Un appel du banquier, des dépenses superflus, un rendez-vous, un retard et voilà à quoi cela menait. A l’origine, l’homme d’affaire avait rendez-vous à 9h30, mais manque de bol, ou plutôt flemmardise, Nolan ne c’était levé qu’à 9h20, autant dire qu’il n’aurait jamais été à l’heure à son rendez-vous-même en ce pressant, chose qu’il n’avait pas fait, après tout c’était le banquier qui voulait le voir et pas l’inverse, alors s’il tenait temps à le voir, il le recevrait même avec quelques minutes de retard, non ? Bref, après un bon petit déjeuner et une douche écourtée, Nolan se pointa à la banque à 10h00, il y avait une queue à faire râler même le plus patient des hommes, chose qu’il n’était vraiment pas. Nolan essaya de gratouillé une ou deux places, mais il n’y avait rien à faire ses gens-là n’était vraiment pas compréhensif, il avait beau leur dire qu’il avait un rendez-vous et qu’il voulait juste dire à l’hôtesse qu’elle devait appelé monsieur George, rien à faire, il refusait et même devenait de plus en plus désobligeant. Râlant comme un putois sauvage, Ayers arriva enfin au comptoir.

« Bonjour, J’ai rendez-vous avec Mr George, dites que Monsieur Ayers est arrivée. » Dit-il avec un empressement qui reconnaissait lui-même être mal venue. S’il avait été à l’heure peut-être qu’il n’aurait pas eu à faire cette queue interminable. « Asseyez-vous là, il est en réunion, il vous recevra quand il pourra. » Les yeux de Nolan s’agrandirent de surprise ! Quand il pourra ! Non, mais lui aussi était quelqu’un d’occupé, il n’allait pas attendre indéfiniment ça c’était certain. « Ecoutez, dites-lui que si dans cinq minutes, il n’est pas là, je m’en vais. » Après ceci, il alla s’assoir sur une des chaises peu confortable de la banque. Ca y était, il était remonté, non mais vraiment qu’elle idée de le faire attendre. Essayant de patienté du mieux qu’il pouvait, l’homme d’affaire attrapa son Iphone, pour répondre à ses mails en attente ? Non, même pas, il avait découvert un jeu, un jeu débile, certes mais qui l’amusé bien… Un jeu où il fallait balancer un chien le plus loin possible. C’était le jeu idéal pour se détendre et patienter autant qu’il pouvait. Une minute, trois minutes, six minutes. Nolan regarda une dernière fois l’heure avant de se lever de son siège. Pensait-il que c’était une plaisanterie, qu’il ne le ferait pas… eh bien tiens, qu’il aille se trouver un autre client à faire poiroté. L’homme d’affaire et de fête, se leva de sa chaise et fit quelques pas vers la sortie quand il entendit son nom derrière lui, pivotant sur ses talons, il vit enfin Mr George…

« J’avais dit cinq minutes, pas une de plus. » dit-il décider à faire chier son monde aujourd’hui. Le banquier le regarda avec un air désabusé et surtout agacé. Avant qu’il n’ait put dire quoique ce soit, une phrase retentit dans toute la banque, une phrase qui figea Nolan sur place. " Haut les mains, ceci est un Hold-Up !" Après de longue seconde, il pivota à nouveau vers l’origine de cette phrase, essayant de se persuadé qu’il avait mal entendu, mais non là au milieu de la banque se trouvait trois hommes avec des masques… ils auraient pu choisir mieux au passage… les braquant avec des armes.


« Et merde ! »

Il était neuf heures, lorsque je commençais à sortir de mon sommeil de plomb. Lâchant un bâillement de dinosaure, je me glissais en dehors de mes draps, grattant ma tête en soupirant. Je venais même de butter contre mon lit, tombant littéralement à la renverse, le nez sur des papiers qui se trouvaient sur le sol. « -Fait chier » Grognais-je, la veille j'avais un peu -beaucoup- forcée sur la bouteille, alors inutile de dire combien ma tête me faisait atrocement mal en cette magnifique mâtiné d'automne. Généralement je n'étais pas du matin et pour moi, lorsqu'on sort de son lit de cette façon, cela voulait dire que la journée serait pourrie. Évidemment me tromper aurait été trop beau. Mon regard se posa sur une feuille de convocation, qui provenait de ma banque. Je l'attrapais donc, en me redressant, lisant le contenue. Visible j'étais à découvert, donc ma banquière souhaitait me voir dans une heure.Je m'activais donc à prendre ma douche, enfilant un jean et un vieux t-shirt Nirvana. Je n'avais pas envie de me coiffer, ni même de me maquiller, je n'avais pas le temps. Je posais donc une casquette sur le haut de mon crâne, allant quand même prendre soin de me laver les dents avant d'enfiler ma paire de converse.

Une fois prête, j'attrapais mon sac à main et mon mp3. Profitant de l'absence de mes parents qui n'étaient pas là depuis quelques jours. Une tante éloignée venait de mourir de vieillesse ou un truc du genre. Au fond je m'en foutais totalement, je n'étais pas proche de ma famille et sans doute ne le serais-je jamais. Cela ne posait pas de soucie. L'avantage, c'est que mon père avait laissé sa superbe voiture et il avait oublié les clefs chez nous. Je n'allais pas perdre une occasion pareille n'est-ce pas ? Je montais donc dans la voiture, mettant le contacte avant de prendre la direction de l'agence. Me garant devant en double file, j'entrais donc. Jetant un coup d'oeil furtif à ma montre qui indiquait neuf heures et demie. J'avais donc une demi-heure d'avance. J'allais donc m'asseoir dans la salle d'attente. Croisant mes jambes, en mettant mes écouteurs dans mes oreilles. J'écoutais les vieux tubes de Kyle, sa voix si rauque me donnait des frissons. Je relevais légèrement ma tête, me levant lorsque mon regard se posa sur Adam. « -Adaaaaaaaaam !!! » Hurlais-je avant de courir pour lui sauter sur le dos et de déposer un baiser dans le cou de ce dernier. « -Qu'est-ce que tu fais là..petit coeur ? » Demandais-je le sourire aux lèvres avant de le lâcher et de descendre de son dos. « -Mlle Valentyne ? » Je tournais ma tête en direction de la banquière qui tenait un carnet entre ses bras. « -Merde je vais devoir y aller... » Alors que j'allais rejoindre ma banquière, je vis entrer trois hommes masqués et armés jusqu'aux dents. " Haut les mains, ceci est un Hold-Up !" Je me tournais vers Adam, m'accrochant à son bras. « -Je...comment on va faire ? » Disais-je en chuchotant, tandis que les hommes faisaient déjà s'asseoir des personnes sur le sol. Instinctivement je tirais sur le bras d'Adam pour que nous nous, asseyons ensemble sur le sol. Ma main tremblait et je devais avouer que j'étais morte de trouille.

Soupirant, je me dirigeais vers la banque en vitesse. Je n’avais pas trop de temps à perdre en ce Samedi et surtout j’avais d’autres projets à finir. Mais j’avais réussis à accumulé un bon paquet d’argent chez moi, ayant l’habitude de vider mes poches une fois rentré, car j’utilisais bien plus ma carte bancaire que le cash. Et donc pour éviter que cet argent reste chez moi à prendre la poussière, j’avais décidé de venir le déposer. En fait, je ne savais pas encore ce que j’allais faire plus tard, mais ce que je savais c’est que je n’avais pas envie de traîner trop longtemps dans la banque et j’espérais qu’il n’y ait pas trop de monde.

Mon téléphone portable en main, j’envoyais un message à mon frère, peut être en idée d’aller l’embêter un peu après. Je trouve qu’Elias travaillait bien trop en ce moment. Tout comme Camden. Je les trouvais tout les deux… bizarre en ce moment. Peut être que je devrais essayer de leur parler plus sérieusement pour savoir ce qui se passait. J’avais l’impression qu’en ces deux semaines où j’étais parti, tout avait changée. Ça l’avait pour moi… même si je ressentais encore la perte de cet ami, je retrouvais peu à peu le moral et le sourire. Surtout que maintenant j’avais un sujet sur lequel m’intéresser. Et Keith était ce sujet parfait. Un sourire me vint aux lèvres et je me demandais ce qu’il pouvait bien faire actuellement.

Je rangeais mon téléphone dans ma poche, entrant dans la banque. Heureusement il n’y eut pas trop de monde. Enfin je ne pensais pas devoir trop attendre… Je m’avançais vers le distributeur de ticket et m’en prit un. 98… Je levais la tête vers l’écran pour voir qu’il y avait tout de même une douzaine de personne à passer avant moi.

Subitement je posais un pied devant pour garder l’équilibre quand un poids me tomba dessus. Je n’avais même pas à me retourner pour savoir que c’était ma meilleure amie. Je souris et tournais la tête en arrière pour la voir. « -Qu'est-ce que tu fais là..petit coeur ? » « Je pourrais te poser la même question, babydoll » Je souris et me retourna vers elle quand Anya descendit de mon dos. Mais visiblement je ne saurais pas trop papoter avec elle, vu qu’on l’appelait. « -Merde je vais devoir y aller... » J’haussais les épaules, ce n’était pas bien grave. « On peut s’attendre après, si tu as rien de prévu ? » Au moins je savais comment occuper ma journée si jamais Anya avait le temps de se promener un peu.

" Haut les mains, ceci est un Hold-Up !" Je restais un moment figé mais finit par tourner la tête vers l’entrée, fixant les trois hommes masqués qui venaient de débarquer. Et merde. On aurait pu se croire dans un film ! J’inspirais, reculant, rejoignant Anya qui venait de se rapprocher de moi. « -Je...comment on va faire ? » Je passais mon bras autour de ses épaules, j’essayais de relativiser… je devais pas la faire paniquer encore plus en montrant que je ne savais pas quoi faire, ou simplement montrer que j’avais peur, bien sûr, comme tous ici présent certainement. « Chuut » Je passais ma main dans ses cheveux, la gardant toujours derrière moi pour le protéger.

Je la suivis également pour m’assoir à côté d’elle. Si on coopérait et que les banquiers foutaient pas la merde, ils allaient vite partir n’est-ce pas ? L’un des hommes était déjà derrière les guichets, le cri d’une des banquières, me fit frissonner, mais je restais droit comme un I. Mon regard se posa sur les deux autres, l’un plus proche de la porte, l’autre, faisant s’assoir les clients au sol et pas de la plus douce des manières. Le pire était une dame déjà en sanglots… et j’espérais qu’elle n’allait pas vite énerver ces hommes avec ce comportement.

Qu’est-ce que c’était bon d’être enfin sortit de cet hôpital, sérieusement j’en avais râle bol de ce blanc partout, j’avais envie de voir de la couleur mais surtout du rouge, rouge sang, qu’est-ce que j’aime ça le rouge. Il était environ neuf heures quand je vins à regarder l’heure, j’étais encore chez Gen enfin chez nous, quoi que je ne sais pas la maison me parait froide en générale sauf ma chambre, il y a du rouge partout et j’aime le rouge « Chut laisse-moi parler toi » Je regardais l’heure avant de prendre ma veste, je devais aller déposer mon premier chèque à la banque et je n’avais pas envie que Gen m’accompagne, c’est bon quoi je peux le faire tout seul, bon ok elle était ma tutrice…Pfff quelle connerie ça, ils ont peur de quoi, je ne suis pas fou. Je vins à prendre la voiture de Gen, ça faisait un bail que je n’avais pas conduit et ça me faisait tout drôle de le faire, je savais très bien qu’une fois rentrée, elle viendrait à gueuler mais bon m’en fou, je suis assez grand pour faire ce que je veux.

Je vins à me garer sur un parking en centre ville un peu plus loin de la banque, j’avais envie de marcher et de voir ce qu’il se passait en ville, j’avais envie de découvrir tout ça, autrement que sur une carte ou une photo qu’on m’avait donné, je regardais tout et franchement je trouvais ça pas terrible, tout se ressemblait, c’était franchement moche, je marchais lentement avant d’arriver devant la banque, je vins à lever les yeux tout en soupirant puis je vins à entrer, il y avait déjà du monde, ce qui ne me plaisait guère, je détestais le monde, je vins à regarder autour de nous avant de faire la queue au guichet, il y avait quelques personnes devant moi, il avait bien fallu 10 min avant que ce soit à mon tour, je vins à donner mon chèque et mon numéro de compte avant de me retourner en entendant hurler.

Pfff mais ce n’était pas possible, qu’est-ce que je fichais dans cette merde, je les regardais presser tout le monde à s’assoir, étrangement ils ne me faisaient pas peur au contraire ils m’intriguaient, je restais debout à les regarder alors que certains étaient entrain de paniquer et de crier. Les braqueurs vinrent à demander de s’assoir rapidement, je laissais mon regard sur eux avant de regarder une nouvelle fois les personnes autour de lui. « Arrête vais pas sortir de là, je veux voir….Chut tais-toi ». Qu’est-ce qu’il m’énervait lui à me dire de me barrer, il ne devait pas avoir peur il avait un masque comme les braqueurs, il n’allait pas le voir et puis dans un sens il n’y avait que moi qui l’entendait et le voyait par moment.

J’étais toujours debout alors qu’un homme s’approchait de l’endroit où j’étais, j’avais un léger rictus en le regardant, il n’avait vraiment rien d’un gros méchant, du moins c’est l’impression qu’il donnait ou alors l’impression que j’avais. Il vint à me regarder avant de me dire de m’assoir, je vins à rester quelques secondes à le regarder avant de m’assoir au sol. A coté de moi, il y avait une plante enfin une fausse plante avec des cailloux rouges, je vins à sourire avant d’en saisir un dans la main et de le lancer pour le rattraper tout en fredonnant « 1…2…3…Je suis là…4…5…6…Tous assis…7…8…9…Entouré de plusieurs braqueurs…10…11…12 et je joue avec ce cailloux rouge… ».

Et merde, merde, merde !!!!! Il savait que cette journée allait être une journée galère, il l’avait senti, pourquoi avait-il fallut qu’il se lève, au lieu de rester bien pénard dans son lit. Son regard se posa sur le banquier avec un certain agacement, ce pauvre homme n’y était pour rien, mais il avait besoin de lancer son gourou sur quelqu’un et il n’était pas assez dingue pour que ce soit sur les braqueurs ! Avant qu’il n’ait le temps de comprendre, un des hommes avec ses masques idiots arriva vers lui et le poussa vers le centre de la banque en lui criant de s’assoir et vite s’il ne voulait pas un trou dans son beau costard.

« Ça va, j’y vais doucement. » dit-il en se dégageant de la prise du braqueur, mais mauvaise idée ! Et un coup dans le dos ! Aïe ! Nolan grimaça en se laissant assoir de force, au s’il n’avait pas été menacé d’une arme, il l’aurait bien envoyé chier ce con, mais il fallait avouer que ce petit joujou pouvait faire bien des dégâts et il tenait vraiment trop à la vie pour faire l’idiot. Courageux, mais pas téméraire, comme on disait.

« Jeté vos téléphones » Hurla un des braqueurs, pendant que celui qui semblait être le « chef » demanda : « Qui est le directeur ?! » Coopératif, Nolan fit ce qu’il était demandé et jeta son BlackBerry avec précaution vers le braqueur. Certains otages firent pareil, mais la panique commençait à monter à tous les étages, surtout quand le directeur se leva.

Pendant ce temps, l’homme d’affaire avait parcouru le visage des gens qui étaient dans cette galère avec lui, il y avait deux jeunes qui se serraient l’un contre l’autre pas loin de lui, une femme qui pleurnichait, qu’est-ce que ça pouvait l’agacer ça, pourquoi elle pleurait, ça changerait rien, elle ferait mieux de la fermer, ça aiderait plus. Les banquiers étaient tous reconnaissable, habillait de la même façon coincé et la femme du guichet trembloté à vue d’œil. Et enfin, il y avait ce type, ce type… qui fit sursauter Nolan… pas de peur, non, bien sûr que non, de surprise bien entendu. Ce type était en train de chanter en lançant un caillou au-dessus de lui ! Un dingo !!! Ce n’était pas possible. Bien entendu, il se retrouvait coincé dans une prise d’otage, déjà combien de chance avait-il que ça se produise ? 6%. Mais en plus de ça, il y avait un dingo avec lui. Là, combien de chance ? 0,0009% Il était maudit, ce n’était pas possible. Le regard que lui lança Nolan était à la fois surpris et agacé.

« Vous allez la fermer. » marmonnât-il à l’attention de ce jeune fou.
Mais cette petite phrase ne passa pas inaperçu pour l’un des braqueurs qui se dirigeait déjà vers eux. Nolan passa une main sur son visage, pourquoi il l’avait ouvert.

Bordel de merde de bordel de merde ! Pourquoi fallait-il que ça tombe sur nous ? En plus avec Adam ! Si quelqu'un m'avait dit ce matin, que j'allais être prise en otage...j'aurais certainement éclatée de rire, cependant, me voilà, dans une banque, au beau milieu d'un braquage . J'avais déjà vu ça dans des films ou au journal, mais j'avais toujours cette impression que ça n'arrive qu'aux autres. Au fond je n'étais pas très différente, car comme tous ces inconnus je m'étais déjà sentit désolé pour ces gens morts ou pris en otages, mais je me sentais aussi, étrangement, mieux, car ce n'était pas à moi que cela arrivait. Être avec Adam, aurait pu me rassurer, mais cela ne m'aidait pas, en fait, maintenant j'avais non seulement peur de finir avec une balle entre les deux yeux, mais j'avais aussi peur que le même sort soit infligé à mon meilleur ami. Si j'ajoutais à cela, une claustrophobie qui était mon handicape depuis mon enfance, plus mon asthme qui se déclenchait lorsque je paniquais. En gros, j'étais dans la merde, assise par terre, je regardais autour de moi, gardant ma main sur le bras de mon meilleur ami. J'y voyais des gens qui pleuraient, surtout dans femmes, comportement ridicule, chialer n'allait pas aider. Il fallait faire ce que voulait ces types et basta, peut-être qu'avec un peu de chance...on allait tous sortir de là vivants. Pendant un instant j'en venais même à me demander quelle serait la réaction de mes parents, s'ils voyaient mon corps sans vie, sur le sol...un trou au milieu de mon front. Est-ce que mon père me pleurerait ? Je n'en savais rien. Et Kyle ? Qu'allait-il penser ? « Jeté vos téléphones » Ce fut, cette phrase, froide qui me fit sortir de mes penser.

Je plongeais ma main dans la poche de ma veste, attrapant mon portable tout en jetant un petit coup d'oeil vers les types. Appuyant sur la touche d'urgence, soit le numéro de la police, je le posais sur le sol, écrans face au sol, je le fis glisser vers les autres portables. C'était quitte ou double et je priais pour que ces types ne remarquent pas que mon portable était sur la ligne de la police. « Qui est le directeur ?! » Je secouais ma tête avant de regarder Adam furtivement. « -Adam...tu sais que je suis claustrophobe, en plus je fais de l'asthme, je ne sais pas combien de temps je vais tenir.... » Murmurais-je du bout des lèvres avant de voir le directeur se lever. Je le suivais du regard lorsque j'entendis quelqu'un chanter. Posant mon regard sur ce type étrange qui jetait des cailloux en l'air. « 1...2...3...Je suis là...4...5...6...Tous assis...7...8...9...Entouré de plusieurs braqueurs...10...11...12 et je joue avec ce cailloux rouge... » « Vous allez la fermer. » Je posais ensuite mon regard vers l'homme qui venait de prononcer ces mots. Posant ma main contre ma poitrine, je sentais ma gorge se serrer. Lorsqu'un type se mit à tirer dans le plafond. Automatiquement je posais ma tête sur le torse de mon meilleur ami pour me cacher. « -Fermez-là !!! Hey toi le malade, ferme là ou je te bute ! » Je continuais de respirer de plus en plus fort, posant ma main sur ma bouche, je me redressais subitement, pendant que l'un des types vidait les fonds de caisse. Je gémissais...j'avais l'impression d'étouffer. « -Je...j'arrive plus à respirer Adam.... » Murmurais-je entre deux souffles.

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