Mais qu'est-ce qu'il avait tous aujourd'hui, Elias était d'après-midi et avait donc la matinée pour lui seul, il avait décidé de profiter un peu de sa journée mais avant tout il avait prévu de faire la grasse matinée, mais ça n'avait rien fait, il était à peine 6h30 quand le téléphone vint à sonner, il ne voulait pas répondre sur le coup mais il avait fallu que cette personne insiste un peu trop à son goût, il avait fini par répondre sûrement un peu trop sec mais bon il détestait être réveillé comme ça bien que parfois il n'avait pas le choix de l'accepter mais là non il n'avait pas apprécié surtout pour ça, il s'agissait d'un de ses collègues de travail qui avait un peu trop bu et qu'il voulait s'excuser pour certaines choses. Une fois qu'il vint à raccrocher, il tourna dans son lit pendant un bon moment avant de finir par se lever, il n'arrêtait pas de penser à Jordan, depuis un moment, il ne savait pas plus trop quoi faire, il l'aimait plus que de raison mais il savait aussi qu'elle avait tiré un trait sur lui, il avait vraiment cette impression qu'elle ne l'aimait plus qu'elle avait tiré un trait sur son passé et surtout sur lui. La matinée se passa relativement bien à part une petite embrouille avec un de ses voisins rien de bien méchant mais il n'était pas de bon poil et ça allait sûrement se faire ressentir dans son boulot.

IL était environ 14h quand Elias vint à prendre la route pour le boulot, il ne s'attendait pas une seconde à avoir un après-midi comme ça, plus il allait vers le commissariat plus il entendait les sirènes et les cris, il se gara sur le parking du commissariat et vint à regarder les patrouilles qui partaient et venait, il se demandait bien ce qu'il se passait à croire que le monde était devenu fou, il fronça les yeux en voyant certains de ses collègues ramenaient des prisonniers puis il vint à rentrer dans le commissariat, il regarda tout le monde avant d'aller vers son bureau. « Eh Mike, il se passe quoi ? » « Y'a une grosse émeute dans les rues » « Eh merde, moi qui pensait que ça allait être calme » « Ouai en plus il vienne d'en ramener trois » « Ah et alors ? » « Je pense que ça va être pour toi » « Putin font chier ! » « Eh oui, enfin tu verras ça » « ouai comme tu dis ». Elias vint à soupirer légèrement avant d'aller s'installer derrière son bureau, il regardait le dossier sur lequel il travaillait avec Jo' avant de lever les yeux vers un homme qui venait vers lui. Il ne fallait pas grand chose pour deviner ce qu'il allait lui demander « Elias, tu peux t'occuper des trois personnes en cellule, ils ont été arrêté lors de l'émeute, ils étaient dedans » « Pfff, y'a pas quelqu'un d'autre ? » « Non, y'a que toi alors bouge ton cul » « Ok j'y vais... ».

Elias se leva péniblement regardant autour de lui avant d'aller vers les cellules, il pouvait entendre un homme parlait fort, Elias vint à soupirait légèrement, il allait encore devoir ce coltiner ce genre d'individu, il arriva devant le flic d'un air plus que sérieux puis il jeta un coup d'oeil vers la cellule, il remarqua qu'il y avait deux femmes et un homme. « C'est ces trois-là ? ». L'homme vint à lui faire un signe de tête tout en les regardant puis il regarda de nouveau vers l'homme avec un léger sourire « C'est bon, je m'en occupe ». Elias avança lentement vers la cellule les mains dans les poches et vint à s'arrêter devant la cellule, il soupira légèrement avant de les regarder posant ses mains sur les barreaux. « Putin sérieux vous n'aviez rien d'autre à foutre que de faire le bordel en ville ». Elias n'était vraiment pas de bonne humeur et il allait sûrement passer sa frustration sur ses trois là, il les regardait avant de faire un pas en arrière tout en laissant son regard sur eux.

OH MON DIEU. Qu’est-ce que je faisais ici, dans un commissariat ! Je crois bien que c’est la première fois que je mettais les pieds dans un tel établissement. Et le pire c’est que je n’avais rien fait ! Et non je ne dit pas cela pour ma défense, puisque je n’avais vraiment rien fait. Un malheureux malentendu, je sortais tout juste de l’université et je marchais pour rentrer chez moi , alors qu’il y avait une sorte de manifestation, du moins le mot émeute serai mieux approprier, et sans comprendre comment je me retrouva là-dedans. Pas de chance, la police passant par là, m’avait aussi embarqué.

C’est dans ce genre de moment que je regrette vraiment d’avoir quitter ma petite ville natale de Nouvelle-Zélande, lorsque Kieran m’avait dit qu’ici c’était différent de chez nous, je ne l’avais pas vraiment cru, maintenant je vois de quoi il parle. Me voila donc enfermé dans une cellule, avec des personnes que je ne connaissais pas, ou presque… Lucas était là, un ami de l’université avec qui je m’entendais bien, et lorsqu’il me vit il déclara alors << Hannah ! Mon dieu, comment tu as atterri ici toi ? Je ne me souviens de presque rien, je ne comprends pas, je me suis évanoui.>> Assise sur ce banc, je tourna alors mon regard vers lui, j’esquissa un léger sourire un peu forcé et lui répondis « Aucune idée ! Je sortais de cours et j’ai été embarqué là-dedans sans rien pouvoir faire . Il y a eu une émeute dans les rues, et ils ont embarqués les premiers qu’ils avaient sous la main ! » Vive la police franchement ! Et apparemment je n’étais pas la seule à le penser vu la façon dont Lucas avait parlé quelques minutes plus tôt, mais aussi à ce que venais de dire la femme qui se trouvait elle aussi avec nous.

Quelques minutes plus tard, un des policiers s’approcha et vint poser ses mains sur les barreaux, il voulait quoi lui, une photo peut être ? Oui j’étais énervée, et surtout stressé, je ne suis pas à San Francisco depuis si longtemps que ça, et je connais peu de monde dans cette ville, alors cette situation m’inquiétais quand même, le policier en question déclara alors << Putin sérieux vous n'aviez rien d'autre à foutre que de faire le bordel en ville >> Je ne pût m’empêcher de le regarder avec une expression qui traduisait ma surprise , il rigolait là non ? Je lança alors un regard vers Lucas puis vers la femme à côté de moi, puis me leva pour m’approcher à mon tour des barreau, je positionna mes mains sur ceux-ci, et regarda le policier avec une petite moue « Mais on a rien fait nous » Et si je calmais tranquillement, comme je fais d’habitude, et que je lui faisais cette petite moue à qui personne ne résiste ? Bon c’est pas très moral mais il est hors de question que je reste ici moi. « Il faut me croire » Et puis de vous à moi, j'ai pas le visage d'une délinquante, c'est même le contraire, les gens avait plutôt tendance à me traiter comme une petite fille encore.

Moi qui pensait que la journée allait être tranquille je me plantais royalement, il y avait eu une émeute en plein centre ville et voilà que je devais maintenant interroger trois personnes, il y avait deux femmes et un homme, je ne les connaissais pas du tout, il ne me disait rien du tout. Je vins à leur faire une réflexion qui bon d’accord n’était pas vraiment très sympas mais bon je n’étais pas du tout de bonne humeur et ça devait se voir, je vins à regarder la jeune femme qui venait vers moi me disant avec une petite moue qu’elle n’avait rien fait, j’avais cette impression qu’elle voulait jouer de ses charmes pour pouvoir échapper à tout ça, l’homme était toujours au même endroit il n’avait pas bouger avant de poser mon regard que la femme un peu plus âgée, je vins à reposer mon regard sur la jeune femme venant à avoir un léger sourire. « Pas besoin de faire ça pour sortir de là, tu ne sortiras pas plus vite », je vins à baisser les yeux pour la regarder un peu plus avant de poser mon regard sur les deux autres.

Très vite, je vins à aller prendre un bloc note et un stylo sur le bureau du collègue qui avait préféré partir, avant de revenir vers eux. Je vins à noter la date puis je vins à les regarder de nouveau, j’observais la jeune femme de haut en bas avec un petit sourire, elle me faisait rire, dans sa façon d’être pourtant elle avait l’air d’une petite fille, une petite fille fragile mais avec moi tout ça ne marcher pas, surtout que dans un sens elle était sur la manifestation. « Bon alors j’ai besoin de vos noms, prénoms, adresses s’il vous plait » je vins à regarder de nouveau les trois personnes avant de souffler, qu’est-ce que je pouvais détester ça, encore plus pour des conneries pareilles, mais bon je n’avais pas vraiment le choix à ce moment précis.

D’un coup un autre homme vint à se mettre à crier, il était dans une cellule plus loin, je vins à tourner la tête pour regarder avant de regarder les trois personnes devant moi, j’avais vraiment l’impression que ça n’allait pas se passer comme il faut, je ne savais pas pourquoi mais je me doutais bien qu’un moment ou à un autre tout pouvais partir en sucette. Je vins à reposer mon regard sur les deux femmes « Vos noms ? », j’avais déjà demandé une fois en demandant correctement mais là je n’étais pas patient du tout et ça allait très vite se faire voir.

Il y a un proverbe bien connu qui dit que « qui ne tente rien n’a rien » Et je ne sais pour quelles raisons exactement mais ce dicton m’était venu en tête à l’instant. Je voulais sortir de là, je n’avais absolument rien à faire dans une cellule de prison, alors que je n’avais rien fais mis à part sortir de l’université afin de me rendre chez moi. Est-ce un crime ? Non je ne crois pas, et j’en suis même certaine ! Je m’étais donc approché des barreaux de la cellule et avait clamé mon innocence avec ne toute petite voie et une légère moue craquante. Il finit par poser son regard sur moi et avec un léger sourire me répondit « Pas besoin de faire ça pour sortir de là, tu ne sortiras pas plus vite » Je fis une légère moue boudeuse, c’est bien la première fois que quelqu’un résistait à mes yeux de chiens battus. C’est officiel : j’étais mal barré.

L’agent de police demanda alors nos noms, prénoms et adresses ; et pourquoi encore ? Ca va leur servir à quoi hein ? Et soudainement un cri se fit entendre, touts les visages se tournèrent dans la direction de cette voix stridente, bon là sa faisait quand même flippé un peu, je donnerai tout pour sortir de là. Et le policier demanda une nouvelle fois nos noms mais avec un ton vraiment moins sympathique, je répondis avec une petite voix un peu anxieuse « Hannah Hamilton » Je me dirigea de nouveau vers le banc et jeta un regard au jeune homme qui se posait tellement de question « apparemment oui c’est une raison pour se retrouver ici » je pris place sur le banc et me tourna légèrement laissant ma tête se poser contre le mur. Je fixais le sol sans grande attention, regrettant soudainement d'être venue m'installer à San Fransisco , je ne conaissais que très peu de monde et en plus je me retrouvais au comissariat alors que je n'avais rien fais, je me sentais assez mal à l'aise et mal tout court d'être ici je dois bien l'avouer.