu’elle s’en persuadait. Cette paumée avait trouvé un soutien, une épaule et peut-être plus mais cette anorexique et morte. Elle avait passé quelques jours en isolement elle aussi en sa compagnie mais n'avait pas tenu le coup avec très peu de nourriture. Sarah aurait juré que cela avait un rapport avec sa partie de jambes en l’air illicite. Se pourrait-il que cela fatigue au point de devoir manger plus ? Quoi qu'il en soit on dirait bien que les gens préférait la voir isolée et en péril, entre les mains de Satan comme cette anorexique ? Quelle folie dans ce cas… Ne savait-elle pas que l'anorexie était chose courante par là-bas ? N’avait-elle donc trouvé aucun autre moyen pour se venger de la vie que de goûter au plaisir alors qu'elle n'avait déjà plus de force ?
Son sourire s’évanouit lentement lorsqu’elle entendit des cris s’élevé au bout du lac. Elle pouvait y distinguer deux silhouettes à la démarche mal assurée. La nuit ne tarderait pas à s’évanouir, vaincue par le jour. Elle jeta un œil de l’autre côté du lac. Pas de lumière de ce côté-ci. Elle ne devait pas rester là. Elle se redressa, s’appuyant sur l'arbre derrière elle et commença à s’enfoncer dans l’obscurité de l'autre coter du lac. Se retournant pour s’assurer qu’elle distançait les deux autres, elle s’aperçut qu’ils n’étaient plus dans la lumière. Elle ne les entendait plus non plus. Elle observa avec plus d’insistance, cherchant à distinguer ne serait-ce qu’un mouvement ou un bruit de pas. Néant. Elle était de nouveau seul. Elle tourna les talons pour s’enfoncer un peu plus dans l’obscurité et y trouver un endroit pour s’asseoir. Ses yeux de nouveau pervertis d’avoir trop fixé la lumière, mirent un certain temps à s’ajuster. Elle ne vit rien de l’homme qui se tenait devant elle. Cependant, Elle put le sentir. Dans le fracas d’un coup bien placé mêlé à celui d’un cri de rage, Sarah sentit une main, ou du moins ce qui y ressemblait, se balader sur son jeune corps. L’agresseur resta tout contre elle, un court instant, laissant sa main entre ces jambes et maintenant légèrement Sarah contre lui. Cette dernier posa ses mains autour de celle de son agresseur essayant en vint de la retirer, tête baissée. Une sensation de chaleur envahit son corps et elle serra la mâchoire tout en redressant la tête pour distinguer les traits de son agresseur. L’autre lâcha Sarah et s’écarta, croisant le chemin de Sarah en la gratifiant d’un léger coup d’épaule. Elle resta sur place, debout, sur ses jambes chancelantes, les mains resserrées entre ses jambes, pourtant ce n'était pas la première fois que cela arriver après tout une petite fille comme elle était souvent emmener à ce genre de rencontre mais pourquoi avait-il fuit ? Elle ferma les yeux, prit de vertiges. L’une de ses mains se posa contre un arbre tout proche et elle s’accompagna jusqu’au sol. Elle s’assit de nouveau. Elle n’aurait pas dû bouger plus tôt. C’était là la dure vérité. Elle ne voyait pas sa plaie mental mais ça ne devait pas être beau à voir. Elle hésita un instant quant à partir très loin ou rester sur place. Peut-être était-elle si bien au calme qu'elle ferait mieux de rester ici. Mais le soleil commençait à percer et les lumières bientôt referaient surface pour accueillir le changement de température. Les gens de la nuit quitterait les lieux pour faire place à ceux de jour. Elle ne resterait pas longtemps seul. Elle serra la mâchoire et pris sa tête entre ses mains, laissant échapper un gémissement de douleur intérieur. Sa tête se redressa presque violemment contre l'arbre tandis que ses mains exploraient la forme de son crâne. Elle était folle bien évidemment. Sarah resta ainsi quelques minutes. Une rafale de vent fit tomber une branche et elle entendit le bruit significatif de la chute de cette branche sur le sol. Elle ouvrit les yeux, tant bien que mal et jeta un regard douloureux vers l’homme approchant dans sa direction. Un homme qu'elle à souvent vue mais sans jamais lui parler. Elle ne crèverait pas là, pas ce matin. Sarah se releva et donna un coup de pieds dans l’arbre de colère avant de tomber par terre en se tenant ce même pied, qu'elle idée stupide. C’eut au moins le dont de lui soutirer un sourire. L'homme la croirait-il encore dangereuse, même dans cet état.
« Est-ce bien nécessaire ? » Fit Sarah, jetant un regard désapprobateur à l'étranger maintenant tout proche. « Je ne pense pas que parler maintenant servira à quelque chose, après tout on se croise mais on se parle jamais alors pourquoi le ferait-on maintenant ? Et puis vous êtes la depuis combien de temps ?» Sarah redressa la tête pour fixer l'étranger. Chanceuse… Sérieusement ? Non je ne crois pas qu'elle est chanceuse… Sa tête retomba en arrière contre l'arbre. Tout ce qu'elle espérait c'est que cette homme n'ai pas vue la scène de tout a l'heure, c'est vrai qu'un signe de nervosité ce fis ressentir chez elle...
Lando M. Marker
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Sujet: Re: Enfin on se parle (Pv: Lando) Ven 7 Juin - 11:54
« Enfin on se parle »
Les choix que l'on fait ne doivent pas être que la réalité de ce que l'on est réellement, Lando savait très bien que les choix qu'il avait pris il y a 10 ans de cela n'était pas réellement gratifiant quand on regardait bien mais pour Lando c'était un choix purement réfléchit peut-être avait-il trouvé là une occasion de se faire de l'argent facilement en vendant son corps. Parfois il avait cette impression que son corps ne lui appartenait plus, que plus rien n'était à lui mais il s'avérait que tout ça était faux, que tour lui appartenait qu'il fallait juste qu'il le réalise. Mais il faut se dire aussi que des fois, il y a des choses qu'on ne peut contrôler sinon tout serait si simple, Lando avait aussi ce petit côté incontrôlable qui le gênait tant mais il faisait en sorte que ça ne se sache pas en dehors de ses amis, il n'en était pas fier et il savait qu'on pouvait le prendre pour un dérangé... Aller dire aux gens que vous avez une addiction au chocolat et que si vous n'en mangeait pas quotidiennement vous pouvez piquer des crises dignes des plus grands cinéastes colériques. Comme souvent en ce moment, Lando avait du mal à dormir, il se faisait du soucis pour son ami mais pour d'autres choses également, c'était si simple de penser aux autres que de penser à soit et de faire en sorte que tout se passe bien et il savait qu'il avait intérêt à se bouger pour trouver un appartement, il commençait à saturer d'être dans ce motel, il en avait marre de ne pas pouvoir être libre de faire ce qu'il voulait... pas de pièce pour se poser réellement, juste une chambre avec un grand lit en son centre, une chaise, un petit meuble et une télé qui avouons le n'avait pas énormément de chaîne classique par contre dés la tombée de la nuit tout amateur de porno pouvait s'en donner à cœur joie et il avait déjà entendu dans les chambres voisines pas mal de choses qui auraient pu en choquer plus d'un mais ce n'était pas le cas de Lando heureusement avec le métier qu'il avait même s'il était entrain de chercher une autre voie.
Comme souvent, Lando avait quitté sa chambre de motel assez tôt, le jour ne s'était pas levé encore et tout était calme, il n'y avait presque personne dans les rues, les magasins étaient tous fermés et seuls quelques boulangeries étaient ouverte et d'elles se dégageaient l'odeur de pain chaud que le boulanger avait préparé la nuit mais aussi ses odeurs de viennoiseries qui s'évaporaient dans les rues tout avait de quoi donner le sourire mais il pouvait remarquer les mines assombries des hommes ou femmes qu'il croisait. Certains allaient travailler tandis que d'autres rentraient chez eux après une nuit de travail ou autre, c'était triste de voir ça, de voir que la vie n'était pas si facile qu'elle en avait l'air, de voir qu'il existait dans ce monde des personnes beaucoup plus malheureuse que lui même s'il n'était pas malheureux au sens propre du terme. Lando continuait de marcher sans but bien précis puis il entra dans le parc du centre-ville, il aimait s'y promener même si la plus part du temps il venait la journée alors qu'il était rempli de monde mais il s'y plaisait aussi à venir la nuit, au début jour et même au coucher du soleil alors qu'il n'y avait presque personne. Souvent il croisait les même personnes, des personnes sans abri, sans logement, sans rien du tout, il ne leur restait à ses personnes que leur dignité et encore parfois il restait moins que ça ou pour d'autre.. Autre chose. Il marchait les mains dans les poches à regarder autour de lui sans pour autant s'attarder sur quelqu'un, il ne pouvait pas dire qu'il ne le faisait pas mais il savait aussi que le monde de la nuit était bien différent du monde du jour.
Il observait deux hommes titubant par l'alcool qu'ils avaient sûrement ingurgité pendant une bonne partie de la nuit puis il remarqua une jeune fille qu'il avait déjà vu à plusieurs reprises sans pour autant aller lui parler. Il s'était à plusieurs fois demander ce qu'elle pouvait faire là alors qu'elle avait l'air de ne pas être majeur, il pouvait se tromper mais au fond il savait que non. Il se mit à prendre la même direction qu'eux avant d'arriver au moment où l'un des hommes touchaient la jeune fille, il fronça les yeux avant d'avancer vers eux et croisa le regard des hommes au moment où ils prenaient la fuite. Il s'arrêta laissant quand même la jeune fille reprendre de cet événement, il n'avait pas envie d'aller vers elle et lui faire plus peur qu'autre chose. Il l'observait alors qu'il s'avançait lentement et la vit frapper contre un arbre ce qui le sourire, elle avait l'air d'être assez impulsive et il ne pouvait nier qu'il trouvait ça plutôt marrant.« Est-ce bien nécessaire ? » Lando la regardait ne comprenant pas vraiment ce qu'elle pouvait vouloir dire mais il ne disait rien laissant son regard sur elle puis il soupira légèrement « ça va? » Lando laissa son regard sur elle avant de regarder autour d'eux, il n'avait pas envie de retomber sur les deux types.« Je ne pense pas que parler maintenant servira à quelque chose, après tout on se croise mais on se parle jamais alors pourquoi le ferait-on maintenant ? Et puis vous êtes la depuis combien de temps ?» Lando reposa son regard sur elle et vint à sourire un peu plus « Si tu le dis et moi je ne pense pas que c'est la place d'une fille de ton age de vivre dehors.... J'ai vu ce qu'ils ont fait... Tu vas bien ? Tu es sur ? » Lando malgré qu'il ne la connaissais pas se faisait maintenant du soucis pour elle, peut-être parce qu'au fond il la trouvait un peu fragile malgré les airs qu'elle se donnait...